AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

MINI EVENT | Carnaval des Rêves
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Nasiya Abasinde

Nasiya Abasinde
Et j'ai crié, crié !
hiboux : 467
pictures : MINI EVENT | Carnaval des Rêves - Page 2 Ed8b52550214f71a86510011cbe0e9df5a75f2c2
Lun 20 Avr - 23:09

carnaval des rêves

le marchand de sable se déchaine



L’oeil pétillant, j’observe les silhouettes connues et inconnues qui viennent se faufiler jusqu’à mes étals. Des semaines que ce carnaval est en préparation, et l’excitation fait gonfler mon coeur. Qui aurait cru que je serais resté ici, sans bouger, fidèle à ce petit bout de pays, un an durant ? Il y a eu des clients dignes d’être décapités, ne nous mentons pas – d’autres pourtant savent toujours relever mes lèvres, me tirer un sourire satisfait, heureux de les avoir aidés. Aujourd’hui, toutefois, pas de préférences : tous sont la bienvenue, et je me hâte de voltiger de l’un à l’autre, résistant tant bien que mal à l’appel de la musique. Ces rythmes de sambas, doux Jésus, pourraient me faire tout lâcher, pour prendre les doigts de Josiah, et l’entraîner dans une danse des plus décadentes.

Je ne l’ai pas encore recroisé, pourtant, l’ayant simplement aperçu discuter avec Noah, encore. Mon aimé ne semble pas avoir décoléré, ces dernières semaines, et si son pas est plus léger, aujourd’hui, ses yeux quand ils tombent sur moi me donnent toujours l’impression d’avoir fauté. L’heure n’est pas à ce genre de pensées, seulement, car il me faudrait un centenaire et demi pour comprendre tout ce qui se trame dans les siennes. Détournant les yeux de Noah, où je cherchai instinctivement la présence de Josiah, je reporte plutôt mon attention sur les badauds. Certains se sont déjà laissés tenter par les douceurs grasses, et j’observe les mimiques malheureuses de la vive @Mara Lochlainn, nouvelle voisine de boutique. Simple employée, je crois l’avoir croisée à la boutique de Quidditch, venu présenter ma douce idée de carnaval au propriétaire. Je lui adresse un sourire, croisant son regard, mais la laisse profiter de la rouquine qui l’accompagne. J’ai déjà vu sa tête quelque part, mais impossible de la replacer.

Celui que je replace, par contre, c’est ce blondinet à la démarche tranquille qui vient de tomber sur mes activités. Sourcils froncés, je tente de m’approcher de lui, répondant ça et là aux questions des curieux. Non, non, pas d’inquiétudes, vous n’en mourrez pas. Mais non, la honte ne tue pas. Amusez-vous, petit peuple, faites des folies – c’est Carnaval ! Tout ce qui se passe au Marchand’Sable reste au Marchand’Sable ! Le temps de rassurer telle mère inquiète, tel sorcier curieux, voilà que le blond est rentré dans d’autres gens, semblant en pleine discussion. Je fronce les sourcils, prêt à me détourner, mais un sourire ravi se fond sur mon visage en reconnaissant sa douce partenaire d’échange – nulle autre qu’Erin, ma cliente favorite. L’une d’entre elles, certainement. Sa crinière rousse, inratable, est presque morne dans le dédale de couleurs qui orne mon bout de chemin, et j’y prends plus de plaisir encore. Je ne reconnais pas le gaillard qui l’accompagne, la taquinerie fleurissant déjà sur mes lèvres. Ses rougeurs, son regard détourné, devant mes insinuations romantiques, sauront rendre cet après-midi plus pétillant encore. La remarque meurt sur mes lèvres, pourtant, en entendant les mots qui échappent à l’individu qui l’accompagne (@Damocles Slughorn).

- Aucun crime par ici, mon ami, simplement du plaisir !

Mon corps se glisse entre eux, une main venant se glisser sur l’épaule d’Erin (@Erin McAllister).

- Alors, ma belle rouquine, qu’est-ce que tu en dis ? De la nourriture, des parfums à se faire damner – ou pas – et des potions pour se dandiner, et plein d’autres amusements. Soyez tranquille, ici, j’assure aussitôt, en tournant la tête pour saluer les deux autres hommes.

Mes prunelles reposent de trop longues secondes sur le blond, enfin rattrapé (@Uriel J. Lewis). M’humectant les lèvres, je relâche l’épaule d’Erin pour me tourner plus vers celui-ci. Impossible de ne pas connaître son nom, l’homme ayant été sur les unes, les deuxièmes pages, et même certaines troisièmes pages, des journaux ces derniers jours. Impossible de ne pas reconnaître ses boucles blondes, ses yeux clairs. Il est déjà venu, ce matin, et je ne lui ai pas accordé plus d’attention que cela. Qu’en ai-je à faire, moi, d’un bâtard qui cherche vengeance ? Se sont ses histoires, merci bien. L’anneau que j’ai vu sur son doigt, seulement, quand il m’a tendu les mornilles – cet anneau-là, Dieu m’entende, il m’a secoué. Déjà, pourtant, il s’était détourné, et ses pas avaient quitté la boutique.

Je ne pensais jamais le revoir, et devoir rester indéfiniment avec cette boule de curiosité au ventre. Seulement, le voilà qui apparaît, blondeur décadente, au plein centre de mes terres. Regard rapace fond sur lui, et c’est en douceur que je commence :

- Ravi de vous revoir, monsieur Lewis. Inutile de faire semblant que son nom m’échappe. Puis-je vous tirer quelques petits instants loin de vos amis ? J’ai quelques… détails à vous redonner, quant à vos achats de ce matin. Deux trois broutilles, n’ayez crainte – mais ce sera plus adéquat entre nous.

Et, si le garçon n’est pas trop imbécile – je doutais qu’il le soit, vu son affiliation –, il verra mes yeux qui, tout discrètement, se sont glissés vers l’anneau qu’il fait tourner autour de son doigt. Vraiment, quel cachottier, cet égyptien. À quoi m’attendais-je, fou que je suis. Un simple amant, vraiment ?


@"Commun" 843 mots
Awful

Invité

avatar
Invité
Mar 21 Avr - 15:15
    Il est 15h54 et 48 secondes quand Magnus quitta enfin son bureau ce samedi. Le temps lui semblant agréable, il décida tout simplement d’aller profiter des étals sur le Chemin de Traverse. Peut-être y trouverait-il quelques gourmandises pour Heur. Il envisageait aussi l’achat de quelque ouvrage intéressant sur les spécificités de la faune et de la flore Ecossaise. Mais sa surprise fut bien grande lorsque, arrivé à un petit croisement du centre-ville magique Londonien, une avalanche de couleur se déversa devant ses yeux.

    Le Marchand de Sable semblait s’être bien amusé, bariolant ici et là les devantures des magasins entourant le sien de milles et unes couleurs. La musique était… sauvage. C’était le mot qui lui venait à l’esprit tandis qu’il observait la scène devant lui, se dirigeant lentement vers la source de tout ce remue-ménage. Le Marchand savait-y faire pour faire venir une clientèle à sa boutique, Magnus ne pouvait que lui concéder ce point. Et lui-même continuait à s’avancer vers l’étale. Une petite gourmandise, une folie, ne lui ferait pas de mal.

    Observer les premiers passant s’emparer ici d’un beignet, là d’une de ces petites fioles lui rappela ses années plus aventureuses. Warren aurait sans doute fait la folie de vouloir tout tester d’un coup, tandis qu’Hélène se serait montrée plus raisonnable. Point de doutes à avoir en ces heures de réminiscence, Magnus allait succomber à la tentation d’un de ces petits beignets tandis qu’il laisserait son esprit vagabonder l’espace de quelques minutes, quelques heures. Mais, et il le réalisa à ce moment-là, il était encore dans une tenue très « travail ». Un mouvement de baguette plus tard, et Magnus Aedan Ravenwood avait revêtu sa tenue de carnavalier. Celle qu’il n’avait plus porté depuis le Carnaval de Rio 2001. Le songe d’une nuit d’été lui revint en mémoire tandis qu’il s’approchait du Marchand.

    Messire Abasinde, comme depuis un an désormais, tenait l’affiche de ses déhanchés. Mais Magnus n’était pas là pour lui mais plus pour le plaisir de ses sens. Pour retrouver la saveur d’un doux songe d’une nuit d’été. « Bonjour, je crois que je vais me laisser surprendre par une de ces petites potions mon bon seigneur » lui déclara le guérisseur, se sentant extravagant au possible. Mais il fallait aussi satisfaire ses papilles et il se laissa tenter par une de ces gourmandises bien trop sucrées. Ne résistant pas à la tentation, son choix s’attarda sur l’une de celles qui sentaient bon l’oranger. « Et merci bien Mon bon monsieur » lui lança Magnus, exagérant grandement la courbette qu’il lui lança. Pour ce début de soirée, Magnus pouvait bien se montrer théâtral et grandiloquent. Le plaisir d’oublier l’espace d’un instant, de devenir un autre. Heur, il s’en était déjà persuadé, pourrait attendre quelques minutes de plus l’offrande de caresses qu’il lui devait.

    « A votre santé chers sorcières et sorciers » lança-t-il également avant de déboucher sa fiole, orange, et de la vider d’un trait. Et lui laissant un arrière-gout désagréable sur la langue. Avalant une deuxième confiserie, il sentait déjà la magie s’opérer.

    L’heure était venue d’honorer la mémoire de sa défunte épouse et de se laisser, de nouveau, aller.
    La fête risquait bien de durer de longues heures désormais. Mais peu lui importait à cet instant. Il lui fallait cueillir dès à présent les fleurs de la vie.

(556 mots)

Magnus fait des folies:

Edit: Raaaah j'vais y arriver avec ce bout de code :smi7:  )

Uriel J. Lewis

Uriel J. Lewis
MEMBRE
hiboux : 224
pictures : MINI EVENT | Carnaval des Rêves - Page 2 5145235480824587a34264859401580e
Mar 21 Avr - 20:07



CARNAVAL DES RÊVES

Tu souris lorsque Damoclès prend dans ta boutade. Tu es soulagé, tu ne sais pas ce que tu aurais fait s’il ne t’avait pas répondu sur le même ton et qu’il avait attaqué sur un autre sujet. Fui, peut-être. Oui, voilà, tu aurais pris la poudre d’escampette et un beignet ! Tu vois au loin une fille qui fait grise mine, te rappelant qu’il y a aussi des beignets piégés… Ouais, bon… peut-être pas de deuxième beignet alors. Mais le cas ne se présente pas, et Damoclès répond en souriant et en demandant ce qu’il en est. Tu t’apprêtes à répondre lorsque le grand barbu qui t’a servi le matin même, ce grand barbu qui n’est autre que Nasiya Abasinde, le propriétaire des lieux, déboule. Il paraît comme un poisson dans l’eau, et tu ne peux t’empêcher de faire une drôle de tête quand il s’adresse aussi familièrement à Erin et va jusqu’à toucher son épaule. Se connaissent-ils ? Ou bien est-il particulièrement tactile ? Même si la liqueur contenue dans le beignet t’a rendu joyeux, tu te sens tout à coup alerte, sur tes gardes. Tu es, la plupart du temps, du genre discret et posé. Les gens trop exubérants, tu as tendance à t’en méfier. Même Djouqed, finalement, ce qui t’a séduit chez lui est cette étonnante maîtrise de lui-même, de tout, de sa voix, de son corps.

Le propriétaire des lieux te fait l’effet d’un électron libre, un peu volage. Une pile électrique qui te surprend un peu, qui te crispe. Tant qu’il s’affaire autour d’Erin, ça va, tu te contentes de le surveiller, mais tu ne te sens pas trop menacé. Anxieux, tu caresses machinalement la tête du serpent autour de ton doigt. Tu sens encore sur les tiennes les mains de Djouqed te passer l’anneau, et ça te donne une sorte de force pour faire bonne figure. Même lorsqu’il se tourne vers toi. Surtout quand il se tourne vers toi.

Il te salue avec ton nom, tu avais espéré qu’il ait vécu dans une grotte au cours des quinze derniers jours. C’est raté. Et tu ne peux pas t’empêcher de t’empourprer quand il mentionne tes achats de la matinée. Toi qui avait espéré la jouer plutôt discrète (surtout vu la tronche des achats), c’est raté. Une nuit de rêve estampillée « plaisir » pour deux… Bref. Tu choisis de couper court avant qu’il ne vende la mèche sur la nature de tes achats devant ces deux-là. Erin, encore, ça va, c’est ton amie… même si sa cousine et elle te charrieraient probablement jusqu’à l’année prochaine, mais Damoclès est un inconnu, et tu ne peux jamais t’empêcher, dans ce genre de situation, d’imaginer l’image qu’on a de toi. Même auprès de Djouqed la première nuit, tu n’as pas pu t’empêcher de te justifier en lui disant que ce n’était pas dans tes habitudes de coucher le premier soir avec un inconnu… Et pourtant, tu étais désinhibé par trois verres d’alcool fort. Alors tu acquiesces, un peu mal à l’aise. Et tu sens une suée froide te courir dans le dos quand tu vois où l’oeil de Nasiya se fixe. Sur ton index. Sur la bague de ton amant.

– Bien sur… Je vous retrouve tout de suite, Erin ? Damoclès ?

Tu essaies de ne rien laisser filtrer, mais ta tension est palpable. Ce gars connaît Djouqed. Tu ne peux pas te l’ôter de la tête. Peut-être a-t-il reconnu le bijou ? Est-il un de ses ennemis ? Tu mets paisiblement les deux mains dans les poches pour emboîter le pas de Nasiya. Ta main droite saisit ta baguette. Tu sais que dans une foule, il ne t’attaquerait pas, mais ailleurs ? Tu espères qu’Erin t’a vu paniquer. Tu espères qu’elle t’attendra. Tu te dis que si Nasiya sait que tes amis t’attendent, il ne te tuera pas… car il y a des témoins. Des gens qui savent qui t’a vu en dernier, des gens qui sauront où chercher. Alors aussi paisiblement que possible, même si ton esprit est en feu et que tes sens sont en alerte, tu suis Nasiya jusqu’à ce que vous vous retrouviez seuls, dans un coin de la boutique.

– Mes amis sont dans les forces de l’ordre et savent que c’est avec vous que je suis parti… je vous déconseille de tenter de me nuire… ils n’auront aucun scrupule à ouvrir une enquête et vous traquer si je ne revenais pas.

Ta voix est un souffle, tu le surveille. Depuis que tu sais ce qu’est Djouqed, tu ne peux que te montrer prudent. Quiconque le reconnaît n’est pas forcément un allié, et si tu n'es pas un tueur à gages comme peut l’être l’homme en face de toi, tu ne te laisseras certainement pas faire… Même si tu préférerais infiniment rester en vie, évidemment. Tu essaies donc d'avoir la même assurance tranquille que Djouqed. La même force, paisible et mortelle... Et tu es à peu près certain de ne pas arriver à sa cheville.

code by EXORDIUM. | 813 mots




George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Mar 21 Avr - 21:19
CARNAVAL DES RÊVES
Mini event



Les dernières semaines ont été éreintantes. C’est les cheveux d’un profond gris violacé parfaitement déprimant que Pelagia lève le nez de son livre de comptes en entendant, au loin, une musique ténue. Elle porte un grand pull noir, un jean. N’importe qui la connaissant s’alarmerait de la voir ainsi. Mais elle a travaillé en arrière-boutique, aujourd’hui, entre deux clients. A cette époque de l’année, ils sont plutôt rares. Le vrai rush, c’est à la rentrée scolaire. Elle n’a eu qu’une réparation et une demande de renseignements. Les affaires vont lentement. Alors Pelagia peut commencer à organiser la production pour le rush de la rentrée prochaine. Elle a commandé des coeurs différents pour faire des tests. En sus des habituels ventricules de vert gallois et de noir des hébrides, elle s’est laissée tenter par une plume d’occamy et un ventricule de magyar à pointes, deux matériaux qu’elle n’a jamais tentés. Deux matériaux qu’elle veut essayer.

De même, elle a commandé au Japon, directement, un peu de bois de cerisier, pour essayer. Ça lui a coûté un peu, mais elle a mis ça sur le budget « recherche » de la boutique. C’est donc ainsi qu’en arrière boutique, elle achève les comptes. Elle a besoin de s’occuper l’esprit, sinon elle tourne en rond, lasse, irritée, colérique, déprimée. Que d’émotions négatives. Alors elle s’occupe, et parfois, lorsque la grâce la prend, elle parvient à s’abîmer si profondément dans son travail qu’elle oublie ses malheurs pendant quelques instants. Un battement d’ailes avant que le cataclysme ne revienne se frayer un chemin dans son esprit. Renvoyée de Poudlard… ça fait presque deux semaines, et elle ne s’y habitue toujours pas. Elle en cauchemarde la nuit et se reveille en sursauts le matin, désarçonnée de n’avoir pas été réveillée par ses camarades de classe se préparant à aller en cours.

Elle a acheté une pile de beuglantes, mais elle n’a pas encore trouvé le courage de les écrire… A qui ? Au Ministère ? Au Directeur ? A qui pourrait-elle les écrire elle qui n’a plus rien, plus aucune perspective d’avenir ? Ses lendemains déchantent, et pour la première fois depuis la guerre où elle a du se cacher, elle a peur. Vraiment peur. Elle ne sait pas de quoi demain sera fait. Elle se sent paria comme à l’époque où son pépé souffrait aux mains des mangemorts. Elle se sent jugée, observée, moquée. Tout le monde sait, maintenant, qu’elle a été renvoyée de Poudlard. Traînée de poudre qui s’est répandue sur le Chemin de Traverse jusqu’à ce qu’un canard finisse par officialiser la chose à grands renforts d’un article mi-larmoyant mi-insultant. Alors elle se renfrogne quand on la dévisage, et elle mord quand on lui parle de cette affaire. Personne n’a vraiment envie de la voir en colère, cela dit. Et le reste du temps, elle déprime en papouillant son chat. Mirrormere l’observe, d’ailleurs. Elegant chaton au long pelage noir, il a décidé d’imiter sa maîtresse – pardon, son esclave – et il s’est lové sur un coin du bureau, une patoune dans le vide, attendant son lot de gratouilles. Alors Pelagia s’attendrit, les larmes aux yeux, et se met à le caresser jusqu’à l’avoir dans les bras. Elle laisse son désarroi couler le long de ses joues tout en caressant le chaton qui, insensible à son trouble, ronronne en patounant son pull.

Et la musique se fait plus forte. Il est tard, plus personne ne viendra, alors Pelagia ferme boutique et sort se promener, le chaton dans les bras. Il a autour du cou un collier lui permettant de le localiser, et c’est un chaton plutôt docile. De toute façon, empêtré dans ses bras et flatté de mille caresses, il faudrait être sot pour sauter de ses bras et marcher lorsqu’on peut se faire transporter comme un prince.

Elle arrive au lieu de toutes les débandades et découvre, surprise, un carnaval dans la ruelle. Les yeux comme des ronds de flan, elle demeure pantoise, et détaille la débauche de couleurs et d’odeurs qui règne dans cette portion du chemin de traverse. Et puis sa mornille tombe. Evidemment ! L’anniversaire des un ans de la boutique d’Abasinde ! Et pour la première fois depuis ce qui lui semble une éternité, à la vue de toute cette couleur, de toute cette gaieté, elle ne peut retenir un sourire tempéré seulement par le picotement de ses yeux. Elle est émotive, Pelagia, lorsqu’elle se glisse dans la foule et s’approche pour prendre un beignet. Mirrormere tape de sa patoune sur son bras.

« Un autre ? »

Elle déplace la main, nouvelle tape.

« Pas celui-là non plus ? »

Elle bouge encore la main et attend… Rien. Elle prend le beignet et le renifle. L’odeur de la fleur d’oranger emplit ses narines. Futé petit chat. Elle croque dedans à pleine dents, soulevant un nuage de sucre glace.

808 mots

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Mer 22 Avr - 21:30
Intervention MJEFFET DE LA POTION
Langue ancestrale | La main est assurée, l'envie de s'amuser débordante, quand @Magnus Ravenwood porte la fiole orangée à ses lèvres. Une onde de choc semble lui faire frémir la nuque, et c'est un peu de résistance qui s'oppose à la magie. Les paroles des gens alentours semblent être prononcées en mille langues à la fois, faisant pointer la migraine. Finalement, peut-être est-ce d'avoir trop pensé au passé, voilà que son cerveau s'emballe et que chaque mot qui lui tombe dans l'oreille, en anglais pourtant, a de terribles échos de russe. Les yeux dans le vague, il ne peut que gesticuler pour tenter de se faire comprendre – et de chercher à comprendre les autres.

Invité

avatar
Invité
Jeu 23 Avr - 0:30

Le carnaval des rêvesMini EventCharlie


21 février 2004

Une fois de plus, je fais le tour des lieux, sourcils froncés, réfléchissant au moindre sortilège, la moindre faille que je n'aurais pas envisagé. Repousse-moldu, dissimulation, confusion. Tout me semble en ordre. L'endroit n'est guère reluisant, un simple box de stockage sur les rives de la Tamise, aux murs nus, un sol de terre battue, et ça et là quelques ordures abandonnés par de précédents locataires : matelas aux ressorts cassés, cartons de déménagement encore pliés, une palette de bois aux lattes pleines d'échardes. Et au milieu de ces détritus, un Souaffle crevé, ramené par Olivier de son dernier entraînement. La dernière pièce de mon installation, celle qui justifie que j'ai décidé de débourser une partie de mon salaire mensuel dans la location de ce box miteux, celle qui explique que j'ai tenu à ce que @Olivier W. Dubois soit présent pour le faire Gardien du Secret.
Je lui jette un regard, un hochement de tête, avant de serrer les doigts sur ma baguette de chêne blanc. Ce que je m'apprête à faire pourrait nous attirer des soucis, il en est aussi conscient que moi (Merlin, Nicole va m'assassiner si elle apprend que je l'ai embarqué là-dedans…) mais j’essaye de faire taire cette petite voix pour me concentrer sur l’essentiel. Et en cette période troublée, c’est de pouvoir être aussi joignable et proche de Londres que possible, afin d’éviter que les uns ne fassent trois jours de transports moldus pour me rejoindre, quand d’autres mettent carrément leur vie en danger. J’essaye de me convaincre que l’absence totale de mauvaise intention rend cette entorse relativement illégale seulement. Tout en sachant pertinemment qu’aucun juge ne verrait la chose sous cet oeil. Quant à demander un passe-droit au Ministère… Possible, mais inenvisageable. Hors de question de mettre Hermione en porte-à-faux et pire encore, de risquer d'empirer ma situation avec le reste de la famille. Mes poumons se gonflent d'air dans une grande inspiration, avant que je ne me décide à prononcer la formule : « Portus. ».
Une légère lueur émane du Souaffle avant de disparaître et je m'autorise un léger sourire.  « Bon ! Nous voilà parés pour ta prochaine excursion ! Mais pas de blague, hin ? À n'utiliser qu'en cas d'urgence… » Nous échangeons un regard entendu, vérifiant une dernière fois les différentes protections dont nous avons bardé le Portoloin et son abri avant de quitter les lieux.

« Si on rejoignait ce carnaval, maintenant ? »

Magie du transplanage, il ne nous faut guère plus d’une minute pour rejoindre l’entrée du Chemin de Traverse, paré de mille habits de couleur. Je découvre la rue en fête et en délire
suffoquant sous le soleil et sous la joie. Et j'entends dans la musique les cris, les rires qui éclatent et rebondissent autour de moi. Les tas de sable du début de semaine sont devenus danseuses et de partout les gens convergent vers une même boutique, celle-là même dont le propriétaire m’a renseigné quelques jours plus tôt. En devanture sont proposés beignets mystères et fioles miroitantes, qui semblent promettre quelques effets surprenants, à en juger par les réactions ahuries des plus aventureux sorciers autour de nous. Cette musique, ces animations, ces surprises… Je me tourne vers Olivier, un sourire immense aux lèvres, le regard pétillant. « Beignet ou potion ? »
Et en attendant la réponse de mon compère, je ne peux pas m’empêcher de chercher, dans cette marée de chapeaux pointus, l’éclat d’une chevelure blonde mais en vain.

Invité

avatar
Invité
Jeu 23 Avr - 1:17

Carnaval des Rêves
Mini-Event

« Sweet dreams that leave all worries behind you. »
Si j'étais encore en train de jouer au jeu de @Georgia R. Harris consistant simplement à penser à trois choses qui nous rendent heureuse, je pourrais facilement ajouter cette soirée. J'ai un bon pressentiment à propos de ce carnaval, sans vraiment savoir pourquoi. Comment ne pas être heureuse alors que seules de belles promesses sont de mise : ma meilleure amie, de la musique et des beignets.

Je reconnais de nombreux visages sur ce Chemin de Traverse coloré comme jamais. Que ce soient des collègues que je commence à bien connaître maintenant ou simplement des connaissances plus ou moins proches. J'espère simplement une chose en cette journée, que personne ne vienne m'embêter avec des questions concernant le Quidditch. Il ne me reste que peu de temps avant d'annoncer officiellement les choses, qu'on me laisse respirer au moins pour ce carnaval. J'ose espérer que tout le monde est là pour passer du bon temps.

A vouloir me prêter au jeu sans prendre le temps d'y réfléchir à deux fois, il faut croire que j'ai été punie. Ça m'apprendra à être aussi gourmande, mais il faut dire que ces beignets ont vraiment l'air appétissant. Le goût est une toute autre histoire cependant. Quelle idée de confectionner des beignets au parfum aussi immonde ? J'imagine que c'est là tout le but du jeu. Je crois que n'importe qui peut lire sur mon visage à quel point la chance ne m'a pas accompagnée aujourd'hui. Est-ce que cela suffit à ruiner ma journée ? Absolument pas. Tentant de me remettre de mes émotions gustatives et tout en demandant à Ginny si elle a eu plus de chance que moi, mon regard balaye les environs avant de se poser sur la chevelure d'un homme @Uriel J. Lewis que je me souviens avoir aperçu lors de l'élocution du Ministre, et c'est en regardant dans cette direction que je remarque un homme @Damocles Slughorn à ses côtés qui, le regard dans ma direction, vient de se résigner à l'idée de manger son beignet. Quel manque de bravoure! La première idée qui traversa mon esprit fut d'aller le mettre au défi de croquer dans son beignet, mais c'était sans compter sur ces sorciers et sorcières qui commencèrent à se comporter étrangement. Si jusqu'à présent tout le monde semblait un peu timide dans leur façon de danser, un homme à la chevelure bouclée @Malachy J. Lyons qui ne m'est pas inconnu semblait être pris d'une envie irrépressible de faire des pas de danses assez surprenant étant donné la musique joué. D'un autre côté, une sorcière commence à pousser la chansonnette.

« Qu'est-ce qu'ils ont tous soudainement ? »

Intriguée, mon regard se porte sur ma meilleure amie sans vraiment espérer une réponse de sa part pour être honnête. Moi aussi je veux danser ! Chanter, en revanche, risquerait de me faire détester de toutes les personnes présentes ici. Il doit y avoir quelque chose, et ce n'est certainement pas dans les beignets. Je me mets alors en quête de l'origine de cette folie collective, me rappelant alors des mots de Nasiya. Je me faufile parmi les autres sorciers, m'excusant auprès de @Ginevra Weasley un moment. Je me trouve donc face à l'étalage prête à choisir l'une des petites fioles qui sont présentées et qui disparaissent au fur et à mesure que tout le monde se jette dessus.

« Bleu ou orange ? »

Choix difficile tant ces deux couleurs me font de l’œil. Je prendrais bien les deux mais tout le monde semble ne se servir que d'une seule potion et je vais éviter de me faire remarquer de cette manière. Je ferme les yeux un moment et je me retrouve avec une fiole bleue entre mes mains. Le sort en est maintenant jeté. Alors que je tente de me frayer un chemin pour retourner auprès de mon amie, je décide de faire un petit arrêt au stand de beignets. Je suis bien trop frustrée par ma première expérience pour ne pas retenter ma chance. Ce n'est qu'en arrivant au stand que je remarque cette personne @Pelagia H. Ollivander qui se tient devant. Chevelure atypique, grise aux reflets violacés, semblant s'attarder devant de la nourriture...

« Aura, qu'est-ce que... »

Puis je m'interromps moi même lorsque je pose ma main sur l'épaule de la jeune femme qui n'est pas l'amie que je pensais reconnaître, mais sa chevelure est si inhabituelle que j'aurais juré y voir mon amie. Quoique j'aurais dû savoir de par la taille de cette inconnue.

« Oh désolée, j'ai cru que vous étiez quelqu'un d'autre. »

J'attrape un beignet avant qu'il n'y en ait plus et je m'adresse de nouveau à la jeune femme.

« Vous devriez aller chercher une potion tant qu'il en reste, apparemment, c'est l'attraction du jour ! »

Et sans attendre une seconde de plus, je décide de boire cette potion en question, ne préférant pas laisser ce beignet gâcher mon plaisir. On va vite découvrir si le bleu était un bon choix.
(c) DΛNDELION


871 mots

Spoiler:

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Jeu 23 Avr - 11:06

Carnaval des Rêves
J’ai enfin réussi à ranger mes appartements, mais sans pour autant parvenir à trier mes propres pensées. Je pense même que c’est de pire en pire. Le renvoi des deux étudiants m’a presque fait oublié tout le reste – et pourtant j’ai bien essayé de me changer les idées ces derniers temps. J’y suis presque parvenu, parfois. Mais ça revient toujours. Qu’est-ce qui cloche chez moi ? Je devrai être en train de mener les recherches que Rogue m’a autorisées à faire, je devrais passer du temps avec mes proches, profiter du monde magique, prévoir des sorties au Quidditch, jouer du piano, bref, faire n’importe quoi qui m’apporte une certaine joie. Je n’y arrive jamais vraiment. C’est agaçant, d’être à ce point borné que cette injustice n’arrive pas à passer. Aussi, j’ai failli dire non quand Malachy est venu me proposer de l’accompagner à un carnaval au Chemin de Traverse. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? La dernière fois que j’ai participé à des réjouissances à Londres, deux élèves ont été renvoyés et j’en ai encore des haut le cœur tant ma rage est tenace. Je ne sais pas exactement ce qui m’a fait céder, sa gueule enfarinée que je trouve trop charmante pour le lui refuser ou l’envie de faire n’importe quoi, absolument n’importe quoi pour oublier Poudlard, oublier mes collègues, oublier cette histoire de fou et m’abrutir de sons, de joies éphémères et peut-être même s’il le fallait d’alcool pour ne plus y penser. Et pourquoi pas après tout, un carnaval. C’est joyeux, il y a de la musique, et il ne peut pas se dérouler un drame tous les mois dans la même rue ! Au moment de partir, et malgré Turing qui, me voyant me préparer à partir s’était obstiné à me faire la tête et ne pas me dire aurevoir, mon scepticisme s’était presque transformé en enthousiasme, et je ne regrettais plus que  de ne pas avoir pensé à écrire à Orion pour lui demander s’il en serait aussi – je lui dois bien pourtant quelques heures de joie après l’enfer que je lui ai fait vivre au concert avec mon opiniâtreté et ma colère. Bah, il sera peut-être dans le coin, je jetterai un œil du côté de Fleury&Bott pour vérifier. Vêtu d’une fine veste bleue – on ne se refait pas, sous laquelle, au maximum de mon originalité j’ai mis une une chemise orange (c’est coloré un carnaval non?) et un jean, j’acquiesce. Ouais, je suis prêt. Je sais pas dans quoi je m’embarque, je sais pas à quoi je suis prêt, mais je le suis. Peut-être que je vais réussir à m’accorder une journée sans regret, sans colère, sans remord. Et si je n’y arrive pas, au moins, j’aurais essayé. « Je suis prêt, ne ratons pas ce Portoiloin. » J’espère vraiment que je ne vais pas le regretter. Aller Lemony. Fake it until you make it. J’offre mon plus grand sourire à mon collègue. En avant.

Quelque chose a déjà changé chez moi alors que nous arrivons sur place. Je souris en voyant les couleurs dont se sont parées certaines des boutiques. Ca a de quoi mettre en joie, même si mon humeur est massacrante ces derniers temps. Et puis, l’idée de retrouver Dennis, et de passer quelques heures avec lui et Malachy me fait finalement assez plaisir. J’attrape un beignet en suivant mon collègue, et croque un morceau alors qu’il me désigne notre troisième comparse qu’il vient de reconnaître. Fleur d’oranger, un délice, il va falloir que je prenne garde à ne pas trop me laisser tenter. Je me serre derrière mon compagnon pour profiter de son élan dans la foule, joue des coudes avec lui, et mon regard va à la boutique à laquelle on doit les festivités dont la devanture chatoyante et les poupées dansantes m’intrigue. O Marchand’Sable. Jamais entendu parler. Bah, quelle importance ? En tout cas, c’est charmant. Joyeux anniversaire, boutique inconnue. « Dennis ! Tu vas bien ? » Je me surprend à être plus enjoué que je ne l’aurai cru, ravi de le retrouver, et je lui serre la main avec un certain entrain. « Quoi ? C’est quoi cette histoire de brûlure, de quoi il parle ? » Je le détaille des pieds à la tête, cherchant à comprendre. « On s’attaque aux fioles ? Vous allez choisir laquelle ? » Je hausse les épaules. « Tu crois que ça marche vraiment ? Je n’ai plus dansé depuis que je suis revenu d’Allemagne je crois. Je dirai la bleue, mais si je me ridiculise, je te tiendrais pour responsable. » Je lui adresse un clin d’œil amusé. Je jette cependant un regard alentour, cherchant aux alentours si je reconnais d’autres personnes avant de me lancer. J’espère vraiment que c’est efficace, ce truc.

Code by FRIMELDA

Spoiler:

Invité

avatar
Invité
Jeu 23 Avr - 11:16
    Dès le moment où le liquide toucha ses lèvres, Magnus regretta son geste. Comme il aurait dû s’y attendre, la potion magique avait un gout désastreux sur ses papilles gustatives. Lui aurait-on servit ce breuvage dans une taverne, le tavernier se serait sans doute pris une quiche dans la tête. Heureusement qu’un second beignet était prêt à lui faire oublier l’infâme potion. Mais peut-être n’aurait-il pas du croquer dedans. Il avait pourtant pris le risque d’en choisir un deuxième, pour se faire surprendre, méchamment, par un gout de scarabée concassés. Ne lui demandait surtout pas comme il pouvait connaitre le gout de ces bestioles. Il vous répondra qu’il était jeune, téméraire, et qu’il voulait s’assurer de la qualité de sa marchandise pour une potion. La seule évocation de ce souvenir provoquant un frémissement dans ses entrailles, il se concentra plutôt sur les sons lui parvenant désormais.

    De vagues échos de souvenirs de sa mère, jurant, lui revinrent en mémoire. Entendait-il une langue étrangère désormais ? Surement. Quelque chose de vaguement familier mais qu’il ne pouvait pas comprendre. Tout lui paraissait distordu et étrange dans ce qu’il entendait. Comme s’il se trouvait sur une place étrangère, au milieu d’étrangers. Surprise surprise. Tout d’un coup, l’ensemble des discussions autour de lui lui parurent difficiles, voir impossible à comprendre. Bref, même s’il pataugeait dans la semoule, Magnus n’allait sans doute pas en faire des pataquès non plus.

    Une image de lui-même s’imposa alors à lui, comme une évidence. Il se sentait soudain comme ce fou avec les dents qui transpirent. Il se rappelait ce film qu’Hélène lui avait fait voir un soir, emmitouflés qu’ils étaient sous un plaid épais. L’image lui était resté en tête visiblement. Magnus fit donc la seule chose qu’il pouvait concevoir de faire dans une telle situation. Il hurla son cri barbare « Aarrrrrghhhhh !!! » sur tous les toits du monde, du moins tous les toits du chemin de traverse. Sentant le rouge lui monter aux joues, il tenta tant bien que mal de se faire comprendre à grands coups de gestes envers les personnes qui se trouvaient non loin de lui. Le marchand, les passants et curieux, bref n’importe qui.

    Magnus commençait également à ressentir le besoin d’une tasse de thé dans les mains. Avec les années, s’il était une chose que Magnus avait retenu de ses voyages, c’est que ses problèmes lui paraissaient beaucoup moins difficilement surmontable avec la vessie vide et une tasse de thé prête à être consommée. Il lui fallait continuer d’apporter sa rime au prodigieux spectacle qui se tenait avec et autour de lui. Mais comment, donc, pouvoir apporter sa rime sans se faire comprendre de ses interlocuteurs. Avec l’impression de nager à contre-courant de tous les danseurs alentours, Magnus se sentit soudain bien idiot.

    « извините » (désolé), était l’un des rares mots qu’il comprenait. Sans doute grâce à l’intonation et aux haussements d’épaules des personnes lui répondant gentiment ou non. Magnus s’amusait pourtant, à son corps défendant. Il souriait et riait de ces personnes dansant des danses étranges, de ces vers que déclamaient d’autres « victimes » du Marchand de Sable. Bref, il passait un bon moment. Les souvenirs de moments similaires en mémoire, il se laissa même à quelques pas de danse. Son déhanché, terrible, n’avait rien de sensuel mais était plutôt ridicule au possible. Et dire qu’il n’avait pas bu une goutte d’alcool de la journée. Mais, au fond, qui allait le juger et se moquer de lui en cette journée. Hélène l’aurait sans doute rejoint pour un pas de deux et Heur… Heur se serait sans doute contenté de retourner à son occupation favorite. Dormir sur « son » bout du fauteuil. Alors il danse, mal, et tente de communiquer par geste, se dit qu’il pourrait tenter de faire quelques dessins sur un papier mais… Il n’a pas de papier et n’a jamais appris à nager.


(648 mots, je compte pas le (désolé))
Et je m'amuse mais je m'amuse :smi19:

P. Pandora Parkinson

P. Pandora Parkinson
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 425
pictures :
MINI EVENT | Carnaval des Rêves - Page 2 230916321b07e71b7ddd665e37967a7be66e0739
Jeu 23 Avr - 12:20




Carnaval des rêves
Mini-event
Un pied posé sur son lit parfaitement fait, Pandora tire sur son collant. Elle entend Georgia qui dévale les escaliers. L’avantage de sa colocataire, c’est qu’elle n’a jamais une minute de retard. Elle passe ses cuissardes en daim, qui viennent s’arrêter juste en dessous de sa jupe en similicuir. Ça se lave plus facilement que la peau d’animal, et puis ça coûte nettement moins cher. Les moldus ont le don de penser à ces choses-là, puisqu’ils n’ont pas de baguette magique pour laver des tissus, ni n’ont tous des coffres forts remplis à Gringotts. Pandora n’a pas vraiment de mal à laver ses vêtements, mais elle en a un peu plus à user de ses gallions pour acheter une énième pièce qu’elle ne porterait qu’une ou deux fois. Georgia toque à sa porte, Pandora répond, alors qu’elle glisse sur ses épaules une sublime cape en laine noire, sur laquelle coule, des épaules jusqu’à ses pieds, une pluie d’étoiles brodées : « Adriene vient avec nous, finalement ? ». Elle n’a pas entendu son autre colocataire descendre, elle est pourtant certaine qu’elle est bien là-haut, dans sa chambre. Du bout de ses doigts vernis, elle ouvre sa porte, invitant Georgia à rentrer pendant qu’elle termine de s’habiller. Elle a besoin de son avis. Elle arrange sa frange devant son miroir en pied, et demande, feignant l’indifférence : « Je mets mon chapeau ? » Son chapeau pointu, bien sûr, posé-là, sur son bureau. Pandora est sûre que sa colocataire va dire non, mais elle se tient toutefois prête à argumenter : puisque c’est pour un Carnaval le Chemin de Traverse ! et puisqu’elle a déjà fait l’effort de mettre une jupe rouge sang, exprès pour l’occasion, plutôt que son noir ou son vert émeraude habituel, Georgia peut bien lui accorder son chapeau pointu ? l’allée sera remplie de sorciers qui ne verront même pas cette excentricité ! Déjà, dans la poche interne de sa cape, entre son paquet de cigarettes et sa baguette, Pandora a rangé un béret de cachemire noir. C’est qu’elle sait que Georgia lui refusera ce privilège.

***


Elles sont venues en autobus. C’était une idée de Georgia évidemment, qui avait déterminé que c’était plus rapide ainsi que d’y aller à pieds. C’est direct !, avait-elle promis. Pandora n’avait même pas compris ce que cela pouvait bien dire. Ne préférait-elle pas se déplacer en taxi, avec sa fame et ses paillettes ? Clope au bec en sortant de l’engin, elle lui accorde que ça n’a pas été si terrible. Elles passent désormais l’arrière-cour du Chaudron Baveur, et pénètrent finalement l’allée la plus magique du Royaume-Uni anglais. Si elle n’avait pas mis cette jupe rouge, elle aurait sans aucun doute fait tâche. Elle ouvre ainsi les boutons de sa cape, pour qu’on puisse la voir. Elle n’a jamais connu le Chemin de Traverse aussi coloré, et s’émerveille comme une enfant qui reçoit sa baguette chez Ollivander. Dans son cas, cela veut dire sourire un peu, les lèvres serrées sur sa vogue. Elle n’attend pas plus pour sortir de sa poche son calepin et sa plume auto-encreuse. Ça fera un article facile, pour se remettre dans les bonnes grâces de la rédactrice-en-chef qui ne sait pas encore si elle doit lui en vouloir ou la féliciter pour son dernier esclandre. « Tu retrouves quelqu’un ? », lui demande-t-elle en feignant – à nouveau – l’indifférence. Au cas où vous n’auriez pas saisi, elle accordait une certaine importance à l’avis de sa comparse, surtout dans ces situations un peu excentriques.
Elle ne mangera pas de beignet, bien sûr. En revanche, pour l’expérience elle peut bien se laisser tenter par une fiole du Seigneur Abasinde (@Nasiya Abasinde) ? Elle le regarde du coin de l’œil – il faudra réussir à lui décrocher quelques mots, pour l’article. Il vient de prendre à part ce grand blond, @Uriel J. Lewis, qui a hurlé au viol de sa mère, il y a quelques semaines sur ce même Chemin de Traverse. Pandora le voit, et elle se retrouve Pansy à nouveau, tant elle voit en lui un Malefoy. Elle a passé trop d’heures à regarder en douce Draco Malefoy pour ne pas reconnaître ces traits distinctifs de la haute aristocratie magique anglaise. Elle secoue le crâne, gênée par ce déjà-vu enfantin. Il en faudrait un autre, d’article, pour lui. Elle laisse tomber son mégot sur le pavé, l’écrase, et plonge sa main dans un des paniers, pour en tirer une fiole. Elle est orange, elle brille de paillettes. Ça ne peut pas être terrible.  

Spoiler:
code by EXORDIUM. | imgs by tumblr |  758 mots + inventaire

Contenu sponsorisé

Page 2 sur 5Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum