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EVENT #6 | HEUREUSES RÉJOUISSANCES
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Dim 24 Fév - 21:14
Heureuses réjouissancesft. tout Poudlard



Avachie sur son matelas, toujours à même le sol, Carys pèse le pour et le contre. L'invitation a été envoyée il y a plusieurs jours de cela, et son enthousiasme initial s'est peu à peu vu entaché par une multitudes de doutes. Elle n'a pas mis les pieds à Poudlard, depuis. Est-ce bien sauf de s'y rendre, à nouveau ? Avec tout ce qui se passe dans le monde sorcier, ces derniers temps, la jeune femme n'est vraiment pas certaine que réunir tous les anciens soit la décision la plus sage à faire. Elle devrait peut-être plutôt profiter de cette journée pour se reposer, après ce mois agité. Reposant sa tête sur l’oreiller, Carys ferme les yeux quelques longues secondes, son pied droit tressautant d’impatience. Non, il ne sert à rien de faire semblant, elle sera incapable de rester ici, fourrée dans ses bouquins, en sachant tout le monde sur les terres de Poudlard. Sautant sur ses pieds, décision prise, Carys opte pour une longue robe bleue pâle, et une cape d’un ton plus foncé, et enfile ses bottines à talons. Ne se laissant pas le temps de douter davantage, ou de remettre en cause sa décision, la jeune femme saisit sa baguette et, d’un geste déterminé, disparait.

Pré-au-lard.

Merlin, que cet endroit lui a manqué. C’est étrange comme des paysages peuvent paraître si familiers et si distants à la fois. Le village a un peu changé, depuis le temps. Elle ne sait pas trop de quand les changements datent, elle n’a pas pris le temps de faire attention au décor, pendant la guerre. Cela fait bizarre, de revoir le salon de thé de Mme Piedodu, où même elle s’était retrouvée un samedi de St-Valentin, niaiseuse devant sa tasse parfumée à la rose et son beau au sourire flamboyant. C’est particulier, aussi, de revoir le bouquiniste, où elle a passé bien trop de temps, à tout éplucher, à chercher une pépite, la découverte de sa semaine. Un sourire attendri la prend, face à tous ces souvenirs, ces piqures de nostalgie, mais une brise se lève et lui caresse le cou, l’enjoignant à se reprendre en main et à précipiter ses mouvements. En quelques minutes, elle se trouve face aux grilles de Poudlard. Un frisson d’excitation la prend - malgré toutes les horreurs qu’elle a vécu ici, malgré ces derniers souvenirs ancrés en elle, c’est toujours ce même sentiment de bonheur et de frémissement d’impatience qui la saisit lorsqu’elle se retrouve face à cette hauteur de fer. Elle franchit alors les grilles et, un grand sourire aux lèvres, adresse le bonjour au professeur McGonagall, un sincère “Professeur, c’est un plaisir de vous revoir !” qui lui échappe. Carys apprécie beaucoup de gens, sur cette petite Terre, et elle en respecte une poignée. Sa professeur en fait indubitablement partie, mais qui par Merlin parmi les sorciers de son monde ne respecterait pas la vieille dame ?

Saisissant le badge qui lui est tendu, Carys observe avec un petit pic de fierté l’italique ‘langue-de-plomb’ qui s’y affiche. Elle se souvient, enfant, du temps passé à rêver de ce métier - quel enfant rêvait de s’enfermer dans le couloir sombre du Ministère, vraiment ? Elle, pourtant, poussée par ses précepteurs, enthousiasmée par l’apprentissage des matières qui y étaient reliées à Poudlard. Cet endroit avait été la main dans le dos qui, toujours, l’avait poussée à accomplir ses ambitions. Alors que son regard traîne, ça et là, sur les arbres du parc, le lac au loin, les colonnes ici, ce bâtiment-là, cette salle où elle a embrassé son premier amoureux, ça lui redonne des papillons de bonheur dans le ventre, tout cela. Elle a un petit sourire aux lèvres lorsqu’elle se mêle à la foule, adresse des bonjours par ci par là, de loin, sans trop s’attarder. Elle imagine qu’Orion sera là, cela fait quelques longues semaines qu’ils ne se sont pas croisés, elle a hâte de pouvoir le serrer dans ses bras. Elle tombera peut-être sur certains autres de l’époque, la bande à Orion, sûrement, et des camarades de Serdaigle, ce serait agréable. Des discussions, sans se prendre la tête, des discussions toutes simples, elle en a grandement besoin.

Au loin, elle voit @Yolanda Yeabow, qui discute avec une personne qu’elle ne connaît pas, un nouvel enseignant, peut-être, un ancien camarade, qui sait. Elle grimace - elle avait oublié qu’elle serait là. Évidemment, qu’elle serait là, elle enseigne ici, imbécile de Carys. Il n’est pas temps d’aller la voir, elle n’a pas encore toutes ses pensées bien organisées, elle ne saurait pas comment réagir face à elle, là, maintenant, ici, devant tout ce monde. La dernière fois qu’elle l’a vue, à Poudlard, elles se tenaient face à face, dans de camps adverses. C’était il y a de nombreuses années, et pourtant si peu.

Aujourd’hui, elle ne veut pas penser à cela. Elle veut profiter de Poudlard, de l’air pur d’automne, des feuilles orangées qui tombent joliment dans le parc où ils sont tous, à se saluer, se sourire, se rappeler de bons souvenirs. Oui, du bonheur, juste un peu de bonheur. Alors Carys déambule, et se rend vers les tentes où une petite foule semble profiter d’activités diverses et variées, attirée par les exclamations enthousiastes d’une famille nombreuse. Moldue, sûrement - elle se demandait, parfois, ce que cela pouvait représenter, de découvrir la magie. Concept étrange, ma foi.


898 mots

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Dim 24 Fév - 21:53

   
Heureuses réjouissances
La silhouette du Château lui est familière mais que de visages connus ! La dernière fois qu’il est venu ici, il faisait nuit et Orion n’a pas profité du charme intemporel de la bâtisse. Il se sent ému devant toute cette agitation. On dirait que Poudlard n’a pas changé et qu’au détour d’un couloir, il va croiser Cédric et ses amis tels qu’ils l’étaient à cette époque. Avant que Lawrence ne soit arrêté, avant qu’Alys ne parte Dieu sait oui, avant que Carys ne parte en France … Mais avant également qu’il connaisse mieux Snejana. Ces dernières années ont apporté leur lot de bonheur, il ne peut pas rester accroché à un temps qui n’existe plus que dans ses souvenirs.

Ne sachant pas à quoi s’attendre hormis l’annonce d’animations, le briseur de sort a opté pour une tenue aussi confortable que formelle. Il a mis une chemise (bleue parce que le jaune Poufsouffle ne va au teint de personne) mais sa veste n’entrave pas ses mouvements, son pantalon n’a pas eu besoin d’un repassage express et ses chaussures sont à l’épreuve de la boue du parc. Il cache dans ses poches sa baguette et son set d’oghams. La réunion au Ministère a mal tourné la dernière fois, il n’exclut pas que la situation dérape en raison des opinions d’un groupe ou de l’autre. Dans le doute, il préfère être prudent. Mais cela ne l’empêchera pas de profiter de la journée.

Sitôt l’invitation reçue, il a prévenu Lawrence qu’il comptait s’y rendre, pour inciter le jeune homme à en faire autant. Il lui semblait que Lance serait heureux de savoir qu’il compterait au moins un visage ami dans la foule et que cela le déciderait peut-être si sa décision n’était pas encore prise. Il s’est fait une joie de retrouver ces visages familiers et le voici maintenant à l’entrée du domaine. Il remercie la personne qui lui tend un badge et l’accroche fièrement sur sa veste. Orion Fleury, briseur de sorts, Poufsouffle, 1997. Quel résumé de sa vie en peu de mots.

Il reconnut à @Minerva McGonagall  qu’il salua de quelques mots et d'un sourire chaleureux « Bonjour, professeure Mac Gonagall ». Il ignorait si elle préférait son nouveau titre, ne sachant pas vraiment s’il employait la bonne formule de politesse. Il n’osait pas trop s’attarder,  imaginant sans mal que des dizaines d’étudiants, surtout ceux de sa maison,  avaient à cœur de présenter leurs respects à l’ancienne directrice des Gryffondor. Inutile de rajouter à la cohue. « Bonjour. Enchanté de vous voir » glissa-t-il à la présidente du Magenmagot en lui serrant la main, avant de laisser les deux femmes à leur conversation. Qu’aurait-il du rajouter à @Moira A. Oaks ? Comment allez-vous depuis la fin des interrogatoires ? Ridicule.

Il préférait se mettre en quête de visages connus et un rien plus rassurants. Il aperçut une silhouette qui lui était familière, sans la remettre tout de suite. Orion s’arrêta net en reconnaissant le collègue de @Dahlia Prewett. L’Auror qu’il trouvait insupportable, pour des raisons en partie injustifiées et tout à fait personnelles, tenant à la personne de Dahlia. Il déchanta. Aucune envie de parler à ce type. Le briseur de sorts opta donc pour la meilleure stratégie dans ce genre de cas.

Il prit la tangente. Le maquis. Il opéra un lent quart de tour pour prendre une autre direction rapidement sans faire de mouvement brusque. Il y a des Aurors comme des chiens de chasse moldus, dont la vision est basée sur le mouvement. C’est en tout cas ce qu’il se figure. A moins que cette idée ne lui vienne de ce film moldu, là, avec les dinosaures. Préhistoire park. En bref, il s’éloigne dans la foule, reconnaissant quelques visages auxquels il adresse des sourires polis. Il aimerait bien retrouver @Lawrence Fawley.

Orion reconnaît son ami en grande conversation avec quelqu’un et il se réjouit sincèrement de se dire que quelqu’un d’autre a eu envie de lui parler. Il ne faut que quelques secondes pour qu’il identifie la silhouette bien connue de Dahlia. Elle ne pointe pas sa baguette sur Lawrence, ce qui rassure Orion. Il était sûr que le Serpentard n’était pas ou plus un Mangemort, mais il trouve tout de même rassurant qu’il puisse converser avec une Auror. Ces retrouvailles entre Dahlia et Lawrence l’embêtent un peu. Le briseur de sorts sait qu’ils sont sortis ensemble quelques temps, si bien qu’il n’est pas certain qu’il devrait s’immiscer dans leur conversation. Même s’il doute qu’ils auraient choisi cet endroit pour parler de choses personnelles. Ce n’est en tout cas pas du tout ce qu’il avait prévu et sous couvert d’insouciance, Orion aime tout de même bien avoir pu faire son petit scénario sur la tournure que les choses prendront. Il hésite. Il opte finalement pour un salut poli, de loin, sans s’attarder. Il se retourne après avoir capté le regard de Lawrence mais avant d’avoir croisé celui de Dahlia. Il se sent trop gêné encore par cette résolution de mettre de la distance entre eux, pour sa santé mentale. Ils ont été au cimetière ensemble, bien sûr, mais c’était un contexte très différent. Au milieu de cette foule, il ne se sent plus aussi assuré dans ses bonnes résolutions.
Nope. Définitivement.

Il va faire autre chose.

A commencer par retrouver sa pupille, @Eirian Almasdóttir. Tous les élèves de premières année lui semblent se ressembler. Il était vraiment aussi petit, à cet âge ? Il se dirige vers un groupe aux couleurs de son ancienne maison. Il n’est pas sûr que ce soient des élèves de première année, mais ils doivent sûrement connaître la jeune fille, ne serait-ce que de vue. Il s’approche d’un des gamins «  Bonjour. Je cherche ma filleulle, Eirian Almasdottir, en première année. Tu ne l’aurais pas vue, des fois ? » Il a simplifié le lien familial pour ne pas perdre le petit Poufsouffle, mais c’est déjà un bel effort de mémoire qu’il lui demande. Le gamin ouvre des yeux ronds, gonfle les joues et laisse échapper une onomatopée de surprise et hausse les épaules. Orion n’a plus qu’à en faire autant – les épaules, hein, pas l’onomatopée. Il le remercie quand même et relève la tête pour scruter cette foule de gamins qui se ressemblent tous. Merlin. Comme il aurait été pratique qu’Eirian soit dans une période punk et se teigne les cheveux en rose. Ca s’est déjà vu. Un garçon d’origine japonaise, Poufsouffle aussi. Le nom lui échappe.

Orion continue son petit tour. Il est sûr qu’il tombera sur une vieille connaissance, il faut dire qu’il a toujours été sociable. La chance lui sourit peu de temps après cette bonne résolution. Il a reconnu la silhouette d’une jeune femme brune en robe bleue. Un bleu un peu Serdaigle, et il ne se trompe pas en reconnaissant le profil de @Carys Vaughn. C’est aussi bien. Il traverse la foule pour la rejoindre. Elle lui semble seule, et il n’aura pas le sentiment de la déranger comme il dérangerait Dahlia et Lawrence. « Carys ? Bonjour, tu vas bien ? Tu es passée par Pré-au-Lard ? Je ne t’ai pas vue. » bavarde-t-il tout en lui faisant la bise car il n’y a plus cette ambiguïté gênante maintenant qu’une rupture et beaucoup d’eau sous les ponts l’ont estompée. « Ca te va bien, le bleu. » Vraiment plus d’ambiguité.



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Dim 24 Fév - 22:10
Grand théâtre



Cénacle des gâteux. Un avant-goût qui s’ébauchait déjà truculent. Ses amandes incisives circonstanciait avec criticisme le badge qui léchait le littoral gauche de son ardoise gabardine. Quelques détails dépeignaient le personnage. « Camille Nott – professeur d’arts obscurs – serpentard – promotion 1974 » Les sourcils entortillés d’équivoque, il songeait à ce jour cocasse où Severus avait ‘enfanté’ d’une idée aussi rigolboche qu’inquiétante.

Pour avoir distingué les pires gouapes derrière des gueules de coquebins, il appréhendait cette journée dès potron-minet. Épluché entre la liesse de bécoter ses inséparables de resquille et le mésaise d’être embabouiné dans une nouvelle inimitié, surtout après les dernières entreprises qui avaient faisandé la fraîche accalmie, il s’enquinaudait dans une entropie intérieure. Agnelage d’une brûlure frontale. Arrête de cogiter ! Enfantin, voyons.

L’esquisse léchait le perron du rez-de-chaussée,  finalement craché comme un épais mucus hors du gosier de Poudlard. Phébus graveleux mignardait la cohue de moites égards. Nott cillait maintes fois devant son égrillarde inquisition. Agates susceptibles. Moue piquante. Dessous sa toison, l’insatiable faquin s’était convenu d’une chemise cendré, le séant caressé d’une flanelle ébène. Panaché de convenance. Étiquette du noblaillon. La bête fleurait le bouquet de son chacal. @Archibald Rosier Divers remugles méprisaient son effluve. Nuance poivrée s’arrachait des fades cousines. Dégaine friable, sa ‘fée du logis’ échancrait la piétaille de sa singulière existence. Croquemitaine et bisounours se pétrissaient dans  même moule. Quel serait son malheureux premier éclopé ?

La sous-directrice semblait avoir trouvé grâce à ses carnassières pupilles. Le pendard croquait déjà une proie de qualité ; la sénescence convolait adéquatement avec la jugeote. Préliminaires estropiés par le feulement d’un peloton de follicule pileux. Son tendre se serait sûrement aplati en niquedouille guimauve si le grippeminaud n’avait pas trouvé son perchoir sur le morceau de charbon qu’était son directeur. @Severus Rogue. Allégresse allongeait ses labres devant le ‘rayonnement’ manifeste que Severus déployait à l’encontre de son ami. Pauvre de lui. L’armistice n’était pas encore prêt d’accoster ses rives.

Une délicieuse essence s’invitait à l’insolite duo. Fragrance de magnolia, nuancée de violette. Inébriante saveur. L’odorat s’égarait devant ce bouquet familier. @Narcissa Black-Malefoy. Narcissa poudroyait de grâce. Dragonne se tapissait sous délicate bienséante. Ses coquets apparats de pétales déguisaient des piquantes tatillonnes.

L’heure était maintenant au mouvement. Après une méticuleuse perquisition du panorama, une œillade sémillante accrochée aux prunelles de sa chère Moira (@Moira A. Oaks.qu’il ne tarderait pas à taquiner de sa présence) Nott se compromettait vers la petite fournée de maritornes. Ses pavillons grésillaient devant les calques de leur faconde, un tant soit peu trempée. Son dernier tête-à-tête avec son directeur s’était soldé en débandade. En ce moment, il se sustentait malgré lui de méchefs. Faire semblant de rien lui semblait être une excellente idée. Elle l’était tout du moins jusqu’à ce qu’il ait démêlé le mitan de leur badinage. Plan B. Faire semblant de rien. « Ne t’inquiètes pas Severus, je prends toujours soin de vêtir mes ‘cuissots’ devant tant de beau monde. Je t’ai trouvé plutôt…’susceptible’… » Tentative d’humour ?  Mauvais. Moue faussement grognarde. Lacune de quelques broutilles.  Farfadet de diablerie.  

Tranchant la pléiade, il chatouillait le dos de Severus de sa présence. Langue roulait de chuchotages. Le renard flânochait son museau sur les empreintes de lavande qui contournaient son impliable croquis. Stigmate d’une moelleuse couchette. Il n’aurait jamais envisagé son directeur coquet de confort. Dans les intervalles de ses fables, il aurait plutôt fécondé un bloc de pierre en guise de paillasse, fagoté d’un modeste coussinet. Un cercueil ne l’aurait pas troublé. « Je t’ai manqué mon poussin ? » Mignards égards au polisson. L’humeur s’édulcorait devant lui. L’effluence poivrée gratouillait sa truffe. « Tu picotes toujours » Allusion au parfum relevé de sa souche. Nuance édulcorée l'agrémentait. Intime chiquenaude contre son badge, mutin. « M-o-nsieur le chef du département des mystères… » Inflexion railleuse et frétillante.  Ses lucarnes papillonnaient jusqu’au bouquet copurchic qu’inspirait Narcissa. Elle seule soulignait de charme l’étiage du concile. « Tu es ravissante Narcissa… »  Caprice contrefait de convenance, mignardise de ses lèvres contre la dorsale de sa main. Pécore suavité. Le diableteau se régalait. « Comme toujours… Comment vas-tu ? » Bonne foi s’engageait dans un frémissement.

« Monsieur le directeur » avait braillé le gosier d’un occulte. L’obligeance de sa Némésis  à présent fracturée à l’égard d’un lambda, la petite vérole Nott dodelinait d’asticotage. Une main folâtre picotait le fessier étonnement poupard  du directeur. Galbe furtivement considérée entre ses phalanges, qu’il avait tôt fait de rapatrier dans l’épuisette droite de sa gabardine. Clin d’œil convenu envers Narcissa, les commissures carnassières. Agates vierges de délit. Suggestion muette d’une connivence. « Toujours aussi tactile mon petit Archi…Tu aurais pu me laisser ce plaisir » Il flûtait de complaisance. Marle serpent.
 


(c) AMIANTE

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Mar 26 Fév - 16:28
Heureuses réjouissancesft. tout Poudlard



Un vent léger souffle sur les terres de Poudlard, faisant virevolter ça et là quelques feuilles auburn. Carys s’est perdue au milieu de la foule, observant les réactions de chacun devant les petites tentes plantées, ouvertes à tous. Elle croit voir Rosier, au loin, qui semble prendre plaisir à discuter avec le directeur et un autre homme qu’elle ne connait pas. Devant elle, une famille s’enthousiasme autour d’une petite, elle doit être en première année - Merlin, avait-elle été aussi petite, aussi menue, elle aussi ? La jeune élève, vêtue de la robe officielle, teintée des couleurs de Gryffondor, pointe un peu partout dans le parc, semblant présenter tout ce qu’elle reconnaissait à ses parents et ses grand-frères qui gobaient ses paroles. Elle se souvient encore de la lettre blasée qu’elle avait envoyé à son père, son premier soir ici, pleine d’envie de faire l’adulte désintéressée, annonçant telle ou telle connaissance. Elle lui avait bien caché ses yeux pétillants devant la majesté du grand hall, son enthousiasme plein de curiosité face aux escaliers magiques, elle ne lui avait pas fait part, non plus, de sa fascination pour tous les secrets qui se cachaient dans ce château. Il doit avoir changé, maintenant, reconstruit après la guerre. Ont-ils préservé les anciens passages, ont-ils reconstruit à l’identique ? Rogue et ses comparses se sont-ils permis quelques entorses, prenant un peu de plaisir à redresser cet endroit ? Il vaut peut-être mieux ça que de s’effondrer en sanglot à chaque muret tombé et à chercher à le replacer au centimètre près, condamné à une attache sans faille au passé. Si elle se promène dans les couloirs du château, alors, peut-elle replonger dans ces moments d’insouciance, ces moments de bonheur certain ? Est-ce que ses propres enfants, un jour, si Merlin fait qu’elle en enfante, viendront la faire se promener dans ce château, à tout lui présenter comme si elle n’y avait jamais mis les pieds ?

Toute à ses pensées, la jeune femme sursaute lorsqu’elle entend son prénom lancée derrière elle, d’une voix grave. Elle se retourne, cligne des yeux, toujours surprise, avant de laisser un grand sourire contagieux lui manger le visage.

- Orion !

Elle répond à son embrassade, observant à la dérobée les traits adultes de son ancien ami. Bien qu’ils se soient de nouveau rapprochés, depuis leur retour respectif sur Londres, et qu’ils se soient ainsi vus à de nombreuses reprises, cela lui faisait toujours un peu étrange de le voir grandi, les traits moins torturés, une sorte de fragilité assumée gravée. Cela lui faisait du bien de le voir, là, au milieu de ce parc où ils avaient échangé maintes câlineries, sourires en coin et discussions enflammées. C’était là, aussi, qu’elle lui avait annoncé, pour Paris. Il avait été un garçon merveilleux, il l’avait poussée, soutenue, malgré l’abandon qu’il devait ressentir, forcément. C’est un homme bien, Orion.

- Oui, j’ai préféré arriver par Pré-au-lard, ça m’avait manquée, avoue-t-elle avec un petit air nostalgique. Ça va, ça fait du bien d’être ici ! Et toi, alors ? enchaîne-t-elle.

Le sourire de la jeune femme se fait un peu plus doux, attendri, lorsqu’il complimente le ton de sa robe, et d’un geste habitué, joue du bout des doigts avec le col de la chemise du jeune homme :

- Ça te va plutôt bien aussi.

Ses doigts retombent, son cerveau s’inquiète un peu à retardement d’avoir été trop tactile, trop vite, elle ne sait jamais plus comment agir avec Orion, c’est un peu compliqué. Il n’y a rien entre eux, oh non, ils s’aiment bien trop pour retenter d’être amoureux, c’est évident, totalement évident… Il y a toujours, pourtant, ces quelques secondes de suspens, dans sa tête, lorsqu’elle s’autorise à être simple, proche, intime avec lui, sans seconde pensée, et puis d’un coup, si, elles débarquent, les secondes pensées, et ça lui fait lever les yeux au ciel, ça lui fait se maudire, parce qu’elle aime beaucoup trop rendre des choses si simples, si évidentes, bien trop compliquées.

- Ça fait bizarre, de revenir, tu ne trouves pas ? J’ai presque l’impression d’être en retard sur un devoir de sortilèges, et que le professeur Flitwick va venir me taper sur les doigts ! Un petit rire lui échappe avant qu’elle ne reprenne, sourcils froncés. Mais ce n’est plus Flitwick, maintenant, pas vrai ? J’espère qu’il va bien, tout de même… J’espère qu’ils vont tous bien, ajoute-t-elle à mi-voix, une brève grimace de douleur venant tordre ses lèvres.

Elle s’en veut un peu, à force, de ne pas prendre aussi souvent des nouvelles de tous ces gens, ces gens qui l’avaient suivie durant tant d’années dans sa vie, comme si d’un coup, une fois les pieds sortis de l’enceinte du château, tout ce qui les reliaient n’existait plus. Elle n’est pas comme cela, d’habitude, elle est loyale, passionnée dans ses amitiés - mais, que Merlin témoigne, ces dernières années avaient été compliquées. Si compliquées. Carys repose les yeux sur son ami et, jouant avec le bout de sa baguette, distraitement, elle souffle :

- Tu en as croisé d’autres, d’ailleurs ?

En suspens, le prénom de Lawrence. A-t-il osé, mettre les pieds jusqu’ici ? Va-t-il avoir besoin d’eux ? Elle lui a envoyé un courrier, aussitôt, cela fait trop longtemps qu’ils n’ont pas pris le temps de se voir, ce serait l’occasion parfaite. Elle espère que cela lui fera du bien, de se voir plongé dans un endroit si familier, si protecteur, entouré d’Orion et elle. Cette amitié particulière qu’elle a avec le Poufsouffle, elle la doit sans hésiter à Lance. Oh, il la regarderait de travers si elle venait à lui dire, Lance l’entremetteur, et puis quoi encore ! Mais voilà, les faits sont là, à force de croiser Lance avec l’un, puis avec l’autre, les regards s’échangent, les sourires grandissent, et les mains, à force, se lient. Ils avaient passé des heures à discuter, de la situation, de leur famille, de leurs envies. Parmi la foule, il y a nombre de gens que Carys reconnait, évidemment. C’est une personne joviale, gentillette, ouverte vers les autres, il n’y a quasiment personne à qui elle n’a pas adressé un sourire, ou du moins tenté. Parmi la foule, donc, un nombre incalculable d’amitiés sans trop d’importance. Parmi la foule, aussi, ces deux garçons, qui eux représentent tant, et bien plus encore. Ça lui fait plaisir, vraiment, de se retrouver là, avec Orion, et elle se sent frétillante, presque enthousiasmée, à l’idée de rejoindre Lance. Merlin, elle espère vraiment qu’il s’est bougé.


1086 mots

Le Ministre

Le Ministre
MONSIEUR LE MINISTRE
hiboux : 435
Mar 26 Fév - 18:03


HEUREUSES RÉJOUISSANCES
EVENT
Revenir à Poudlard laisse le ministre indifférent mais m’émeut. Cela fait si longtemps que je n’ai pas vu ces tours et ces ponts, ces flèches et ce parc. Comment ai-je pu passer tant de temps sans ne m’accorder le moindre pèlerinage ici, sur les traces de mon enfance. Je patiente à l’entrée, un sourire accroché aux lèvres, prends mon badge comme les autres visiteurs et l’épingle sur ma poitrine. Tous pourront y lire : Harry Potter – Ministre de la Magie – Promotion 1991-1998 – Gryffondor. La frontière entre ma personnalité et celle du Ministre n’a jamais été si proche. C’est un fil ténu, une corde raide sur laquelle tous deux nous marchons.

Le Ministre est altier mais quelque chose le retient. Il se faufile dans la foule, sans chercher particulièrement un interlocuteur. Il a vu de loin des petits groupes auxquels il aurait pu se mêler. Moira et Minerva, Severus et Narcissa. Nott et Rosier. A la place, il se fraye un chemin parmi les élèves, et se hasarde sur les chemins de ses anciennes aventures. Les couloirs respirent tout entier de ma jeunesse. Les portraits me saluent, l’odeur caractéristique des encens de Trelawney jaillissent du bureau de l’Intendant. Je poursuis mes errances dans les étages, me recueille dans la salle des Trophées devant la plaque allouée à mon père pour sa participation à l’équipe de Quidditch. Mes errances, enfin, me font m’arrêter devant le portrait de la Grosse Dame.

« Le mot de passe, monsieur le Ministre ?
- Pas aujourd’hui, chère Madame, je ne fais que passer pour me souvenir. »

Le Ministre n’a aucune raison d’envahir l’espace privé des jeunes Gryffondor, il n’est plus, lui-même, étudiant. Moi ? Cela serait sans doute trop douloureux de revenir dans ces lieux où j’ai dormi quotidiennement pendant six ans. Voir le dortoir et les lieux occupés par d’autres m’arracherait sans doute le coeur. Je redescends, fais une halte par les toilettes de Mimi Geinarde où je suis accueilli par la translucide adolescente à couettes et à grandes lunettes.

« Oh Harry ! Je me demandais si tu m’avais oubliée !
- Tu es inoubliable, Mimi, tu sais bien. Comment vas-tu ? Il y a des élèves qui viennent te rendre visite ? »

Quelques billevesées plus tard, le Ministre retrouve le plafond dégagé de la grande salle. L’air est à la fête aussi en ce lieu. Pas un seul nuage n’est visible dans l’azur enchanté. Le Baron Sanglant volette dans un coin de la pièce et laisse le Ministre tout à son recueillement. Le pupitre directorial paraît bien vide sans Albus Dumbledore. Une perle d’émotion roule sur ma joue. Le Ministre l’essuie discrètement alors que des voix joviales viennent derrière lui. Je ne suis pas le seul à cultiver ici le souvenir.

Il est temps de retrouver l’air libre et le chemin des festivités. Le soleil est éblouissant, l’air est léger. Je ne peux m’empêcher de jeter des regards curieux sur tout ce qui m’entoure. Le Ministre se fait discret pour le moment, mais combien de temps avant que l’on ne se décide à l’aborder ? Les Elèves lui jettent parfois de drôles de regards.




Codage par Emi Burton - 513 mots

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Mar 26 Fév - 18:37
Heureuses réjouissances (or not !)
Exquises retrouvailles d'anciens élèves. Toutes les générations se mêlent, toutes ont côtoyé les vieilles pierres de l'école de magie. Une soudaine effervescence anime cette place forte du monde de la magie, rappelle à elle un passé teinté de gloire, mais aussi de douleur. Tous ont souffert des guerres contre Voldemort. Ce n'est pas une époque si lointaine. La nouvelle génération qui foule les dalles de Poudlard vit par procuration les moments sombres de la vie de leurs ainés.
Au détour d'un couloir, en embuscade derrière un arbre ou guettant derrière les vitres des hautes fenêtres du château, les élèves observent leurs aînés. Certains ont des frères ou des soeurs ainés, des cousins, proches ou lointains, quand d'autres se désolent de croiser leurs propres parents et grands-parents. Il y a même des voisins, des amis de la famille, d'anciens professeurs fraîchement retraités. Ils sont peu à ne pas connaître quelqu'un dans le fourmillement de ces retrouvailles.
 
Pour Regulus Black, elles sont fraîches. Il participe à ce déballage festif par pure convenance. Il est professeur, c'est son devoir de participer. Mais de loin. Faire la bise à de vieilles connaissances, très peu pour lui. Surtout si les connaissances en question sont d'anciens mangemorts. A cette idée, une grimace effroyable déforme son minois d'ordinaire agréable. Une ancienne conquête ? Il rigole à cette pensée. Comme ancien joueur de Quidditch talentueux, il a eu des groupies, mais pas de relation à proprement parler. Les filles ne l'ont pas tellement intéressé durant son adolescence, son attention étant surtout captée par son désir ardent de changer le monde en devenant un mangemort. Est-ce qu'une ancienne groupie viendra tenter sa chance et essayer de flirter avec lui ? Il espère bien que non. Il n'aime que Milena, et aucune femme ne peut lui arriver à la cheville. De toute manière, il n'a pas la tête à ça.
 
Sous les pavillons, les tables s'alignent débordant de boissons et de vivres. Les elfes de maison, discrets comme à l'accoutumée, se faufilent entre les convives pour leur présenter régulièrement coupes et petits fours. Les conversations vont bon train, les plus belles mises sont de sortie, c'est à celui qui se montrera le plus élégant pour épater la galerie.
Maussade et surtout là pour remplir son rôle de personnel de Poudlard, il s'est contenté de porter un vêtement aussi élégant que sobre. Son costume d'un vert sombre tranche face aux tissus colorés et soyeux. Il n'arbore que deux seuls bijoux : une émeraude discrète à sa cravate noire, et sa chevalière aux armoiries de sa famille, cadeau de son père pour ses 17 ans. Il ne la sort que pour les grands évènements.
Coincé dans son rôle de professeur, il surveille l'assemblée, glisse entre les tables, guette le moindre incident, renseigne le badaud égaré. Mais il ne prend pas directement part aux festivités. Il n'est pas d'humeur. D'ailleurs son visage laisse transparaître le fond de sa pensée : un masque figé, des yeux désapprobateurs, une bouche pincée qui refuse de s'étirer en un sourire poli. Il se tient en retrait, presque froid, ne fait guère d'effort pour se montrer accessible.
C'est que notre professeur essuie certains ennuis dernièrement. Ses enfants -Edwa en tête- lui opposent une résistance farouche. Le conflit fait rage, et le passé de Regulus refait doucement surface, à sa plus grande horreur. Pire, Narcissa, sa cousine, est à la tête des Insurgés et les incidents survenus au Ministère de la magie lui sont imputée. Le nom des Black se murmure à nouveau. Avec curiosité, méfiance et un soupçon de crainte aussi. Ces retrouvailles d'anciens ne sont pas faites pour apaiser les tensions. Qui sait quel individu Regulus va croiser sous une des tentes ?
Tendu comme un arc, il passe d'une table à l'autre, profil bas. Il prend un verre, s'humecte les lèvres de l'alcool qu'il contient, avant de l'éloigner de peur de s'enivrer d'un coup. Il est aux aguets. Sa main attrape un petit four, il l'enfourne dans la bouche sans réellement faire attention à ce qu'il avale. La bouchée parait sans saveur, ou alors Regulus n'a pas vraiment d'appétit. L'inquiétude le ronge.
 
Il voit se presser autour de lui des inconnus, mais aussi les visages de représentants de grandes familles magiques. Il leur tourne le dos, les esquive, prend une direction opposée chaque fois qu'il lui semble reconnaitre un de ces visages connus.
Et puis, il la remarque...
Merlin, ce n'est pas possible.
Regulus blêmit, manque de lâcher son verre.
Cette chevelure blonde, ce visage d'une finesse à faire pâlir les Vélanes, cette élégance en toute circonstance. L'inénarrable Narcissa Malefoy, sa cousine, est dans les parages. Sa seule présence transpire la provocation. Désirable et désirée, elle fait tourner toutes les têtes alentours dans sa direction. Les murmures s'élèvent et d'aucun se demande ce qu'il va se produire lors de ce rassemblement. Les journalistes qui pensaient assister à une ennuyeuse petite sauterie s'approchent, le regard avide, tels des loups en quête de chair fraîche.
Elle s'est accaparée Severus Rogue, lui parle avec chaleur malgré une attitude qui se veut strictement protocolaire. Toute l'éducation des Black transpire en elle. Regulus fronce les sourcils. Lui même ne peut s'empêcher de rester impeccablement distingué malgré son désir de discrétion. Comme sur ressort, le professeur de potion fait volte-face en priant pour que sa cousine ne l'ai pas remarqué. Ce n'est pas le moment d'avoir une conversation avec elle. Il ignore même si elle sait qu'il est professeur entre ces murs.
 
Avec la célérité d'un homme à qui l'on a promit le fouet, il tente de regagner le château. A sa plus grande horreur, en tentant d'échapper à Charybde, il croise les griffes de Scylla. Le Ministre de la magie rejoins le buffet, la mine réjouie, certainement ignorant que sa plus farouche opposante vient d'aborder le directeur de Poudlard. Que faire ? Rester là, c'est être obligé de croiser Harry Potter, prendre le risque d'avoir une conversation avec lui. Reculer, c'est se faire prendre dans les filets de Narcissa qui, il n'en doute pas une seconde, va l'aborder pour tenter de le convaincre de soutenir son mouvement, en avançant sournoisement le lien de parenté.
Regulus déglutit, et bien qu'il garde toute sa superbe, il sent monter le long de son échine le frisson de l'angoisse grandissante. Que faire ? Il se sent coincé. Avec un peu de chance, Potter ne le reconnaitra pas, son visage ne lui dira rien et il passera à côté de lui sans le remarquer. Espoir nul s'il tentait sa chance du côté de Narcissa.
Au moins, il n'a pas vu l'ombre de ses enfants rôder dans les parages. Il a encore une chance de fuir les lieux sans déconvenue. 



Défi :1113 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

Aleesha E. Fawley

Aleesha E. Fawley
MEMBRE
hiboux : 345
Mar 26 Fév - 19:56




















   ❝ RÉJOUISSANCES ❞
 

EVENT

 

 


   Tu papillonnes le nez en l’air : c’est une journée parfaite : le soleil est haut et Poudlard va ouvrir ses portes à l’ensemble de ses anciens élèves. Depuis ta conversation chaotique avec ton père, tu n’a de cesse de voir à quoi ressemble Narcissa Black-Malefoy, d’une part, même si c’est de loin, et tu es, surtout, curieuse de voir les anciens camarades de classe dudit père. Bon, tu supposes que puisqu’il s’est plus ou moins fait passer pour mort, il risque d’y avoir peu de monde au portillon, mais enfin, tu es une Black, il est de ton devoir sacré de mener l’enquête sur qui s’amuse à arborer ton patronyme. Non mais ! On ne te la fera pas à toi, tu veux savoir.

Tu sais à quoi ressemble Narcissa Black Malefoy. La belle-mère endeuillée fait la une des journaux régulièrement, alote voici exaucé, papars à moins d’être d’un rare aveuglément, tu ne pourras sans doute pas la rater. Mais enfin, tu doutes qu’elle s’avise de venir… Ce serait trop n’est-ce pas ? Trop audacieux, trop provocant. Tu te faufiles dans la foule naissante. Tu reconnais de loin certains étudiants. Tu as abandonné ton uniforme scolaire pour passer entre les mains de @Veredis S. Beurk ; la préfète en chef a froncé le sourcil quand elle t’a vue vêtue de l’uniforme réglementaire et t’a entraînée de force dans les dortoirs pour t’aider à t’habiller avec goût.

Tu te promènes donc le nez tourné vers les nuages, vêtue de bleu pâle, avec pour seuls ornements ta cravate de Serpentard et un ruban assorti pour nouer ta chevelure blonde. Tu as une besace sur l’épaule, quelques affaires indispensables dedans. On ne sait jamais, tu pourrais te lasser de toutes ces festiviter et désirer trouver un lieu où te reposer et lire ou contempler tes cartes de collection ? Après tout…

Tu es sortie en même temps que bon nombre de Serpentards et tu reste avec les amis de ton âge sous l’oeil vigilant de ta préfète-en-chef préférée et de ses amis. Il n’y a pas à dire, Hilde et Veredis, c’est un peu tes héroïnes : elles sont tellement cool, chacune à leur manière, et classe, et belles, et…  Enfin, tu t’égares et tes mirettes se sont remises à scintiller d’admiration. C’est bien parce que tu es perdue dans tes pensées que tu percutes, sans faire attention à l’endroit où tu poses les pied, une haute silhouette vêtue sobrement. Tu lèves les yeux en t’excusant platement : « Veuillez me pardonner mons... » Ta voix se bloque.

Tu restes hébétée, figée pendant quelques secondes, l’air sans doute bien stupide avec la bouche entrouverte de stupeur. De toutes les personnes que tu pouvais collisionner dans cette petite sauterie, il fallait que tu tombes sur Harry James Potter, le Ministre de la magie. Gloups. Tu t’empourpres jusqu’à la racine des cheveux tout en tergiversant.

« Heu, désolée Monsieur le Ministre, je ne voulais pas vous percuter. » Tu bredouilles en cherchant frénétiquement quelque chose au fond de ton sac. Tes doigts attrapent l’objet désiré, et tu sors une carte de chocogrenouille à l’effigie d’Harry Potter en rosissant plus encore si c’est possible.

« Euh… Je peux vous demander une dédicace, monsieur ? Pour Edwa Black, s'il vous plaît. »

La conversation avec ton père tourne encore dans ta tête, mais jamais ô grand jamais tu n’oserais demander au sauveur du Monde Magique qui a fait triompher la lumière et la justice s’il a connu ton oncle Sirius Black, pas vrai ?


   
 


 

 
© Code de Phoenix O'Connell - 557 mots
 


PS : voici ton pire cauchemar exaucé, pôpa :canardsev:

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : EVENT #6 | HEUREUSES RÉJOUISSANCES - Page 2 190218090309833479
Mar 26 Fév - 20:27
Quel horrible événement... Pourtant, cela semblait si festif, échos de rires, d'échanges nostalgiques, de retrouvailles. Cela devait être une journée de fête, pleins de bons sentiments. Et pourtant il y avait un petit animal apeuré parmi les invités. Quel était le plus horrible en ce jours de la Journée des Anciens ? De voir tous ses camarades avec leurs parents redécouvrant l'école qui les avait formé ? Ou bien de voir tous ces sorciers dans un même endroit ? C'est vrai quoi, ces manieurs de baguettes semblaient tellement intimidant et peu... sympathique pour certains. Froid. Calculateur. Manipulateur. Sourire de politesse mais venin dans la gorge. Rien que les convives qui étaient auprès de son gentil Directeur te faisaient froid dans le dos. Petite Verbena dans une ruche d'Hermès. Vilain petit canard ? Plus que jamais, la fillette se sentait seul au monde, exclu de cette société où ses semblables n'étaient que des représentants d'une ancienne pratique magique en déclin, si inférieur par rapport à la suprématie des Sorciers. Alors oui, Eirian se sentait menacé, mal à l'aise, et en danger, plus que jamais. Elle avait cherché désespérément des jambes auxquels s'accrocher, petit enfant qui voulait le réconfort et surtout, la protection d'un adulte dont elle avait confiance. Du moins, jusqu'à l'arrivé de @Orion Fleury. Mais où était-il ? Est-ce qu'il allait venir finalement ? Ou un travail de dernier minute l'avait empêché de faire le déplacement et de revoir la petite Eirian ?

Trop de monde. Trop d'inconnus. Aucun soutien. La petite Poufsouffle sentit la panique s’emparer de son rythme cardiaque et il fut bientôt difficile de respirer. Il ne restait plus qu'une solution : le replis. Puisque personne ne pouvait l'apporter protection jusqu'à l'arrivé d'Orion, trop occupés avec leurs convives, Eirian vint se cacher dans un buisson, en boule. Là, au sein de Mère Nature, la jeune Verbena reprit peu à peu d'assurance. De grands souffles pour encourager son coeur à calmer sa danse et cesser les tremblements. Petit à petit, bercée par l'énergie de la flore, l'enfant calma enfin sa crise d'angoisse et put s'adonner à cette activité qu'elle connaissait tant : l'observation en silence. De ta petite cachette, tu observes ces familles qui se laissent aller aux retrouvailles de leurs jeunes années d'étudiants. Et plus elle les observait, plus elle sentit sa gorge se serrer dans sa poitrine, lui formant un noeud aussi douloureux qui la pression présente dans sa cage thoracique. Voyeurisme malsain de voir ces camarades avec leurs parents, ces adultes tout sourire devant les professeurs et leurs anciennes connaissances... Ses parents auraient sans nul doute assistés à cette fête. Ils auraient été là, la petite pitchoune entre eux, tandis que sa mère saluerait chaleureusement Madame @Minerva McGonagall et avec un peu plus de méfiance le Directeur @Severus Rogue. Il y aurait eu aussi d'anciennes retrouvailles avec les autres élèves, sa mère l'aurait présenté à ses anciens amis et elle aussi aurait pavané sa fierté que sa fille soit dans telle maison. Ses parents auraient été fiers qu'elle soit sorcière...

Heureusement qu'il y avait à présent une vague d'animation subite, cela permit à Eirian de sécher ses larmes et de faire taire ses sanglots, reniflant bruyamment, afin de reporter son attention sur ce qu'il se tramait. Des murmures, de l'agitation, tu observe le monde et remarque les regards posés sur une grande dame... belle... très belle... horriblement belle. La petite Verbena se tassa un peu plus dans sa cachette : tu n'aimais pas cette @Narcissa Black-Malefoy, comme l'appelaient les convives. Elle respirait le poison de la plus haute noblesse à plein nez, dans ses gestes, sa posture, son regard, ses paroles... Terrifiante ! Tu te promis de faire attention à ne pas croiser sa route. Pourtant, tu ne la connaissais pas, tu ne savais guère ce qu'elle faisait, mais le simple fait de la voir suffit à te donner des sueurs froides. Puis, de l'autre côté, des chuchotements admirateurs, de grands yeux qui s'écarquillent. Petite espionne dans les buisson, Eirian observa cet homme qui semblait faire de l'effet à la foule en plissant du regard. Qui cela pouvait bien être ? La fillette dû laisser traîner ses oreilles patiemment pour réussir à capter un murmure : @Harry J. Potter. Ho ! C'était donc lui ?! ... Banal. Une petite moue déçu sur le visage de l'enfant. C'est qu'elle s'était attendu à quelque chose de plus... impressionnant quoi ! Surtout pour un Sorcier qui avait défait le célèbre et terrible terrifiant Voldemort ! Ben en tout cas, Tonton Osgeir était beaucoup plus impressionnant ! Nah !

Et entre ça... Tiens, serait-ce le professeur @Regulus Black ? Tu l'observes distraitement ; tu l'aimais bien ce professeur, même s'il était carrément intimidant à lui piquer son carnet de notes pour le lire devant tout le monde ! Mais c'était un bon potionniste et était gentil avec elle. Pourtant, à cet instant, il semblait assez perturbé. Tu le voies à sa manière de marcher : regard balayant les alentours, nerveux, plusieurs fois en direction de la Reine du Poison, volte-face subit qui arracha un petit rire à Eirian. C'était amusant à observer ! Un pas à gauche ? Ou à droite ? Un regard en avant ? Ou en arrière ? Mais que faisait-il ? Ou plutôt, qui essayait-il de fuir ? A la manière d'agir, il semblait être prise au piège et chercha désespérément une issus de secours.

Puisqu'il avait attiré l'attention de la petite Verbena qui avait jusqu'à oublier son angoisse d'être au milieu des festivités, allant même jusqu'à lui redonner le sourire, l'enfant sortit de sa cachette, faisant par ailleurs sursauter les quelques élèves qui flânaient auprès d'elle sans l'avoir vu dans son petit buisson. Retirant les quelques feuilles restaient coincées dans sa chevelure et dépoussiérant son uniforme aux couleurs de la maisons des blaireaux, Eirian trotta jusqu'à Regulus Black et sa petite main vint trouver la manche du professeur. Ses grands yeux sombres pétillèrent de cette malice bien commune des bambins et le sourire radieux qui étira ses lèvres fut comme un partage de complicité.

Ne restez pas là, on va vous trouver ! Cachez-vous !

1 019 mots

George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Mar 5 Mar - 14:44
HEUREUSES RÉJOUISSANCES
Event #6


L’air est trouble, frémis sous la clarté presque aveuglante d’un ciel d’azur. La crainte papillonne dans le ventre : beaucoup de monde se réunira aujourd’hui dans les cénacles de Poudlard. D’innombrables voix et frôlements, des centaines et des centaines d’histoires s’entrecroisant le temps d’un événement effrayant. Je ne suis pas rassurée. Les foules m’effraient autant qu’elles m’apaisent. Jour est haut, aucune chance d’apercevoir Augustus Rowle. Presqu’un regret papillonne. Je me hasarde jusqu’aux contrebas du château. Le parc s’est empli des remugles d’une marée d’hommes, de femmes, d’enfants. Les foules m’effraient par leur imprévisibilité. Étouffantes et pressantes, elle se font déferlantes auxquelles on ne peut échapper qu’à grand’peine. Mais on peut aussi se perdre dans ces vagues, s’abandonner au bienvenu anonymat qu’offre la protection du nombre.

J’ai opté pour un peu de discrétion. Jean, chemisier, cravate de ma maison, veste. L’habillement moldu a toujours été bien plus confortable à mes yeux que les robes encombrantes du monde magique. Toutes les sociétés magiques sont-elles aussi obstinément passéistes que le Royaume Uni ? Le mystère reste entier tandis que je déambule. Première halte aux stands ; j’ai ouï-dire qu’une devineresse s’était installée dans l’Intendance, mais nul ne peut vraiment savoir… Peut-être ne sont-ce que rumeurs et bruits ; je n’ai pas voulu y hasarder le pied : la divination ne m’a jamais beaucoup intéressée, et si c’est pour m’entendre prédire cataclysme, je préfère ignorer soigneusement de quoi sera fait demain. La veille a déjà été assez terrible pour ne pas s’angoisser du lendemain.

La pêche aux cadeaux m’amuse, en revanche. J’y passe quelques instants à guider les plus jeunes et en repars, un pin’s d’or aux couleurs de Gryffondor épinglé sur le revers. L’allégresse tonitruante résonne tout autour de moi, et je finis par cheminer jusqu’aux grilles de Poudlard où un petit groupe s’est constitué. L’illustre trogne de deux Gryffondor resplendit dans la lumière diurne. @Minerva McGonagall et @Moira A. Oaks. L’une se fait apaisante présence au sein de l’école, l’autre est devenue un point de repère dans la dérive générale de ma vie. Deux phares pour éclairer les ténèbres grandissantes de mes cauchemars. Je me dois de les saluer.

Une trouée dans la foule me permet de me glisser tranquillement jusqu’à elles.

« Bonjour Professeur McGonagall, salut Moira »


Les joues rosissent un peu devant les deux femmes. Deux fières lionnes, sans doute plus exceptionnelles que je ne le serai jamais. Puis-je me sentir autrement qu’enclose dans de petits souliers ? L’une est ce fauve, cette mère des rouges et or que j’ai vu défier Severus Rogue dans la grande salle alors que brûlaient les prémices de la Grande Bataille de Poudlard. Les flammes jaillissaient de sa baguette, impétueuses brûlures de la justice face aux ténèbres. La deuxième sera toujours, à mes yeux, cette ombre bienveillante qui a tendu la main à une petite silhouette pour la guider à travers les affres d’un procès. La grande madame blonde paraît désormais un peu moins démesurée puisque j’ai grandi aussi, mais cela ne diminue en rien l’admiration que je lui voue. Que je leur voue à toutes deux… si bien que j’en perdrais presque mes mots d’émotions.

« Merci pour l’organisation de cette journée, professeur. Je n’ai jamais vu les plus jeunes aussi enthousiastes. Stevenson s’est blessé à la pêche aux cadeaux en trébuchant, mais on s’en est occupé avec Thelma, c’était juste une éraflure. »

Petite sourire contrit. Les episkey sont définitivement des sortilèges bien pratiques.

« Comment vas-tu, Moira ? »


582 mots

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Ven 8 Mar - 19:54

Heureuses Réjouissances


Lemony Anderson
Professeur de sciences moldues
Serdaigle
Promotion 1994

Est-ce que ce n’est pas charmant ? Bien sûr, c’est une terrible idée que cette petite sauterie, et beaucoup de mes collègues semblent partager cet avis. Mais est-ce que ça n’est pas plaisant, pour une journée, de retrouver tout le monde comme si rien n’avait eu lieu, de faire semblant ? Arriverais-je seulement à m’en convaincre ? Ce qui me plait dans la neutralité de Poudlard, c’est que personne ne peut me dire franchement que je n’ai rien à faire ici – mais ouvrez donc la porte à tous ceux qui ne se gêneront pas Rogue, bien sûr, quel mal peut-il bien y avoir à cela ? Pourquoi ne pas tolérer les discours de haine moyenâgeux, pour une petite journée ? Je suis certain que les élèves nés moldus seront ravis de rencontrer ceux qui pensent que leur sang les rend inférieurs… Je n’ai pas dit tout ça bien sûr, je me suis pincé les lèvres et j’ai acquiescé. Je pense même que l’idée m’avait parue bonne, au départ. Imaginer Poudlard ouvert aux parents d’élèves, penser combien j’aurais voulu que ma mère puisse voir le château… Et de fil en aiguille, penser à ma mère, penser au triste sort d’Audrey Anderson, et me dire qu’ils viendront peut être, ceux qui cautionnent ça. Une idée terrible certainement, mais une incroyable opportunité. Combien de parents moldus pourront mieux comprendre la vie de leurs enfants grâce à cette journée ? Combien de vieux amis que je ne voyais plus viendront certainement ? Et pour les plus jeunes des enfants, revoir leurs parents, quelle joie à venir ! Rien que d’imaginer les visages souriants des premières années et des plus petits me rend le sourire volé par les risques encourus pour cela. Bah, tout le monde a été préparé, cette journée a été préparée. Bien sûr que ça se passera mal, mais au moins on aura essayé ! Ha… Des fois, je me fatigue moi-même.

J’ai presque l’air d’un étudiant, avec ma chemise blanche, mon pantalon noir et mon nœud papillon aux couleurs de Serdaigle. Un étudiant très las, et qui aurait quelques années de trop tout de même – je ne me fais pas d’illusion, j’approche des trente ans. Je me fraie un chemin au milieu des minois enjoués et des parents ravis, je guette les moldus et part me présenter dès que j’en croise. Je sais ce que cela fait, de découvrir le monde magique quand on ne le connaît pas. Je suis accueilli avec la joie des géniteurs perdus dans un monde nouveau qui aperçoivent enfin un visage familier. « Quand vous dites, sciences moldues ? » Physique, chimie, mathématiques, technologie, biologie… Des mots compréhensibles, des bouées dans l’océan. C’est de partager cela avec eux qui m’avait permis de ne pas m’éloigner de mes parents à l’époque. Je regarde les familles avec quelque pitié, incapable de prédire vers où ils partiront. Un fossé finira-t-il par se créer entre eux comme ils appartiendront soudainement à deux mondes différents qui ne se mélangent pas, ou trouveront-ils quelque chose à partager encore, alors que toute expérience magique sera impossible pour les aînés ? Enfin, si… Visiter Poudlard. Ce pourrait vraiment avoir été une bonne idée, cette journée ?

La réponse m’arrive au loin sous la forme d’une silhouette. Je me déteste souvent de tant aimer les corps, car ma première pensée est de la trouver belle… Mais c’est bien… @Narcissa Black-Malefoy ? Elle est venue ici ? Elle est là, oui elle est là, elle parle avec le directeur là-bas et personne ne fait rien ? Je détourne les yeux, j’ai envie de vomir et ma rage emballe mon cœur. Autour de moi, il y a des nés moldus, et leurs parents moldus, et ils ne le savent pas mais à quelques mètres d’eux… Comment par Merlin cela peut-il être considéré comme de la neutralité ? Je tire sur mon nœud papillon, ma gorge est nouée et ma respiration difficile. Se calmer. Je ne peux rien faire de toute façon, la colère ne fera rien d’autre que de me gâcher cette journée. @Harry J. Potter apparaît dans mon champ de vision, et je me ressaisis. Au moins, il est là lui aussi, et elle ne pourra pas cracher son venin trop fort en sa présence… Ou le pourrait-elle ? J’ai désespérément besoin de me changer les idées.

Une solution toute simple s’offre à moi alors que je tourne la tête et que je distingue deux silhouettes familières. Voilà qui sera bien mieux que de penser à tout cela. Mes yeux me piquent, je n’aurais pas dû mettre de lentilles aujourd’hui… Je me glisse sournoisement jusqu’à @Carys Vaughn et @Orion Fleury, et avant d’avoir eu le temps de me demander si le moment est bien choisi les mots sont sortis de mes lèvres. « Orion, Carys ! Quel plaisir ! » Je me sens toujours un peu coupable quand je suis en présence de ceux qui avaient été mes amis avant la guerre, une petite voix me dit que je n’aurais pas dû partir, ou que j’aurais au moins du faire l’effort de rester en contact… Une vague de tristesse, qui disparait alors que je juge la tenue de mes amis. « Je vois que tu t’habilles en bleu Orion, un aveu que Serdaigle est la meilleure maison de Poudlard ? »

(894 mots)
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