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EVENT #25 | Au nom du Fils
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Nigel A. Fawley

Nigel A. Fawley
MODÉRATRICE
hiboux : 165
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Mer 19 Mai - 18:07

FAWLEY
Nigel

EVENT
COMMUN

Au nom du fils


Trois cent vingt, trois cent vingt-et-un, trois cent vingt-deux, trois cent trente-cinq, trois cent — tes comptes sont brutalement interrompus par un hurlement strident venant de l'arrière-salle. Sourcils froncés, tu abandonnes la caisse au fond du bar avant de te glisser dans la salle secrète, après un dernier regard pour la salle principale, sourde aux bruits de l'arrière, qui continue de boire et grignoter cacahuètes sautées avec de grands rires. Tu t'attends à tout : une bataille aux poings, des tables renversées pour pari raté, des petits voyous au sol, des cartes dans tous les sens, une dent explosée, un nez cassé, pourquoi pas ce Ludo, encore et toujours, grondant contre les autres. Tu ne t'attends pas, par contre, à un homme en sang, yeux révulsés, qui pointe l'extérieur en continuant d'hurler à l'aide. Tout le monde semble s'être figé, observant le nouvel arrivé avec une tête désemparée. Il faut dire que beaucoup, ici, sont encore dans l'ivresse de la veille, tête pleine des exploits anglais dans les airs français, tête pleine, surtout, du remue-ménage des cocktails et whiskys enchaînés. La bière, aussi, fourbe traîtresse, qu'ils ont décidé de continuer à boire dès les premières heures de la matinée, meilleur remède anti-gueule-de-bois, promesse d'habituée. Alors, cet homme blessé, qui hurle que le Chemin de Traverse est attaqué, ce n'est pas vraiment ce à quoi il s'attendait, ni ce qu'ils comprennent le plus rapidement. Comment ça, le Chemin de Traverse est attaqué ? Des ultras français, à la vengeance tardive ? Personne n'attaque, comme cela, en plein jour, le Chemin de Traverse, bon sang, le Seigneur des Ténèbres a disparu, les Mangemorts sont enfermés, ses heures-là sont révolues. Ne le sont-elles pas ?

Sang glacé, tu fais quelques pas vers la victime, mains en avant, baguette sortie, pour l'apaiser autant que possible. D'un rapide échange, il finit par accepter que tu lui serves un whisky, qu'il se calme, et que ta magie vienne calmer autant que possible les plaies qu'il a, au front, sur les bras, à l'épaule. Il balbutie encore un peu, quand tu l'assoies, deux trois minutes plus tard, et qu'il t'explique. Trois hommes, deux femmes, il croit, il n'est pas sûr, des sang-purs, c'est certain, ils avaient les armoiries Malefoy — alors, évidemment, tu te tends plus encore, ton oreille se fait plus attentive, et tu ronges ton frein, tu attends qu'il est fini, qu'il ne soit plus aux portes de l'évanouissement, pour bondir hors du bar. Il t'explique, les hurlements, les sortilèges, le Doloris qui a fusé, le cri assourdissant, horrible, qui les a tous figés, et les combats qui ont repris, alors, plus déchaînés encore peut-être. Comment il s'est enfuit, par les allées, s'est retrouvé dans l'Allée des Embrumes, et a reconnu le nom du bar, alors qu'il n'est pourtant jamais entré par ici, il ne comprend pas bien comment il a fini là, mais il est en vie, il a survécu. Tu secoues la tête, sonné par l'afflux d'informations, par la peur qui émane de ce pauvre type, et tu finis par l'abandonner aux mains de Jessie, serveuse employée depuis quelques mois, déjà, pour t'aider à compenser tes absences, pour la Coalition.

Tu la regardes, soucieux, et d'un hochement de tête, elle te rassure : tu peux filer, vite, tu dois aider. Tu ne sais pas ce que tu apporteras, réellement, mais tu ne peux pas rester là, bras croisés, quand ton Chemin de Traverse est à feu et à sang. Ne serait-ce que pour observer, savoir ce qu'il se passe et pouvoir défendre, s'il le faut, les victimes de cette attaque. Tes pas claquent le pavé, alors que tu te précipites hors du Helen's Legs, baguette à la main, épingle protectrice habilement placée sur le col de ta chemise, s'ajoutant à la protection de ta chevalière, ne quittant jamais ton index. Tu ne sors que rarement sans, ces derniers temps, sans trop t'expliquer cette paranoïa soudaine. Une paranoïa justifiée, au vu des évènements, semble-t-il.

Grinçant des dents, tu titubes presque en arrivant sur les lieux, deux trois blocs de boutiques plus bas, entre le salon de tatouage et la librairie magique, une cohue secouée dans tous les sens devant toi. Il y a des hommes au sol, des femmes prostrées sur elles-mêmes, des enfants réfugiés dans les vitrines, mains plaquées contre les vitrines, terrifiés mais scotchés par les évènements. Il y a, surtout, un trou béant dans les pavés du Chemin de Traverse, autour duquel s'organisent deux clans, crois-tu comprendre, une femme plaquée au sol à côté d'un homme ligoté. Tu remarques, surtout, l'héritière Greengrass, contre Uriel Lewis, qui défraient les chroniques, ces dernières semaines, et tu grondes, comprenant aussitôt la situation. Quels imbéciles se sont attaqués à eux ? Ton sang, glacé jusqu'alors, s'échauffe follement en reconnaissant l'homme ligoté, et tu manques de brandir ta baguette en sa direction quand tu réalises. Rowle, le corps lacéré, les traits tirés. S'il y a Rowle, alors — tu te tournes, analysant les personnes sur place, et tes doigts se crispent sur ta baguette lorsque tu reconnais la masse de Malrow, Andersen, plus loin, qui ne semble plus savoir quoi faire, une Prewett, au sol, souvent vue dans les alentours de Narcissa. Ne sont-ils que quatre, alors, à avoir mis un bazar pareil ? Quatre, dont deux moins que rien, plus doués pour suivre que pour agir, réfléchir ? Que font-ils là, même ? Est-ce une attaque publique, une revendication politique des Terres de Feu ? Sans figure officielle, sans véritable famille pour les soutenir ? Bon sang, si — les armoiries Malefoy.

C'est trop pour toi, tu en as la tête qui tourne devant toutes ces révélations, et tu ne peux que basculer sur le côté quand une escouade d'aurors arrive, te poussant hors du chemin. Ils agissent vite, mettant enfin terme à cette mascarade. Ça fuit, de part et d'autres, certains se volatilisant aussitôt, d'autres profitant du chaos pour s'enfuir par les petites allées, quand d'autres encore restent sur place, semblent vouloir aider, dire tout ce qu'ils peuvent aux aurors. Ils ont immobilisé tous les attaquants, et Daphné Greengrass s'est approchée d'un des officiers, visage pâle et mains tremblantes, l'adrénaline retombée. Tu observes, baguette toujours tendue en avant, alors que l'ordre veut retrouver sa place sur le Chemin de Traverse, et tu ne sais pas quoi faire, pas quoi dire.

Un gémissement de douleur finit par attirer ton attention, les bruits répétés s'infiltrant odieusement entre tes oreilles, et tu tournes la tête vers la gauche, déglutissant en remarquant les deux silhouettes au sol. Cachés dans une allée, ils auraient pu rester là des siècles sans qu'on ne les remarque, si tu ne t'étais pas retrouvé bousculé par les aurors, trop figé pour bouger ailleurs. Trébuchant vers eux, d'abord paniqué par l'abondance de sang, tu ne réalises pas, d'abord, qui est au sol, quand soudain leurs visages te frappent, et tu déglutis. @Engel Bauer, et la gamine Lestrange, @Viviane Goyle-Lestrange, qui avait lancé les hostilités, au dernier repas que tu as pris sur les Terres de feu. Les deux, dans un piteux état. Bauer a les mains ensanglantées, l'hémoglobine déjà trop sèches, quand ses plaies sur le torse continuent de laisser s'écouler du sang frais, lui tirant des grondements de douleur. La jeune femme, elle, semble inconsciente, le corps comme une poupée molle sur le sol. Tu te précipites, alors, les mains virevoltant au dessus des deux corps, ne sachant pas par où commencer, qui soigner en premier. Tu inspires, profondément, avant d'attraper les épaules de Bauer :

- Garçon, tu m'entends ? Bauer, reste avec moi, c'est compris ? Yeux ouverts, parle-moi — et ne panique pas, je ne te veux aucun mal, laisse-moi temporiser tout ça. Ou essayer, du moins, grondes-tu, plus bas, dans un souffle.

Les plaies semblent plus impressionnantes que profondes, ou peut-être est-ce ce dont tu essaies de te persuader, pour ne pas te laisser aller à défaillir. Tu es loin d'être infirmier, loin d'avoir été sur le terrain, préférant le confort d'une salle de procès pour décimer l'adversaire. Il faut réagir, vite, pourtant, et puiser dans les sorts répétés, mille et une fois, alors que Paul rentrait de combats, qu'il rentrait le visage tuméfié, les plaies sur le corps, et que tu traitais ces plaies, silencieusement, avant que Mère ne puisse le voir et perdre pied. Tu te refais mentalement les sorts, te répètes les gestes, avant, enfin, d'agiter la baguette au dessus du corps d'Engel, suivant du bout du bois les plaies qui lacèrent son corps. Tu marmonnes, concentré, le sort permettant de refermer les blessures, espérant cesser, au moins, l'hémorragie, calmer un tant soi peu ses douleurs. Le sort terminé, tu tournes les yeux vers Viviane, jurant. Elle, tu ne sais pas quoi faire, tu n'oses pas la toucher, ni la manipuler. Elle semble à peine pouvoir respirer, le teint livide. Il faut contacter Ste-Mangouste — vite. Alors, le temps que le sort agisse sur Engel, que Dieu t'entende, tu te concentres à nouveau et secoues ta baguette, pour envoyer un patronus aux services d'Urgence de Ste-Mangouste, à un contact direct que tu gardes sous la main, depuis le temps de la guerre : deux blessés à l'angle du Chemin de Traverse et de la ménagerie magique, allée des limaces. Homme la trentaine, plaies béantes, femme la vingtaine, inconsciente avec blessure à la tête, plaies ouvertes, URGENT. Tu ne peux que prier pour que ta magie t'écoute, pour que ton Patronus fuse et, qu'enfin, soutien n'arrive pour sauver ces pauvres jeunes gens.


1686 mots

P. Pandora Parkinson

P. Pandora Parkinson
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 425
pictures :
EVENT #25 | Au nom du Fils - Page 4 230916321b07e71b7ddd665e37967a7be66e0739
Dim 23 Mai - 1:40




Au nom du Fils
Event #25
3 juillet 2004, début d’après-midi dans l’immeuble magique de la Gazette du Sorcier, Londres.

Les hiboux et autres pigeons voyageurs se ruent dans les moindres interstices qui les laisseraient pénétrer les offices. Les patronii doivent se bousculer à l’entrée des bureaux et les cheminées sont bouchées face à tant de trafic. L’éditorial du quotidien est en ébullition, et le portable de Pandora n’a de cesse de vibrer.

Il se passe quelque chose de grave.

Sur le Chemin de Traverse, de ce qu’elle croit comprendre, alors qu’elle est déjà debout, ses doigts vernis crispés sur son petit calepin. Enfin, se dit-elle. Ça fait un mois qu’elle travaille pour la Gazette, et jusqu’à présent, le job s’est trouvé être d’un ennui mortel, si bien qu’elle a supplié la rédactrice-en-chef de Witch Weekly de la laisser publier un article pour le magazine – une interview de Jude Lyons, qu’elle a rencontrée à l’occasion d’une soirée privée chez @Nigel A. Fawley et qui s’est trouvée être parfaitement passionnante. Peut-être pas autant, toutefois, que ce quelque chose de grave sur le Chemin de Traverse, sur lequel Pandora doit absolument être envoyée. Alors, elle file dans les couloirs pour trouver le regard d’un de ses supérieurs – elle doit être vue, pour être envoyée. En même temps, elle décroche le clapet de son téléphone, qu’elle appuie dans le creux de son épaule avec son oreille. De cette façon, elle peut parler et écrire en même temps.

C’est un contact sur l’avenue commerçante qui l’appelle. Sa voix est paniquée, il parle d’attentat, et Pandora, derrière sa voix, entend le souffle des sortilèges. Elle sourit, comme une enfant gâtée par un cadeau. Elle n’a pas besoin de lui demander des noms qu’il est déjà en train d’identifier les sorciers qu’il reconnaît, derrière sa fenêtre. La journaliste note leurs noms sur son petit carnet, le portable toujours accroché entre son épaule et son oreille. Elle court, maintenant. La porte du bureau du rédacteur n’est pas fermée, nombre de ses collègues s’y pressent déjà quand elle y rentre finalement. En fait, c’est le nom d’@Uriel J. Lewis, qui revient le plus souvent. L’attentat aurait été dirigé contre lui, de ce qu’elle comprend de son contact, et de ces piafs qui n’ont de cesse de hululer en laissant leurs fientes avec leurs notes de service. Un attentat au nom de Draco Malefoy contre Lewis, qui a dégénéré. Quelques acteurs de ce drame ont été faciles à reconnaître ; @Engel Bauer, entre autres. Pandora, à côté de son nom, note un petit i, pour insurgé. Un Rowle encapuchonné dans une cape aux armoiries Malefoy a eu, dit-on, grande facilité à lancer un Diffindo dans la masse. A nouveau, un petit i à côté de son nom. Un Patronus corporel s’inquiète de l’état de @Viviane Goyle-Lestrange, grièvement blessée. Pas de i pour elle, la dissidente. Il faut l’envoyer à Sainte-Mangouste, tout comme @Daphné S. Greengrass, gravement brûlée, s’exclame-t-il.

La plume de Pandora crisse sur son calepin. Daphné ? Gravement brûlée ? Agrippa, mais que fait-elle là, sur le Chemin de Traverse ? Elle qui ne sort jamais de son atelier s’est décidée à brûler, littéralement, le pavé de l’allée commerçante ?! Et pourquoi ? Pour qui ? Pandora serre la mâchoire, se sent subitement transpirer dans sa veste en jean, et n’écoute plus quand on crie au sortilège impardonnable. Pandora se fiche qu’on lance des Doloris, elle veut y être. Tout comme deux de ses collègues, deux hommes, elle se presse près de son rédacteur, sa plume verte érigée au-dessus de sa tête pour bien être vue, et demande à être envoyée sur le Chemin de Traverse. C’est trop dangereux, s’entend-elle dire. Messieurs Draper et Woodwork iront, mais on a besoin de vous ici, Ms. Parkinson. Ses yeux s’écarquillent un peu alors que deux crac signent la disparition de ses collègues masculins. Sans mot dire, elle se retourne, et à nouveau, elle file. Sa conscience lui dit que ça ne fait qu’un mois qu’elle est là, qu’elle ferait mieux d’obéir. Pandora est une jeune femme obéissante, n’est-elle pas ? Pansy l’était en tous cas. Pansy n’a jamais eu une heure de retenue, même lorsqu’elle séchait des cours pour passer des heures avec Mimi Geignarde, elle savait se trouver des excuses. Pansy n’avait aucune heure de colle, mais ça n’empêche pas Pandora de pousser la porte des toilettes de la Gazette. Elle s’enferme dans une cabine, et quelques instants plus tard, elle atterrit devant le Chaudron Baveur.

Une grande majorité de la foule se bouscule et cherche à sortir de là. Quitter le Chemin de Traverse, laisser le Chaudron Baveur derrière, et avec ça, toutes les horreurs. Pandora, au contraire, chemine à contre-sens, joue des coudes du haut de son mètre soixante-huit pour parvenir jusqu’à l’arrière-boutique et, enfin, l’allée commerçante.

Tout n’est que cris et poussière. Des Aurors en cape noire, eux, parviennent à atterrir directement sur le pavé ; privilège de la fonction, sans doute. Elle et eux arrivent à contre-sens de la foule, et Pandora repère ses collègues, Draper et Woodwork, devant elle. Il ne faut pas qu’ils la voient, alors elle baisse la tête et reste sous les devantures plutôt que d’avancer plus facilement au milieu de la chaussée. On pourrait se demander comment elle se repère, comment elle sait, où la scène a eu lieu ? C’est pourtant bien simple : elle suit les cris, bien distincts de ceux qu’on entend d’ordinaire sur l’allée, et parvient bientôt à trouver la masse, agglutinée sur un pavé défoncé. C’est atroce et beau en même temps. La journaliste songe à sortir sa plume de la poche de sa veste, afin de décrire précisément la scène, mais se reprend : elle n’est même pas censée être là, que va-t-elle écrire ? Et plus que ça, c’est pour Daphné, qu’elle est venue. Elle file, alors, se fait la plus petite possible, et cherche.

Son héritière aux cheveux d’or, sa courageuse parfumeuse aux ambitions les plus hautes, son amie. Sa si tendre amie. Où est-elle ?

Pandora passe devant l’épouse Lestrange, déjà aidée par deux hommes parmi lesquels @Nigel A. Fawley, avec un petit c pour coalition, songe-t-elle. La devanture du salon de tatouage de l’Allée est proprement explosée ; à l’intérieur, des gens se pressent pour étaler des onguents le long de leurs membres abîmés. Pandora n’y voit pas Daphné, alors elle continue sa quête, entre deux toux, la poussière lui arrachant la gorge. Elle a l’impression que l’attentat est terminé, et voit des Aurors serrer contre eux des corps encapuchonnés, sans doute coupables de ces vices. Pandora accorde une pensée aux Malefoy, encore coupables des plus grandes violences. Elle les hait, aujourd’hui, comme hier, et comme demain encore, sans doute.

Et puis soudain, elle la voit, et elle se met à courir. N’a d’importance qu’elle, sa peau noircie par la suie, et son regard triste, mais bien vivant. Agrippa, elle est vivante. Pandora en tremble, se faufile, ne voit qu’elle jusqu’à ce que soudain, quelque chose – quelqu’un – la tire vers l’arrière, agrippant son poignet, et l’arrête dans sa course.

Woodwork. Elle est repérée. Il ne la lâche pas, la foudroie du regard alors qu’elle tente de se débattre. Il lui demande ce qu’elle fait là, ce à quoi elle répond en plongeant sa main libre dans la poche de sa veste, pour en sortir son calepin et sa plume à papote. « A ton avis ?! », retorque-t-elle amèrement. Woodwork lui intime alors de rentrer à la Gazette, la sermonne, lui jure que le Patron en entendra parler, et Pandora croit crever. Le Chemin de Traverse vient littéralement d’exposer, et son collègue lui fait une leçon d’obéissance. Les journalistes ne sont arrivés qu’après que l’essentiel de l’action a eu lieu, et ils sont là, à débattre de qui doit être où ... N’ont-il pas quelque article à écrire ? Et lui, là, @Ernest C. Fawley, que fait-il là ? Veut-il aussi lui faire la leçon, lui-aussi, focus à la main ? Alors que Woodwork continue de lui hurler dessus, Pandora observe son autre collègue du coin de l’œil. Lui qui aime tant l’arrière de son bureau, elle ne l’aurait pas imaginé sur les lieux de l’attentat, baguette brandie … Que fait-il là ?

Et puis, finalement, à force de tirer, la Parkinson finit par se défaire du poing du sorcier qui laisse une trace rouge sur son bras blanc. Son calepin et sa plume toujours dans la main, elle cherche de nouveau Daphné du regard, mais ne trouve plus sa silhouette abîmée. Elle pourrait le tuer, Woodrow, comme elle pourrait tuer Fawley, Draper et leur patron, tout comme Draco Malefoy et tous ces autres hommes. Elle les déteste, eux, et ne se préoccupe que d’elle, que de cette femme, bien meilleure que tous ces hommes-là réunis mille fois.

Et par Salazar, par Morgane, par Agrippa et par tous les autres, elle sent son cœur battre de plus en plus fort dans sa poitrine, parce qu’il lui semble qu’elle a disparu, et que ça, oh, ça, un monde où Daphné a disparu, ça n’est pas un monde.


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Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Ven 4 Juin - 23:20
Intervention MJfermer les plaies
échec | @Nigel A. Fawley s'essaye au jeu de la magie réparatrice, mais il a oublié que quand il faisait ça, avec son frère, l'ambiance autour de lui était nettement plus tranquille... Les plaies de @Engel Bauer se referment un temps mais se réouvrent, peut-être aussi béantes qu'avant.


Intervention MJpatronus
succès | ça, @Nigel A. Fawley sait faire. Le patronus corporel apparaît à Sainte Mangouste, mais Nigel n'a que le temps de dire "deux blessés à l'angle du Chemin de Traverse et de la ménagerie magique, allée des limaces " avant que sa voix ne soit plus transmise, force au sortilège trop peu puissant.
Son contact médicomage transplane seul, avec dans ses poches, trois fioles de dictame.


MédicomageDictame
succès | Le médicomage applique une de ses trois fioles de dictames sur les plaies qui lui paraissent les plus urgentes, celles de @"Vivane Goyle-Lestrange", desquelles une fumée verte et étrange s'échappe. Grâce à la potion, la plus grosse plaie se referment, mais les petites coupures restent ouverte, et la nouvelle peau est fragile. Il faudra sans doute quelques embaumements stabilisateurs avant de pouvoir la transporter à Sainte Mangouste.


MédicomageDictame
succès | Mais il faut d'abord songer à @Engel Bauer, qui perd beaucoup de sang. Le médicomage souffle à @Nigel A. Fawley d'appeler plus de renforts tout en glissant une nouvelle fiole sur les plaies du musicien. L'essence de dictame referme la majorité des plaies, Engel se stabilise mais certaines coupures ne veulent pas coopérer ...

Engel Bauer

Engel Bauer
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 860
pictures : EVENT #25 | Au nom du Fils - Page 4 Tumblr_o875a2WxoW1v3qeuyo3_640
Dim 13 Juin - 12:07
Au nom du Fils

ft. London the Great


3 juillet 2004

La colère m’aveugle. L’adrénaline m’enivre. Je ne contrôle plus mon souffle ni mes gestes. Il n’y a que ce poing, ce poing vengeur que je jette en avant pour détruire mon ennemie, la détruire avant qu’elle ne me détruise, moi. Je me rue sur la sorcière comme une bête sauvage. Mais la rage trouble mes sens et mon coup la frôle. Il ne la touche pas et je comprends que je suis fini.

Embarqué par mon élan, je perds l’équilibre, laissant à l’inconnue le temps de recouvrer ses esprits. Elle se replace en un pas et je n’ai que le temps de tourner la tête pour voir sa baguette se diriger vers moi. La formule magique siffle entre ses lèvres. Mes paupières s’écarquillent. Puis, vient la morsure.

Ma peau se déchire sous une lame invisible. Le sortilège cisaille mes membres, traverse ma poitrine de part en part. Il me coupe le souffle. La douleur me percute. Je ne m’entends même pas gémir. Mon cri meurt dans le fond de ma gorge et mes jambes cèdent sous mon poids. Je m’écroule, terrassé.

Autour de moi, l’environnement s’assombrit. Tout se trouble. Le sang chaud coule le long de mes bras, imbibe mon vêtement qui colle sur mon torse. Et mon cœur continue de frapper mes côtes car, au milieu de cette souffrance qui lacère tous mes muscles, reste la peur viscérale qui maintient mes yeux grands ouverts : celle que la sorcière m’achève.

Je la regarde me surplomber. La sueur coule le long de mon dos vissé sur les pavés. Tout mon corps tremble de peine et de terreur. Il n’y a rien que je puisse faire, rien que tendre vers elle une main ensanglantée pour la supplier de m’épargner. Les secondes passent, aussi lentes qu’une agonie. Jamais je n’ai cru voir la mort si distinctement.

Mais soudain, la sorcière lève les yeux. Autour de nous, le monde s’agite. Des bruits de transplanage résonnent depuis la rue principale. Les Aurors arrivent enfin.

Les muscles se contractent autour de ma colonne vertébrale. Soit l’Insurgée s’enfuit, soit elle me tue. Elle en aurait le temps. Une simple formule : c’est tout ce qu’il lui faut. Mon souffle est pris de soubresauts incontrôlables qui réveillent les plaies qui traversent mon torse. Un temps s’échappe. Une hésitation. Puis, la sorcière disparaît.

Le bruit du transplanage claque dans mes oreilles. Il me faut quelques longues secondes pour réaliser qu’elle est vraiment partie. L’adrénaline chute dans mes veines, le présent revient s’imposer à mes sens. La brûlure des coupures irradie dans tout mon corps et mon crâne retombe en arrière pour échouer sur le sol. Une larme roule du coin de mes yeux, chargée de douleur, de terreur et de soulagement. Je me force à respirer, tente de me mouvoir pour me rapprocher de Viviane pour m’assurer qu’elle est toujours vivante. Mais la souffrance qui accompagne chaque mouvement me cloue sur l’asphalte. Un gémissement rauque quitte mes lèvres. Je me sens m’affaiblir. Autour de moi, tout s’est teinté de rouge. Tout est rouge.

Je n’ai pas entendu Fawley arriver. La réalité se fait d’autant plus brutale quand il m’attrape les épaules pour me redresser un peu. Le mouvement m’arrache une plainte qui gronde entre mes dents serrées. Ma main droite se plaque au sol pour me faire garder l’équilibre alors que j’écoute la voix rassurante du tenancier du Helen’s Legs. Je me concentre sur ses mots pour rester éveillé, pleinement conscient. Je grogne, ouvrant les yeux pour le reconnaître :
- Fawley ?

Son visage familier se rassure mais le tremblement dans ses yeux me confirme une fois pour toutes que c’est grave. Le froid sur ma peau se fait plus saisissant. Mais je ne suis plus seul, enfin. Il va m’aider. Il va nous aider tous les deux.

Comme une réalisation soudaine, je lui demande :
- Viviane. Est-ce qu’elle respire encore ? Dis-moi qu’elle respire…
Je ne peux concevoir sa mort après tout ce qu’il s’est passé, alors que l’hémorragie continue de me priver de mes forces et que je me suis enfin impliqué dans quelque chose autrement qu’à travers un personnage interprété sur scène. Il faut qu’elle vive.

Mais Fawley ne me répond pas tout de suite. Il sort sa baguette, la porte au-dessus de ma poitrine et se met à murmurer quelque formule que je n’entends pas bien. La sensation qui s’empare de mon corps est déroutante. C’est chaud. Très chaud. Et ma peau vibre, semble se mouvoir pour resserrer les plaies. Les chairs hurlent leur douleur. Je serre les dents, geint malgré moi quand je sens le derme s’étirer sur mon torse, où les coupures sont les plus profondes. Les blessures se referment, mais les cicatrices sont fines, fragiles comme des craquelures.

Les mâchoires contractées, je me force à rester immobile, craignant que les plaies se rouvrent au moindre mouvement. Face à moi, Fawley détourne le regard pour embrasser la vision effroyable du corps de Viviane, plus blanche que jamais, si proche de la mort si elle ne s’y est pas déjà résolue. Le barman lance un patronus que j’imagine à destination de Sainte-Mangouste. Les battements de mon cœur ralentissent un peu alors que se profile enfin le terme de ce calvaire. Mais le sort ne peut s’empêcher de nous jouer un dernier tour avant que la libération se profile.

D’un coup, je me sens comme écartelé, tiré de part en part alors que toutes mes plaies se rouvrent, la peau se déchirant pour se laisser de nouveau maculer de sang. Mon gémissement est ignoble. Mon souffle se fait anarchique. Mon bras ploie, ma laissant retomber sur le coude et je jure, la langue allemande criant ma douleur alors que mes forcent quittent de nouveau mon corps pour imbiber le sol. La panique me prend la gorge alors que je me concentre pour rester éveillé, tenir le temps que les médicomages transplanent jusqu’à nous. Les deux minutes qui s’écoulent sont interminable. Je ne suis presque plus là lorsque les renforts arrivent enfin.

Le dictame fait ses miracles. Du moins je l’espère lorsque je vois le sorcier se hâter près de Viviane pour refermer les plaies de son crâne. En quelques secondes, le médicomage arrive auprès de moi. D’une formule magique, il découpe mon t-shirt baigné de sang pour voir l’étendue des dégâts. Ses yeux parcourent mon corps avec rapidité, découvrent les coupures qui ont tailladé mes bras, de l’épaule au poignet, mais son regard s’attarde davantage sur les deux plaies béantes qui parcourent mon torse. L’une traverse ma poitrine, jusque sous le pectoral droit. L’autre coupe mon ventre, à la limite des côtes, presque parallèle à la première. Sans perdre de temps, le médicomage ouvre une seconde fiole de dictame et en enduit mes plaies qui s’étirent une seconde fois pour se refermer. Les limites de l’inconscience atténuent la douleur du procédé, mais je sens que les blessures les plus profondes ne se soignent pas. Les murmures qu’échangent Nigel et le médecin ne font que confirmer mes craintes alors que le timbre de leurs voix trahit leurs inquiétudes. Je cligne faiblement des paupières, mais je ne réagis plus. Les vertiges sont de plus en plus forts. Mais j’ai eu raison de faire ce que j’ai fait, pas vrai, Fawley ? C’était ce qu’il fallait faire…  




roller coaster

(1212 mots)

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Lun 21 Juin - 0:33
Intervention MJARRESTATIONS
5 arrestations | La brigade est enfin arrivée, et si la plupart des sorciers présents sur les pavés du Chemin de Traverse parviennent à se faufiler entre les allées et contre-allées pour fuir la scène, d’autres sont aussitôt attrapés par les forces de l’ordre. @Daphné S. Greengrass et @Uriel J. Lewis, toujours au centre du grabuge, n’ont pas le temps de faire un mouvement, deux aurors déjà à leur côté, liens enserrants leurs poignets. Deux autres aurors bondissent auprès de @Djouqed et @Noah E. Kasra, près de Prewett au sol, et se chargent aussitôt d’attraper les trois sorciers, leur jetant des regards soupçonneux. Alors qu’@Ernest C. Fawley allait disparaître de la scène, pour soigner sa blessure, un brigadier vient l’attraper par le poignet, l’empêchant de suivre @Rhys M. Price qui, lui, parvient à fuir, son fils entre les bras. Les aurors, débordés, ne parviennent toutefois pas à attraper d’autres membres du public, trop occupés à contenir les attaquants et les cinq sorciers menottés, criant à l’injustice.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
succès mitigé | @Daphné S. Greengrass n’a rien à cacher, et elle avoue tout : oui, elle a lancé un sort sur les autres sorciers, c’est elle qui a capturé Rowle par ses cordes, mais bon sang, elle s’est pris un incendio, tout de même, c’est de la légitime défense. Les aurors n’arrivent pas à lui tirer le nom d’autres sorciers présents sur place.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
succès mitigé | @Uriel J. Lewis est un homme bon, qui ne cherche en aucun cas à faire entrave à la justice. Il révèle ainsi facilement qu’il s’est défendu contre les attaques, et qu’il a créé un trou dans les pavés, le protégeant des autres sorciers, le visant clairement, au point de le blesser à de nombreuses reprises. Les aurors n’arrivent toutefois pas à lui tirer le nom d’autres sorciers présents sur place.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
succès mitigé | Tout ambassadeur qu’il soit, @Djouqed doit se plier aux interrogatoires. Les forces de l’ordre retracent ainsi quelques évènements, comme le sort lancé sur Ernest Fawley, que Djouqed a vu attaquer l’un des passants, ou encore le coup donné à la Prewett. Les aurors n’arrivent pas non plus à lui tirer le nom d’autres sorciers présents sur place.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
échec léger | Les aurors ont bien vite compris que quelque chose clochait, avec Prewett, dans un état plus que second. Impossible pourtant de remonter la trace du sortilège et de son attaquant, même si @Noah E. Kasra avoue à demi-mot qu’il a bel et bien touché à la sorcière, sans qu’elle ne l’ait attaqué au préalable, pour venger, dit-il, un acte qui lui a été rapporté par @A. Josiah N'Da, puisqu’il s’était réfugié dans son salon de tatouage.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
échec important | @Ernest C. Fawley n’a rien pu cacher, faiblissant devant les attaques et questions répétées des forces de l’ordre. Il avoue, pour le confundo, qu’il voulait lancer pour défendre les Insurgés, qui s’est retourné contre eux. Il avoue, pour le Silencio lancé à l’homme qui hurlait à la mort — il était si bruyant. Il se perd dans ses explications, dit qu’il est tombé, s’est pris un sortilège, lui aussi, qu’il a bousculé @George Weasley en tombant, qu’il a vu @Rhys M. Price s’enfuir juste quand on lui passait les menottes. Injustices, partout, des injustices.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
succès mitigé | Nom donné par Ernest Fawley, @Rhys M. Price est rapidement appelé, lui aussi, à témoigner, interrogé par les aurors. La discussion est rapide : il protégeait son fils, avant toute chose, lançant de la poudre d’obscurité pour pouvoir s’échapper aux yeux des attaques.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
succès | @George Weasley, vendu par Ernest Fawley lui aussi, ne comprend même pas pourquoi il a été appelé. Il a tracé, pendant l'attaque, se refusant à prendre part à l'attentat sur le Chemin de Traverse. Ils se rendaient bien compte que ça tournerait mal, et cherchaient simplement à éviter la foule.


Intervention MJINTERROGATOIRE DES AURORS
échec mitigé | @A. Josiah N'Da ne cache pas son coup d’éclat, révélant aux aurors son attaque contre Malrow, chargée de magie africaine. Il ne révèle pas tout, pourtant, ne dit pas que c’était pour protéger son cher et tendre, le nom de Nasiya n’apparaissant jamais dans la discussion.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
modéré | Se défendre, c’est bien beau, mais des attaques sur le Chemin de Traverse ne peuvent rester impunies, détermine le juge, seulement moyennement convaincu par le réquisitoire de la plaignante. @Daphné S. Greengrass écope d’une amende et d’un casier judiciaire.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
modéré | @Uriel J. Lewis aurait pu faire bien plus de mal qu’il ne se l’imaginait, et les dégâts causés au Chemin de Traverse sont des plus importants. Le juge tient toutefois compte des blessures du jeune homme et reste clément : c’est amende et casier judiciaire pour Uriel.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
réussite | Le juge roule des yeux en voyant le nom apparaître en haut de son dossier : il sait déjà que l’affaire n’ira nulle part. Il écoute toutefois l’argumentaire de @Djouqed et, finalement, apprécie de ne même pas avoir à tordre la loi. L’ambassadeur n’a rien endommagé, et il peut quitter le Ministère sans soucis.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
modéré | Si défendre son enfant est un acte honorable, il est toutefois des plus dangereux de lancer une Poudre d’Obscurité au plein milieu d’un combat — les risques auraient pu être grandissimes, et les différentes actions et justifications de @Rhys M. Price sont loin de satisfaire totalement le juge. Le restaurateur écope d’une amende et d’un casier judiciaire.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
réussite | La fougue de @A. Josiah N'Da doit toujours être présente, car le juge ne peut qu’hocher la tête, absolument convaincu par la nécessité d’agir comme le sorcier béninois l’a fait, ce jour d’attaques. Le tatoueur peut quitter le Ministère sans encombre, un papier certifiant de sa totale innocence.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
bonne | @Noah E. Kasra peut remercier, sûrement, son apprentissage euthanatos, qui lui permet de raconter suffisamment sans en dire trop, et de tourner les évènements à son avantage. Le juge est peut-être trop clément, ce jour-là, mais il ne peut que se laisser convaincre par la défense du sorcier. Il écope d’une petite amende, et c’est tout.


Intervention MJCONDAMNATION DU JUGE
échec | @Ernest C. Fawley a joué avec le feu, et le juge est loin d’apprécier l’argumentaire que donne le sorcier. Faire taire un homme qui hurle à la mort d’un doloris est, après tout, une action des plus vicieuses. Sans hésitation, l’homme tranche : ce sera une lourde amende, et un casier judiciaire, pour le journaliste.

Sorcellerie

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GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Lun 21 Juin - 0:33
ClôtureRewards
Pendant une semaine, les journaux titrent sur les événements du 3 juillet 2004. Ils recensent les victimes, cherchent les coupables, interrogent les acteurs pour comprendre, expliquer, raconter. Ça fera l’Histoire, les journalistes en sont sûrs.

Il y aura plusieurs prises de paroles.

La première, par le Ministre lui-même dans la Gazette du lendemain, est sans équivoque : il condamne les actes des Insurgés, qui passeront devant les tribunaux dès l’enquête terminée, et martèle, d’une voix toujours plus dure, que la guerre civile doit cesser.
Un peu plus tard, ce sont ses fidèles opposants, @Nigel A. Fawley et @Moira A. Oaks qui s’expriment et utilisent leur tribune pour souligner le besoin de restructurer le budget afin de mieux protéger la population. Alors que l’Angleterre Magique est sous la menace, les meneurs de la Coalition mettent en avant le manque de formation des réservistes et poussent à l’ouverture de postes pour de nouveaux aurors et brigadiers. Ils terminent leur propos comme une lettre ouverte au sommet de l'Etat, poussant son dirigeant principal à tenter de régler les tensions avec les familles Insurgées. Il faut, disent-ils, trouver un équilibre politique qui mette un terme aux violences – et laissent entendre que ce n’est pas Harry Potter qui pourra le créer.
C’est dans la Gazette qu’est aussi relayée la parole de Draco Malefoy, qu’on ne sait plus comment nommer : l’Héritier, le Fils, le Leader ? Il remercie, en tous cas, ses plus fidèles alliés, mais en appelle à la Paix, et dit faire toute confiance en l’appareil de Justice du Magenmagot, pour lui donner à nouveau toute la légitimité qu’il mérite, dit-il, sur le titre Malefoy.
Finalement, c’est Lady @Daphné S. Greengrass qui s’exprime une dizaine de jours plus tard, et après sa sortie des tribunaux, pour exprimer toute sa colère face à l’attentat dont elle a été victime, mais aussi tout son désir de vivre pour contrer ceux qui, par deux fois déjà, ont tenté de mettre fin à l’existence de son Sang.


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Les membres blessés souhaitant poursuivre les activités à Ste-Mangouste peuvent lancer des RPs privés, individuels comme de groupe, à l'hôpital directement. Il est également possible de demander le tirage MJ des blessures finales, et de la guérison dont ils bénéficient, dans le sujet de demande adéquat.

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Félicitations aux participants ! Vos actions vous permettent de gagner cent mornilles ainsi qu'une récompense de quête exclusive !

Viviane Goyle-Lestrange remporte un très fin bracelet en mailles d'argent, qui se serre sur son poignet quand elle est en danger.
Nasiya Abasinde remporte un exemplaire de Magies Rituelles et Extatiques Indiennes, par D. Punjabi
A. Josiah N'Da remporte un portoloin allez-retour pour la Nouvelle-Orléans
Uriel J. Lewis remporte l'article de l'arrestation de son père, bien encadré.
Rhys M. Price remporte deux gourmettes qui lient père et fils, serrant le poignet du premier quand le second est en danger.
Daphné S. Greengrass remporte une Robe Furrburry rouge pour venir remplacer celle brûlée dans l'attentat
Ernest C. Fawley remporte un appareil photo magique ainsi qu'une pellicule de 25 photos
George Weasley remporte un miroir de poche, gravé aux initiales de Fabian Wealsey
Engel Bauer remporte une montre qui indique son décalage horaire avec 5 personnes de son choix
Angelina Johnson-Weasley remporte un pendentif dit brûlant d'amour : quand la personne dont la photo en son coeur est en danger, il lui brûle la peau.
Djouqed remporte un flacon d'Obéiboisson, potions d'obéissance (1, 30mn)
Nigel A. Fawley remporte un kit guérisseur de poche
P. Pandora Parkinson remporte une paire de tennis auto-laçantes

Contenu sponsorisé

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