| Dim 22 Mar - 15:20 | David Shane Collins CORNE DE LICORNE Nom Collins ; Prénoms David Barthelemy ; Âge 15 ans ; Date de naissance 18 avril 1988 ; Lieu de naissance Sandycove, Co. Dublin, Leinster, République d'Irlande ; Signe astrologique Bélier ; Nationalité Irlandais ; Statut Civil Célibataire ; Préférences sexuelles Plutôt attiré par les filles ; Statut du sang Fils de Moldus ; Tradition Hermès ; Baguette ou autre focus Une baguette en bois d'érable, plume de phénix, de 26,7cm, assez flexible ; Patronus Un cygne, oiseau majestueux, digne, pédant, aggressif ; Dons None Pouvoirs Rien de particulier Particularités Vous allez finir par me faire croire que je n'ai rien de spécial, ce que je sais pourtant être parfaitement faux ! Activité Professionnelle, études, métier, autre Elève de 5e année à Poudlard, depuis la fière tour des Serdaigle CARACTÈRE / ANECDOTESL’arrogance est certainement le trait de caractère le plus remarquable, chez David Collins. Déjà, parce que ça vous saute à la figure. Ensuite, parce qu’une fois que vous serez toujours surpris de son étendue. Ainsi en quatrième année, il voulut défier une membre du club d’échecs et se ridiculisa devant une assemblée qui n’aurait jamais parié pour lui. Malgré cet échec cuisant il accepta son gage avec fierté, comme s’il s’agissait d’un défi supplémentaire. Il se rendit, le menton haut, la nuque droite et avec l’élégance de sa classe en pyjama en cours de métamorphose, ce qui lui valut trois heures de retenue et l’admiration d’un bon nombre de trublions. Ceux-là furent déçus lorsque l’adolescent fut choisi comme préfet : il était impossible de lui graisser la patte. Si l’on fait l’idiot, on en assume les conséquences, en vrai gentleman.
David a tout de l’ado classique, finalement, il est charmant, drôle, fatigué le matin et toujours fourré avec ses copains. La prestance issue de son éducation bourgeoise le rend particulièrement agréable et il sait se faire mielleux quand il le faut, de sorte qu’il commence à être en vue chez ces demoiselles. Il a gardé par ailleurs son attrait pour les espaces naturels, son imagination à toute épreuve et son caractère rêveur. Pour certains, c’est un Serdaigle un peu dans la lune ; pour d’autres, il en tire une ingéniosité notable qui rejaillit en cours. D’autres encore trouvent que ça le rend d’autant plus séduisant : ce garçon sûr de lui au tempérament de poète. Mais encore une fois, calmez-vous, il a tout de l’ado classique, et vous risqueriez fort d’être déçue. Ce n’est pas pour rien que la narratrice a débuté par le récit de son arrogance.
CURRICULUM VITAE
HISTOIRE
Un miaulement rauque se fait entendre dans le calme de la cabine. David cligne des yeux. Il regardait fixement un point abstrait dans le hall de la gare. Non pas qu’il soit perdu, inquiet, oh non, bien au contraire. Il s’était installé promptement sur la première banquette libre qu’il avait trouvé, avait disposé dans un coin ses affaires et, après un salut cordial à ses parents – bien mal à l’aise au milieu de ces gens aux attraits plus surprenants les uns que les autres – il n’avait plus bougé. Non, en fait, c’était l’impatience qui le sidérait. Les battements de son coeur résonnaient dans ses tempes comme un tambour annonciateur des scènes merveilleuses qu’il serait amené à découvrir une fois la locomotive lancée. Et alors débuterait la symphonie de sa nouvelle vie, d’une existence à laquelle il a été promis par une providence encore à définir. Oui car, lui, David Collins, était né sorcier.
FAMILLE
Les jeux de deux enfants animaient la maison aux murs chargés de tableaux, aux meubles d’appoint recouverts de bibelots en marbre, bronze et porcelaine. Les courses effrénées des deux sœurs faisaient craquer le parquet deux fois centenaire et leurs rires sonnaient dans la douceur d’une après-midi de printemps, aux effluves de clématites et des dernières fleurs de mimosa. Cette image d’Epinal – ou plutôt, typique des maisons bourgeoises du village de Sandycove, au sud de Dublin – constitua le décor pour la naissance du benjamin. David Barthelemy Collins naquit à la veille du grondissement du Tigre celte, dans une famille qui n’avait jamais été préoccupée directement par les errements de la République d’Irlande. Alors, certes, le grand-père siégeait au Dail Eireann, mais pensez-vous sincèrement qu’un député, à moins qu’il ne soit menacé lui-même pas l’alcoolisme et le chômage, comprenne réellement les inquiétudes qu’une situation économique incertaine fait peser sur les destins ? Les Collins étaient une famille influente depuis si longtemps qu’ils s’étonnaient parfois du ton cavalier que prenaient les réceptionnistes et employés de la Poste au téléphone. Malheur d’une grande famille que de ne pas porter de grand nom. Leur pouvoir, ils le tiraient de l’usine familiale de biscuits et gâteaux secs. Etablie en 1861, les premiers ateliers résultaient des succès de la boulangerie familiale. Un fils ambitieux eut l’idée d’étendre et de se constituer en manufacture, pour produire les biscuits les mieux vendus. Puisque les Irlandais commençaient à affluer vers le salariat dublinois et que le métier demandait de rares compétences, l’entreprise devint pourvoyeuse de nombreux emplois. Ce commerce florissant assura à des générations de Collins la sécurité financière. Au travers du Xxème siècle, ils ne furent que peu troublés par les heurts politiques, maintenant une position nuancée, s’adaptant aux crises dans la gestion de leurs employés. Cette intelligence stratégique leur conféra une place à la table des puissants après 1937.
En 1988, si la famille disposait encore de parts majoritaires dans la W. & R. Collins Ltd., elle a diversifié son activité et investit dans divers secteurs prometteurs. Ce sont désormais des actionnaires, et peu d’entre ses membres savent encore abaisser correctement une pâte à tarte. Mais peu importe puisqu’il suffit seulement de garantir l’héritage. Et la naissance du garçon tombe à point nommé. Enfin, les deux aînées auront leur part, et le choix de leur vie professionnelle, puisque le progrès le leur accorde. Mais pour l’ego du père, tout comme les fantômes de l’éducation de la mère, c’est un soulagement. L’enfant est choyé, bien sûr, comme tout enfant de bourgeois, qui plus est le petit dernier et encore davantage le seul garçon.
Découverte de la magie
Le jeune David était un enfant agréable, gentil et curieux. Sous le regard caressant de sa mère, installée sous la pergola, il jouait, parcourait avec intérêt les détails du jardin et riait. Les goûters étaient rythmés de ses récits peuplés d’insectes et de gouttes de pluies. Son imagination mettait en récit les anecdotes d’une fourmi transportant une feuille du marronnier. Son père soupirait de voir les rêveries de son garçon acclamées par les femmes de la maisonnée. Il n’était que peu apaisé lorsque son épouse tentait de le rassurer en notant la vivacité d’esprit dont témoignaient ces élaborations spontanées. Lorsque le garçonnet rejoignit l’école privée prestigieuse de Sandycove, le père eut de quoi être anxieux. Son fils allait-il être la lavette qui conte des idioties à ses futurs partenaires d’investissements ? Heureusement, son caractère de mâle s’éveilla au contact de ses pairs, élevés comme lui par la sévérité masculine à devenir des dominants. Il trouva goût au football, au hurling et aux railleries entre copains aux rires encore cristallins. C’était au tour de sa mère de soupirer. Elle s’apercevait alors qu’elle voyait grandir un vrai petit gars et non le poète adorable qu’elle aimant tant observer. Toutefois David gardait sa fibre pour les après-midi à fouiller le gazon et à dessiner des insectes aux super-pouvoirs imaginaires. Alors qu’il avait sept ans, il revint essoufflé de l’ombre du saule pleureur toisant l’étang, au fond du jardin. Excité, il s’exclamait : « Maman, maman, y’a des leprechauns dans l’jardin ! Je les ai vus, derrière l’étang ! Mais ils ont fui quand j’ai voulu leur parler ! » Elle rit et secoua la tête. « Oh, David, tu as bien raison, et de la chance, personne ne les voit jamais ! Viens, tu peux les dessiner et on leur mettra quelques pièces, pour qu’ils nous donnent chance ! » Avec la plus grande assiduité, le petit garçon s’installait près de l’étang, dans l’attente de l’apparition des petits êtres roux – sans plus jamais de succès.
Des phénomènes étranges se reproduisirent dans les aventures de David Collins dans sa huitième année. Un jour il trouvait un trèfle rose, un autre il avait vu des fourmis voler – l’aînée lui avait bien entendu rétorqué que des fourmis avec ailes, ça existe, ce sont les princesses – ou encore la fois où une grenouille avait produit des bulles de savon multicolores. C’était un enfant, avec une créativité folle, rien d’inquiétant, non ? Mais la récurrence de ces apparitions baroques en vint à agiter ses parents. Ils l’envoyèrent rencontrer un psychologue. Après trois séances, l’analyste expliqua à M. et Mme Collins que leur fils ne présentait certainement pas de troubles neurologiques mais qu’il présentait un besoin d’attention des plus préoccupants. En effet, le garçon était bien entouré, ses parents faisaient tout pour qu’il se sente bien, mais voilà qu’il s’inventait des histoires plus abracadabrantesques les unes que les autres, pour faire son intéressant. Cela voulait dire, selon lui, que le petit avait un égo démesuré et savait très bien – n’est-ce pas, David ? ajoutait-il avec un sourire compatissant – que tout cela n’était pas vrai. S’enchainaient les conseils pour que David cesse de se perdre dans son esprit et de manifester un tel narcissisme. En voyant ses parents hocher la tête, la peur luisant au creux de leurs yeux, et en entendant le docteur débiter autant de sornettes, l’insultant, le traitant de menteur, David fulminait. Personne ne se rendit compte de rien, mais lorsque, après avoir raccompagné la famille, le psychologue rejoignit son bureau, il se demanda comment l’ouvre-lettre avait pu se planter ainsi dans le bois du meuble.
Les jours et les mois se suivirent sans difficulté, David taisait ses visions de fleurs qui dansaient et préférait dessiner ce qu’il observait. Il refusait que ses parents voient en lui un chouineur en demande de reconnaissance – le médecin avait tort, il leur montrerait. C’était un vrai gars, pas de ceux qui s’inventent une vie pour se la raconter devant la maîtresse et les copains. Alors il valait mieux garder pour lui ces péripéties. Dans sa réalité enfantine, tout était normal. Et les adultes finirent par se calmer et revenir à leur diagnostic originel : leur garçon avait beaucoup d’imagination, voilà tout. Un jour cependant, David fit un faux mouvement et fut attaqué par une guêpe si jaune et repoussante – il prit peur et d’un coup, l’insecte fut réduit en cendres. Passé le choc, l’enfant s’assit à même l’herbe et réfléchit. Il inspecta les environs, leva les yeux au ciel. C’était peut-être enfin la rétribution des leprechauns ? Ou bien était-il sous la protection de Dieu, comme tout chrétien ? Une autre solution serait la possession d’un don. Il essaya de brûler d’autres insectes, une limace, mais tous ses efforts de concentration se révélèrent insuffisants. Tout ce dont il était sûr, désormais, c’était qu’il était protégé. Quelle qu’en soit la raison, il lui importait d’en conclure qu’il était singulier et qu’il serait amené à faire de grandes choses. Il en retira une confiance en lui affirmée, au bonheur du paternel.
Poudlard et les autres
L’explication à tout cela vint à l’été 1999, cachetée dans une enveloppe, dans la main d'une personne à la tenue des plus surprenantes. On annonçait avec la plus grande sérénité du monde à David Collins qu’il était attendu à la rentrée de septembre à Poudlard, une école située en Ecosse, qui formait les jeunes sorciers et sorcières anglo-saxons. Outre le rictus d’un républicain irlandais de se voir mêlé au peuple britannique, la déformation du visage du paternel Collins était le signe d’une profonde incompréhension. Evidemment, à sa place, imaginez ! Un seul instant, une seule conversation avec une femme se présentant comme professeur dans une école de sorcellerie venait renverser le paradigme essentiel qui guidait la connaissance du monde. Il s’agissait même d’un chambardement ontologique : les possibilités de l’être n’étant pas finies dans une existence rationnelle, tout un champ de l’essence humaine se dévoilant à travers cette ridicule liste de courses d’affaires scolaires. Heureusement qu'un accompagnement était prévu par cette école pour que les enfants nés dans une famille « moldue » - quel choc encore de se faire qualifier d’un terme inconnu, d’être classé dans une catégorie relevant du sens commun pour une population dont on ne soupçonnait pas l’existence ; imaginez rencontrer un alien s’adressant à vous comme un extra-zetaréticulien ! Dans un mêlange de crainte et de curiosité, la famille Collins se rendit à Londres (il était cocasse de devoir prendre le train ici, alors même que David aurait pu rejoindre l’Ecosse au départ de Liverpool) pour faire ces fameuses emplettes et envoyer le garçon dans un nouvel univers. Pour David, rien d’inquiétant. Cette annonce n’était pas tant un bouleversement qu’un retour à l’ordre : de la singularité indicible de ses expériences, il découvrait un système humain capable de les expliquer. Mieux, son originalité, l’exception qu’il constituait dans le commun des mortels était reconnue et légitimée. Il lui tardait de rencontrer ses semblables et d’apprendre à maîtriser ses dons, de percevoir l’étendue de ses capacités. A ses parents qui tentaient tant bien que mal de garder la face, tout en lui annonçant qu’il intègrerait une école de surdoués, de personnes au don supérieur, comme lui, il souriait calmement. Son esprit était peuplé de dragons, de paysages merveilleux. Il s’imaginait des créatures fascinantes comme dans Narnia, des cours de sortilèges et de potions comme dans les aventures d’Amandine Malabule – il était d’ailleurs ravi que les garçons soient également envoyés à Poudlard, car c’était pour lui une immense frustration et la définition-même de l’injustice de ne pouvoir se projeter dans les personnages d’Amandine ou de Sabrina.
Bref, nous en revenons à notre point de départ et au regard perdu dans le vague du garçon. Lorsqu’il arriva au château, l’émerveillement dépassait toute émotion ressentie auparavant. Trop concentré à enregistrer le moindre de détail de ce qui serait son souvenir le plus génial, il était bouche bée. Il remarquait à peine ses camarades. Le vieux chapeau miteux l’envoya chez Serdaigle sous une salve d’applaudissements. Amenés à la Tour, les joyeux première année bénéficièrent d’un ensemble complet d’explications – et la plus importante : qui aller chercher lorsqu’on ne trouve pas la réponse à l’énigme, si l’on ne veut pas dormir sur le sol froid des couloirs. David n’avait jamais été aussi heureux et il se passionnait pour les enseignements. Il excellait particulièrement en sortilèges et en retirait une fierté immense. Néanmoins, cette joie ne pouvait être parfaite. Il était difficile de suivre les conversations de ses pairs, dont ceux qui étaient nés dans une famille sorcière : l’actualité politique de ce monde était d’autant plus insaisissable que les débats sur le cours de la Bourse entre son père et son grand-père. Il se sentait un peu décalé, malgré tous ses efforts pour situer les causes de la guerre, ses protagonistes, car il ne l’a vécue. Ce sentiment d’être étranger à ce monde qu’il habitait pourtant ne s’est pourtant pas simplement installé ainsi. Certains l’ont aidé. Beaucoup aidé. Car en ces temps troublés, les dissensions s’exprimaient avec d’autant plus de vigueur. Ainsi pour trois amis de noble descendance, le petit Serdaigle avec ses manières quasiment aristocratiques, sa confiance en lui démesurée et la pauvre qualité de son sang, constituait une cible parfaite. David devint le souffre-douleur de ces enfants. Jamais dans sa vie il n’avait été préparé à être un Sang-de-bourbe. Il en était profondément marqué, plus qu’il ne le laissait paraître. Son intégrité constamment menacée, il était habité de contradictions profondes, entre la certitude de sa légitimité et les attaques incessantes contre la rectitude de son appartenance même à la communauté. Marginalisé, le dominant a pour réaction de se défendre. Il s’inscrit donc au club de duels et donna à la virtuosité de ses sortilèges un caractère offensif. Lorsque la loi sur le sang fut décidée par le nouveau ministre de la Magie, l’adolescent sourit et soupira. Il prendrait sa revanche sur ses bourreaux nouvellement déclassés. Son assurance était renforcée et il s’épanouissait dans les murs de l’institution millénaire. Il deviendrait bientôt Préfet de sa Maison, distinction que l’on accordait qu’à ceux qui avaient démontré qu’ils étaient réellement du sérail.
FT. Cameron Boyce ; Pseudonyme Larkichaut - Harmo ; Âge 25 ; Comment as-tu trouvé le forum ? Grâce à des copines ; Un petit mot à ajouter ? Pas encore ; Ta fréquence de connexion Quotidienne pendant le confinement, ensuite hebdomadaire j'imagine. Dossier scolaire POUDLARD
SERDAIGLE | 5EME ANNEE PRÉFET | CLUB DE DUELS |
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