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EVENT #20 | Heureux, les impotents, qui regardent le monde tourner
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Djouqed

Djouqed
MEMBRE
hiboux : 174
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Mer 9 Déc - 12:38
Heureux les impotents...
EVENT MINISTÈRE


Ali sur les talons, l’ambassadeur s’est approché d’une brigadière rousse qui s’apprête à … l’envoyer paître. Zut. Il aura essayé. Il lit dans son œil agacé tout le bien qu’elle pense de sa demande et Djouqed peut voir dans sa posture corporelle le refus qu’elle s’apprête à lui intimer. Là, elle secoue la tête, parle. S’interrompt. Il l’a vu aussi : un geste ample. Il y a une faille. Une demi-douzaine de vieux sots dépassent les brigadiers, s’enfoncent dans leurs lignes comme un couteau dans le beurre. Les mots d’Ali viennent caresser son oreille dans un dialecte arabisant des provinces égyptiennes. Djouqed a toujours trouvé parfaitement amusant l’accent léger du cracmol qui trahit ses origines paysannes.

« Djouqed, je sais que tu adores l’action, mais là, il faudrait vraiment partir !
- Pas tout de suite, Ali. »

Le magistrat est sur ses gardes, il sent la tension de son garde du corps à côté de lui, il devine sans mal ce qui pourrait se passer sur un vrai champ de bataille. Mais ici, ils n’ont droit qu’à des moyens non létaux.. Trois… Deux… Un… Repulso. Ali a fait un pas sur le côté pour éviter l’enchantement qui vient frapper Erin. L’ambassadeur secoue la tête d’un air désolé. Il marmonne en arabe.

« Et on s’étonne que le Ministère se laisse déborder ainsi... »

Là. Cette fois, Ali lève les yeux au ciel.

« Tu commenteras plus tard, Djouqed, on a besoin de sortir d’ici…
- Alors que les choses commencent à être amusantes ? Allons, Ali… Tu ne vois pas ce qu’il se passe ici ? Le début du chaos.
- Et tes femmes vont me tuer si tu es pris là dedans ! Par Allah, je te jure que quand tu es comme ça, tu es plus turbulent que mon fils ! »

Un haussement d’épaules. L’ambassadeur sait que son garde du corps a raison, bien sur. Venir ici était une folie. Mais quelle délicieuse folie. Quel délice que de sentir cette effervescence. Un champ de bataille. Un frisson. Si une gorge était tranchée, personne ne s’en rendrait compte. Rien que de savoir qu’il a sur cette foule inculte cette forme de pouvoir le fait esquisser un sourire. Il opine néanmoins, peu désireux de rester dans la mêlée. C’est à cet instant qu’une sorcière est projetée sur Ali. Une petite brune qui se met à crier quand Ali la rattrape. Djouqed ne peut s’empêcher de voir passer dans les yeux de la gamine une terreur lointaine. Une terreur qu’il a connue dans de nombreuses prunelles. Elle a peur de mourir. La pensée le traverse. Peut-être a-t-elle simplement peur de la foule. Ou peur d’Ali. Des souvenirs de guerre ? Il n’en sait rien. Il ne sait qu’une chose. La gamine est terrifiée. Il s’approche d’elle et l’attrape par les épaules. Il sent ses muscles noués, voit son regard affolé.

« Venez, on va vous aider à sortir d’ici. »

Ali semble trop soulagé de voir son patron revenu au bon sens pour s’offusquer du colis dont ils sont désormais chargés, à savoir une jeune femme paniquée qui, au mieux, ne les aidera pas, au pire leur mettra des bâtons dans les roues en paniquant… Il a toujours dit qu’il faudrait gouverner avec une main de fer pour éviter ce genre de débordements. Mais qu’est-ce qu’il en sait, après tout ? Ce n’est qu’un exécutant… Mais un exécutant qui, au moins, ne se laisse pas dominer par la peur à la vue d’un truc aussi ridicule. Un homme lui tombe dessus, frappé par un sortilège. Il le repousse sans ménagement. Il a beau ne pas avoir de pouvoirs magiques, il est presque aussi terrible que son patron… Et par certains égards, certainement bien moins humain.

Ils progressent lentement dans la foule. Djouqed resserre sa prise sur la gamine,@Viviane Goyle-Lestrange pour l’entraîner avec eux vers la sortie la plus proche. Il agite les doigts de sa main libre. L’air crépite. La magie aussi. Un murmure. La formule égyptienne équivalente au Protegeo. Il ne faudrait pas qu’ils ramassent un sort perdu.


679 mots

Melchior C. Fawley

Melchior C. Fawley
MEMBRE
hiboux : 189
pictures : EVENT #20 | Heureux, les impotents, qui regardent le monde tourner - Page 3 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f32776243496b4b325f42504978773d3d2d3532393837333937312e313531303762333666656637366661623731393932303138373831342e676966
Mer 9 Déc - 17:56

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Heureux les impotents qui
regardent le monde tourner

- 20.05.2004

« Melchior je suis plus que ravie de vous voir ici. J’ai toujours su que vous étiez un homme de valeur et de principe. Expliquez donc à mon petit-fils, qu’il est nécessaire que je puisse passer ? » Peut-elle voir la colère qu’elle éveille en moi, elle plus que n’importe quel autre des manifestants réunis maintenant ? Ma cousine, mon sang, et elle peut me regarder droit dans les yeux et me dire qu’il est nécessaire qu’elle soit ici, qu’il faut que je l’explique. Je n’expliquerais rien – je veux simplement qu’ils arrêtent d’être aussi idiots. Mon regard se perd sur la foule rassemblée autour de nous, et je frissonne au spectacle que ces concitoyens donnent à voir d’eux même. Des sauvages, des païens arriérés, des corrupteurs, des tueurs… Et d’illuminés dévots. C’est cela que nous sommes, pour eux ? Est-ce que c’est comme cela qu’Anthénia me voit, elle aussi ? Il me semble que mon cœur se serre, qu’ils ont touché mon honneur, ma fierté, en même temps que mon amour propre. Aurais-je pu croire un jour qu’extatiques ou euthanatoï m’inspireraient plus de sympathie que les hermétiques, que j’aurais pour ceux-là, même le temps d’une heure, plus de tendresse et de compassion ? Je suis heurté par la haine qui monte, par les discours qui s’amplifient, se répondent. Par le mépris que ma seule foi leur inspire. Il n’est pas question qu’ils deviennent comme nous, il n’est pas question de leur demander de laisser aux autres traditions la place qu’ils occupent dans le monde magique – juste de nous reconnaître. Dire que nous sommes là, que notre paradigme n’est pas moins valable… Alors pourquoi ces réactions ? Pourquoi cela les agitent-ils autant ? Est-ce notre seule existence leur est à ce point insupportable ? Il faut que je parle à Moira, il faut que je parle à Nigel : il ne faut surtout pas qu’ils proposent, par leur Coalition, de revenir sur cette décision. Je crois que cela anéantirait en moi toute envie de les soutenir encore s’ils devaient le faire… Perdu dans mes pensées, figé par cette colère qui gronde et qui trouve en mon cœur un écho certain au fur et à mesure que mon incompréhension se change en tristesse, je ne vois pas arriver les réservistes – je ne vois pas celui qui parmi eux jette le premier sort. Je l’entends, simplement, et plus loin un vieil homme – je connais son visage, je l’ai appelé ami, invité à ma table, qui hurlait que cette loi était une terrible trahison est frappé par l’éclair lumineux. Je n’ai que le temps de faire un pas en arrière, me heurtant à un brigadier près de moi, que la foule s’embrase. Les sorts fusent autour de nous, et je vois sans vraiment comprendre ce qui se passe plusieurs personnes tomber autour de moi, dont Léonard qui est pétrifié sur place. Anthénia déjà le libère de l’enchantement, et je l’entends, comme de très loin, lui ordonner de faire quelque chose avant de s’élancer à son tour dans la cohue et de s’en prendre aux réservistes et aux brigadiers.

Aucun sort ne m’a atteint, mais moi aussi, je suis pétrifié.
Je suis un choriste céleste. Je connais la Bible par cœur, j’ai étudié la théologie, prié des heures durant pour mon salut et pour celui des autres, je n’utile presque jamais ma baguette lui préférant ma voix, la voix qu’Il m’a donnée… Et pourtant, j’ai dédié ma vie à ce monde magique hermétique qui doit bien me haïr pour en arriver là. J’ai été à Poudlard, entouré de Tom et de ses chevaliers de Walpurgis – j’en ai été un moi-même, très brièvement. J’ai travaillé toute ma vie au Ministère, en tant que brigadier, maître duelliste, puis archiviste. J’ai été aux soirées mondaines organisées par ceux qui à présent hurlent que reconnaître ma tradition tient de la félonie. J’ai été l’ami proche de certains d’entre eux – j’en reconnais même plusieurs dont le sang n’est pas trop éloigné du mien, dont les noms apparaissent sur l’arbre généalogique Fawley…
Je ne les comprends pas. Je les déteste même maintenant, alors que leur colère continue à monter, que les sorts se déchainent. Là-bas, on demande de l’aide, ici on s’insulte brièvement, de ce côté j’entends Damocles crier immobilis, et du coin de l’œil je peux voir que sa grand-mère a été touchée par son sort – ici un groupe de sorcier est avalé par ce qui semble être de la poudre d’obscurité… Mes mâchoires me font mal tant elles sont crispées.

J’ai l’impression de perdre le peu de mes amis que les guerres successives n’avaient pas encore chassé de mon cœur ou de ma vie… Je veux qu’ils arrêtent. Qu’ils se taisent. Qu’ils cessent de se couvrir ainsi de ridicule, qu’ils cessent d’afficher si ouvertement leur méchanceté et leur bassesse, leur orgueil mal placé et leur rejet de la différence. Je ne sais pas pourquoi, je fais tourner autour de mon doigt la chevalière Fawley, que je travaille à enchanter pour me protéger du mutisme. Et bien, je suis différent, moi. Je n’ai pas besoin de baguette pour m’en prendre à eux, le Seigneur a fait de ses choristes autant d’Ogmios, capables de terrasser les autres par leur simple éloquence. Si je suis incapable du moindre sort informulé, je gage que la majorité d’entre eux, maintenant que les vieillards rejoignent les sorties pour fuir la catastrophe qu’ils ont provoquée, ne le peuvent pas plus. Soit, cela fait bien longtemps que je ne me suis pas engagé au cœur de pareilles violences, mais j’ai suffisamment tendu l’autre joue ce matin. Je me place de façon à tourner le dos aux brigadiers et réservistes que je ne veux pas atteindre – il ne manquerait plus que Damocles me menotte au côté de ma cousine maintenant.  Il est temps de retourner contre eux leurs propres armes – les réduire au silence dans lequel ils voudraient que nous restions.

Mes yeux se ferment, et j’inspire.

Toi qui es le Dieu des armées célestes, repousse loin de nous la violence du diable. Dieu de vérité et de miséricorde, rends vaines toutes ses embûches. Dieu de liberté et de grâce, brise les liens de sa méchanceté. Libère-nous de toute oppression diabolique et garde-nous de tout mal.

Je crie quand j’ouvre enfin la bouche. « SILENCIO ! »


Event - 1 049 mots
code du titre par rogers

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Ven 11 Déc - 19:42
Intervention MJle manifestant frappé par Nasiya
échec | Lorsque @Nasiya Abasinde approche de Rhys, soulagé de voir un visage connu, il baisse involontairement sa garde. Le gars à qui notre potionniste préféré a mis un coup de poing (parfaitement mérité) titube, se reprend, arme le bras et lance un repulso qui a tôt fait de faire valdinguer Nasiya dans la foule. Il est projeté au sol dans la mêlée près de Rhys et d'Erin tandis que dans la foule, une voix s'élève : "cette raclure m'a frappé, ils nous attaquent, maintenant, ces salauds !" Uh oh ! On dirait bien qu'un petit groupe de manifestants hermétiques se dirige vers le groupe constitué d'@Erin McAllister, @Rhys M. Price et Nasiya...  


Intervention MJProtego
succès épique | bien que la situation soit tendue au milieu de la foule, les instincts de @Djouqed prennent rapidement le pas. L'enchantement de protection lui vient naturellement et Ali comme @Viviane Goyle-Lestrange à ses côtés sont protégés des enchantement qu'on pourrait vouloir leur envoyer... Ne leur reste plus qu'à fendre la foule et se sortir de ce beau bordel, maintenant !


Intervention MJSilencio
succès brillant | Vous savez pourquoi @Melchior C. Fawley a tenu aussi longtemps dans ce panier de crabes qu'est le Magenmagot ? C'est parce qu'il ne faut jamais l'énerver ! Jamais ! Sa voix magnifiée résonne dans l'atrium, couvre le brouhaha pour une partie des présents, de sorte que sont réduits au silence une cinquantaine de personnes dans l'entourage de notre bon vieux Choriste Céleste. Parmi eux, voilà @Léonard Slughorn, sa grand mère, et le pauvre @Damocles Slughorn qui était tout proche, réduits au silence... C'est sur que ça va être beaucoup moins facile pour tout ce petit monde de faire de la magie, maintenant, mais au moins cela a-t-il le don de calmer un peu la foule.  


PNJFOULE
échec limité | suite à l'action de @Melchior C. Fawley et aux excellentes dispositions prises par @Erin McAllister, une partie de la foule semble se calmer. Il faut dire que balancer des sorts sans la voix, c'est tout de suite beaucoup plus coton ! Toutefois, il reste des endroits où la foule est moins maîtrisée... Il faudrait sans doute agir avant que quelqu'un ne décide de prendre les choses en mains, organiser le mouvement, et foncer dans le tas !

Mai Lan Turner

Mai Lan Turner
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 101
Ven 11 Déc - 21:11
HEUREUX LES IMPOTENTS...
Event 20

Elle a passé la matinée le nez dans ses archives, Mai Lan. Elle a vu le journal au lever du jour, évidemment, mais elle ne s’est pas attardée dessus plus que de raison. Il faut dire qu’elle est de ceux qui savent. Oui, c’est le résultat d’un complot. D’un complot auquel elle a participé à l’occasion d’un vote mémorable. D’un vote au cours duquel elle a pu présenter une idée qui, de toute évidence, n’a pas été totalement dédaignée. Faire pression sur Potter. Ce n’est que le début, elle le sait. Des marionnettistes pour agiter les fils d’un pantin en coulisses. Une conspiration. Oui, c’en est une, d’une certaine manière. Lira-t-on dans le très discutable Chicaneur un article sur la conspiration euthanatos un de ces jours ? Les gens trouveront-ils ça tellement gros qu’ils refuseront d’y croire ? Mai Lan a le sourire aux lèvres, comme tous les jours, mais ce jour là, sa bonne humeur n’a rien à voir avec le fait qu’elle adore son travail. Non. Il s’agit là d’une euphorie plus profonde qui lui barbouille les tripes de cette exaltation que seuls connaissent ceux qui ont la sensation de vivre en direct un moment historique. Un vertige d’extase pour l’historienne qu’elle est.

Sa matinée est calme. Il faut dire que les archives sont rarement un lieu de passage, et ce matin là, il n’y a que de la maintenance à faire, laissée aux bons soins des petites mains. Lord @Melchior C. Fawley n’est pas arrivé encore. Il avait indiqué qu’il serait là un peu plus tard dans la journée, aussi Mai Lan ne s’étonne-t-elle pas, au petit matin, de trouver les lieux vides de la présence du vieux lord. Elle ne s’en offense pas, ne s’en étonne pas et se met paisiblement au travail. Ce n’est que lorsque la pendule a sonné par trois fois qu’elle commence à froncer les sourcils. Lord Fawley n’est jamais en retard, si ? Pas à sa connaissance, en tous cas. Il doit y avoir quelque chose… Un mauvais pressentiment lui tord les boyaux. Un membre du Magenmagot qui disparaît alors qu’une loi vient d’être votée ? S’il y avait eu une réunion extraordinaire, il l’aurait prévenue, non ? Lord Fawley a toujours été un gentleman… Et c’est un un choriste céleste. Ou du moins c’est ce que disent les rumeurs. Le mauvais pressentiment s’intensifie. Lui serait-il arrivé quelque chose ? Elle ne peut imaginer que l’on ose s’en prendre à lui, mais un franc tireur, peur-être… Un hermétique convaincu… Il faut qu’elle en ait le coeur net.

Elle confie les archives à son aide et file vers les ascenseurs. Il faut qu’elle sache. Elle appuie sur un bouton. Attend. Attend trop longtemps. Le couloir est désert et les ascenseurs ne viennent pas. Les battements de son coeur s’intensifient jusqu’à pulser dans ses oreilles. Il se passe quelque chose. Elle a fui la Grande Bretagne pendant la guerre, c’est pas pour être piégée comme un rat ici, maintenant, pendant que quelque chose cloche, si ? Le palpitant s’emballe, elle fait volte face vers les escaliers de service qu’elle remonte aussi vite qu’elle peut le faire. Elle est essoufflée lorsqu’elle arrive au niveau du Hall et convaincue que quelque chose ne tourne pas rond. Elle entend la clameur monter et les insultes tourbillonner. Des chocs, bruits sourds, lointain. Trop proches, tout de même. Est-ce qu’ils… se battent ?

Mai Lan n’a jamais été une lâche, de quelque façon que ce soit, aussi ne réfléchit-elle pas beaucoup avant de poser la main sur la porte et de l’entrebâiller. Ce qu’elle voit suffit à la glacer : des rangs de brigadiers contre une foule en délire qui les invective. Des sorts qui fusent, des corps qui volent. Peut-être ferait-elle mieux de rester cachée, juste un moment, le temps que ça se calme. Elle entend la voix puissante de son patron réclamer le silence et parvenir à calmer une partie de la foule. Ouf. Oui, elle va plutôt rester là, encore un peu. Juste histoire de voir comment ça tourne ! Après tout, la curiosité n’a jamais tué le chat, pas vrai ?

540 mots

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Ven 11 Déc - 21:40

ministère de la magie - 20 mai 2004 -- event 20.

Le coeur ignorait souvent la raison car en ce jour-là, ce n’était définitivement pas pour les annonces faites dans les journaux qui emmenait Katie au Ministère. Non, mais bien la volonté de croiser des yeux bleus qui l’avaient tantôt fait chavirer que détruite. Il y aurait bien évidemment une raison sous-jacente à tout cela et si Katie portait dans ses bras un carton des dernières affaires appartenant à Eddie, elle savait pertinemment que tout cela, l’homme n’en avait pas l’utilité. Sans quoi, il les aurait déjà réclamés depuis plusieurs semaines. Alors, oui, il y avait certainement une part de vérité dans ses agissements mais sûrement qu’elle niait elle aussi l’autre vérité. Celle qu’elle dissimulait sous un regard qui tentait de rassurer les autres, qui tentait de la rassurer elle aussi. Néanmoins, il y avait cette voix cruelle qui lui soufflait que peut-être, lui aussi, était dans un état pitoyable. Certainement moindre mais peut-être, elle l’espérait du moins, qu’il se sente suffisamment coupable pour tanguer lui aussi dangereusement avec ses propres démons. Pourtant, arrivée aux derniers niveaux du ministère, l’assistant du directeur du bureau des sports magiques manqua à l’appel. Une simple conversation avec la secrétaire visiblement ravie de la voir après tant de temps sans l’avoir vue lui indiqua que son ex-compagnon n’était pas sur Londres ces dernières semaines ; une mission de la plus haute importance pour organiser la prochaine coupe européenne de Quidditch. Si la brune n’en montra rien, se contentant de hocher la tête et demander de déposer le carton dans le bureau de l’ancien aigle, la réponse eut néanmoins l’effet d’un couperet. Étrange était la déception qui lui étreignait le cœur à cet instant, aussi difficile que de voir l’espoir s’envoler et le soulagement lui envahir le myocarde. Drôle de panoplie pour un cœur esseulé mais qui la força néanmoins à tourner les talons et quitter les derniers étages, les effluves de son parfum comme seule trace de son passage ici et qui s’évaporeront aussi vite que son appréhension.

Néanmoins, elle ne se doutait pas qu’en redescendant les étages pour retrouver l’atrium, c’était un tout autre spectacle qui se déroulait ici bas. Ça grouillait de monde, ça grouillait d’incertitudes et de mécontentement. Et prise dans cette cohue, Katie ne sut pas réellement quand tout dégénéra. Quand les voix devinrent trop fortes, quand les actes devinrent violents et même en essayant de se sortir de là, pour retrouver la chaleur de son appartement, rien n’y faisait. Elle avait l’impression que chaque pas qu’elle faisait dans la foule l’entrainait un peu plus. Ce n’était pas faute d’essayer de s’en sortir, d’esquiver les sortilèges qui valdinguaient d’un bord à l’autre de l’atrium. Mais l’anxiété était là. Ca lui rappelait sans aucun doute tous les mouvements de foule cruels et compliqués de la guerre d’autrefois et elle aurait été trop idiote de ne pas se rendre compte qu’en réalité, c’était une toute autre guerre qui agissait ici. Politique, bien plus profonde. C’était un monde auquel Katie n’appartenait pas et pour lequel elle souhaitait encore moins s’impliquer. Il suffisait d’apercevoir comment quelques annonces pouvaient rendre le peuple mécontent. Pourtant, soudain, le bruit sembla s’amenuiser. Un silencio parfaitement maîtrisé par quelqu’un dont Katie ne saurait dire l'identité et qui sembla calmer la foule un instant. l’angoisse qui lui étreignait la poitrine semblait alors moins accablante et elle jeta un regard aux alentours, dans l’espoir d’apercevoir une tête connue. Du moins, quelqu’un qui lui semblerait un minimum amical dans cette masse d’individus. Et peut-être qu’elle aurait vu @P. Pandora Parkinson si son instinct de lionne ne l’avait pas poussé à se diriger vers le petit groupe de manifestants qui s’avançait dangereusement vers @Erin McAllister, @Nasiya Abasinde et @Rhys M. Price. Sans aucun plan, sans trop savoir quoi faire et pourtant, l’harpie était là, prête à défendre, prête à protéger si besoin. « Hey ! On ne vous a jamais dit que c’était lâche d’attaquer en supériorité numérique ?! » Les yeux croisèrent ceux de l’amie d’enfance et si elle aurait voulu esquisser un sourire, elle n’en fit rien. La situation n’était pas propice à des retrouvailles, encore moins quand la rancune lui étreignait les entrailles. « Besoin d’aide ? »


(c) mars. 693 mots.

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Sam 12 Déc - 0:26


Heureux les impotents qui regardent le monde tourner

Event

20 mai 2004



Trente minutes.
C'est énorme. Plus que tu n'espérais. Et si peu à la fois… Y a-t-il la moindre chance pour que la situation s'apaise dans la prochaine demi-heure, que les esprits échauffés entendent enfin raison et cessent leur vindicte ridicule ? Ils hurlent, ils hurlent encore leurs slogans ridicules, leurs préjugés au tout-venant. Leurs voix vibrent d'indignation, déformant les traits de leurs visages en d'atroces grimaces qui te renvoient à ces images passées, celles que tu espères chaque soir oublier avant de fermer les paupières.
La haine. La haine, comme un serpent dans leurs âmes, qui s'insinue et se faufile pour semer derrière elle sa mue de violence. La haine de l'autre, de sa différence. Une fois de plus, le monde est devenu fou, piétinant de sa rage tous les fondements de l'enseignement d'Helga. Ouverture, acceptation, amour. Ils détruisent tout. Une fois de plus. Cette femme qui rugit son mépris. Cet autre qui enfonce ses phalanges dans la joue de son voisin. Et celui-là, là bas, qui ne se soucie pas de marcher sur la main d'une sorcière tombée au sol – le craquement terrible de ses os brisés s'entremêlant à son hurlement de douleur.
Et une fois n'est pas coutume, leur fureur finit par atteindre ton cœur trop doux, ton âme trop tendre. Saturant ta sensibilité à fleur de peau dans une explosion interne qui enferme à double tour tes émotions, pour t'éviter que leur digue folle ne te submerge.

Non loin, tu aperçois @Damocles Slughorn qui tente de repousser les assauts de foule, et dont le signe de tête n'indique que trop qu'il aurait bien besoin de renfort. Mais tu es trop loin, trop inhibée pour que la puissance que tu tentes d'apporter en soutien à son Immobilis n'ait d'impact véritable. Pourtant, avec du temps, de la concertation et la puissance conjuguée de toute la Brigade, vous parviendriez certainement à interrompre cette scène de cauchemar. Mais vous n'avez certes ni secondes à perdre pour vous rassembler, ni concentration possible dans ce chaos environnant.
D'autres corps volent, de part et d'autre, en autant de chutes désastreuses dont l'écho sourd résonne sous les arcades. Annihilées par l'adrénaline et l'urgence, les séquelles de ton propre atterrissage forcé se font discrètes, muettes. Pour l'instant. Pour combien de temps ?
Une chevelure rousse mille fois reconnaissable passe de ton champ de vision, et tu doutes pourtant l'espace d'un instant. Il t'a bien semblé entendre sa voix, quelque temps plus tôt, avant que tout ne dégénère… Et en effet, c'est bel et bien la haute silhouette d'@Aedrian Thornberry qui se précipité auprès d'un blessé. Mais que fait-il donc ici, plutôt qu'à Poudlard, en sécurité ? Tu voudrais courir à son côté, lui porter assistance mais avant que tu n'esquisses un pas, ton prénom résonne encore dans un grondement qui te fait tourner le regard.

@Nasiya Abasinde s'approche, à grands coups d'épaule rageurs, se frayant tant bien que mal un chemin jusqu'à toi. La tête bien haute, le regard flamboyant, fier de ses origines et de sa magie et les jointures trop contractées pour n'être qu'innocentes. Oh, Nasiya n'est certes pas un hermétique, tu le suspectais depuis longtemps. Et pas homme à courber l'échine face à l'injure. Mais encore suffisamment sensé pour préférer évacuer les lieux plutôt que d'ajouter à l'absurde, sollicitant ton aide que tu lui accordes dans un hochement de tête immédiat, évident. Mais ta voix est étrangement atone, dénuée de tout ce qui en fait d'ordinaire la chaleur quand tes mots claquent. « Suis-moi. »
Déjà, tu t'éloignes à grandes enjambées, le doigts crispés sur ta baguette à t'en blanchir les phalanges. Pas une fois tu ne la lèves pourtant, – par les Fondateurs, tu ne veux pas attaquer – si ce n'est pour dévier la course de maléfices perdus en votre direction par un Protego! implacable. Sans le savoir, tu vous rapproches de l'homme précédemment hélé par ton vendeur de rêve, un étrange individu tout de couleur vêtu (@Rhys M. Price). Les cris, ici, te semblent plus prégnants, plus insoutenables encore. Est-ce pour cela que tu ne perçois pas à temps ce nouveau sortilège, qui cette fois vous cible personnellement. À tes côtés, tu vois Nasiya être projeté au sol et tu n'as que le temps de te retourner, pour voir approcher un groupuscule survolté dont le meneur hurle des menaces à l'encontre de ton ami. Ils sont nombreux, trop nombreux. Tu ne sais plus guère où concentrer ton attention, ne prenant pas même le temps de vérifier que le marchand de rêve se relève bien de cette attaque directe.
Une silhouette fine se glisse sur ton flanc gauche, que tu t'apprêtes à repousser sans ménagement, avant que sa voix un brin narquoise ne lui accorde un quart de seconde. Ton regard glisse sur elle il te faut une seconde avant de reconnaître le petit bout de femme – guère plus grand que toi – qui vient te prêter main forte avec toute l'ironie d'une lionne face au danger. « Katie ? » Oh Merlin. @Katie Bell. Quelles circonstances pour des retrouvailles… Katie, par tous les cromlechs de vos landes ! Il y aurait tant à dire, tant à échanger, à expliquer. Mais de tout cela, tu ne peux qu'espérer qu'elle en discernera une étincelle dans l'éclat de tes yeux gris une seconde rivés aux siens.
Une seconde, le temps que vous accordent ces acharnés pour fondre sur vous, n'hésitant seulement que devant l'éclat menaçant de vos deux baguettes dressées.

Encouragé par l'énergie nocive de la petite troupe rassemblée sur ses arrières, l'homme s'arrête à quelques centimètres à peine, l'œil animé d'une lueur mauvaise. « Bougez de là, c'est lui qu'on veut. » Désignant sa joue empourprée par la trace explicite d'un poing expédié sans ménagement, puis Nasiya, il lâche à vos pieds un crachat sanguinolant où semble briller l'éclat ivoire d'un fragment de dent. « Il a osé me frapper, ce fils de chienne ! C'est l'un d'eux, j'le sais. J'l'ai déjà vu sur le Chemin de Traverse. C'est l'un d'eux et il a osé porter la main sur moi, ce sale… Ce sale… » L'autre semble hésiter un peu, quant à l'injure la plus appropriée en pareille situation. Mais sans lui laisser le temps d'achever, tu répliques « Et il sera jugé comme chacun ici pour… » « Jugé, hin ? Et par qui ? Le Ministère, peut-être ? Allez, me fais pas rire, ma poule. Bouge ton cul. » Semblant estimer la conversation achevée, il lève une main pour t'écarter mais tu réponds à son grognement par un grondement non moins furieux, levant plus encore ta baguette pour lui barrer le passage, allant jusqu'à toucher la peau grasse de son cou. « Par le Ministère, oui. Le département de la Justice dont je fais partie en tant que Brigadière. Je raccompagne ces gens vers la sortie. Alors je vous conseille de me laisser passer mura h-eil thu airson gun srac mi na bàlaichean agad gus an tilgeil aig biadh feasgair nan thestrals. »

Instinctivement, le gaélique est revenu entre tes lèvres, comme chaque fois que la rage l'emporte. Il faudra un jour que tu t'interroges sur cette incapacité chronique à jurer en anglais, quelque peu handicapante quand il s'agit d'expliquer à un fils de scroutt à pétard ce que tu te proposes de faire subir à son précieux appareil génital s'il s'obstine à te barrer le chemin. Cela dit, il n'est sans doute pas nécessaire qu'il en comprenne toute la substance…
Sans lui laisser davantage de temps pour s'interroger sur le sens exact de la menace proférée, tu te tournes vers tes comparses. L'heure, l'urgence est à l'évacuation, il serait grand temps qu'ils quittent les lieux. À condition qu'ils parviennent à atteindre les cheminées qui se dressent à quelques mètres de là… En auront-ils seulement le temps, dans ce capharnaüm infernal ? Compliqué. Il leur faudrait un Bouclier. Mais tu sens Nasiya peu enclin à user de magie, pas plus que son acolyte haut en couleur. Quant à Katie… Malgré sa bravade, tu ignores ses capacités réelles en la matière. Si vous aviez des balais sous la main, tu lui confierais les deux hommes sans la moindre hésitation mais vous êtes bien loin du moindre stade de Quidditch. En revanche, tu l'espères capable de soutenir ton sortilège quand tu devras te détourner d'eux. Dans une profonde inspiration, tu les cibles tous trois. Par un effort de volonté, tu convoques toute la concentration dont tu es capable, toute cette puissance magique qui te fait si souvent défaut, laissant la formuler rouler sur ta langue, prendre de l'ampleur avant de la laisser s'échapper. « Protego Totalum! »
S'il y a  un sortilège que tu peux te targuer de maîtriser, c'est bien celui-ci. Mais maintenir un charme du Bouclier sur non pas une, non pas deux, mais trois cibles en mouvement, sans pouvoir les accompagner, dans ce chaos et ce tumulte, avec les efforts déjà déployés dans les minutes précédentes… Oh, qu'Helga te soutienne. Et qu'ils se dépêchent, surtout ! Face à leur immobilisme, tu lances, impatiente, un signe de tête en direction de la sortie tant espérée. « Foutez le camp. Je vais les ralentir.
A-nis! 
»

Tu retournes enfin ta baguette vers vos assaillants pour… quoi ? Attaquer ? T'abaisser à leur violence aveugle ? Renier tous les serments de protection et service qui font l'honneur de cet insigne qui brille à ton revers ? Dans un éclair de lucidité, le sortilège offensif que tu t'apprêtais à lancer s'évanouit de ta langue – Merlin, t'en soit témoin, ce n'est pourtant pas l'envie qui te manque de faire de ces forcenés un parterre de plantes vertes, et en pot s'il vous plaît ! Au lieu de quoi, plus sobre mais non moins volontaire, c'est un « IMPEDIMENTA! » qui fuse dans un grondement rageur. Pas de quoi blesser quiconque, mais peut-être offrir quelques secondes de répit aux trois sorciers derrière toi.


Pour les curieux – et @Katie Bell qui parle gaélique, il est ici question d'arracher les parties génitales de ce monsieur pour en faire un casse-croûte à Sombral.

Rhys M. Price

Rhys M. Price
MEMBRE
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Sam 12 Déc - 5:42

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Heureux, les impotents, qui regardent le monde tourner

- 20.05.2004

Tu ne prends pas le temps de vérifier si ton sort a bien eu l’effet escompté – tu glisses dans la nuit pour sortir de la foule avant que l’effet de la poudre d’obscurité du Pérou ne se dissipe. Cependant, au peu de résistance que t’oppose ceux qui t’entourent quand tu les évites, tu devines que cela a fonctionné. Merveilleux. Tu prendrais bien le temps de lancer un petit Finite pour les libérer de ton sort – mais non, tiens. Ça leur apprendra, à ces idiots, de faire un esclandre pour rien. Jacob est certainement dans le lot en plus : eh bien, ça lui fera les pieds. Alors que finalement tu rejoins la lumière, tu vérifies le repère visuel que tu avais remarqué – bien, tu es bien allé dans la bonne direction. Une voix qui t’interpelle un peu plus loin te fait presque sursauter.

- Price !

Ton regard cherche le visage associé à la voix que tu reconnais bien. Nasiya est là-bas, il avance comme il peut vers ce que tu devines être une brigadière. Tu hésites un instant. Quelles sont tes chances d’arriver sans encombre jusqu’aux cheminées maintenant ? Est-ce qu’il ne serait pas raisonnable de simplement courir dans cette direction, et espérer que le potionniste s’en sorte mieux ? Mais le voilà aux prises avec un manifestant, décochant à ce dernier un poing parfaitement expédié. Tu t’arrêtes. Tu ne peux peut-être pas te permettre de faire de la magie en public, mais tu te bats au corps à corps mieux que la majorité de ces nigauds réunis. Tu peux entendre la voix de ton frère résonner dans ta tête, comme si Arthur te servait de conscience : Casse-toi de là Rhys ! Oui, mais personne ne sait que tu es un euthanatos, à part Potter qui n’est certainement pas en vue, et les autres membres de la tradition infiltrés ici. Nasiya lui est connu comme un extatique – Nasiya est en danger. Foutus hermétiques. Foutue loyauté. Foutu toi aussi - surtout ! Tes pas, presque malgré toi, te ramènent vers ton ami. Tu ne devrais pas être là – mais tu ne vas pas le laisser seul. Vous vous rejoignez vite, il est maintenant flanqué de la rouquine que tu avais reconnue comme brigadière à son uniforme (@Erin McAllister). Ils ne se sont près de toi que depuis un instant que Nasiya est jeté un sort par un sortilège.

- Cette raclure m'a frappé, ils nous attaquent, maintenant, ces salauds !

Tu te tournes vers la voix, la même que celle qui a lancé l’enchantement. Tu n’as peut-être pas pu voir qui t’a lancé le premier sort tout à l’heure, mais tu vois son visage à celui-là. Toi mon ami, même si je dois moi-même lancer un contrat sur ta pomme, tu es un homme mort. Une voix se fait entendre près de vous.

- Hey ! On ne vous a jamais dit que c’était lâche d’attaquer en supériorité numérique ?!

Dans une autre situation, tu aurais sans doute pris un instant pour admirer l’audace de celle qui vient de se joindre à votre groupe, mais ce serait perdre un temps que tu n’as pas. Déjà, tu es à côté de @Nasiya Abasinde pour l’aider à se relever rapidement, et tu te penches à son oreille alors que tu lui offres un appui.

- Je crois que tu les as énervés… ça n’est pas exactement raisonnable.

Tu lui offres une figure incroyablement amusée – c’est mesquin de ta part, de lui rapprocher ce qui sont avant tout tes fautes. Tu fais partie de ceux qui ont provoqué cela, tu es celui qui a causé leur colère en premier lieu en accompagnant Monroe – Nasiya n’est ici qu’un dommage collatéral, un sacrifice nécessaire. Le genre que tu n’es pas prêt à faire, pourtant, sans quoi tu aurais sans doute fui déjà. Près de vous, le ton monte entre l’homme que tu as repéré et la brigadière.

- Il a osé me frapper, ce fils de chienne ! C'est l'un d'eux, j'le sais. J'l'ai déjà vu sur le Chemin de Traverse. C'est l'un d'eux et il a osé porter la main sur moi, ce sale… Ce sale…
- Et il sera jugé comme chacun ici pour…
- Jugé, hin ? Et par qui ? Le Ministère, peut-être ? Allez, me fais pas rire, ma poule. Bouge ton cul.
- Par le Ministère, oui. Le département de la Justice dont je fais partie en tant que Brigadière. Je raccompagne ces gens vers la sortie. Alors je vous conseille de me laisser passer mura h-eil thu airson gun srac mi na bàlaichean agad gus an tilgeil aig biadh feasgair nan thestrals.

Tu siffles, admiratif. Si la brune avait déjà sur gagner ton intérêt en s’imposant au milieu du groupe belliqueux, celle-là te plaît particulièrement.

- Pa fenyw! Rydw i mewn cariad...

Tu oublies un instant que le sud-africain ne parle pas un mot gallois et qu’il ne peut pas avoir saisi ton commentaire. C’est l’utilisation du gaélique, que tu connais pourtant trop mal pour avoir saisi la teneur de l’insulte, qui fait que tu te laisses emporter sans doute. La jeune femme se retourne vers vous, semblant comme réfléchir à la suite des évènements. Vous n’êtes qu’à quelques mètres des cheminées, et déjà ta main s’est enfoncée dans ta poche à la recherche de ce qui pourrait vous aider à sortir. C’est bon, tu le tiens.

- Protego Totalum !

Tu sens l’effet de son sort t’envelopper – cela crépite sur le bout de tes doigts. C’est une magie efficace, et tu devines peu de failles alors que tu étends les mains pour essayer d’estimer la force du sortilège. Et zut. Sans le savoir, la jeune femme vient de te provoquer un cas de conscience. C’est une brigadière, c’est une putain de brigadière – mais le sort ne la protège pas elle. Tu te mords les lèvres. C’est beaucoup trop aimable de sa part, mais tu n’as pas le temps de lui expliquer que tu t’en passerais bien, qu’elle ferait mieux de veiller à sa propre sécurité…

- Foutez le camp. Je vais les ralentir. A-nis!

Elle s’est déjà retournée pour faire face, seule, au groupe en colère. Tu l’entends lancer un sort, alors qu’aucun de vous trois n’a esquissé le moindre pas vers la sortie. Il faut agir vite, les compagnons de celui qu’elle vient de toucher risquent de ne pas apprécier. Elle se met en avant, sans penser à sa sécurité. C’est complètement idiot, cependant… Que dit-on déjà ? Les amis de mes amis… ? C’est absolument navrant, tu ne devrais certainement pas perdre ce temps précieux pour une employée du Ministère, une hermétique qui plus est, mais tu te sentirais presque mal de la voir ainsi. Un mouvement semble t’envoyer vers la sortie, mais tu reviens immédiatement en arrière. Elle ne mettrait sans doute pas autant de cœur à te mettre à l’abri si elle savait ce que tu étais, si elle connaissait le fin mot de toute cette histoire ; et elle est censé être une sorte d’ennemi naturel duquel tu ne dois pas plus t’inquiéter que ceux frappés de ton immobilis tout à l’heure… Pourtant, quelque chose qui ressemble un peu trop à de la culpabilité vient te titiller. D’un geste rapide, tu détaches l’épingle à ton cou, et l’accroches à la robe de la rousse en lui murmurant :

- Ramenez-la au Petit Ogre, j’y tiens beaucoup.

Tout en toi te hurle que tu fais une bêtise, mais tu as trop d’estime pour le courage dont vient de faire preuve l’écossaise pour la laisser ainsi sans support et t’enfuir. Bah, c’est toujours bien de se faire des amis au Ministère, tu pourras bien raisonner ainsi après coup pour excuser la bêtise de cette réaction que tu n’es déjà plus en mesure d’expliquer... Mais tu ne peux pas y réfléchir beaucoup plus longtemps. Ton regard s’arrête sur les sorties qui commencent à être sérieusement prises d’assaut. Tu ne lui seras pas d’une plus grande aide que ce que tu viens déjà de faire – maintenant il faut partir.

- FIXEZ LES CHEMINÉES !

Tu espères que l’on t’aura écouté – il ne faudrait pas qu’ils partent dans la mauvaise direction quand tu auras agi. Tu te tournes vers la brune (@Katie Bell) et lui lances dans un clin d’œil d’une voix que tu fais assez forte pour que la brigadière entende aussi – et puisse deviner ce qui arrive. Tu pries pour que ça n’affecte pas sa magie, tu ne voudrais pas te retrouver à la merci de n’importe quel badaud courroucé par excès de sympathie.

- Je suis pas capable de faire de la magie moi, mais par contre… Il va faire tout noir.

Et avant que vos assaillants n’aient une chance de comprendre ce qui se passe, tu lâches une poudre d’obscurité du Pérou. L’ombre avale les alliés de fortune et les ennemis colériques – mais elle ne durera qu’un instant. Il faudra vous en contenter. Tu attrapes les bras des deux autres et les entraînes avec toi. Tu dois pourtant les lâcher alors que vous ne vous êtes pas beaucoup éloignés – tu ne sais pas s’il y a eu d’autres sorts, ou si c’est ta petite farce qui a eu cet effet, mais alors que tu retrouves la vue tu te heurtes à de nouveaux manifestants véhéments.

- Attrapez-les !

Maintenant ce n’est plus qu’à Nasiya qu’ils en veulent, tout semble s’être mélangé pour eux : vous représentez un ennemi commun à abattre, vous agissez avec un non-hermétique. Tu as une mine de dégoût et lève les yeux au ciel, avant d’armer un coup de poing qui vient frapper le nez de celui qui te fait face. Le craquement qui en résulte te fait frémir de contentement, malgré une certaine douleur dans les phalanges. Celui-là avait la tête dure. Tu ne fais pas attention à son état, et désignes ses amis à tes compagnons.

- Si vous êtes toujours partante pour aider, maintenant c’est le moment !

Tu n’arriveras certainement pas à vous frayer un chemin simplement sans magie – mais à vous trois cela devrait être possible, non ? La sortie n’est plus qu’à quelques mètres – c’est l’affaire de rien. Aller, dans maximum une heure tu offriras à ton frère la joie de te rappeler qu’il te l’avait bien dit. En attendant, tu donnes des coups à tous ceux qui s’approchent trop en attendant que l’une des personnes de ton entourage finisse de sauver ton cul de prétendu cracmol.


Event - 1 745 mots
en italique, les Price parlent gallois
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GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Sam 12 Déc - 16:14
Intervention MJPROTEGO TOTALUM
succès normal | Quand la rousse avait signé pour rejoindre les brigadiers, elle ne s'attendait probablement pas à se retrouver au milieu de l'Atrium, à défendre des civils contre d'autres civils. Pas le temps, toutefois, de s'émouvoir de la situation, la justice tranchera tout cela quand viendra le moment. Pour l'instant, il y avait plus urgent : il fallait protéger ces trois civils derrière elle, et vite. Son sang chaud et le tumulte ambiant ne suffisent pas à la déconcentrer, son Protego Totalum enrobant en toute efficacité les trois cibles souhaitées. Elle ne peut que se féliciter de ce sortilège bien lancé — mais ce sont plutôt des mots les incitant à courir vers les cheminées qui sortent de sa bouche. Même lorsque Price balance sa poudre d'Obscurité dans les airs, @Erin McAllister ne se laisse pas déconcentrer. Les civils s'en sortiront, et sans égratignure, parole de brigadière.


Intervention MJIMPEDIMENTA
succès normal | Elle n'a plus le temps de penser à eux, la fière @Erin McAllister, car c'est maintenant face à elle seule qu'une foule agitée et tumultueuse se dresse. Tous sont prêts à bondir et ont mille insultes aux bords des lèvres. Si ses mots furieux, en gaélique, n'ont pas réussi à les faire tourner le dos, peut-être que ce sort d'entrave parviendra tout du moins à en limiter certains — et elle peut souffler, quelques secondes du moins, alors que le plus gros des opposants se retrouvent bête, les mouvements ralentis, incapables de lancer sortilèges ou de balancer poings dans sa figure. Enfin, la situation allait pouvoir se calmer, n'est-ce pas ?


PNJ FOULE OPPOSANTSRéaction des manifestants non-entravés
réussite épique | Nous sommes en 2004 après Jésus-Christ, tout l'Atrium est occupé par des manifestants mal en point. Tout l'Atrium ? Non ! Un petit groupe d'irréductibles Hermétiques résiste encore et toujours à l'oppression policière. Et la vie n'est pas toujours facile pour les garnisons de brigadiers britanniques des factions déployées en ce jour terrible. @Erin McAllister, malheureusement, va l'apprendre à ses dépends. La brigadière a soufflé trop vite — si son sort réussit à suspendre les mouvements déchaînés de la majorité de la foule, tous ne sont pas totalement immobilisés. Il y en a deux, là, juste derrière le grand brun, qu'elle n'a pas réussi à avoir. Et ils sont en colère, oh, en rage, même ! Le sort du premier fuse, l'atteignant en pleine épaule, la faisant tituber vers l'arrière. Elle reste debout, pouvant bénir l'épingle de protection laissée par Rhys. Le sort du deuxième opposant, toutefois, ne lui laisse aucune échappatoire — Erin se sent s'écrouler au sol, la poitrine douloureuse. La situation allait partir en vrille — vite, que ses collègues viennent renflouer les rangs. Même un de ses fichus réservistes feraient l'affaire, pour qu'elle ne finisse pas écrasée au sol.


Intervention MJFUITE DE RHYS
échec cuisant | Le chef cuisinier a bien fait de laisser son épingle à la brigadière, car son sort est des plus efficaces. Oh, il y a eu trente secondes de doute quand ils ont entendu @Katie Bell glapir, dans le plus grand noir, touchée par une déviation d'immobilis au pied, mais le sortilège a vite repris tous ses effets. Ils ont pu, alors, continuer d'avancer — Rhys n'y est pas allé de mains mortes, ses poings trouvant avec bonheur le nez des manifestants, prêts à les écraser. Trop attentif, peut-être, à la sécurité des deux autres qu'il traîne derrière lui, @Rhys M. Price manque de voir l'homme baraqué qui bondit sur lui, le plaquant au sol d'un geste brusque. Il n'a que le temps de lever ses poings, dans une tentative de protéger son visage, mais les manifestants l'entourent déjà. Un coup dans les côtes, un autre dans les jambes, la colère qui gronde — pas le temps, toutefois, de se défendre plus. Là, une infime seconde, ses bras qui faiblissent, et un poing vient se glisser entre sa défense, envoyant sa tête valser en arrière. Il fait tout noir, trop noir — l'homme est tombé dans les pommes, quelques longues secondes.


Intervention MJFUITE NASIYA
succès épique | Soufflé au sol, @Nasiya Abasinde possède à peine le temps de se remettre sur pattes. La tête lui tourne, et déjà Rhys vient le relever, l'attire vers lui. Il faut qu'ils courent, qu'ils s'en aillent, et Erin leur donne un demi-temps d'avance. Il fait nuit noire, d'un coup, et les sortilèges qui pleuvent sur eux ne leur font aucun mal. Hochant la tête en direction de Rhys et de cette brune inconnue qui s'est rajoutée à leur groupe, Nasiya ferme son poing et y concentre sa force, laissant un énorme sourire fleurir sur ses lèvres alors que sa droite magistrale fait valser l'hermétique en face. Il n'a pas le temps de se féliciter, les gestes s'enchaînant, son poing se chargeant peu à peu de davantage de magie. Les opposants valsent plus loin, plus fort, et ils y sont presque, aux cheminées, enfin, ils vont pouvoir partir de cette émeute de dingue. Seulement, @Rhys M. Price est au sol, le corps flasque, et Nasiya gronde. Chacun pour soi — c'est son art de vivre, pourtant. Mais à le voir là, par terre, incapable de se défendre, le sud-africain est bien obligé d'envoyer un dernier attaquant valser pour se précipiter devant lui, protégeant son corps au sol. Comment se sortir de ce merdier, maintenant ?

Melchior C. Fawley

Melchior C. Fawley
MEMBRE
hiboux : 189
pictures : EVENT #20 | Heureux, les impotents, qui regardent le monde tourner - Page 3 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f32776243496b4b325f42504978773d3d2d3532393837333937312e313531303762333666656637366661623731393932303138373831342e676966
Sam 12 Déc - 19:54

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Heureux les impotents qui
regardent le monde tourner

- 20.05.2004

Autour de moi, le silence se fait. Plus de cris, plus de sorts – un calme relatif m’entoure, sans parvenir à m’apaiser pour autant. Je suis perdu au milieu d’un cauchemar, et si je devais être envoyé en enfer, il me semble que ce qu’on me réserve ressemblera sans doute plus à la scène dont je suis aujourd’hui qu’à un lieu de flamme et de souffre. J’ouvre les yeux pour découvrir plusieurs dizaines de personnes forcées au mutisme – dont malheureusement quelques brigadiers et réservistes, et plus heureusement Anthénia qui semble choquée de la situation. Entravée par son petit fils, silencié par son cousin… Elle a la figure d’une femme trahie et semble sur le point d’exploser. Moi aussi, je me sens trahi. J’avise les représentants des forces de l’ordre qui cherchent à retrouver leurs voix – est-ce que j’aurais le temps de les libérer ? Je ne sais pas… Tant pis, au moins cela a calmé une partie de la foule, il ne reste là-bas que quelques groupes encore virulents – mais il suffirait de peu pour qu’ils embrasent à nouveau l’atrium. Je me sens terriblement las, mais toujours bouillonnant de colère. Moi qui me pensait un homme devenu raisonnable, qui espérait avoir fait la paix avec une partie de la rage m’ayant habité un jour… J’ai la folle et stupide envie de me jeter dans le tas, de faire voler ceux-là à coup de Stupefix et d’Akatunko – de rappeler à la mémoire de certains que j’ai été un duelliste de talent quand j’étais encore jeune. Ça ne serait ni intelligent ni raisonnable – il vaut mieux que je tente à nouveau de toucher un groupe plutôt que de passer mes nerfs sur quelques individus isolés. Je m’élance sans avoir bien plus réfléchi vers ceux qui se font encore entendre – ils ont troqué les slogans contre des insultes, visent les forces du Ministère comme les civils leur tenant tête. Alors que je m’approche, il me semble que je deviens la cible de certains qui n’ont pas apprécié que je réduise au silence ceux qui m’entouraient derrière moi, et je siffle entre mes dents alors qu’un premier sortilège manque de me toucher. Je connais la voix et le visage de celui qui vient de lancer le sort, il devait être scolarisé à Serpentard en même temps que l’un de mes neveux. Et le voilà aujourd’hui, si empli de colère pour une mesure pourtant à ce point symbolique qu’il s’en prend à moi. Voilà donc le vrai visage des hermétiques ? Là-bas, quelqu’un demande qu’on l’aide, ici un homme vient de tomber, son visage tuméfié par l’affrontement qui le jette maintenant au sol, de ce côté une brigadière est au prise avec plusieurs individus… Comment ? Comment cela a-t-il pu si vite dégénérer, comment en suis-je arrivé à me battre contre d’anciens amis, contre des connaissances estimées ? Longtemps, je me suis persuadé que Tom avait empoisonné les cœurs de certains, les avait détournés de ce qu’ils étaient vraiment – mais point de Tom ce matin pour attiser les flammes. Ils en sont bien capables tous seuls. Ce sentiment qui monte en moi, qui a remplacé la stupeur et l’incompréhension, qui alimente mon courroux, c’est presque de la haine… Il me revient alors un verset de Mathieu, et je suis comme arrêté dans mon élan par mes pensées. ‘Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres.’ Je les ai perdus sans doute, pour beaucoup d’entre eux, ils n’auront plus de place dans mon cœur – mais ne serais-je pas en train de me perdre moi-même aussi ? Je tremble soudain, terrifié de ce qui pourrait advenir de moi si je ne me reprends pas. Il faut que je réfléchisse – un autre sort me frôle alors que je me le dis. Je n’ai pas le temps, pas le temps… Ma main vient vérifier que l’épingle protectrice est toujours bien attachée à ma veste, et je suis rassuré par ce seul contact.

Ô Mère victorieuse, nous nous réfugions tous sous ton manteau de miséricorde. Ô Mère très compatissante, nous te supplions enfin de nous assister aujourd’hui et à l'heure de notre mort.

Je dois peut-être être réellement un dévot illuminé, mais je suis résolu à user des armes qui me sont propres – tant pis si cela m’attire encore plus leurs foudres. J’inspire, et murmure pour moi-même un « sonorus » pour amplifier ma voix. Je suis arrivé sur cela au seuil du lieu où la violence se déchaîne encore. Je cherche mes mots, en balayant du regard le spectacle navrant qui est offert à mes yeux – je ne dois pas me laisser emporter, je ne peux pas laisser mes mots dépasser ma pensée. J’avance rapidement entre les manifestants, essayant de rejoindre la jeune @Erin McAllister que j’ai vu être fauchée par la foule. Entrouvrant les lèvres, je me concentre sur les intonations, je gorge ma poitrine de magie, et ma voix s’élève dans un chant polyphonique. Ce n'est peut-être pas une magie de combat que la nôtre, mais je ne veux plus me battre - je ne veux pas leur offrir cela, leur donner raison. Malgré les passions qui m'animent et me brûlent, malgré la rage, le mépris, la déception, je n'aspire qu'à la paix. « CA SUFFIT ! ARRÊTEZ DE VOUS BATTRE ! »


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GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Mar 15 Déc - 15:07
Intervention MJdéplacement
succès | @Melchior C. Fawley parvient à se déplacer sans ramasser de sort perdu. Il faut dire que c'est un vieux Lord et qu'il impose encore un certain respect. Le voilà près d'@Erin McAllister et du petit groupe autour d'elle.


Intervention MJSONORUS
succès | Augmenter le volume de sa voix ou la magnifier avec la magie est une action aisée pour un choriste céleste, même en colère, même au milieu de la foule. Melchior parvient donc à amplifier magiquement sa voix de sorte qu'une partie conséquente de la foule l'entende.


Intervention MJCHANT APAISANT
succès limité | La colère rend difficile la maîtrise de la voix, malheureusement, et bien qu'il se soit calmé assez pour utiliser sa voix, celle-ci continue de trembler de rage contenue. Il parvient à faire hésiter quelques personnes autour de lui, mais pas assez pour arrêter totalement les combats dans son entourage... En revanche, Melchior est désormais identifié comme Choriste Céleste, si jamais tout le monde n'était pas au courant. L'un des sorciers hermétiques présents  se retourne et donne un coup de coude à son voisin. Il semblerait qu'ils aient bien décidé de se faire un Lord dans la cohue.


PNJ HERMÉTIQUESTUPEFIX
succès limité | Le plus âgé des deux hommes arme le bras pour lancer un Stupefix sur Melchior. Le sortilège touche de plein fouet la poitrine du sorcier mais est absorbé par l'épingle protectrice. Un crépitement désagréable parcoure tout le corps du vieux Lord que l'on a osé attaquer.


JEUNE PNJ HERMÉTIQUEREPULSO
échec | Enhardi par le nombre, le plus jeune des deux hermétiques lance un Repulso sur Melchior. Le sortilège le frôle et se perd dans les airs sans toucher personne... au moins une bonne nouvelle !

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