Enfance

Gabrielle est née dans la très privilégiée famille Delacour, installée en banlieue sud de la région parisienne. Monsieur le duc Eudes Delacour, fils du duc Philippe Delacour est aussi l’heureux époux de l’exquise Apolline dont la mère n’est nulle autre que la comtesse Françoise de Mollan, remarquable pour ses beaux yeux et sa Vélanité. Quoi que ce fut un mariage de convenance entre le duc et la cadette d’un comte de Mollan, leur mariage n’en fut pas moins heureux et plein de tendresse. Deux filles naissent de cet union : l’aînée, Fleur Delacour en 1977, puis, neuf ans plus tard alors que le couple avait presque perdu espoir, la petite Gabrielle en 1986. Les deux petites filles tiennent de leur grand-mère leurs cheveux blonds et leur fort caractère. Apolline et Françoise font office de matriarches dans cette famille française.

Gabrielle passe ses premières années de vie en étant très proche de Fleur : c’est son héroïne, sa grande sœur adorée, sa parfaite grande sœur. Elle es toujours fourrée dans ses pattes et veut toujours faire comme elle. C’est son modèle. Mais vient le temps où Fleur est envoyée à Beauxbâtons et où Gabrielle découvre la joie d’être « fille unique » pendant la majeure partie de l’année. Ses parents parlent beaucoup de Fleur avec fierté, mais elle peut accaparer leur attention en bonne petite dernière un rien capricieuse. Elle se rend vite compte que loin des yeux, proche du coeur. Fleur est toujours citée en exemple pour Gabrielle, toujours érigée comme modèle à suivre. Est-ce une conséquence de la frustration de la petite dernière ou cela couvait-il depuis longtemps ? C’est à l’âge de cinq ans que son allergie au gluten se déclenche. Coup de frayeur pour l’adolescente Fleur de voir sa cadette s’étouffer sous ses yeux, coup de panique pour les parents. Comment peut-on être sorcier et concerné par quelque chose d’aussi stupide… d’aussi moldu qu’une allergie ? La petite Gabrielle en conçoit une honte certaine, et cela la renfrogne contre sa grande sœur : elle n’est pas aussi parfaite qu’elle, elle ne lui arrive pas à la cheville. Personne ne le lui demande, d’ailleurs, et cela frustre Gabrielle encore plus : parce qu’elle est la petite dernière, on espère rien pour elle, c’est ça ?

En grandissant, la relation entre Gabrielle et Fleur se complique : Gabrielle adore sa sœur et Fleur l’apprécie tout aussi réciproquement, mais Gabrielle se sent étouffée par sa présence constante. Même lorsqu’elle est à Beauxbâtons et que Gabrielle est seule enfant dans la maison familiale, tout le monde ne fait que parler de Fleur, des lettres qu’elle a envoyées, de ses derniers résultats, de combien elle est brillante. Cela fait littéralement s’étouffer de frustration la petite Gabrielle. C’est lors d’une de ces séances de lecture matinale du courrier que Gabrielle va pourtant voir sa vie transformée : sa sœur, alors âgée de dix sept ans, a été retenue pour représenter Beauxbâtons dans la délégation qui se rendra au Royaume Uni dans le cadre du tournoi des trois sorciers. Puisque tout le monde l’adore et que chacun se doute que ce sera elle la championne de l’école, elle a demandé à ce que sa petite sœur qui n’est même pas encore scolarisée à Beauxbâtons puisse l’accompagner à Poudlard. Elle ne peut pas, dit-elle, faire cette aventure sans emmener sa petite sœur chérie. Ses parents sont très enthousiastes, Gabrielle est terrifiée. Elle n’est pas sûre de vouloir aller en Angleterre seule avec sa sœur… Et en même temps, c’est aussi l’occasion pour elle de faire ses preuves en affrontant ses peurs. Elle déclare donc à ses parents qu’elle veut absolument y aller, qu’elle sera sage et qu’elle ne fera pas de bêtises ! Pour l’occasion, ses parents l’emmènent voir le meilleur créateur de baguettes de la région et passent commande d’une baguette pour elle. Même si elle est très jeune, elle a déjà pu s’entraîner à quelques sortilèges basiques sur une baguette d’entraînement. Mais cette fois-ci, c’est une vraie baguette, rien que pour elle. Ses parents lui disent qu’ils seront rassurés de la savoir en possession d’une baguette pour la protéger. Gabrielle gonfle le torse de fierté : voilà au moins quelque chose qu’elle aura fait mieux que sa sœur, avoir une baguette plus jeune !

Gabrielle rencontre Madame Maxime et les autres élèves de Beauxbâtons. Elle découvre que tous les élèves pressentis pour le poste de représentant de Beauxbâtons de la délégation ont eu le droit à un privilège avant leur départ. Certains ont pu obtenir de rentrer chez eux pour les fêtes, par exemple, ou d’emmener un ou une amie avec eux. Elle est la plus jeune du groupe, aussi toutes les filles l’adoptent comme petite sœur officieuse et mascotte de l’équipe. Elle ne sait pas trop si elle doit être flattée ou s’énerver. Mais elle est avec sa sœur, et pour la première fois, elle se sent sur un pied d’égalité avec elle. Toutes deux partent avec la promesse d’écrire très régulièrement à leurs parents.

Une année à Poudlard : le tournoi des trois sorciers

Une année à l’étranger, c’est une expérience formatrice pour Gabrielle. Sans surprise, sa sœur devient la championne de Beauxbâtons et attire à elle toute la lumière, mais ce n’est pas ça le plus important. Le plus important, c’est que du haut de ses huit ans, presque neuf, Gabrielle peut aller à Poudlard et assister à des cours de première année. Elle est la plus petite de la classe, bien sur, et les professeurs lui prêtent une attention toute particulière pour s’assurer qu’elle comprend bien tout. Elle n’est pas très bonne en anglais, alors c’est parfois difficile. Elle ne pratique pas beaucoup, mais les professeurs lui donnent des exercices écrits et de la théorie sur leur leçons. La plupart ont joué le jeu de lui autoriser une plume à traduction intégrée pour sa prise de notes. Tout ce que les professeurs disent à haute voix en anglais est immédiatement traduit à l’écrit en français. C’est comme ça que la petite apprend beaucoup de choses sur la théorie de la magie, même si on ne la laisse pas trop pratiquer de peur qu’elle ne se blesse ou ne blesse quelqu’un, et qu’elle apprend, surtout, de solides rudiments d’anglais. Elle se lie d’amitié avec des premières années de Serdaigle et Pouffsouffle, principalement mais passe quand même l’essentiel de son temps avec ses consœurs de Beauxbâtons et avec sa sœur.

Le bal de Noël est une super expérience pour elle : c’est la plus jeune autorisée à venir, et Madame Maxime la reconduit aller se coucher à 22h 30 tapantes, mais il n’empêche qu’elle est super heureuse d’avoir une robe de soirée envoyée par ses parents et de pouvoir passer le début de soirée au milieu de tous ces « grands » bien habillés. Et en plus, de nombreux garçons plus âgés ont joué le jeu de la faire danser. Oh, Gabrielle se doute bien que c’était surtout pour rentrer dans les bonnes grâces de Fleur, mais qu’importe : elle a passé une super soirée. Et un jour, se dit-elle, un jour quand elle sera plus grande, on la fera danser pour elle et non pas pour sa sœur.

Ce voyage rapproche Gabrielle et Fleur. Pour une fois, Gabrielle ne se sent pas dans l’ombre de sa grande sœur. Tout le monde s’intéresse à elles deux, et comme elle est la plus jeune, tout le monde lui prête une attention spéciale qu’elle trouve très appréciable. Elle a même la force d’accepter de participer à la deuxième épreuve en tant qu’ « otage » pour sa sœur. Lorsqu’il a fallu demander l’autorisation aux Delacour et à madame Maxime, les adultes n’ont pas été très chauds de mettre en danger la vie d’une fillette, mais Gabrielle a insisté : elle pourra dire toute sa vie qu’elle a participé au tournoi des trois sorciers ! Ce n’est pas rien ! C’est donc terrorisée et surexcitée en même temps que la fillette a laissé Albus Dumbledore l’endormir en prévision de l’épreuve. Elle ne s’est réveillée que trempée, encore immergée dans le lac, tenue par Harry Potter, sa sœur en larmes sur les rives du lac. Elle se jette dans les bras de sa sœur, soulagée d’en être sortie, et apprends de sa bouche ce qu’il s’est passé. Bon, c’est officiel : jouer les otages, c’est trop nul, on ne profite pas de l’expérience vu qu’on dort tout le temps.

L’année à l’étranger se termine terriblement avec la mort d’un des candidats. Gabrielle est très choquée parce que Cédric avait fait partie des garçons assez gentils pour la faire danser au bal de Noël. C’est secouée qu’elle reprend le carrosse volant de Beauvbâtons et très soulagée de rentrer qu’elle revient dans la maison familiale. Elle a écrit presque tous les jours à ses parents pendant son année, signant parfois le bas des lettres de sa sœur ou écrivant ses propres lettres, et elle a pu les revoir pendant les épreuves, puisqu’ils ont fait le voyage pour venir soutenir leur fille, mais c’est pas pareil.

Des études sous le signe du succès

Fleur quitte Beauxbâtons, auréolée de succès et commence une carrière brillante dans la finance. Gabrielle est très fière de sa sœur qui part pour un stage prestigieux à Gringotts, la banque de Grande Bretagne connue mondialement pour ses excellents services. Elle entre pour sa part à Beauxbâtons en première année, déjà auréolée de gloire. Tout le monde sait qu’elle est la sœur de LA fameuse Fleur Delacour et qu’en plus, elle a eu la chance de l’accompagner au tournoi des trois sorciers. Gabrielle est donc une fille populaire qui aurait pu devenir une peste si, malgré tout, elle n’avait pas un fond profondément bon. C’est une enfant, donc comme tous les enfants, elle veut attirer l’attention sur elle, mais elle est aussi généreuse, gentille et loyale à ses amis. Comme elle est en position de force et que tout le monde la connaît, elle ne se sent pas obligée d’écraser les autres pour exister ni de se battre pour sa place, ses premières années à Beauxbâtons sont donc très tranquilles.

Elle est quand même très choquée, l’été de sa première année, d’apprendre que sa sœur se marie à nul autre que William « Bill » Weasley, un briseur de sorts à Gringotts certes talentueux mais désargenté. Sa sœur pouvait tellement faire mieux ! Elle ne sait pas quoi en penser. C’est sur que Bill est sympa, mais enfin, il est pauvre, il a été blessé par un affreux loup garou, il fait un boulot pourri, sa famille est bruyante et manque de raffinement… Bon, okay, ils sont amis avec le célèbre Harry Potter, mais ça fait pas tout dans la vie ! Gabrielle pose plusieurs fois la question à sa sœur : est-ce qu’elle est bien sur de vouloir épouser ce… cet… ça ? C’est la première fois que les deux sœurs se disputent vraiment.

Elle commence cependant à s’inquiéter dans sa quatorzième année. Elle est restée assez petite et fluette pour son âge, avec des joues rondes et un visage enfantin. Et elle n’a toujours pas connu le développement des gènes Vélane hérités de sa mère et de sa grand-mère. Elle se souvient que Fleur avait connu une poussée de croissance vers ses treize ans et que c’était aussi à cette époque qu’elle s’était mise à développer son glamour vélane… Or rien ne vient pour Gabrielle. Ni menstruations, ni poussée de croissance, ni glamour vélane. Elle est terrorisée à l’idée de ne pas être normale. Déjà qu’elle souffre d’une maladie plutôt handicapante avec son allergie au gluten, elle a en plus un retard de croissance – c’est insensé ! Lorsque son corps revient finalement à la normale par un beau matin de février de sa seizième année, Gabrielle se sent assaillie par un intense soulagement. Elle a grandi beaucoup au cours des cinq derniers mois, ce qui a laissé son corps un peu fragile au niveau d’une hanche, elle a finalement ses règles, et, plus important, tous les élèves autour d’elle ou presque la regardent béatement. Enfin ! Elle est une vraie vélane comme sa sœur, sa mère, sa mémé !

Le coup d’euphorie passée, Gabrielle se rend vite compte que son don lui échappe. Elle ne parvient pas à empêcher les gens de perdre leur moyens en sa compagnie, quelques filles comme la majorité des garçons. Elle ne s’explique pas que son pouvoir marche aussi sur les filles : celui de Fleur ne marchait pas sur les femmes, si ? Sa grand-mère lui explique que cela a surtout à voir avec les attirances de chacun : si une fille est attirée par elle, cela veut probablement dire que cette jeune fille a une préférence pour les femmes et qu’elle-même n’est pas totalement contre cette idée. Elle lui explique que la plupart des vélanes n’agissent que sur les hommes parce qu’elles-même préfèrent les hommes, leur glamour n’agissant donc pas sur ce qu’elles ne considèrent pas comme des partenaires potentielles. Gabrielle est très troublée, parce qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir fréquenter une fille. Oh, bien sur, elle a toujours trouvé les femmes plus belles que les hommes, et a toujours été un peu fascinée, même parfois envieuse, par les corps féminins… C’est donc la tête pleine de questions sur sa propre orientation sexuelle que la jeune fille obtient d’avoir une chambre personnelle le temps qu’elle apprenne à juguler un peu son glamour. La plupart des Vélanes peuvent l’assourdir pour se rendre la vie plus supportable : elles continuent d’être fascinantes à regarder, mais en arrivant à se contrôler, elles n’exercent plus ce pouvoir quasiment hypnotique sur leur entourage… Ce qui arrangerait beaucoup Gabrielle, parce que même sa meilleure amie ne peut pas s’empêcher de rougir et bégayer en sa présence, et ça devient franchement lourd pendant leurs séances de révision.

Entre entraînement pour maîtriser son pouvoir et cours, la vie de Gabrielle est bien remplie. Sa sœur a obtenu une médaille de courage de la part du Ministère des affaires magiques français malgré le fait qu’elle n’ait rien accompli d’extraordinaire. Gabrielle est donc confiante : puisque sa sœur semble avoir abandonné une vie de jeune noble à la carrière florissante, il est donc possible pour elle de faire mieux que Fleur. Elle termine sa scolarité à Beauxbâtons avec les honneurs après avoir travaillé d’arrache-pied et après avoir étudié les matières les plus exigeantes comme l’Alchimie. Major de sa promotion, elle est également auréolée de succès lorsqu’elle peut faire le discours de fin d’année de sa promo.

Il ne reste donc pour elle qu’à choisir une carrière prometteuse et exceptionnelle. Aussitôt, le programme de droit publique du Ministère des Affaires Magiques l’intéresse. Réservé à l’élite, recrutement sur dossier et concours, elle se sent prête ! Elle réussit à intégrer le programme du premier coup en avant-dernière position du classement des lauréats. Mais qu’importe, elle est la seule de sa promo à n’avoir passé qu’une fois cet exigeant concours.

Revenir au Royaume Uni

Sa première année d’étude est plus exigeante que jamais. Elle n’a jamais autant travaillé de sa vie. Elle passe ses soirées à étudier, réviser le droit pénal, le droit publique, le droit constitutionnel. Elle a l’impression que son crâne va exploser à chaque instant. Comme elle est souvent fatiguée, elle a souvent une moins bonne maîtrise de son glamour, et cela tourne parfois à son avantage. Elle distrait involontairement ses comparses pendant les examens, ce qui lui permet parfois de rafler une meilleure place que ce qu’elle aurait pu. Ses professeurs la surveillent, mais ils savent que ce n’est pas volontaire… Mais ne l’est-ce pas ? Une fois qu’elle a trouvé le truc, il lui est arrivé une fois ou deux de distraire des membres de son jury ou d’autres candidats par un peu de glamour. Trois fois rien, juste assez longtemps pour que ça les déstabilise, et juste assez brièvement pour que ça passe pour un accident.

C’est en droit, dans ce milieu hautement compétitif que Gabrielle apprend la valeur de son don et de son nom. Elle se découvre d’intéressants pouvoirs de séduction qui lui permettent, notamment, de passer sa première nuit d’amour dans les bras du garçon qu’elle convoitait de sa promotion, au nez et à la barbe de la copine de l’époque dudit garçon. Gabrielle n’est pas tellement du genre à courir partout pour séduire ses congénères, mais ce garçon lui plaisait particulièrement, et elle voulait se convaincre surtout qu’elle n’était pas attirée par les filles… Hein ? Hein ? Cela finit néanmoins par se savoir, et Gabrielle est considérée avec défiance, malgré son minois innocent clamant qu’elle ignorait totalement que ce garçon et cette fille sortaient ensemble. C’est à ce moment que Gabrielle se dit qu’un stage à l’étranger serait peut-être une bonne idée pour sa carrière, et en attendant que les affaires se tassent. C’est ainsi que grâce à un petit coup de pouce de Fleur et de son mari (tient, il sert à quelque chose, finalement, celui-là), elle obtient un entretien avec les gobelins de Gringotts. Son CV fait forte impression ainsi que sa paisible assurance et sa maîtrise de son glamour qu’elle cache très soigneusement pour leur assurer que sa nature de semi-vélane ne sera pas un problème.

Elle sort de cet entretien vidée et heureuse d’avoir décroché un stage pour l’année civile 2004. C’est donc le deux janvier qu’elle arrive au Royaume Uni et s’installe dans un petit appartement du Chemin de Traverse recommandé par la Banque. Elle est proche de son lieu de travail et en profite pour perfectionner son anglais et découvrir la vie Londonienne. Bien que son stage soit exigeant, elle apprend beaucoup de choses au service des contrats de Gringotts. Contrats de vente, de don, contrats d’obsèques, de mariage, testaments, législation particulière de succession dans les familles aristocratiques de sang pur, règles internes de ces familles, Gabrielle est passionnée par l’aristocratie anglaise. C’est à ce moment là qu’elle se rend compte que chaque famille a ses propres lois, notamment pour la succession ou le mariage, et ça la passionne de décortiquer tout ça. Elle fait ses armes sur des familles disparues comme les Croupton ou les Gaunt. Cela lui permet de travailler sur les archives de Gringotts et de se prefectionner sur de magnifiques cas d’école. Elle découvre aussi des lois tombées en désuétudes, comme le droit de conquête qui autorisait jadis un vainqueur à  clamer les possessions, femme et enfant compris, du vaincu. Loin de trouver barbare cette société de l’ancien temps où l’aristocratie et la noblesse avaient tout pouvoir, elle est fascinée et séduite par le pouvoir que pourraient désormais détenir les nobles s’ils reprenaient leur trône. Naturellement, le discours de Narcissa Malefoy la séduit au moins autant que ses recherches, et il faut reconnaître qu'en plus Narcissa est une femme magnifique qui fait battre son coeur à chaque fois qu'elle voit une de ses apparitions, et elle supporte de moins en moins les choix de vie que sa sœur a fait. Epouser un Weasley désargenté qui ne se soucie pas de son statut de sang, sérieusement ? Elle aurait pu faire tellement, mais tellement mieux !