Le bonheur est pour les gens simples.
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En 1997 dans le monde sorcier, la peur s’était répandue à la façon d’une épidémie, qu’aucun médecin ne pouvait arrêter.
A la rentrée des classes 1998, le monde, bien que dans le flou sur le vainqueur de la guerre, continua de tourner comme il l’avait toujours fait et les élèves reprirent malgré tout la direction de Poudlard.
C’est dans ce contexte particulier que Jada passa sa sixième année, à la fin de laquelle elle obtint ses BUSES, qui à cause des évènements de la fin de la dernière année scolaire n’avait pas pu avoir lieu pour les élèves en cinquième année.
L’année suivante fut moins compliquée pour tous, comme l’adage l’indique : le temps guérit les blessures. Et le retour du survivant annonçant sa victoire joua beaucoup. Les blessures et les morts n’étaient pas en vain. Ils avaient gagné.
Une fois ses ASPICS en poche, Jada ne savait toujours pas quoi faire, elle n’arrivait pas à s’imaginer commencer des études supérieures comme elle l’aurait naturellement fait si rien de tous ça ne s’était produit. Elle était perdue. En rentrant chez elle cet été là, elle eu de très longues discussions avec ses parents. Elle voulait être utile, elle voulait aider et elle voulait des réponses. A quoi bon être capable de pratiquer la magie, d’avoir cet avantage en comparaison des moldus si la seule utilité qu’on lui trouvait était de faire souffrir autrui ? A quoi bon ?
Elle s’était perdue elle même et elle avait besoin de se reconnecter, de redevenir l’optimiste qu’elle avait toujours été. C’est ce qui la poussa à partir, à quitter l’Angleterre et aller explorer le monde. Rencontrer des sorciers de tous les horizons et réapprendre à avoir confiance en la magie, voir ses bienfaits.
Mission humanitaire et volontariat international, c’est ainsi que se déroulèrent les trois premières années de sa vie de jeune adulte.
Mais elle savait qu’elle ne pouvait et ne devait pas fuir continuellement l’Angleterre, c’est pourquoi, peu avant son 21ème anniversaire elle prit la décision de rentrer à Londres et d’y commencer une nouvelle vie qui allait s’avérer pleine de surprises et de rencontres fabuleuses.
Elle avait trouvé un accord avec ses parents. Elle allait rester chez eux quelques semaines le temps de se trouver un appartement et un travail qui lui permettrait d’être stable financièrement. Elle ne savait pas encore exactement quoi, mais elle aimait bien l’idée d’être serveuse, le contact humain lui correspondait et elle ne voulait pas d’un travail enfermé dans un bureau. En fin de compte ce qui lui importait c’était pour la première fois depuis cinq ans, de pouvoir s’occuper d’elle en premier, d’avoir une vie plus simple dont les banalités comme la sortie d’un nouveau mascara pourrait l’exciter sans culpabiliser en portant tous le poids du monde sur ses épaule tel Atlas.