AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

-56%
Le deal à ne pas rater :
Ampli Home Cinema Denon AVR-X1700H à 349€
349 € 799 €
Voir le deal

EVENT #6 | HEUREUSES RÉJOUISSANCES
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Invité

avatar
Invité
Mar 2 Avr - 16:13
Heureuses réjouissances (or not !)
Le corps tremblant, Regulus observe les mains enfin libérées de leur prison d’or. Meurtries, leur vision est difficile à soutenir, mais pas autant que l’odeur qu’en échappe : celle de la chair brûlée. Le professeur a un soudain haut-le-cœur, manque de régurgiter le contenu de son estomac. Heureusement, il n’a pas mangé grand-chose.
Oh par Merlin ! L’effroi passé, notre homme reprend ses esprits et s’évertue aussitôt de prodiguer les premiers soins à la malheureuse enfant. Le feu de l’action le détourne de ses propres craintes. Le regard des autres glisse sur lui comme de l’eau. Il ne voit que l’innocente mutilée, la chair brûlée, l’enfance sacrifiée sur l’autel de la guerre et de la haine. Meadow incarne la raison pour laquelle il a quitté les mangemorts des années plus tôt. Il n’a jamais supporté de voir les innocents souffrir, devenir des victimes collatérales.

Avec une douceur indescriptible, Regulus applique tour à tour l’essence de dictame et le baume de chiendent étoilé sur les plaies. Il retient son souffle tandis que muscles, tendons, et peau se reconstruisent peu à peu. Mais pour être honnête, ce ne sont que des pansements. L’un et l’autre remède ne sont là que pour traiter le mal en urgence. Il convient de lui prodiguer des soins plus longs et importants.
La demoiselle est encore évanouie. Ce qui n’est pas plus mal. Elle n’a pas ainsi à souffrir du spectacle de ses membres abimés. A cet âge, et c’est surtout vrai pour les jeunes filles, voir son corps aussi gravement atteint est particulièrement traumatisant. Les filles redoutent plus que tout de voir leur beauté altérée, même celles qui jurent du contraire.
Le visage de Meadow est pâle comme la mort. Sa physionomie garde encore les stigmates du choc psychologique qu’elle a subit en découvrant la douleur tandis que le sortilège imperium a été levé. Son corps est d’une faiblesse… Regulus a un pincement au cœur. Cela aurait pu être sa fille… cette pensée l’insupporte. Colère et désarroi se succèdent en vague dans sa poitrine.
Ne pouvant pas faire d’avantage pour les mains de la victime, il les bande, essayant de ne pas se focaliser sur les profondes cicatrices qu’il n’est pas parvenu à effacer. La magie noire laisse toujours des marques derrière elle, et les cicatrices qu’elle engendre ne s’effacent jamais complètement. Quiconque en doute doit se rappeler de la cicatrice en forme d’éclair sur le front de Potter.

Il soulève le corps fébrile de Meadow Quinn et s’éloigne avec elle des lieux du crime. Car le mot, aussi terrible soit-il, est le plus juste pour qualifier ce qu’il vient de se produire. Un criminel s’est servi d’un blanc agneau pour perpétrer un acte terroriste des plus sordides. L’individu doit être une créature sans foi ni loi. Mais qui est-il ? Un adepte de la nécromancie, cela est certain. Et n’importe qui n’est pas capable d’en devenir un. Regulus se sent nauséeux en repensant à la conversation qu’il a eue un soir avec sa fille Edwa sur l’usage de la nécromancie. Il comprend mieux son point de vue quand elle lui disait que cette matière la mettait mal à l’aise. Heureusement qu’il lui a assuré qu’elle n’était pas obligée de s’y plonger à son tour.
Il se dirige d’un pas rapide et raide en direction du château. L’infirmière va avoir beaucoup de travail. Mais entre les blessures et le choc psychologique, il doute que la jeune fille reste à l’infirmerie.


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

- Je ne peux pas faire grand-chose, soupire l’infirmière d’un air dépité. Vous avez déjà fait le principal. Tout ce que je peux faire, c’est lui administrer quelques potions supplémentaires pour la requinquer.
Meadow gît inerte sur le lit le plus proche. Elle n’a pas reprit connaissance, et l’infirmière a l’air de dire que ce n’est pas plus mal. Comme Regulus, elle soupçonne un traumatisme profond.
- Je vais la faire transférer à Ste Mangouste, ajoute-t-elle en lançant un regard impuissant en direction de la convalescente. Ils pourront arranger un peu mieux ses mains. Mais je crains qu’il lui faille des séances de rééducations, les lésions étant très profondes… et puis, je crois qu’un suivit psychologique ne lui ferait pas de mal. Si ça se trouve, elle refusera de retourner à Poudlard.
Regulus acquiesce par réflexe, mais en réalité, il a très envie de taper dans quelque chose. Un meuble, un mur. Balancer une chaise à travers une de ces grandes vitres. Edwa était si près de Potter. Elle a faillit… Oh quelle douleur ! Quelle rage ! Et ne pas savoir qui a osé…
Son poing se serre si fort que les jointures de ses doigts blanchissent. Il l’enfoncerait volontiers dans la figure du coupable, avant de l’éventrer, sortir ses tripes et le pendre à une poutre avec ses viscères. Est-ce l’hémorragie ou la strangulation qui achèvera en premier le sinistre terroriste ? L’expérience mérite d’être pratiquée, ne serait-ce que par curiosité scientifique.
- Je la laisse à vos bons soins, marmonne Regulus qui se détourne. Faites ce que vous pouvez.


Quelques minutes plus tard, il relève la tête de la cuvette des toilettes des garçons, non loin de l’infirmerie. Il a évacué ce que son estomac ne pouvait plus contenir. Trop d’émotions négatives d’un coup. Vomir l’a libéré de tout ça. Encore un peu pâle, il passe un peu d’eau sur le visage et pince ses joues. Trop émotif. Il n’a pas la carrure d’un Seigneur des Ténèbres, ou d’un Severus Rogue. Mais heureusement, il sait masquer ses émotions suffisamment longtemps pour pouvoir se défouler plus tard, en toute discrétion.
Il observe son reflet dans le miroir. Sa superbe a disparue, ne reste que l’image d’un homme bouleversé qui vient de traverser un pénible moment. Cela le démange de débouler dans le petit pied-à-terre de Pré-au-Lard pour s’offrir le réconfort des bras de son épouse, se ragaillardir du moindre de ses mots doux.
Il ne veut pas être du bord de Potter. Il ne peut pas être du bord de Narcissa. La guerre qui débute n’a rien de propre. Sauf que cette fois, vers qui imputer l’horreur qui vient de se jouer ? Le visage fermé, il sort des toilettes, bien décidé à trouver la source de ce dragon nécromant.


Défi :1037 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

Moira A. Oaks

Moira A. Oaks
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1257
pictures : EVENT #6 | HEUREUSES RÉJOUISSANCES - Page 5 B717b481cf18bbbfe428ae91148e4b8e
Lun 8 Avr - 12:02





novembre 2003

Ses mains entourant toujours celles de la jeune Serdaigle, la juge s’accroche à la présence de Nott comme un ancrage dans la tempête qui les engloutit. La foule se disperse dans une panique à peine contrôlée. On écarte les enfants. Les professeurs guident les invités à l’intérieur, vidant les jardins qui s’enflamment au rythme des cris aigus de l’infernale créature. Mais la réponse ne se fait pas attendre. Au loin, on entend la voix maintenant si reconnaissable de Potter qui tente d’arrêter le monstre. Le sifflement des sortilèges bruisse jusqu’à la juge qui tente d’y voir quelque chose par-dessus son épaule. Elle distingue la silhouette d’@Archibald Rosier et la singularité de son timbre quand il s’attaque à son tour au dragon rachitique. L’inquiétude passe un instant sur les traits de Moira, une sensation qui s’appesantit encore quand @Camille Nott confirme ses pires craintes. De la magie noire…
- Par Merlin…
Soudain, son cœur rate un battement car elle reconnait la voix de sa filleule qui l’appelle au loin. Ses yeux fous balayent le champ de bataille, une peur viscérale lui tordant le ventre jusqu’à ce que Remy les retrouve. Le soulagement qui s’empare de son cœur fait trembler ses bras qui s’ouvrent largement pour cueillir la petite qu’elle examine sous toutes les coutures :
- Remy ! Tu n’as rien ?
Sa main passe sur son visage, écartant les mèches de cheveux plaquées sur son front. Remy est bouleversée mais ne semble pas blessée. D’un geste, Moira l’écarte encore du monstre, l’obligeant à se placer derrière elle pour que le dragon ne puisse l’atteindre.
- Reste là, ma chérie. N’approche pas de cette bête !
L’angoisse gagne sa filleule alors qu’elle détaille le visage fermé de Meadow. Son père tente de la rassurer, bientôt épaulé par Moira :
- Elle s’en sortira. N’aie pas peur. Ce n’est qu’une vilaine brûlure.
Du moins, c’est ce qu’elle espère, car ces blessures n’ont rien de naturel et l’aura maléfique qui s’en dégage fait dévaler un frisson glacial le long de son échine. La juge s’écarte légèrement quand Camille se penche pour examiner la jeune Serdaigle. Sa présence la rassérène et elle le sait bien plus compétent qu’elle pour déceler les subtilités du mal dont elle souffre. Mais lorsque le couperet tombe, elle ne peut empêcher ses yeux de s’écarquiller de surprise. Un Impero… Immédiatement, les souvenirs d’un regard vide et d’une voix inexpressive lui reviennent en mémoire. Un jeune délinquant guidé jusqu’à son bureau, accompagné d’une lettre. La signature d’un grand nom de l’insurrection. @Lucius A. Malefoy. Son sang ne fait qu’un tour. Elle lève brutalement les yeux, cherchant autour d’elle la chevelure si reconnaissable de l’homme qu’elle traque depuis des années sans vraiment espérer l’apercevoir. L’instinct lui fait chercher son miroir à l’ennemi qui ne quitte jamais sa poche et elle l’ouvre, fébrile, pour tenter d'y trouver le reflet altier de son parfait Némésis. Son cœur bat à lui fêler les côtes. Mais Lucius n'apparaît pas. Seul le visage distingué de son épouse se dessine, légèrement trouble à mesure qu’elle s’éloigne de l’incendie. Moira garde le regard rivé sur la glace de longues secondes, comme si elle pouvait la faire changer d’avis. Mais rien ne se passe et un soupir exaspéré quitte sèchement ses poumons. Enragée, elle range malgré tout son miroir alors que Camille libère l’élève de son maléfice.

Une de ses mains revient au visage de Quinn, s’assure que son souffle est toujours régulier. La petite est toujours inconsciente, ce qui la rassure plutôt alors que ses yeux reviennent à ses mains méconnaissables. L’or s’est figé sur l’épiderme, brillant d’une aura effroyable. Elle passe ses doigts sur le métal pour s’assurer qu’il n’est plus chaud quand un autre professeur s’approche et elle ne met que quelques instants à reconnaître @Regulus Black. Sans tarder, il libère la petite de sa prison dorée alors que Moira tient ses mains bien droites devant lui. Le métal se fissure avant de retomber sur l’herbe, dévoilant les chairs à vif de Meadow. Moira doit cacher son nez dans la manche de son manteau pour ravaler son haut-le-cœur. Les brûlures sont plus profondes encore qu’elle ne le pensait. Black n’attend pas pour prodiguer les premiers soins, appliquant immédiatement de l’essence de dictame et un baume dont l’odeur rappelle à la juge le chiendent étoilé. Le derme se reconstruit petit à petit, miracle comme seuls les soins magiques peuvent en prodiguer. Mais leurs capacités demeurent limitées face à l’ampleur des dégâts et tous ici en sont bien conscients. Il faut l’emmener à l’infirmerie d’urgence. La magistrate se tourne vers sa filleule alors que Regulus Black termine de bander les mains de Meadow Quinn :
- Remy, pars devant. Va prévenir l’infirmière de l’arrivée d’une élève avec de graves brûlures. Fais-nous appeler si jamais elle se réveille, mais ne ressors pas avant qu’un de nous ne vienne te chercher, d’accord ? File !
Un sourire ponctue son ordre pour adoucir comme elle le peut l’urgence qui ne cesse de les bousculer. Alors que Remy s’échappe, Moira aide le professeur à prendre la jeune Serdaigle dans ses bras et le laisse l’emmener. Elle les regarde s’éloigner un moment avant de tourner la tête vers le petit attroupement qui s’est formé autour du corps statufié du dragon. Il semblerait qu’Archie n’ait pas perdu la main… Il est, décidément, toujours aussi rassurant de le savoir dans les parages.
- Nous devrions aller voir… glisse-t-elle à Camille avant de rejoindre @Archibald Rosier, @Harry J. Potter et @Severus Rogue dont le regard enflammé atteste de la rage qu’il tente difficilement de contrôler. Nul doute que ses précautions pour une journée comme celle-ci avaient été poussées à l’extrême. Comment une telle créature avait-elle pu voir le jour dans l’enceinte de Poudlard, en particulier aujourd’hui ?

Elle marche d’un pas décidé jusqu’à arriver à la hauteur de Harry Potter.
- Monsieur le ministre, vous n’avez rien ?
Savoir le dragon hors d’état de nuire rend sa voix plus assurée. Elle croise le regard de Severus sur lequel elle s’attarde un instant, lui apportant un soutien qu’elle ne se permet pas de lui donner de vive voix.
- J’imagine que tout était fait pour qu’une telle chose ne puisse passer l’enceinte du château ?
Les doutes à ce propos ne sont certainement pas permis.
- Alors la faille vient de l’intérieur…
L’arrivée de @Carys Vaughn lui fait dévier les yeux vers elle un instant et son intervention la conforte dans ses opinions.
- Mademoiselle Vaughn a raison… Si personne n’a pu faire entrer cette créature, alors l’instigateur de cet attentat peut encore se trouver à l’intérieur des murs. Il faut empêcher quiconque de sortir tant que nous n’aurons pas tiré tout cela au clair. Du moins, tant que nous parviendrons à garder tout le monde enfermé dans le château sans que la révolte ne gronde à l'intérieur… Nous ne pourrons pas entasser tous les invités dans la grande salle indéfiniment.  
Nul doute que les esprits s’échauffent déjà à l’intérieur et que les moldus doivent être terrorisés, sans parler des enfants qui ont vu sous leurs yeux s’effondrer mademoiselle Quinn.

(1183 mots)

Le Ministre

Le Ministre
MONSIEUR LE MINISTRE
hiboux : 435
Jeu 11 Avr - 11:05


HEUREUSES RÉJOUISSANCES
EVENT


Vous êtes vraiment des aimants à emmerdes. La déclaration de Severus Rogue me fait bouillonner d’un macabre amusement qui ne ressemble que bien peu au héros du monde magique. Les paupières clignent, le monde vacille un peu autour de moi. La superbe du Ministre s’est barrée en même temps que le dragon. Un dragon… quelle idée d’employer cette méthode. Cela ressemble à une volonté de semer le trouble plus que de tuer… C’est tout de même rudement hasardeux comme méthode, non ? Le Ministre reconstitue vaguement un masque de contenance tandis que je titube jusqu’à @Severus Rogue.

« Je deviens trop vieux pour toutes ces conneries… On aurait pu croire que j’aurais l’habitude, pourtant. »

Vague essoufflement au coeur, le Ministre reprend sa place, renvoie le tourbillonnement d’émotions et d’adrénaline dans mes entrailles. Un masque vacille sur mes traits. Il est important de parvenir à maîtriser ses sentiments… Je suis secoué pourtant. Ma main tremble un peu lorsqu’elle range la baguette de sureau dans le holster plaqué à même la peau sous ma manche. Voici l’arme ultime à nouveau disparue dans les vêtements.

Le Directeur fait son office, je me tourne vers @Archibald Rosier qui semble bien plus tranquille que moi. A part un peu de poussière sur le costume, il ne semble pas avoir été malmené plus que de raison… Je suppose que ça doit être une question de dosage de magie. Je ne doit pas être encore capable d’utiliser à son optimal mes ressources magiques et la baguette qui les canalise… Entraînement est de rigueur, de toute évidence.

« C’était impressionnant, monsieur Rosier. Rien de cassé ? »

La voix de Severus Rogue s’élève à nouveau tandis que @Carys Vaughn et @Moira A. Oaks arrivent. Si je commence à connaître bien la deuxième pour la voir fréquemment débouler dans mon office pour vociférer tout le bien qu’elle pense de mes dernières mesures, la première, en revanche, m’est moins familière. Le Ministre laisse s’échapper un soupir. Il est temps, pour lui, de reprendre les rênes de ce corps vaguement endoloris.

« Et la petite @Edwa D. Black ? Je lui parlais avant que cette étudiante de Serdaigle ne vienne me donner l’oeuf. Elle va bien ? Et l’étudiante de Serdaigle ? Ses mains ? D’autres blessés ? »

Répondre à une question par une poignée d’autres. Trouble technique. Le Ministre écoute les uns et les autres, sent l’inquiétude et la fureur se mêler. Nouveau soupir. Le voici qui témoigne.

« J’étais indubitablement visé. L’étudiante blessée était visiblement sous imperium. Elle s’est approchée de moi et m’a tendu l’oeuf en me disant qu’il s’agissait d’un cadeau des Carrow. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, l’oeuf s’est mis à fondre et cette chose en est sortie. »

Une intense réflexion. Le Ministre passe une main sur la tempe pour en chasser une migraine naissante.

« Y a-t-il des Carrow dans l’école ? Ou des anciens Mangemorts qui auraient pu vouloir les aider dans cet attentat ? Des nouveaux membres du personnel dont vous n’auriez pas pu vérifier les antécédents ? Si vous êtes certains, Directeur, que jamais un tel artefact n’aurait pu passer les barrières mises en place, c’est que l’objet était déjà dans l’école avant que vous ne mettiez en place vos barrières. Un membre du personnel ou un élève ont-ils eu des comportements suspects ? Peut-être les Carrow sont-ils parvenus à placer sous imperium quelqu’un, ou a à se déguiser en lui à coup de polynectar ? »

Coup d’oeil vers la carcasse.

« Mademoiselle Vaughn a raison, nous devrions analyser plus avant cette chose et le faire vite, pour le bien de cette étudiante blessée ; si nous pouvons trouver quels sortilèges ont permis à cette infamie d’exister, peut-être pourrons nous donner de précieuses indications au personnel soignant. Nous permettriez-vous, Directeur, de la faire emmener au département des Mystères ? Je me chargerai personnellement de vous tenir au courant de l’avancée des recherches sur cette créature et de l’avancée de l’enquête, bien entendu. Pourriez-vous commencer par nous parler du dispositif que vous avez fait mettre en place, Monsieur le Directeur ? Si nous pouvons éprouver sa fiabilité, cela nous permettrait d’exclure des suspects tous ceux qui sont venus à Poudlard après sa mise en place et qui n’ont pas rendu de visite particulière à Poudlard depuis l’annonce de cette journée. Car quelqu’un aurait pu venir cacher l’oeuf ici avant la mise en place du portail de sécurité et revenir les mains vides aujourd’hui. »


Codage par Emi Burton - 749 mots

Invité

avatar
Invité
Dim 14 Avr - 9:48
Grand théâtre


Pupilles évasées, l’écorce dilapidée de chuchotis, Nott épluchait d’un tatillon soupirail la jeune mutilée qui soulignait son bas horizon. Le simulacre d’un truculent arrivage chatouillait la droite de sa perspective. Black. Qui d’autre que lui était le mieux placé pour affranchir l’estropiée de son martyre ? Nott le dépeignait avec application avant de gracier Quinn de sa présence, la concédant librement aux égards dépuratifs du professeur de potions.  « Je vous la laisse, Black »  

Son amie @Moira A. Oaks mignotant son marmouset, Camille s’enquérissait silencieusement auprès de son collègue sur l’égrotante constitution de l’étudiante. Elle ne disposait pas d’une rondelette vivacité.  Menottes absoutes du pandémoniaque calice, défrusquaient une charogne boucanée. L’aduste remugle de son épluchure égrugée fustigeait sa truffe. Dernière qu’il retroussait de soulèvement. Chatouilleux olfactif. Après quelques prévenances rebouteuses, @Regulus Black s’éconduisait avec la guignarde infortunée à l’infirmerie. Une attention traînarde sur la demoiselle l’ébranlait dans un dernier friselis. Et si Remy avait été la cible ? L’échine labourée d’ondoiement témoignait l’émoi d’un père. La marmaille n’avait pas à être le polichinelle de quelques desseins faisandés. Si friables. Parfois coquebins. Des mires accomplis.

Rutilants ondoiements picotaient sa croûte. Moira décolletait d’une acerbe émulation. Quelque chose l’écachait, mais quoi ? Une suggestion de confluer vers les indigestes nébuleuses, qui grignotaient l’houache des inquisiteurs, l’essouchait de ses tintouins. « Allons-y Moira… »  Dans le préalable de leur abord, quelques cursives expertises enlisées dans un froissement. « Quelque chose te tracasse … » Sa langue clappait d’affirmation plutôt que d’interrogation.

Le duettino débouquait sur l’esquisse du cheptel ébroué.  "ça va Archi?" Glissante bienveillance à l'égard de sa vieille branche, @Archibald Rosier. Après les préceptes de @Carys Vaughn, ourlés d’une irrécusable sagacité que Moira appréciait, sourdait le ministre du mutisme. L’allusion à l’éventuelle initiative d’un Carrow ou d’un tiers, autrement dit un mangemort pour ne pas mastiquer des non-dits à tire larigot, le corsetait de cautèle. Prospection d’un breneux. Poudlard se muait doucement en garenne. L’instant était à l’affût. La maraude gouape se fardait sous les dentelles de l’irascible théâtre. Qui ? Une œillade soucieuse à l’égard de @Winnie Carrow se flétrissait dans un horizon fondu. L’intime aminche de sa pouparde allait assurément être briguée d’une chatouilleuse audience. La cervicale saisie après une introspection infructueuse, les indigos rebroussaient chemin vers le contour du ministre, @Harry J. Potter. « Il y a effectivement une Carrow, mais elle est aussi offensive qu’un boursouf. D’autant plus qu’elle est sous la tutelle de notre directeur. Je pense qu… » Obreptice prunelle vers son directeur. «… qu’il aurait pris toutes les mesures nécessaires pour écarter le danger.  Il me semble que l’on peut déjà écarter cette piste, monsieur le ministre. Quant à Amycus et Alecto Carrow, ils flottent encore dans le suspens. » Mangemort révolu mais cafard assidu se clapissait sous son albâtre charogne. Les pavillons continuellement entrebâillés au moindre caquet, il demeurait contracté aux chroniques quotidiennes. Les boyaux de Londres empiétés par les rats, dégueulaient chaque jour des insolites. Jusqu’à l’heure, le duetto Carrow était, semblait-il, loin d’être l’investigateur de cette houleuse mascarade.

«  Soit-dit en passant, je connais vos ‘à priori’ à mon égard.  Est-il vraiment utile de préciser que je n’ai rien à voir là-dedans ? »  Broutille qu’il obligeait néanmoins d’expliciter. Il préférait devancer les moindres controverses à son attention. Prud’homie, sa bonne amie.

« L’hypothèse que quelqu’un se soit glissé dans l’école sous polynectar semble être assez criante. Sans preuve, nous pouvons partir sur plusieurs pistes.  Dans tous les cas, cette diablerie est le fruit d’une magie très puissante. Pouvoir émoustiller ainsi un dragon des limbes n’est pas à la portée de tous. Celui qui détenait cet ‘œuf’ devait sûrement avoir une intimité quelconque, aussi éloignée qu’elle puisse être, avec un de nos redoutables prédécesseurs. Ce n’est pas le genre d’héritage que ‘monsieur et madame tout le monde’ possède dans ses armoiries.   Vu sous cet angle, un mangemort pourrait en être l’investigateur, comme un des nombreux nuisibles que vous devez avoir dans votre sillage.»

Le polynectar s’accordait parfaitement au sortilège d’imperium et du maléfice de nécromancie. Conjecture crédible. Un pendard se déguisait de boniment dans l’enclos magique.

« Si ‘le coquin’ était sous polynectar, les recherches vont être anguleuses… »


(c) AMIANTE

Invité

avatar
Invité
Dim 14 Avr - 16:12
couardise



Le monde paradait dans une débandade criarde. Après avoir décanillé les cadets, l’encéphale serpentait dans un carrousel nauséabond. Esquisse d’un dégueulis mental. Aboiements mugissaient sous son andrinople toison. Abîme onduleux calanché dans ses prunelles, prospectrices d’un certain directeur. Trouvé ! Le simulacre de sa présence chatouillait le binôme fedayin, @Harry J. Potter et @Archibald Rosier, défraîchis après une escarmouche poivrée avec le calomnieux maléfice.

Disposée à gagner leur orle, son ébauchage s’était escarpé devant le dessin fuligineux que croquait la charpente caduque de @"Meadow Quinn". Chimère léchait son rachis dans une austère mignardise. L’échinée roidie, les commissures étrécies s’échancraient d’un liard d’appréhension. Épreinte par une substantielle pesanteur, elle s’efforçait de grignoter quelques flambées d’oxygène. Asthme flottant. L’écume égrillarde d’une transe fusait jusqu’à l’anse de son encolure. Les mains calcinées, les charognes rongées par un démon de feu, estropiait la miette de désescalade qui demeurait. Ébranlée mais toujours épinglée à la réalité, Winnie s’activait vers l’escadron senior.

Adage viscéral. Les adultes palabraient sur le blâmable. Le bourgeon vermeil se braquait à l’évocation de son nom de famille. Instinctivement, elle glissait jusqu’au spectre de son tuteur. Muchée derrière l’épine dorsale de @Severus Rogue, elle se sentait chaperonnée. Les phalanges amignonnaient les fibres ébène de son pardessus. Toquade qui semblait engloutir son intime brouillamini.

Malgré l’émoi que lui inspirait le ministre, @Harry J. Potter, Winnie se gardait bien de tamponner son gosier. Les sourcils incarnats s’embrassaient dans un bécot soucieux.

« Oui monsieur le ministre ! Je puis vous assurer que je n’ai rien à voir là-dedans. Et si vous ne me croyez pas, vous pouvez m’interroger sous Veritaserum ! Je n’ai rien à cacher ! »

Inflexion teintée d’une chétive hardiesse. Gaillarde élève étranglait néanmoins sa dépendance sur la redingote de Severus. Les doigts patouillaient énergiquement le grignon d’étoffe. La présence de @Moira A. Oaks, @Archibald Rosier et @Camille Nott la tranquillisaient également. Ses incisives prunelles furetaient après Remy. A priori, elle était en sûreté. L’ébrouement qui claquait contre ses côtes se désarmait doucement.


« Et je tiens à préciser que je n’ai plus aucune nouvelle de ma mère et mon oncle depuis que Severus m’a prise sous son aile. D'ailleurs, je ne me souviens pas qu'ils étaient en possession de cet artefact dans leurs armoiries. Pourtant, je puis vous assurer que je connaissais la maison sur le bout des doigts. J'étais plutôt...du genre curieuse...?  »


Fouilleuse diplômée, le poulpiquet avait toujours été gratifiée d'une égrillarde curiosité. Récurrence des moindres béatilles du manoir familial. Chaque fanfreluche égratignait encore sa conscience.


(c) AMIANTE

Invité

avatar
Invité
Mar 16 Avr - 13:32




















 ❝ RÉJOUISSANCES ❞

EVENT




   Tu es sonnée. Un instant, tu papotes avec Severus Rogue dans l’espoir de lui arracher un apprentissage, la seconde d’après c’est un chaos sans nom. Un chaos qui ne pouvait pas plus mal tomber. Tu es frappée de stupeur pendant quelques instants. La guerre. C’est la guerre qui frappe à nouveau à ta porte. Tu restes immobile, les yeux écarquillés de terreur. Tu n’arrives pas à détacher ton regard de la silhouette noire qui s’élève, battement d’ailes après battement d’ailes. Tu es tétanisée. Revenir à Poudlard a déjà rouvert d’anciennes blessures pour toi, mais ça… Ces flammes, ces cris…

Tu prends sur toi, le coeur battant. Tu cherches frénétiquement dans tes poches, non pas ta baguette, mais un flacon de potion claire. Un philtre de paix. Tu sens les bouffées d’angoisse t’étouffer la gorge et te nouer le ventre. Tes doigts se font malhabiles tandis que tu hyperventiles. Tu as beau prendre de grandes bouffées d’air, tu es essoufflée. Il te faut te rendre à l’évidence… tu as oublié ton philtre de paix. Tu n’en as pas sur toi. Il va te falloir gérer cette crise seule.

Tu marmottes des formules, tu récites des listes d’ingrédients. Il faut bien ça pour t’apaiser. Tu souffles, tu souffres. Tes vieilles blessures te font mal. Tu sais qu’il te faudra prendre une double dose de potion de sommeil sans rêve ce soir. Pas une triple. Jamais une triple. C’est un coup à finir à Sainte Mangouste. Tu te demandes pensivement quand cela va s’arrêter.

Dans la folie, personne ne semble remarquer ton état. C’est bien. C’est mieux. Tu ne peux pas laisser la porte parole du Ministère jouer les agnelles effrayées, pas vrai, Tu trembles. Tu reprends contenance. Tu reste à l’arrière pour escorter les moldus et les jeunes élèves vers le château. Tu n’es pas prête à affronter un dragon sur le champ de bataille. Tu préfères mille fois les familles terrorisées.

Tu prends des petits dans tes bras, tu tapotes des épaules. Pilote automatique. Tu aides les professeurs à rassemblés leurs classes, les parents à retrouver leur petiot. Comme dans un rêve, tu distribues paroles de réconfort et sourires rassurants. Le coeur n’y est pas, mais tant que l’automate agit… Tu te sens tirée hors de ton corps, comme spectatrice. Une part de toi est là bas, dehors. Non pas en 2003 à affronter tu-ne-sais quelle créature sortie des enfers mais en 1998. Une nuit de mai, des jours d’été. Fracas des batailles, ivresse des combats. Tu en trembles. Ça t’effraie et ça te manque. Décharges d’adrénalines passent dans ton sang. Ce sont elles, et elles seules qui apaisent ton souffle et affirment ta voix. Le tremblement de tes mains s’est arrêté depuis longtemps lorsque tu vois passer un brancard vers l’infirmerie. Une touffe de cheveux roux en dépasse.

Tu confies les petits que tu avais contre toi à d’autres, et te voici au dehors. Tu t’approches, le dos droit, la voix confiante. « Il n’y a pas d’autres blessés à déplorer : quelques bleus dus à la débandade, mais aucun disparu ni le moindre mort. Tout le monde est dans la grande salle en train de se remettre de ses émotions. » Tu n’ajoutes pas pour l’instant tout le monde l’a entendu dans ta phrase en suspens. Tu prends alors conscience de l’incongruité de la situation. Une rousse s’est planquée derrière Severus Rogue. Tu en conçois un bref élan de jalousie. C’est qui, au juste cette gamine ?

Les réponses s’apportent d’elles-même en entendant l’échange. Un élan de possessivité pointe avant de se dissiper. Winnie Carrow, sous la protection de Severus Rogue… Est-elle une simple fille d’adoption ou est-elle aussi son apprentie ? A quel point faut-il la considérer comme une rivale ? Tu n’en sais rien, mais tu l’observes avec prudence. Ça t’arrache un peu la gueule de le reconnaître, mais elle semble plutôt innocente. « Monsieur Nott a raison. » Tu ne le connais pas personnellement, mais tu as vu passer sa bouille dans tes dossiers. « ça n’a pas l’air d’être à la porté de la première enfant venue. Ça n’écarte pas vraiment l’implication des Carrow frères et sœurs. Ils ont très bien pu acquérir l’objet dans leur fuite, ou l’avoir caché tout ce temps ailleurs. l’innocence de cette jeune femme ne présage rien des autres membres de sa famille. »
   



© Code de Phoenix O'Connell -  724 mots

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : EVENT #6 | HEUREUSES RÉJOUISSANCES - Page 5 UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Lun 22 Avr - 11:25
HEUREUSES RÉJOUISSANCES
EVENT #6



Il faut quelques instants pour que s’éteigne l’incendie fracassant mon esprit. Froide colère, froide raison. Les braises d’un emportement sont soufflées, douchées par des années de maîtrise de soi. Le visage se ferme, l’expression se lénifie jusqu’à un masque composé. Être dans la retenue est une épreuve. Plus encore lorsque fumerolles dansent encore, couronnent les chapiteaux calcinés. Relever Potter de terre me donne au moins de quoi occuper les mains. Le ministre est remis sur pied, Rosier semble frais comme un gardon. C’en est presque agaçant à contempler.

La mine se ferme tandis que le Ministre s’enquière des sujets qui fâchent. Potter a toujours eu le don de m’énerver… Même ministre, il continue de le faire avec une application forçant l’admiration.

« Et la petite @Edwa D. Black ? Je lui parlais avant que cette étudiante de Serdaigle ne vienne me donner l’oeuf. Elle va bien ? Et l’étudiante de Serdaigle ? Ses mains ? D’autres blessés ? 
- Meadow Quinn a été emmenée à l’infirmerie ; son état est toutefois préoccupant, je ne sais si les secours de nos seuls spécialistes sur place suffiront ; Regulus Black est avec elle. Miss Edwa Black, sa fille, a disparu dans la foule, mais j’ai cru la voir près de son père ; elle doit se porter bien également. »

Vient l’heure du témoignage. Un nom ressort, un nom qui me fait crisper la mâchoire.

« J’étais indubitablement visé. L’étudiante blessée était visiblement sous imperium. Elle s’est approchée de moi et m’a tendu l’oeuf en me disant qu’il s’agissait d’un cadeau des Carrow. Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, l’oeuf s’est mis à fondre et cette chose en est sortie. Y a-t-il des Carrow dans l’école ? Ou des anciens Mangemorts qui auraient pu vouloir les aider dans cet attentat ? Des nouveaux membres du personnel dont vous n’auriez pas pu vérifier les antécédents ? Si vous êtes certains, Directeur, que jamais un tel artefact n’aurait pu passer les barrières mises en place, c’est que l’objet était déjà dans l’école avant que vous ne mettiez en place vos barrières. Un membre du personnel ou un élève ont-ils eu des comportements suspects ? Peut-être les Carrow sont-ils parvenus à placer sous imperium quelqu’un, ou a à se déguiser en lui à coup de polynectar ? »

Les muscles se crispent, c’est l’instant que choisissent @Camille Nott et @Winnie Carrow, la sus-nommée Carrow, pour apparaître, presque comme magie, tout près de moi. Si la présence de l’un me fait grincer des dents, celle de la seconde me rassure. Je sais qu’elle n’a rien à voir dans tout ceci. Si elle avait voulu tuer le Ministre, cela aurait sans doute été moins retors et plus frontal… Du moins aimé-je à le penser. Le bras entoure presque mécaniquement les épaules de Winnie tandis que Camille prend la voix.

« Il y a effectivement une Carrow, mais elle est aussi offensive qu’un boursouf. D’autant plus qu’elle est sous la tutelle de notre directeur. Je pense qu… qu’il aurait pris toutes les mesures nécessaires pour écarter le danger.  Il me semble que l’on peut déjà écarter cette piste, monsieur le ministre. Quant à Amycus et Alecto Carrow, ils flottent encore dans le suspens. »

Je n’ai pas le temps de renchérir que la mélodieuse voix fluette de ma pupille s’envole dans le silence. Provocatrice comme toujours. Soupir las alors que s’égrènent une poignée de mots.

« Oui monsieur le ministre ! Je puis vous assurer que je n’ai rien à voir là-dedans. Et si vous ne me croyez pas, vous pouvez m’interroger sous Veritaserum ! Je n’ai rien à cacher ! Et je tiens à préciser que je n’ai plus aucune nouvelle de ma mère et mon oncle depuis que Severus m’a prise sous son aile. D'ailleurs, je ne me souviens pas qu'ils étaient en possession de cet artefact dans leurs armoiries. Pourtant, je puis vous assurer que je connaissais la maison sur le bout des doigts. J'étais plutôt...du genre curieuse...?  »

La prise se raffermit sur les épaules de la petite.

« Je suis certain, Potter, qu’on ne va pas devoir arriver à des extrémités telles que le veritaserum avec ma pupille, n’est-ce pas ? Alecto et Amycus ont très bien pu acquérir cet objet récemment tout comme ils peuvent être une fausse piste… Toutefois, pour répondre à votre question, il y a bien d’anciens mangemorts dans les murs de Poudlard. »

Pause, sourire en coin. Je sens que Potter va détester la réponse que j'ai à lui offrir.

« Moi-même, pour commencer. @Camille Nott, @Regulus Black, @Yolanda Yeabow et @Bianca H. Selwyn. Bianca, Camille et moi avons eu un procès en bonne et due forme, Regulus a, me semble-t-il, suffisamment participé à l’effort de guerre contre le Seigneur des Ténèbres pour que vous envisagiez la possibilité de l'écarter de vos suspicions, ce qui ne laisse guère que Yolanda Yeabow laquelle a été reconnue innocente de tout soupçon. Elle avait été recrutée par Albus Dumbledore et officiait déjà du temps où vous étiez élève, quoi qu'elle n'enseignait pas à votre promotion, alors, à moins que vous n’ayez quelque chose contre les choix d’enseignants de mon prédécesseur… J’ai également un peu de nouveau personnel depuis cette année : Camille Nott, notre professeur d’arts obscurs, Regulus Black qui prend la suite d’Horace en potions, Bianca Selwyn en Alchimie, Ernst Wilson en sortilèges… Vous n’allez quand même pas soupçonner la dernière disciple de Flamel ou le plus jeune maître en enchantement du siècle, si ? »

Tout en défendant mon personnel, les omissions volontaires que je fais me frappent, semant un soupçon de doute. Regulus m’a avoué avoir quelques affinités avec la nécromancie, Camille m'a toujours paru dangereux par son imprévisibilité. Deux candidats sérieux… trop sérieux.

« Les barrières mises en place étaient infranchissables, en effet. Je m’en suis assuré moi-même. Nous les avons mises sur pied avec l’aide de Minerva et des elfes de maison. L’artefact devait déjà être dans les murs, et une personne sous polynectar n’aurait pas passé la sécurité ; les barrières sondent l’essence magique des sorciers entre autres choses. Aucune chance de les passer avec un artefact de magie noire ou une fausse identité. Nous avons eu peu de visites les jours qui ont précédé l’événement, aussi pouvons nous vous faire parvenir une liste de suspects assez courte… Toutefois... »

Oeil toise l’assemblée en lançant quelques ombrageux éclairs.

« Vous me ferez le plaisir Monsieur le Ministre de réserver à mon personnel et mes étudiants des entretiens autrement plus cordiaux que ceux dont j’ai moi-même bénéficié pendant mon incarcération. Attentat ou non, je fais confiance à chacun des membres de ce château, et l’on ne peut écarter la piste que l’instigateur soit hors des murs et ait eu recours à un imperium sur un membre du personnel ou un autre élève. Je ne laisserai personne torturer mentalement ou physiquement quiconque placé sous ma responsabilité. Si quoi que ce soit se passe, vous en répondrez personnellement, Potter. »

Mine dédaigneuse. Que ne faut-il pour garder le secret d’un accointance avec les sphères du pouvoir. Mais si Potter peut mener l’enquête à ma place sur ce personnel décidément suspect, je m’en accorde fort bien. Le spectre du soupçon caracole sur plusieurs figures. Yolanda Yeabow. Camille Nott. Regulus Black ? J’ai beau les connaître tous trois, tous me semblent de bons candidats. De trop bons candidats.

Voici que @H. Jean Granger revient avec d'assez bonnes nouvelles, finalement. Je m'en trouve rassuré, même si je ne puis le formuler sans briser le masque de froide rage que je destine à Potter. Granger ne semble pas tout à fait dans son assiette pour qui a eu l'habitude de la côtoyer toutes ces années durant. Un peu pâle. Sa main tremble légèrement. Rien, à part ces infimes indices, ne laissent deviner son trouble. Je suis presque soulagée de l’entendre abonder dans le sens de Camille Nott et ne peux m’empêcher d’égrener une rassurante caresse sur l’épaule de Winnie. Le minois a beau jouer l’impassibilité courroucée, je me sens, en réalité, des élans paternels et protecteurs. Il s’agit maintenant de faire un sort au dragon…

« Quand bien même j’aurais apprécié de pouvoir étudier la créature ou confier son examen à notre personnel, j’entends bien la dangerosité de laisser une telle chose dans l’enceinte de l’école. Vous pouvez l’emmener à la condition que vous autorisiez une équipe de Poudlard à participer à l’examen. N’y voyez aucun doute quant aux capacités de vos équipes… plutôt à quant au goût du partage d’information de vos services. Je pensais à Camille Nott, notre enseignant d’arts obscurs, Regulus Black et moi-même sous réserve de l’accord de ces deux derniers. Une objection ? »

Le sourcil levé est un appel au conflit. Vas-y Potter, donne-moi du grand spectacle histoire de convaincre le monde entier que jamais nous ne pourrions nous accorder à travailler ensemble.


1373 mots

Invité

avatar
Invité
Lun 22 Avr - 13:28
C'est écœurant ! Écœurant et bizarrement assez jouissif de voir mon père exhiber aux yeux de tous ses anciens camarades, sa si belle, si splendide, si intelligente femme à la beauté exotique et parfaite. Papa fait le beau, le paon. Et maman d'un sourire entendu le laisse faire. Et moi ? En cet age tendre ou on adore ses parents mais ou le liens se défait, je les regarde mais ne m'approche pas. Surtout pas. Ils voudrons faire les parents parfait, ceux qui vivent le bonheur familial. Comme tous ces anciens présents aujourd'hui. Et moi je sais bien que tout ne va pas bien. A commencer par moi. Alors je suis ravie qu'ils entrent dans le bâtiments afin que mon père et ses amis puissent montrer les lieux de leurs exploits passé à cette exotique étrangère plus si étrangère.

Dans le parc entourés de quelques amis, on a organisé une partie de bavboule. Quand les explosions et les premiers jets de flamme se font sentir. Panique à bord ! Certains, cours, fuis me passant auprès de moi. Je reste figée en une étreinte entre courtois respect de ce montre noir, si peu vivant et terreur absolue face à ce messager de l'entropie terminale. Bienheureusement assez éloignée pour ne pas en craindre les flemmes ou la mauvaise précision d'un sortilège trop hâtivement jeté.

Aussi vite est-il apparu, ce dragon de noirceur que le voici à terre, vaincu d'un sortilège. Et me voici poussée à m'approcher. Carcasse de pierre. De l'autre côté un groupe s'est formé. Forcément les élites se doivent de trouver les responsabilités de tout cet émoi. Je m'étonne d'y voir Winnie auprès d'eux. La voir ainsi s'accrocher à Rogue m'émeut. Petite âme avec d'autres peines. Pour l'instant personne n'ose trop s'approcher mais cela viendra vite. Il faut donc agir.

Je ferme les yeux et prend une inspiration lente. Je prend conscience de mon sang circulant dans mes veines. Et d'un sang pas aussi mort qu'il le devrait courir lui aussi sur ma peau. Insidieuse circulation. Insidieuse magie. Il va me falloir de la chance pour ne pas entrer dans le champ de vision du petit groupe. Mais Enfants des Possibles je m'avance sans crainte. De leur côté tous sont bien trop occupés à discutailler.

Arrivée près du dragon de pierre, je passe mes mains sur une queue de roche. Et là juste sous mes doigts un éclat s'accroche et se détache comme par hasard. Je fourre l'éclat dans ma poche et afin de ne pas trop fâcher Dame fortune m'écarte rapidement de la carcasse sans vie.

Pourquoi avoir prit ainsi ce morceau de pierre ? Peut-être parce que ce nouvel attentat ne me rappelle que trop bien la mort récente de Jack. Quelqu'un veut tuer Potter. Et il veut le faire devant le plus de témoin possible. C'est une folie sans nom. Mais je n'oublie pas ce que je suis, ce que je dois devenir si j'en croyais Jack. Et ce devenir pourrait bien m'amener face à lui. Le commanditaire. Ou à d'autres comme lui. Et ce jour-là je dois être prête.

Je me mêle par la suite à la foule de curieux qui s'en vient voir ce qu'il se passe, assurés de toute absence de danger.

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Jeu 25 Avr - 13:35




















   ❝ RÉJOUISSANCES ❞
 

EVENT

 

 


   Tu pépies malgré toi. Le Ministre est là, devant toi. Et il faut bien le dire, il est encore plus impressionnant en vrai. Et en plus, il veut bien dédicacer ta carte. Ton coeur fait boum-boum dans la poitrine. Tu es tellement contente. Il prend le temps de quelques questions qui te font rosir de contentement. Tu te dis vaguement que ton père te tuerait sans doute… en même temps, c’est lui qui t’a encouragée de « parler au Ministre si tu voulais des informations sur Sirius Black »… donc à un moment, il faut aussi être cohérent !

Tu opines tout en t’enhardissant. Le Ministre a l’air tellement sympa que tu te sens en confiance. Et puis il n’est pas si vieux, ça a un côté assez rassurant.

« Oui, Regulus Black, c’est mon papa ; dites, monsieur le Ministre, c’est vrai que Sirius Black c’était votre parrain ? Vous l’avez bien connu ? »

Tu attends avidement la réponse lorsqu’une rousse (Meadow quelque chose tu crois ? Tu l’as déjà vue dans l’équipe de Quidditch de Serdaigle) surgit près de vous. Tu claques la langue d’agacement en la voyant arriver. Hey, tu étais la première, la groupie, c’est toi ! Soudainement, te voici tirée en arrière. L’oeuf d’or fond sur les mains, le Ministre se met en rempart entre toi et l’assaillante. Tu ne comprends pas bien ce qui se passe. Tu as juste le temps de lâcher la carte dédicacée dans ta poche pour saisir ta baguette que tout se bouscule. Le Ministre t’ordonne d’aller te mettre en sécurité, ton père te saisit. Tiens, il était dans le coin.

L’ordre est confus, ton cri aussi.

« Mais je sais pas où est Rogue ! »

Il se perd dans la foule, panique. Tu te mets à courir, terrifiée. Tu est emmenée dans les flots de personnes qui filent se mettre à l’abri, tu te raccroches à la premier personne qui passe et te voici en sécurité. Enfin. Dans la grande salle, le silence s’est fait. On tremble, on a peur. Tu tires sur la manche de ton voisin : « Il va bien le Ministre ? Et la fille ? »

Pas de réponse. Personne n’a de réponse jusqu’à ce que l’on annonce qu’il n’y a qu’un seul blessé. Une. La fille rousse. Vague de soulagement et d’angoisse. Tu vois les parents de la fille se décomposer. Tu jettes un regard vers Hermione Granger et vers les autres professeurs, tu as vu ton papa aller à l’infirmerie, mais tu sens que c’est pas l’idée du siècle de les amener voir tout de suite leur fille. Tu tires sur la manche d’un de tes profs.

« Elle est à Serdaigle, Meadow Quinn, je peux aller chercher son directeur de maison pour les parents ? »

On sait que ton père est à l’infirmerie, tout le monde se doute que tu veux voir comment il va. Tu confies ton frère cadet aux bons soins du directeur de maison et tu t’aventures jusqu’à trouver ta cible : une tignasse blonde. Le gars en dessous a l’air un peu pâle.

« professeur Wilson ? Il y a la famille de Meadow Quinn là bas, et mon père vient de l’amener à l’infirmerie, je me demandais si... »

Si tu pouvais aller retrouver ton père pendant qu’il fait son job de directeur de maison, le Wilson !
   
 


 

 
:copyright: Code de Phoenix O'Connell - 557 mots
 

Invité

avatar
Invité
Dim 28 Avr - 15:04

Par les bourses de Merlin ! Aurait-il trop de cire dans le limaçon ? Platine d’obscénités chevauche du fielleux goulot, roture cuistre les ophidiennes papilles. Dans la chlorose d’un scénique tohu-bohu, le chevaleresque minotaure se laisse empoigner l’oreille par doux jurons de @Severus Rogue.  Le maigre coucou moutonne jusqu’à eux dans un nectar d’orpiment et déplume égards pour le tombeau de fléau caillebotté à leurs panards.

« Pas autant que toi mon petit Severus »

Sans liesse ni brocard, prunelles humectent diligence, râble Corneille autopsier la nature de l’enchantement. Magie noire. Le verdict fleure avec acidose des ratiches criminelles. L’aigreur s’étoile comme un cœur noir de cacade. Cela n’aurait pas du arriver… Bien sûr, de toute évidence. Quelle est la faille ?

L’écho ministériel se gaine à son adresse. Blessé ? Drainé d’une curiosité sur l’état de @Harry J. Potter, il glisse paire d’onyx sur juvénile couenne. Fourbu, moite, mais sans oignons d’ecchymoses. Plus de peur que de mal leur concernant. D’autres n’avaient pas eu cette chance…

« Pas une égratignure monsieur le Ministre »

Anémone fait florès parmi lurons. @Carys Vaughn, un éclat soyeux parmi les gabarits colosses, un rond-de-cuir dans l’infrastructure des mystères. Du haut de sa moelle, le coq articule une lucarne de bienséance et pictonne les auspices dégorgés avec sagacité.

« Voilà qui est avisé mademoiselle Vaughn. Williams ! »

Un minot efflanqué se champignonne parmi légion à l’écho spartiate de son patronyme.

« Monsieur ? »

Opiniâtre et méticuleux, un subordonné bien commode lorsqu’il s’agit d’être proactif.

« Allez établir un périmètre de sécurité pendant que nous essayons d’élucider les empreintes coupables »

Pierrot hoche et se dérobe, pour être remplacé par ses deux tendres, @Moira A. Oaks et @Camille Nott, qui s’enrhument parmi les soucieuses échines et guinguent réflexions bétonnées. Fracture interne, gangrène éclose des bénins corridors. Mais qui ? Quel cancrelat, quel sournois faquin est parvenu à tribouiller les festivités sans se faire enquinauder ?

Carrow.
L’insalubre patronyme miroite, les extrapolations rutilent. Carrow comme Alecto et Amycus, cacothymique tandem. Carrow comme Winnie, aussi moelleuse et inoffensive qu’une madeleine. Tendron est à mille lieux des félons parents. Et ils le savent. Severus, Camille, Moira et lui-même. Les dragons hérissés pour cuirasser la pipistrelle, témoigner de l’immaculé casier. L’hypothèse prend la tangente des anciens mangemorts. Et Merlin sait comme Poudlard s’en couronne ! Camille, Severus, Lucius, Yolanda. Et ça palabre, et ça discutaille à blanchir les moelles. Méiose des théories à laquelle se joint @H. Jean Granger.

« Soyez assuré, Severus, que nous prendrons soin de traiter chaque cas sans nous inspirer des interrogations musclées dont étaient virtuoses les mangemorts. Nous serons impartiaux quant aux traitement de chacun »

 Mouche de cautèle, infinitésimale escrime quant à l’art trop populaire des tortures humaines.

Quant au fatum de l’atone créature, les gargamelles proposent. Des anciens gredins dans son royaume, dans sa caverne ? Promesses de pétroleuse aubade… Mais pourquoi pas ? Leur présence crèverait l’ombre monotone des amphigouriques layons et déclencherait peut-être raout aigu ?

« C’est là une bonne opportunité de travail d’équipe, qu’en pensez vous monsieur le ministre ? Plusieurs têtes pensantes ne seraient pas de trop pour démasquer l’énigme sous les écailles »

Souffle furtif.
Et il remarque, et il notifie l’avorton près du danger, le nabot prenant poudre d’escampette dans la foule. @Ijaya Stone. A piller au nez et à la barbe des adultes, à s’iriser d’un imprudent culot. Qui est-elle ?

« Veuillez m’excusez »

Il serpente loin du peloton, débusque la morveuse, se dépayse de toute charité.

« Mademoiselle, vous êtes bien imprudente »

Roideur vernis l’octave.

« Remettez-moi ce que vous avez pris si vous ne voulez pas que j’ébruite votre geste à votre directeur… »

Faribole, ilotisme.
Il serait malvenu qu'une crevette trépasse de sa gigantale bêtise.

Contenu sponsorisé

Page 5 sur 6Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum