| Dim 29 Mar - 0:53 | Olivier Wilfried Dubois CORNE DE LICORNE Nom DUBOIS, le nom du nouveau gardien de Flaquemare est sur toutes les lèvres. Sang mêlé mais talentueux, il est le signe de ces familles qui ne font pas de vague, où tout est possible, le meilleur comme le pire ; Prénoms OLIVIER, senteur méditerranéenne, coquetterie maternelle qui s'est prise à rêver d'un avenir ensoleillé pour celui qui porte l'arbre de la sagesse jusque dans son patronyme ; Âge LA TRENTAINE GUETTE, encore une toute petite année avant qu'il ne soit déjà vieux dans le milieu très sélectif du sport de haut niveau ; Date de naissance 13 DÉCEMBRE 1975, un jour ordinaire pour accoucher ; Lieu de naissance LONDRES, des complications à l'accouchement ont poussé les parents à quitter le village où ils résidaient pour s'aventurer à Sainte-Mangouste ; Signe astrologique NC, il se fait fort de n'être pas supersticieux ; Nationalité ECOSSAIS avant tout ; Statut Civil EN COUPLE depuis deux ans, s'ils n'ont pas encore sauté le pas du mariage, ça ne devrait pas tarder ; Préférences sexuelles BISEXUEL, bien qu'il préfère les femmes, il doit avouer un petit crush de jeunesse sur Charlie Weasley à l'époque où ce dernier était capitaine de l'équipe de Gryffondor ; Statut du sang SANG MÊLÉ, les questions de pureté du sang lui passent par-dessus la tête ; Tradition CULTE DE L'EXTASE, bien qu'il ait été élevé dans une double tradition hermétique et extatique. Il n'a que faire de l'hédonisme effréné de certains extatiques qu'il juge caricatural, ce qui l'intéresse, c'est le carpe diem, vivre l'instant aussi intensément que possible ; Baguette ou autre focus ALLIAGE NOIR, un anneau simple, nu, composé d'un alliage de platine et d'un soupçon de Tungstène. Réalisé en Allemagne sur mesure pour lui, il offre la meilleure compatibilité qui soit entre sa magie et ses mains. Il ne l'enlève jamais, et surtout pas lors des match de Quidditch, l'anneau lui permet d'utiliser rapidement la magie en cas de crise (une chute, un accident, etc.) BAGUETTE en bois d'Acajou et crin de licorne qu'il utilise depuis Poudlard. Ses deux focus ont pour particularité d'être simples, efficaces, sans ornements. Ce côté pratique les rend agréables à manipuler. ; Patronus FOURMI, travailleur industrieux, il n'abandonne jamais lorsqu'il s'agit d'embrasser ses objectifs tout entiers ; Dons AUCUN ; Pouvoirs AUCUN ; Particularités DISCOURS, depuis Poudlard, Olivier se caractérise par ses "pep's talk" avant les match. Il n'est plus capitaine et le fait donc moins à Flaquemare, mais il continue d'être une sorte de maman poule pour les autres joueurs qu'il tend à prendre sous son aile... jusqu'au ridicule, parfois. CICATRICE, lors de son premier match amical au sein du club de Flaquemare, il était si stressé qu'il n'a pas vu un cognard, il a été projeté dans les buts et s'est fait une fracture ouverte du bras droit. Il a demandé au guérisseur de lui laisser une cicatrice "en souvenir". Activité Professionnelle, études, métier, autre GARDIEN dans le prestigieux club de Flaquemare. Plus ancien club de la ligue de Grande Bretagne, Olivier défend fièrement ses couleurs et candidat réserviste à la réserve magique créée par le Ministre. CARACTÈRE / ANECDOTESPASSIONÉ, il l’est, Olivier Dubois. Passionné par le Quidditch, passionné par le vol. Lorsque les pieds touchent le sol, il se sent toujours un peu pataud, ce n’est que dans les airs qu’il peut être libre et voler de ses propres ailes… ou de celles de son balai. Joueur professionnel, tout le destinait à entreprendre cette carrière : il était bon à l’école, mais sans plus, et rien d’autre que le Quidditch ne parvenait à le faire vibrer comme il vibre lorsqu’il est dans le ciel. Malgré la dangerosité du sport, il reste quelqu’un de PRUDENT. Le Quidditch n’est pas pour lui une folie dans laquelle se perdre en prenant des risques inconsidérés. C’est au contraire un combat d’optimisation, une foule de stratégies à appliquer pour tenir sur la durée sans s’épuiser – car les matchs professionnels peuvent être bien plus longs que les matchs à Poudlard – et réussir à arracher la victoire à l’ennemi. OBSESSIONNEL, il l’est un peu sur les bords : toute sa vie tourne autour du Quidditch, sa pratique, sa stratégie. Olivier ne réfléchit qu’en terme d’efficacité une fois sur un balai. Il sait qu’il finira sans doute entraîneur ou coach quand sa carrière de joueur sera achevée, aussi profite-t-il au maximum de cette carrière de sportif de haut niveau tant qu’elle est sienne. Il sait qu’à vingt-neuf ans, il lui reste peut-être cinq à sept ans d’activité avant de devoir songer à la reconversion. Le Quidditch est éprouvant pour le corps et il surveille sa condition physique régulièrement. Il pourrait devenir monomaniaque ou se perdre dans le show-biz qui entoure sa profession s’il n’avait pas certains ancrages dans sa vie. ACCRO À SA FAMILLE, il sait qu’il doit aux Dubois et à sa copine de garder les pieds sur terre. Ses parents et son frère sont extrêmement chers à sa famille, et Olivier a toujours été très loyal à sa famille et à son équipe de Quidditch. Il pourrait tout leur sacrifier. Sa copine, quant à elle, c’est son premier amour. Ils se sont tournés autour à Poudlard et se sont retrouvés à la sortie de l’école. Ils habitent ensemble depuis deux ans, mais la pression médiatique devient dure à supporter pour elle, quand bien même Olivier fait tout pour tenir les médias les plus éloignés possible de sa vie privée. Il arrive de temps à autre que des infos sur leur couple filtrent dans les médias, à leur grand dam à tous deux. PERFECTIONNISTE ET INTRANSIGEANT, Olivier a tout du bourreau de travail. Cependant, il lui arrive d’avoir des éclairs de lucidité lorsqu’on prend le temps de lui expliquer les choses. Il n’est parfois pas très doué pour les relations sociales dans le sens où il peine à voir les problèmes d’autrui et à deviner les choses cachées derrière les apparences. Comme beaucoup d’Extatiques, il a ce petit côté AUTO-CENTRÉ qui le fait parfois tomber des nues quand il se rend compte des conséquences de ses choix. Il ne pense généralement pas à mal, mais il lui arrive souvent de dire « j’y avais pas pensé ». C’est pour ça qu’il discute souvent avec ses proches pour prendre une décision afin de ne pas se lancer tête baissée dans un piège. Il côtoie peu les extatiques, sinon ceux de sa famille maternelle, il est un peu PRUDE et n’aime pas les débauches orgiaques de sexe ou de drogue dans lesquelles peuvent se lancer certains de ses comparses. Il apprécie en revanche beaucoup l’idée de profiter du moment présent sans se soucier trop du lendemain, et c’est pourquoi il ne passe que rarement à côté d’une bonne occasion. VOLONTAIRE ET BIENVEILLANT, c’est le type même du bon gars avec ses défauts et sa propension à faire des conneries par manque de réflexion qui le rendent parfaitement humain.
CURRICULUM VITAE
1975 - newborn Il est né, le divin enfant. Après bien des déboires et des frayeurs. Première grossesse de sa mère, signes inquiétants à plus de trois semaines de la date. Monsieur Dubois s’alarme, Madame Dubois lui crie d’aller chercher un médicomage plutôt que de rester planté là. Car dans les situations d’urgence, c’est Madame Dubois qui tend à porter le pantalon. Elle perd le bébé, Madame Dubois, elle le sent. Une main sur le ventre, elle ferme les yeux, le corps parcouru de douleur, une larme ruisselante sur la joue. Elle prie. Qui ? Quoi ? Elle ne sait pas, mais elle prie. Pourvu que le bébé survive. Pourvu qu’il vienne vivre parmi eux, dans cette maison où une chambre l’attend, dans ce village où tout le monde l’espère. Il fait froid, au dehors, la tempête gronde, lacère les cimes et fait trembler les pièces disjointes de la charpente. Et elle prie, elle espère la venue au monde de son enfant, caressant sans encombre son ventre. C’est ainsi que la trouvent les médicomages que son mari est allé chercher, c’est ainsi qu’on la transplane d’urgence à Sainte Mangouste. C’est ainsi qu’elle découvre, après une nuit éreintante, le petit bébé dans ses bras qui gazouille joyeusement contre son sein. Il est en vie. Il est en bonne santé. Trois semaines d’avance, il est un peu petit, mais ô combien aimé, déjà. Et sa mère lui caresse la joue d’un index orné d’un anneau d’or. Le père est auprès d’eux, baguette magique dans la veste. Deux sorciers si différents étaient faits pour s’attirer, se tourner autour et fonder ensemble une famille.
1979 – a broom Le petit Olivier grandit, enfant heureux et choyé, adoré, même. Il grandit dans un de ces cocons enclosant savamment la chenille pour la protéger de toute agression extérieure. Il grandit heureux, loin de tout, loin de la guerre, surtout, qui fait rage au dehors. Il voit bien, parfois, l’air nerveux de son père, le sourcil froncé de sa mère, mais il met cela sur le compte des « problèmes de grands ». A quatre ans, ce qu’il aime, par-dessus-tout, c’est jouer dans le jardin avec ses copains, voler sur son balai-jouet offert par son père et écouter les histoires que sa mère lui raconte sur leur famille. Il ne les connaît pas, ses grands-parents maternels, fauchés par des méchants chevaliers de Walpurgis – les mangemorts d’antan – mais il sait qu’ils n’étaient pas comme Papa. Eux, pour faire de la magie, ils utilisaient autre chose, des bijoux. Et il caresse souvent la bague que sa mère porte à l’index. Elle ne la retire jamais, mais il n’y en a pas besoin pour sentir la douceur de sa magie irradier. C’est auprès de cette mère aimante là qu’il apprend la vie.
1981 – samhain Les anciennes fêtes, sa mère y tient ; les fêtes chrétiennes et moldues, son père y tient. Alors ses parents ont fait compromis : on fait les deux. C’était ça ou en faire aucune. Il y a cependant des dates où ils se rejoignent. Déguisé en sorcier avec son grand chapeau et son balai, Olivier fait le tour du voisinage avec sa mère et son père. Dans le village semi-magique de Tinworth, tout en haut de l’écosse, la population est aussi sorcière que moldue et il y a de nombreux extatiques : alors on n’a aucun problème à se mêler, tous ensemble, le temps d’une fête pour vivre un instant présent mémorable. Du haut de ses six ans, Olivier sent bien qu’il y a quelque chose de différent, cette fois-ci. Quelque chose de plus joyeux, presque frénétique. Tous les sorciers sont de sortie, les yeux brillent, la liesse est palpable. Les moldus aussi sentent que l’ambiance est différente des autres soirées d’Halloween : jamais il n’y a eu autant de monde dans les rues. Et tout contre sa mère, Olivier sait qu’il y a certaines dates comme celle-là où il peut laisser éclater ce qu’il est vraiment : un petit sorcier qui aime voler, même sur ce balai factice moldu qu’il arbore dans son déguisement. Son père lève solanellement une bouteille d’hydromel, entouré des autres hommes du village. Ce soir, le tyran est mort ! Les sorciers applaudissent, les moldus le regardent, un peu confus et trinquent tout de même.
1987 – riding the train to Hogwarts Il a fière allure, le petit Olivier, dans son uniforme pour Poudlard. Pourtant, il ne peut pas s’empêcher d’avoir un pincement au coeur. Sa mère lui sourit, son père le serre dans ses bras. Tout contre la poitrine de sa mère, Elian, son petit frère, dort paisiblement. Il a un an à peine et s’est assoupi sur son épaule. Elle n’a pas eu le coeur de le laisser à la maison. Ils ont transplané jusqu’à Londres pour remonter jusqu’en Ecosse. Quand Olivier a demandé à sa mère pourquoi faire quelque chose d’aussi stupide alors qu’ils étaient déjà sur place et quasiment à côté de Poudlard, elle lui a sourit et a fouillé sa poche. Elle lui a glissé au doigt un petit anneau de métal noir. Aussitôt le métal se resserre pour épouser parfaitement la forme de sa phalange et s’y lover confortablement. Il fait aussitôt le lien avec la visite de ce sorcier allemand, quelques mois plus tôt, qui a pris ses mesures, évalué sa magie. Olivier se sent tout de suite un confort plus grand avec cette bague qu’avec sa baguette magique qu’il est allé chercher chez Ollivander. Ses parents se sont engueulés à ce sujet, il le sait : son père ne veut pas entendre parler de « ces débauchés d’extatiques », sa mère maintient que ce sont les racines de ses enfants. Confusément, Olivier se doute bien de ce que sa mère fait en lui offrant cette bague sous l’oeil tempétueux de son père : elle brave l’interdit. Elle lui offre un lien avec une autre forme de magie. Car elle le lui a expliqué : tout ce qu’on te dira à Poudlard est vrai et faux à la fois. Vrai lorsqu’on utilise une baguette et qu’on voit le monde comme l’Ordre d’Hermès – comme son père – faux lorsqu’on vient d’une autre tradition. Elle le lui a bien expliqué : une tradition, c’est comme une famille : même quand ils font des bêtises, on les aime quand même. Alors il faut se souvenir : les extatiques, ils font des bêtises, mais c’est autant sa famille que les hermétiques… qui du reste font aussi des bêtises !
1988 – joining the team Septembre de sa deuxième année. Le petit Olivier a l’estomac en compote, tordu par l’appréhension. Balai à la main, il est bien décidé à essayer de rentrer dans l’équipe de Quidditch de Gryffondor alors dirigée d’une main de fer par Charlie Weasley, l’attrapeur. Depuis sa première année, Olivier le voit voler dans les cieux avec la grâce de l’aigle et l’efficacité du faucon. Depuis sa première année et le premier match de quidditch auquel il a assisté, il sent son coeur tambouriner dans sa poitrine. De trois ans son aîné, celui qui est désormais en cinquième année et capitaine de l’équipe l’attend de pied ferme sur le terrain. Il manque à l’équipe un gardien pour la saison. Lui, c’est un petit deuxième année, un peu plus grand que la moyenne de son âge, c’est vrai, mais il n’a aucune chance d’être sélectionné à côté des grands de cinquième ou même sixième années, pas vrai ? Il essaie, pourtant, galvanisé par le regard scrutateur de l’attrapeur sur lui. Il fait un score honorable, ne laisse passer que deux souaffles. Un sixième année a fait mieux en n’en laissant passer qu’un seul. Ce sera Dubois notre nouveau gardien. Pourquoi ? Tout le monde s’étonne. Charlie Weasley lui pose la main sur l’épaule : parce qu’il est en deuxième année et qu’il fait déjà mieux que tout le monde… Stevens, tu es en sixième année et tu as à peine fait mieux que lui… j’ai hâte de voir ce que tu feras dans quatre ans quand tu auras son âge, gamin.
1991 – New horizons La carrière scolaire d’Olivier est à son apogée. Il s’est vite illustré comme un excellent joueur et un camarade d’équipe sur lequel on peut compter. Beaucoup l’apprécient, même parmi les réservistes, voire les réservistes d’autres équipes. C’est ainsi qu’il s’est notamment lié d’amitié avec Georgia, une jolie serdaigle dont l’âpreté à la tâche le fait un peu fondre, il faut bien l’avouer. Car Olivier aurait pu être un blaireau tant il est travailleur, volontaire et imprégné d’esprit d’équipe. Il s’investit énormément pour son équipe et, à mesure que sa jeunesse éclos et qu’il se rapproche de Charlie Weasley, il sent son petit coeur battre de plus en plus pour le rouquin. Il faut dire qu’ils en ont vécu des choses ! Lors de leur premier match, par exemple, Olivier était si stressé qu’il s’est pris un cognard en pleine tête à la huitième minute du jeu et est tombé de son balai. On lui a raconté après coup qu’il n’avait du qu’aux réflexes de Charlie qui l’a rattrapé au vol de ne pas faire une chute mortelle. Mais jamais il n’ose se déclarer, et à mesure qu’il grandit, il flirte un peu avec la gent féminine, et notamment celle qui deviendrait sa compagne. Elle est blonde, elle est belle, O’Shea, née moldue irlandaise, parents médecins de la bonne société dublinoise, batteuse pour l’équipe de Pouffsouffle. Ils ont le même âge, la même passion pour le Quidditch, la même ardeur au boulot. Ils se retrouvent souvent à la bibliothèque pour travailler ensemble pour leurs cours, et un observateur attentif pourrait remarquer qu’ils ont tous les deux les joues qui rosissent un peu quand ils sont ensemble. Et puis c’est le drame. La quatrième année s’achève, la cinquième commence. Charlie a quitté l’équipe depuis deux mois, et l’équipe ne parvient pas à se remettre de ce départ. Même si ses jumeaux de frères sont devenus batteurs – de vrais cognards humains – ce n’est plus pareil : le meilleur attrapeur que Gryffondor ait jamais eu fait cruellement défaut. Oh, les poursuiveuses sont excellentes et tiennent la barre haut, mais c’est trop souvent l’attrapeur d’en face qui rafle le vif d’or dans les matchs amicaux. Le fait que l’attrapeur en poste soit un de ses potes d’enfance n’aide en rien : Olivier et lui se disputent fréquemment au cours de l’été jusqu’à ce que leur amitié se brise. Et à l’orée de cette cinquième année, il n’y a plus d’attrapeur à Gryffondor… jusqu’à ce qu’un jour, Minerva McGonagall fasse revenir l’espoir. Dubois, je vous ai trouvé un attrapeur.
Le gamin est petit, timide. Olivier ne peut s’empêcher de trouver que Harry Potter ne colle pas à l’image du héros que tout le monde se figure la première fois qu’il le voit. Cette perception évoluera au fil des ans, mais ce qu’il voit, lors de leur premier entraînement, c’est un gamin paumé qui n’a l’air de rien comprendre au monde de la magie. Ce ne sera que bien plus tard, au détour d’une conversation entre les jumeaux et Potter qu’il apprendra que le gamin a grandi chez des moldus qui le négligent, voire le maltraitent. S’il n’a jamais vraiment abordé frontalement cette question avec le jeune Potter, il a en revanche toujours gardé un œil sur lui, de loin, aux entraînement notamment. Il aurait bien aimé pouvoir lui servir de grand frère, de modèle, mais il n’a jamais su trop comment aider Harry, et quand il lit le journal, il se dit que, peut-être, c’est la seule fois où il a été lâche et où il a pas eu le cran de faire quelque chose pour le gamin.
1993 – The last Year Les dernières années ont été riches en émotions pour l’équipe de Gyffondor. Il faut ramener la coupe de Quidditch à la maison, c’est la dernière chance pour Olivier de le faire. L’année précédente, ils ont joué de malchance avec cette histoire d’héritier de Serpentard, la plupart des matchs ont été annulés, et le seul auquel Olivier a participé a vu un cognard lui fracasser le front… encore. Septième année, donc, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, ils auront la coupe, Olivier en fait le serment. Par conséquent, ses discours d’encouragements sont plus longs que d’habitude, il est plus maman poule que jamais avec son équipe, allant jusqu’à essayer de convaincre les jumeaux Weasley de prendre du lait chaud le soir avant les matchs pour se détendre (Harry, au moins, a eu la gentillesse d’accepter le lait sans faire d’histoire, mais non, il fallait que les jumeaux se moquent de lui : en attendant, si le match est gagné, ça sera aussi grâce à ses supers aptitudes de capitaine, na !) Lors du premier match, Gryffondor se fait exploser par Pouffsouffle à cause des détraqueurs qui voient Harry finir à l’hôpital après être tombé de son balai. Le Nimbus 2000 est mort et enterré, ce qui met Olivier sur les dents. Aussi, lorsque Harry reçoit un éclair de feu, il est particulièrement enthousiaste et supplie McGonagall de ne pas le confisquer bien que l’on soupçonne alors que ce soit un cadeau piégé de la part de Black, ce mangemort notoirement recherché après avoir été le premier sorcier à réussir son évasion d’Azkaban. Lors du deuxième match de la saison, contre serdaigle, Olivier sait qu’ils ont tout à perdre : s’ils gagnent avec une suffisamment bonne marche, ils peuvent se qualifier pour le dernier match, sinon, c’est la défaite et ils peuvent faire une croix sur la finale ! La tension est à son comble et Olivier montre à quel point il peut être déterminé à gagner : écoute bien, Potter, Cho Chang, tu lui fais pas de cadeaux ! Arrête de jouer les gentlemen et frappe la si elle te barre la route! Le ton est donné ! Pourtant, individuellement, Olivier n’a rien contre Cho Chang : elle semble une assez bonne joueuse, et en plus, elle a l’air d’avoir pris sous son aile la petite Georgia… Mais c’est la guerre. Et on ne parle pas de cette histoire de Voldemort et de mangemorts : non, la vraie guerre se joue sur le terrain de Quidditch ! Ils gagnent miraculeusement le match, leur permettant d’affronter Serpentard. Le match est rude, violent. Olivier est stressé car il sait que dans le public, il y a des recruteurs pour les équipes locales professionnelles. McGonagall l’a prévenu. La tension est à son comble. Marcus Flint et lui sont en rivalité pour une reconnaissance professionnelle et tous deux le savent. C’est pourquoi Olivier est la cible presque immédiatement des batteurs de Serpentard et se prend deux cognards quasiment simultanément dans l’estomac. Ses côtes explosent sous le choc et il est mis hors jeu pour le reste du match. Faute de réserviste à ce poste, l’équipe de Gryffondor doit achever le match sans gardien. Par chance, le match ne s’éternise pas et le héros du monde magique, le garçon qui a survécu devient aussi le héros du match en attrapant le vif d’or ! Olivier tient à être présent pour la remise de coupe, et c’est blessé, avec un sortilège de stase sur les côtes et shooté aux anti-douleurs qu’il brave Madame Pomfresh pour récupérer la coupe et la donner à Harry, le sauveur de la partie.
1994 – Above the sun C’est l’été qui suit sa dernière année et l’obtention des quelques rares ASPIC qu’il a passés (potions, métamorphose, sortilèges, botanique, défense contre les forces du mal) qu’il obtient son premier contrat pro. Les recruteurs ont apparemment décelé en lui un joueur potentiel malgré l’échec de ses performances à son dernier match. Il reçoit deux propositions, un poste dans la réserve de Flaquemare ou un poste de joueur dans le line up officiel de l’équipe des Canons de Chudley. Vu la piètre réputation de ces derniers, il préfère de loin jouer en réserve pour le moment. Il s’entraîne alors comme un forcené pendant les années qui suivent et ose enfin proposer à sa bien aimée de jeunesse, Nicole O’Shea de sortir avec lui. La jeune femme, alors en formation pour travailler dans l’administration banquière grâce à un contrat obtenu avec Gringotts accepte avec plaisir. C’est alors que commence pour les deux jeunes gens leur avenir commun. Ils se tournent autour, se séduisent, se rapprochent et s’éloignent au gré des événements. Leurs activités professionnelles respectives sont prenantes et la guerre menace.
1998 – The Last Battle Il faut que j’y aille. Les jumeaux sont venus le chercher. Les choses dégénèrent à Poudlard. Il faut se battre. Dans les yeux de Nicole, il lit la désapprobation la plus ferme. Il sait qu’elle préfèrerait qu’il ne risque pas sa vie pour une bataille qui ne le concerne pas. Sauf que ça le concerne, ça les concerne tous les deux. Ils ont eu cette discussion un millier de fois au cours des dernières années : les disparitions, les blessures inexplicables qu’ils reçoivent parfois à l’hôpital, les transactions financières suspectes… Le monde ne sera pas sûr pour leurs enfants, s’ils en ont un jour, tant que Voldemort sera au pouvoir. Elle, elle voudrait surtout qu’ils déménagent tous les deux pour fuir cette folie. Jouer au Quidditch, tu le pourrais dans une équipe américaine… pourquoi t’entêter ? Okay, tu viens d’être titularisé dans l’équipe de Flaquemare, mais est ce que ça vaut le coup ? C’est vrai que ses parents, moldus ublinois, ont mis les voiles sur les conseils de leur fille. Ils ont bien fait. S’il avait pu, Olivier aussi aurait bien aimé mettre à l’abri ses parents et son jeune frère qui a à peine commencé Poudlard l’année précédente. C’est lui, Olivier, d’ailleurs, qui lui a parlé du culte de l’extase en premier comme sa mère l’avait fait pour lui. Après le petit tour de force de sa mère avec son plus grand, son père a été très ferme : Elian n’entendra pas parler de ces saloperies et n’aura pas de focus extatique ! Alors Olivier a « emprunté » un bijou familial gardé par leur mère et qui était, paraît-il, le focus d’un de leurs ancêtres pour le filer à son petit frère à l’insu de tous. Parce que leur tradition doit survivre dans la tourmente. Alors il faut partir. Il faut protéger tout ce pour quoi il se bat. Il a regardé longuement sa copine, les cheveux dénoués, un peignoir autour de la taille. Ils hésitent tous les deux. Elle voudrait qu’il reste en sécurité, qu’il renonce à ce sens déplacé de la justice. Qu’est-ce que tu peux y faire, de toute façon ? Est-ce que ça vaut le coup? Que peut-il y faire ? Il se souvient des suspiçions de maltraitance sur le petit Potter contre lesquelles il n’a rien fait.
Il lui doit bien ça.
Et même s’il n’a jamais été membre de l’Ordre du Phénix, il s’engage dans la bataille aux côtés de ses anciens camarades de l’équipe de Quidditch. Le fracas est terrible, c’est sa première vraie bataille avec pertes, fracas et sang. Lorsqu’elle s’achève enfin, il faut rassembler les morts. Et c’est lui qui porte dans la Grande Salle le corps inerte de Colin Creevey dont il se souvient bien.
2004 - Nowadays Cela fait deux ans qu’ils se sont vraiment installés ensemble. Tout semble aller pour le mieux, dans le monde de la magie pour Olivier Dubois et Nicole O’Shea. La jeune irlandaise travaille désormais à Gringotts dans le service des devises étrangères, Olivier profite d’une carrière florissante de joueur professionnel, puisque c’est la sixième année qu’il est le gardien officiel du club de Flaquemare. La saison 2003 fut sa meilleure saison pour le moment, il n’a laissé passer que deux souaffles sur l’ensemble de ses matchs et n’a connu aucun hors jeu. Il s’entraîne quotidiennement, élabore des stratégies et seconde efficacement le capitaine de leur équipe qui est aussi devenu un de ses plus proches amis. D’ailleurs, s’il devait se marier bientôt, ce serait lui qu’il demanderait comme témoin de mariage à n’en pas douter ! Il a aussi la chance d’avoir dans sa vie des amitiés indéfectibles, comme celle avec Georgia qui a rejoint le club de Flaquemare où elle officie en tant que Poursuiveuse après avoir enfin eu le bon goût de lâcher les Harpies de Holyhead dans lesquelles elle ne serait arrivée à rien ! Olivier poursuit sa vie loin des intrigues politiques… ou du moins, c’est ce que tout le monde croit. Car en vérité, ça fait maintenant presque un an qu’il a commencé une correspondance assez soutenue avec le Ministre, son ancien petit protégé. Il n’a pas encore osé lui dire qu’il savait, mais garder ce contact avec lui est important à ses yeux. Il se sent responsable du « gamin », presque plus que de son propre petit frère. C’est peut-être parce que son frère et lui sont proches, ont grandi dans la même famille aimante. Il ne sait pas trop ce qu’il ressent pour le jeune ministre. Un mélange de pitié ? De curiosité ? De culpabilité ? Il veut, en tous cas, lui faire savoir qu’il est un de ses soutiens indéfectibles. Il a donc fait parvenir, au Ministère de la Justice, un dossier de candidature pour les réserves magiques annoncées par Harry Potter à l’automne dernier. Il veut se prouver qu’il est capable d’agir activement et de soutenir celui à qui il a fait défaut jadis.
…
Reste à savoir comment l’annoncer à Nicole.
FT. Colin o'Donoghue ; Pseudonyme Fortuna ; Âge 27 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? Je suis dans son staff xD (ça sent le quadruple compte) ; Un petit mot à ajouter ? Je vous aime grave <3 ; Ta fréquence de connexion quotidienne. |
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