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Quête - S'affranchir de La Marque des Ténèbres [Josiah-ouvert aux mangemorts]
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Dim 4 Aoû - 18:53
La marque des ténèbres


Blasphème mordillait charogne.

Le simulacre d’une gringuenaude.

Camille jugeait d’un éclat dépréciateur le tatouage qui flagornait sur l’écorce de son avant-bras. La marque. Ignominie survivait dans la marque des ténèbres. Le pérenne stigmate d’une funèbre conjugaison. Le passé demeurait dans le présent au travers de cette esquisse. Chaque diane se peignait d’un guinguet préambule.

Loin d’être aussi rénitent qu’il aurait espéré, il s’accusait malgré lui d’une aculéiforme fragilité. Il s’était jugé étanche aux conjecturables calomnies. ‘Si confiant...Quel nigaud !’ L’outrecuidance et l’inscience l’avaient fracturé contre le rempart de la factualité. Âme déchiquetée.  Abîmes épanchées sur des mânes affranchis.

Désillusion oppressante. Lancinante évidence. C’était bien la première fois qu’il s’était senti échouer de son scabellon d’inerrance.

Et l’altier garnement s’était vu dégringolé.

L’entraperçu ponctuel de son tatouage dégourdissait ses mémoires dans un ardu long-métrage. C’est pourquoi il s’était embourbé sur le perron de l’équivoque magasin de @A. Josiah N'Da, dénoué sur le chemin de traverse. Indéchiffrable personnage qu’il estimait pour la qualité de ses services. Sa suffisance dans les tatouages magiques avait souligné son intérêt d’un allant non feint. Ce n’était pas la première fois qu’il s’enlisait sur ses occultes frontières. La carcasse déjà déflorée par son encre ne tressaillait plus d’appréhension devant sa devanture.

Malgré la fréquentation de sa modeste structure dans son clos, il devinait l’impalpable relief d’une inimitié. Embryon obscur sur l’esquisse de cette animosité. Le maraud n’en avait pourtant cure et se glissait sans tambour ni trompette dans l’alcôve évasive du tatoueur.  Peut-être n’était-ce le fruit que d’une malencontreuse influence ? Le berceau se singularisait par sa moirure bariolée et orangée. L’exposition des photos d’un collectif parfois insu était le détail truculent du magasin. Il en appréciait l’atmosphère. ‘Douce accalmie’

« Hum » Les préliminaires proportionnés d’une gutturale qui se voulait posée.
Il devinait le contour du jeune homme dans l’anfractuosité du magasin. Avant même que Josiah ne le congédie pour une quelconque optation concernant le tatouage ‘Baoab’ qui piquait son appétence depuis laps, le bélître cisaillait le calme d’une intonation émorfilée.

« Bonjour Josiah. Non, je te coupe. Je ne viens pas ‘encore’ te bassiner avec le Baobab. Pas encore…J’ai une autre requête… »

La finalité de son assiduité en ces lieux.

Le temps de délester sa guenille de la marque s’était échu à l’orée de ses catacombes. Dévoyé dans moult adages, il objectait sa présence en expiation de ses péchés. Les mots de @Severus Rogue dodelinaient encore dans sa cabèche.

« Tu peux t’en sortir, Nott. Tu as le droit de vivre et de te libérer de tes fautes. »

‘Peut-être bien ?’

Rocade d’itinéraire. Il s’était fortifié dans l’ébauche d’une conciliation avec lui-même.


« Une requête qui devrait  susciter ton intérêt… »
 Labres s’allongeaient sur un rictus carnassier.





A priori, je ne suis pas le seul mangemort blanchoyé à aspirer à ce même désir. C'est donc ouvert aux mangemorts qui souhaitent se décharger du poids de La Marque des Ténèbres. N'ayez pas peur les n'amis. :beard:  :leuv:

(c) AMIANTE

A. Josiah N'Da

A. Josiah N'Da
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 1086
pictures : Quête - S'affranchir de La Marque des Ténèbres [Josiah-ouvert aux mangemorts] Voodoo-ppl
Sam 24 Aoû - 15:40




S'affranchir de la marque des ténèbres.
Une casserole – les marmites, c’est pour les anglais – crépitait sur quelques flammèches bleues. A l’intérieur, un liquide sombre, épais, duquel émanait une odeur maritime. De l’encre, habituelle évidemment chez un tatoueur. Celle-ci était toutefois un peu différente de celle que l’on trouvait chez ces dessinateurs punks de la Londres des années 2000, puisqu’elle était dotée de quelques agrégats magiques. Foncièrement néanmoins, elle servirait le même propos : être glissée sous la peau plus ou moins vierge d’un client dans l’idée d’y représenter quelque chose.
Josiah surveillait sa mixture en écrivant une lettre à l’attention d’un tatoueur mexicain. Il y mettait moultes fioritures et compliments, espérant ainsi pouvoir soutirer quelque savoir faire essentiel à la bonne poursuite de ce tatouage évoquant une panthère qu’il avait sur la jambe. Il n’attendait pas de client avant le début de soirée, mais la porte de sa boutique était ouverte au moindre manant qui voudrait s’y aventurer.

Quand la cloche sonna, tirant Josiah de son parchemin et hors de son arrière-boutique, il fut d’abord ravi de la distraction. Le ravissement s’éloigna rapidement quand il reconnut le personnage qui s’approchait trop dangereusement de son comptoir. Un bonhomme élancé aux cheveux faussement frisés et au prénom drôlement français qui accumulait un certain nombre de mauvais points sur l’échelle d’appréciation que nous venons d’inventer pour qualifier les connaissances de Josiah. Premier point qui poussait notre béninois à honnir cette créature était son insistance à réclamer un tatouage qu’il refusait de lui faire. Or, croire que pareille œuvre lui était due était une solution idéale pour lui taper sur les nerfs. Ensuite, il avait le malheur de s’appeler Nott, et pire que ça, d’avoir compté parmi les rangs des mangemorts. Pas que Josiah ne soit très investi politiquement, mais il s’était définitivement retrouvé mêlé à cette guerre en arrivant à Londres, et y avait combattu, précisément contre ces mages ténébreux. Enfin, Camille Nott avait eu le malheur de coucher avec @Nasiya Abasinde, et si Josiah ne disait rien, et faisait même semblant de ne pas savoir, parce qu’il était censé ne pas être jaloux – mais de quoi parle-t-on ? – il n’en pensait pas moins.

Le professeur de Poudlard débarquait donc dans le salon de tatouages et Josiah tentait déjà de l’en déloger en ouvrant la bouche pour parler. Il fut toutefois interrompu de façon tout à fait cavalière : « Bonjour Josiah. Non, je te coupe. Je ne viens pas ‘encore’ te bassiner avec le Baobab. Pas encore…J’ai une autre requête… ». Puisqu’il savait combien sa présence le dérangeait, Josiah ne se dérangea pas pour hausser dramatiquement les yeux au ciel. En réalité, il y avait quelque jeu dans l'application qu'il mettait à mépriser Camille. En réalité, il était un possible client et c'était finalement ce qui était le plus important. Le mangemort – appelons un chat ; un chat – semblait toutefois très réceptif à ce jeu de rôle, se laissant facilement être la victime masochiste des présomptions de Josiah. Sachant sur quel biais appuyer pour intéresser le sadique de l'affaire, ou tout du moins celui qui prenait un malin plaisir à se refuser à lui, il alla titiller sa curiosité : « Une requête qui devrait  susciter ton intérêt… ». Il savait y faire. Soufflant majestueusement, Josiah alla chercher le regard du professeur pour lui rétorquer, dans un mouvement de crâne : « Et bien dit moi ce que je peux faire pour toi, ne laisse pas durer le suspense ... »

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Pour qui cela intéresse Camille, les MJ, Orion, et tous les autres …
Le RP se fera sûrement en plusieurs temps, avec plusieurs ellipses. Camille passe commande, Jo doit faire quelques recherches pour parvenir à accéder à la requête de son client. Pour ce faire, et pendant ces ellipses donc, il ira chercher de l’aide auprès d’un bon ami briseur de sort, @Orion Fleury. Ce RP qui débute donc entre Camille et Jo sera enrichi de quelques posts d’Orion. Si au retour de ces recherches, un autre camarade marqué souhaite faire son apparition, il est évidemment le bienvenu. Si les dés des MJ décident que cette première recherche+tentative est infructueuse, ça donnera lieu à une deuxième ellipse, le temps de faire une deuxième recherche, etc.

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Ven 27 Déc - 22:13
La marque des ténèbres


Le défrisement dont @A. Josiah N'Da lui témoignait lui sarclait un mordicant rictus. Commissures s’allongeaient concomitamment à l’écart résiduel qui le dispersait du tatoueur. Il s’était familiarisé à son inimitié, même s’il faisait fi de son étiologie. Le soulèvement scénique de ses prunelles était digne d’un nô. Il ne faisait vraiment rien pour musser son ressentiment à son égard.

La rafraichissante appétence du cadet faisait poindre un grouillement intrinsèque. Chaque point du jour s’infatuait d’un mésaise, et de cette identique mordication qui lui grignotait l’avant-bras. Les phalangettes dansottaient dans la vacuité, faisant guincher ses tendons jusqu’au coude. L’esquisse excommuniée remuait sur sa viande dans un pandémoniaque rigaudon. Blasphème se contentait dans cette croquade. Les années s’étaient émoussées alors que cette même velleité ne s’était jamais alanguie. Celle d’élaguer sa carogne de la marque impie. Dévorante convoitise.

« Un fâcheux tatouage dont j’aimerais me débarrasser »

Les prunelles épaissies de pesanteur écorchaient d’une compendieuse considération son avant-bras engoncé de flanelle bleue nuit. La gutturale n’était que chuchotage sous l’appréhension de murs inquisiteurs. Un clin d’œil par-dessus son éclanche. Une frugale exigence de se rassurer.

« Un tatouage assez singulier… emprunt de magie noire» ponctuait-il d’une lucarne hardie.

Accepterait-il ? Lui cracherait-il son fiel dans la gueule ? La demande était pour le moins délicate. Le climat était fondu dans un évasif clair-obscur. Un tatoueur tel que lui pourrait être grisé par une telle gageure, mais la grogne qu’il lui dévouait pourrait contrarier ses curiosités étriquées.

« Tu vois de quoi je parle ? »

Les articulations mignotaient le comptoir avant de s’intéresser à son avant-bras.

« Serais-tu en mesure, et accessoirement intéressé, pour m’en débarrasser ? Je mettrai le prix. »



(c) AMIANTE

A. Josiah N'Da

A. Josiah N'Da
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 1086
pictures : Quête - S'affranchir de La Marque des Ténèbres [Josiah-ouvert aux mangemorts] Voodoo-ppl
Dim 5 Jan - 11:45




S'affranchir de la marque des ténèbres.
Les yeux rivés partout ailleurs que sur la carcasse de son fâcheux client du jour, Josiah faisait mine d’être désintéressé, et même pressé qu’il disparaisse. Ses doigts frappaient en rythme contre le bois de son comptoir alors que Nott se faisait désirer en alanguissant son explication. Josiah songeait à son book, s’imaginant ce que le mangemort pourrait encore lui demander, si ce n’était pas le baobab. Une jauge d’alcoolémie tatouée sur sa main gauche serait certainement une bonne idée, ça lui permettrait de s’apercevoir rapidement de ses éventuels – et, selon la rumeur, habituels – excès, et ça ne devait pas être bien compliqué à produire. Non, pas ça ?  Un petit nœud papillon, alors, à la naissance de ses reins ? Josiah était visiblement d’humeur moqueuse, mais à peine Camille eut-il commencé à cracher le morceau que les orbes de notre vaudou s’excitèrent, et toutes les moqueries disparurent. Retirer un tatouage ? Il commençait bien. Les connexions se firent vite, le seul tatouage que Josiah lui connaissait était sa marque des ténèbres. L’enseignant rajouta un détail : une œuvre remplie de magie noire, hein … ? Sous ses doigts qui continuaient de marteler le comptoir, quelques étincelles crépitaient.
Duchesse, qui devaient sentir son maître trépigner, vint se frotter contre ses jambes. Josiah attrapa son Fléreur avec grâce, et la porta comme un bambin qu’on enlace, près de son visage. Elle aussi, devait entendre toute la proposition que leur ferait le mangemort, tout aussi repenti puisse-t-il être. « Tu vois de quoi je parle ? », s’assura Nott, comme si les jours où il ne fallait-pas-prononcer-Son-nom n’étaient pas encore tout à fait passés. Ou alors, comme s’il avait honte de ce qu’il était en train de lui demander. S’agissait-il de cela, Monsieur Nott ? D’un mélange de crainte résiduelle de ton ancien maître, Lord Voldemort, et de honte d’avoir un jour compté parmi ses rangs, de t’être un jour battu pour sa cause ? Josiah ne prit pas la peine de répondre à sa question. Bien sûr, qu’il voyait de quoi il parlait. Au lieu de cela, il plongea son regard noir dans celui de Duchesse, profondément bleu, l’air de dire entendez-vous cela, madame la Duchesse ? un mangemort avec des remords, ça n’a pas de prix ! Au tour de Nott, comme s’il lisait dans ses pensées, de lui promettre pouvoir y mettre le prix, si seulement il était en mesure de le faire.

Telle était la question, en réalité. Retirer des tatouages ne faisait pas exactement partie de son éventail de possibilités, mais après tout, ça devait pouvoir se faire, n’est-ce pas ? Il faudrait sûrement d’abord drainer toute la magie noire, et ensuite trouver des actifs contre l’encre pour qu’elle disparaisse. Ou alors, proposer à Nott de choisir un recouvrement plutôt qu’un effacement complet. « Qu’en pensez-vous, madame la Duchesse, sommes-nous intéressés par la proposition de notre Mangemort repenti ? ». Le Fléreur, pour toute réponse, sauta des bras du tatoué pour rejoindre le sol et finalement, l’arrière-boutique, tout à fait indifférente. C’était une bonne nouvelle pour Nott, rassurez-vous. Si elle ne l’avait pas apprécié, elle l’aurait fait savoir. Contournant le comptoir avec un grand sourire affiché aux lèvres, Josiah tendait ses mains vers l’avant. « Fait-moi voir ça, vipère. » Nott avait intérêt à voir dans ces apostrophes quelque signe d’affection, sans quoi, il risquerait de vite être vexé par l’âpreté que pouvait montrer Josiah. L’humeur du tatoueur, justement, avait radicalement changé entre le moment où la fameuse vipère avait passé la porte de sa boutique, et le moment où elle lui avait faite sa proposition. Charmé par son sifflement, Josiah avançait vers lui comme magnétisé.
Il n’avait vu ces tatouages que de loin, n’avait jamais pu en observer un de si près, et n’avait encore moins pu en toucher un, comme il s’apprêtait à le faire. C’étaient toutefois des tatouages fort connus dans le monde des tatoueurs pour avoir été produits par un homme (des hommes ? les mangemorts ne parlaient que peu de cet événement, on ne savait pas bien qui tatouait, dans leur bande de joyeux lurrons) qui n’était pas un tatoueur, sur des dizaines d’êtres humains. La technique avait dû se perfectionner, en tous cas, elle avait l’air maintenant parfaitement au point. Tout à fait liée à l’état du Seigneur des Ténèbres, le tatouage s’était fait fade, presque invisible, après la première attaque originelle du Mage Noir sur le Survivant. Pendant des années, les Mangemorts avaient pu se promener avec une marque rouge sur le bras qu’ils avaient facilement pu cacher, faire passer pour autre chose. Le noir profond qu’avait pris la Marque quand Voldemort était revenu au sommet de sa puissance, en 1994, avait été bien plus compliqué à éconduire.
Quel âge avait-il, le Nott ? Une quarantaine d’années, peut-être quarante-cinq, six ? Quand avait-il été marqué ? Première Guerre, Seconde ? « Il a combien d’années, ce tatouage ? Qu’est-ce qu’il peut faire ? Est-ce qu’il fonctionne toujours ? En théorie, je veux dire, tu sens toujours la magie dedans, où elle s’est complètement vidée, à la mort de Voldemort ? » C’était finalement la question la plus importante. S’il ne restait là que des résidus de magie, ou mieux, s’il n’y en avait plus du tout, il ne serait question que de faire disparaître l’encre. Observant avec intention la chair blanche de Nott, mordue par ces traits rougeoyants qu’on ne pouvait toutefois prendre pour autre chose qu’une trace de Magie Noire, il ajouta, avec tout le sérieux du monde : « Je peux te faire un devis, si tu veux. Ça va prendre un moment, je n’ai jamais fait ça, va falloir que je fasse des recherches, peut-être que j’écrive à un ou deux copains. » Cinq-cents mornilles minimum, songea Josiah, qui se voyait déjà rajouter à son book cette faculté, pour attirer tous les Mangemorts repentis d’Angleterre jusqu’à son échoppe. Tous ces Mages Noirs, ou presque, étaient des gens fortunés. Ils pourraient mettre un prix à la hauteur de leurs remords, comme Nott l’avait dit plus tôt. Sept-cents, alors ? Par souci commercial, Josiah rajouta : « tu veux que je l’enlève, tu veux un bras blanc, t’es sûr ? Je peux aussi m’assurer que plus aucune magie noire ne vienne t’emmerder, mais recouvrir le dessin d’autre chose ? » Le prix risquait d'augmenter, bien sûr, si en plus d'enlever la marque, il fallait rajouter quelque chose derrière. A la vipère de choisir.

Finalement, Josiah lâcha son bras, et retourna derrière son comptoir pour sortir son agenda. Il tourna les pages, jusqu’à atteindre le début du mois de décembre. « Le premier samedi de décembre, ça te va ? Tu reviens me voir, tu me dis si tu veux que je l’enlève complètement ou que je le recouvre. D’ici là, j’aurai trouvé un moyen de drainer tous les résidus magiques qu’il reste dans ce petit bijou. »

Un petit bijou rempli de magie Noire.  



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Dim 12 Jan - 18:59
La marque des ténèbres


L’adiaphorie que le tatoueur lui témoignait s’écorchait en saisissante appétence. Les pavillons semblaient se déployer avec considération suite à sa demande. Ça y est ! Il avait enjôlé son attention.

Curieuse interaction entre l’être d’ébène et le fléreur qui s’emberlucoquait autour  de ses béquilles. Probablement son familier. Lui-même en était dénué. Il pâtissait déjà des grippeminauds qui pullulaient sous ses pénates. Merci qui ? Son affidé corniaud (@Archibald Rosier) qui s’amourachait de la moindre pelote duveteuse qui se dévoyait ‘maladroitement’ sur son layon. Étrange comme ces chats pouvaient être linottes.

Sourcil droit guindé devant l’interrogation de Josiah partagée avec son follicule pileux.  Une fresque paradoxalement étroite. ‘Sors de ce corps Archibald !’  Moult étaient les babillages entre son ami et ses pattes-pelus.

La dite Duchesse n’exhibait qu’un parfait détachement à l’interpellation de son précepteur. A priori, son verdict préludait un engrenage constructif pour le mangemort absous. Le substantif dont il l’avait assigné lui arrachait une contorsion ébaudie. Le persifflage était récréation pour lui, mieux valait-il nonobstant ne pas trop l’enflammer ? Il ne connaissait pas assez bien le personnage pour s’enhardir à bride abattue. C’était dans son intérêt. « Je crois que je préfère cet affriolant sobriquet à celui ‘d’hérisson dodu’ que m’alloue Rosier »  Accort persifflage à sa propre personne. Dodu ? Lui ? Certes, il s’émouvait facilement devant des chatteries, mais de là à ponctuer ses rotondités. C’était accuser jusqu’à pléthore.

La dite ‘vipère’ s’inclinait à ses exigences en repliant attentivement la manche de sa flanelle. Nul barguignage n’endiguait son geste. L’ardeur chahutait depuis bien des laps. Le prude reptile s’ébauchait sans tambour ni trompette sur son albâtre guenille. Musard allant sous quelques muets cornages. Soucieuse pupille s’avisait par-dessus son épaulette gauche, forclorant tout trublion. Il n’affectionnait particulièrement pas l’idée de voir s’aplatir de jure sa notoriété, même si elle devait présentement égratigner le cloape.

« Une petite vingtaine d’années je dirais… » Quelques modestes laps s’étaient épuisés entre son quart-de-siècle et son épanchement inquisiteur parmi les mangemorts. « J’avais vingt-sept ans à l’époque… »  La cascatelle d’interrogations du tatoueur lui écorchait la commissure droite d’un rictus. Sans doute appréciait-il son assiduité professionnelle. « La marque nous permettait d’être lié à Voldemort et ses autres apôtres. C’était plus un signe de ralliement qu’autre chose. C’était de sa baguette qu’il l’avait apposée… » La langue claquait contre le palais avec mesure, non sans une inflexion de ressentiment.  « La marque était donc imprégnée de sa magie… » L’étreinte accablante qu’éveillait son essence picorait encore son avant-bras. Une fébricitante morsure psychosomatique. « Il nous permettait de l’appeler,  et inversement. Dans ce dernier cas, le serpent s’animait dans une brûlure plutôt…inconfortable. Sa convocation nécessitait une incantation. On pouvait également transplaner jusqu’à sa position. » Désarçonnante fécondité avec laquelle il ébruitait d’aussi fondantes intimités. L’animosité qu’il lui dédiait, pour une motivation qui lui glissait toujours entre les synapses, ne semblait pas intimider la blastogenèse d’une appréhensive confiance à son intention. « Je ne sens plus rien, plus de brûlure. Sa mort a sans doute épuisé la magie qui nourrissait la marque. J’ai déjà essayé de l’enlever par une opération de recouvrement magique. Sans résultat… »

Josiah s’énonçait avec impartialité, sans discernement. Une rondelette et capiteuse commodité que voilà. « Merci pour la proposition de devis mais je payerai tout d’une traite. Et pas de problèmes pour le délai. Je n’ai encore eu aucun écho d’une quelconque réussite pour enlever cette marque.  Je pense que tu es le plus amène dans cette tâche…vu la ‘singularité’ de tes tatouages. » Son prix sera la sien. Pour se disputer avec cette teigneuse marque, il était prêt à saigner quelques-unes des mamelles qui allaitaient généreusement ses finances. « Dessèche le jusqu’à la moindre gouttelette. Fais-toi bien plaisir… » Sa suggestion chatouillait ses labres d’une risette facétieuse. « Ma foi, si tu le proposes si gentiment, je ne dirais pas non à un Baobab… » Il ne manquait pas de fantaisie le vieux fripon.

« Je plaisante »  Quoique… ? Il pourrait sans doute se le mettre dans le fignard.

« A vrai dire, je n’y ai pas encore réfléchi… »  La perspective s’était prétendue limpide sur la suffisante extraction de l’odieuse marque, mais les prémisses du tatoueur s’avéraient affriolantes. Dévoyé dans l’igue de ses pensées, Camille recueillait son bras avec agrément, s’aventurant à y croquer l’ébauche d’un distinct tatouage. « Tant que tu ne me tatoues pas un papillon ou autre ineptie… »

Le déracinant derechef de ses abysses, Josiah dominait son agenda dans l’instance d’un retour. « Parfait pour le premier samedi de décembre » Le discernement d’un zèle résiduel soulignait ses ébènes, rasseyant le professeur d’arts obscurs sur un polochon d’accalmie. « Je peux donc prendre congé ? »

(785 mots)

(c) AMIANTE

A. Josiah N'Da

A. Josiah N'Da
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Dim 19 Jan - 22:23




S'affranchir de la marque des ténèbres.
Vingt années de magie noire incisée dans sa peau. Qui pouvait même savoir quels effets l’encre avait provoquée sur les corps de ces hommes et de ces femmes marquées par Lord Voldemort ? Pas lui, certes, mais peut-être bien @Orion Fleury qui, parmi ses nombreuses qualités, était aussi un excellent briseur de sorts. De ce qu’il en disait, au moins, puisque Josiah ne l’avait jamais vu à l’œuvre, mais il s’imaginait déjà pouvoir lui demander de l’aide pour pareille entreprise.
Les méninges du Béninois tournaient à mille à l’heure alors qu’il écoutait l’anglais raconter cette marque, son fonctionnement, son état d’autrefois et celui d’aujourd’hui. Bien sûr, Josiah se demandait comment le Mage Noir en était arrivé à savoir comment produire un tatouage tel que celui-là. Il en connaissait quelques-uns, des tatoueurs qui ne marquaient pas à l’aide d’une aiguille, mais à l’aide de leur baguette. Des euthanatoï, pour la plupart, mais Voldemort n’était pas connu pour avoir fait partie de cette secte d’assassins. Peut-être en avait-il rencontré un, qui lui avait appris à le faire, mais à quel prix ? Combien avait-il fallu de tentatives avant d’arriver à un résultat pareil ?! Les effets étaient assez poussés, parce que d’abord, ça brûlait quand on était appelé par le Seigneur des Ténèbres, ou quand on l’appelait lui – ça, j’saurais faire, se disait Josiah. Puis, ça permettait d’automatiquement transplaner jusqu’à sa position, et ça, il ne savait pas faire, par Demballa, et ça semblait être d’une complexité folle ! Pour couronner le tout, le fait que le tatouage ne ternisse pas avec le temps, mais plutôt avec l’état du sorcier était particulièrement fascinant. C’était le genre de complexité qui animait le tatouage Baobab qu’il avait dans le dos, et qui provoquait tant d’envie au Nott qu’il en devenait presque vert. Son baobab variait au fil de ses rencontres avec la magie noire, comme cette marque des ténèbres changeait au travers de l’état de la magie de Lord Voldemort. Proprement fascinant, et là encore, quelque chose qu’il ne savait pas faire, puisque si les baobabs qu’il tatouait permettaient bien d’éloigner les mauvais esprits, ils ne changeaient nullement d’apparence, contrairement à celui qu’il avait dans le dos. Il lui faudrait retourner au Bénin pour négocier l’apprentissage de cette nouvelle compétence, et ce n’était pas prévu pour le futur immédiat.

Camille ajouta quelque chose qui fit tiquer Josiah. Si c’était bien l’énergie vitale de Voldemort qui avait permis à ce tatouage d’exister, il n’y avait pas de raison qu’il reste accroché à sa peau alors que le Mage était désormais décédé. Josiah n’avait pas d’explication à ce phénomène, seulement quelques hypothèses, mais il nota dans un coin de son crâne qu’il lui faudrait absolument en discuter avec Orion. Voldemort était connu pour avoir produit des Horcruxes, s’agissait-il d’une forme de magie semblable à celle-ci ? Et le Mage était aussi connu, bien sûr, pour avoir fait croire à sa mort quatorze ans durant. On n’était pas à l’abri d’un second retour, ça pourrait être une autre explication pour cette marque qui ne voulait pas partir, d’autant que Potter, dans la mansuétude de son retour, n’en avait pas profité pour ramener le corps du Seigneur des Ténèbres soit-disant décédé …
« Merci pour la proposition de devis mais je payerai tout d’une traite », avança Nott. Josiah ne put empêcher un sourire narquois d’apparaître sur son visage. Pas de devis, hein ? ça serait d’autant plus simple de l’enfariner, de lui faire payer un bras pour quelque chose qui en valait certainement moins, mais pareille naïveté ne l’étonnait point. Il en avait vu d’autres, des clients qui n’avaient aucune notion de la valeur que pouvait avoir l’argent, pas même quand il passait de leurs poches à celles des autres. Ça n’avait aucune importance pour Josiah, qui ne se garderait pas de le faire payer plus que de raison, puisqu’il y était même invité. Car si Nott n’avait pas la fibre du commerçant en lui, pour se laisser balader comme cela, ce n’était pas le cas de Josiah. Il entendait déjà les gallions tinter dans sa bourse pleine.

Et alors que notre tatoueur commençait à peine à oublier le mépris qu’il avait à l’égard du Mangemort, celui-ci lui rappela son identité de gosse de riche mal habitué à ce qu’on lui refuse quoi que ce soit. Il insistait à nouveau, sous le ton de l’humour bien entendu, pour que Josiah lui tatoue un de ses fameux baobabs, œuvre qu’il avait maintes et maintes fois refusé de lui graver, et sur l’avant-bras qui plus est ! Môme infernal qu’il était, ne comprenait-il pas que ça n’avait aucun sens ? Tatouer un symbole qui lui permettrait d’éloigner certaines formes de magie noire, précisément sur cet avant-bras qui avait accueilli, vingt ans durant, un petit bout de la magie d’un des sorciers les plus sombres du vingtième siècle ?! C’était comme un oxymore, un paradoxe impossible et parfaitement irréalisable, que ce soit mécaniquement mais aussi éthiquement ! Josiah se retint toutefois de commenter, laissant plutôt Camille associer sur une autre idée. Pas de papillon, donc. « Je pourrais te faire un hérisson, si c’est un animal qui te ressemble, renchérit Josiah avec tout le sérieux du monde.   Je peux même l’animer d’une forme de magie. Il peut remuer quand tu es en danger, ou au contraire, quand tu es en présence de quelque chose que tu aimes. » Tant qu’il ne bouge pas quand tu t’approches de mon mec, songea Josiah. Il ne savait pas bien pourquoi ce Rosier – qui était-il, d’ailleurs ? – l’appelait son Hérisson dodu, quelle drôle d’idée, mais il avait tatoué bien plus affolant que des hérissons. Ça pourrait même être un exercice de rigueur, de gratter sa carne pour produire ces centaines de picots de sorte que le rendu soit réaliste. A vrai dire, tant qu'il ne lui demandait pas de tatouer ce Baobab, tout était à peu près réalisable, surtout si ça lui permettait de gonfler encore un peu plus l'addition.

Finalement, le rendez-vous fut pris, et Camille demanda congé. « File, vipère, je m'occupe de toi » lui répondit-il, déjà plongé sous son comptoir, duquel il sortait une plume et un parchemin, destinés à l'écriture d'une missive qui inviterait Orion à travailler sur ce projet en commun ...

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Dim 23 Fév - 18:04
La marque des ténèbres


Esquisse madrée élaguait lèvres de l’occulte. L’augural tatoueur devait assurément en faire gorge chaude. Absous larron. Falot serait de s’en formaliser. Il avait d’autres grippeminauds à fouetter.

Il se régalait de chatouiller l’ébène jeune homme. Folâtre lemme perlait de sa gargue. Il semblait clairement appliqué dans son initiative. Sériosité qui siphonnait l’écoulé mangemort d’une frivolité larvée sous lèvres plâtrées. Josiah n’était pas homme à morguer, même lorsque la situation dépeignait une perspective de cornecul. Après tout, c’était lui l’agitateur de cette chimère. Le voilà se figurant un hérisson asticotant la viande de son avant-bras. D’emblée sotte, la croquade se dénouait en affriolant soupçon. Agrégé le tatouage d’une obole cabalistique se profilait subito accueillante. «  C’est une idée séduisante. Je vais y réfléchir pour la prochaine fois » Les mies de fatuité qui astiquaient l’arlequin considéraient toujours sa forme animagus cocasse. L’igue viscérale n’abusait guère d’espièglerie pour ces minuties. C’était probablement ce que ses tripailles fardaient d’une bryacée délusoire, un aigrelet peloton de sensibilité ? – ‘ Si l’autre cornichon (@Archibald Rosier) voyait ça, il se foutrait de moi pendant des décennies…ou trouverait ça ‘trop mignon’.’Fignoler l’hypothétique tatouage d’une magie préventive qui l’alerterait d’une quelconque épée de Damoclès  suscitait rondement sa considération. Il dépeignait de Josiah un homme acribe et minutieux.

Son ‘affable’ éviction lui écorchait les commissures d’un rictus délassé. La palpabilité avec laquelle il ne le portait royalement pas dans son cœur en devenait presque truculente. Sans doute ses démérites d’antan parmi les langues bifides. Il entendait. Ce n’était  pas la première fois, ni la dernière qu’on lui attesterait de l’animosité pour son entorse. Rongeant tourment s’était mué en âcre résignation. Le ricochet de toute hardiesse n’était pas à déprécier.

« Je déguerpis. Merci d’avance pour tes services »

Alors que Josiah s’était déjà clapi dans le demi-jour de son comptoir, Camille se fluidifiait dans l’incisive perspective de l’hiver, exhibant orgueilleusement sa froidure. Quelques émois grignotaient son épiderme, l’engageant à s’empaqueter sous sa mollette cotonnade.  L’abîme s’affolait déjà des aboutissants de cette expérimentation. L’atténuation d’un mésaise endurci par les laps effleurait ses brouailles.


(première partie de la quête achevée)

(c) AMIANTE

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Mar 3 Mar - 18:44
Le briseur de sorts doit s’y reprendre à deux fois avec cette lettre. Il commence une première lecture machinale, l’esprit ailleurs, s’attendant à des nouvelles de Josiah mais sans événement. Voilà quelques semaines qu’ils n’ont pas pris le temps de prendre un verre. Tout au plus s’attend-il à un avant-goût de ce qui sera l’objet de leurs discussions. Il ne s’attend certainement pas à ce qu’on vienne lui parler de Mangemorts ! Las, Josiah persiste et signe. Un mangemort veut qu’on lui retire sa marque. Ce n’est pas une blague. La marque … LA marque ? Merde alors, ça s’enlève, ça ? Orion a bien conscience qu’on peut enlever des tatouages, et que la magie peut considérablement aider le processus, mais sa première envie serait plutôt de proposer une amputation aux dits Mangemorts en question. Pas génial d’être manchot mais ce n’est pas comme si celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom faisait les choses à la légère.

Tout en écartant petit à petit cette histoire d’amputation qui serait assez insatisfaisante pour le business de Josiah (il le félicitera pour son sens des affaires), Orion se surprend à fouiller dans sa bibliothèque personnelle. Les bons contacts que sa famille entretient dans le monde de la vente de livres d’occasion ou rares lui a donné l’occasion de se constituer son propre fonds. Marques de magie. L’encre noire. Les sceaux sorciers. Moui. Un de ces titres. Il en compulse quelques uns et doit reconnaître que Josiah s’adresse à la bonne personne. Orion se surprend à avoir envie d’aider ces Mangemorts repentis. « Merde alors, dans quoi tu m’embarques, Jos’ » bougonne-t-il en extirpant des carnets de notes antédiluviens. Il peut se féliciter de ses recherches avant l’examen de briseur de sorts. Pas d’aider des Mangemorts.

Des mangemorts !  Les types qui ont tué Cédric, ou ont laissé Voldemort le faire. Est-ce qu’il croit vraiment à leur réhabilitation ? Ca semble si facile de se laver les mains, maintenant que tout est passé et qu’il ne viendra pas faire pression sur eux. Il n’est pas sûr qu’il devrait en parler à Dahlia, qui lui déconseillera à coup sûr de se lancer dans une telle entreprise. Elle n’aurait pas tort. Est-ce que le Ministère a conservé des fichiers à leur sujet ? Orion veut bien aider, mais aucune envie de recréer la fuite des nazis à la fin de la seconde guerre mondiale. Ces types-là n’avaient pas de signe distinctif et ont pu se barrer jusqu’en Amérique du Sud, les moldus n’ont pas pu les retrouver. Il se note la question, avant de revenir à ses recherches.

La banque sorcière laisse l’un de ses employés entre deux missions poser quelques jours de congés. Orion est un employé qui ne fait pas de vagues. Bons états de service – et sa qualité de célibataire permet de l’envoyer facilement en mission. « Motif ? » « Juste quelques jours de repos. Comme ça. » Il manque d’ajouter quelque chose pour la postérité. Dire qu’il va se faire tatouer quelque chose ou un autre indice pour la personne qui enquêterait sur son éventuelle disparition. Non, pas de raison de s’inquiéter. Il imagine mal que Josiah et lui-même fassent la Une du Chicaneur. Deux sorciers tués dans un salon de tatouage.

C’est un plan pourri, mais pour un ami, il veut bien essayer.

Sa chouette envoie prévient le tatoueur qu’il arrivera le lendemain. Après une bonne nuit de sommeil et quelques dernières recherches, le briseur de sorts emmène dans un sac sans fond une partie non négligeable de sa bibliothèque personnelle. Plusieurs livres sur des sortilèges et des tatouages suffisamment effroyables pour vous ôter toute envie de vous faire encrer. Il y a à boire et à manger dans ces ouvrages, raison pour laquelle il a emporté le carnet de fiches qu’il avait établi à l’époque. Le terme époque est presque trompeur, il a du commencer à s’intéresser au sujet à quatorze ans. Quand il avait une vague idée de tatouage et s’était dit qu’il ferait bien de se renseigner sur les tatouages sorciers, par « curiosité » (traduire : névrose). Il n’a jamais sauté le pas depuis, mais son anxiété a été utilisée de manière productive. Tout son savoir accumulé à l’époque a été consigné dans un carnet annoté plusieurs fois depuis, chaque fois que l’un de ses recherches l’amenait à y penser. Orion y voit sa bibliothèque personnelle portative, mais il demeure conscient qu’il ne fait jamais tout cela que pour se libérer l’esprit. S’il ne le consigne pas en plusieurs couleurs, en tableaux et schémas, cela ne s’évacue pas et s’entasse, s’entasse …

Il frappe plusieurs fois à la porte, trop impatient et s’annonçant finalement lui-même : « C’est moi, Jo’ ! Tu viens ? On se les pèle ! » Il ne fait pas si froid que cela, mais c’est pour le principe. Invité à rentrer, le sorcier enlève son manteau, le pose sur une chaise et commence à installer toute sa collection de livres sur la première table venue. « Alors, je t’ai apporté de quoi potasser. T’en fais pas, j’ai déjà commencé à annoter tout ça. C’est pour ça que la moitié de mes livres a grossi considérablement. Donc en bleu les pistes les plus fantaisistes et grands théories. En orange les conséquences effroyables des tatouages sur lesquels on a la meilleure documentation. En vert, d’autres conséquences sur des tatouages moins connus. Oh, et en bleu c’est toute la partie sur comment enlever un tatouage. Là, t’as deux écoles. La version exorcisme, particulièrement prisée chez les moldus. Et la version sorcière qui consiste un peu à capter le poison, l’encre, « l’élément liquide chargé de fluide magique » comme dit Porter dans le gros traité violet là-bas. Je crois plutôt bien à la version sorcière, tous ces trucs d’exorcisme c’est parce que les moldus ne savent pas enlever l’encre. J’ai entendu que maintenant, ils les recouvrent avec encore plus d’encre. Ou qu’ils utilisent des lasers. Je n’ai pas trop compris cette partie-là. Ca ne me semble pas jouable avec ton matériel, non ? »

Une interruption. Un léger doute. « J’en fais trop, c’est ça ? Sourire piteux. « Je suis content qu’on travaille ensemble là-dessus. »
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Nb : un peu plus de 1000 mots

A. Josiah N'Da

A. Josiah N'Da
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 1086
pictures : Quête - S'affranchir de La Marque des Ténèbres [Josiah-ouvert aux mangemorts] Voodoo-ppl
Lun 23 Mar - 14:35




S'affranchir de la marque des ténèbres.
QUELQUES JOURS – et une lettre – PLUS TARD

Novembre aurait dû leur glacer le sang, mais Josiah était, pour ainsi dire, chaud comme la braise. Dans un tournoiement de taffetas orange – sa couleur fétiche, il ouvrait la porte Orion qui venait d’y apposer quelques coups, et qui le pressait pour qu’il lui ouvre. Derrière lui, il tourna le panneau qui indiquait CLOSED à la populace. Il ne voulait pas qu’on les dérange, il avait d’ailleurs été attentif à ne prendre aucun client cette après-midi-là. Sur une table, son ami commençait déjà à étaler une somme de bouquins, et Josiah se frottait les mains. L’entrée de Camille Nott dans sa boutique, quelques jours auparavant, n’aurait pas pu résulter d’une meilleure façon, puisqu’il se retrouvait désormais à travailler avec l’un de ses meilleurs amis – et accessoirement l’une des personnes les plus intelligentes dont il ait pu croiser la route – sur un projet absolument passionnant. Alors qu’Orion prenait ses aises, Josiah faisait bouillir de l’eau dans son arrière-boutique. Ces dernières années à Londres l’avaient rendu plus anglais que nécessaire, il buvait du thé à toutes les heures de la journée. « Tu veux du thé, pour te réchauffer ? Je peux te faire autre chose, sinon. » Il était bon hôte, surtout avec ses amis. Orion entamait déjà son propos, pointant du doigt les énormes bouquins qu’il avait ramenés. Il avait déjà prémâché tout le travail, en annotant toutes les lectures et en établissant un code couleur. Quel bon élève, pensa Josiah, qui ne se permit pas de lui adresser cette remarque, de peur qu’elle soit mal prise. Il n’avait point envie de se montrer moqueur à l’égard de quelqu’un qui avait fourni tout ce boulot pour lui. Du bout des doigts, il commençait à feuilleter les bouquins qu’Orion lui indiquait, l’écoutant attentivement, tentant de bien comprendre quel bouquin résultait de telle réflexion. Il se garda de l’interrompre, ravi de voir le briseur de sort au moins aussi emballé que lui par l’expérience.
Il avait en effet eu peur, juste après avoir vu partir sa lettre, qu’Orion refuse, ou pire, prenne mal sa demande, se rappelant l’expérience qu’il entretenait lui-même avec les mangemorts. A Poudlard, son meilleur ami avait été la première victime qui avait marqué le retour du Seigneur des Ténèbres. Josiah se souvint qu’à cette époque-là, et malgré la mort de Cédric Diggory, on refusait encore d’admettre cette réapparition funeste. Sombre époque. Ainsi, il ne prenait pas à la légère qu’Orion ait accepté, sans questionner, cette mission que Josiah lui confiait. Il n’aurait pu le faire sans lui, et sans aucun doute, Orion aurait pu refuser, et même lui reprocher son appétence pour débarrasser un mangemort de cette marque de la honte. Mais Orion devait savoir qu’il ne s’agissait pas de cela, il ne s’agissait pas d’oublier. Jamais. Nott porterait toujours son nom, garderait toujours dans sa mémoire les horreurs qu’il avait perpétrées. De l’autre côté, les sorciers ne pourraient pas, ou plutôt, ne devraient oublier trop rapidement. S’ils devaient compter sur la visibilité d’une marque des ténèbres pour ne pas oublier, c’est qu’il était déjà trop tard.

Terminant sa tirade par une question, Orion finit par se reprendre, et par demander : « J’en fais trop, c’est ça ? Je suis content qu’on travaille ensemble là-dessus. » Une tentative de sourire traversait son visage, Josiah ne pouvait croire en tant de candeur. D’un geste de la main, il balaya ses inquiétudes : « Qu’est-ce que tu racontes, Orion ? C’est moi qui suis ravi de travailler avec toi. Je sais ce que ça doit signifier, pour toi. J’espère que tu le sais… » Il chercha son regard, sérieux : « Il n’est pas question de pardonner un mangemort, en faisant ça. » Attrapant du bout des doigts le fameux traité de Porter, comme pour changer de sujet, il ajouta : « Tu as déjà vu, une marque des Ténèbres ? Ce à quoi ça ressemble, aujourd’hui ? Elles ne sont plus noires et vives comme elles ont un jour pu l’être. Elles sont presque invisibles, toutes rosées et fades. Je pourrais simplement la recouvrir, mais le client veut que j’enlève le sortilège de son corps complètement. Il est plus question de cela, je crois de le dissocier de la vie de Jedusor. » Pause, nécessaire, parce qu’à nouveau, on touchait à un sujet sensible. Il reprit, sur un sujet qui le passionnait, et qui aurait sans doute le même effet sur Orion : « Le sortilège qu’il y a là-dedans, Orion, il est sublime. Imagine-toi ! Un tatouage qui suit le court de la vie d’une personne. Je crois que je saurais le faire, s’il s’agissait de lier le cœur magique du sorcier qui porte le tatouage au dessin. » Il montrait son avant-bras en faisant cela, recouvert d’un tout autre tatouage que d’une tête de mort à la langue serpentine, mais peu importait. « Mais là... Il s’agit de lier le cœur magique d’un autre sorcier, sa Trace, à l’encre du tatouage, pour permettre ensuite d’incruster l’encre sous une autre peau, elle-même dotée d’un cœur magique. Tu m’expliques ? Comment c’est possible, un truc pareil ? » Il se garda d’ajouter que Jedusor était sans aucun doute doté de pouvoirs magiques extraordinaires. Il le savait, Orion le savait aussi. Ce tatouage le prouvait bien. « Jedusor désormais mort … La marque est comme … fanée. Il doit rester quelques grammes de sa magie, et c’est pour ça qu’elle n’a pas entièrement disparu. Je crois qu’il faut simplement le coup ultime d’un briseur de sort pour parvenir à l’enlever tout à fait. » Cette fois-ci, c’était lui qui en avait peut-être fait trop. Il espérait ne pas pousser Orion dans des retranchement qui lui seraient trop inconfortables. Il s’en arrêta donc là, ouvrant finalement l’ouvrage qu’il avait voulu entamer plus tôt, le Traité de Porter.  Ce fut finalement la bouilloire qui les sauva. Sifflante, elle réclamait de l’attention, et dans un autre tournoiement de taffetas orange, Josiah, toujours affriolé d’un sourire, s’en alla lui donner un peu d’amour.  

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Lun 23 Mar - 22:02
C’est avec gratitude qu’Orion accepte une tasse de thé. Elle lui donne une contenance et comme souvent avec cette boisson réconfortante, l’invite à s’ouvrir. « Hum … J’ai vu une marque des ténèbres il y a quelques temps. Comment dire … J’ai un ami. Un ancien camarade de promo. Serpentard, oh boy, je ne sais même pas si c’est nécessaire de le dire, qui … Y avait cédé. Je le connais assez bien pour savoir qu’il ne voulait pas mais qu’ils ont été persuasifs, il y avait sa famille … » Quel besoin d’en parler à Josiah ? Orion a eu l’impression de trahir Cédric. Cédric qui n’aurait pas voulu qu’il tourne le dos à un ami commun qui avait été embrigadé. C’est affreux de faire penser les morts et se demander la légitimité qu’on a dans ces histoires. «  Il m’avait dit que la marque était très effacée, du peu que j’ai vu c’est effectivement le cas … » le briseur de sorts se perd dans ses pensées. Lawrence lui manque. Le Lawrence de l’époque pré-arrivée des Mangemorts lui manque. Il avait juste un ami d’une autre maison, un garçon sympa, de son âge, qu’il aimait bien, qui lui aussi savait se plonger dans une bonne lecture et n’était pas tout entier dédié au Quidditch. C’était bien. Il pourrait continuer à avoir pour ami l’homme qui est sorti de prison récemment, mais d’une certaine manière, Orion n’est pas mécontent de sa décision de ne plus vivre au Royaume-Uni. C’est affreux. Cette guerre a tout détruit, à commencer par les liens qu’il avait avec ses proches. Tout n’a pas pu être reconstruit.

«  Je … » Une inspiration. Un petit craquement d’épaules. Toute cette tension dans les épaules, comme chaque fois qu’il ne se sent pas à l’aise ! Incroyablement prévisible. Il en serait presque triste. « Je suis mitigé avec les Mangemorts. Je voudrais qu’ils puissent reprendre une vie normale. Ceux qui ont purgé leur peine, hein, pas les fugitifs, pas les bourreaux à la Malfoy ou Greyback. Ceux-là me font flipper. Je ne sais toujours pas comment on peut les faire revenir à la vie civile. Ils s’en foutent, ils … » Orion était terrifié par ces personnes quand il était plus jeune. S’il ne craint plus autant pour sa vie, il est d’autant plus effrayé pour ses proches. Ses parents qui vieillissent. Ses sœurs chéries. La plupart de ses amis. Ce sont des sorciers compétents, mais il les aime. Le décès de Cédric l’avait fait plonger. Des mois de brouillard. L’aide médicamenteuse de Rogue. Bien sûr, ce n’est plus pareil. Mais il a peur.

Dans sa gorge, repousser cette montée d’angoisse qui l’empêche de respirer normalement. Ca va un peu mieux. Se concentrer sur les autres, les Lawrence. En sachant que ni le Véritasérum ni aucun autre outil ne permet de juger de leur bonne foi. Jamais Josiah et lui ne sauront séparer le bon grain de l’ivraie, le Mangemort repentant de celui qui n’attend que de commettre de nouvelles atrocités. Même dans ceux qu’il considère moins dangereux que les autres, les rejetons d’une famille raciste. « Pour tous ceux qui étaient juste des suiveurs, je voudrais qu’ils puissent se réinsérer normalement. Sans la marque. D’autant que je n’aime pas trop cette idée qu’un peu de magie de Voldemort continue à vivoter quelque part. Ca me … Je ne sais pas, je le sens mal, j’aimerais qu’on puisse vraiment tirer un trait là-dessus. Cela dit … » c’est la partie qu’il n’aime pas vraiment. Le discours de Josiah le rassure, il sait pouvoir trouver une oreille attentive. Ils vont se lancer dans quelque chose dont il ne sait que penser.

«  J’aimerais que le Ministère soit bien au courant de ce qu’on fait. Les autres citoyens n’ont pas à savoir qui faisait quoi. La plupart des mangemorts suiveurs étaient contraints, je ne veux pas qu’ils soient stigmatisés à vie. Si on les rejette, ils seront toujours tentés de revenir à autre chose. En plus, c’est pas comme si on ne pouvait pas porter des manches longues et utiliser du fond de teint. Pour l’appartenance aux partisans de Voldemort, elle vaut ce qu’elle vaut cette marque. Mais le Ministère devrait savoir qui se fait enlever la Marque. Si ça réussit, tu me promets qu’on les en informe ? » Josiah semble soupeser les risques. «  J’ai aussi une raison égoîste de le demander. Je ne vois pas Potter me faire licencier de Gringotts. Par contre, ils pourraient m’enlever le droit de sortir du territoire, et ça reviendrait presque au même. Je ne veux pas risquer mon poste. »

C’est dit. Il pose la tasse de thé sur une pile de livres. Orion a pris le soin de les protéger d’un sort anti salissure, au grand désespoir de son père qui lui rappelle que ce genre de geste tue la vente de livres neufs. Orion tend un ouvrage de petites tailles, recouvert d’un cuir vert. «  Si la Marque pâlit depuis qu’il n’est plus là, c’est parce que le Sortilège reposait sur sa magie. Mais il l’a lancé de manière assez pérenne pour qu’elle lui survive, ce qui n’était peut-être pas le plan initial. Je ne crois pas que ça veuille dire qu’il vit encore sous une forme ou une autre. Pas depuis ce qu’on a découvert sur les Horcruxes. Même lui, je ne pense pas qu’il aurait pu faire les Horcruxes ou quelque chose comme ça. Les sorciers égyptiens primitifs pensaient que l’on meurt deux fois, la première que nous connaissons, et la deuxième quand plus personne ne prononcera votre nom ou que le dernier de vos sorts cessera de produire ses effets. C’est un peuple qui n’avait pas peur de la magie noire, et leurs tombeaux sont bourrés de malédictions effroyables et imaginatives sur plusieurs générations. Il ne faut pas exclure que Voldemort ait laissé une surprise pour les Mangemorts qui souhaiteraient se débarrasser de la Marque. J’ignore totalement si certains ont essayé d’enlever la marque quand il  a disparu la première fois ? »

Il reprend le livre et le remet dans une pile qui correspond dans son classement aux livres qui présentaient une réflexion intéressante mais ne se révèlent pas tout à fait pertinents. Il passe à la pile qui l’intéresse le plus évidemment, celle des livres qui constituent des pistes sérieuses.

«  Comme tu le disais, le tour de force c’est d’avoir lié plusieurs sorciers à la vie d’un autre. Ce n’est pas égalitaire. C’est comme s’il avait eu le pouvoir de tous les maintenir sous sa coupe et de communiquer avec chacun d’entre eux, mais pas qu’ils communiquent entre eux, tu vois ? Pas qu’il craignait une insurrection mais ça devait être incompatible avec sa vision des choses, où l’information ne va que dans un sens. Je sais que la Marque les brûlait pour qu’ils viennent immédiatement rejoindre Voldemort. Je ne crois pas qu’elle lui permettait de les localiser, mais on ne saura jamais. Finalement, c’est la possibilité de réunir ses ouailles qui revêtait le plus d’intérêt pour lui. Ce qui me ramène à la partie de l’Histoire qui compose 30% du programme pour les examens de Gringotts et d’où tout vient : le Moyen-Age. Quand les moldus fabulent sur des réunions de sorcières nues au clair de lune, c’est parce qu’a priori, les premiers sortilèges de magie appliquée à un groupe datent de cette époque. De ce qu’on en sait, les sorcières et sorciers de l’époque enchantaient des objets pour qu’ils leur donnent le signal de la réunion. Balai qui tombe tout seul sur le sol, marmite qui siffle … Pas de marque de peau. Je crois pourtant qu’on se tatouait déjà à l’époque, mais je n’en sais pas plus. Ca te paraît possible, l’idée que ce sortilège fonctionne sur l’alliance d’un sortilège pour prévenir des réunions et avec un sorcier qui contrôle les autres ? J’ai essayé de retrouver d’autres exemples, par exemple les sectes. En général, le gourou positionne un sortilège de contrôle, et peut influencer les autres et les rendre plus dociles à ses idées. Ca ne ressemble pas à une modalité de permettre la réunion des Mangemorts. Tu sais si elle servait à autre chose, la Marque ? Il pourrait nous en parler, ton Mangemort-test ou tu crois qu’il refusera ? »

C'est qu'il en devient curieux. Du peu de Mangemorts qu'il a côtoyés, Orion ne sait pas lequel d'entre eux pourrait prendre la décision de se faire enlever la Marque. Il comprend l'envie de reprendre une vie aussi normale que possible, de se défaire des chaînes qui continuent à traîner sur le sol quand bien même elles ne vous entravent plus. Mais parier sur le fait que Voldemort ne reviendra plus jamais, c'est une manifestation d'espoir qui le rend admiratif. Sa curiosité sera satisfaite s'ils continuent. Il ne tardera plus à connaître le repenti. Se rassurer. Josiah n'aurait pas accepté d'aider n'importe qui par cupidité.

«  Bon, dans tous les cas, je pense qu’il faut qu’on fasse une action conjointe. Moi comme briseur de sort sur le fait de couper le lien magique qui est un genre de malédiction, toi comme tatoueur pour … récupérer l’encre ? Sinon ce serait comme arracher une mauvaise herbe mais l’abandonner juste à côté de la plante saine en mettant les spores partout. Schématiquement, je peux agir sur la racine, pas sur les spores. Il est aussi possible qu’on doive faire plusieurs tentatives. J’ai des méthodes plus ou moins invasives. Est-ce qu’on a un médicomage qui pourrait nous aider si ça tourne mal ?  Quelqu’un de confiance ? J’ai peur qu’un maléfice ne nous pète au visage, ou que le bras de ton mangemort se nécrose. C’est le genre de maléfice qui était populaire il y a quelques années … Autre chose, aussi. Tu as des anti-douleurs ? Je ne sais pas si le Mangemort sera assez confiant pour ça, mais il faudra voir selon l'efficacité des méthodes. Pour les sectes sorcières, tout a dépendu de la puissance du gourou et du temps écoulé. Certainement d'autres facteurs que je ne connais pas et qui ont influencé la réussite des tentatives. En gros, ça va du Actio-encre au genre de curetage. Je ne veux pas qu'il souffre. »


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