| Lun 4 Nov - 0:06 | JADA CORNE DE LICORNE Nom Stevenson ; Prénoms Jada ; Âge 21 ans ; Date de naissance Née un jour d'hiver, le 12 décembre exactement; Lieu de naissance Londres ; Signe astrologique Sagittaire ; Nationalité Anglaise ; Statut Civil Célibataire ; Préférences sexuelles Hétérosexuelle ; Statut du sang Mélé ; Tradition Ordre d’Hermès de sa pratique de la magie mais ignore tout de la société secrète ; Baguette Bois de cèdre, crin de licorne ; Patronus Le Samoyède, un vrai nuage ; Dons Si les dons sont de l'inné alors elle n'a pas remporté le gros lot et peut-être est-ce tant mieux ; Pouvoirs Bien que brillante élève de son temps à l'école, elle ne maîtrise aucun pouvoir en particulier ; Particularités Elle aime la pluie, pour elle l'expression il fait beau est synonyme d'il pleut des cordes. Mais ce n'est pas juste son temps préféré c'est plus complexe, plus profond, elle a toujours eu une connexion avec la pluie, attendant sa venue comme celle du Messie. Pluie qui d'ailleurs lui a toujours bien rendu, à chaque épreuve de sa vie, chaque souffrance aussi ridicule puisse-t-elle paraitre. Martelant les vitres, les murs, les toits rappelant à Jada qu'elle n'était pas seule et que tout finirait par s'arranger ; Activité Professionnelle, études, métier, autre Serveuse en devenir CARACTÈRE / ANECDOTESSociable Grande extravertie, Jada n’a jamais eu de mal à se lier. Sa joie de vivre irradie autour d’elle, si bien qu’elle attire les gens comme des aimants. Un plus pour son métier de serveuse ; Optimiste Elle a un optimiste à toute épreuve qui a fait lever les yeux au ciel à plus d’un. Néanmoins, un trait de caractère qui a su pour elle comme pour son entourage être très utile dans les heures les plus sombres de la guerre ; Drôle Les jeux de mots et autres boutades sont son dada ;Tête en l’air N’essayez pas de fixer un rendez-vous avec elle en espérant qu’elle arrive à l’heure ; Curieuse L’un des avantages à être serveuse c’est que personne ne fait réellement attention à vous, vous devenez un élément du décor, pratique pour espionner les conversations ; CURRICULUM VITAELe bonheur est pour les gens simples
En 1997 dans le monde sorcier, la peur s’était répandue à la façon d’une épidémie, qu’aucun médecin ne pouvait arrêter. Si bien qu’à la rentrée les absents étaient déjà partout. Et ça avait failli être le cas de Jada, trop jeune pour avoir connu la première guerre, ce n’était pas le cas de ses parents, marquée au fer rouge dans leur mémoire. Ils n’avaient pas combattu certes, mais ils se souvenaient, la peur, la peur constante qu’on vienne les séparer au nom d’une idéologie malsaine.
Louise Porter-Stevenson, la mère de Jada était une née moldue, une femme simple née dans une famille aimante de classe moyenne, sans jamais manquer de rien, mais loin de tout avoir. Edouard Stevenson lui était né sorcier d’une famille de sang pur, pour qui l’amour se résumait au profit, mariage arrangé en vue d’un héritier. Deux personnes qui aux premiers abords n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais, la psychologie des êtres humains, aussi complexe soit elle, a une faille, un petit quelque chose qui se cache au fond de notre crâne et qui nous chuchote que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. C’est ce qui poussa ces deux êtres que tout oppose, à, un jour, fonder une famille.
La guerre avait été dure à vivre pour les Stevenson, une née moldue mariée à un traitre à son sang à cette époque ça fait tache sur les registres du ministère.
Ils se souvenaient de tout, de l’exil, de ne pas s’arrêter, de ne pas regarder derrière soi, de ne pas faire trop de bruit et surtout, surtout de ne jamais allumer la lumière. C’était la règle d’or, le guide du survivant. Se cacher sans cesse, tous les jours dans un lieu différent et faire le mort.
Jada n’avait pas connu ça, mais elle voyait le regard de ses parents se charger de peur dès qu’elle allumait une lumière, un voile sur les yeux, à peine le temps d’une seconde, le temps de reprendre ses esprits, le temps de se souvenir que pour l’instant tout allait bien.
Oui, pour l’instant tout allait bien. C’est ce qu’ils avaient retenu de leurs longues thérapies pour gérer leur traumatisme, pour accepter des années après, d’accueillir un enfant dans ce monde qui les avait tant fait souffrir.
Le plus dur pour eux ce fut de voir l’amnésie sélective de cette période de l’histoire après la chute du Seigneur des ténèbres par la population, les politiciens et les médias. On ne disait plus le mot « guerre » on disait « cette période sombre de notre histoire » personne ne parlait plus de ce qui était arrivé à la société sorcière, non on parlait de reconstruire les bâtiments, le ministère, d’améliorer les lois, de former de nouveaux aurores, mais jamais au grand jamais de reconstruire les gens. Chacun faisait comme si de rien, chacun allait travailler, comme si hier ils n’avaient pas dû quitter leur travail car le statut de leur sang n’était pas assez pur, car ils volaient les emplois des honnêtes sangs purs. Non ce n’avait pas été facile pour les Stevenson. Mais ils avaient fait comme tout le monde, ils avaient essayé de ne rien laisser paraître et reprendre leur vie où ils l’avaient laissé avant la « période sombre de l’histoire».
Jusqu’au jour où Louise avait reçu la nouvelle, elle attendait un enfant. Ce jour-là toutes les barrières qu’elle avait construite pour se protéger avaient cédé. Elle s’était effondrée en pleurant devant sa mère et avait répété en boucle qu’elle ne pouvait pas.
Et c’était vrai, elle ne pouvait pas, son enfant méritait mieux, mieux que deux adultes brisés, constamment sur le qui vive, qui vivaient dans une maison plongée dans le noir, qui dormaient baguette à la main, prêt à transplaner en cas de besoin dans la seconde. Deux humains qui se parlaient en chuchotant, qui ne s’étaient pas inscrit au recensement d’après guerre de peur que les registres indique le statut « sang de bourbe » et « traitre à son sang » et qu’un jour à nouveau on les pourchasse.
Ce à quoi la mère de Louise avait répondu que c’était vrai, que sa petite fille méritait mieux, mais qu’il était hors de question qu’elle la perde.
« Toi et ton mari, vous allez aller vous faire aider, par un psychiatre de chez nous ou de chez vous mais vous allez vous soigner et vous allez avoir cet enfant, vous allez l’aimer de toute vos forces et faire de votre mieux. Vous allez l’éduquer de manière à ce qu’elle soit prête à affronter le monde mais surtout, qu’elle soit prête à l’aimer avec ses horreurs et ses tragédies. »
Alors c’est ce qu’ils avaient fait. Eda Porter, la grand mère de Jada avait raison, ils avaient déjà tant perdu, tant cédé à cette guerre assassine. Alors tout mais pas ça, pas ce miracle, pas cette fois. Ils ont suivit une longue thérapie et aujourd’hui encore ils ne l’ont jamais caché à leur fille, une fois par semaine, ils s’assoient en face d’un professionnel qui les aide à affronter « l’après. »
Ils leurs avaient fallu un courage énorme pour laisser partir leur fille unique à Poudlard l’année de ses 11 ans, Poudlard était envahi de détraqueurs qui étaient à la recherche de l’évadé Sirius Black. Et, même si ce fut une décision difficile dont ils doutaient souvent, ils décidèrent d’essayer de lui offrir une adolescence normale à défaut d’avoir pu lui offrir une enfance classique après lui avoir fait l’école à la maison, si bien qu’elle n’avait pas pu jouer avec des enfants de son âge ni de se faire de vrais amis.
Lors de sa première rentrée ils avaient d’ailleurs énormément culpabilisé. Et si elle avait un problème avec un détraqueur ? Et si elle ne parvenait pas à se faire d’amis à cause de leur éducation ? Et si les autres enfants se moquaient d’elle ? Et si elle avait trop de retard sur les autres élèves ? Et si elle se mettait à les détester pour ne pas l’avoir inscrite dans une école plus jeune ?
Mais les enfants sont pleins de surprise, il s’avéra que la petite Jada, ne semblait pas déranger outre mesure par la présence des gardiens d’Azkaban. Et non contente d’avoir des notes bien plus que correctes, elle s’était fait tellement d’amis que Louis et Edouard peinait à suivre les histoires de chacun dans les multiples lettres que leur envoyait leur fille chaque semaine, la rubrique potin qu’elle mettait dans les post scriptum était tellement fournie que le contenu de la lettre sur ce qu’elle vivait, ses notes, sa santé et ses états d’âmes était ridiculement courte à côté.
En effet ce que craignait ses parents dû à son enfance solitaire avait en fait eu l’effet inverse sur elle, Jada croquait joyeusement la vie à pleines dents, profitant de chaque instant en compagnie de tous ses nouveaux amis. Attentionnée et sensible elle ne laissait personne derrière.
Mais ce qui acheva de rassurer ses parents ce fut le jour où ils reçurent une lettre du professeur d’histoire de la magie, qui voulait leur parler de la dernière dissertation en date de la jeune fille, qu’il avait trouvé exceptionnelle et dès les premières lignes Louise comme Edouard avait fondu en larmes :
« On parle toujours de qu’on vécu les grands noms de l’histoire, les héros sans qui rien n’aurait changer mais on ne parle jamais de ce qu’on vécu les gens simples. On nous laisse imaginer à tord, qu’ils ont laissé l’histoire défiler sous leurs yeux hagards, et qu’ils n’ont pas souffert, qu’ils ont laissé quelques martyrs tout endurer à leur place. »
En finissant de lire, quelque chose qui grondait en eux depuis longtemps s’était tu. Leur fille venait de leur donner à 11 ans à peine le courage de faire ce qu’ils s’étaient toujours interdit jusque là : se pardonner. Des dizaines d’années après la première guerre, se pardonner de ne pas avoir combattu, se pardonner d’avoir fui, se pardonner de ne pas avoir pu aider ceux qui vivaient la même atrocité qu’eux.
Les années suivantes défilèrent comme dans un rêve, bercées par la fierté que leur procurait leur fille.
Ce fut en l’an 1997, à l’aube de la grande guerre, que la réalité se chargea de les réveiller.
Jada, désormais en quatrième année, ne pouvait pas comprendre la gravité de la situation. Mais même sans comprendre elle se doutait de quelque chose, il pleuvait trop en Angleterre cette année là. Oh bien sûr elle savait quand même que quelque chose était en train de se produire, quelque chose de grave. Qui pouvait l’ignorer après tout ? L’apparition mouvementée du mage noir au ministère et l’intervention musclée d’Harry Potter et Albus Dumbledore avait fait la une de tous les médias.
Et juste comme ça, le monde s’était effondré.
L’année suivante malgré les supplications de ses parents, Jada n’avait rien voulu savoir, elle devait retourner à Poudlard. Elle savait qui elle était et les risques qu’elle encourait. Mais elle se devait d’y être pour ses amis qui y retournaient, n’ayant nul part d’autre où aller. Elle sentait que d’une manière où d’une autre elle devait participer à l’effort de guerre. Amener le peu de choses qu’une cinquième année qui n’avait même par encore ses BUSES pouvait.
A son niveau il n’y avait pas beaucoup de choses à faire. Alors elle a fait ce qu’elle savait faire de mieux, sourire et y croire.
Sourire, car il avait disparu du visage de trop de ses camarades. Sourire pour chasser les terreurs nocturnes des quelques filles encore présente dans son dortoir. Sourire comme pour dire ça va aller aux élèves qui subissaient la torture des Carrows, sourire pour chasser l’appréhension des courriers du matin et les mauvaises nouvelles qu’ils apportaient, sourire pour ceux qui avaient perdu espoir. Sourire sans cesse, à s’en faire mal à la mâchoire, sourire si fort que ça en chasse la peur qui lui nouait les entrailles. Sourire encore et toujours, du matin au soir. Sourire parce que contrairement à d’autres on est encore là pour le faire.
Elle voulait y croire aussi, en Harry Potter, croire en un monde meilleur, en l’humain et à de meilleurs lendemains. Elle voulait croire en la résistance, en ceux qui se battaient pour un monde plus juste, moins souillé par des idéaux tels que ceux qui ravageaient la communauté sorcière. Vraiment elle voulait y croire et elle voulait que les autres puissent voir le monde tel qu’elle le voyait, plein de promesses et d’avenir pour lequel on se bat.
La pluie s’abattait avec violence sur les toits de Poudlard, si fort que même les professeurs jetaient de rapides coups d’oeil inquiet au plafond, comme si ils avaient peur de voir l’eau dégringoler de l’épaisse voute de pierre, comme si les sorts magiques qui la protégeait avaient disparu devant le déferlement quasi divin de la pluie.
C’était à n’y rien comprendre, depuis le début de l’année il avait plu sans discontinuité, comme si les nuages avaient été ensorcelés, comme si quelqu’un avait lancé le déluge sur l’école, mais pourquoi ou pour qui ?
Si vous aviez posé la question à Jada, elle aurait répondu que la pluie symbolisait toutes les larmes que beaucoup ne s’autorisait plus à faire couler. La pluie tombait pour éviter l’indécence d’un soleil éclatant un jour triste. La pluie tombait pour diluer tout le sang qui avait coulé sur la terre.
Il avait plu jusqu’en mai et puis une semaine avant l’arrivée d’Harry Potter, le soleil reprit peu à peu ses droits et tous surent ; quelque chose allait se produire ; quelque chose d’assez énorme pour chassez les larmes de la terre meurtrie qui pleurait ses enfants brisés.
Il y avait eu une bataille terrible, dont personne n’était sorti indemne. Et lorsqu’un an après, le grand Harry Potter avait annoncé la victoire, les sorciers avaient arrêté de retenir leur souffle, ils avaient finalement pu commencer à respirer de nouveau.
Et juste comme ça le monde s’était relevé.
A la rentrée des classes 1998, le monde, bien que dans le flou sur le vainqueur de la guerre, continua de tourner comme il l’avait toujours fait et les élèves reprirent malgré tout la direction de Poudlard. C’est dans ce contexte particulier que Jada passa sa sixième année, à la fin de laquelle elle obtint ses BUSES, qui à cause des évènements de la fin de la dernière année scolaire n’avait pas pu avoir lieu pour les élèves en cinquième année.
L’année suivante fut moins compliquée pour tous, comme l’adage l’indique : le temps guérit les blessures. Et le retour du survivant annonçant sa victoire joua beaucoup. Les blessures et les morts n’étaient pas en vain. Ils avaient gagné.
Une fois ses ASPICS en poche, Jada ne savait toujours pas quoi faire, elle n’arrivait pas à s’imaginer commencer des études supérieures comme elle l’aurait naturellement fait si rien de tous ça ne s’était produit. Elle était perdue. En rentrant chez elle cet été là, elle eu de très longues discussions avec ses parents. Elle voulait être utile, elle voulait aider et elle voulait des réponses. A quoi bon être capable de pratiquer la magie, d’avoir cet avantage en comparaison des moldus si la seule utilité qu’on lui trouvait était de faire souffrir autrui ? A quoi bon ?
Elle s’était perdue elle même et elle avait besoin de se reconnecter, de redevenir l’optimiste qu’elle avait toujours été. C’est ce qui la poussa à partir, à quitter l’Angleterre et aller explorer le monde. Rencontrer des sorciers de tous les horizons et réapprendre à avoir confiance en la magie, voir ses bienfaits.
Mission humanitaire et volontariat international, c’est ainsi que se déroulèrent les trois premières années de sa vie de jeune adulte.
Mais elle savait qu’elle ne pouvait et ne devait pas fuir continuellement l’Angleterre, c’est pourquoi, peu avant son 21ème anniversaire elle prit la décision de rentrer à Londres et d’y commencer une nouvelle vie qui allait s’avérer pleine de surprises et de rencontres fabuleuses.
Elle avait trouvé un accord avec ses parents. Elle allait rester chez eux quelques semaines le temps de se trouver un appartement et un travail qui lui permettrait d’être stable financièrement. Elle ne savait pas encore exactement quoi, mais elle aimait bien l’idée d’être serveuse, le contact humain lui correspondait et elle ne voulait pas d’un travail enfermé dans un bureau. En fin de compte ce qui lui importait c’était pour la première fois depuis cinq ans, de pouvoir s’occuper d’elle en premier, d’avoir une vie plus simple dont les banalités comme la sortie d’un nouveau mascara pourrait l’exciter sans culpabiliser en portant tous le poids du monde sur ses épaule tel Atlas.
Après tout ne dit-on pas que le bonheur est pour les gens simples ?
FT. Jenna Coleman ; Pseudonyme LittleDudeuse ; Âge 21 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? Gooogle ou Google j’hésite ; un petit mot à ajouter ? ; Ta fréquence de connexion Aussi souvent que possible, les bonnes semaines quotidiennement haha |
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