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MINI EVENT | Carnaval des Rêves
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Ven 17 Avr - 22:47
CARNAVAL DES RÊVESMini-Event Marchand'Sable


Jamais le Chemin de Traverse n'a été aussi coloré. Oh, certes, l'explosion de couleurs est concentrée sur quelques petits blocs de boutiques qui, dans un élan du coeur, ont accepté la nouvelle lubie du Marchand de Sable. Non content de refaire la devanture de sa boutique, où des demoiselles de sable tournoient au milieu de plumes, il est venu quémander, sourire gourmand aux lèvres, s'il peut rehausser leurs extérieurs. Alors, partout, des guirlandes de couleur inondent la ruelle grise de rose, de jaune, d'orange et de vert, du rouge éclatant venant sublimer le tout. Des poupées dansantes, enchantées par Noah, se promènent devant Ô Marchand'Sable, attirant les passants dans une samba débutante, les guidant jusqu'aux étals placés devant la vitrine.

Des rythmes affolés, faisant se mouvoir le Marchand de Sable d'un déhanché déchaîné entre chaque étal et chaque passant, résonnent fort dans la rue. Il a le sourire aux lèvres, le sourire des gens charismatiques, qui accueille avec enthousiasme les curieux dans cette fausse débauche de carnaval.

Il est bientôt seize heures, le Chemin est presque bondé, et la musique change de tempo, se faisant d'un lent affriolant. Aussitôt, des petites étincelles attirent l'attention vers la boutique, où des mots ocres se sont gravés sur la vitrine : Un an, déjà. Merci ! La main du Marchand de Sable se dirige vers sa gorge, où, appuyant sur sa pomme d'Adam, il fait porter sa voix au loin.

- Mes doux amis, approchez-vous, approchez-vous. Prenez la main de nos folles poupées, elles vont guideront jusqu'à nous. Aujourd’hui, Ô Marchand'Sable, nous fêtons les un an d'ouverture. Un an de rêves, un an de folies, un an de mystère. Pour fêter cela, quoi de mieux que la folie du Carnaval ? À ma gauche, mes doux amis, tirez au sort un beignet venu tout droit de chez Honeydukes, votre confiseur préféré du monde sorcier - attention toutefois, les parfums se révèleront parfois des plus absurdes, parfois des plus doux pour vos papilles. Laissez-vous tenter, vous verrez.
      À ma droite, mes bons compagnons, c'est l'événement spécial, que dis-je, l'événement de la décennie, que dis-je, le délice du siècle ! À ma droite, ayez le plaisir de découvrir jusqu'où mon art peut vous emmener. Piochez un des flacons et dégustez sur le champs ma création - vous serez portés alors par un élan de.... ah non, je ne vous révèle pas tout ! Sachez toutefois que vos cœurs seront dansants, que vos bouches seront chantantes, et que vos oreilles paniqueront dans tous les sens.
      Si vous n'êtes pas convaincus, après cela, du plaisir que peut vous apporter mes douces créations, mes bons amis, alors n'osez pas franchir les portes de ma boutique. Seuls les plus goûtus sauront mériter les délices de mes inventions - au rabais, en cette période spéciale !
      Enfin, allons, le spectacle ne fait que commencer. Soyez patients, quand tombera la nuit, Ô Marchand'Sable élira la Reine et le Roi de son carnaval... brillez de mille feux, jeunes amis, que ma couronne vienne trôner sur votre tête !


Et, d'un claquement de doigts, le Marchand de Sable révèle les étalages, où trônent beignets luisants et fioles minuscules. Quiconque s'approchera pourra humer les délices d'odeur qui émanent de la gauche et, les doigts vite salis de sucre, pourra s'aventurer à observer les fioles. Trois couleurs se distinguent, chacune à la capacité bien particulière. Le sourire en coin, Noah est calé derrière le stand, vêtu de mille et une couleurs.

Le maître des lieux, roi de la place, toujours, vogue au milieu des passants, le déhanché suivant les rythmes redevenus affolants, entraînant les jeunes femmes rieuses dans des mouvements de danse, et les hommes circonspects dans des embrassades joviales. Aujourd'hui, n'en déplaise au climat politique, n'en déplaise aux Insurgés, aujourd'hui est jour de fête, et rien ne viendra gâcher cela.




Ce RP se déroule le samedi 21 février 2004 (quinze jours après la pleine lune), il est seize heures, le soleil se couchera à dix-sept heures quatre, ce qui vous laisse environ une heure pour arpenter ce bout de rue ensoleillé et chantant avant le couronnement. Peuvent participer les adultes, personnels de Poudlard, et les élèves autorisés à se rendre sur le Chemin de Traverse ce weekend-là.

Quelques informations pour faciliter votre jeu, merci d'y jeter un oeil attentif !

Spoiler:


Chaque joueur peut répondre sans tour de jeu particulier. Les MJ peuvent intervenir à certains moments de l’intrigue. En cas d’action susceptible de bouleverser le cours de l’intrigue (attaque, défense, action de grande envergure, tentative de fuite, poursuite), merci de recouvrir aux services des MJ via le sujet des demandes.

Bon jeu à tous !


Uriel J. Lewis

Uriel J. Lewis
MEMBRE
hiboux : 224
pictures : MINI EVENT | Carnaval des Rêves 5145235480824587a34264859401580e
Sam 18 Avr - 12:28



CARNAVAL DES RÊVES


Si tu n’étais pas passé, le matin même, à la boutique avant de te rendre à l’hôpital pour mettre à jour tes dossiers, tu n’aurais pas eu connaissance de cette animation. La vie revient doucement à la normale pour toi. D’autres nouvelles ont remplacée dans la presse celle de ton lignage, et si les premiers jours de reprise du travail furent particulièrement inconfortables, entre les commentaires des patients et ceux de tes collègues beaucoup trop curieuses, tu as pu compter sur le soutien des Lewis chez qui tu loges, sur celui de tes amis, et celui d’une rencontre tout à fait inattendue dans ta vie. @DJOUQED. Si on t’avait dit un jour que tu ressentirais des émotions aussi vives et contradictoires pour un homme, tu ne l’aurais pas cru. Cela fait à peine dix jours que vous vous fréquentez, mais tu as pensé à lui. Beaucoup. Beaucoup trop. Alors, le matin même, et bien que la Saint Valentin soit passée depuis belle lurette, tu as traîné un peu sur le Chemin de Traverse en cherchant les derniers feux de promotions propres à vous faire passer une belle soirée, Djouqed et toi.

Tu portes son anneau au doigt. Tu sais qu’il t’a offert un bijou lui appartenant, mais tu n’as aucun moyen de savoir qu’il s’agissait d’un bijou qu’il portait presque quotidiennement depuis plus de dix ans, l’un des premiers bijoux à l’effigie du Serpent qu’il a achetés. L’un des premiers bijoux qui a suivi la mort de sa mère. Tu ignores donc que quiconque connaissant de longue date ton amant est susceptible de reconnaître sur ton index gauche cette bague en or si particulière, enroulée autour de ton doigt dans une étreinte protectrice.

Tu as fureté sur le Chemin de Traverse jusqu’à échouer devant une boutique que tu n’avais jamais remarqué avant. Tu es déjà passé devant, pourtant, mais ce n’est pas le genre de produit qui t’attire… et tu n’as pas de problème de sommeil. Tu aurais pu passer ton chemin s’il n’y avait pas, sur la vitrine, cette petite plaquette qui présente l’un des produits phares de la boutique, en promotion. Une nuit de rêve, huit à douze heures d’effet… Une nuit de rêve intitulée « le plaisir » avec une formule duo permettant de partager cette expérience avec un partenaire. Tu as étiré tes lèvres le temps d’un bref sourire, tu es entré, tu as acheté deux fioles, et tu as filé au travail, les fioles bien soigneusement protégées dans ta besace. Tu as été guilleret au boulot, porteur d’un secret inavouable mais ô combien exaltant.

Et le soir, tu es revenu. Le propriétaire de la boutique t’a glissé un mot de ce petit événement mis en place pour les un ans de son échoppe, alors tu n’as eu d’autre choix que de revenir, curieux. Tu t’es rendu sur place pour le début des réjouissances. Tu es même arrivé un peu tôt, pendant que le propriétaire des lieux terminait de vérifier l’une des poupées dansantes qui parcoure désormais la rue. Tu es resté un peu au loin, et tu as attendu le coup d’envoi. Tu ne sais pas bien pourquoi tu es revenu. La curiosité, peut-être. Alors machinalement, tu as fait tourner autour de ton index la bague de Djouqed, un geste qui t’est devenu familier, désormais, puisque tu ne l’enlèves pas, cette bague, pas même pour dormir, pas même pour te laver, pas même pour travailler. Tu ne l’as pas ôtée une seule fois depuis qu’il l’a passée à ton doigt.

Tu te retrouves dans cette foule bigarrée de sorciers plus ou moins costumés, plus ou moins richement vêtus. Toi, tu n’as que ton jean, ta chemise et ta veste. Et cet anneau d’or autour du doigt. Tu transformerais bien quelque chose en masque de carnaval si tu étais bon en métamorphose, mais clairement, ça n’a jamais été ton point fort. La botanique, l’anatomie, les sorts de diagnostic, les potions, ça marche, mais la métamorphose, c’est vraiment pas ce dans quoi tu excellais le plus… Tu ne connais pas le sort, de toute façon. Alors tu regardes ce bout de ruelle aux allures de Carnaval Brésilien, tu vois les gens qui affluent devant les stands. C’est timide que tu prends un beignet et mort prudemment dedans. Liqueur de cerise. Ouf. Tu craignais le pire. Tu restes là, avec ton beignet, au milieu de cette foule dansante, et tu regardes le présentoir avec des fioles bleues, oranges ou roses. Autant les beignets te paraissent plutôt sans danger, autant ça, tu n’es pas certain de vouloir les tester… Et c’est tellement ironique de ta part de penser ça quand on sait ce que tu trimballes dans ta sacoche… Cette nuit de rêve pour deux.

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Dim 19 Avr - 1:47

Le carnaval des rêvesMini EventErin


21 février 2004

Depuis que @Nasiya Abasinde t'a laissée repartir de son antre, un sourire mystérieux sur les lèvres, cette étincelle d'amusement au fond de ses yeux noirs, tu n'as eu de cesse de t'interroger. Il t'a promis « un grand chambardement comme ce vieux Chemin de Traverse n'en a pas connu depuis longtemps », sans toutefois en dire davantage. Le fourbe s'est contenté d'aiguiser ta curiosité sans t'offrir le moindre indice pour te donner matière à patienter.

Tant et si bien qu'au jour venu, tu ne cesses de trépigner, telle une enfant à quelques jours de sa rentrée à Poudlard. Qu'a-t-il donc prévu, ton marchand de rêve, qui le fasse ainsi jubiler ? Quel tendre chaos pour ce sourire trop ravi ? oh, qu'elles sont longues les minutes passées derrière ton bureau quand tu n'attends que de pouvoir quitter l'ambiance austère de la Brigade pour enfin t'évader, découvrir les cachotteries qui t'attendent sur le Chemin de Traverse.

Il n'est pas loin de seize heures quand tu te lèves, abandonnant dossiers et parchemins sans remord aucun. Le temps de te changer, d'emprunter une cheminée et tu seras pile dans les temps au rendez-vous onirique. Mais alors que tu t'apprêtes à quitter les lieux, une scène à l'extrême droite de ton champ de vision attire ton regard intrigué. Oh par Merlin, serait-ce... un compagnon en détresse ? Un pauvre hère en besoin d'assistance ? N'écoutant que ton infini courage, tu t'approches à pas de loup pour saisir les derniers mots de ce qui ressemble à un interminable monologue.

... vraiment, il paraît que Bristol est SU-PER-BE à cette période de l'année. Absolument magnifique. Ma cousine Betty habite là-bas et elle n'arrête PAS de m'en parler. Je vais y passer la journée demain, d'ailleurs. Si tu veux tu pourrais...C'est à cet instant précis que tu interviens, surgissant pour braver le flot de paroles intarissable qui menaçait d'engloutir @Damocles Slughorn. Douce Helga, vous avez vu l'heure ? Apparemment, il y a du mouvement sur le Chemin de Traverse, il faut qu'on aille jeter un œil. Slughorn, tu m'accompagnes ? Ton regard entendu lui crie de profiter de l'échappatoire providentielle ainsi offerte. Il n'a que le temps d'acquiescer avant que tu ne tournes vers l'assaillant, tes lèvres ornées d'un sourire factice. Profite bien de Bristol, Carol-Ann !Et tandis qu'elle s'éloigne, tu adresses un clin d’œil complice à ton coéquipier de choc.Tu me remercieras plus tard de t'avoir évité la lune de miel en famille !

Une dizaine de minutes plus tard, le temps de remettre vos affaires en ordre et de quitter vos uniformes si stricts, vous mettez le pied sur le Chemin de Traverse. Et sa métamorphose te tire un cri ravi. Autour de vous, tout n'est que fêtes, sables dansants et musique entraînante. Tes yeux clairs brillent d'une joie toute enfantine, alors que vous avancez vers l'épicentre de cette animation, vers le maître de cérémonie, seigneur en ce jour de fête. Mais il est l'objet de tant et tant d'attentions que tu n'oses approcher pour le féliciter.
Ton attention se reporte sur les douceurs qu'il vous propose, sur ces fioles aux reflets changeants. Les premiers emportent ta préférence pour le moment et tu t'empares d'une pâtisserie aux délicieux effluves d'amande. Reculant d'un pas pour laisser d'autres badauds s'en régaler, tu heurtes par mégarde une tête blonde angélique bien connue, que tu t'empresses de serrer dans tes bras – tout en prenant garde à ne pas salir sa chemise immaculée de tes doigts sucrés.Uriel ! Comment... vas-tu ? Dans cette question posée comme un réflexe, ta voix se fait prudente, consciente que ce n'est ni le lieu, ni le moment pour revenir sur les confidences que vous avez partagé quelques jours plus tôt. Soucieuse d'éviter à ton ami l'embarras d'une réponse en demi-teinte dans cette foule d'inconnu, tu enchaînes sans attendre, lui désignant ton compagnon de fête. Je te présente Damoclès, l'un de mes collègues de la Brigade. Damoclès, @Uriel J. Lewis, un ami de longue date.

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Dim 19 Avr - 2:55

Carnaval des Rêves
Mini-Event

« Sweet dreams that leave all worries behind you. »
Comment résister à l'appel de ce Carnaval ? Je savais que quelque chose se tramait, difficile de ne pas remarquer lorsque l'on travaille sur le chemin de Traverse. De là à savoir qu'il s'agissait d'un carnaval ? J'étais vraiment loin de m'imaginer ce genre d'événement et ça a le don de me ravir. Qui dit carnaval, dit fête, et qui dit fête, dit l'occasion de se changer les idées sans pour autant être obligée d'aller travailler. Un vrai bonheur, en d'autres termes. On ne peut pas dire que @Nasiya Abasinde y soit allé de main morte. Ce n'est que le premier anniversaire de son échoppe, je n'ose même pas imaginer ce qu'il nous réserve pour les cinq ans ! J'aime le carnaval car ça me rappelle énormément les fêtes avec la famille du côté de ma mère. Toutes ces couleurs, ces musiques festives, toutes ces petites choses pourtant liée à une culture bien différente de la culture indienne me rendent presque nostalgique.

Pour l'occasion, j'ai décidé non seulement de porter le sari que ma mère m'avait spécialement pour le jour où j'aurais dû terminer Poudlard – un magnifique sari en deux pièces aux couleurs chaudes et enchanté, s'ajustant parfaitement à mes formes, à croire qu'elle n'avait pas confiance en mon amour pour les sucreries ; mais j'ai également décidé que c'était l'occasion de passer un moment de qualité avec @Ginevra Weasley. Avec qui d'autre pourrais-je partager un moment aussi festif destiné à la joie, au rire et au plaisir ?

C'est donc au bras de ma meilleure amie que j'arrive sur le Chemin de Traverse où la fête bat son plein. J'ai l'impression d'être au beau milieu d'un rêve. Avec tout ce qui se passe en ce moment dans le monde magique, il est difficile de croire que les sorciers et sorcières soient encore capable de s'amuser, bien que la majorité de nos chers amis anglais aient encore du mal à oser se lâcher. Comment les blâmer, je suis bien la première à avoir besoin d'un peu de temps et d'un petit coup de pouce avant de parvenir à complètement me laisser aller. J'aime cette ambiance, si j'avais su que c'était ce genre de chose dont j'avais besoin pour ne pas penser aux points noirs de ma vie, j'aurais organisé une petite fête dans mon studio depuis bien longtemps, à condition, évidemment, de parvenir à pousser les murs pour pouvoir accueillir un nombre raisonnable d'invités. Combien d'années se sont écoulées depuis la dernière fois que je me suis vraiment amusée ? Mh. Parler d'années est peut-être exagéré, avec les Crécerelles, on a organisé de nombreuses super fêtes pour fêter victoire ou défaite.

Le tempo ralentit et finalement, c'est la voix de mon cher collègue le Marchand de Sable qui s'exprime, annonçant les couleurs des événements à venir. Il suffit alors d'un claquement de doigts pour qu'apparaissent les délices qu'ils ont à nous proposer. Des beignets ou comment parler à mon cœur. Je savais que je n'allais pas regretter d'être venue aujourd'hui. Être élue reine du Carnaval est loin d'être ma priorité, mais déguster ces doux beignets, ça, c'est exactement ce que j'attendais. Toujours accrochée au bras de la rouquine, je me dirige doucement vers l'étalage à beignet d'un pas lent, laissant les plus impatients se jeter dessus et éviter d'être bousculée.

« Combien de temps ça fait depuis la dernière fois qu'on a passé un bon moment ensemble toi et moi, Ginny ? »

Je connais la réponse : bien trop longtemps. Lorsque je jouais encore en tant que professionnelle de Quidditch, j'avais un emploi du temps aussi rempli que celui de Ginevra. Mais depuis l'accident, le temps semble si long dès que je ne suis pas en boutique – et même quand j'y suis – que j'ai l'impression de ne pas avoir joué depuis de nombreuses années.

« Comment ça se passe avec les Harpies ? Vous avez joué contre les Crécerelles récemment, je me trompe ? »

Je m'étais juré de continuer à suivre avec attention les résultats des match, mais je dois avouer que j'ai tendance à m'embrouiller à force de ne pas être en immersion dedans. Travailler à la boutique de Quidditch devrait pourtant m'aider et je me repère généralement avec les meilleures ventes de la semaine, mais il faut vraiment que je me mette à jour. De plus, il ne me reste qu'une semaine avant de prendre une décision, après quoi, il sera annoncé officiellement si je me retire de l'équipe ou non.

« Ça fait tout drôle de voir la boutique de Quidditch avec ces couleurs, c'est cool qu'il ait joué le jeu. »

Il m'a donné ma journée, mais il a décidé d'ouvrir malgré tout. Loin de lui l'idée de faire de la concurrence à Abasinde, mais avoir tout ce monde réuni sur le Chemin de Traverse est une véritable aubaine.

Nous arrivons finalement au niveau du stand qui distribue des beignets. J'en prends un au hasard puisque c'est le jeu, je le sens dans l'espoir de deviner le parfum qui m'attend, mais rien ne laisse transparaître. Ce sera une surprise totale.

« Ça me rappelle la première fois que j'ai mangé une dragée surprise de Bertie Crochue... Allez, que la chance soit avec nous ! »

Je mord dans le beignet, toute joyeuse et pleine d'espoir, et il ne faut que quelques secondes à peine pour que mon visage se transforme d'un radieux sourire à une moue dégoûtée. J'aurais dû me douter que la chance n'allait pas être avec moi. Et si ça se trouve, il n'y a que des beignets aux goûts douteux.

« Erk...  Par Merlin ! Je ne sais pas dans quoi j'ai croqué, on aurait dit comme un insecte... C'est infecte... Eew... »

Et vous savez quoi ? Le pire, c'est que je suis tentée de prendre un autre beignet, juste pour voir si je vais être plus chanceuse à l'avenir. Et on m'a toujours dit, jamais deux sans trois, alors je vous laisse le soin d'imaginer la suite...

« Et toi Ginny ? Plus chanceuse que moi ? »
(c) DΛNDELION


1074 mots

Le hasard fait mal les choses:

Uriel J. Lewis

Uriel J. Lewis
MEMBRE
hiboux : 224
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Dim 19 Avr - 14:26



CARNAVAL DES RÊVES


Tu regardes autour de toi, amusé par les poupées mécaniques qui dansent. Tu ne sais pas trop quel ingénieux sorcier les a créé, mais il y a un petit air de Rio de Janeiro sur le Chemin de Traverse. Tu n’y connais pas grand-chose en Carnaval, à dire vrai, sinon ce qu’on t’a raconté du Carnaval de Venise. Tu as un collègue italiano-britannique qui se fait fort de prendre sa semaine, tous les ans, pour y aller. Tu te demandes, d’ailleurs, comment se passe l’édition 2004, puisque tu sais qu’il y est en ce moment même. A défaut de carnaval de Venise, tu as le Carnaval de Nasiya Abasinde. Ça marche aussi. Le monde afflue, et tu continues de lorgner les petites fioles roses, oranges et bleues… si tu osais ? Mais tu préfères en rester à ton beignet pour le moment. La liqueur de cerise te rend un peu joyeux, et c’est bien plus sécurisant comme ça. A vrai dire, s’il n’y avait eu cette quête d’un cadeau tardif de la Saint Valentin pour Djouqed, tu ne te serais sans doute jamais arrêté dans ce genre d’endroit. Tu aimes bien faire la fête, mais tu n’oses jamais t’y lancer, alors à moins d’amis particulièrement insistants, tu ne profites de ce type d’occasion que très rarement.

Tandis que tu réfléchis en mangeant distraitement la dernière bouchée de ton beignet, tu sens quelqu’un te bousculer légèrement par inadvertance, tu te retournes pour t’excuser, par réflexe – même si tu n’y es pour rien – et tu te retrouves nez à nez avec l’une de tes plus proches amies, Erin. Vous vous serrez mutuellement dans les bras tandis qu’un sourire illumine ton regard. Il y a à peine quelques jours, encore, tu étais sur son divan, devant une Erin endormie que tu avais tiré du sommeil pour lui narrer tes problèmes de famille – incluant le dossier Malefoy – et ta confusion quant à une nouvelle rencontre amoureuse, parfaitement masculine – tu rougis encore en repensant au fait que tu as épanché ta vie sexuelle auprès d’Erin – et parfaitement irrésistible. Tu effleures nerveusement du pouce l’anneau à ton index. C’est devenu un geste réflexe, lorsque tu es stressé, désormais, que de toucher ou jouer avec ce bijou.

– Erin ! Salut ! Qu’est-ce que tu fais là ? Tu as eu de la chance sur les beignets ? Je suis tombé sur cerise !

Enfin… liqueur de cerise. Mais chut, c’est un détail. Tu n’as pas répondu à sa question, l’oubli est partiellement volontaire. Tu n’en sais rien, de comment tu vas, et tu n’es pas certain d’avoir envie d’en parler devant son petit ami. Elle te le présente. Ok, pardon, tu reprends : tu n’es pas certain d’avoir envie d’en parler devant son collègue. Tu tends la main à Damoclès.

– Ravi de vous rencontrer, Damoclès.

Tu l'aurais bien appelé Monsieur machin, mais Erin ne t'a pas filé son nom... C’est un drôle de nom. Des fans de mythologie dans les parents, sans doute… Boaf, de toute façon, Uriel, c’est pas forcément plus passe-partout. Djouqed non plus, d’ailleurs.

– Alors ? Les forces de l’ordre en patrouille ?

Tu leur fais la vanne tout de suite pour détendre l’atmosphère, comme ça, avec un peu de chance, ils te parleront boulot et éviteront les questions qui fâchent à savoir Lucius Malefoy, le journal ou l’anneau à ton doigt.

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Dim 19 Avr - 18:13
En tant que nouvelle gérante du Chicaneur, je me dois d'assister à ce carnaval pour juger si cet événement mérite d'être cité dans mon magazine. L'organisateur Nasiya Abasinde manipule les songes et la conscience de ses clients. Est-il doué ou profite t'il juste de la crédulité de ces doux rêveurs en quête de fantaisies oniriques ? Une investigation s'impose et qui mieux que moi pourrait juger de ces univers fantasmagoriques avec un esprit ouvert et tolérant ? Habillée de mes atouts les plus colorés, je transplane sur le chemin de traverse. Quels charmants décors ! Où se porte mon regard, je ne peux qu'apprécier cette débauche d'excentricités. Je m'y sens bien.

Quelques badauds se pressent déjà devant son animation. Tiens, tiens, cette longue chevelure couleur feu ne serait-elle pas celle de ma très chère Ginny ? Il y a longtemps que nous nous sommes pas vues. La soirée ne fait que commencer, j'aurais le temps d'échanger avec elle du moins je l'espérais.

En premier lieu, une odeur vint chatouiller mes narines me guidant vers ces petits douceurs appétissantes. Laquelle choisir ? J'hésite. Maman m'avait toujours conseillé de suivre mon intuition alors j'attrape celle qui me paraît la plus délicieuse. Je la porte délicatement à mes lèvres et quand je prend une bouchée, j'ai l'impression de croquer dans une cerise mûre à souhait. Ni une ni deux, je dévore le reste de cette friandise qui est un vrai plaisir des sens. Je pousse un long et bruyant soupir de satisfaction m'attirant quelques regards amusés à qui j'accorde un petit sourire.

Mais il est temps de tester les potions de ce marchand de rêves. Je me dirige d'une démarche dansante vers les fioles colorées. Les roses me rappellent le teint de ma mère alors sans hésiter, j'en prend une, je retire le bouchon et l'avale jusqu'à la dernière goutte. Quel sera l'effet de cette mixture ?


Spoiler:

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
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Dim 19 Avr - 21:27
Intervention MJEFFET DE LA POTION
Belle envolée | @Luna Lovegood est pleine de confiance lorsqu'elle déglutit la mixture, rose, comme la couleur qui venait colorer les joues de sa douce mère. Déjà les ingrédients réagissent, s'activent, et viennent titiller ses neurones. Si elle n'a jamais testé le produit, sa facilité en croire en l'ailleurs et le fantasque permet à son inconscient de prendre le dessus sans difficulté. Il n'y aucune résistance ; ses paupières s'alourdissent, sa tête tangue un peu, et son corps s'active de lui même. En effet, la jeune femme peut sentir sa bouche s'ouvrir, et une ode aux créatures magiques vient délier sa langue, suivant un rythme connu d'elle seule.

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Lun 20 Avr - 0:18

carnaval des rêves
mini-event



C’est une déferlante de mots qui submerge Damocles depuis déjà plusieurs minutes. Ou peut-être plusieurs heures, il ne saurait honnêtement pas répondre à cette question, car lorsque Carol-Ann commence à parler, Damocles a l’impression d’être transporté dans un monde où le temps s’écoule à une vitesse infiniment plus lente. Et plus les minutes passent, plus sa patience s’effiloche, partant à tout-va au gré du discours de sa collègue. Elle ne semble pas comprendre les sous-entendus, et la diplomatie professionnelle empêche Damocles de la chasser tout simplement. Il se rend compte qu’il a encore écrit « Bristol » à la place d’un autre mot dans sa note de service, et chiffonne le papier d’un air rageur. C’est décidé, il va dire à Carol-Ann d’aller se faire cuire un oeuf d’Occamy ailleurs, et tant pis pour son égo. Alors qu’il ouvre la bouche pour déverser son fiel, une vision rousse et salvatrice fait son apparition. Erin, qui lui offre une porte de sortie loin de l’abominable et bavarde Carol-Ann. Lorsqu’elle lui propose de l’accompagner sur le chemin de Traverse, Damocles n’hésite pas une seconde.
«  Ah, oui. Je range mes affaires et j’arrive. Désolé, Carol-Ann, le devoir m’appelle. »
Carol-Ann fait une moue contrite, accompagnée d’une oeillade noire en direction d’Erin, mais s’éloigne sans protester et sans proposer de les accompagner, bien heureusement. Damocles laisse échapper un soupir de soulagement avant d’échanger un regard entendu avec Erin.
« Tu seras la première à connaître la date du mariage, promis. »

Sur le chemin, Damocles presse Erin de questions sur leurs destination. Il avait d’abord cru que c’était une invention, une simple excuse pour le tirer de son mauvais pas, mais apparemment il y a bien quelque chose qui se trame sur le Chemin de Traverse. Et effectivement, en arrivant sur les lieux, Damocles reste bouche bée, aveuglé par les tourbillons de couleur qui s’étalent devant eux. Il reconnaît difficilement les façades des boutiques derrière la multitude de guirlandes colorées qui les décorent. Tout tourne et tout bouge dans un vacarme assourdissant, mais néanmoins plaisant. Damocles ne sait pas où regarder tant tout brille et tout scintille. Un pantin animé leur fait un signe de la main, les invitant à se rapprocher de la boutique d’où provient l’effervescence. Un homme, le propriétaire de la boutique manifestement, se promène parmi les passants dans un déhanché affriolant. L’humeur est à la joie, à l’amusement et à la fête.
Damocles examine les pâtisseries qui s’étalent devant lui, avant d’en choisir une et de l’amener à sa bouche. Mais au moment de mordre dedans, une jeune femme proche d’eux recrache la bouchée qu’elle vient de prendre avec une exclamation dégoûtée, pestant contre sa saveur d’insecte. Finalement, Damocles n’a plus très faim. Il se débarrasse du beignet discrètement et se tourne plutôt vers les petits fioles multicolores. Il en saisit une et se tourne vers Erin pour lui demander son avis, mais cette dernière est plongée dans une conversation avec quelqu’un d’autre. Damocles l’a déjà vu, mais il ne parvient pas à se remémorer d’où. Il s’approche tandis qu’elle fait les présentations et sert la main de l’individu.
«  De même. »
Uriel Lewis, ça y est. Il se souvient de celui qui avait élevé la voix pendant la locution de Potter devant Gringotts deux semaines plus tôt, demandant des comptes et accusant Lucius Malefoy du viol de sa mère. Sur le coup, Damocles n’y avait pas porté grande attention, mais maintenant que l’homme se trouve en face de lui, il doit avouer que la ressemblance est étrangement forte. Mais Damocles garde ses réflexions pour lui, ça n’est ni le lieu, ni le moment d’en parler. Uriel se garde bien de lancer la discussion là-dessus, en tous cas, préférant détendre l'atmosphère. Damocles lui répond sur le même ton, curieux d'en savoir plus sur l'événement en cours.
« Le crime ne s'arrête jamais, nous non plus. Il se passe quoi ici exactement ? »
Les deux autres ont l’air bien plus renseignés que lui, ou du moins ils connaissent déjà l’endroit.

624 mots

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Lun 20 Avr - 20:10




Carnaval des rêves
Mini-event
Un samedi après-midi du mois de février 2004, jour 15 du Cycle Lunaire.

« T’es prêt ? »

Malachy était passé chercher @Lemony Anderson en début d’après-midi. En se rendant à Londres ce mercredi-là pour tenter de convaincre @Mara Lochlainn de remonter sur un balai, il avait entendu parler des festivités qui allaient animer le Chemin de Traverse le week-end qui viendrait. L’ambiance au Château était lourde, depuis l’annonce du renvoi des élèves. Plus que lourde, d’ailleurs, elle était pleine de ressentiments, notamment dans l’équipe scolaire qui commençait véritablement à se diviser. Malachy, en bon membre cadet d’une grande fratrie, avait tendance à vouloir rassembler les troupes. Les siennes, au moins. Au quinzième jour de son cycle, tout pile, et ne pouvant laisser la mauvaise humeur s’immiscer partout, il avait ainsi convaincu son collègue des sciences moldues de venir avec lui au carnaval. Ils avaient réservé un portoloin qui partait de Pré-Au-Lard, et ils allaient être en retard. Lemony était sans aucun doute celui qui avait été le plus enragé par la décision du directeur. Sans doute aussi celui qui avait donc le plus besoin d’entre de la musique, et de battre le pavé du Chemin de Traverse.

***

Malachy leva sa main vers le ciel, pour la secouer. Ce faisant, ses bouclettes s’agitèrent. Il avait repéré @Dennis Crivey, à qui il avait aussi écrit pour le retrouver là. Il était rentré il y a peu de temps de Roumanie, qu’il avait visité pour des affaires de stage un peu fumeuses : que faisait un journaliste chez des dragonniers ? Lemony le connaissait puisqu’ils avaient travaillé ensemble au Chicaneur. La bande était improbable, et pourtant, Malachy en était certain, ça fonctionnerait bien. C’est qu’il aimait faire ce genre de chose, le loup. Accueillir des gens chez lui et leur préparer à dîner, ou les inviter à aller danser sur le Chemin de Traverse, c’était un peu du pareil au même, tant qu’il se sentait entouré, au chaud entre une meute artificiellement constituée. « Il est là ! » ajouta-t-il à l’adresse de Lemony, un grand sourire écartant son visage.
Ils fendirent la foule pour retrouver Dennis, jouant des coudes. En fait, ce n’était pas exactement le Chemin de Traverse qui organisait ce carnaval, contrairement à ce que Malachy en avait compris. C’était l’une des boutiques qui fêtait son premier anniversaire. Ô Marchand’Sable … Nom rêveur, Malachy n’en avait toutefois jamais passé le pas. Il était ravi de découvrir la boutique en pareille occasion. Piochant un beignant dans un beignet qui lui passait sous la main, il dit « Bah alors, Dennis, tu n’es pas du tout bronzé ! Tu as une petite brûlure à nous montrer, au moins !? » Visiblement, le jeune qui avait un jour eu l’audace de cogner un loup-garou dans le pif s’attaquait maintenant aux dragons. Pas très étonnant, à vrai dire. Les crocs du loup plongèrent dans la chair du beignet, qui révéla un liquide rougeoyant. Malachy fit une grimace – liqueur de cerise, définitivement moins délicieux que les lapins qu’il pouvait croquer sous son apparence lupine. « On s’attaque aux fioles ? Vous allez choisir laquelle ? » Malachy avait une furieuse envie de danser ...

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Sorcellerie

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GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Lun 20 Avr - 21:54
Intervention MJEFFET DE LA POTION
Roi de la lune | La main du jeune loup est presque hésitante, au dessus des trois options, mais l'instinct le guide vers le petit flacon bleu. D'un geste plus assuré, la boisson est déglutie. Une sensation de froid le terrasse alors que corps et ingrédients réagissent en quelques instants. @Malachy J. Lyons se sent perdre le contrôle, luttant à peine contre la magie du marchand de rêves. Sur les rythmes de samba qui agitent le Chemin de Traverse, ce sont des moonwalks et toutes ses variations, presque dignes des meilleurs des mimes, qui viennent agiter son corps. Incontrôlable, on ne l'arrête plus, enchaînant cercles et sidewalks.

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