| Sam 7 Sep - 21:23 | Madison Ava Taylor Corne de Licorne Nom Taylor ; Prénoms Madison Ava ; Âge 17 ans ; Date de naissance 12 septembre 1986 ; Lieu de naissance Londres, hôpital central ; Signe astrologique Vierge ; Nationalité Anglaise ; Statut Civil Célibataire ; Préférences sexuelles Bisexuelle ; Statut du sang Sang mêlé ; Tradition Ordre d'Hermès ; Baguette Bois de charme et corne de licorne ; Patronus aucun, le traumatisme de sa transformation l'empêche de se concentrer pour former plus qu'un peu de brume ; Dons aucun ; Pouvoirs Lycanthropie, mais ce serait plutôt une malédiction ; Particularités Louve blanche à sa transformation... C'est d"un discret en Ecosse, a perpétuellement les yeux dorés, ce qui la grille auprès de n'importe qui connaissant un peu les loups garous. Activité Professionnelle, études, métier, autre 6e année à Poudlard. CARACTÈRE & ANECDOTESCurieuse, tu l’as toujours été : tu as toujours voulu tout savoir sur tout. La faute à ton père qui répondait à tes questions plutôt que de t’envoyer paître. Alors tu as gardé cette habitude de t’emerveiller du monde et de ses mystères, de vouloir les percer et tout comprendre. Résiliente, tu as dû le devenir par la force des choses. Lorsque tu es devenue orpheline de père et de mère alors que tu n’avais qu’une dizaine d’années et que tu as dû apprendre à te construire une nouvelle famille au sein d’une meute. Tu as du l’être aussi pour affronter ta maladie, la douleur de la transformation, la peur et la culpabilité à chaque goutte de sang versé. Courageuse, parce que tu ne t’es pas effondrée autant que tu aurais pu le faire. Tu essaies de garder le sourire, et faire des blagues, amuser la galerie. C’est ta façon de faire oublier ton « petit handicap » te transformant en bête féroce à chaque pleine lune. Cette louve blanche que tu vois dans les flaques d’eau et les miroirs, tu l’aimes autant que tu la hais. Tu la détestes autant que tu l’admires. Elle est forte et impitoyable. Elle est carnassière et assoiffée de sang. Elle est toi, tu es elle. Comment pourrais-tu te regarder en face dans une glace lorsqu’elle t’a laissé en héritage ces iris jaunes qui mettent mal à l’aise tout le monde ? Solitaire, tu l’es pour te protéger. Tu aimes les gens, pourtant, tu aimes leur compagnie, tu aimes l’insouciance des amitiés. Mais tu sais aussi que tôt ou tard, on te blâmera et on lancera une chasse au loup. Toutes les histoires finissent comme ça, surtout les légendes. Tu aurais envie de croire le projet utopique de Potter, pourtant… Tu es prête à lui donner le bénéfice du doute. Mais il suffirait que cela échoue pour que tu cèdes aux sirènes contraires. Dépressive, parce que tu n’es pas surhumaine. Comme beaucoup de ceux de ta condition, à intervalles régulières, ton humeur change. Avec la lune, bien sur, mais pas seulement. Autre chose change, car toutes les lunes ne sont pas aussi difficiles à vivre les unes que les autres. Non. Tu es dépressive. C’est cyclique. Ta condition finit invariablement par te peser, te plomber, t’enfoncer dans le désespoir. Et là, tu pourrais vouloir t’ôter la vie et alléger tes épaules de la souffrance. Vous aussi vous seriez dans cet état si c’étaient vos propres crocs qui avaient déchiqueté la gorge de votre mère. CURRICULUM VITAE1986 Tu es née dans cette clinique blanche de Londres. D’autres femmes en travail dans les pièces voisines qui se battent pour donner le jour à de joyeux bambins. Toi, tu donnes de la voix, tu cries lorsque l’air brûle tes poumons pour la première fois. Tu tousses, tu vocifères. Et tes parents sont aux anges de voir leur première enfant venue au monde. Tu es en vie, en bonne santé, et tu agites déjà tes petits bras potelés dans l’air frais. Soupir de soulagement de tes parents. Katheleen Jiggs retombe en arrière, sa précieuse petite fille dans les bras. Sorcière d’une vieille famille depuis longtemps mêlée, où l’on est apothicaire de père en fils, elle n’a eu aucune honte à épouser l’homme qu’elle aimait, fût-il un sorcier né-moldu. Ses parents ont bien un peu grincé des dents, mais que pouvaient-ils faire ? Frank Taylor et elle se sont rencontrés sur les bancs de Poudlard. Il était à Serdaigle, elle était à Gryffondor. Une Idylle rare alors que la guerre frappait à leur porte. Tous deux s’étaient bien vite réfugiés dans le monde moldu à la fin de leurs études. Et cela leur avait assuré une paix relative et une survie plus aisée.
1991 Cinq ans et tu souris à pleine dents tandis que ta mère te poursuit avec un appareil photo. Ton père travaille dans une compagnie d’assurances moldue, ta mère est couturière et travaille à la maison. Tous deux sont parfaitement intégrés dans ce monde dépourvu de magie. Toi ? Tu as déjà manifesté des pouvoirs étranges. Tu t’es rendue compte que quand tu étais malade et que tu éternuais, les objets à proximité avaient tendance à voltiger quelques secondes. Quand tu es énervée, des choses se cassent, et quand tu es contente, tout brille autour de toi comme si une douce lueur irradiait. Maman t’a retirée de l’école et t’apprend à domicile ce que tu dois savoir. Elle dit que c’est plus commode, et que quand tu seras plus grande, tu pourras aller à l’école, toi aussi, avec des gens qui, comme toi, peuvent utiliser la magie. En attendant, ta maman t’a expliqué qu’il était mieux de ne pas attirer l’attention. Alors tu gardes le secret.
1993 Huit ans, ta première sortie sur le Chemin de Traverse. Tu vas voir la boutique de papy. Oh, Papy, tu l’as déjà vu, mais la plupart du temps, il vient à la maison directement depuis la cheminée, comme le père Noël. Sauf qu’il n’est pas habillé en rouge, qu’il apparaît dans des flammes vertes… Mais il te ramène souvent des chocogrenouilles. Ce sont des friandises magiques avec des cartes à collectionner. Tu en as déjà une vingtaine ! C’est ton petit trésor personnel. Tu ne le sais pas encore, mais ces cartes deviendront, plus grande, l’unique souvenir que tu as pu conserver de cette période heureuse qu’est l’enfance. Le seul souvenir de ton grand-père, aussi. Autour de toi, sur le Chemin de Traverse, c’est une débauche de couleurs, d’odeurs, de bruits. Tu vois des boutiques, partout. Tu vois des sorciers drôlement vêtus, des chapeaux de couleurs bizarres, des oiseaux, des étincelles, des lumières partout. Tes yeux s’agrandissent de stupeur. Tu entends des mots bizarres, des voix haut-perchées. Et des gens, partout. Et des enfants, partout. Tu es presque soulagée quand vous arrivez à la boutique de papy, une petite échoppe pleine d’odeurs bizarres et d’ingrédients plus bizarres encore. Vous vous effacez pour laisser sortir un grand homme tout vêtu de noir aux cheveux gras. C’est la première fois que tu croises Severus Rogue, certainement pas la dernière.
1996 Dix ans, tu commences à te préparer pour Poudlard. Tes parents t’ont fait étudier à la maison tout à la fois des matières moldues et des matières sorcières. Tu as appris à lire, à écrire, à compter. Ton esprit logique te fait adorer les mathématiques et les sciences. Tu aimes aussi les potions que tu apprends avec ta maman (ton père à eu un troll à ses BUSEs de Potions ; toute la famille en rit encore beaucoup. Il est d’ailleurs nul en cuisine, et c’est pas faute d’essayer). Dans ton esprit, tout se passera bien : tu iras à Poudlard l’année suivante, peut-être que tu seras à Serdaigle, ou à Pouffsouffle, ou à Gryffondor. Tu aimerais bien, en tous cas, apprendre à voler et aussi aller dans ce fameux club de potions dont ta maman et ton grand-père t’ont parlé. Il paraît que tu pourras touiller dans tout plein de mixtures qui font des choses trop cool. Ta plus récente expérimentation, c’est une recette d’encre qui change de couleur selon l’humidité de l’air que tu as trouvé dans le livre Onze potions pour les enfants que ton papy t’a offert à ton dernier anniversaire. Tu n’étais donc absolument pas préparée à ce que ta vie change drastiquement du tout au tout. Comment cela s’est su que la maison abritait des sorciers ? Encore aujourd’hui, tu n’en sais rien. Cependant, un soir d’été, à deux heures du matin, tu as entendu du bruit dans la maison. Les barrières magiques de la maison se sont effondrées : des mangemorts entrent. Parmi eux, Fenris Greyback à qui l’on a promis un enfant avec lequel s’amuser. Toi.
1997 onze ans. Cela fait un an que tu as été mordue par Fenris Greyback, un an, aussi, que ton père a été tué par les mangemorts. Ta mère a miraculeusement survécu à ses blessures, mais elle a beaucoup perdu de son adresse et de sa dextérité. Vous vous cachez. Ton grand-père vous a mis en contact avec une petite meute de loups garous qui demeurent neutre malgré la montée de Vous-Savez-Qui. Ils t’apprennent le B.A.-BA. Ils t’ont appris à gérer le surplus d’information qui te frappe l’ouïe ou l’odorat à chaque fois que tu mets le nez dehors et t’apprennent à lutter contre l’irritation qui te prend à l’approche de chaque pleine lune. Tu n’as du qu’aux réflexes de ta mère de ne pas mourir, vidée de ton sang cette fameuse nuit. Le rire de Greyback, la douleur de ses dents humaines déchirant ta peau, de ses doigts griffus fouillant tes entrailles te reste en mémoire. Et chaque nuit, tu te réveilles en hurlant. Tes transformations sont douloureuses, tout ton corps est à l’agonie après chaque pleine lune. Ta mère a de plus en plus de mal à se procurer de la potion tue-loup. Avec la guerre, les matières premières deviennent de plus en plus chères, et ton grand-père lui-même ne peut pas toujours s’assurer qu’il fournit un bon produit. Ce qui devait arriver arriva. Au cours d’une pleine lune, tu pètes les plombs : la potion tue-loup que tu as prise avait un goût bizarre. Elle se révèle inefficace. Ta mère a eu beau t’enfermer, la porte ne te résiste pas et tu bondis sur elle. Lorsque tu te réveilles au petit matin… Toute la maison est en sang et ta mère est morte. La meute de loup avec laquelle ton grand-père t’a mis en contact arrive le lendemain pour te trouver catatonique sur le sol les yeux jaunes grand ouvert : conséquence du traumatisme ou résultat de la Tue-loup frelatée, personne ne sait le dire, mais tes yeux conservent depuis cette teinte inhabituelle. Ils devinent sans mal ce qui a pu se passer et t’emmènent avec eux.
1998 Douze ans et tu as déjà l’impression que ta vie est finie. Tu as beau n’avoir aucun souvenir de cette fameuse nuit où le loup a pris le dessus, tu ne cesses de revivre la semaine qui a précédé. Et si tu avais dit à ta mère que la potion avait un goût bizarre ? Est ce qu’elle aurait pris plus de précautions ? Est-ce que tu aurais pu la sauver ? Cette fois, tu le sais. Tu es un monstre. Les autres de la meute ont beau essayer de t’encourager, de te soutenir, tu n’arrives pas à retrouver le sourire. Tu vis avec eux parce que tu ne supportes pas les regards tristes, effrayés, emplis de pitié que te jette ton grand-père. Ton bien le plus précieux, c’est ta collection de chocogrenouilles. C’est le seul truc qui te raccroche à ce que tu aurais dû être. Un enfant. Mais tu ne l’es pas. La meute reçoit la fréquente visite d’un autre loup, Remus Lupin. Il essaie de les convaincre de rejoindre la guerre… Toi, tu le voudrais bien : après tout, c’est à cause de Greyback que tu es dans cet état là ! Tu lui en veux… comme tu lui en veux ! Tu te jures de le tuer si tu le recroises. Mais ce vœu restera lettre morte… De toute façon, tu as douze ans, si tu l’avais croisé à ce moment là, c’est sans doute toi qui serait morte. La guerre s’intensifie : la boutique familiale est saccagée lors d’une attaque sur le chemin de Traverse. La meute dont tu fais partie se retrouve soudainement privée de Tue-Loup. Vous fuyez dans les plus profondes forêts à chaque pleine lune, espérant que vous ne tuerez personne… Parfois, tu te réveilles avec un arrière-goût familier dans la bouche. Désormais, tu sais : lorsque tu as un sentiment de satiété au réveil malgré tes muscles à l’agonie et ton corps las, c’est que vous avez mangé de la chair humaine pendant la nuit. Et si ton estomac est lourd, c’est que c’était du gibier animal. Même si ton corps préfère l’humain, pour le salut de ta conscience, tu préfères être barbouillée au petit matin.
2000 La guerre est finie depuis deux ans, maintenant. Tu grandis vite. Quatorze ans, l’âge de la sagesse. Tu as eu ta première baguette l’année précédente, sur un tard, fournie par Ollivander lui-même. Comme tu étais fière ce jour là. Tu gonflais la poitrine de joie sous l’oeil attentif de quelques membres de ta famille adoptive. Ta meute. C’est elle qui a remplacé aujourd’hui, dans ta vie le cercle familial de jadis. Pour autant, tu n’oublies pas les tiens. Ni le sourire de ta mère, ni la patience de ton père, ni ton grand-père qui peut à peine te regarder dans les yeux. C’est le frère de ta mère qui a pris la suite de ton pépé à la boutique Slug & Jigg. Lui non plus ne peut pas te regarder dans les yeux. Personne n’a oublié que tu as tué ta mère. Personne n’a oublié qu’il y a un loup garou dans la famille. Pourtant, tu reprends un peu d’espoir, comme tout le monde, lorsque tu apprends que Vous-Savez-Qui est bel et bien mort : Potter est de retour ! Comme tout le monde, tu célèbres la nouvelle. Maintenant que la paix est revenue, tu peux espérer enfin avoir une vie un peu plus normale. Tu apprends la magie avec tes paires, ça te donne un sentiment de normalité. Bien sur, tu es un loup garou, mais tu es aussi une fille, une sorcière. Tu peux aussi utiliser une baguette magique, parler du dernier groupe à la mode, lire des livres, chercher à te perfectionner. En mémoire de ta mère, tu te fais un devoir d’exceller en potions. En mémoire de ton père, tu travailles d’arrache-pied en métamorphose. Mais tu dois abandonner tes rêves d’apprendre à voler… Il semblerait que ton loup ne supporte pas de quitter le sol. Cela n’a rien de surprenant selon ton chef de meute : il paraît que les loups sont des esprits terrestres… naturellement, ils n’ont rien d’aérien. Vrai ou pas, tu n’as jamais été aussi malade que juchée sur un tabouret, alors ne parlons surtout pas de balai magique.
2002 Tu as seize ans, désormais. L’âge de lire le journal et de, comme le reste de la meute, laisser échapper un rire joyeux : le Code sur les êtres magiques de Granger a été voté à une écrasante majorité malgré le battage médiatique négatif dont il a fait l’objet dans les milieux les plus fermés du monde magique. Tu t’es jetée dans les bras du chef de meute au détriment de toute bienséance. Rien à foutre ! Tu peux enfin accomplir ton rêve : tu veux aller à Poudlard ! La loi t’y autorise, ton grand-père accepte de te payer la scolarité sous réserve que tu travailles sérieusement, et tu te sens prête à le faire. Tu es malade, certes, tu souffres de lycanthropie, tu as commis des atrocités, mais tu veux vivre normalement en dépit de tout ça. Tu veux faire des études, rencontrer un garçon, t’amuser, avoir un métier. C’est tout ça que t’offre Poudlard. Tu ne tourneras certainement pas le dos à ça. Tu es pleine d’allant quand tu candidates à Poudlard, pleine de motivation quand tu es reçue pour évaluer tes compétences, et pleine de joie quand tu apprends qu’en septembre 2002, tu pourras rentrer en cinquième année, parce que tu as un niveau un peu trop faible pour entrer en sixième, mais que tu sembles parfaitement capable de bien faire aux BUSE. Tu es si heureuse que tu le répètes à tue-tête à toute la meute pendant une soirée entière jusqu’à ce que plus personne n’en puisse plu de t’entendre en parler. Pourtant, lorsque tu arrives à Poudlard, c’est la désillusion : toi qui avais espéré enfin être traitée équitablement et non pas avec condescendance, tu te rends compte que la loi est très en avance sur les mentalités. On te considère avec prudence, on se méfie, on t’insulte, on cache tes affaires. Tu finis par mettre un coup de poing à l’un des caïds de ta promotion et écopes de deux semaines de retenue supervisées par le directeur lui-même. Ce même directeur qui te fournit chaque mois une potion tue-loup de très bonne qualité. Beaucoup ne l’apprécient pas, mais toi, tu vois bien à quel point il se démène pour te permettre de continuer à étudier là. Alors tu te démènes aussi : tu t’efforces de ne jamais répondre aux provocations, et tu te venges en écrivant presque quotidiennement à ta meute et en t’enfermant dans les études. Très vite, tu te mets à figurer parmi les têtes de classe, et tu te fais quelques amis à force de traîner tout le jour durant à la bibliothèque. Enfin, tu te sens un peu normale. Et c’est déjà plus que ce que tu pouvais espérer.
2003 Après avoir brillamment réussi la quasi totalité de tes BUSEs et survécu à une première année frustrante sur le plan social et amical, mais épanouissante sur le plan intellectuel, te voici de retour à Poudlard. Tu continues de te réfugier dans les études pour éviter les problèmes : il y a toujours des petits cons pour te chercher ou te jouer de mauvais tours, mais le rappel du caractère contagieux de ta maladie suffit généralement à calmer les moins accrochés. Tu arrives même, la plupart du temps, à bien t'amuser avec les autres : le Cluedo géant organisé à Poudlard t'amuse beaucoup par exemple, tu aimes bien l'humour macabre, même si tu n'en fais pas souvent. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Tu es passée à tabac une première fois peu avant l’exposition Mille ans d’histoire sorcière à laquelle tu voulais assister. Vu ce que tu liras le lendemain dans le journal à propos de cette soirée, tu es presque soulagée d’avoir été retenue à l’hôpital. Tu n’éprouves aucune honte à dénoncer l’alliance étrange de puristes de sang Serpentard, d’un gryffondor et de deux pouffsouffles qui t’ont attaquée au Directeur et te réjouis de les voir vertement sanctionnés. Tu sais que ce n’est que le début des ennuis, mais tu ne baisseras pas la tête. Certainement pas. Les beuglantes issues des familles des jeunes gens qui t’ont attaquée pleuvent la semaine qui suit, mais pleuvent aussi les lettres de soutien de ta meute. Les choses finiront sans doute par s’apaiser. Tu découvres avec ravissement au club de potions que le Pratiques de la potion de septembre porte sur la Tue-Loup. Tu t’empresses d’en acheter un numéro sur ton argent de poche à la sortie suivante à Pré-au-Lard. Car c’est décidé, ton projet de l’année au club de potions : apprendre à faire ta propre tue-loup ! Mais l’effet de cette publication n’a sans doute pas l’effet escompté à Poudlard. On te voit le nez dans le magazine, et le thème du mois ravive les envolées racistes de tes bourreaux. Tu dois te battre contre de nouvelles vagues de répliques dégradantes, d’imitations de hurlement de loup et d’insultes à peine voilées. C’est donc tout naturellement que tu décides de te déguiser en loup garou à la soirée d’Halloween et que tu hantes les couloirs pour effrayer tous ceux qui t’embêtent en faisant mine de les attaquer ! Non mais ! Cela, bien sur, n’apaise en rien les tensions entre toi et ce petit groupe d’imbéciles. Heureusement, tu peux compter sur le soutien de tes amis et l’ouïe fine de certains professeurs qui, plusieurs fois, retirent des points à tes opposants pour t’avoir insultée en leur présence. Tu peux alors « profiter » des portes ouvertes de Poudlard. La chasse aux cadeaux de Thelma l’elfe de maison te permet d’acquérir de supers livres en plus de pouvoir papoter avec l’elfe que tu aimes décidément beaucoup : comme toi, c’est un être magique après tout. Tu es donc toujours excessivement polie avec les elfes de maison. Mais tout tourne court : l’attentat à Poudlard te prend de court. Immédiatement, tu t’enfuies et te caches derrière les serres, non loin de la Forêt Interdite. Les images de l’attaque de ta maison flashent devant tes yeux, et l’on ne te retrouvera prostrée et en pleurs que quelques heures après que l’on se soit occupé de la pauvre Meadow Quinn qui a été blessée pendant l’attaque. A Poudlard, l’ambiance est morose, surtout chez les Serdaigles. Tu te fais discrète, espérant que l’on t’oublie. Tu arrives même à participer au Bal de Noël sans encombre, c’était inespéré. Peut-être que c’est ça, le vrai esprit de Noël ? C’est donc presque confiante que tu reviens en Janvier, après d’excellentes vacances et une pleine lune sous contrôle, pour continuer ta sixième année.
FT. Madelaine Petsch; Pseudonyme M00dy ; Âge 19 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? un topsite ; Un petit mot à ajouter ? mordez pas Mady, après, ça fait des trous dans la fourrure ; Ta fréquence de connexion plusieurs fois par semaine selon les aléas des soirées étudiantes |
|