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Toute science suffisamment avancée est indiscernable de la magie. | Cours de sciences moldues#1
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Jeu 13 Juin - 10:26
La jeune Serdaigle à côté de moi me répond elle aussi par son nom. Athéna. Le nom de la déesse grecque de la sagesse et de la stratégie de guerre. Ça va être facile à retenir ! Néanmoins je le répète dans ma tête une fois pour être sûr de le ranger à sa place. "Dans la case nom de camarade de classe, on rajoute Athéna." Ce n’est pas comme si cette cas était remplie. Je connais tellement peu de noms… C’est qu’il y a peu d’obligation à travailler en groupe. La plupart du temps, c’est une proposition et personne ne vient étudier avec moi. Mais c’est différent car le sujet est le même pour tout le monde alors qu’aujourd’hui il y en a plusieurs. C’est vraiment plus pratique de savoir le nom de la personne avec qui l’on travaille, n’est-ce pas ? Ça sera aussi certainement plus agréable pour nous deux.

Athéna semble d’accord avec ma proposition de passer à la deuxième étape, ou du moins c’est ce que je comprends par son mouvement de tête, aussi nous nous mettons directement à réfléchir. Occupée à recopier le labyrinthe, je reste quand même concentrée sur l’élève à mes côtés et c’est avec surprise que je la regarde. Bien sûr, la curiosité n’est pas une chose que je désapprouve, c’est juste que c’est assez inhabituel que l’on pose des questions. Peut-être que ça nous permettrait de mieux nous connaître ? Ça doit être un processus de socialisation dont m’a parlé papa pendant les vacances d’été. C’est donc avec un sourire qui, j’espère, cache ma surprise, que je lui réponds. «Je suis en cinquième année depuis la rentrée de Septembre.» Un court instant de réflexion et je me dis que c’est assez logique ce que je viens de dire. Pas l’année bien sûr, elle ne peut pas deviner, mais depuis quand… À part si j’avais changé d’année au court de l’année scolaire, ce qui serait assez étrange, c’est normal que je sois en cinquième année depuis Septembre. Mais mes pensées s’éloignent et je reviens dans la salle en lui demandant «Et toi tu es en quelle année ?» Première ou deuxième je dirai, mais je ne voudrais pas la vexer si elle est plus vieille.

J’ai été assez clair quand à ma tentative d’explication sur comment commencer notre codage puisque Athéna acquiesce. Elle rajoute même un argument auquel je n’avais pas pensé. C’est sûr que notre langue sera plus facile à vérifier que celle du robot ! Elle sort à son tour parchemin et plume avant d’observer les commandes proposées avec moi. Je sourie en me disant qu’après tout nous sommes toutes les deux en apprentissage… J’ai beau avoir grandit chez les moldus, je n’ai pas appris à coder des robots à mon école moi non plus. Le problème est que nous semblons toutes les deux un peu perdue. Le regard de la petite Serdaigle passe du labyrinthe aux commandes avant de répondre qu’il faut aller tout droit. Mais elle non plus ne voit pas de commandes pour faire ça, alors je ne peux qu’acquiescer «Il faudrait qu’il aille tout droit en effet, mais je ne vois pas non plus la commande pour qu’il le fasse. C’est un peu embêtant...» Mais je ne désespère pas et tandis que je réfléchis à comment nous allons faire, Athéna semble avoir une idée. Idée qu’elle tente de m’expliquer. Idée que j’écoute avec sérieux tout en observant le labyrinthe. Il faudrait donc… mettre comme des indications géographiques ? La jeune fille essaie de s’expliquer et je crois avoir compris. Souriant à son regard plein d’espoir, je la laisse essayer de réexpliquer. Peut-être que même dans son esprit ce n’est pas très clair. avant de remarquer «C’est un peu comme on met le Nord, le Sud, l’Ouest et l’Est sur une carte géographique ! Sauf que là, le Nord c’est le haut, le Sud le bas, l’Ouest c’est la gauche et l’Est la droite !» Je la regarde avec un sourire ravie. Qui disparaît lorsque je me dis qu’elle n’a peut-être jamais utilisé de carte… Un peu embêtée, je lui demande «Tu vois ? Les indications géographique ne changent jamais. Là ça serait pareil ? Si j’ai bien compris ce que tu as dit hein !» Je lui adresse un nouveau sourire, pas très sûre de moi. C’est que c’est super compliqué d’exprimer ce qui est dans la tête, en sachant que même ça ça n’est pas très clair.

J’attrape ma plume et note sur mon parchemin le début du code et en même temps, je fais un point sur les traits pour marquer l’endroit où j’ai noté une indication.

Début du code+du dessin avec les points (c'est pas finit):

Puis je la regarde avec amusement «Si je me suis pas trompée, c’est ça ! C’est assez répétitif au final pour le début. Qu’en penses-tu ?» Je m’écarte pour la laisser regarder en lui proposant «Vas-y continue si tu veux.»  avec un sourire. J’espère que ce n’est pas tout faux...
859 mots

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Jeu 13 Juin - 20:45

Cours | Sciences moldues

Surprise. Apparemment, la question innocente de la petite sorcière n'était pas attendue, lui valant un regard qu'elle interprète comme étant un peu perplexe. As-t'elle fait une bourde ? Pourtant, et bien qu'elle ne soit pas une experte en socialisation - la solitude et les livres étant bien plus intéressants à ses yeux -, 'Théna est presque sûre que c'est une question assez banale lorsque deux élèves font connaissance. Peut-être qu'elle n'a juste pas l'habitude de parler avec des élèves ? Cette possibilité lui paraît assez plausible ; l'autre semble, après tout, aussi introvertie qu'elle, si ce n'est plus. Un comble pour la petite fille qui évite les discussions prolongées comme la peste. Apparemment, sa camarade est en cinquième année ; les yeux d'Athéna s'écarquillent légèrement à cette nouvelle. Je ne la pensais pas aussi grande ! La majorité des cinquièmes années qu'elle connaît sont assez à l'aise lorsqu'il s'agit de lui parler. Après tout, avec quatre ans de plus, pourquoi ne le seraient-ils pas ?

« Oh, je suis en première année. Mais j'étais déjà là l'année dernière, à Prima Sapientia. »

Une indécision, puis elle décide de ne pas poser plus de questions. Elle n'est pas très adroite pour parler chiffons, et rendre Leïlan mal à l'aise est l'une des dernière chose qu'elle souhaite accomplir sur le moment. Toutes deux se recentrent sur leur travail, qui, après tout, est la principale raison de leur rapprochement. Quelques tâtonnements, puis finalement, l'hypothèse maladroitement avancée de la petite fille semble convaincre son aînée, qui la compare tout de suite avec les points cardinaux. Cette dernière semble également hésiter sur la manière d'exprimer sa pensée, mais 'Théna trouve la comparaison assez bonne.

« Oui oui, je pense. C'est une bonne comparaison, enfin je trouve. »

Elle n'est pas excellente en géographie, mais comme beaucoup d'enfants sang-pur, sa famille a veillé à ce qu'elle reçoive de bonne bases académiques ; quelques notions de grammaire, de mathématiques, ou encore de langues... Rien de bien folichon, mais personne n'a jamais plaisanté avec son éducation. Un pâle sourire fleurit sur ses lèvres alors qu'elle se remémore quelques souvenirs de sa petite enfance. Des après-midi passés sur les genoux de sa mère, à tenter en vain de déchiffrer les histoires qu'elle lui lisait ; l'observation curieuse d'un laboratoire alchimique bien étrange qu'elle parvenait à peine à distinguer, se mettant désespérément sur la pointe des pieds dans l'espoir d'en apercevoir un peu plus sous le regard amusé de Bianca. Puis les premiers mois de son arrivée en Angleterre, et les heures passées aux côtés de la matriarche, les mains tâchées d'une encre presque noire alors qu'elle apprenait à utiliser une plume. Elle soupire mentalement, perdue dans ses pensées. C'est après que ça s'est gâté. Son sourire disparaît, tandis qu'elle repense à son babillage d'il y a quelques minutes, puis au malaise de Leïlan. Je me comporte vraiment n'importe comment aujourd'hui. Quand est-ce que j'ai commencé à parler autant ? Et en travaillant sur une machine moldue en plus. Si Oncle Marius... La phrase n'a pas le temps de se terminer qu'elle la chasse déjà, étouffant dans l'œuf d'autres souvenirs moins sympathiques. Non, pas maintenant. Restons concentrée.

Elle estompe l'air soucieux qui s'est un instant emparé de son visage, réalisant du même coup que Leïlan s'est occupée de faire une bonne partie du chemin. Lorsque celle-ci se retourne, son air amusé la rassure un petit peu. Je ne l'ai pas mise mal à l'aise tant que ça, on dirait. Tant mieux. Sur son invitation, elle s'approche du code et le survole, le comparant avec le chemin tracé un peu plus tôt dans le labyrinthe. À première vue, tout lui semble bon ; en tout cas, les consignes collent avec le chemin. En bas, à droite, en bas, à droite.

« C'est vrai que ça se répète beaucoup. Mais non, ça a l'air bien ! »

À son tour, elle se saisit de sa plume et commence à noter de son écriture encore très scolaire la suite du chemin. Plus d'une fois, elle doit se reprendre après s'être à nouveau égarée dans ses pensées, ou avoir manqué d'écrire "tout droit". Perturbée par ses errances internes, sa concentration est plus faible, et la tâche lui prend un peu plus de temps que prévu. Athéna s'y attelle néanmoins. Il n'est pas dans ses habitudes de laisser les autres faire son travail à sa place, et d'ailleurs, il n'est pas dans ses habitudes de travailler avec les autres tout court. À bien y réfléchir, c'est même une première. À Poudlard, les cours demandant un travail de groupe sont peu nombreux, l'école ayant un fonctionnement plus axé sur l'individualité ; et le fait de s'y regrouper est presque toujours facultatif. Peut-être que c'est plus courant chez les moldus, va savoir.

Codage + labyrinthe - 2/3 fait environ:

Penchée sur le parchemin, elle parvient à faire un autre tiers du code avant que ses cheveux ne décident à nouveau de faire des leurs, s'échappant du petit ruban qui les maintient - élastique ? Qu'est-ce que c'est, ça se mange ? - pour venir lui obscurcir la vue. Elle récupère rapidement ce dernier, agacée de cette interruption dans son travail, et se retourne vers Leïlan en recoiffant ses cheveux.

« Tu veux bien regarder pendant que je m'occupe de ça ? » Elle lui montre ses boucles rebelles avec une grimace, se disant qu'elle sonne vraiment stupide ; mais après tout, autant que la pause soit utile. « Histoire de voir si j'ai fait une erreur, tu sais... »

Elle se débat un instant avec ses cheveux, puis finit par abandonner, regardant d'un air venimeux le petit ruban qu'elle n'arrive pas à renouer. Nommée comme la déesse de la sagesse, et je n'arrive pas à refaire une queue-de-cheval. Cruelle ironie s'il en est ; pour sa défense, elle n'a jamais été très douée pour se coiffer.

1034 mots | Réponse sous 12h
code by EXORDIUM.

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Ven 14 Juin - 16:22
Première année vient-elle de dire. De ce que je me souviens, c’était assez impressionnant de voir autant de monde plus âgé tout autour de moi. La jeune fille ajoute une chose qui me surprend. Encore. Il y a beaucoup de surprises dans ce cour de sciences moldues… Mais pourquoi tant de surprise ? Je ne sais pas. Peut-être le fait que son visage ne me dit rien. Or si elle était déjà là l’année dernière, j’aurais pu la croiser. Peut-être que le fait que je cherche à éviter les gens y est certainement pour quelque chose.  Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment l’âge mais le nombres d’élèves qui me fait peur… Pourquoi, cela reste une chose bien difficile à expliquer. Je ne suis pas sans savoir que la plupart du temps, les élèves parlent entre eux, j’en ai la preuve en ce moment même. Mais trop d’élèves qui parlent entre eux veut dire des sujets de discussion différents bien évidement mais aussi des vois qui s’élèvent de plus en plus pour tenter de s’entendre les uns des autres. Et moi, j’entends tout ça, et les paroles s’empilent les unes sur les autres pour entrer dans mon cerveau par les oreilles et former un brouhaha douloureux dans ma tête qui résonne un moment, même lorsque je trouve une sortie et un coin calme. Et il faut ajouter aussi que je n’aime pas vraiment parler, et encore moins à des inconnus. Mais dans une foule, on est souvent forcé à parler, ne serait-ce que pour s’excuser et avoir un peu de de place pour passer. Voilà donc pourquoi je n’aime pas quand il y a trop de monde.

Peut-être qu’Athéna a senti ma surprise, car elle se reconcentre juste après sur notre travail. J’espère ne pas avoir été… Trop froide. Pour une fois, je n’ai pas envie de rester sans rien dire. Après tout, nous formons un groupe. Et un groupe, c’est un groupe. Il faut donc travailler ensemble, et pour cela il faut bien parler un peu. Ça ne devrait pas me tuer. Je l’écoute acquiescer sur ma tentative de comparaison de l’organisation du labyrinthe avec les indications géographiques d’une carte et je sourie, contente de moi. Finalement, je suis capable de me concentrer sur les dires d’une personnes sans trop de problème ! Ça ne veut pas dire que j’aime faire ça. Juste que j’en suis capable.

Lorsque je lui propose de regarder ce que j’ai écrit, la jeune Serdaigle s’approche du parchemin où sont notés les quelques lignes du code. Comparant le labyrinthe et les indications, elle semble trouver que c’est bon. Je sourie tandis qu’elle prend sa plume et commence à écrire. Le codage du robot est une activité qui demande énormément de concentration, du moins c’est ce que j’ai pu observer en commençant le codage. Si on se perd dans les indications, si on oublie un des morceaux du labyrinthe… Ça ne fonctionnera pas. Soudain une question me vient en tête. Question bête mais… À quoi ça sert ? Pourquoi les moldus ont inventés des robots capables de traverser des labyrinthes si on les code ? Quel est le but de cet exercice ? Car chaque exercice a un but, souvent très explicite. Mais pourquoi créer ce genre de robot ? Ce n’est pas comme s’il trouvait la sortie du labyrinthe tout seul. Il ne nous aide en rien au final puisque c’est nous qui devons lui dire quoi faire ! Alors quel est le but ? Fronçant les sourcils, j’essaie de trouver une réponse à tout ça tandis que ma camarade continue le codage. Sauf que je n’ai pas de réponses. Et la bibliothèque n’en aura pas non plus, très certainement. Comment comprendre les envies de nouvelles créations des gens comme maman ?

Finalement, je reviens sur notre exercice lorsque la jeune fille se tourne vers moi avec un air mécontent. Je souris, amusée de voir cet air pour une queue de cheval défaite, tout en me disant que c’est bien pour ça que je n’attache que rarement mes cheveux : ils trouvent toujours un moyen pour s’échapper de la position dans laquelle on les a mis… J’acquiesce donc à sa demande et me penche sur le parchemin, la laissant se battre avec ses cheveux. L’écriture de la jeune fille est appliquée, c’est facile et agréable de lire. Du bout du doigt, je suis les traits du labyrinthe pour ne pas me perdre dans les commandes avant de me retourner vers elle. Elle semble avoir abandonné l’idée de rattacher ses cheveux et en voyant son regard envers son élastique, je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer avec un petit rire «Tu sais… Ce n’est pas parce que tu regardes ainsi ton élastique qu’il va réussir à tenir tes cheveux ! Moi je pense que les cheveux poussent sur notre tête juste pour nous embêter. Ce n’est pas pour ça que je les couperai, bien sûr, mais ils sont sauvages, et j’ai abandonné depuis longtemps d’essayer de les tenir en captivité !» Je m’arrête soudain, gênée. J’arrive toujours à tout rapprocher de la nature et des animaux… Ces êtres que j’aime tant ! Mais peut-être que ce genre de comparaison n’est pas une super bonne idée si on additionne le fait qu’on soit en cours de sciences moldues et que je m’adresse à une personne qui aura certainement du mal à voir le monde comme je le voix.

Je lui adresse finalement un sourire en concluant «Ça m’a l’air tout bon ! Je ne vois pas d’erreurs en tout cas.» Ne sachant pas quoi dire d’autres, je préfère me repencher sur notre codage presque finit. Il ne reste plus que huit commandes… Très répétitives. Bas. Droite. Bas. Droite. Ça pourrait faire une chanson pour enfant. Les indications sont rapidement notées, et je m’écarte finalement pour contempler le tout avec satisfaction. Il ne reste plus qu’à traduire ! Me retournant vers la jeune fille, je lui propose avec un nouveau sourire : «Veux-tu traduire ? C’est la dernière étape !»

code complet à traduire:

1002 mots

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Sam 15 Juin - 20:39

Cours | Sciences moldues

Athéna est encore à maudire le petit bout de tissu satiné qui pend entre ses doigts lorsque sa camarade laisse échapper un petit rire. Interpellée, elle relève la tête vers cette dernière et s'intrigue de sa remarque. C'est vrai que les cheveux, souvent, ça fait n'importe quoi - le matin même, la jeune Serdaigle a bien failli se retrouver en retard à trop vouloir dompter sa tignasse. Une moue dépitée vient déformer ses lèvres, et sa main dépose le petit ruban dans l'une de ses poches. Au moins, il aura tenu plusieurs heures. C'est une première, je m'améliore. Amusant, tout de même, que les deux acolytes d'un jour semblent partager les mêmes déboires capillaires. Leïlan paraît un peu gênée, mais, prise par la confidence, la petite laisse échapper un gloussement.

« M'en parle pas. Je n'arrive jamais à les attacher plus de quelques minutes. À croire qu'ils le font exprès de venir dans nos yeux au pire moment ! »

Mais, alors que son interlocutrice se penche à nouveau vers le parchemin noirci d'encre, un détail de son discours la chiffonne, et son petit minois se fronce de nouveau. Mais... c'est quoi un élastique ? Élevée à la pure mode sorcière, l'invention lui est pour ainsi dire inconnue. Elle jauge du regard son aînée, hésitant une fois encore à poser une question ; après tout, elle pourrait simplement attendre la fin de la journée, et aller chercher la réponse dans un livre... Mais, sans vraiment savoir quoi chercher, cela lui prendrait un bon moment. Finalement, la curiosité est trop forte, et la petite voix inquisitrice s'élève de nouveau, accompagnée d'un léger penchement de tête interrogatif.

« Par contre, c'est quoi un élastique ? »

Lorsque Leïlan lui propose de commencer le codage, elle en hausse les épaules, peu emballée. Mais elle s'avance malgré tout pour faire sa part, avec un soupir presque inaudible. D'un œil critique, elle relit les différentes commandes fournies par leur estimé professeur, et émet un claquement de langue désapprobateur.

« Franchement, ils font vraiment compliqué pour rien les moldus. Leur robot, là, il n'est vraiment pas logique. S'ils peuvent lui dire d'aller à gauche avec une commande compliquée, pourquoi est-ce qu'ils ne peuvent pas le lui dire simplement... Eh ben, en lui disant d'aller à gauche ? C'est pareil, juste plus simple. Pas besoin de code bizarre. » Un reniflement, et elle jette un regard désabusé à sa camarade. « T'es pas d'accord ? »

Après un dernier soupir, pour la forme, elle se décide à commencer la traduction, veillant à ne pas faire d'erreur dans la retranscription des codes. Ce qu'il ne faut pas faire pour une bonne note.

Codage - A moitié fait:

De longues minutes penchée sur la feuille, puis Athéna se relève, s'étirant comme un chat avec une grimace d'inconfort. Pfiou... Elles se ressemblent toutes, ces commandes. La vision un peu floue de s'être autant appliquée, elle se retourne une énième fois vers Leïlan, et désigne le parchemin d'un geste de la plume.

« J'ai fait une bonne moitié, je pense. Mais il n'y a que les chiffres qui changent, c'est pas évident. Tu peux vérifier ? Je m'embrouille à force. »

Et la petite sorcière s'écarte pour laisser la place à l'autre, en laissant son regard errer dans la salle et en tournant distraitement son poignet, rendu douloureux par tant de retranscription. Autour d'elle, les autres élèves ont l'air d'avoir, eux aussi, bien avancé ; cependant, personne ne semble avoir fini son travail, et un sourire un peu fier vient étirer ses lèvres enfantines. Peut-être qu'on sera les premières !

618 mots | Réponse sous 48h
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Jeu 20 Juin - 18:39
Mes paroles font rire la petite Serdaigle qui acquiesce. Je ne saurai dire si elle est amusée ou exaspérée par ses cheveux capricieux, mais ce qui est amusant est que l’on est toutes les deux d’accord. Les cheveux sont là pour nous embêter. Mais le problème est que les cheveux n’ont pas de cerveau. Ils se content de pousser, de tomber lorsqu’ils sont longs. Bref ils font leur vie. Et nous on essaye de faire en sorte qu’ils soient moins en bataille. Mais les pauvres n’y peuvent rien s’ils bougent tout seul. Enfin non pas tout seul non plus. C’est à cause de la gravité de la Terre, c’est maman qui me l’a appris. Cette fameuse gravité qui fait que nos pieds sont posés sur le sol et que les objets, lorsqu’on les lâche, tombent par terre. «Je ne pense pas.» dis-je avec sérieux «Ils ne le font pas exprès mais ils sont embêtants quand même !» Je sourie pensivement en me disant que, on a beau se plaindre, ça m’étonnerait qu’on les coupe pour ça. Ça tient chaud, et c’est pratique quand on veut se mettre bien sagement dans sa bulle.

Penchée sur le parchemin, j’étudie le tout pensivement lorsque la voix d’Athéna s’élève à nouveau. Je relève la tête avec un froncement de sourcils stupéfait. Elle ne connaissait pas le nom de l’objet qu’elle avait en main ? L’observant un instant, une remarque naît dans ma tête. "Elle ne savait pas ce qu’était un robot… Ni un codage. C’est peut-être une Sang Pur, ce qui expliquerait tout !" Avec un sourire, je lui explique sérieusement «C’est… Ce qui permets de tenir les cheveux. Enfin pas toujours, mais souvent on utilise un élastique.» Je réfléchis un instant avant de conclure «C’est le petit objet que tu as mit dans ta poche.»

La jeune fille semble ne pas trop aimer cette histoire de codage. Mais elle s’y penche quand même lorsque je le lui propose. Je l’écoute parler et un sourire malicieux apparaît sur mes lèvres tandis qu’elle me regarde pour avoir ma confirmation. «Oh tu sais… On est tous un peu compliqué dans la vie ! Mais c’est vrai que les codages sont un peu compliqué ! Mais en même temps, c’est un robot. Il n’a pas de cerveau et ne peut pas tout comprendre. Il comprends un certain langage, comme nous comprenons la notre !» J’ai l’impression de m’embrouiller dans mes explications mais j’ajoute pensivement «En même temps, nous on s’adapte alors pourquoi pas lui ?» J’observe la jeune Serdaigle avant de conclure «Bah c’est compliqué et c’est bête un robot.» Je sourie, contente de mon explication. C’est un bon résumé tout ça. Mais je ne sais pas si j’aurai été très claire. Le problème est que je ne suis ni ingénieure, ni dans la tête de ces ingénieurs qui ont construit notre petit robot d’aujourd’hui.


La petite finit par soupirer avant de se pencher sur le codage de nos commandes. Je le regarde faire tout en lisant en même temps. Maman m’a déjà dit que c’était malpoli, mais c’est plus fort que moi. J’aime bien savoir ce que font les autres. Finalement, elle s’étire et s’écarte en me regardant. J’acquiesce à sa demande et me penche sur le parchemin. J’ai déjà presque tout lu pendant qu’elle le faisait, mais autant vérifier. Et comme le tout m’a l’air bon, je prends ma plume et termine le codage. C’est vrai que les commandes se ressemblent… Il faut juste prendre le temps ! Ma main bouge, l’encre s’étale sur le parchemin, les lettres et les chiffres se forment. S’alignent. S’assemblent. Finalement, je m’écarte et tourne la tête vers ma camarade. «C’est finit ! Qu’en penses-tu ?» Je la laisse regarder la liste de commandes en fermant les yeux quelques secondes. "Aïe aïe aïe, ça fait mal aux yeux…" Je pousse un soupir avant de lui demander «Tu crois qu’il faut appeler le professeur ou il va venir tout seul ?»
Sauf contre indication d'Athéna, le codage est finit =D:

660 mots

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Ven 21 Juin - 1:15

Cours | Sciences moldues

Les cheveux, créateurs de liens sociaux. Qui l'eut cru ? Certainement pas Athéna, qui s'amuse de la tournure qu'à pris la conversation. Discuter de coiffure en cours de sciences moldues. Si on m'avait dit ça ce matin ! Heureusement que le professeur Anderson n'a pas l'air d'avoir entendu. Ça serait un peu gênant...

En tout cas, sa question semble avoir eu le mérite de surprendre Leïlan, et non de l'agacer comme elle s'en était inquiétée. Son explication, bien que courte, ne la surprend qu'à moitié ; en y réfléchissant, il est logique, au vu de leur discussion, qu'un élastique serve à s'attacher les cheveux. Surtout que, pour la deuxième fois, la plus âgée semble le confondre avec le ruban qui ornait ses cheveux il y a quelques minutes. D'un geste, elle ressort le petit bout de satin vert qu'elle fait glisser un instant entre ses doigts, avant de le passer à son interlocutrice.

« Ça ? Non, c'est un ruban. Tu sais, pour s'attacher les cheveux ? » Un froncement de sourcil tandis que la petite essaye de comprendre la méprise. « Est-ce que ça ressemble à un ruban, un élastique ? Est-ce que c'est... Eh bien, élastique ? »

Encore une fois, elle se trouve bien bavarde, mais l'idée que Leïlan ne semble pas dérangée par ce fait la rassure. À la place, elle se penche sur ce maudit codage, oubliant son ruban dans les mains de cette dernière, que sa remarque un peu acerbe amuse. Après l'avoir écouté parler du robot, elle n'est toujours pas sûre de comprendre la nécessité d'apprendre un autre langage à une machine à la place de simples mots en anglais, mais elle est bien d'accord sur une chose : un robot, c'est bête et compliqué.

Finalement, après avoir fait une bonne partie du codage, elle invite sa camarade à prendre le relais, essayant de ne pas trop la dévisager tandis qu'elle continue la retranscription. Ses pensées vagabondent un peu, et une fois encore, cette fameuse histoire d'élastique lui revient. Comment se fait-il qu'elle ne connaisse pas ce drôle d'objet ? Certes, elle n'aime pas se coiffer ; mais tout de même. Et puis, idée de génie. Un élastique, c'est peut-être moldu ! Voilà qui expliquerait bien des choses, Athéna étant une véritable tanche en culture non-magique. Contrairement à Leïlan. Elle repense alors à son explication - entre les robots et les codages, la jeune fille a clairement un train d'avance sur elle. Peut-être qu'elle a grandi avec les moldus. Peut-être... Une seconde. Est-ce qu'elle est née-moldue ? Blanc interne, tandis qu'elle se fige ; puis ses pensées s'emballent. Mince, mince, je fais quoi si elle est née-moldue ?

En théorie, la chose ne devrait pas lui causer d'ennuis, ou en tout cas, pas dans l'immédiat. Sa mère, sans pour autant être terriblement progressiste, a toujours été plutôt tolérante sur le sujet, et s'est d'ailleurs acharnée à effacer l'emprunte de feu son frère sur sa fille. Et il est là, le problème. Athéna sait que son oncle était, pour faire simple, relativement taré. Et elle sait aussi qu'elle ne devait pas prendre en compte certaines parties de l'éducation qui lui avait été donné. Mais le savoir est une chose ; se défaire complétement d'années de conditionnement en est une autre, et, si la petite sorcière est en bonne voie, la partie n'est pas encore gagnée. L'écart drastique de position entre certains sujets sensibles, et notamment sur le statut des nés-moldus, lui donne encore et toujours l'inévitable et inconfortable sensation d'être assise entre deux chaises. Son oncle n'est plus là, mais les traces de son passage subsistent encore ; et devant cette périlleuse situation, Athéna, par habitude ou peut-être par facilité, prend le parti de faire l'autruche. Volontairement, elle évite de se retrouver en contact avec certaines personnes. Pas par méchanceté, mais par malaise - parce qu'elle ne veut pas encore s'attaquer pleinement à toutes ces contradictions qui lui donnent mal à la tête.

Mais nous y voilà. Leïlan n'est peut-être pas née-moldue. Mais peut-être qu'elle l'est. Que doit-elle faire, alors, arrêter de lui parler ? Ce serait dommage, elle est plutôt gentille. Mais je n'ai pas envie de me casser la tête avec ça à chaque fois que je lui parle... Peut-être, avant de réfléchir à la question, devrait-elle simplement vérifier ? Après tout, ce n'est pas parce que la Serdaigle a des connaissances dans le domaine qu'elle est forcément née-moldue. Elle pourrait être sang-mêlée, aussi. Oui, voilà. Avant de nous emballer, vérifions. Mais ! Mais, vérifions discrètement. Il ne faudrait pas la vexer.

Lorsque Leïlan se redresse du parchemin, la petite la jauge du regard, un peu indécise malgré ses tentatives pour le cacher. D'un geste à moitié automatique, elle s'approche du parchemin terminé et y jette un œil, l'esprit à toujours occupé à trouver une manière d'en avoir le cœur net. Elle ne vérifie pas vraiment, faisant surtout semblant de regarder. De toute façon, Leïlan est plus douée que moi là-dessus, c'est sûrement bon. Elle se retourne donc vers la plus grande, moitié satisfaite, moitié pensive, et à sa question, elle cherche du regard le professeur Anderson. Celui-ci semble pour l'heure occupé à l'autre bout de la pièce, et Athéna sourit intérieurement. Comme elle le pensait, Leïlan et elle sont les premières à avoir terminé.

« J'imagine. Mais on devrait peut-être attendre qu'il regarde vers nous, non ? En tout cas, on dirait bien qu'on est les premières. »

Et alors que les deux attendent sagement, prêtes à faire signe à leur enseignant (poke @Lemony Anderson, on a terminé !), la jeune Serdaigle reprend la conversation sur un ton qu'elle veut badin.

« Du coup... C'est moldu, un élastique ? »

Pas très fin, mais ça fera l'affaire.

1010 mots | Réponse sous 12h
code by EXORDIUM.

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Dim 23 Juin - 9:55
La jeune Serdaigle ressort, après m’avoir écouté, le petit objet qui tenait ses cheveux. Petit objet qu’elle appelle un ruban. Je prends le temps de l’observer comme il faut tout en réfléchissant. Il est vert, et ses petites questions m’emmènent à douter de ce que j’ai raconté. Est-ce un élastique ? Ou bien un ruban, comme elle le nomme depuis tout à l’heure ? Paniquée à l’idée d’avoir raconté des bêtises, je lui jette un regard perdu. C’est horrible ne pas savoir. Mes yeux passent de l’élève à son ruban qui peut-être est un élastique. «Je… Je sais pas.» je murmure finalement «J’en sais rien. Ça se ressemble…» Je pousse un long soupire. Voici comment se ridiculiser en quelques minutes. Mais j’essaie de ne pas abandonner et lui demande «Est-ce que… ça s’étire ?»

Mais malgré ça je ne me laisse pas abattre et nous continuons tranquillement notre travail. Un petit coup d’oeil circulaire et je vois les autres occupés, penchés sur leur parchemin ou sur des livres. Je sourie doucement, sincèrement contente pour le professeur. Il doit être fier de nous voir si bien travailler, non ? Il a réussi à faire un cours vraiment intéressant. Et pratique aussi, car finalement le travail de groupe n’est pas si horrible que ça. Du moins est-ce l’impression que j’ai avec Athéna. Elle est gentille, curieuse… C’est une Serdaigle quoi. Qui plus est une personne avec qui parler est facile. Et agréable. Je sourie à cette pensée qui ne me serait jamais venue tout en écrivant, puis laisse la jeune fille s’approcher. Elle semble perdue dans ses pensées mais se penche sur le parchemin. Sans y rester trop longtemps, elle semble trouver que tout va bien et se met à chercher notre professeur. Je suis son regard et voit là-bas à l’autre bout le professeur qui semble occupé. Athéna semble préférer attendre qu’il nous voit tout seul, et je hoche la tête, intérieurement soulagée. Je n’aurai pas aimé devoir appeler le professeur en lui parlant d’ici. De toute façon, il ne m’aurait pas entendu. Un sourire étire mes lèvres tandis que la jeune Serdaigle remarque qu’on est les premières. J’acquiesce et lui dis avec sérieux «On fait une bonne équipe !»
.
Je laisse mon regard dériver pensivement tandis que mon esprit fait répéter silencieusement toute notre conversation. Si le début du cours m’avait paru difficile, finalement tout s’est enchaîné sans problèmes. Je réfléchis longuement à tout ça, et Athéna semble y réfléchir également car elle revient sur une question d’élastique. Je tourne mon regard vers elle pensivement. «Je crois que oui… Ça existe depuis super longtemps je crois, et ça peut servir à beaucoup de choses cet objet ! Tu n’en n’as jamais entendu parler ?» Au moins sa réponse me fera connaître son statut de sang. Non pas que je fasse de discriminations, c’est juste que ça m’aiguillera sur le comment du pourquoi. Au vu de ce dont elle m’a parlé, je la vois plus Sang Pur qu’autre chose, mais moi en tant que Sang-mêlée j’ai surtout été élevée à la mode moldue. Peut-être certains Sang-mêlés sont élevés à la mode Sorcière ? Pourquoi pas après tout. Ça les aiderait bien en tout cas. Parce que moi, j’ai débarqué à Poudlard sans presque aucune connaissance…

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Lun 24 Juin - 5:35

Cours | Sciences moldues

C'est une Leïlan étonnamment confuse qui lui répond, et son hésitation palpable prend Athéna par surprise. Les yeux passant de la jeune fille à l'objet qu'elle tient dans les mains, la petite sorcière fronce les sourcils, bien embêtée. Jamais elle n'aurait pensé qu'une simple question pourrait avoir autant d'impact ; dans le cas contraire, elle se serait abstenue. Encore une fois, l'expérience semble lui montrer qu'ouvrir sa bouche sans réfléchir lui cause plus de problèmes qu'autre chose. Et encore une fois, elle ne peut pas s'en empêcher. Pour ma défense, je ne pensais sérieusement pas que des gens ne connaissaient pas le principe d'un ruban. Maintenant que le mal est fait, plus qu'à le réparer ; et 'Théna se creuse la tête pour éclairer la lanterne de sa camarade.

« Non, ça ne s'étire pas, » elle dit d'un ton qu'elle espère amical - il ne faudrait pas en plus que Leïlan est l'impression d'être ridicule. « Tu peux essayer si tu veux. »

Un signe de tête vers le ruban encore dans les mains de la plus grande, pour l'encourager à essayer. Puis, une fois fait, elle reprend en tentant d'être la plus claire possible.

« Un ruban, c'est juste un bout de tissu, et on fait un nœud avec. Celui-là, » - nouveau signe de tête vers le concerné - « est en satin. Beaucoup de rubans sont en satin, parce que c'est joli. Mais ça tient moins bien parce que ça glisse. On utilise aussi des rubans pour emballer les cadeaux, et, euh... »

Elle réfléchit un instant, cherchant une autre comparaison, mais n'en trouve pas ; alors elle abandonne en haussant les épaules.

« Je ne trouve pas d'autres trucs qui utilisent des rubans. Mais, oui, les cadeaux. On met des rubans pour faire des jolis nœuds avec des boucles. Tu as déjà vu ? »

Toute cette histoire intrigue vraiment Athéna, qui en oublierait presque leur exercice. Après tout, si un ruban ressemble vraiment à un élastique, ça ne va pas l'aider. Mais d'un autre côté, elle dit que ça s'étire, et clairement, les rubans ne s'étirent pas. Un soupir interne devant l'affaire bien trop compliquée qui ne devrait, à la base, même pas exister dans un cours de sciences moldues. Tout ça par une histoire de cheveux. Clairement, on ne se comprend pas, donc comment faire ? Si on pouvait au moins comparer... La réalisation la frappe alors, et un grand sourire victorieux orne son visage tandis qu'elle manque de se frapper la tête pour sa stupidité. Mais oui, elle est là la solution ! On a qu'à comparer ! Je suis vraiment bête parfois.

« Est-ce que tu as des élastiques dans tes affaires ? On pourrait comparer les deux, comme ça se serait plus facile, et on saurait si c'est la même chose ou pas ! » Son regard tombe sur la cravate de la Serdaigle, et son sourire, si possible, s'élargit encore. « On est dans la même maison, on pourrait le faire dans la salle commune après les cours. Il y a toujours plein de gens qui font des recherches sur plein de trucs là-bas. Une fois, j'ai même vu des sixième années faire de l'ovomancie, tu sais, lire l'avenir dans les œufs ? C'est bizarre. Enfin, ce que ce veut dire, c'est qu'on attirera pas l'attention. »

Toute à l'excitation de son idée de génie, elle doit se faire violence pour ne pas sautiller d'impatience. Oui, c'est une excellente idée, qui mettra les choses au clair. Bien sûr, ça sous-entend également que Leïlan veuille discuter avec la petite sorcière en dehors des cours. Son excitation retombe d'un coup à cette pensée, et ses joues en rosissent d'embarras. Je n'avais pas pensé à ça... Et si elle ne me trouve pas assez sympa pour me parler après le cours ? Après tout, 'Théna elle-même se trouvait plutôt agaçante depuis le début de l'heure. Et si Leïlan pensait la même chose ?

« Enfin, c'est comme tu veux. Je ne veux pas t'obliger. Si tu veux. » Elle répète très vite, le regard un peu fuyant.

Les deux se remettent au travail, laissant l'opportunité à la plus âgée de réfléchir à la proposition. Athéna, puis Leïlan se penchent sur le codage, et très vite, l'exercice est terminé. Une vérification vague d'une Athéna perturbée le cheminement de ses pensées, et tout semble bon. Lorsque celle-ci le fait remarquer à sa camarade, la réponse de cette dernière la fait sourire. C'est vrai qu'on fait une bonne équipe. Une raison de plus pour savoir si elle est née-moldue. Je n'ai vraiment pas envie d'avoir ce genre de dilemme. Elle secoue légèrement la tête devant ses propres réflexions. Merlin, je parle comme Oncle Marius. Ça sonne vraiment intolérant. Peut-être que ça l'est. Je ne sais pas. Tout est si compliqué. Elle soupire, puis s'assoit pour attendre leur enseignant. Leïlan est l'une des rares personnes avec qui elle avait vraiment parlé depuis le début de l'année, et la petite sorcière caresse du doigt la possibilité de développer une relation amicale.

Sa question pas si innocente, lancée pour occuper le temps, est reçue par un regard pensif. Athéna hausse un sourcil, un peu inquiète que l'autre ait vu dans son jeu ; mais ça ne semble pas être le cas, à son grand soulagement.

« Non, je ne connais vraiment pas, » Elle dit avec un air d'excuse. « Je me suis toujours attachée les cheveux avec un ruban. D'ailleurs, je peux le récupérer ? »

Et avec des crochets, aussi. Mais Athéna garde cette partie sous silence, la confusion étant suffisamment présente avec juste un ruban. En tout cas, si les élastiques sont moldus, il est assez logique qu'elle ne les connaissent pas ; après tout, les modes sorcières et moldues se sont séparées depuis un bon siècle. L'idée de lui dire qu'elle est sang-pure lui effleure l'esprit - comme un moyen de l'encourager à parler à son tour -, mais elle l'avorte presque immédiatement. Si Leïlan est effectivement née-moldue, l'annonce pourrait la braquer plus qu'autre chose. Les tensions entre les deux statuts sont encore bien présents, et la deuxième guerre n'a pas arrangé les choses. A la place, elle opte pour une approche plus délicate.

« Si c'est moldu, c'est normal que je ne connaisse pas. J'ai été élevée dans le monde sorcier, donc je ne connais quasiment rien du monde non magique. » La réponse est succincte, mais, elle l'espère, plus diplomate. « Et toi, tu as été élevée chez les moldus ? »

1130 mots | Réponse sous 24h
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Lun 24 Juin - 16:12
Bien embêtée que je suis, je l’écoute me répondre simplement. Si ça s’étire pas… C’est pas un élastique alors. Parce que le but d’un élastique, c’est de s’étirer pour qu’on puisse y mettre un paquet plus ou moins gros. Bien sûr, ça dépend de la taille d’un élastique, mais ce qui est sûr c’est que ça s’étire. Enfin, je crois. Hésitant devant sa main tendue, je finis par accepter et prends le petit objet. Sans trop forcer, j’essaie de tirer et la réponse me paraît évidente : non, c’est sûr et certain, ce n’est pas un élastique. Peut-être aurais-je dû lui poser cette question dès le début, ça nous aurait évité de nous embrouiller. Enfin, pas réellement embrouiller, mais toutes ces explications… Au moins nous aurons appris une autre chose -totalement en dehors du cours de notre professeur, mais celui-ci a l’air bien occupé. Reposant le ruban sur la table, je l’écoute m’expliquer l’utilité du ruban. Utilité, c’est fort dire. Il est vrai que c’est joli, mais si ça glisse,  ce n‘est pas très pratique pour tenir des cheveux. Les élastiques glissent moins, eux. Néanmoins je ne crois pas avoir déjà emballé de cadeaux avec des rubans comme ça. Je réfléchis sérieusement jusqu’à ce qu’elle me parle de boucles, et un grand sourire apparaît sur mon visage. «Oui je me souviens ! Au magasin, les vendeurs en faisaient souvent. Mais moi, je me débats assez rien qu’avec le papier, donc je rajoute pas de boucles. C’est trop compliqué, même si c’est joli, c’est vrai.» Contente de m’en être souvenue,  je trouve quand même que c’est bien compliqué tout ça. Autant d’objets qui peuvent avoir la même utilité… Sauf que je préfère les élastiques, c’est indéniable. Ça tient bien, et longtemps, sauf en cours de vol quand j’étais en première année… Mais en fait, je préfère les avoir lâché, ça prend moins de temps le matin !
La petite Serdaigle semble réfléchir avant de soudainement avoir un grand sourire et de prendre la parole. Amusée devant tant d’excitation tandis qu’elle laisse les mots sortir de sa bouche, je l’écoute avec attention. Si son idée me paraît chouette, je n’ai pas d’élastique dans mon sac en ce moment. En regardant mon emploie du temps, je m’étais dit qu’aucun cours ne valait la peine de devoir s’attacher les cheveux. Lorsque j’ai potion, j’en prends un au cas où, ce serait dommage de tout rater à cause d’un cheveux malencontreusement tombé dans le liquide… Mais à la fin de son rapide discours, la jeune fille semble penser que peut-être je ne voudrais pas. Mais Athéna est gentille, et travailler avec elle est agréable. Je ne vois pas comment je pourrais refuser. Et puis au final, j’ai bien envie de faire ça ! Alors je sourie joyeusement devant tant d’idées et acquiesce «C’est une très bonne idée ! Comme ça aussi j’irai chercher un élastique dans mes affaires  car je n’en n’ai pas sûr moi en ce moment.» J’ajoute avec un petit rire «Ça devait être des élèves qui avaient un devoir là-dessus, ou alors qui voulaient se lancer là-dedans.» Je hausse les épaules avant d’ajouter, amusée «On a tous des questions parfois étranges. Autant y répondre comme on peu ! Et faire des recherches par nous-même me semble être un bonne solution.»

Mais discuter n’empêche pas que l’on travaillé, et bien même. Car on avance et on termine et en attendant le professeur on continue notre discussion. Le professeur ne peut pas nous en vouloir, après tout il est occupé et nous, on ne dérange pas les autres. Enfin, je ne crois pas. Après tout, on ne parle pas fort. C’est donc sur ces fameux élastiques que nous reportons notre attention. Ma question semble l’embêter car c’est avec un regard plein d’excuse qu’elle dit qu’elle ne connaît pas. Je lui sourie «Ce n’est rien ! Mais je pense que c’est plus pratique un élastique, ça tient mieux et puis c’est plus simple pour attacher les cheveux.» Lorsqu’elle réclame son ruban je reste un instant surprise avant de me rappeler que je l’ai laissé sur la table. Le prenant dans ma main, je le lui rends tandis qu’elle m’explique le comment du pourquoi elle ne connaît pas l’élastique. Cet objet que je trouve pratique et aussi assez amusant. "Elle est donc Sang Pur" me dis-je pensivement "ou alors Sang-mêlée élevée chez les Sorciers mais c’est rare." J’acquiesce à sa question en lui expliquant «J’ai surtout été élevé par ma mère, une moldue qui vit chez les moldus. Je connais bien ce monde donc, comme j’y ai grandit ! Mais même quand papa était là, il ne me parlait pas beaucoup du monde magique. Il préférait "vivre à la moldu" comme il disait.» Je sourie tristement au souvenir de cette expression. C’est à se demander, maintenant que je suis plus grande, s’il n’aime pas la magie. C’est peut-être possible en même temps. S’il n’a jamais été à l’aise avec la magie, ça ne doit pas être simple pour lui. Quoi qu’il en soit, il aurait pu faire un effort pour sa fille qui, sans même savoir qu’elle avait des capacités dans le domaine de la magie, adorait toutes ces histoires de magie et de créatures magiques. Au lieu de ça, il a préféré m’apprendre la vie des moldus. Avec maman, on visitait des endroit non magiques, on faisait les courses, la cuisine, le ménage. Sans magie. Pourtant, ça serait possible tout ça avec la magie, non ? Moi je suis sûre que si. Mais bon, on ne peut pas changer ce qui s’est passé, et ce qui est certain est que je connais très mal le monde des Sorciers, même si je me suis améliorée depuis mon entrée en première année ! Finalement, j’ajoute doucement «Je ne connais que peu le monde d’ici. Et ce que je connais, c’est grâce à Poudlard. Et d’ailleurs, je ne m’en plains pas. C’est tellement merveilleux de tout découvrir !» Je ris presque à mes mots. On dirait une enfant qui raconte un exploit, un rêve qui s’est réalisé. Quelle idiote… Je sourie à Athéna pour m’excuser. C’est souvent que je me perds ainsi dans mes pensées et que je parle sans vraiment m’adresser aux autres. Parfois j’oublie presque qu’il y a quelqu’un, et c’est le son de leur voix qui me le rappelle.

1054 mots

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Lun 24 Juin - 23:10

   
Toute science suffisamment avancée est indiscernable de la magie.

Je tente de finir ma page avant de relever la tête, mais je sens la présence d’élèves à mon bureau avant même d’avoir atteint le second paragraphe. Quelques uns s’installent déjà, les autres traînent des pieds, tournent autour des tables et débattent avec leurs amis. Ça ne me dérange pas, tant que ça ne dure pas – bien sûr qu’il leur faut du temps pour se décider. Je me lève et fais signe aux élèves qui sont venu me trouver de me suivre, et en moins de deux minutes, tous ceux qui ont encore des doutes sur l’atelier à choisir sont réunis autour de moi près de la maquette – les autres découvrent le matériel sur les tables ou ont déjà ouvert un livre. « Un peu de calme s’il vous plait, ne dérangez pas vos camarades qui se sont déjà mis au travail. Nous entamons un mois qui sera tourné autour de la vie dans l’espace. La maquette que vous voyez juste ici, c’est la Station Spatiale Internationale, qui est habitée en permanence par des équipes d’astronautes et de cosmonautes moldus qui s'y relaient. Est-ce que l’un d’entre vous peut me dire quelle est la différence entre astronautes et cosmonautes ? » Je remets mes lunettes en place sur mon nez. « Cependant, il faut des milliers de scientifiques moldus pour permettre à ces équipes d’y survivre. Tout au long des différents ateliers, vous pourrez expérimenter pour comprendre les difficultés qui sont à surmonter. L’atelier voyage interstellaire est en quelque sorte un atelier où les étudiants s’appuieront sur les travaux de leurs camarades pour imaginer un voyage vers une hypothétique planète autour de Proxima. Il y a bien sûr de l’Histoire et de l’histoire des sciences avec la frise et les bibliographies, mais ceux qui préfèrent les expériences pourront se rendre au choix : à l’atelier avec la cloche à vide ; nous avons vu la gravité et l’atmosphère un peu plus tôt dans l’année, et nous avons commencé à évoquer la pression. Dans l’espace, un environnement où il n’y a pas de pression, il y a des paramètres à prendre en compte pour pouvoir y envoyer des êtres humains, vous devrez réfléchir et découvrir lesquels. Je vois que plusieurs personnes se sont installées à l’atelier robotique, si vous voulez les rejoindre vous vous initierez au codage. L’atelier sur les plantes aura pour but de vous faire étudier le comportement des êtres vivants dans un environnement sans gravité – après tout, les plantes pouvant produire de l’oxygène et de la nourriture, savoir comment elles évoluent dans l’espace constitue une question extrêmement importante si l’on veut effectuer des voyages à des distances où le ravitaillement sera difficile. Et bien sûr, le sujet libre comme à chaque fois. J’encourage le travail de groupe, vous n’avez pas le choix pour l’atelier robot parce que je n’ai pour le moment pas assez de matériel, mais pour les autres vous pouvez décider de rendre votre devoir seul si vous le souhaitez. Vous changerez d’atelier au cours du mois et si ça ne vous plaît finalement vraiment pas aujourd’hui, je vous autorise à échanger avec un de vos camarades. Vous avez des questions ? »

Petit à petit, les élèves prennent place, et il n’en reste plus beaucoup debouts quand je me dirige vers la table où s’est installée Eirian Almasdóttir, la filleule d’Orion. J’essaie vraiment de ne pas trop favoriser certains élèves, mais il ne m’a pas fallu très longtemps pour admettre qu’il m’était impossible d’être vraiment équitable. J’essaie au moins de ne pas être abusif, et puisque je connais mes biais, j’y suis attentif (combien de mes anciens professeurs pourraient dire ça ?), mais je sais que je suis plus doux et dans de bien meilleures dispositions face aux Serdaigles, aux membres du club journal, aux nés moldus, et finalement au cas particuliers comme Eirian – à chaque fois que je la vois, j’ai l’impression d’entendre la voix fière d’Orion Fleury me dire que sa filleule est for-mi-dable. Cela me pousserait presque à une forme de tendresse pour la jeune fille, en ricochet de celle que je ressens pour mon ami. Et puis, je sens bien qu’elle fait des efforts sans être vraiment passionnée par ce que je lui raconte, cela joue pour elle. Je lui souris en arrivant à sa table, et comme elle y est pour le moment seule, je prends une chaise pour m’installer. « Salut Eirian. Alors, la croissance des plantes donc. Tu te souviens qu’on a un peu étudié la gravité ? Bon, et bien notre organisme est totalement adapté à cette gravité, mais celui de tous les autres animaux et plantes aussi. Le but de cet atelier, c’est que tu me fasses une hypothèse sur ce qui arrive aux plantes dans un environnement sans gravité, en prenant l’échantillon soumis à la gravité devant toi comme témoin. Une fois que tu as formulé ton hypothèse, tu regardes sur ces documents et tu vois si tes conjectures étaient bonnes. Et ensuite, tu résumes ce que tu as trouvé et tu essaies de l’expliquer. C’est bon pour toi? » Je jette un coup d’œil aux étudiants, pour voir si ils ont tous trouvé leur place. « Tu peux gagner des points supplémentaires en faisant des hypothèses sur le comportement des poissons dans un environnement sans gravité (ils nagent le dos vers le « haut » d’où vient la lumière, mais dans un environnement où il n’y a ni haut ni bas et où la lumière peut venir de partout?), et encore plus de points si tu arrives à deviner ce qui arrivent aux humains qui restent dans un environnement semblable pendant plusieurs mois. Des questions ? »

Une fois que j’ai fini, je passe aux sujets libres, puis l’on m’interpelle pour la frise. Quand je me dirige enfin vers la table sur la robotique, Athéna Selwyn et Leïlan Noya sont déjà tournées vers moi. « Bonjour mesdemoiselles. Où est-ce que vous en êtes ? » J’avise le code écrit de leurs deux écritures, qui semble terminé. « Et bien, on peut dire que vous avez été efficaces ! Voyons voir cela. » Je le rentre rapidement dans l’ordinateur, et je copie le fichier sur la clef usb. « Bien, un peu d’attention tout le monde s’il vous plaît. » Je branche la clef sur le robot, et me redresse en attendant d’avoir l’attention de tout le monde. « Comme je le disais tout à l’heure à ceux qui étaient près de moi au niveau de la maquette, le thème du mois est le voyage spatial et la vie dans l’espace. Chacun des ateliers autour desquels vous êtes répartis vont poussent à appréhender un aspect particulier de ce sujet – et pour ceux qui ont choisi « Voyage interstellaire » devront s’intéresser à tout ce que les autres vont trouver. On considère que la limite entre la frontière de l’atmosphère de notre planète et l’espace se situe à cent kilomètres au dessus de la surface, c’est ce qu’on appelle la Ligne de Kármán. Pour ceux qui se souviennent encore des cours de septembre, on avait parlé de l’atmosphère et de la gravité. Au dessus de cette ligne, la gravité n’est toujours pas nulle bien sûr (sinon, la Lune qui se trouve à 384 400km de nous serait partie dériver dans l’espace depuis très longtemps…), en revanche, il n’y a plus d’atmosphère, donc plus d’oxygène, et plus de pression (et ceux qui travailleront sur la cloque à vide pour voir les différents effet de cette absence de pression, nous reviendrons dessus à ce moment là) ; mais globalement, ce n’est pas un endroit où un humain peut survivre. Sorcier ou moldu d’ailleurs. Cependant, il y a des moldus aujourd’hui, à 400km au dessus de nos têtes, qui vivent de façon permanente depuis juillet 2000 dans la Station Spatiale Internationale (dont la maquette est au centre de la salle). Ce véhicule, soumis à la gravité donc, tombe sur la Terre à une vitesse de 27 600km/h. Cependant, il est lancé dans une trajectoire qui lui permet de tomber « à côté » à quelque sorte de la Terre, et en fait le tour en 90mn. L'ISS est régulièrement rehaussée à son orbite, pour qu’elle ne revienne pas brûler dans l’atmosphère terrestre. Mais l’humanité est allée encore beaucoup plus loin, car à l’heure actuelle, douze moldus américains ont déjà marché sur la Lune (donc à plus de 380 mille kilomètres de nous) entre 1969 et 1972, les marcheurs. Mais voilà, partir plus loin, c’est difficile, c’est dangereux (votre temps de survie est estimée à quelques minutes seulement si vous dérivez dans l’espace). Il y a des radiations, dont je parlerai plus en détail avec les étudiants qui préparent leurs ASPICS, des températures extrêmes (pour vous donner une idée, l’ISS est soumis à des températures allant entre 150 et 150°). Les moldus travaillent à des technologies pour envoyer des êtres humains plus loin encore, mais attendant, qu’est-ce qu’on fait ? Et bien pour aller plus loin, on envoie des robots. Alors les robots, ce sera le thème du mois de mars je pense, donc on va pas rentrer en détail sur leur création et tous les robots qui peuvent exister, ni sur l’intelligence artificielle. En l’occurrence, pour l’espace, ce sont souvent soit des sondes qui vont nous faire parvenir les informations qu’elles découvrent, voir même prévenir d’autres possibles formes de vie de notre existence et de notre localisation (je pense à Pioner par exemple, qui était ornée de cette plaque gravée en aluminium et or qui explique où nous nous trouvons, qui nous sommes et ce que nous savons symboliquement par la représentation schématique de la transition hyperfine de l'atome d'hydrogène.) » Un petit coup de baguette, et une affiche posée dans un coin de mon bureau s’ouvre devant les étudiants.


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« Mais on peut aussi envoyer ce qu’on appelle des rovers. C’est le cas d’Opportunity, un robot qui est parti en mars de cette année et qui devrait arriver sur la planète Mars d’ici janvier prochain. La planète Mars n’est pas protégée par une atmosphère, celle-ci a été soufflée en quelque sorte, bien que les raisons ne fassent pas encore consensus, et la vie à sa surface y est absolument impossible en l’état. Par conséquent, pour pouvoir l’explorer et l’étudier quand même, les moldus ont fait le choix d’y envoyer un astromobile (un véhicule de l’espace donc), qui fonctionne à l’énergie solaire. Opportunity est équipé de caméra, ce qui nous permettra d’obtenir des clichés de cette planète où aucun humain n’a encore jamais été, mais il doit aussi étudier la composition du sol martien, et rechercher notamment des traces d’eau (à nouveau, on a vu que l’eau est indispensable à la vie en septembre). Opportunity doit effectuer une mission de 90 jours sur un sol martien que l’on sait particulièrement accidenté – il doit d’ailleurs se poser dans un cratère. Mais aucun humain ne sera près de lui, et Mars est trop loin pour qu’on le commande à distance sans souffrir d’un délai absolument trop important. C’est là qu’entre en jeu le travail de vos camarades de cette table. » J’allume le robot, qui file à travers le labyrinthe… et atteint sa sortie. Je souris. « Félicitations Athena et Leïlan, pour votre efficacité, votre rapidité et la qualité de votre travail d’équipe, 25 points chacune pour votre maison. » Je donne un coup dans le labyrinthe du bout de la baguette, qui prend soudain une toute nouvelle forme. « Comme vos camarades l’ont fait, pour permettre à Curiosity de se déplacer à des distances où nous ne pourrons plus lui parler et le commander, les scientifiques codent un comportement du robot en fonction des différents obstacle qu’il pourra rencontrer. Bien sûr, quand il s’agit d’un robot que l’on envoie sur Mars, on ne peut pas être certains de tous, et il faut qu’ils trouvent une autre façon, un algorithme qui lui permettra de le résoudre tout seul. Si vous voulez, vous pouvez y réfléchir. Je vous laisse retourner à votre travail. » Je me tourne vers les deux étudiantes. « C’était du très bon travail. Vous pouvez changer d’atelier, ou vous poser près de la bibliothèque en attendant la fin du cours si vous voulez, mais ne perturbez pas le travail des autres. »

   (2044 mots)
   
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NOTE

La participation au cours n'est pas obligatoire, mais elle rapportera des points pour votre maison. De même, le travail demandé pour le cours n'est pas obligatoire, mais rapporte des points (après, si vous voulez passer le cours à poser des questions et interagir avec les autres, c'est aussi possible).

A partir de maintenant, vous pouvez gagnez des points en répondant aux questions en gras dans le texte que je poserai dans mes messages. A chaque fois qu'une question est soulignée, c'est pour signifier que Lemony prendra le temps d'écouter la réponse et d'y réagir avant de passer à la suite.

Questions qui attendent encore une réponse : (points à la clef)
- Est-ce que l’un d’entre vous peut me dire quelle est la différence entre astronautes et cosmonautes ?

- Nouveau labyrinthe :

clique droit + afficher l'image pour la voir en grand

- Si vous le souhaitez, vous pouvez réfléchir à un comportement qui permettrait au robot de sortir tout seul du labyrinthe (il a pour cela le droit de revenir sur sa route).

- Je me permets un petit point sur Opportunity que j'évoque dans le rp. Opportunity est un rover qui est parti pour Mars en mars 2003 et qui s'est est posé en janvier 2004. Sa mission ne devait durer que 90 jours initialement, mais il est resté actif jusqu'au 18 juin 2018 (et sa mission n'est arrêtée officiellement que depuis février 2019). Étant alimenté à l'énergie solaire, il n'a pas pu se mettre à l'abri lors d'une tempête, et il n'a plus jamais pu être relancé. Pendant toutes ces années, il a énormément contribué à la recherche sur notre voisine, collectant des échantillons et étudiant particulièrement la présence d'eau sur la planète - en plus de nous envoyer des selfies trop mignons comme celui-ci :


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La dernière transmission que l'on a reçu du rover a été "My battery is low and it’s getting dark." En hommage, je vous renvoie à cette jolie planche qui me fend le cœur à chaque fois clique ici.

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