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MINI-EVENT | Foire des Métiers
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Viviane Goyle-Lestrange

Viviane Goyle-Lestrange
MEMBRE
hiboux : 75
Mar 23 Juin - 14:19
Tu as bien vu que tu n’étais pas tout le temps la bienvenue. Tu vois des gens te jeter de drôles de regards. Tu y es habituée, pourtant. Tu ne comptes plus le nombre de fois où l’on t’a apostrophée avec le nom de ton mari. Tu sais que rien ne peut changer pour le moment. Il te faut prendre le temps de te reconstruire, de t’assurer une base solide avant de pouvoir dire aux Malefoy, à tes parents, à ton mari et au monde entier ce que tu penses de toute cette folie. En attendant, il faut faire profil bas, sonder la foule et les allégeances de chacun. A vouloir courir sur tous les fronts, on risque bien de tout perdre. Tu n’as déjà pas grand-chose, alors tu es prudente. Tu souris aux passants qui te saluent ou te sourient. Ils ne sont pas nombreux, à dire vrai. Cela ne t’étonne pas. Au moins, personne ne t’a encore insultée.

Alors évidemment, tu installes ton stand en prenant de profondes inspirations, tu t’efforces de rester imperturbable. Pour le moment, ce n’est pas tellement difficile. Il faut dire que tu n’as pas encore eu d’ennuis, et que ta jeunesse passée dans les hautes sphères d’une aristocratie décadente t’ont aidée à t’en sortir bien mieux. Tu es donc prête à endurer à peu près tout et n’importe quoi, d’autant que tu espères avoir un peu de chance et croiser…

– Magister Lestrange.

La voix t’est inconnue, mais pas le visage. Lorsque tu croises les yeux de @Severus Rogue, la mine parfaitement composée, tu exultes intérieurement. YES ! Le plus jeune maître en potions de Grande Bretagne est devant toi. Vous ne vous êtes que très peu croisés. Il était à la farce qui t’a servie de mariage, tu crois. Un invité parmi d’autres. Un visage parmi d’autres. Tu l’as haï comme tu as haï tous les mangemorts… Jusqu’à ce qu’il fasse la une. Oui, il a fait des trucs abominables dans sa vie, mais en fin de compte, il a servi le bon camp. Il a aidé à la guerre de longue date, il a espionné. Il a protégé les gamins de Poudlard comme il a pu. Et c’est le plus jeune maître des potions de Grande Bretagne. Tu te sens très impressionnée… d’autant plus que la dernière fois que vous avez du vous voir, c’était à une réunion de mangemorts. Tu hoches la tête pour le saluer, et tu t’efforces de cacher ton enthousiasme.

Magister Rogue.

Il reprend bien vite la parole. Une question sans en être une. Tu as envie de lui rire à la face, mais ça ne serait pas très poli. Il semble, de toute évidence, ne pas savoir exactement quoi te dire. Alors tu sais que tu vas devoir détourner la conversation. Peut-être est-il juste venu te saluer par politesse. Ou par curiosité. Tu n’en as que faire. Il est venu, à toi de le faire rester. Parce qu’il est évident que c’est un maître des potions réputé et un héros de guerre. Hors de question de ne pas t’en faire un allié. Avec un peu de chance, il déteste les Lestrange et ces autres imbéciles consanguins autant que toi.

– Comment trouvez-vous les lieux ? Je ne me souviens pas vous avoir comptée parmi mes élèves ?
– Vous savez parfaitement que je n’ai pas été une élève ici, Magister – ta voix est douce, comme une bonne petite poupée de cire, tu as un sourire charmant sur les lèvres – mais dites-moi plutôt, avez-vous lu la dernière étude de Baraghni sur le sumac vénéneux ? J’ai trouvé son procédé d’extraction un peu hasardeux, mais j’aurais voulu votre avis sur la question.

Parler boulot est un bien meilleur moyen de sonder autrui qu’il n’y paraît. Tu sais exactement ce qui ne va pas dans les travaux de Baraghni, merci bien : tu ne l’as croisé qu’une fois, cet homme, et il t’a semblé que son apprenti faisait un meilleur boulot que lui. Si on te disait qu’il n’était pas derrière ce nouveau procédé, tu n’en tomberais pas des nues le moins du monde. Et tout le monde le sait. La seule raison qui pousse le Pratiques de la Potion à lui filer encore des colonnes est son indiscutable influence politique et financière. Mais pour en revenir à Severus Rogue, c’est moins ce qu’il a à dire sur l’imposture Baraghni qui t’intéresse que sa façon de se tenir, de s’exprimer. Ses mots. Tout ce qui pourrait laisser filtrer son allégence. Tu l’as très peu vu dans l’entourage de Narcissa Malefoy, et tu sais qu’il pourrait prétendre à un titre de Lord. Lord Prince. Tu as entendu dire que Malefoy espérait acheter son soutien avec ça. Ce titre. Ces biens. Un patrimoine qui lui reviendrait de droit via sa mère. Mais tu ne sais pas à quel point elle a pu être victorieuse pour s’attacher les faveurs du Directeur de Poudlard… Tu as tout de même quelques hypothèses qui ne demandent qu’à être vérifiées. Il a viré deux étudiants qui ont participé au clip de Bauer… ne serait-ce pas une preuve qu’il soit plutôt du côté du Ministère ? Il te faut en savoir plus, et même si tu dois l’empoisonner au véritasérum, tu finiras par savoir !


Enfin, ça serait mieux s’il te le confiait de lui-même, quand même.

A l’instant où il s’apprête à répondre, tu vois une figure rousse, un blond sur ses talons, apparaître. Tu la connais bien, @Erin McAllister. Toute jeune brigadière à l’époque, c’est derrière elle que tu t’es cachée à la bataille de Poudlard, sur son épaule à elle que tu as pleuré de soulagement quand ton mari a été arrêté la première fois. Et vous vous êtes revues. Vous vous êtes écrit. Tu as peu d’amis, de véritables amis, mais Erin fait indiscutablement partie de ceux-là. Tu la salues chaleureusement, un grand sourire sur les lèvres.

– Erin ! Comme je suis contente de te voir ! Je ne savais pas que vous auriez un stand !

Elle te présente un jeune homme. Inutile précaution, tu le reconnais. Qui ne reconnaîtrait pas le bâtard de Lucius Malefoy, @Uriel J. Lewis ? Cela n’a jamais été confirmé officiellement, bien sur, mais les indices sont assez flagrants. Il lui ressemble et il a déclaré que sa mère avait été violée par Malefoy. La suite n’est pas dure à deviner. Tu supposes qu’il doit les haïr autant que toi, tous ces enfoirés. Alors tu lui souris chaleureusement.

– Enchantée, je suis ravie de vous rencontrer.

Tu décides de tenter le tout pour le tout. C’est davantage Severus Rogue qu’Uriel Lewis que tu scrutes en prononçant la phrase suivante.

– Je ne vous en prie, Uriel, ne me tenez pas rigueur du salaud qui me sert de mari.

Et ton coeur bat à tout rompre. Viens-tu de signer ton arrêt de mort ? Te seras-tu trompée ? Tu ne vois qu’à peine Uriel auquel tu as tendu la main. Seul comptent les éventuelles traces d’émotions qui pourraient passer dans les yeux de Severus Rogue et te révéler où son coeur penche. Si tu as raison, tu viens peut-être de trouver un précieux allié. Si tu as tort… tu supposes qu’il te faudra divorcer plus tôt que prévu et t’engager ouvertement contre ta parentèle.

6h
1000+ mots

Nasiya Abasinde

Nasiya Abasinde
Et j'ai crié, crié !
hiboux : 467
pictures : MINI-EVENT | Foire des Métiers - Page 3 Ed8b52550214f71a86510011cbe0e9df5a75f2c2
Mar 23 Juin - 17:02

Foire des métiers

Rigueur, précision, et autodérision



L’enthousiasme qui m’a pris, en recevant ce fameux carton d’invitation, demeure toujours autant inexplicable. Poudlard n’est certainement pas un endroit qui fait rêver un homme comme moi – une bâtisse de pierre, dans les hauteurs écossaises, il n’y a rien d’engageant dans une description pareille. Pourtant, il y avait un côté flatteur, captivant même, à être invité à fouler ces terres magiques, sacrées pour tant d’habitants du pays. Poudlard, leur sainte école, leur refuge à protéger. Pouvoir y aller, et même plus, pratiquer ma magie, l’expliquer à ces garnements, leur montrer la beauté de mes potions ; voilà qui a de quoi exciter. L’air fermé de Josiah, pourtant, m’a fait tempérer mon enthousiasme – je n’ai fait que hausser les épaules, et rappeler avec délice que ça serait l’occasion de revoir Hekate. Nous avions, après tout, de belles choses à célébrer. Ma réponse positive était partie, son carton d’invitation trônant toujours sur son bureau. Je n’ai rien demandé, comme souvent sur ces questions-là. J’ai simplement embrassé ce pli sur son front, et suis retourné à mes potions.

Nous y sommes, pourtant, mains serrées l’une contre l’autre, les fesses malmenées par la calèche agitée qui nous mène jusqu’à Poudlard. La soirée de la veille a été exquise, pleine de rires et de messes basses, de félicitations et de projets flamboyants. Ma blanche neige et l’homme de ma vie, enfin réunis sous mes yeux. Ils n’ont pas beaucoup eu l’occasion de se retrouver à mes côtés, et les voir ainsi ne fait que donner d’autant plus d’honneur à cette journée de foire. Distraitement, mes doigts caressent les mains d’Aimé – je garde le silence, seulement, incapable de savoir quoi lui dire. Je ne peux comprendre, après tout, ce qui le traverse, à venir ici. J’ai su, évidemment, que des batailles s’y étaient menés. Est-ce qu’il se voit traversé, encore, par les souvenirs de corps qui tombent, alors qu’on nous guide jusqu’au parc ? Les sombrals, dressés fièrement aux calèches, étaient un premier rappel de tout ce que nous connaissions : la mort, l’horreur, la tristesse. Quelle idée, de faire voyager les enfants ainsi. À Ouagadou, jamais nous n’aurions eu si peu de goût. La mort n’était pas crainte, chez nous, oh, évidemment – elle était bien trop respectée, bien trop chantée, pour l’atteler. Elle n’était pas, toutefois, mise sous les yeux des gamins pour rejoindre leur douce école. Elle est là, d’ailleurs, leur école. Elle se tient droite et fière, sacrée Poudlard. Un long soupir me traverse, et je hausse les épaules. “C’est laid,” est tout ce que je trouve à dire, détournant les yeux de la bâtisse pour déposer un baiser derrière l’oreille d’Aimé. J’évitais sa joue, pour ne pas me retrouver les lèvres pleines de paillettes. Mieux vaut l’observer lui, ces tatouages mis en exergue, cette tunique qui le sublime, que ce bâtiment vieux comme le monde, si peu féérique. Je ne pensais pas un jour que Ouagadou me manquerait.

La nostalgie quitte mon corps, pourtant, alors qu’on arrive enfin au centre des festivités, bien vite inspectés et guidés vers nos stands respectifs. Je jette un coup d’oeil circonspect à l’ensemble des chapiteaux, à l’aire centrale pleine de buvettes, et grommelle. “Qu’est-ce que c’est tristement organisé, bon sang.” D’un geste, je vérifie la montre qui trône à mon poignet, au cadran de bois et bracelet de liane. Noah doit avoir ouvert la boutique – j’espère qu’il n’aura pas de demandes exagérées, aujourd’hui. Sur une dernière pression de la main, je laisse Josiah se détourner vers son stand attitré, et pose sèchement mon sac sans fond sur le comptoir qui m’est réservé. D’un regard, j’observe les autres membres dans le coin, grimaçant en voyant la tristesse de leurs étalages. Des brochures, des banderoles. D’un claquement de main, mon sac s’ouvre et le barda qui y est entassé en sort aussitôt pour venir apprêter le bout de table qui m’a été donné. Aussitôt, draperies ocres viennent s’enrouler autour du bois, dizaines de flacons aux formes diverses et variées s’y posent, et un décor de sable mouvant semble y prendre vie. Je doute qu’aucun de ces élèves soit extatique, et qu’il y en ait capable d’appliquer cette magie aux potions, mais cela me donnera tout de même l’occasion de faire davantage de publicité. Qui sait, peut-être qu’aucun d’eux ne s’est imaginé pouvoir réaliser autre chose que des Felix Felicis et potions d’aiguise-méninge avec un examen de potion dans la poche. Je tire la chaise que l’on m’a réservé, derrière la table, et la transforme aussitôt en une chaise longue, où des voiles viennent l’entourer, comme pour y dresser un cabanon de tranquillité. Allongez-vous, je viens écrire d’un fil d’or se tressant dans le voile, et laissez-vous emporter. Des petits flocons à usage unique, aux capacités des plus faibles, simplement faits pour un micro-endormissement, sont entassés dans un panier flottant devant la tente de voile. J’adresse un regard satisfait, content de mes préparations, avant de jeter un nouveau coup d’oeil à ma montre. Allons – les enfants curieux pourront bien attendre quelque peu, ma curiosité est trop forte. Je ferme brièvement les yeux, concentré, focalisant mon attention sur le stand et, surtout, les potions – y ajoutant un sortilège de protection, pour que de petits curieux ne se laissent pas tenter sans que je ne sois présent. Ma chevalière me préviendra, dussé-je venir contrôler quelques gamins.

Aussitôt après, délaissant mon manteau d’un rose douceâtre derrière la table, je me laisse aller à errer dans le chapiteau. Les professions indépendantes, donc, semblerait-il. Il y a là un homme au sourire, avec un énorme chien, et je gronderai presque. Là-bas, une jeune femme aux longs cheveux d’or, le visage fatigué, plaçant distraitement ses flacons. Plus loin, un groupe de jeunes, en tenue sportive, riant à grands éclats. Peu fascinant, tout cela. Plus vite j’aurais trouvé @Hekate R. Murphy, si elle s’est suffisamment remise de la soirée de la vieille pour sortir de ses appartements, plus vite cette journée trouvera de l’intérêt. À peine ai-je pensé ceci qu’une chevelure rousse fougueuse m’apparaît, et un énorme sourire vient manger mon visage. Que fait-elle donc dans cette tente, cette chenapante d@"Erin McAllister" ? Mes pas me guidèrent en sa direction, et je hausse les sourcils en reconnaissant tout le beau monde qui l’accompagne. @Uriel J. Lewis, rien que cela. Les deux sont donc amis ? Voilà deux fois que je croise le beau blond en temps de fête, au milieu de foule, peut-être faudra-t-il trouver terrain plus tranquille, à l’avenir. Mon regard capte également la silhouette sévère de @Severus Rogue, et mon sourire se fait plus fin. Enfin, je rencontrais le mentor de @Winnie Carrow ; et, surtout, le grand maître potionniste qu’il est. La femme qui se tient à leur côté, toute gracile, se tenant fièrement, m’est inconnue – son nom m’échappe, mais je sais l’avoir croisée dans le quartier sorcier, sans plus m’y intéresser. Les derniers mois ont été des plus occupés. Son stand, cependant, me révèle bien vite sa fonction, son nom et son métier se révélant sur la carte, et un ‘ah’ de surprise m’échappe. Décidément, que de beaux noms. J’avais lu nombreuses de ses chroniques, dans le mensuel de potion. Une plume intéressante, un oeil avisé. Quelque peu traditionnelle dans sa pratique et sa vision du monde des potions mais, enfin, je ne pouvais pas en demander bien plus à quelqu’un d’ici. J’arrive bien vite à leur niveau, adressant un sourire doux à l’assemblée. La phrase de la jolie brune finit toutefois à peine de claquer dans les airs, et mes yeux ne peuvent s’empêcher de rouler vers le ciel. Ces anglais, et leurs soucis de famille. Je m’éclaircis la gorge, faisant un petit salut.

- Je ne dérange pas, j’espère ? Uriel, Erin, quel plaisir de vous voir ici, je susurre, déposant un baiser sur chacune de leur joue. Professeur Rogue, je salue également en lui tendant la main, il était temps que nous nous croisions enfin.

Mes yeux se tournent enfin vers @Viviane Goyle-Lestrange, à qui j’adresse un sourire en coin.

- Mlle Lestrange, c’est bien cela ? Sacrée façon de vous présenter aux inconnus, dites-moi. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous croiser, je crois ; Nasiya Abasinde, marchand de sable sur le chemin de traverse. Au numéro 12, j’ajoute avant de lui tendre la main à son tour, sourcil haussé. Est-ce ce salaud de mari qui vous tient éloignée de la recherche, et plongée dans les affaires ? On vous a remplacé par cet imbécile de Baraghni, ce mois-ci, c'est une horreur.

Cela se fait-il, d'interroger une toute jeune sur son époux Mangemort ? Le nom Lestrange a fait la Une, après tout, il n'est que normal de s'interroger sur les répercussions que cette arrestation a pu avoir sur ce brin de jeune femme. Elle est, je l'avais dit, après tout, des plus intéressantes à lire.

- Ce serait bien dommage de ne plus vous lire, j’espérais avoir l’occasion d’en découvrir davantage sur vos projets futurs. Ne vous fiez pas à ce nom qui fait gronder, c’est une fine analyste, vous savez, professeur Rogue ? je m’enquiers en tournant le torse vers l’enseignant.

Mon sourire en coin s’agrandit, et je gronde :

- Vous n’êtes pas du genre à cataloguer les gens d’après leurs noms, ici, de toute façon.

Mon regard retrouve celui d’Erin, et je tisse un air innocent, mes yeux pétillants.

@"commun" 1546 mots
Awful

Georgia R. Harris

Georgia R. Harris
MODÉRATRICE
hiboux : 304
pictures : MINI-EVENT | Foire des Métiers - Page 3 B5097c269a0f90ad90c06e5cda963512817b5f34
Mar 23 Juin - 20:57
La foire des métiers
Georgia Harris & 'commun'

Mars 2004

Quand Georgia se réveille, ce samedi matin, c’est le coeur bien trop heureux, et le corps bien trop relaxé. Papillonnant des yeux, elle se fond davantage contre le corps chaud blotti contre elle, un soupir lui échappant. Puis, subitement, la jeune femme ouvre les paupières, balbutiant presque. Bon sang, elle a presque oublié où elle se trouve. Ses doigts se crispent sur le torse de l’homme sous son corps, et elle hésite quelques secondes. S’éloigner, sans mot dire, le retrouver à Poudlard ou bien… Ses lèvres viennent s’abandonner dans son cou, remontant lentement vers sa joue, le picorant de baisers. Ses prunelles viennent alors trouver les siennes, toujours groggies de sommeil, alors qu’un sourire pétillant relève les lèvres de Georgia. Elle s’éloigne alors, murmurant un “morning sunshine”, se redressant déjà. D’un geste, elle vient défroisser sa chemise longue, tire un peu sur ses collants, et réajuste comme elle le peut ses cheveux. Elle n’avait pas prévu de dormir ici, il faut dire. La poursuiveuse avait transplané pour Pré-au-Lard sur un coup de tête, quand le jeune homme lui avait indiqué qu’il s’y trouvait, finalement, un jour plus tôt, logé par l’école. S’ils avaient échangé, depuis la dernière fois, ses courriers courts plein de bribes de journées répondant à ceux plus complets de son hôte, rien ne valait le plaisir de se retrouver face à face, de rire de vive voix à ses histoires, et de dévorer du regard ses fossettes. Ils devaient simplement dîner ensemble, comme le font deux amis, même s’ils aiment un peu trop s’embrasser, puis il l’avait guidée boire un verre, puis la nuit était bien trop tombée, et ils s’étaient réfugiés dans sa chambre, pour parler encore un peu plus, ne souhaitant pas voir la soirée se conclure ainsi. Elle ne sait pas trop quand, elle s’était endormie contre son épaule, les rêves bercés par les respirations de cet homme trop doux. Un sourire toujours aux lèvres, Georgia secoue la tête, s’étirant dans un grondement.

- Il faut que tu arrêtes de contrecarrer tous mes plans, tu sais ? souffle-t-elle dans un rire, reposant ses yeux sur lui.

Après tout, organisation et routine sont les maîtres mots de la jeune femme, qui ne trouve jamais autant de réconfort et d’assurance qu’en contrôlant le mieux possible tout ce qui lui arrive. S’endormir, sans aucune de ses affaires pour une séance de démonstration à Poudlard, cela ne faisait pas partie de son plan d’attaque de la journée. Pour rien au monde, pourtant, elle n’aurait échangé l’instant. Le sens des priorités ne la quittant pas totalement, toutefois, c’est d’un geste vif que la jeune femme fait quelques pas vers le bureau, griffant quelques mots à l’intention d’Olivier, et fait immédiatement porter le courrier à son intention par un hibou de l’auberge. Puis, la main sur les hanches, un grand sourire lui éclaire le visage :

- Alors, Monsieur Weasley, on m’invite à petit-déjeuner, ou il faut que je m'enfuie en silence ?

...

Quelque temps après, c’est les joues rosissantes que Georgia retrouve Olivier aux portes du château, un sac plein de ses affaires sur le dos. Elle a abandonné Charlie, sur un dernier baiser, le laissant se regrouper avec ses collègues, afin qu’elle puisse rejoindre sans encombre les siens. Elle imagine qu’il y aura des journalistes, et arriver bras dessus, bras dessous avec le dragonnier ne fait pas encore partie de ses plans. Certainement pas devant Dubois, qui fait déjà la moue. Il jette un regard suspicieux à la jeune femme, grommelant :

- On a dit que l’équipe partait ensemble, pourquoi tu étais déjà là ?

Elle ignore sa question, lui adressant un sourire ravissant, saisissant plein d’entrain son sac.

- Tu as pensé à prendre mon balai ?

Il pointe du doigt Peter, le batteur de l’équipe, qui tient deux balais, et Georgia se fend d’un énième sourire.

- Bonne soirée, Harris ? s’exclame son coéquipier, haussant un sourcil, rictus aux lèvres.

La poursuiveuse détourne les yeux, venant frapper son bras, récupérant son éclair de feu d’un geste. Évidemment, cet imbécile a remarqué sa tenue, sensiblement la même que la veille. Distraitement, elle sonde le petit groupe à l’entrée du château, un sourire lui mangeant le visage en repérant Charlie. Elle réajuste la bretelle de son sac sur son épaule et, détournant les yeux, se laisse inspecter sans mots dire.

Elle n’a pas mis les pieds à Poudlard, depuis. Elle n’est pas venue, pour la journée des anciens, trop occupée à mettre la misère aux Canons de Chudley, à des centaines de kilomètres d’ici. Elle n’a pas regretté, en lisant les titres le lendemain. Est-ce une bonne idée, alors, d’accueillir autant de gens dans l’enceinte du château, quand la dernière journée a été si désastreuse. Georgia ne peut qu’espérer que Potter reste tranquillement au Ministère, cette fois-ci, et offre une journée de répit aux élèves. Elle détourne les yeux du bâtiment de pierres, un sentiment étrange lui étreignant le coeur, et son bras vient se glisser sous celui de Peter, qui dépose un baiser sur ses tempes.

- Ça te fait bizarre aussi, hein, d’être ici ?

L'ancien Gryffondor, l’allure décontractée, semble aussi tendu qu’elle, ce qui la conforte étrangement. Elle hoche la tête, lui adressant un sourire timide, inspirant profondément. L’équipe de Flaquemare se laisse guider par les organisateurs, saluant ça et là membres du comité des parents, qui les avaient gracieusement invités. Ils leur expliquent, en quelques mots, que certains d’entre eux ont été sélectionnés pour un match amical, contre les élèves de Poudlard, en fin de journée, et Georgia feint un sourire ravi. Évidemment, son nom trône parmi les poursuiveurs sélectionnés. Elle grimace en voyant celui d’Andrew parmi les batteurs, à côté de celui de Peter. Olivier est gardien, ainsi que Darren McEllis, le gardien des Tornades de Thutshill, qui prendra sa suite si les cent points sont passés. Georgia repère d’autres noms de collègues et rivaux, retenant un juron en ne voyant pas celui de @Mara Lochlainn. Personne ne l’avait invitée, alors ? C’est une honte, songe-t-elle, retenant pour elle toutefois toutes ses critiques.

Bien vite, les joueurs sont abandonnés dans un coin d’une grande tente, et Georgia en profite pour aller se changer en vitesse. Balai soigneusement rangé, elle glisse ses mains dans les poches de sa tenue de joueuse, sa queue de cheval haute soigneusement nouée. Il faut qu’elle trouve @P. Pandora Parkinson, pour s’excuser de ne pas avoir été avec elle ce matin – elle espère qu’elle a pu venir avec son amie, là, la grande blonde qui ne l’aime pas. Elle imagine que c’est étrange pour elle aussi de se trouver là. Du regard, la poursuiveuse sonde la foule qui commence à se regrouper, adultes se retrouvant avec emphase, élèves faisant leurs premières découvertes curieuses. Elle est bien vite repérée, signant avec un sourire distrait les premiers autographes, encourageant les gamins à s’inscrire pour le tirage au sort du match.

- On sera presque gentils, promis ! assure-t-elle avec un sourire en coin.

Alors qu’elle cherche du regard des têtes connues, où donc est ce diable de Lyons (@”Malachy J. Lyons” ), pour une fois qu’ils peuvent se croiser tranquillement ?, Georgia se fige en apercevant Andrew, droit devant elle. Faisant volte face, la blonde se faufile hors de la tente, un long soupir lui échappant. Ses doigts viennent retourner son haut dans tous les sens, alors qu’elle s’astreint au calme. Vite, une tête amie. Là-bas ! Bénissant le ciel, la poursuiveuse se précipite vers un stand aux odeurs déjà affriolantes, et elle reconnaît avec délice la bouille de Rhys Price, le patron du Petit Ogre. Perle de restaurant s’il en est, Georgia s’est maintes fois retrouvée à dîner les délices de leurs cuisines. Elle ne connaît pas beaucoup le patron, mais s’il est là, une chose est sûre, le déjeuner sera hors pair. Elle adresse un sourire à l’assemblée, glissant aussitôt une étreinte à @Mara Lochlainn.

- Mara, comment vas-tu ? J’ai eu peur qu’ils ne t’invitent pas, ces imbéciles. Elle reporte son attention sur le groupe, feignant un air des plus pétillants. Georgia Harris, enchantée. Je suis ravie de vous voir ici, Mr. Price, ajoute-t-elle en sa direction. Je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous rencontrer, s’exclame-t-elle alors, un air sincèrement curieux se peignant sur ses traits alors qu’elle observe les quelques têtes inconnues.

Son regard se retrouve à accrocher, quelques secondes de trop peut-être, l’allure inégalable de ce sorcier à la peau métissée, tout de tatouage recouvert. Elle a remarqué celui de Charlie, hier, évidemment, et n’a pu s’empêcher d’être curieuse. Ça lui irait bien, un tatouage, tout de même. Juste là, sur la cheville. Son nez se plisse, songeant qu’il faudra lui demander, à Charlie, qui le lui avait fait, ce tatouage, tiens. Au loin, elle aperçoit d’ailleurs la chevelure rousse de Charlie, et se morigène intérieurement en espérant qu’il la remarquera aussi, qu’ils aient l’opportunité de traîner ensemble encore un peu plus, maintenant qu’ils sont ici. Elle ne croit pas qu’il connaisse quiconque des gens autour d’elle, mais peut-être mettra-t-il de côté sa timidité pour glaner quelques moments de discussion ?

1530 mots
:copyright: Eden Memories

Uriel J. Lewis

Uriel J. Lewis
MEMBRE
hiboux : 224
pictures : MINI-EVENT | Foire des Métiers - Page 3 5145235480824587a34264859401580e
Mer 24 Juin - 10:34



Foire des métiers


Comptez sur @Erin McAllister pour faire démonstration de force à un moment judicieusement choisi. Tu l’as vue venir, celle-là. Quand tu t’es approché d’elle pour te renseigner sur Lestrange, tu as à peine eu le temps de jauger des réactions d’Erin à ta question qu’une voix stridante s’est mise à débiter des énormités sur les Pouffsouffles. Or il y a une chose que n’importe qui sait à propos d’Erin : ne jamais, JAMAIS, JAMAIS insulter les Pouffsouffles devant elle. Baucoup l’oublient souvent, mais les valeurs de cette maison sont la loyauté et le travail. Insultez-en un, vous aurez des ennuis, parce qu’ils sont travailleurs, les Pouffsouffles. Et ils font corps. Comme les Serpentard le font la plupart du temps, d’ailleurs, maintenant que tu y songes. Car même si la majeure partie de ta maison se faisait un malin plaisir de faire de ta vie un enfer, au moins certains ont-ils veillé sur toi, chacun à leur manière. Tout comme Erin veille sur l’honneur des pouffsouffles.

Tu n’est donc pas du tout étonné lorsqu’Erin se rebelle et lui lance un Bloclang parfaitement ajusté. Tu as un sourire en coin sur les lèvres. Et tu emboîtes le pas d’Erin, trop content de laisser les collègues brigadiers se dépatouiller avec cette insupportable bonne femme. Si elle avait commencé sur les Serpentards, tu ne te serais certainement pas contenté d’un innocent bloclang. Un bon petit petrificus totalus pour ajouter l’impuissance de mouvement au mutisme aurait été des plus amusants… Mais bon, @Djouqed t’encourage à ne pas faire de vague, alors c’est sans doute mieux comme ça.

Erin confirme l’impression que tu avais eue en désignant @Viviane Goyle-Lestrange avant cette grossière interruption : elle la connaît. Bien, semble-t-il. Si c’est pour Erin, tu veux bien tenter la rencontre. Tu fais, globalement, confiance à son jugement. Et c’est ta meilleure amie. Quelqu’un qu’elle apprécie ne peut pas être complètement démoniaque, si ? Tu es crispé, pourtant. Rabastan Lestrange est à l’origine de l’attentat qui a causé la mort d’une dizaine de personnes. Dont ta mère. Tu bouillonnes. Tu essaies de te contrôler. Si Erin dit vrai, cette femme n’est peut-être pour rien dans les exactions de son mari. Lorsque vous approchez, tu vois @Severus Rogue en sa compagnie. Tu souffles un coup. Votre dernière rencontre a marqué un revirement dans votre relation. Tu ne le vois plus seulement comme cet ancien professeur. Et tu es à peu près sur qu’il ne te voit plus uniquement comme cet ancien élève. Autre chose vous lit. Tu te souviens de ses larmes de remord, de sa détresse. Et tu sais. Tu sais qu’il ne fait que porter une croix bien trop lourde pour ses épaules. Ça n’efface aucun de ses crimes, mais tu veux certainement bien lui offrir une chance de trouver la paix autrement que par la mort. Lui aussi mérite une étincelle de bonheur ici-bas.

Comme beaucoup, tu as entendu parler du renvoi de ces deux élèves. Ce sont des choses qui arrivent dans toutes les écoles, y compris moldues. Tu ne vois vraiment pas de raison d’en faire un fromage. Tu observes Erin et tu la vois se raidir devant Rogue. Bon, tu te dis que si Erin veut briser la glace avec Viviane, tu peux lui rendre la pareille en brisant la glace avec Rogue. Tu adresses un sourire à Rogue avant qu’elle ne te présente Viviane et tu te jettes à l’eau.

– Bonjour, Severus.

C’est le moment où tout être humain normalement constitué prierait pour ne pas mourir dans d’atroces souffrances. Mais pas toi. Toi, tu sais que ça passera. Tu le sais parce qu’il y a ce jour là, dans ce bureau, entre vous. Il y a eu ses larmes, et toi qui l’a pris dans tes bras. Tu le sais, parce qu’à un moment où tu ne t’y attendais pas, tu as eu pour lui les gestes de réconfort qu’il a eus pour toi quand tu n’étais qu’un enfant et un adolescent. Ça ne s’oublie pas, ça.

Elle te présente Viviane. C’est presque surréaliste. Devant toi se tient la femme de l’homme qui t’a enlevé ta mère. Tu ne sais pas quoi penser d’elle, alors tu l’observes prudemment. Elle a un sourire lumineux, elle est belle. C’est à se demander comment une femme aussi belle a pu épouser un homme aussi noir. Elle te salue mais tu vois son regard te fuir. Tu le suis du coin de l’oeil, tu le vois caresser la silhouette de Rogue. Tu comprends. Toi, elle s’en fout, elle cherche le soutien de quelqu’un d’autre. Ça devrait te foutre en rogne, mais les mots d’Erin résonnent encore dans ta tête, alors tu décides de l’aider. Tu verras bien ce qui en ressortira. Tu glisses ta main dans la sienne. Tu sens sa peau frémir à son contact et tu te refuses obstinément à prononcer son nom.

– Enchanté de même, Viviane. Votre mari a tué ma mère.

Tu laisses les mots flotter quelques instants.

– Je crois que vous ne trouverez personne ici pour vous en vouloir de haïr cet homme. Je suis certain que Severus sera d’accord avec moi, pas vrai ?

Tu rouvres la bouche pour une question lorsqu’une voix bien connue résonne près de toi. Tu ne l’as pas entendu venir, @Nasiya Abasinde, mais tu te souviens bien trop de votre dernière rencontre. Tu rougis un peu. Décidément, il a le chic pour arriver au bon moment, lui. Depuis combien de temps était-il là ? Qu’a-t-il entendu exactement ? Tu le salues alors qu’il te claque une bise sur la joue et fait de même avec Erin… Attends ? Ils se connaissent ?

– Monsieur Abasinde.

Tu le vois reporter son attention sur Viviane. Tu ne saurais pas dire pourquoi, mais il te fait l’effet d’un prédateur, et ça te met mal à l’aise. Le fait qu’il parle de son mari, comme ça, en débarquant comme un cheveu sur la soupe… Tu trouves que ce n’est pas très poli. Tu te racles la gorge mais ne fait aucun commentaire, mal à l’aise. Soudain, une idée se fraye dans ton cerveau suite à la dernière remarque de Nasiya. Ce serait… non… et pourtant….

–  Depuis combien de temps n’est-tu plus venue prendre le thé à la maison, Erin ? Tu pourrais venir un de ces jours, tu n’as pas encore vu le chat que j’ai adopté, je crois ? Cela vous plairait-il aussi de venir, Viviane ?

Tu veux la jauger. Tu sens bien que vous êtes unis par quelque chose. Tu sens bien que tu pourrais la présenter à @Djouqed . Tu ne veux pas passer à côté d’une occasion pareille. Et tu devines que la présence d’Erin pourrait l’apaiser. Et à présent que l’invitation est lancée, il te faut mettre à exécution ton plan. Tu jettes un regard à Rogue. Tu espères qu’il comprendra ce que tu essaies de faire. Tu passes un bras autour de celui d’Erin, un autre autour de celui de Nasiya.

– Monsieur Abasinde, vous n’avez pas étudié à Poudlard, je crois ?

Pitié, faites que ça tombe juste. Tu n’as aucune idée du parcours de Nasiya Abasinde.

– Pourquoi Erin et moi ne vous ferions pas visiter les lieux pour laisser nos deux éminents maîtres des potions prendre leurs repères avant l’arrivée d’une foules d’élèves avides de poser des questions à Viviane ?

Severus et Viviane sont indiscutablement aussi amochés l’un que l’autre… Et Severus a besoin de se sentir utile, tu commences à le connaître. Il a besoin de faire le bien pour se racheter. Il a besoin de faire le bien pour trouver un semblant de paix. Peut-être qu’avec Viviane… Tu n’es pas stupide. Elle a été l’épouse d’une brute et Erin t’a laissé entendre combien elle a pu souffrir de son mariage. Tu en mettrais ta main à couper qu’il a du la torturer de toutes les façons possibles. Tu ne lui fais pas confiance, à Viviane, c’est un peu tôt pour ça, mais… Tu fais confiance à Erin, en premier lieu, et surtout, tu fais confiance à Severus Rogue en matière d’interrogatoire. Tu sais que s’il y en a un qui pourra la jauger, l’évaluer mieux que toi et, le cas échéant, l’aider en cas de besoin, c’est lui. Il ne t’a jamais fait défaut. Pas une seule fois. Tu sais désormais quelles sont les raisons qui l’ont poussé à agir – le remord, la culpabilité – mais cela n’enlève rien à son geste.Tu veux donc éloigner l’inopportun pour lui laisser toute latitude pour jauger Viviane… et tu as cru remarquer aux regards de la jeune femme qu’elle était, elle aussi, avide de se rapprocher de lui.

– Et vous pourrez en profiter, Monsieur Abasinde, pour me raconter à quelle occasion vous avez rencontré Erin, ma meilleure amie, et pourquoi donc nous n’avons jamais été présentés l’un à l’autre !



 
code by EXORDIUM. | 1553 mots




Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Mer 24 Juin - 11:44
Intervention MJCHOCOGRENOUILLES

@A. Josiah N'Da

Chocogrenouille |  Carte n° SV5 : Mirabella Plunkett : connue pour être tombée amoureuse d'un triton au Loch Lomond alors qu'elle était en vacances, lorsque ses parents lui interdirent de se marier elle se transforma en aiglefin et ne réapparut jamais.
Quelle chance ! La carte est une édition collector dorée !

Chocogrenouille |  Carte n° SV6 : Sacharissa Tugwood : pionnière des potions de beauté, découvrit les propriétés curatives des pustules de bulbobulbs.
La carte est dans un mauvais état, pliée au milieu comme si elle avait été écrasée.  

Chocogrenouille |  Carte n° SV4 : Laverne de Montmorency : Célèbre Serdaigle et potionniste de génie qui a inventé de nombreux philtres d’amour.
La carte est dans un bon état.  

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Invité
Jeu 25 Juin - 6:54

Mini Event
Foire des Métiers
Charlie



Samedi 13 mars

Une double invitation pour aller représenter la Réserve à Poudlard. Trajet en portoloin, deux nuits à Pré-au-Lard comprises, et un stand pour venir parler aux élèves de notre passion, notre travail et de son importance à travers le monde. L'idée a quelque chose de vertigineux et pourtant, j'imagine qu'il n'y avait pas lieu d'être surpris. Après tout, c'est la dernière d'Europe et la plus grande au monde. Les politiques sorcières s'appliquent à chasser les dragons de leur habitat naturel, le réduisant à peau de chagrin, allant jusqu'à traquer les derniers représentants d'espèces en danger sous prétexte de protéger le Code du Secret magique, mais nous tenons bon, accueillant tous les spécimens qui nous parviennent. Notamment grâce à Pavel, qui a endossé la responsabilité de la Réserve depuis le décès d'Harvey Ridgebit lui-même, et se bat bec et griffes pour assurer la sécurité de nos protégés.
Il est primordial que de nouvelles générations comprennent l'impact de notre métier de dragonologistes ! Alors quand Pavel nous a parlé de cette foire aux métiers organisée par Poudlard... Évidemment que j'étais volontaire ! D'autres se sont proposés, qui par curiosité, qui par vocation pédagogique. Mais au final, le vieux dragonnier a tranché en décidant d'envoyer sur place des locaux, ceux-là même qui ont étudié dans l'enceinte séculaire et nous avons bouclé nos sacs, Sullivan et moi.
Retrouver le château, expliquer ma passion à des jeunes en quête de vocation – Merlin, ça fait quinze ans et il me semble pourtant que c'était hier, ce hibou envoyé vers la Réserve avec l'espoir fou de recevoir une réponse à ma candidature. Que demander de mieux, sinon... peut-être revoir Georgia ? Quelques lignes de parchemin plus tard et ma jolie Poursuiveuse arrivait à Pré-au-Lard, peu après que Sullivan se soit éclipsé pour lui-même rejoindre d'anciens condisciples.

La soirée a été douce – Godric, que ses lèvres m'avaient manqué ! – et la nuit tout autant. Jusqu'à ce tendre réveil, son corps niché contre le mien, son visage déjà éclatant malgré la brume tenace du sommeil sur mes paupières. Elle s'est enfuie après un dernier baiser et un petit-déjeuner, pris à même ma chambre pour éviter les regards curieux.
Le temps pour moi de faire un brin de toilette rapide, de sortir une robe propre de mon sac – brodée du blason de la Réserve –, et de rejoindre Sullivan sur le pas de la porte. Le discret Irlandais est ponctuel, comme d'habitude, bien plus que moi. Et le temps que je le rejoigne, d'autres se massent déjà
devant le portail tout proche de l'école, exceptionnellement grand ouvert.
L'avais-je prévu ? L'avais-je seulement imaginée ? Cette panique insondable qui m'étreint à retrouver l'endroit qui fut pourtant un second foyer, sept années durant. Des rires, des jeux, des entraînements... Tant de souvenirs heureux, de moments partagés avec mes amis et mes frères. Avec... Le nœud de ma gorge se fait lave incandescente et je suffoque, cherchant désespérément cet air qui me manque. Dans un recoin de mon esprit, la voix de Bill m'enjoint à continuer. Tu ne veux pas craquer ici, Charlie. Avance, petit frère. Avancer ? Mais vers où ? Je ne sais pas. Je ne peux pas. Et je reste planté là. Mes yeux hagards cherchent secours, espèrent peut-être croiser les prunelles de Georgia. Mais elle me tourne le dos, toute à ses retrouvailles avec son équipe, avec celui-là qui glisse son bras dans le sien, l'embrasse avec une telle familiarité que mon cœur déjà malmené se ratatine plus encore.
C'est cette vue, je crois, qui me donne la force de me détourner. D'emboîter le pas à Sullivan, dont le regard s'est fait scrutateur, un peu inquiet. Comme un pantin sous Imperium, je dépasse les grilles. Mes pieds foulent la pelouse impeccable, jusqu'à ce stand réservé aux magizoologistes où mon collègue dépose son sac, chargé de prospectus et d'albums photos de nos protégés. C'est un grognement, une excuse malhabile que je marmonne avant de m'éloigner.

Contourner la tour, monter les marches du perron immense, me glisser par les portes entrouvertes d'où sortent des élèves enthousiastes. Emprunter le premier escalier, le corridor qui longe les salles de sortilège et de métamorphose. Un second escalier, d'où m'alpague le Chevalier du Catogan, dont les propos ne peuvent m'atteindre. Un couloir de plus, tourner à droite et...

Rien.
Pourtant, je le vois si souvent exploser dans mes cauchemars, ce mur d'apparence si solide, qui a volé en éclat sous l'impact d'un énième sortilège. Et sous les gravats... Un hoquet. Une larme. Un torrent de ses sœurs dévale mes joues, incontrôlable. Et mon poing fermé qui s'abat, de rage, de douleur, sur ce mur trompeur, sur ce mur menteur. Ce mur qui se dresse à nouveau. Nonchalant. Comme s'il en avait toujours été ainsi. Et je frappe, encore et encore, jusqu'à faire blêmir mes phalanges, rougir mes jointures. Loin des rires et des échos qui montent de la pelouse, loin de tout regard indiscret.
Juste lui. Et moi.
Ce traître de mur.
Ce putain de mur qui s'est effondré sur mon petit frère.


Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Jeu 25 Juin - 17:07

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Foire des Métiers

- 13.03.2004

@Eirian Almasdóttir s’excuse alors que je lui demande si elle ne veut pas aller à la foire. Mon sourire triste s’adoucit un peu, et j’acquiesce. Je comprends. Je ne la forcerai pas, de toute façon.« Merci pour la proposition Lemony, c'est tentant et tu as de bons romans qui m'intéresse, mais cette fois, je vais travailler ! J'ai pris beaucoup de retard sur mes études du gaélique Irlandais... Je vais donc profiter du calme au château pour étudier et, promis, s'il y a quoi que ce soit, j'irais chercher de l'aide ! » Je me demande si Orion Fleury est ici, aujourd’hui, s’il vient parler de son travail de briseur de sorts ou du magasin. Il faut que je trouve le temps de lui parler de la jeune fille, et de réfléchir avec lui à comment l’aider. Mais elle n’est pas la seule, et je ne peux contacter @Valur Fjalarsson aussi simplement que mon ami. Je me tourne vers le brigadier pour lui proposer de le rencontrer aujourd’hui. « La salle commune sera peut-être plus confortable qu’une salle de classe, Monsieur… ? » Je lève un sourcil, et je vais presque instinctivement à la recherche de mes lunettes que je ne trouve pas. Je n’ai jamais parlé de salle de classe, ni d’entrer dans le château – mais peut-être a-t-il mal compris mon geste. Ou alors dit-il cela pour la proposition que j’ai faite Eirian ? Mais la jeune fille n’est pas une Serdaigle, je ne peux lui permettre d’accéder à la salle commune des aigles… Le malaise que me cause ce léger malentendu est aggravé par le regard noir qu’il me lance, sans que je ne parvienne à m’en expliquer la cause. Pas que cela soit la première fois que je me confronte à l’animosité d’un sorcier qui ne me connaît pas – mais je ne m’y attendais pas du père de Jölka. Je me contente de hocher la tête avant de tourner les talons. Mais je reviens sur mes pas, avec une dernière question – qui l’accompagne ? « J’ai l’air d’un guide touristique ? Passez au stand après avoir trouvé vos préfets, nous ferons d’une pierre deux coups : on parlera de ma fille et vous verrez quels autres brigadiers sont sur place. Autre chose ? » J’écarquille les yeux et tire sur ma chemise, nerveusement. Je sens le sang pulser dans mon crâne, et il me faut beaucoup d’efforts pour ne pas répliquer. En dehors de la question qui me préoccupe le plus au sujet des personnes qui seraient venues avec lui, je vois des tas de raisons de me renseigner sur quels brigadiers et aurors ont pu faire le déplacement : je suis directeur de maison, professeur, je dois veiller à la sécurité de mes étudiants, et si les choses venaient à mal tourner identifier les personnes compétentes pour agir me semble nécessaire… Qu’est-ce qui cloche chez les sorciers, à la fin ? Calme-toi Lemony… Eirian vient au secours de ma raison qui menace de ne pas suffire à calmer mon orgueil soudainement meurtri en tirant le brigadier par le bras. «  Excuse-le Lemony, je crois qu'on est tous un peu à cran avec cette foire ! Surtout quand on vous force à travailler et certains sont très grognons quand il n'ont pas pris leur thé du matin ! Je te l'emprunte quelques minutes et vous vous retrouverez au stand d'accord ?! Bonne chance pour la foire Lemony ! » Je les regarde s’éloigner, et me fend finalement d’un sourire. Qui est aussi sage que cela, à onze ans ? Turing vient se frotter contre mes jambes, avant de se diriger comme pour me montrer la voie vers le lieu où tout le monde se rassemble déjà.

Je me dirige vers les chapiteaux tout en cherchant du regard les préfets de ma maison – peut-être que je m’inquiète trop, que cela va bien se passer… Ils ne sont pas en vue, mais je reconnais @Damocles Slughorn et @Aedrian Thornberry entourés de personnes que je ne connais pas au niveau du stand du Ministère. Pas de Erin en vue. Je manque de m’étouffer. Je me sens idiot, sans mes lunettes, avec la potion de beauté, à avoir cherché comment m’habiller pendant beaucoup trop de temps… Je me demande s’ils vont seulement s’en rendre compte ? Cela aurait été encore plus ridicule, finalement, si Erin avait été avec eux… Je m’approche d’un pas lent et plutôt mal assuré, et me force finalement à sourire alors que j’arrive à peu près à leur niveau. Turing ignore Roach comme il a ignoré le chien du brigadier et part se frotter à une jeune femme à la mine déconfite. « Bonjour ! » Je souris à mon collègue et offre la main à mon ami pour le saluer. Je me tourne vers la femme silencieuse que j’imagine être une collègue de Damocles. « Bonjour, Lemony Anderson, enchanté. » Ma main qui monte par habitude à mes lunettes se perd dans le vide, et je remets en place une mèche de mes cheveux pour me rattraper. Prendre ces potions était stupide. « Vous allez bien ? » Je fais signe à Turing de revenir près de moi, la jeune femme semblant vraiment mal à l’aise, sans que je ne m’explique pourquoi (est-ce que tous les brigadiers ont sauté leur thé du matin, pour reprendre les mots d’Eirian ?) et lui caresse là tête alors qu’il vient littéralement s’installer sur mes pieds. « Prêts à passer une journée à expliquer votre métier aux étudiants ? » Damocles a bien réussi à supporter mes questions, je suis certain qu’il s’en sortira à merveille – mais je suis quand même surpris qu’il soit là... « Il… Il y a d’autres brigadiers qui sont venus avec vous ? » Je me pince les lèvres, et baisse les yeux vers mon chat. Rah, je me fais l’effet d’un adolescent un peu idiot et gauche, et je n’aime pas ça du tout. Quoique, c’est aussi, d’un côté, étrangement agréable. Imaginer la croiser, lui parler… Merde, Lemony, reprends-toi. « Dis-moi, Damoclès… Ton collègue, Valur… Il est toujours un peu désagréable, ou il m’a juste dans le nez pour une raison que j’ignore ? »

Event - 1 030 mots
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Rhys M. Price

Rhys M. Price
MEMBRE
hiboux : 316
pictures :
Jeu 25 Juin - 23:33

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Foire des Métiers

- 13.03.2004

Tu es habitué, à ce que ton frère soit un rabat joie désespérant, à ce qu’il fasse la gueule, à ce qu’il se plaigne ou grogne en gallois – tu l’admires assez pour lui passer sa mauvaise humeur habituelle et son mauvais caractère. Mais @Theodore Nott n’a pas pour ça te faire accepter sa mauvaise humeur.  Qu’est-ce que c’est, leur problème, à ces deux-là ? Bien sûr, aucun n’avait envie d’être ici, tu ne leur as pas vraiment laissé le choix et ils fileraient volontiers sans demander leur reste si tu leur offrais une occasion de le faire… Mais ils doivent savoir que cette occasion ne viendra pas, que vous allez passer les huit prochaines heures ensemble : ils pourraient faire un effort pour les rendre plus agréable à vivre. Pour eux, en tout cas – tu n’éprouves aucune culpabilité à te réjouir du malaise d’autrui si tu en es la cause. Tu fais la conversation pourtant, tu essayes. Dans quelle maison te verrait-il, le Nott ? Tu souffles par le nez alors qu’il te répond poufsouffle : tu t’étais attendu à mieux de sa part. Ce n’est pas le premier, bien sûr, à qui tu poses la question, ni le premier à te donner une telle réponse. Ils sont loyaux et travailleurs, il paraît : et tu l’es aussi. Mais tu n’es pas que cela, et il le sait fort bien. Tu préfères te tourner vers les sombrals et les admirer en attendant votre arrivée, sans plus tenter de le faire sortir de son silence. Tu connaissais les maisons. Tu connais Poudlard. Combien de tes clients t’en ont parlé, combien d’entre eux se sont remémorés devant toi – parfois pour toi, ces si beaux souvenirs, ces si belles années, et t’ont dit combien le château était incroyable, combien leur maison était la meilleure, combien les professeurs étaient brillants. Ton sourire se fait mauvais alors que leurs discours te reviennent en tête. Quelle bêtise, tout cela. Poudlard, le lieu le plus sûr de Grande Bretagne, si sûr que tu ne comptes même plus le nombre d’incident qui y ont eu lieu depuis que tu es en âge de t’en souvenir, Poudlard, la meilleure école de sorcellerie du monde, où, si tu en crois ce que t’as dit la jeune Turner, on ne leur apprend même pas à ressentir la magie… Et c’est sans parler de ce système de maison que tu as toujours trouvé ahurissant. Tu es loyal et travailleurs, certes, mais tu es aussi roublard, ambitieux et rusé, tu sais te montrer hardi, déterminé comme tu peux passer des heures à faire des statistiques et à calculer ta chance. Tu n’as peut-être pas tout compris, à leurs explications, mais il te semble que tout cela fait de toi un bon candidat pour ces quatre maisons… Que serais-tu devenu, si tu avais intégré Poudlard ? Quelle part de toi aurait été encouragée, au détriment des autres ? Quelle part aurait été considérée comme le vrai Rhys par le chapeau magique qui se charge de répartir les gosses de onze ans ? Un chapeau magique pour mettre les hermétiques dans de petites cases… Comment quelqu’un a-t-il pu croire un jour que c’était une bonne idée ? Et Nott, qui te dit avec presque du mépris dans la voix que ‘tout le monde les connaît’… Tout le monde, sauf les autres traditions, sauf les étrangers, sauf les nés moldus avant leur onze ans – son monde uniquement, en fait. Qu’il le généralise te navre et te renvoie de lui une image un peu pathétique. Qu’est-ce que son monde est étriqué et ridicule…

***

Alors que le stand finit d’être installé, tu fais signe à Nott de venir te trouver pour lui montrer comment préparer des basiques. Il peut bien n’avoir jamais touché une casserole de sa vie, à quarante-quatre mornilles de l’heure, s’il ne devient pas plus loquace sur Poudlard, il a intérêt à se montrer au moins utile au stand. Comment peut-on arriver à cet âge sans jamais avoir cuisiné ? Évidemment il fallait qu’en plus d’être arrogant et de mauvaise humeur, il n’apprécie pas l’art culinaire à sa juste valeur – tu pourrais presque bien l’aimer, Nott, mais il y met vraiment du sien pour que cela te soit difficile. Enfin il ne va pas mourir de savoir émincer un oignon. Tu es en train de manipuler le couteau et de lui expliquer quand tu entends une voix qui s’adresse à ton frère, en gallois. Serait-ce ?… Tu as reposé le couteau quand @Nia Babajaro saisit tes épaules et t’embrasse, et tu ris doucement en lui rendant sa bise.

- Bien le bonjour à vous mon bon monsieur ! Par tous les Lwas comme je suis heureuse de te voir ici !
- Et moi donc ma divine ! Mais c’est que tu es absolument sublime aujourd’hui, ma parole !

Tu jauges la magnifique robe rouge de ton amie alors qu’elle remarque Theodore. Tu te contentes d’un haussement d’épaule et te retourne pour ranger le couteau – tu peux bien prendre quelques minutes avant de continuer la démonstration. Quand tu te retournes à nouveau, elle s’éloigne de Theodore qu’elle a du aller embrasser. Arthur se rapproche d’un pas, et tu pourrais jurer que ses grognements sont un peu moins agacés.

- Je hais les adolescents.

Tu souris à la belle en haussant les épaules, et avise la foule. Les étudiants en uniforme flânent entre les stands en attendant que la journée commence, certains discutent un peu plus loin. L’ambiance est particulièrement légère et détendue, compte tenu les derniers évènements, et il ne te semble pas voir d’aurors ou de brigadiers en patrouille – quoiqu’ils aient un stand un peu plus loin. Tu n’as rien contre les adolescents, toi, mais à les voir aller tu as un pincement au cœur en te disant que ton fils aura bientôt cet âge. Il grandit trop vite….

- Je ne savais pas que tu embauchais Rhys. À moins que ce ne soit que du bénévolat ?
- Il faut bien quelqu’un pour pratiquer la magie dans cette assemblée de cracmols… ou presque cracmols.

Qu’est-ce qu’il nous fait là, le bel idiot ? Arthur juste derrière Nott se racle la gorge, et semble s’étirer. Tu peux presque l’entendre penser à la meilleure façon de tuer le jeune sorcier discrètement. Tu souffles par le nez, comme si tu riais, et donne une grande tape dans le dos de Nott.

- Cette assemblée, comme tu y vas. Nous ne sommes que deux. Mais notre jeune ami à raison ma très chère, j’avais besoin d’un sorcier qui sache gérer la clientèle et qui n’allait pas être invité. Tu viens pour présenter ta boutique ma douce ?

Alors que tu finis de parler, tu aperçois @A. Josiah N'Da qui s’approche de vous. Il saisit la main de Nia et tu l’entends la complimenter avant de se tourner vers toi pour te saisir la main.

- Et toi aussi, Price. Je ne savais pas que tu serais là. Tu me présentes tes camarades, mon Rouge ?
- Oh mais je ne peux que te retourner le compliment mon tout beau, tu es absolument fabuleux comme toujours. Mais très certainement, j’imagine que tu connais peut-être déjà Nott ici présent, qui travaille habituellement à l’Allée des Embrumes ? Et je te présente mon cadet, Arthur. Arthur, Josiah N’Da, dont je t’ai déjà parlé.

Ton frère se fend de ce qui doit être son premier sourire sincère depuis le début de la journée en tendant sa main tatouée à Josiah. C’est que c’est presque toujours toucher la corde sensible d’un Price, de parler de tatouages – et de ce tatoueur là, tu lui as longuement parlé.

- Enchanté.

Tu adresses un regard amusé vers Nia, qui seule ici peut envisager combien mon frère fait des efforts pour se montrer sympathique, en allant même jusqu’à parler en anglais…

- Mais dis moi mon Arlequin, ils ne t'auraient quand même pas autorisé à tatouer l'une de tes œuvres sur des enfants ?

La voix de @Mara Lochlainn te fait faire demi-tour sur toi-même. Et bien, que de beau monde au même endroit.

- Rhys, je suis surprise de te voir ici ! Agréablement surprise.

Tu t’approches d’elle pour déposer un baiser sur sa joue. Elle salue les autres, et tu sautilles presque jusqu’au comptoir dont tu sors un thermos préparé chez Arthur. C’est peut-être de la voir arriver ici, comme elle arrive presque chaque matin pour prendre son café au Petit Ogre… Sous le comptoir, tu distingues Pwyll, caché, sans doute un peu anxieux de se retrouver pour la première fois entouré d’autant de monde dans un environnement inconnu. Tu as adopté le chiot il y a une dizaine de jours tout au plus, et il n’a vu jusque là que la maison familiale et celle d’Arthur. Tu lui tends la main, et il sort brièvement la tête de sa cachette en refusant pourtant de te suivre jusqu’au groupe.

- Mais quelle magnifique compagnie ce matin ! Je suis absolument ravi... Est-ce que je vous offre un café, avant que vous ne repartiez vous mettre au travail ?

Avec tout cela, tu aurais presque oublié Nott. Au moins ton frère aussi, et il l’ignore parfaitement, trop occupé à admirer d’un regard connaisseur les tatouages visibles de Josiah. Tu viens pourtant te positionner juste à côté de lui. Il ne faudrait pas lui donner une occasion de prendre ses jambes à son cou ou lui laisser passer un autre sous entendu douteux. Tu te positionnes derrière lui quand une jeune femme approche Mara pour l’enlacer. Ce visage te dit quelque chose, et tu plisses les yeux – une cliente régulière et charmante, tu es sûr que tu as déjà entendu son nom, sans jamais lui avoir vraiment parlé plus que pour s’enquérir des habituelles politesses que l’on sert aux bons clients.

- Mara, comment vas-tu ? J’ai eu peur qu’ils ne t’invitent pas, ces imbéciles. @Georgia R. Harris, enchantée. Je suis ravie de vous voir ici, Mr. Price. Je ne crois pas avoir eu le plaisir de vous rencontrer.

Tu clignes les yeux avec plaisir en l’entendant t’appeler par ton nom, et lui tends la main pour embrasser la sienne.

- Bore Da, dame. Un plaisir.

Event - 1 677 mots
en italique, les Price parlent gallois
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Sam 27 Juin - 0:18

La foire aux métiers
- 13 mars 2004 -



Le babillage de Carol-Ann continue librement, alors que rien ne semble pouvoir l’arrêter, ni les quelques élèves qui à peine arrivés près du stand se dirigent immédiatement vers Pierson, ni l’arrivée d’@Uriel J. Lewis qu’il avait déjà rencontré et qu’il salue chaleureusement.

Mais enfin, les secours arrivent. Sa bouée de sauvetage a quatre pattes, une fourrure hirsute et une langue rose et baveuse. Un aboiement sonore couvre le discours de Carol-Ann, et quelques instants plus tard, Damocles tombe presque à la renverse sous l’assaut joyeux du chien de son ami. Il caresse maladroitement la tête de l’animal en essayant de détacher ses pattes boueuses de son uniforme. L’intervention aura au moins eu l’avantage de faire taire Carol-Ann quelques secondes. Les bouclettes rousses d’@Aedrian Thornberry ne tardent pas à faire leur apparition à leur tour et Damocles lui fait signe avec soulagement, tandis que Carol-Ann pose des yeux ronds sur le nouveau venu. Le chien d’Aedrian -comment s’appelle-t-il, déjà ?- se détache finalement de lui, plus intéressé par l’un de ses camarades canins et ignorant jusqu’à son maître qui salue sa cousine. C’est vrai qu’en moins d’un mois, ils se sont croisés plus souvent qu’en plus de quinze ans, et en même temps, Aedrian est l’un des raisons pour lesquelles il s’était porté volontaire.
« Ah, oui, je voulais t’envoyer un hibou pour te dire qu’on venait, mais je crois que je n’ai pas eu le temps. »
Il va vraiment falloir qu’il perde cette mauvaise habitude de remettre à plus tard ses courriers à Aedrian s’il ne veut pas qu’ils perdent à nouveau contact pendant quinze ans. Quoiqu’en entendant sa question moqueuse, il se demande s’il est vraiment obligé de continuer à lui parler, finalement. Il fronce les sourcils, avec un air faussement outré.
« Attention, ne me force pas à te mettre une raclée devant tes élèves ! »
Même s’il n’est pas sûr d’avoir le dessus. Après tout, Aedrian a l’habitude de s’occuper d’Abraxans et autres créatures gigantesques, alors il est plutôt costaud et dans un combat à la moldue il gagnerait probablement. Mais Carol-Ann éclate à nouveau de rire, attirant les regards étonnés de plusieurs personnes, dont celui du professeur de soins aux créatures magiques. Damocles répond à voix basse, pour ne pas se faire entendre de la jeune femme qui est de toute façon déjà repartie dans l’un des terribles monologues dont elle a le secret.
« C’est Carol-Ann. Tu sais. »
Il fait une grimace discrète pour égayer ses dires, tandis que l’assistante énonce tout haut son avis sur la Répartition. Ouch, cela ne va pas plaire à Erin, surtout que les relations entre les deux femmes ne sont déjà pas au beau fixe. Et soudain, le sortilège fuse, discret et efficace. Carol-Ann s’interrompt dans un hoquet, l’air paniqué, alors qu’Erin annonce l’air de rien qu’elle les quitte un moment. Damocles lui lance un regard noir. Elle l’abandonne, maintenant ? Après avoir mis Carol-Ann en mauvaise situation et en le laissant régler le problème ? Il fronce les sourcils, agacé malgré son envie de rire de la situation.

Un nouveau salut lui fait tourner la tête, et il regarde avec mauvaise humeur la personne qui vient les interrompre aussi familièrement, avant de finalement reconnaître Lemony. Il lui jette un regard surpris. Où sont passées ses habituelles lunettes ? Il n’a vraiment pas l’air d’être la même personne, il est… changé ? Damocles lui lance un regard soupçonneux, mais ne fait pas de commentaires avant de reprendre son air renfrogné et d’annoncer d’un ton sarcastique :
« Oui, on va leur expliquer à quel point c’est agréable d’être complètement invisibles aux yeux de la population à côté du bureau des aurors, et comme c’est passionnant de se farcir des montagnes de rapports et de dépositions. »
Il réajuste sa cape d’un coup sec, en se demandant s’il devrait libérer Carol-Ann du maléfice ou la laisser ainsi encore un peu pour voir si quelqu’un d’autre va s’en occuper. Il n’a pas très envie qu’elle le voit comme le preux chevalier venant à son secours.
« On est cinq. »
Apparemment, Lemony a déjà croisé @Valur Fjalarsson, et cela ne s’est pas très bien passé. Ce n’est pas très étonnant, personne n’avait l’air de très heureux ce matin, en dehors de Carol-Ann, qui doit moins s’enthousiasmer à présent. Damocles souffle du nez en haussant les épaules d’un air mécontent.
« Ouais, sûrement un peu des deux. Ça le saoulait de venir, et moi aussi. McAllister a demandé à ce que je l’accompagne, tout ça pour me laisser en plan et aller faire je ne sais quoi avec son ami ! »
Il s’en souviendra de celle là. Une main lui attrape le bras et il croise le regard suppliant de Carol-Ann. Il hausse les sourcils d’un air interrogateur, prétendant tout juste réaliser la situation, et réprime un soupir avant de sortir sa baguette et de lancer le contre-sort. Aussitôt, la jeune femme s’exclame furieusement.
« Non mais vous avez vu ça ! Quelqu’un m’a jeté un sort, je n’arrive pas à y croire. Enfin, quelqu’un, moi j’ai ma petite idée du coupable, et ça ne va pas se passer comme ça ! »
La jeune femme fulmine, et Damocles se demande si elle a également vu Erin lancer le sortilège. Que ce soit le cas ou non, la situation est déjà assez instable, et si l’animosité déjà palpable entre les deux femmes s’accentue encore, cela risque de dégénérer. Il pousse un soupir.
« C’est probablement juste un élève qui a voulu te faire une farce, Carol-Ann. On était pareil à leur âge, hein Aed’ ? »
Il donne un coup de coude à Aedrian. Ils ne faisaient certainement pas partie des élèves les plus turbulents, mais cela était arrivé de temps en temps. Après tout, il fallait bien montrer qu’on savait aussi s’amuser à Serdaigle. Mais cette explication n’apaise pas Carol-Ann, qui continue de plus en plus vindicative.
« C’est vraiment honteux, nous venons prendre de notre temps libre pour essayer de les aider, et voilà comment ils nous remercient ! A l’époque, excuse moi, mais on était au moins un minimum respectueux des adultes, et des forces de l’ordre encore plus ! Même mon frère Luke, celui qui élève les Niffleurs, qui faisait son lot de bêtises, n’aurais jamais osé manquer de respect ainsi à quelqu’un ! Et ça aurait pu être grave, heureusement que tu étais là, sinon j’aurais pu rester muette pendant des heures ! Tu vois que tu as bien fait de venir, je le savais. »
Damocles commence à regretter son geste et lève les yeux au ciel. Il ne va pas tenir le coup très longtemps à ce rythme là, il faut qu’il s’éloigne avant de faire une bêtise.
« D’ailleurs, Lemony, Aedrian, vous n’aviez pas quelque chose à me montrer ? Le truc là… Pierson, Miller, je reviens. »
Il attrape le chaton qui se promène sur la table par la peau du cou et le fourre dans sa poche, avant de prendre ses deux amis par les épaules pour les entraîner à l’écart. Une fois hors de vue, il s’arrête brutalement.
« Désolé, il fallait vraiment que je me sorte de là. Je vais juste envoyer un message à Erin pour lui dire. »
Il sort un morceau de parchemin et une plume et griffonne rapidement sa missive. Merci de m’avoir laissé gérer Miller ! Je te laisse te débrouiller avec maintenant, on se retrouve plus tard. Pierson gère très bien tout seul, au final. Il fait un petit avion en papier avec l’envoie porter son message d’un coup de baguette.
« Voilà, moi je vais aller me promener un peu et voir les autres stands, je ne peux pas retourner là bas tout de suite, sinon je vais craquer. »

1370 mots

George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Dim 28 Juin - 11:19
FOIRE DES MÉTIERS
Mini Event Poudlard



« Tu veux que je fasses QUOI ??? »

Tu regardes ton grand-père avec la même incrédulité que s’il t’avait annoncé avoir transplané sur la lune avec un sort de têtenbulle et en être revenu sans le moindre accroc. Il a, entre les mains, une missive portant le sceau de Poudlard et signée de l’assemblée des parents d’élèves. Une invitation à une journée des métiers. Alors, patient, Garrick Ollivander répète : il veut qu’elle aille représenter la boutique Ollivander à Poudlard.

« Mais je peux pas faire ça ! »

Evidemment, dans l’affrontement verbal qui s’en est suivi entre le vieux Garrick et la jeune Pelagia, c’est le premier qui a gagné. Et voici la jeune fille, boudeuse, drapée de son sempiternel blouson de cuir, un sac sur l'épaule, revenue à Poudlard. Ses cheveux sont beaucoup trop rouges pour être de bon présage : elle est furieuse. Furieuse de devoir remettre les pieds dans le voisinage de Rogue. Furieuse de devoir affronter les élèves et ses camarades de classe. Furieuse de risquer de recroiser ce connard de directeur ! Elle le voit, d’ailleurs, de loin, discuter comme si de rien n’était avec une assemblée. Elle a le coeur qui bondit férocement dans la poitrine. Non, allez l’affronter ne serait pas… Oh et puis merde. Elle se faufile, de loin, et vise avec la baguette magique et murmure un « Rubidus » en visant la tête de l’homme. Un innocent petit sortilège de farces et attrapes… rien de dangereux, tout dans l’esthétisme. Il serait fort beau avec les cheveux rouges, le directeur ! Elle disparaît dans la foule avant même de voir si sont sort le frappe lui. Elle a visé aussi soigneusement que possible, mais il était loin… Elle marche un peu au hasard. Ses cheveux perdent de leur rougeur pour virer au rose à mesure qu’elle se calme. Elle a même un petit sourire satisfait. Avec un peu de chance, Rogue a les cheveux d’un beau Rouge Gryffondor maintenant !

C’est avec ce petit minois satisfait d’elle-même qu’elle rencontre dans la foule @Jökla Vularsdóttir ! Décidément, le monde est petit. Elle est surprise de la voir toute seule dans la foule, à dire vrai. Elle s’approche d’elle par derrière et lui tapote délicatement sur l’épaule.

« Bouh ! »

Elle a un petit sourire en coin, de ces sourires victorieux qu’on les auteurs de troubles.

« Comment tu vas ? Qu’est-ce que tu fais là, toute seule ? J’ai cru voir ton père dans la foule, non ? »

@Valur Fjalarsson, elle l’a déjà vu plusieurs fois. De loin, toujours. Le week-end souvent. Jökla a eu une autorisation spéciale du Directeur pour bosser les runes avec son père. A dire vrai, Pelagia a reconnu le malamute plus qu’elle n’a reconnu le père de Jökla. Elle a toujours adoré les animaux, et c’est pas Mirrormere, son chaton planqué dans son sac qui dira le contraire. Il est encore petit, Mirrormere, du haut de ses six mois, il roupille paisiblement. Seule sa petite tête dépasse du sac que Pelagia a sur l’épaule. Quand elle s’est enfuie de la foule après son méfait, il a un peu bougé, mais rien ne semble pouvoir réveiller l’adorable chaton qui a choisi d’être tout blanc avec une tâche noire sur le front, aujourd’hui. Un chat métamorphomage… est-ce que c’est pas la classe pour quelqu’un comme Pelagia ?

541 mots

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