| Mar 30 Avr - 9:51 | Athéna Pernelle Selwyn PLUME DE PHÉNIX Nom Selwyn, synonyme de pureté, que d'autres ont tenté de s'approprier ; PRÉNOMS Athéna, la déesse olympienne de la sagesse comme homonyme, rien que ça. Pernelle, vibrant hommage d'une apprentie à ses mentors ; Âge 11 ans, elle commence timidement à quitter le monde des enfants pour celui, encore nébuleux, de l'adolescence ; Date de naissance 2 Janvier 1992, un petit peu en retard pour le réveillon ; Lieu de naissance En France, dans un petit hôpital sorcier près de Nice ; Signe astrologique Capricorne ; Nationalité Anglaise et Française, mélange de deux lignées, une officielle et une officieuse ; Statut Civil Célibataire, les jeux de la séduction lui passent encore au-dessus de la tête ; Préférences sexuelles Bien trop jeune pour s'en soucier, seul le temps lui répondra ; Statut du sang Pur, résolument ; Tradition Ordre d'Hermès, elle ne connaît pas grand-chose d'autre pour l'instant ; Baguette Bois de lierre et crin de licorne - aussi adaptable qu'élégante, elle apprend encore à la maîtriser ; Patronus Elle en est très loin pour l'instant, mais lorsqu'elle y arrivera, ce sera un renard ; Dons Aucun ; Pouvoirs Aucun ; Particularités C'est une chanteuse très prometteuse : dotée d'une voix d'enfant encore peu portante, mais juste et claire comme du cristal ; Activité Professionnelle, études, métier, autre Première année et choriste. CARACTÈRE & ANECDOTESCurieuse × Athéna a toujours été une enfant très éveillée. Se posant toujours plus de questions, voulant tout comprendre et tout savoir, sa soif de connaissances s'est petit à petit dirigé vers un domaine en particulier : la magie. Fascinée par la plupart de ses disciplines, il n'est pas rare de la voir parcourir compulsivement livres et grimoires à la recherche d'informations quelconques. Possédant également un attrait très enfantin pour absolument tout ce qu'on essaye de lui cacher, seule la peur de se faire gronder la retient de braver la plupart des interdictions. Cependant, sa bonne éducation ne parvient pas toujours à la stopper, et elle a la fâcheuse manie de se faire taper sur les doigts après avoir été surprise en possession d'un ouvrage ou d'un objet défendu - très certainement trouvé dans un endroit dont l’accès lui est strictement interdit. ; Sincère × Athéna est tout à fait capable de mentir, et le fera très certainement si ça lui permet de se protéger ou de protéger quelqu'un - c'est simplement qu'elle n'aime pas ça. La vie est plus simple lorsqu'on dit ce qu'on pense, pour peu qu'on le fasse délicatement... après tout, être honnête ne nécessite pas d'être désagréable, et la jeune fille n'aime pas vraiment froisser les gens. Seule exception à cette règle, elle essayera toujours de mentir pour cacher ses éventuelles bêtises ; malheureusement pour elle, c'est aussi l'une des rares situations où elle ment atrocement mal, se faisant ainsi automatiquement démasquer. ; Ambitieuse × Les Selwyn brillent dans les hautes sphères de la société depuis des générations, et Athéna compte bien faire elle aussi ses preuves. Du haut de ses onze ans, elle ne vise rien de moins que l'excellence académique, et se donne les moyens d'y arriver ; c'est une élève studieuse, très bien élevée et dotée d'une excellente organisation. A Poudlard, ses choix sont plutôt éclectiques, et presque toutes les matières l'intéresse : cependant, c'est sur les disciplines nécessitant l'utilisation d'une baguette qu'elle travaille le plus, n'ayant pas encore la totale maîtrise de celle-ci. En admiration devant sa mère, elle espère un jour se trouver un domaine dans lequel elle pourra s'épanouir à son tour - un domaine autre que l'alchimie, tant qu'à faire. ; Incertaine × Élevée dans les anciennes valeurs, nourrie aux traditions, elle a flotté entre le le ton très conservateur de sa grand-mère, celui un peu plus modéré de sa mère et les influences pro-mangemorts de son oncle. Athéna est fière, fière de son sang et de son nom ; mais bien souvent, son esprit d'enfant se perd dans toutes ces divergences d'opinion. Elle s'interroge, danse entre plusieurs chaises, et hésite sur le comportement à adopter, la tête remplie d'enseignements contradictoires dont elle peine encore à faire le tri. ; Discrète × Réservée, en retrait, Athéna fixe de ses grands yeux clairs le monde qui l'entoure dans un silence attentif. Un calme parfois surprenant chez une enfant de son âge, mais la jeune fille n'a jamais été du genre à crier dans tous les sens, préférant observer les travaux maternels ou s'occuper dans son coin. Plus bavarde avec ses proches, les inconnus, eux, entendent rarement sa voix, ne s’apercevant parfois de sa présence dans la conversation qu'après une minute ou deux ; une discrétion qu'on lui reproche souvent en classe, où elle ne participe que très peu. CURRICULUM VITAE1992 × Nouvelle génération- Spoiler:
Elle est apprentie alchimiste, étudiant avec zèle sous la tutelle de légendes. Issue d'une famille au sang si pur que s'en est presque inconvenant, dernière enfant d'une lignée au bord de l’extinction, elle sait qu'elle doit mettre au monde une descendance, mais se refuse à un mariage de convenance. Lui a accepté sous la pression familiale, par lassitude ou peut-être par intérêt ; il est respecté, a une occupation d'envergure, une femme qui l'indiffère et des enfants au sang aussi pur que le sien. Il commande régulièrement des produits alchimiques, pour son travail, et elle les lui livre pour rendre service à ses mentors.
Il s'ennuie de cette vie bien réglée, elle veut un enfant pour la pérennité de sa famille : l'arrangement est vite fait, et aux premiers jours de l'année 1992, elle donne naissance - seule - à son premier et, pour l'heure, unique enfant. Elle espère un garçon, mais c'est une fille que l'on pose dans ses bras, emmaillotée dans une couverture aux tons clairs. Elle ne pourra pas, non plus, porter le titre - mais pour le moment, peu lui importe, car le petit être qu'elle serre dans ses bras lui offre soudain une toute nouvelle vision du monde. Une nouvelle génération de Selwyn est née. 1995 × De l'autre coté de la Manche- Spoiler:
C'est à trois ans et demi que la jeune Athéna Selwyn s'apprête à poser pour la première fois le pied dans le pays de ses ancêtres, tirée à quatre épingles et excitée comme une puce. Laissant derrière elle Nice et l'appartement où elle a passé les premières années de sa vie, la pensée d'enfin rencontrer toute cette famille qu'elle ne connaît pas efface de son esprit la tristesse de leur départ, et c'est avec un sourire plein de fossettes que la petite apparaît au Ministère de la Magie, accrochée au bras de sa mère.
Malheureusement pour elle, le transplanage n'est pas une réussite chez les jeunes enfants, et sa première action en territoire anglais est de rendre son petit-déjeuner - baptisant de ce fait la piste de transplanage internationale sous le regard inquiet d'une Madame Selwyn occupée à signer la paperasse administrative. Un sort de nettoyage et un câlin plus tard, l'incident est oublié et c'est une petite sorcière toute requinquée qui sautille un peu partout, pépiant dans un français surexcité, avant de s'égosiller d'indignation devant sa mère en apprenant qu'un deuxième transplanage est nécessaire pour atteindre le manoir familial.
Fort heureusement, le deuxième voyage se passe sans trop de problème, et mère comme fille atteignent la demeure ancestrale un peu vertes, mais propres. Attendues par la matriarche, habillée d'une robe noire et le visage marquée par le deuil, l'accueil est étrangement formel, et l'enfant trop intimidée par son aïeule ouvre à peine la bouche.
Très vite, Athéna déchante ; l'effusion de tendresse à laquelle elle s'attendait n'arrive pas, et en lieu et place, un climat étrange l'entoure, empreint de relents de peur que la petite ne comprend pas. Sa mère s'éloigne, prise par des affaires familiales, et l'enfant se perd dans ce manoir trop grand qu'elle déteste déjà. La rencontre avec son oncle est un fiasco : si Bianca cache son malaise derrière une apparente assurance, Athéna est quant à elle terrifiée par cet homme au regard dur et aux propos effrayant. Les adultes parlent de marque, de seigneur, du grand-père qu'elle n'a pas connu, et les demi-mot et sous-entendus embrouillent son esprit d'enfant. Les étranges tableaux qui recouvrent les couloirs l'inquiète, et elle ne sait que penser de ces drôles d'elfes de maisons à qui on la confie le temps que les adultes "mettent les choses au clair".
Ce soir-là, pour la première fois de sa courte vie, Athéna se couche sans une étreinte de sa mère ; immobile dans son lit à baldaquin, elle fixe du regard la pénombre de cette chambre inconnue qui est désormais la sienne en pensant à son ancien chez-elle, et dans son petit cœur, un espoir subsiste. Bientôt, peut-être, elles rentreront à la maison, et tout redeviendra comme avant. 1996 × SOUS TENSION- Spoiler:
Les heures se changent en jours, les jours se changent en semaines - Athéna comprend qu'elle ne va pas rentrer. Désormais, le manoir est sa maison, et les habitudes s'installent tandis que les souvenirs d'un temps plus serein s'échappent, vestiges fuyants s'écoulant au goutte-à-goutte de sa mémoire encore inachevée. Les affaires familiales se multiplient, la pression augmente, l'atmosphère s'alourdit. Sa mère disparaît, engluée dans des responsabilités toujours plus écrasantes ; et l'enfant ne comprend pas, réclame la chaleur maternelle tandis que l'on confie son éducation à l'aïeule. Celle-ci, bien qu'effacée, est juste et aimante ; sous sa coupe, la petite héritière apprend les valeurs de l'ancienne famille dont elle arbore le patronyme. Les moments familiaux, plus rares, se font plus précieux - et, difficilement, un équilibre s'installe dans l'existence chamboulée de la petite sorcière.
Mais à peine installée, déjà repartie ; huit mois plus tard, Bianca craque sous la pression, prenant la Marque, et la vie d'Athéna subit de nouveau un revirement inattendu. Désormais, le Seigneur des Ténèbres fait la loi, et le nom de Selwyn se perd définitivement entre ses griffes. L'oncle en explose de fierté et, tout à sa ferveur, décide de prendre lui-même en charge l'éducation de l'enfant qu'il juge trop laxiste. Supériorité du sang, vieilles traditions, haine des moldus et créatures magiques - à coup de menaces et de manipulations, les idées extrémistes du Lord entament leur chemin dans l'esprit malléable de la petite. La matriarche, impuissante, tente de limiter la casse ; la mère panique, mais ses occupations la tiennent trop souvent loin du manoir. Ses visites, de plus en plus rares, ne suffisent pas, et ses mains sont vite liées par d'astucieux chantages ; la petite, sans le savoir, devient gage de leur servitude.
Lentement, Athéna évolue. A seulement quatre ans, ses maigres hésitations sont rapidement vaincues, et sous l'influence d'un homme qu'elle apprend à détester, son exubérance enfantine s'étiole, se pare de peur et d'incertitude. La petite obéit, fait profil bas, et se tait. Comme tous, elle est prise dans les mailles du filet. 1998 × CHUTE ET RENOUVEAU- Spoiler:
Trois ans. Trois ans de douce déchéance, à l'ombre d'une marque noire qu'Athéna voudrait effacer. Elle-même a bien changé ; secrète, méfiante, l'insouciance qui l'habitait s'en est allée, laissant derrière elle l'obéissance effacée d'une enfant éduquée à la baguette. Malgré elle, les enseignements qu'elle a reçus ont porté leurs fruits, dégradant sa vision du monde et son jugement dans une indifférence moirée de dédain. Si elle ne détestait pas autant l'homme qui les lui a inculqués, elle serait - presque - persuadée de leur véracité ; au lieu de cela, la haine qu'elle nourrit silencieusement la pousse à remettre en question les parts les plus extrêmes de son éducation, sauvegardant du même coup une part de son bon sens.
Ses six ans se fêtent dans la neige et l'appréhension ; dehors, la guerre prend de l'ampleur, et le vent commence à tourner en faveur de leurs adversaires. Les adultes se veulent joyeux, mais les sourires sont faux, les rires sont forcés, l'agitation transparaît. Si l'on a invité quelques autres enfants - tous fils et filles de mangemorts -, la petite les ignore, préférant se coller contre sa mère qu'elle n'a pas vu depuis trois semaines. Sous le regard indéchiffrable d'adultes aux cernes creusées, cette dernière, avant de repartir, l'attire dans une étreinte à lui broyer les os.
Les semaines qui suivent voient son oncle s'absenter de plus en plus, réquisitionné par un mage noir en perte de vitesse ; Athéna en est soulagée, mais la satisfaction de ne plus avoir à surveiller ses arrières se noie dans la peur grandissante de ne pas voir revenir sa mère. Grand-mère et petite-fille s'occupent comme elles peuvent, seules dans les pièces trop froides d'un manoir silencieux, tremblant au fil des semaines dans l'attente de quelques informations décousues qui les rassurent autant qu'elles les effraient.
Le mois de mai pointe son nez, et, avec lui, la fin de l'attente. En plein déjeuner, Athéna voit sa mère revenir après plusieurs jours de silence radio, épuisée, mais vivante. Le Seigneur des Ténèbres a perdu la vie dans la bataille de Poudlard, les mangemorts sont vaincus, son oncle ne reviendra pas : pour la première fois depuis longtemps, l'air semble s'alléger, et trois générations de Selwyn se prennent dans les bras dans le hall ensoleillé de la demeure familiale. On souffle, on se repose, on se réjouit. L'enfant ébranlée par les événements retrouve enfin la chaleur maternelle, et avec elle une sensation de sécurité. Le soir même, mère et fille s'endorment l'une contre l'autre, et la petite sorcière, naïvement, se le promet : désormais, plus rien ne les séparera. 1999 × DE NOIR ET D'ARGENT- Spoiler:
Les semaines filent, instants de grâce au cœur du printemps. Le pays, chaotiquement, se reconstruit, à l'image de l'enfant qui redresse enfin la tête. L'angoisse est partie, et n'en subsiste que la trace fébrile de nuits agitées. Athéna court, chante, et retrouve, le temps d'un soupir, la radieuse innocence de ses années de soleil.
Et Bianca part.
Nécessaire, paraît-il. Le Ministère s'est reformé, et la fuite n'est pas une option pour une jeune mère au brillant pedigree. Pour vivre librement, la sanction doit tomber. Athéna s'emplit du goût amer de la trahison, tandis que sa mère la laisse une fois de plus.
« C'est la dernière fois, promis. »
Mais Athéna n'y croit pas. Des heures durant, elle s'abîme au fond d'une bibliothèque poussiéreuse aux livres inconnus, se plongeant avec fièvre dans des lectures trop sérieuses pour son âge. Les lettres maternelles sont ignorées, et l'aïeule tente de se faire la voix de la raison ; mais la petite ne veut rien entendre, et les disputes éclatent. Épuisée par la vie, sa grand-mère s'affaiblit - et bientôt, sa santé décline brutalement. Lorsque les médicomages annoncent que ses jours sont comptés, la petite, à travers ses larmes, se pose la question : où ira-t-elle ?
« Si seulement maman n'était pas partie. »
Et encore un peu, la rancœur grandit.
Le procès, finalement, met un terme au mystère. Bianca a plaidé pour l'enfant, et ses demandes portent leurs fruits alors que la matriarche rend son dernier souffle, quelques jours plus tard. Juste à temps. C'est une femme d'âge moyen, au regard sérieux et à la voix douce, qui accompagne Athéna dans son nouveau domicile temporaire. Elle s'appelle Mme Oaks, elle est juge de son état ; l'enfant apprend qu'elle a participé au procès de sa mère. A son bras, elle apparaît le soir même aux portes du manoir Malefoy, valise à la main.
Les premiers jours se passent dans la méfiance. L'écho tremblant de son oncle plane encore dans sa mémoire, et Athéna ne sait à quoi s'attendre. En retrait, elle observe son environnement, découvrant prudemment la famille qu'elle ne connait, finalement, que de nom. Narcissa, bien que stricte, se révèle étonnamment attentionnée. Sous sa tutelle, ainsi que la surveillance régulière de Mme Oaks, la petite fille repart sur le bon chemin : l'éducation reçue ces dernières années est temporisée, remaniée, et elle se prend lentement d'affection pour les deux femmes qui, à leur manière, veillent sur elle. Après de nombreuses discussions, parfois houleuses, l'enfant accepte de répondre aux lettres qu'elle reçoit de Bianca. Elle ne lui a pas pardonné, mais elle finit par comprendre, ne serait-ce qu'un peu, les motivations de son acte.
Lucius, quant à lui, brille par son absence. Tout d'abord, elle n'ose pas poser de questions. Son statut de fugitif lui est connu, évoqué à demi-mot entre la Lady et son héritier au fil de conversations volées. De l'homme, elle n'a que peu de souvenirs ; seul le portrait de son avis de recherche, placardé sur les journaux du matin, s'offre clairement à son esprit. C'est pourquoi, lorsqu'elle l'aperçoit un jour, au détour d'un couloir, elle en tombe des nues. Il est usé, pressé, mais néanmoins amical. Athéna, incertaine, reste polie. En évoquant l'incident avec Narcissa, le lendemain, celle-ci lui demande de ne pas parler de l’événement à qui que ce soit. Lucius va passer, de temps en temps, et elle ne doit pas s'en inquiéter. L'enfant ne s'intéresse alors que peu aux affaires des adultes ; l'homme est avenant, et son affection pour Narcissa est désormais avérée. Elle gardera le secret. 2002 × L'EMBRASEMENT- Spoiler:
Finalement, les choses semblent se calmer pour Athéna. Sa mère sortie de prison, toutes deux retrouvent un semblant de vie de famille. En rentrant au pays, Bianca a amené un bambin joyeux et un peu collant. Des années plus tard, en retrouvant pour la première fois sa fille à plein-temps, c'est une jeune sorcière réservée et distante qu'elle doit redécouvrir. Les événements ont mis à mal leur complicité, et le chemin du rapprochement se promet d'être long ; mère et fille se tournent longuement autour, sans savoir sur quel pied danser. Si le temps apaise les tensions, leur relation demeure étrange, à mi-chemin entre tendresse et incompréhension.
Dehors, l'Angleterre continue d’avancer, tant bien que mal. Le retour d'Harry Potter, présumé mort, fait grand bruit dans le monde de la magie - bientôt projeté à la tête du Ministère, ses nouvelles réformes surprennent autant qu'elles indignent. Athéna, que la situation n'intéresse tout d'abord que peu, pose pour la première fois un pied dans le monde des adultes en observant les réactions de ses proches. Au fil des mois, sa mère se fait désapprobatrice, secondée par une Narcissa à qui elles rendent visite de temps à autre - Athéna, de par son éducation, partage leur avis, bien qu'elle ne comprenne pas grand-chose à la politique.
L'été est mouvementé, et dans ce drôle de climat, la création de Prima Sapientia serait presque passée inaperçue. Athéna, d'abord réticente, s'en contente finalement lorsque sa mère obtient un poste à Poudlard. Voilà qui est pratique - mère et fille à l'école, nombres d'arrangements fastidieux sont évités. Le programme de la classe préparatoire se révèle assez facile pour la jeune fille qui, depuis bientôt quatre ans, a pris l'habitude de passer des heures le nez dans un livre ; tout ce qui touche de près ou de loin à la culture moldue, en revanche, est observé avec circonspection. Les nés-de-moldus, sont observés de loin, la jeune fille étant incertaine du comportement à adopter. Son éducation, bien qu'ayant pris une tournure plus tolérante, a longtemps été plus critique sur les sorciers issus de familles non magiques. Sans pour autant les détester, elle s'en trouve clairement déboussolée, et préfère rester en retrait.
Finalement, c'est en période de fête que la jeune sorcière voit la grogne de son entourage, en augmentation depuis quelques temps, atteindre son point de rupture. Les terres de feu se mettent en place, l'indépendance est déclarée ; le manoir familial, désormais incartable, est réquisitionné pour la cause. Tout se bouscule, mais, pour une fois, Athéna ne s'en formalise pas. Les familles se rapprochent, liées par un front commun ; et si elle s'interroge parfois de la suite des événements, c'est l'esprit relativement tranquille qu'elle observe d'un œil curieux les premiers pas de l'Insurrection. Aux lueurs orangées des portails, la vie suit son cours, et le futur reste à écrire.
FT. Rue Penelope Holden ; Pseudonyme Emria / Emi' ; Âge 21 ans, un pied dans la tombe déjà /PAF/ ; Comment as-tu trouvé le forum ? En me perdant sur internet ; Un petit mot à ajouter ? La qualité d'écriture sera peut-être un peu bancale au début, je recommence à écrire après une longue pause et le naturel n'est pas encore revenu. Et merci à vous tous d'avoir répondu à toutes mes questions ; Ta fréquence de connexion 3/4 jours par semaine sûr, le reste dépendra des semaines. |
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