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MINI EVENT | Carnaval des Rêves
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Melchior C. Fawley

Melchior C. Fawley
MEMBRE
hiboux : 189
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Jeu 23 Avr - 12:52

Carnaval des Rêves
L’Allée des Embrumes m’a toujours fascinée dans ce qu’elle peut contenir de glauque, d’étrange et de familier en même temps. Des années à la fuir, un certain Jedusor y tenait la boutique, des années à m’y retrouver car après tout, tout le monde y va. Aujourd’hui, c’est un passage régulier quoique sans réel intérêt sauf occasion spéciale. Et occasion spéciale, il y a, c’est bientôt l’anniversaire de mon frère, et je sais qu’il y a à Barjow & Beurk moult choses inspirantes (ou en tout cas, que c’est plus calme que le Chemin de Traverse pour arriver à Londres depuis la tranquillité de mon Manoir). Cependant, je regarde sans trouver mon bonheur – qu’est-ce qui pourrait bien plaire à mon frère ? Et il est hors de question que j’investisse dans quoique ce soit qui ait un lien proche ou lointain avec la magie noire. C’est sans avoir trouvé mon bonheur que je ressors, les poches vides, mais pas vraiment déçu. Peut-être aurais-je plus de chance à Fleury et Bott, un livre fait toujours son effet au moins. Une ombre se découpe au coin de la rue suivante, une ombre familière. Il est souvent de coutume de ne pas déranger ceux qui errent dans ces coins, mais il faut être un idiot ou un lâche pour penser que l’on ne vient ici qu’avec de mauvaises intentions – et puis j’ai passé l’âge de rougir et détourner le regard quand je suis pris sur le fait. Je m’avance tranquillement, appuyé sur ma canne. Oh, mais que voilà un visage que je n’avais croisé depuis de nombreuses années – un visage charmant qui plus est. @Yolanda Yeabow a quelque chose du port royal de sa mère, sans en avoir la vilenie malsaine. Une brave femme, sa mère, sous certains aspects – mais que je n’aurais souhaité avoir pour rien au monde. Même moi, je suis moins rigide et fermé d’esprit que ne l’était cette chère âme, que le Seigneur ait pitié de son âme. « Bien le bonjour Yolanda, cela fait si longtemps. » Est-ce un tressaillement de surprise ? C’est vrai que ce n’est pas habituel, pour une rencontre, mais qu’importe. Je suis d’humeur affable, et il me fait toujours chaud au cœur de revoir ceux que j’ai connu avant – avant qu’ils ne tournent mal, pour la plupart d’entre eux. Fait-elle exception ? Je ne l’ai pas vu jugée, mais je sais qui elle a eu le bon goût d’épouser à l’époque. Bah, est-ce encore important ? Dieu reconnaîtra les siens. « Comment vas-tu ? » Je lui souris, sincère. « Par où vas-tu ? Je dois aller à Fleury et Bott, il me ferait plaisir de faire quelques pas avec toi si c’est aussi ta route. Qu’est-ce que tu deviens donc ? » Je lui offre mon bras, en parfait gentleman, pour marcher avec elle – mais ma canne ne trompe personne, elle serait autant un appui pour moi que je ne suis galant.

Nous devisons en marchant. Cependant, nos pas ne nous ont pas guidé loin que déjà un bruit inhabituel s’élève devant nous. Je lève un sourcil circonspect. Même pour un samedi, il y a un monde impressionnant au Chemin de Traverse. Je jette un regard à ma compagne de l’heure, qui ne semble pas plus que moi connaître l’origine du joyeux vacarme qui arrive à nos oreilles. Et bien, je suis curieux, c’est un vilain défaut, mais je dormirai mieux en connaissant la source – surtout avec les dernières folies de ma chère nièce. Que voilà un spectacle admirable. Ça et là, les boutiques sont couvertes de couleurs, et on entend les rires éclater de partout. Pitié, dîtes moi que le Ministère est au courant, un procès mais pas deux. Ça a l’air d’être une fête en l’honneur d’une boutique, et très vite je reconnais l’enseigne que l’on célèbre. Connue de nom, jamais testée – cela dit les activités de ces gens là me semblent assez surveillées pour que ce ne soit à nouveau un potentiel massacre. Mais c’est tout à fait charmant, en plus c’est la période idéale pour le carnaval, le carême est dans moins d’un mois maintenant. « Tu m’accompagnes pour aller voir ? Je suis curieux de ce qui cause ces débordements de joies. » Et ces danses surprenantes, de ce que je peux en juger. Nous glissant dans la foule, que mon âge avancé tient en assez grand respect pour que nous ne soyons à aucun moment bousculé, nous nous frayons un chemin jusqu’au cœur des festivités. Je n’ai sans doute plus l’âge pour ce genre de choses, mais j’imagine qu’il n’est pas interdit de s’autoriser quelques fois des débordements plus légers que ceux habituels. Je saisis deux beignets qui passe, et en tend un à ma camarade. « Je me sens d’humeur à me relâcher un peu, mais tu me suivras bien dans mon amusement ? Tu as la mine grise, un peu de divertissement devrait te faire du bien. » Je lui adresse un sourire sincère et croque dans ma prise – amande, pas si mal. Mon regard curieux se pose sur les fioles. « Tu veux essayer ? » J’ai le sourire aux lèvres, et l’impression d’avoir soixante ans de moins. Après tout, pourquoi pas ?

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Spoiler:

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Jeu 23 Avr - 16:27
Intervention MJEFFET DE LA POTION
Passion de couple | Aventureuse, la jeune femme n’a pas trop hésité avant de déglutir la potion, au bleu qui tire vers le turquoise et aux douces odeurs de menthe séchée. Quelques secondes, @Mara Lochlainn sent sa tête tourner, le flacon lui tombe des mains. Elle n’a qu’à peine le temps de le réaliser, car ses mains déjà tapent un rythme, et son pied vient claquer le sol. Serait-ce cette solitude d’avoir cru reconnaître une amie, qui l’entraîne dans ce fandango des plus actifs ? Une âme danseuse viendra-t-elle rejoindre ses pas au rythme déchainé ?


Intervention MJEFFET DE LA POTION
Déhanché traditionnel | Le bleu est royal sous le verre, et les paillettes qui s’y révèlent ne sont pas pour rassurer un esprit hermétique à leur magie. Pourtant, boisson est avalée, et de longues secondes s’ensuivent. Rien – aucun symptôme, aucun trouble, aucune bougeotte. @Lemony Anderson est à deux doigts de dire qu’il s’en doutait, quand son esprit semble s’embraser d’un coup. Incapable de se contrôler, il sent son corps suivre les rythmes qu’on entend pulser dans les rues, ses jambes enchaînant les traditionnels pas de samba.


Intervention MJEFFET DE LA POTION
Ancêtres colons | Le liquide orangé a le goût d’une suçacide entre ses lèvres. Peut-être est-ce le glucide, la magie des potions, ou l’effet de fête, mais la tête lui tourne à une vitesse folle. @P. Pandora Parkinson est obligée de s’accrocher à son amie, tremblante. Tout autour d’elle, l’anglais qu’elle connaissait pourtant si bien, le maîtrisant majestueusement dans ses longs pamphlets, résonne en syllabes inconnues. Serait-ce de l’indien ? Quelle ironie, que d’être une ancienne riche, plongée dans une foule lâchant des mots de terres colonisées.


Intervention MJEFFET DE LA POTION
Élan lyrique | Le goût d’amande encore en bouche se mêle avec délice aux douceurs de fraises venant de la potion rose ingurgitée. Le vieil homme sent aussitôt ses pensées se détacher de la réalité, immédiatement empli par l’irrémédiable envie de chanter. Sa voix est claire, dénuée des trémolos de l’ancienneté, lorsque lui échappe une ballade inspirée par les beaux yeux de Yeabow. Pour un peu, le sage @Melchior C. Fawley capturerait les coeurs.

Invité

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Invité
Jeu 23 Avr - 18:00
Climat festif

Se laisser baigner d'euphorie.





Le mois de février se mourait doucement, affichant l’esquisse d’un trognon. S’ébruitait sur le chemin de traverse l’avant-goût d’un carnaval. L’horizon se peignait d’innombrables couleurs, dégueulant abondamment la truculence que soulevait l’évènement. La journée déjà bien grignotée laissait choir une pudique fraîcheur.  « Pfiouh il y a déjà du beau monde ! »  D’ordinaire peu disposé à pâtir de la foule, il en était pourtant autrement en ce jour. L’ambiance qu’il en ressortait s’imprégnait d’une liesse épidémique.  Une œillade capuchonne piquetait souventefois sa mouflette (@Remy Nott), l’attention  dégourdie. Labres pincées sur rictus guilleret témoignaient d’un intime enthousiasme. Camille se gargarisait de ces petites évasions familiales avec son croquignolet brontosaure. Certes, le mignard boursouflet qu’il voyait toujours en elle était maintenant une jeune fille effleurant l’âge adulte. La voilà qui se glissait déjà dans sa dernière année d’étude. ‘Dernière année…’ L’émoi foisonnait en abondance à cette pensée. Le temps se grignotait à bride abattue alors qu’il n’était que le simple spectateur de son épanouissement. Et malgré tout, elle restait son adorable momillon. ‘mon bébé’ Et  Le voilà renversé en papa gaga en un clin d’œil. La sensibilité qui l’affectait copieusement en sa présence le chatouillait parfois d’une susceptibilité qu’il mussait discrètement sous boisseau.

« C’est agréable cette euphorie. Ca ne nous fera pas de tort cette petite sortie ! » Une ardeur de légèreté lui taquinait l’humeur. Les anicroches qu’avait soulevées le concert d'Engel s’étaient lentement émiettées dans le souvenir, espérait-il tout du moins ?

Camille s’acoquinait doucement à la multitude, s’abreuvant du climat réjouissant. Il entraînait dans son mouvement Remy, assurément déjà en train d’éventer d’une vorace lorgnade les vitrines de confiseries. L’écho d’un grondement piquetait ses pavillons. « Serait-ce ton troll d’estomac qui s’éveille ?  » La taquinait-elle, lèvres déployées sur bienveillant sourire. « Quelques douceurs ne seraient pas du luxe, hein ? »

Les oreilles se régalaient du bourdonnement musical, s’imprégnant avec délice du tempo. Attenant à leur position, le commerce du marchand de sable concentrait déjà moult curieux. Dès qu’ils auraient satisfait leurs papilles, il irait chatouiller @Nasiya Abasinde de quelques chaleureuses félicitations. L’amorce de son alcôve enchantée, il y avait déjà un an, s’était piquetée par sa propre curiosité. Ses potions avaient été une véritable pommade sur ses maux, assoupissant l’espace d’un temps ses vieilles chimères. Certes, il n’avait été que le cobaye de ses expérimentations et, fort heureusement, ce cher vendeur de rêves ne s’était jamais emberlificoté dans ses préparations. Un échange qui les contentait tous les deux. Lui s’offrait à l’expérimental, s’accordant ainsi à titre gracieux le bénéfice de son résultat final.

« Un petit beignet ? » Demandait-on à un chien s’il voulait un os ? Bien sûr que non.

Dans l’horizon s’esquissaient quelques têtes familières, dont ses deux collègues, @Lemony Anderson et @Malachy J. Lyons , auprès du jeune journaliste, @Dennis Crivey. Il n’avait pas eu la fin de mot de l’histoire concernant le méchef du concert d’Engel. Peut-être ne l’aurait-il jamais. Suintait la gaieté du petit groupe. S’en était plaisant.

Evitant soigneusement la croquade du duelliste « @Damocles Slughorn, résolu à ne pas soulever son attention, le voilà déjà engagé vers le flanc gauche de la boutique, séduit par l’apparat onctueux des beignets colorés. « Bon alors, que nous a réservé cette canaille ? » Une poignée de phalanges s’emparaient d’une de ces douceurs, l’appréhension malgré tout présente.


558 mots



CODAGE PAR AMATIS
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Georgia R. Harris

Georgia R. Harris
MODÉRATRICE
hiboux : 304
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Jeu 23 Avr - 18:51
Carnaval des rêves
Georgia Harris & @Commun
Samba de Orfeu - Orfeu Negro

Février 2004

Georgia ne sait même plus comment elle a entendu parler de cette idée de carnaval. Olivier, peut-être ? Une collègue, pendant une pause ? Ou Pandora directement, tiens. Aucune idée. Ses doigts furètent sur sa penderie, à la recherche de la pièce maîtresse pour aller danser en ce début de soirée. Elle opte pour une longue jupe orangée en velour retourné, enfilant un pull beige moulant joliment ses formes. Pétillante, ses doigts viennent appliquer un trait d’orange sur ses yeux, et ses lèvres se teintent de rose. Une longue natte de chaque côté de son crâne vient se nouer au centre, lui donnant des allures de princesse. Un petit sourire vient étirer ses lèvres. Georgia a un péché mignon, bien vite avoué : se faire coquette, se faire jolie, se parer de beaux vêtements, et si c’est en plus pour aller rire au milieu de gens, pour danser sans y penser, que demander de plus ?

Enfilant une cape aux tonalités plus sombres d’un geste, Georgia file toquer à la porte de sa colocatrice, pour lui demander si elle compte se joindre à elles. Adrienne entrouvre la porte, l’air fatigué, et grommelle qu’elle a passé la nuit à peindre, désolée, pas aujourd’hui. Haussant les épaules, la poursuiveuse lui intime d’aller se reposer, lui promettant de lui ramener quelques délices – persuadée qu’il y en aura plein, forcément. Elle se faufile au rez-de-chaussée, ses bottines marrons s’enfonçant dans la moquette des escaliers. D’un geste, elle toque à la porte de Pandora et, pour une fois, attend qu’elle l’invite. Elle secoue la tête à sa question, « Non, non, elle n’a pas dormi de la nuit, on peut filer. » Heureusement, d’un côté, parce qu’Adrienne allait forcément les mettre en retard. Ses yeux se fondent aussitôt sur la cape superbe qu’elle revêt, un soupir admiratif lui échappant. « Qu’est-ce qu’elle est belle ! T’es superbe, Pando, » ajoute-t-elle avec un grand sourire, frémissante d’excitation. La jeune femme remet sa frange en place, tire sur son vêtement, et ose lui demander si elle met son chapeau. Roulant des yeux, Georgia lui attrape la main, et la tire hors de la pièce. « C’est hors de question ! Allez, on y va ! »

Et, histoire de rendre la journée plus pétillante encore, la jeune femme la guide jusqu’à l’arrêt de bus. Elle ne le prend qu’à de rares occasions, mais de voir Pandora, dans sa longue cape noire, toute brodée d’étoiles, au milieu de tous les moldus, ça la fait sourire à ne plus s’arrêter. Même lorsque Pandora saisit une cigarette, à peine sortie, qu’elle vient visser à ses lèvres, Georgia ne gronde pas. Elle n’aime pas la voir fumer, ça lui donne envie, à elle aussi, et c’est un péché auquel elle essaie de ne pas succomber. Ils en parlent de plus en plus de combien c’est dangereux pour la santé, ou du moins pas très recommandé, autant ne pas se donner cette mauvaise habitude en plus. Elle détourne les yeux de son amie, ses prunelles se perdant sur la magie du chemin qui vient de se révéler à elles.

Aussitôt, un air émerveillé se fond sur ses traits. Elle entend à peine la question qu’elle lui pose, trop occupée à tout englober du regard. La voix pétillante d’excitation, elle secoue la tête : « Non, je n’ai rien organisé. » Elle n’est là que pour Pandora, s’amuser avec elle. Oh, et si ses yeux tombent sur une chevelure rousse, à côté de son cher @Olivier W. Dubois, elle ne s’en plaindra pas. Les banderoles colorées lui réchauffent le coeur, les mines réjouies des gens qui les entourent lui font briller les yeux. Elle ôte sa cape, qu’elle vient replier sur son bras, et glisse aux côtés de Pandora qui saisit un flacon. Sourcils froncés, elle laisse plutôt ses yeux se faufiler vers les douceurs sucrées, qui lui font du pied.

Elle aperçoit Mara (@Mara Lochlainn), hésite à aller la voir, mais la jeune femme se met à partir dans des pas de danse des plus étranges. Sourcils froncés, elle se tourne vers Pandora, soufflant : « Tu as vu ça ? Tu penses que c’est dangereux ? » Circonspecte, la jeune femme observe les fioles qui se détachent devant elle, hésitant de longus secondes. Sa colocatrice ne semble pas aussi douteuse, pourtant, venant d’un geste saisir le flacon. Georgia s’éloigne d’un pas, préférant saisir un des beignets luisants. Elle ne devrait pas, mais comment résister ? Elle s’apprête à croquer dedans quand elle croise le regard d’@Olivier W. Dubois. Du sucre sur le nez, elle sent ses pommettes rougir et lâche un rire : « Mince alors, c’est pas flatteur. » Elle penche la tête, pour voir qui l’accompagne, soufflant : « Tu es là avec Nicole ? ». Ce sont pourtant sur les lèvres relevées et les yeux pétillants d’un dragonnier qu’elle tombe (@Charles Weasley). Un demi-battement de coeur raté, et son sourire assuré qui lui revient.

Elle n’a rien le temps d’ajouter, déjà la main de Pandora vient se poser sur son bras. Georgia la dévisage, inquiète de la voir chanceler, et balbutie : « Oulah, darling, tout va bien ? ». Elle ne semble rien comprendre, pourtant, et les yeux de la jeune poursuiveuse se tournent aussitôt vers Olivier et Charlie, à la recherche d’un peu d’aide. « Vous savez ce qui lui arrive ?, » souffle-t-elle, prise au dépourvu.

884 mots
:copyright: Eden Memories

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Ven 24 Avr - 19:01
Carnaval des Rêves
mini-event
Le Carnaval. Indubitablement un bon moyen de décompresser. C’est ainsi que Ginny voit les choses à l’annonce de celui-ci sur le Chemin de Traverse. Il y aurait du monde, et probablement suffisamment de choses qui lui changeront les idées. Et pour bien faire les choses, l’entraînement a été reporté au lendemain afin que tout le monde puisse profiter de l’événement. Pourtant sérieuse dans chacun de ses entraînements, et ne se plaignant absolument jamais de la dureté de ces derniers lorsqu’un match déterminant approchait, la belle rouquine n’en est pas moins heureuse de cette nouvelle. Elle va pouvoir profiter de cette journée. Et cerise sur le gâteau, @Mara Lochlainn a profité de l’occasion pour qu’elles puissent passer un peu de temps ensemble. Parfois, le planning de Ginny est tellement overbooké qu’il lui arrive d’avoir du mal à se dégager un peu de temps pour ses proches. Mais en ce jour de fête, elle compte bien s’amuser.

Pour l’occasion, elle a enfilé un jean skinny bleu sombre, ains qu’un pull couleur prune. Le mois de février étant encore frais, elle assure le coup avec un blouson molletonné et d’une étole couleur crème portée en écharpe. A ses pieds, de simples petites baskets en toile grise. Ginny a toujours été assez simple dans ses tenues, probablement à cause de la modestie de la famille dont elle est issue. Même aujourd’hui, ayant quelque peu d’argent de côté, elle ne s’autorise pas à tout débordement ou achat compulsif. Elle sait se faire plaisir, mais elle n’a jamais été dans l’idée d’acheter pour acheter. C’est au bras de Mara que Ginny arrive sur le Chemin de Traverse où l’ambiance est au rendez-vous. Ses cérulées ne savent plus où se poser. C’est une véritable explosion de couleur, si bien qu’elle se trouve presque fade à côté de tout ça. Même Mara a sorti la carte de la couleur en portant un sari. Peut-être aurait-elle dû oser un peu plus de fantaisie ? Mais au fond, pourquoi faire ? Ginny n’a jamais été du genre à souhaiter qu’on ne voie qu’elle. Elle est plutôt discrète en général, même si son caractère lui dicte toujours d’exprimer ce qu’elle pense, et peu importe si cela ne plaît pas.

C’est finalement un sourire qui vient se peindre sur ses lèvres légèrement carminées. La musique d’ambiance est comme une litanie qui donne une touche de songe à ce moment. Pourtant, Ginny est persuadée que même dans un rêve, elle n’arriverait pas à obtenir un tel résultat. Et puis, la musique change de ton et le maître des lieux apparait afin de faire son discours. La belle rouquine l’écoute avec attention. Des étoiles brillent probablement dans ses yeux lorsqu’apparaissent d’un claquement de doigts des sucreries qui ont le don de faire ressurgir en elle la fillette qu’elle a un jour été. Mara semble avoir le même objectif car c’est vers l’étale de beignets qu’elle la dirige.

Beaucoup trop longtemps, si tu veux mon avis, affirme-t-elle à la question de son amie.

Passer du bon temps avec ses proches lui semble tellement lointain. Pourtant, elle fait tout pour rester présente dans la vie de ses proches. Mais être une joueuse de Quidditch dans une équipe comme les Harpies, c’est aussi s’engager dans un emploi du temps de Ministre. D’ailleurs, Mara n’est pas étrangère à cet emploi du temps puisqu’elle-même a fait partie d’une équipe.

Ça se passe bien. Les entraînements sont de plus en plus corsés en vue du prochain match. On espère vraiment une victoire. Elle marque un léger temps de pause avant de continuer : Oui, on a joué contre eux ! C’était un match vraiment intéressant.

Et oui, un match peut être vraiment ennuyeux de temps en temps. Surtout quand il n’y a aucun jeu de la part de l’équipe adverse. Ça arrive ! Et parfois beaucoup plus souvent qu’on ne le pense. Les victoires faciles, Ginny n’aime pas ça. Elle préfère se battre, et avoir en face d’elle d’autres poursuiveurs coriaces. C’est un défi à part entière et c’est ce qu’elle préfère. Alors qu’elles passent devant la boutique de Quidditch, la rouquine observe la devanture et hoche la tête face à la remarque de son amie quant à celle-ci. Le Chemin de Traverse a vraiment subi une véritable transformation. Alors qu’elles arrivent à hauteur du stand de beignets, Ginny repère dans la foule la tête blonde de @Luna Lovegood. Aussitôt elle lui adresse un signe de la main, mais il y a pas mal de monde entre elles. Peut-être arriveront-elles à se croiser ? Elle reporte son attention sur Mara qui se saisie d’un beignet. Ginny ne peut s’empêcher de grimacer à la mention des dragées surprises de Bertie Crochue. Combien de fois a-t-elle pu se faire avoir par Fred et George lorsqu’elle était petite. Ils avaient la fâcheuse tendance à la piéger pour voir une grimace de dégoût se former sur son visage tacheté de son.

J’espère pour toi que ça sera mangeable !

Mais il ne faut pas longtemps pour que le visage de son amie se déforme en une grimace de dégoût. A la mention du mot « insecte », Ginny grimace aussi. Des souvenirs de ce genre-là, elle en a des tonnes. Et pourtant, elle ne manque pas moins de courage en saisissant à son tour un beignet. Elle prend une grande inspiration et mord dans le beignet. Aussitôt un goût connu s’étale sur sa langue, mais elle retient une grimace et tousse légèrement tant le liquide envahi sa gorge.

Je crois que c’est à la liqueur de cerise, dit-elle en avalant sa bouchée. C’est pas mauvais, mais ils ont eu la main lourde !

La rousse n’est pas particulièrement habituée à l’alcool. Alors c’est certain que si elle continue d’en manger, elle finirait forcément ivre. Elle partage donc la moitié avec son amie, et lui tend la partie intacte afin qu’elle puisse elle-même se faire un avis sur la question. Voyant que son amie observe autour d’elle la population, Ginny se tend et se met aussitôt à regarder autour d’eux. Le traumatisme de la guerre est parfois beaucoup trop présent dans les veines de la jeune femme qui réagit en se mettant à la défensive. Ses doigts lui démangent d’attraper sa baguette pour être prête à toute attaque, mais soudainement, ses cérulées se posent sur quelques personnes qui commencent à avoir un comportement étrange. Mara aussi l’a remarqué.

Je ne sais pas… On dirait qu’ils sont au niveau des fioles, non ? hasarde-t-elle.

A son propre constat, Ginny se détend, faisant retomber la pression soudainement ressentie. Sans ajouter quoi que ce soit, Mara disparaît dans la foule. Surprise, la rouquine met quelques secondes elle aussi à la suivre, mais aussitôt, une silhouette bien connue se dessine devant elle.

Charlie ! s’exclame-t-elle lorsqu’elle aperçoit son frère (@Charles Weasley).

Aussitôt elle joue des coudes pour aller retrouver son frère, se jetant quasiment dans ses bras, heureuse de le retrouver.

Tu es arrivé quand ?! demande-t-elle en le relâchant.

Sa joie de voir son frère a légèrement occulté la présence des personnes autour de lui. Aussi remarque-t-elle @Olivier W. Dubois, mais aussi @P. Pandora Parkinson et @Georgia R. Harris. Elle les salue tout aussitôt, mais elle ne peut s’empêcher de remarquer que le comportement de Mara a changé. Ginny fronce les sourcils et aussitôt, elle répond à Georgia :

Je crois que ce sont ces fioles…

(c) princessecapricieuse


le goût du beignet:

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Invité
Mer 29 Avr - 16:55




Carnaval des rêves
Mini-event
Un samedi après-midi du mois de février 2004, jour 15 du Cycle Lunaire.

Malachy n’attendit pas longtemps avant de laisser glisser le long de son gosier le liquide azur. Il n’avait pas remarqué, autour de lui, les dévissés et autres déhanchés qui commençaient à fendre la foule. Il se croyait le premier à goûter à la magie de @Nasiya Abasinde, et en tous cas, pour la petite meute de copains qu’il s’était constituée, c’était le cas. @Lemony Anderson lui avait demandé s’il était certain des effets que cela pouvait avoir, et Malachy lui avait répondu par un haussement d’épaule. Si le type était installé là depuis un an, et s’il avait amassé suffisamment de pognon pour parvenir se payer pareille fiesta – avec l’appui de l’A.L.CO.O.L. peut-être – c’était bien que ses créations dussent valoir quelque chose. De façon générale, Malachy était un garçon bon vivant, qui ne refusait jamais bon vin et autres sucreries, surtout quand celles-ci étaient gratuites. Il était bien tombé pour le beignet, que risquait-il avec ce flacon ?
Une sensation fraîche l’envahit, si bien que sa tête dû se pencher en avant, et sa main se plaquer sur son crâne, comme à la recherche d’un invisible chapeau. Brain Freeze, se dit-il d’abord. Et puis, ce sont ses jambes qui se tendirent et se tordirent, et ses hanches qui se mouvèrent. Par Romulus, qu’était-ce donc que cette sorcellerie ? C’était manifestement une musique latine qui animait le Chemin de Traverse, mais ses hanches, plutôt que de décrire de jolis huit, s’alignaient sous ses épaules, et ses épaules sur son pelvis, jusqu’à ce que ses jambes décrivent des mouvements vers l’arrière, tout à fait incontrôlables. Alors qu’il avait cru ne jamais pouvoir imiter le Roi de la Pop, il était manifestement en plein Moonwalk. Ironie de la magie du Marchand’sable.
Il ne pensait pas non plus que qu'il serait possible de si bien glisser sur des pavés. Pourtant, au rythme de la samba, il sentait ses genoux presque se disloquer, et ses pattes partir vers l’arrière, alors qu’il s’éloignait du grupetto. Du coin de l’œil, il apercevait de nombreuses têtes connues, et espérait que ses pas de danse ressemblaient à quelque chose – la honte, autrement ! Il aperçut par exemple @Georgia R. Harris, qu’il n’avait pas croisée depuis un moment, se débattre avec sa colocataire, elle aussi apparemment embarquée dans les effets de d’une potion. Il aurait aimé glisser jusqu’à elle, pour la saluer, la féliciter pour sa sublime saison qu’il suivait assidument, ainsi que pour sa rupture avec cet idiot des Pies, ils étaient vraiment mal assortis. Mais rien à faire, ses jambes étaient tout à fait incontrôlables : il passa devant elle, glissant à l’envers, et quand il la croisa, sa main, plutôt que faire un signe de salut comme il l’aurait aimé, vint se poser sur son entre-jambe, alors que l’autre bras se hissait vers le ciel, index pointé. N’importe quoi ! Que n’aurait-il pas donné pour une samba ! Pour rejoindre @Mara Lochlainn, qu’il apercevait désormais, magnifique dans un sari coloré, et semblait-il lancée dans un exemplaire de danse latine. Impossible toutefois de lui proposer une patte, et d’en poser une autre sur ses hanches : les chorégraphies du Roi de la Pop étaient désespérément solitaires.
Le plus terrible, c’est qu’il n’avait pas de chapeau. L’accessoire lui manquait désespérément, l’envie était irrépressible, il se fit donc renard en en chipant un sur la tête d’un passant. Pointu, terriblement sorcier, et masquant difficilement ses bouclettes ; peu importait, toutefois : il pouvait faire descendre la visière devant ses yeux, plaquer ses deux bras le long de son corps, et impressionner la populace en laissant son corps se pencher vers l’avant, au plus profondément qu’il le pouvait avant de s’écraser au sol. C’était comme si la potion de l’Abasinde avait modifié la gravité, il se trouvait presque dans le clip de Smooth Criminal, maintenant. Il tentait toutefois de retrouver ses camarades, le temps au moins que les effets de la potion disparaissent. Il voulait voir comment Lemony se débrouillait avec la sienne, il ne voulait manquer de voir son corps frêle se mouvoir au rythme de la musique ça pour rien au monde. C’était toutefois sans compter la faute gravissime qu’il fit dans sa chorégraphie, celle de bousculer quelqu’un en plein moonwalk, à force de ne pouvoir regarder en arrière. « Erin ! Par Séléné, mais tu me suis, ou quoi ?! » s’exlama-t-il, alors qu’il reconnaissait la Brigadière @Erin McAllister. Pas aperçue en six ans, et désormais, ils se croisaient toutes les deux semaines ?! Impossible toutefois d’en rester là. Il attrapa sa main avant de sentir ses jambes repartir : il avait compris qu’il ne fallait pas qu’il lutte. Au moins, s’il se laissait volontairement aller aux pas de danse de Michael Jackson, il pouvait un peu se les approprier. Il ne tint pas sa main longtemps, juste assez pour lui dire : « vient avec moi, je suis avec des copains, je veux te les présenter ! ». Allez, en guise de ronde, puisqu’elle était manifestement en mission. Il s'éloigna ainsi de la brigadière et de son insigne, mais la situation, les forces de l'Ordre, la rue pavée, la foule amassée, tout cela lui évoqua toutefois un clip de 1996 ; par Séléné, mais que mettait-il dans ses potions ?
I'm a victim of police brutality, now (Mhhm)
I'm tired of bein' the victim of hate
Your rapin' me of my pride
Oh, for God's sake
I look to heaven to fulfill its prophecy...
Set me free
...
All I want a say is that they don't really care about us



N'entendaient-ils pas la musique ? Ne voyaient-ils pas la scène, elle était pourtant tellement évidente. Malachy sautait désormais sur place, poing levé, jambes produisant toutes sortes d'angles droit.

Tell me what has become of my rights
Am I invisible 'cause you ignore me?
Your proclamation promised me free liberty, now
I'm tired of bein' the victim of shame
They're throwin' me in a class with a bad name
I can't believe this is the land from which I came
...
All I wanna say, is that they don't really care about us



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Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Jeu 30 Avr - 17:36

Carnaval des Rêves
J’aime trop avoir raison pour mon propre bien, mon arrogance toute serdaigle me fait sans doute régulièrement tort. C’est donc triomphant que je me tourne vers Malachy pour lui dire que ça ne fonctionne pas, qu’il peut bien hausser les épaules, j’avais raison d’être sceptique et j’aurais du le parier ! Et si il y a quelque chose de déçu en moi, c’est totalement noyé dans cette satisfaction d’avoir vu juste. Mais je n’ai pas eu le temps d’ouvrir la bouche qu’il me semble que le rythme de la rue trouve un nouvel échos en moi, et que chaque note qui arrive à mes oreilles donne à mon corps une impulsion nouvelle. Avant, arrière, avant, arrière – et voilà que je me découvre un déhanché que je ne me connaissais pas. Je me retourne vers mon collègue, pour partager avec lui ma surprise (et peut être un peu ma panique?), mais le voilà qu’il glisse déjà au loin… Mais… Il moonwalk ma parole. Je prends une grande inspiration, incapable de résister au rythme de la samba mais luttant encore. Que diable met-il dans ses potions ce marchand’sable ? Comment est-ce que ça fonctionne ? Je suis presque certain que je suis incapable de bouger aussi vite en temps normal ! Quel est exactement le procédé à l’œuvre ? Est-ce que, même d’une même couleur, les fioles sont différentes, et que c’est pour cela que Malachy a le jeu de jambes d’un roi de la Pop quand je ferai pâlir de jalousie une partie des personnes défilant au carnaval de Rio, considérant que je ne savais pas danser la samba il y a quelques minutes ? Ou est-ce que cela réagit avec nous, avec notre humeur, avec notre esprit ? Qu’y a-t-il en moi qui me fait danser la samba ? Combien de temps est-ce que ça va durer ? Est-ce que j’oublierai l’intégralité des mouvements dès que ça s’arrêtera ? Est-ce que ça s’arrêtera d’un coup ? Il faut que je trouve l’organisateur de ce joyeux évènement pour lui demander ce qu’il en est, mais chaque pas que je fais est trop dansant pour me permettre une vraie recherche et je ne sais de toute façon pas à quoi il ressemble. Bon. Lemony. Respire. Je peux me noter ces interrogations pour plus tard, et essayer de juste profiter de l’évènement sans trop y réfléchir ! J’ai à peine formulé la pensée dans ma tête qu’elle me fait rire. Trop y penser fait partie de mon plaisir, et il est absolument délicieux de pouvoir réfléchir aux pas que je fais malgré moi et qui ne me demandent pourtant pas d’y penser. « Je reviens ! » Je m’excuse auprès de Dennis et part à la recherche d’un nouveau beignet, cherchant à apprivoiser mon corps qui ne semble plus m’obéir. Ce serait sans doute très inquiétant si je n’arrivais pas à voir dans chacun de mes coups de hanche comme l’écho le plus naturel aux sons autour de moi – et c’est là que je suis ravi d’avoir l’oreille musicale. Relevant mes yeux de mes jambes que je contemplais jusque là avec un certain émerveillement tout en marquant la mesure à voix haute, j’aperçois au loin quelques visages connus, et je me fends d’un geste de la main pour @Camille Nott puis pour @Mara Lochlainn, mais mes bras marquent la mesure en arc de cercle alors que je les lève, et je ne sais pas trop s’ils m’auront vu ou compris. Plus ça va, plus je prends le pli, et je commence même à apprécier le fait de me déplacer par petits pas de danse. Et voilà les fameux beignets que j’étais parti chercher – j’en prends un pour @Dennis Crivey pour me faire pardonner de l’avoir abandonné en même temps que Malachy, et je reviens vers lui ravi de mes mouvements et de plus en plus à l’aise. « Tiens. » Je croque dans le mien – bonne pioche, cerise ! Ce serait peut être vraiment l’heure de cesser de jouer avec le feu et de ne plus en prendre. A ce moment là, notre troisième comparse réapparaît, tenant du bout des doigts un visage familier. Je remets mes lunettes sur mes yeux et tire sur ma chemise colorée, et je me surprends à me trouver soudain plus tendu que je ne l’étais il y a quelques instants. C’est bien la potion qui me cause ces papillons dans le ventre, pas vrai ? Malachy ne semble pourtant pas en souffrir lui… Je me fends de ce qui, j’espère, ressemble à mon plus beau sourire. « Et bien ça alors ! Tu es partout ce mois-ci ! » J’avise cependant mon collègue en levant un sourcil. « Mais… Malachy, où es-tu allé chercher ce couvre chef ? » Je m’approche d’eux en quelques mouvements de hanches, et ignorant à présent complètement mes camarades je tends la main à la jolie rousse et effectue deux pas pour pouvoir me pencher à son oreille. « Tu vas bien ? Tu m’accordes cette danse ? » Bon, maintenant, si elle dit non, il faut que je pense à un plan de repli qui me permettra de rester caché une petite dizaine d’années… Pourquoi exactement proposer à une vieille amie de danser la samba alors que je n’ai jamais été aussi bon danseur qu’aujourd’hui me met dans un tel état ? Je suis sûr que ça vient des beignets ! Ça ne peut être que ça…  

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Ven 1 Mai - 19:16

Le carnaval des rêvesMini EventErin


21 février 2004

Les traits d'@Uriel J. Lewis te semblent tirés, empreints de cette fatigue de nuits trop courtes et de rêves peu reposants. Malheureusement, ton beignet interdit toute étreinte prolongée, et tu te contentes de l'observer, grignotant le coupable bouchée après bouchée. « Amande ! Il semblerait que je sois bien tombée. C'est un nouveau concept, ces beignets façon Bertie Crochue... » Qui ne semble pas sourire à tout le monde, comme en témoigne la moue dégoûtée de la demoiselle derrière vous. La tienne est collante, amalgame délicieux de sucre, d'amande et d'une touche de miel. Et dire que Nasiya te reprochait ton penchant pour les gâteaux la semaine passée ! Toute à ta dégustation, tu ne réponds pas tout de suite à sa question, laissant @Damocles Slughorn s'en charger. Son air grandiloquent t'amuse et tu secoues la tête dans un rire. « Il te fait marcher, la journée est finie pour nous. » Tes yeux accrochent l'insigne resté épinglé au revers de ta cape suite à ta patrouille de ce matin. Merlin, il faudrait que tu le retires quand tes doigts seront libérés de leur gangue de sucre. Ce soir, tu veux profiter du Carnaval sans devoir conserver cette distance prudente qui sied aux forces de l'ordre.

Tu englobes les alentours d'un large geste du bras, en réponse à ton collègue. « C'est l'anniversaire de la boutique Ô Marchand'Sable, ça fait un an qu'elle est installée sur le Chemin de Traverse. Et comme tu peux le voir, son propriétaire, @Nasiya Abasinde... » Une main se pose sur ton épaule, rebondissant sur la remarque de Damocles d'une voix grave reconnaissable entre mille. Le sourire rieur, tu te tournes vers lui pour achever ta phrase. « ... ne sait rien faire comme tout le monde. C'est extraordinaire, Nasiya ! Je n'avais encore jamais vu le Chemin de Traverse dans cet état de liesse, tu dois être fier ! » Les félicitations sont de mise pour cet événement qui rapporte tant de couleur et de douceur dans votre quotidien bien morne, sapé par les querelles et les provocations politiques. Aujourd'hui, tout n'est que frénésie et rires, bien que les visages surpris de certains de tes compatriotes semblent s'être laissés surprendre par les facéties de ton marchand de rêve préféré. Qui déjà s'éloigne, emmenant dans son sillage un Uriel à la mine peu rassurée. Tu acquiesces à sa demande, espérant le tranquilliser. « On ne bouge pas. »

Tu en as l'intention, du moins. Tes yeux savourent cette folie douce qui ricoche de rire en sourire, frappant tous sorciers et sorcières de toutes origines, de tous âges – n'est-ce pas le vieil archiviste, Lord Fawley, que tu reconnais là-bas ? Du bout des lèvres, tu cueilles le dernier morceau de gâteau, avant de chercher ta baguette de la main gauche pour un Recurvite discret qui laisse tes doigts impeccables. Sous le regard de ton collègue, tu commences à ôter ton insigne. « Je vais enlever ça, après tout nous ne sommes pas en serv... » Ta phrase se perd dans un cri de surprise, l'aiguille meurtrissant la pulpe de ton pouce sous l'impact inattendu d'un danseur en folie derrière toi. Le temps de glisser l'insigne dans ta poche et tu te retournes, sourcils froncés, mais aucun agacement ne saurait résister au sourire immense du loup à ta vue. « Malachy, mais qu'est-ce que... » Tu n'as que le temps de le reconnaître avant que sa main ne prenne la tienne, t'entraînant au loin dans un pas de danse étrangement familier. Tu adresses un sourire désolé à Damocles, l'invitant du regard à vous suivre. « Attends, où... ? » Sourd à tes rebuffades, @Malachy J. Lyons se déhanche avec aisance comme s'il avait passé sa vie sur les dance floor. Des amis à te présenter ? Des collègues, peut-être ? Y'aurait-il donc toute une délégation de Poudlard en goguette ?

Tu ne crois pas si bien dire... À quelques dizaines de centimètres devant vous, il y a ce regard si bleu sous le poids duquel tu te sens t'empourprer. Et le beignet semble soudain peser si lourd sur ton estomac noué... « Lemony... » Des flashs illisibles te reviennent du début de semaine, imprécis de tant d'alcool avalé. Tout ce dont tu te souviens réellement, c'est qu'il était doux, Merlin si doux, de passer du temps avec lui... Danser, lui aussi ? Douce Helga, mais que leur arrive-t-il donc, à tous les deux ? Tu n'as pas la moindre idée des pas qui semblent l'animer, pourtant tu ne trouves rien à répondre, sinon un hochement de tête un peu timide. Ta main glisse dans celle de @Lemony Anderson, s'abandonnant à ses doigts. Déjà, ses pas vous éloignent de Malachy et leur autre compagnon, et tu murmures, un brin gênée. « Je... Ça va. Et toi ? Ça n'a pas été trop compliqué, le retour à Poudlard ? » Merlin, tu n'imagines pas dans quel état il devait être le lendemain, pour donner cours. Après une nuit trop courte, trop alcoolisée. Trop émouvante.

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Sam 2 Mai - 6:07

Carnaval des Rêves
Erin prend ma bien main et fait oui de la tête, et Dennis et Malachy semblent immédiatement disparaître – comment ça, je suis venu accompagné ? Je l’entraîne avec moi en la faisant tourner sur elle même jusqu’à ce que nous ayons assez d’espace pour danser. Sa main est dans la mienne, son parfum est tout autour de moi depuis que je me suis penché à son oreille, et je n’ai plus l’excuse de l’alcool pour me mentir à moi-même sur l’émotion que cela m’inspire. A cet instant, l’important n’est plus de savoir pourquoi je danse la samba quand Malachy lui imite les plus beaux gestes de Mickael Jackson : l’important, c’est que moi, je n’ai jamais aussi bien dansé la samba de ma vie, et que c’est, pour mon plus grand bonheur, une danse moins solitaire que celle de mon ami. « Je... Ça va. Et toi ? Ça n'a pas été trop compliqué, le retour à Poudlard ? » Mes pas m’éloignent un instant d’elle, sans que je ne lui lâche la main ni perde le contrôle, je me laisse porter tout en lui souriant – avant, arrière, avant, arrière, et me revoilà de nouveau presque au contact. Je crois que je commence à saisir le truc, je me demande si cela améliorera durablement mes compétences en samba. Je me penche à nouveau vers elle, profitant que mes jambes ne choisissent pas déjà de me faire repartir pour lui répondre, toujours collé à l’oreille, le nez dans ses cheveux (c'est juste pour être sûr qu'elle m'entende malgré le bruit ambiant, bien sûr). « Pour tout te dire, j’ai fait passer un examen surprise à toutes mes classes pour les préparer aux ASPICs… Et même le bruit des plumes sur le papier était douloureux… » Je dois avouer que je ne suis pas particulièrement fier – mais bon, je n’avais que trois classes, dont deux de septième année, et un petit contrôle avant les exercices pratique n’a pas été de trop pour saisir leurs lacunes (mais vraiment, que leur a enseigné la personne avant moi ?). « Et toi ? J’imagine que c’est plus difficile de donner le change en tant que brigadière qu’en tant que professeur... » Ou alors, elle a une bien meilleure descente que moi. A nouveau, la musique m’éloigne d’elle, et je serre sa main un peu plus fort alors que mon regard croise ses yeux verts.  Un instant, c’est comme si la foule, la musique, le marchand’sable, mes amis un peu plus loin, tout ça était devenu pour lointain, plus lent que nous deux. L’une de ses mèches rousse lui passe devant les yeux, sa peau pâle semble légèrement rougir, ses lèvres dessinent un petit sourire, et mon estomac et mon cœur ont décidé de se lancer dans un concours de celui qui se ferait le plus remarquer. Trouve quelque chose à dire Lemony, reste pas comme ça à la regarder avec un sourire niais ! Fort heureusement pour moi, la rue et l’évènement reprennent le dessus sur mes sensations, et la potion avalée n’a pas encore fini de faire effet. Je lui fais faire deux demi cercle devant moi, et je lui saisis son autre main pour l’attirer – je ne sais pas exactement comment j’arrive au miracle que sa main soit finalement posée au niveau de mon épaule et la mienne contre la sienne, mon corps arrive à aller plus vite que mon esprit (et puis, j'étais plus occupé à la regarder elle). « Je suis vraiment désolé, je ne contrôle absolument rien ! » Vu la force avec laquelle mon cœur a décidé de battre contre mes côtes, je remercie les forces qui dirigent ce monde que la samba ne soit pas tant une danse de contact que cela. D’un geste de tête, je lui désigne les fioles du Marchand’sable. « Je connais pas la boutique, mais en tout cas, ça, c’est efficace. »

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Nasiya Abasinde

Nasiya Abasinde
Et j'ai crié, crié !
hiboux : 467
pictures : MINI EVENT | Carnaval des Rêves - Page 3 Ed8b52550214f71a86510011cbe0e9df5a75f2c2
Sam 2 Mai - 15:47

carnaval des rêves

le marchand de sable se déchaine



Mes doigts sont toujours posés sur l'épaule d'Erin, effleurant ses quelques mèches rousses moins ordonnées, et un sourire ravi vient répondre à ses paroles. Non seulement la jolie n'a pas rougi, à mon contact, mais elle m'inonder de compliments. Certes, il était temps qu'elle s'habitue à mes élans tactiles, et si la prochaine étape seront les réactions aux phrases charmeuses, petit plaisir, cette fois, que j'espère garder quelques temps encore, je me retiens de la titiller davantage. Mains retombent contre le corps, et je hoche la tête en couvant le Chemin de Traverse du regard. La fierté pulse dans mon sang, irradie sans doute aucun de mes gestes. Un merci soufflé, et j'en profite tout de même pour rassurer ses deux compagnons - rien de risqué, tout est contrôlé. Tout, sauf la présence d'un homme croqué par Djouqed, sur mes pavés. (@Uriel J. Lewis)

Mes yeux ne quittent pas son anneau, mes lèvres susurrant une invitation à me rejoindre en privé. Il acquiesce, rapidement, les joues encore rosées d'avoir mentionné ses achats. Je retiens un air moqueur, plaquant une expression des plus tranquilles, vendeur innocent ne connaissant rien des plaisirs inavoués de mes clients. Jamais, enfin. Je n'allais pas dévoiler à tous ses achats amoureux, et mes propositions offraient bien suffisamment d'options pour que l'esprit des deux autres ne songe même pas que ce soit là son achat. Cela me fait toujours rire, ces gens qui viennent s'abandonner à ma magie, se plonger dans mes rêves, et détournent les yeux, pudiques, dès qu'il est temps d'assumer leurs pratiques. Allons bon, pauvre enfant, tu cherches à dormir heureux - si tu savais, comme tant de monde possède les mêmes envies, peut-être ne rougirais-tu pas ainsi. Soupir, alors qu'il a le bon goût de me suivre sans que je ne m'y invite, ses pas se calquant sur les miens. J'adresse un dernier regard à Erin et son ami, les invitant à profiter au possible de cet état de liesse que j'offre au Chemin de Traverse.

On se faufile, parmi les gens, évitant ça et là passants et testeurs de fioles. Il y en a un qui interrompt mes gestes hâtifs vers la boutique, l'anneau - et ces flacons, grand dieu, qui devaient les associer, Djouqed aura donc pensé à lui, pour nos expérimentations, souhaitant l'initier peu à peu ? Umama, pardonne-moi les jurons qui me prennent, mais cet homme-là, ce blondinet, ce pauvre fils d'union maudite, Djouqed voudrait que je les lie ? Non, non, je m'avance. Peut-être n'a-t-il acheté cela que pour un autre amant. Une amante. Djouqed partageait-il, homme qui deux jours durant n'avait pas quitté son lit ? Grand dieu, c'est assez. Je m'arrête, donc, pour cet inconnu qui m'appelle son bon seigneur, et je manque de rire. Mes traits se relâchent, et je lui tends volontiers un flacon, au hasard, attrapé en vitesse sur l'étalage devant l'entrée.

Tenez, une orange pour vous. Amusez-vous, vous m'en direz des nouvelles, je le somme, avec un sourire en coin.

Déjà, je balaie d'un geste de la main sa courbette - ce n'est pas moi, le roi du Carnaval, ce soir. Qu'il aille donc m'impressionner, et peut-être alors ma courbette sera sienne. Il s'éloigne aussitôt, ingurgitant immédiatement la potion, mais je n'ai pas le temps de m'arrêter en voir les effets. J'ai bien plus pressant, qui me colle aux talons.

D'un pas, nos corps sont dans mon antre, réfugiés dans un coin plus discrets, cachés par des étagères pleines. Je me tourne vers lui, déjà, cherchant comment amener la chose, comment lui demander : quoi même lui demander. Je n'avais aucune raison de questionner ainsi les amours de Djouqed, ses doigts s'aventuraient bien où il voulait, les discussions amoureuses n'étant pas de celles qui me passionnaient le plus avec cet ami. Mais cet homme-là, cet Uriel, doux Jésus, ce n'était pas n'importe lequel des amants. Alors il me faut savoir, comprendre, m'assurer que tout est sauf. Que cet homme, face à moi, n'est pas en danger.

Il parle plus vite que moi, pourtant, son souffle débitant âneries sur âneries. Lui faire du mal ? Ses amis, dans les forces de l'ordre ? Ouvrir une enquête ? Bordel, qui pense-t-il être, ce gamin, avec sa fière allure, ses bouclettes sauvages, cet air de poupin ? Pourquoi diable s'imagine-t-il que je le veux mort, blessé, disparu, que sais-je ? Est-ce ma peau, noire, si étrangère, qui lui donne ses idées déplacées ? Est-ce son statut de batard Malefoy, qui lui fait imaginer que j'irai l'assassiner, en plein jour de festivité ? Tant bien même étais-je assassin, j'avais un peu plus de dignité et de bon sens que cela, bon sang. Encore une fois, sale noir qui ne sait pas réfléchir suffisamment, c'est bien cela ? Mes yeux s'assombrissent, et ma voix gronde quand je grogne :

Rassurez-vous, pauvre imbécile, je n'ai pas l'intention de vous faire disparaître. Si vous m'insultez encore comme cela, seulement, peut-être que cette intention pourrait se voir modifiée.

J'inspire profondément, me redressant, faisant patiemment tourner ma chevalière autour de mon pouce. Il serait mauvais de s'énerver, et de voir mes gestes faire exploser ce blondinet. Ma voix n'est qu'un souffle lorsque je murmure, ma main ayant saisi son poignet d'un geste ferme, pour porter ses doigts à notre niveau.

Non, voyez-vous, ce qui m'intrigue, c'est cet anneau. Comment est-il arrivé en votre possession ? Et, plus bas, refusant de le prendre pour plus idiot qu'il ne l'est, je presse : Savez-vous qui vient avec ?

@"Commun" 893 mots
Awful

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