| Mar 30 Avr - 8:50 | Drago Malefoy Plume de Phoenix NomMalefoy, lignée ancestral et nom que l'on ne présente plus; Prénoms Drago, acronyme du Dragon, un nom qui le caractérise plutôt bien de part son fort caractère. Lucius, marque d'un père oppressant, présent, un père qui fût durant trop longtemps une ombre pesante sur ses épaules ; Âge Vingt-trois ans; Date de naissance Expulsé des entrailles de sa mère un soir d'hiver, le 16 janvier de l'an 1980 ; Lieu de naissance Londres, plus particulièrement dans les profondeurs du manoir familial. Un prince ne peut naître parmi les parias, un prince né là où se trouve sa place, avec les hauts placés. Signe astrologique Capricone. Drago est la persévérance, accomplissement, le perfectionnisme.; Nationalité Anglais ; Statut Civil veuf. Sa femme est morte assassinée. Drago n'a plus que son cœur de glace et le refus de se donner à quiconque d'autre. Mais il reste jeune, séduisant, parfois il se prend à des jeux dangereux, désireux de satisfaire ce besoin de plaire à nouveau sans s'engager dans une histoire ; Préférences sexuelles Si Drago se sait hétéro il se sait surtout curieux. Les femmes l'attirent, mais parfois on ignore vraiment ce qui nous attend à la sortie d'un chemin ; Statut du sang Pur il est et pur il restera ; Tradition ’Ordre d’Hermès ; Baguette Avant Drago était le détenteur d'une baguette en Aubépine, crin de licorne, 25 cm, relativement souple. Celle-ci lui ayant été volé par Potter, aujourd'hui il possède une baguette en Chêne Rouge, symbole de son esprit vif et réactif, dans laquelle se trouve en son cœur une épine de monstre de fleuve blanc. Sa baguette, trouvée lors d'un de ses voyages en Bulgarie et à l’Iphigénie de son propriétaire. Rare, noble et charismatique. Elle mesure 29 cm. ; Patronus Un loup noire. Sauvage, fidèle, responsable, le loup est la réincarnation de l'engagement, de la protection, esprit vif et indomptable. ; DonsRAS. ; Pouvoirs Oclumen émérite, Drago est capable de fermer son esprit aux legelimens les plus coriace tel que Severus Rogue; Particularités Ancien Mangemort il porte encore la marque de Feu le Saigneur des ténèbres. Un souvenir peu glorieux qu'il cache tant bien que mal. Activité Professionnelle, études, métier, autre Conjureur de sort. Si Drago a fait des mauvais choix par le passé il a su se rattraper en suivant un autre chemin. Aucun sortilège ne lui résiste. Depuis le retour de Potter, il se fait cela dit discret au ministère. Ce type lui pourrira la vie indéfiniment. Chef de la famille Malefoy depuis que son père est en cavale, Drago soutien sa mère dans la révolte contre le Ministère et surtout, contre les idéologie élitistes de Potter. CARACTÈRE & ANECDOTESPrétentieux Drago est ce que ses parents ont fait de lui. Enfant et adolescent il était ce genre de gosse insupportable, fils de riche, persuadé d'avoir tout les droits. Il se moquait beaucoup des autres. Pour lui, les sangs-mélé, les sang de Bourbe ou pire, les gens dépourvus de pouvoir magique n'était que des parias de la société. Il se moquait beaucoup de ceux qui n'avaient pas les mêmes privilèges que lui. Sa victime principal restant Ronald Weasley. Jadis la honte des sangs-purs. Aujourd'hui Drago à cela dit revu son jugementSalazar Serpentard coule dans ses veines Fier de sa maison et de ses couleurs, Drago fut longtemps persuadé de n'être personne d'autre que le descendant directe de Serpentard. Spéculation et rêve d'enfant, il n'en était rien. Rusé, malin, Drago arrive toujours à ses fins. A l'époque un peu lâche, il n'hésitait pas d'amplifier les choses. Comme la fois ou Buck l'avait "légèrement" griffé. L'Adulte responsable Ses choix d’antan étant peu glorieux, le petit garçon s'est finalement décidé à grandir et évoluer. Honteux d'avoir suivit les idéologie de son père, il a travaillé dur pour obtenir un poste de choix au ministère. Aujourd'hui il est la tête pensante de sa famille. Chef du clan Malefoy, il se doit de prendre les bonnes décisions pour les siens et pour sauver l'honneur des Sangs-Purs, ce qui reste pour lui, l'élite de la hiérarchie social dans le monde des sorciers. CURRICULUM VITAEIt's so quiet here and I feel so cold. This house no longer. Feels like home. ~
L’immaculé Conception, c’est l’image que l’on s’est fait de moi à ma naissance. L’enfant parfait, l’enfant prodigue, la descendance parfaite pour une famille parfaite. Né dans les profondeurs du Manoir familial un soir d’hivers. La neige tombait drue, le feu crépitait dans la cheminée, les elfes de maisons s’activaient pour la venue de l’enfant tant attendu. Ma mère criait sans doute de douleur, sentant ses entrailles se déchirer au fur et à mesure de ma venue. Mais malgré la souffrance, malgré l’agonie, le bonheur était très certainement à son paroxysme. C’est ce que je me dis, c’est ce que je me plais à penser et sans doute à espérer. Né pour accomplir de grandes choses, fils unique d’une, si ce n’est la, famille la plus importante de toute l’Angleterre. Né Malefoy, un nom, une bénédiction, ou devrais-je dire une malédiction ? Je n’ai jamais réellement su où me placer vis-à-vis de ce nom. De cet héritage familial que l’on me donnait. On ne choisit pas sa famille. On peut en être fier, ou bien, on peut, au fil du temps, au fil des révélations, en avoir honte malgré la richesse, la place haut placée dans une hiérarchie, toujours aux coté du Ministre, toujours les mieux logés, obtenant des privilèges à chaque instant. A cette époque, à ce moment où j’ai poussé mon premier cri, je n’avais pas conscience de ce qui m’attendait au tournant. J’ai poussé un pleur pour respirer, et ensuite ? J’ai fini au sein de ma mère, un contact, un lien qui allait se créer à cet instant même. Indéfectible, indestructible, plus puissant que tout le reste. Devenant le centre même de son univers alors qu’elle allait devenir le mien.
De mon enfance je ne garde que de vagues souvenirs. Apprentissage de nos tradition, endoctrinement, manipulation moral, une éducation basée sur l’idéologie de la supériorité de notre nom, de notre sang, de ce que nous étions. Grande famille au sang pur, riche, appartenant à l’élite de la renommée Anglaise. Nous avions un honneur à préserver, à garder, à conserver. J’ai grandie en apprenant le mépris face aux êtres dépourvue de pouvoir magique. Médisant les Moldus, détestant les Sang-mèlé, encore pire, haïssant les Sang-de-Bourbe, jugé comme étant une insulte à notre monde. Une éducation inculquée par mon père, par le Patriarche de notre clan. Mon père, homme que je respectais plus que tout. Lui déclarant un amour sans pareil, sans faille, un respect qui pouvait parfois friser le fanatisme. En vérité, mon père me faisait peur, m’inspirait crainte et émerveillement à la fois. « Quand je serais grand je veux être vous Père » que je lui disais. Je faisais ce qu’il me disait de faire. Persuadé qu’il détenait l’intégralité du savoir, de la raison. Soumis, docile, je représentais le parfait petit enfant de la famille parfaite. Jamais d’écart, jamais de bêtise, tel le mime je calquais tout de mon père. Sa façon de parler, de marcher, sa gestuel, parfois m’entrainant dans ma chambre, fier quand je me présentais à ses côtés, le marmot haut comme trois pommes qui se cachait derrière ses jambes fines et longues que je pensais pourtant invincible. Il avait beau être dure, je le trouvais juste. Il avait beau parfois être brutal et sans cœur, je lui trouvais des excuses. Sans cesse. Encore et toujours.
J’entrais à Poudlard à 11 ans, en connaissant à la perfection les coutumes de mes Pères. Persuadé que le monde magique n’avait aucun secret pour moi. Elève de première année, de la génération de l’an 1980, la même année que l’enfant miraculé, que ce garçon que tout le monde idolâtrait. Harry Potter. Désireux de faire de lui mon nouvel allié, je l’ai croisé en ce jour sur le chemin de travers, parlant avec Weasley, cette famille que je jugeais comme étant la honte de notre monde. Une famille pauvre, obsédée par les Moldus, par leur savoir, ça me donnait envie de vomir. Mais Potter n’est jamais devenu mon allié, il est devenu, bien l’inverse. Le premier à m’avoir jamais dit non, le premier à m’envoyer paitre. Fidèle ami d’une sang-de-bourbe et d’un sang-purs qui portait le déshonneur sur ses épaules. J’étais scandalisé, mais surtout vexé dans mon égo. Déterminé à lui faire vivre un véritable enfer jusqu’à la fin de nos études dans cette école de malheur. Mon père avait songé à m’envoyer à Durmstang, mais il s’est résilié pour des raisons que j’ignorais. Poudlard, je détestais ce lieu par-dessus tout. Il m’ennuyait, mais en réalité, Poudlard représentait tout le contraire de ce que je m’étais évertuais à devenir à mon enfance. Ouvert d’esprit, tolérant envers les deux mondes, Dumbledor imposait un mode de vie basé sur des idéologies qui n’étaient pas les miennes. Le sentiment que j’ai ressenti en pénétrant les lieux pour la première fois ne fut que dégout et mépris alors que les autres enfants s’émerveillaient devant la beauté spectaculaire qu’offrait ce nouvel environnement.
Telle une évidence, je fus envoyé chez les Serpentard avec mes deux acolytes Crabe et Goyle. Ce fut la seule chose de bien. Le soir-même, alors que je découvrait ce qui serait mon dortoir pour les sept prochaines années à venir, j’eu envoyé une lettre à mon père pour lui faire savoir mon mécontentement. Lettre restait éternellement sans réponse. L’enfant gâté n’était pas content, mais en vérité, tout ce qu’il devait faire c’était fermer sa gueule et faire les choses bien. Faire les choses correctement en devenant l’enfant prodigue. Mais le premier de la classe je ne l’ai jamais été. Non. Ce fut Granger qui obtenue ce privilège. Une putain de Sang-de-bourbe, devenue aujourd’hui la tête pensante du nouveau ministre. Ce que je pouvais détester cette idée. Me faire battre par une née de parents totalement Moldu. Que savait-elle de notre monde ? Que savait-elle de nos coutumes ? De nos mœurs ? Moi je les connaissais sur le bout des doigts ! Mais être la jeune pupille et le protégé de Severus Rogue n’était en rien suffisant. J’ignore aujourd’hui si c’était de la jalousie ou alors de l’envie que je ressentais. Je trouvais ça injuste, je trouvais ça cruel, je trouvais ça anormal. Mais alors qu’elle devenait l’aimé de tous, moi je devenais le rival de tous. Sauf de mes alliés de Serpentard. Enfant prétentieux, véritable connard en devenir, c’était ce que l’on disait de moi. Je prenais ce que je voulais, allant me plaindre à mon père en cas de mauvaises note. Faisant marcher mes contacts pour obtenir gain de cause.
A la fin de la première année Potter a pourtant fait beaucoup parlé de lui en découvrant la véritable identité du professeur Quirell. Potter, la star qui fourrait son nez partout. Tout le monde l’idolâtrait, tout le monde lui vouait des louages alors qu’il était un élève sans aucune prétention. Découvrant le monde magique, ignorant l’intégralité de ce qui s’offrait à lui. Mais juste parce qu’il portait sa satanée cicatrice, juste parce qu’il était celui qui avait « tué » Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Son-Nom, il avait tous les honneurs. Ce que je pouvais le détester lui aussi. Une haine, une rancune, une querelle qui allait s’accroitre au fil du temps. J’ai tout fait pour le faire renvoyer, j’ai tout tenté pour le voir partir, pour le faire descendre de son piédestal, mais rien n’y faisait et plus les années passées, plus il devenait l’enfant Roi. En seconde année en découvrant la chambre des secrets alors que mon Père avait glissé un Orcrux sans le savoir dans le chaudron la gamine Weasley. En troisième années, en aidant Sirius Black à prendre la fuite. C’est lors de cette même année que j’ai mis les bouchée double pour faire pencher la balance. Notamment la fois où, un peu trop impertinent, je me suis approché de l’hypogriphe ce qui m’a value une simple griffure que j’ai amplifié. Faisant ainsi condamné la bête à mort par mon père. Je voulais les voir souffrir, tous, sans exception. Je voulais qu’ils paient, qu’ils comprennent.
C’était malsain, mais c’est pourtant ce que je faisais. Lâche, incapable de me battre, incapable d’assumer cette haine que j’alimentais chaque jour, je trouvais des subterfuges pour les détruire par le biais de ce qui pourrait les détruire psychologiquement. En quatrième année, ce fut le coup de grâce quand le nom de Potter est sorti de la coupe de Feu. Je n’en voyais pas mes yeux, mais j’ai ai vu là l’opportunité de le voir y rester. Je l’espérais. Peu importe ce que je pouvais faire, il gagnait toujours. Mais cette fois, j’espérais sincèrement le voir échouer. Comme réussir à vaincre trois autres sorciers aguerries ? Potter n’était pas un sorcier médiocre, mais ce n’était pas non plus un prodige, il restait un sorcier comme tous les autres, un sorcier de quatorze ans avec ses défauts. Et des défauts, il en avait beaucoup. Mais rien n’y faisait, encore une fois ce merdeux réussissait tout. La première épreuve avec les dragons, la seconde dans le lac Noir et enfin, la dernière épreuve dans le labyrinthe. Oui. Il a tout réussis, mais à quel prix ? Cette même année Quedevert nous a fait revenir le Seigneur des Ténèbres. Cette même année, le monde des sorciers allait remporter une victoire. Mais gagner une bataille n’aide pourtant pas à gagner une guerre. Et ça, je ne le savais que trop bien. Les Mangemorts étaient de retour, le monde des sorciers craignait de plus en plus pour leur avenir. Pour nous, ce revirement de situation était une opportunité. On reprenait du pouvoir. On reprenait le contrôle.
On reprenait tout simplement ce qui nous revenait de droit. A l’entrée de notre cinquième année, ce fut Dolores Ombrage qui repris le contrôle de Poudlard. Dumbledore fut destitué de bien des privilèges, et le ministère s’est vu entrer dans les affaires de l’école. Potter criait au retour de Voldemort. Nous savions ce qu’il en était, mais on le faisait passer pour fou. Refusant d’avouer la vérité. Refusant de dire ce qui vraiment se passait. Alors que j’entrais dans la Brigade Inquisitoriale, l’armée de Dumbledore se formait en opposition. Tentant de contre carré les décisions du ministère. Cette même année je fus nommé Préfet de Serpentard, portant fièrement mon blason, fier de ce que j’étais en train de devenir. Je rapportais évidement à mon père toutes les informations que je pouvais obtenir. Jouant les taupes pour les Mangemorts, ouvrant des portes, ouvrant des portes, sans vraiment me rendre compte de ce qui m’attendait derrière tout ça. Pour moi, j’étais convaincu de faire le bien, de faire ce qui était juste pour notre monde. Mon père ne me laissant aucun choix sur mon libre arbitre, complétement manipulé, je n’étais qu’un pantin. Je ne m’en rendais pas compte encore à cette époque-là. Je voulais la fierté de ma famille, mais également, être la nouvelle fierté de notre Lord. De ce maitre que l’on suivait pour obtenir une victoire, pour faire du monde magique un monde à notre image. Dans lequel seul les Sang-Purs auraient l’entièreté d’un pouvoir. Désireux de purifier ce monde, désireux d’éradiquer tout ce qui semblait impure à nos yeux.
Et ce sentiment je l’avais, j’étais persuadé que ce que je pensais représentait la justice, que les idéologies de mon père étaient les bonnes, que je suivais la bonne voie, aveuglé par tout ce que l’on m’enfonçait dans le crâne. L’été qui a précédé ma cinquième année, fut l’été qui marqua très certainement mon avenir. C’est cette même année que j’ai découvert mes pouvoirs d’oclumen. Alors qu’il me confia une mission des plus importantes. Celle de faire entrer les Mangemorts dans Poudlard, celle de tuer Dumbledore, celle de faire tomber Poudlard et tout le reste. Ma mère en fit le serment inviolable, ce serment de m’assurer la protection de Severus Rogue, peu importe ce que ça lui couterait. J’ai travaillé dure, de façon acharnée. Je lui ai promis allégeance alors qu’il me gravait sa marque à jamais sur l’avant-bras sous le regard émerveillé de ce père que j’idolâtrais toujours à ce moment-là. Faisant partie intégrante de leur armée, entrant dans la fierté de ma famille. J’ignorais qu’en réalité je n’étais qu’un pion pour le Seigneur des Ténèbres. Un pion parmi tant d’autre. Qu’il m’avait choisi moi, sans doute pas manque de possibilité, parce qu’il avait jugé que je serais le pantin parfait pour sa mission. J’ai passé mon année à tenter de faire traverser des objets entre l’armoire de la salle sur demande et celle localisé dans la boutique chez Barjow et Beurk. Faisant passer une pomme, puis un oiseau. Jusqu’à finalement arriver à mes fins. Faisant entrer les miens, ce clan auquel je pensais appartenir, ce clan qui était censé être le mien mais qui pourtant se foutait littéralement de connaitre mes états d’âmes. Parce que des états d’âmes j’en avais putain ! J’en avais ! Et je l’ai découvert ce soir-là. C’est ce soir-là que j’ai enfin ouvert les yeux.
Je n’étais pas comme eux. Je n’étais pas eux. Je n’étais pas un assassin… Tuer Dumbledore, j’en ai été incapable. Je me revois, là, la main tremblante, le chuchotement de ma tante Belatrix m’ordonnant de le faire. « Fais-le Drago » qu’elle disait. J’avais envie de hurler, de leur demander de la fermer, de me laisser me concentrer. Tuer un homme, voilà une chose facile sur le papier, mais face à la réalité, c’est un tout autre sentiment. Tous ces yeux virés sur moi, toute cette attente. Il me regardait droit dans les yeux, un regard qui en disait long, un regard remplis de compassion, de pardon. Pourquoi il me pardonnait ? Pourquoi me pardonner après toutes les choses que j’avais faite ? On dit toujours que l’on voit sa vie défiler devant ses yeux quand nous sommes au seuil de la mort. Moi, j’ai vu la mienne alors que je m’apprêtais à en prendre une. Ma vie, mon éducation, toutes ces choses que l’on m’avait foutus dans le crâne. Ce moment où le Seigneur des Ténèbres m’a tatoué la marque dans l’avant-bras. Des choix qui n’en étaient pas. Des décisions que je n’avais jamais prises, mais que l’on m’avait forcé à faire. Comme si c’était dans mon sang, dans mes gènes. Au sommet de cette tour j’ai réalisé que je n’avais jamais eu le choix. Que tout ce que j’étais devenu ce n’était pas moi, que je n’étais rien d’autre que l’endoctriné, un enfant formaté dans un monde dans lequel il n’a jamais demandé à appartenir. Je n’ai jamais pu tuer le professeur Dumbledore. Je resterais à jamais ce lâche qui au final, à fini par baisser sa baguette pour laisser Rogue faire le sale boulot. Je vois encore parfois cette scène défiler dans mon esprit. Une scène que je n’oublierais pas. Jamais. La révélation, cet instant où on comprend, cet instant où de l’adoration, c’est du dégout que l’on se met à ressentir face à cet homme qui n’est rien d’autre que votre père.
Je suis parti, j’ai simplement fuis avec ma mère, désireux de m’enfuir loin de ce monde, d’aller me terrer ailleurs, loin de ce monde, loin de cet endroit. Et c’est ce que j’ai fait. Ma septième année je ne l’ai pas fait à Poudlard. En disgrâce, c’est à Durmstrang que je suis parti, désireux de ne pas remettre les pieds dans le château, de me faire oublier. En réalité je pense que le traumatisme était grand. Je voyais mon père dépérir, s’effritait au fil du temps. Nous n’étions plus dans les bonne grâce de Voldemort. Pratiquement chassé de chez-nous, c’est dans notre demeure qu’il avait élu ses quartiers. Certains ne voyaient qu’en nous la honte de notre rang, la honte pour ce que nous n’avions pas accomplis. C’est au cours de cette même année que je me suis rapproché de ma mère. Je n’avais qu’elle, j’ai su, j’ai compris tout ce qu’elle avait fait pour me protéger, j’ai alors compris qu’à défaut de n’avoir été que le pantin de mon père, ma mère, c’était au plus profond de ses entrailles qu’elle m’aimait. Je lui écrivais des lettres, constamment, à chaque semaine. Je n’avais pas spécialement d’ami là-bas, mais tout ce que je voulais, c’était ne pas me faire voir. Pourtant je suis vite rentré. Le Glas de la guerre avait sonné, et je me devais de rentrer. Engagé pour continuer la lutte, j’ai vu cette requête comme étant une mise à mort. L’envie n’y était pas, le cœur encore moins. Là pour tenter de réparer les morceaux, là pour tenter de récupérer un brin d’honneur. Revenir à Poudlard me donnant un mince sentiment de culpabilité, de honte, de tellement de choses que je n’avais pas vécus auparavant. Il est difficile de réaliser que nous n’avions été rien d’autre qu’une image durant toute notre vie. Mais en réalité, je n’étais pas le salaud que je pensais être. Bien au contraire, c’était sans doute même tout l’inverse.
Et au final, je me suis vu protéger mes anciens ennemis. Les protéger eux, à moins que sont eux qui m’ont protégé ? Je ne sais plus vraiment. On m’avait demandé de contrer Potter durant la bataille, la scène s’est déroulée dans la salle sur demande. J’aurais pu, j’aurais dû le tuer, ou tout du moins, les ordres avaient été de l’affaiblir. Mais là encore, je n’ai rien pu faire. Accompagné de Crabbe et de Goyle, je les ai empêchés de lui faire du mal, leur hurlant de ne rien faire, de le laisser partir. C’était sans compter que je n’avais plus la même autorité sur mes acolytes. Crabbe a fini par se rebeller, n’écoutant plus ce que je lui disais alors qu’il a eu la folie de libérer du Feudemon. Il y a laissé sa vie, Potter, à sauver la nôtre. C’est tout ce qu’il y a à retenir. Je ne savais plus quel camp choisir, je n’étais plus certains que les agissements de Voldemort étaient les bons. Je l’avais vu à l’œuvre et j’en avais peur. Peur comme jamais je n’avais eu peur auparavant. Lâche, incapable de savoir ce que je faisais, j’ai supplier un Mangemort de m’épargner. Il hurlait, me criant que je n’étais qu’un traitre, indigne de mon sang, indigne de mon rang, que j’étais une honte pour le monde magique. Je pense que je me suis vu mourir à cet instant. J’étais persuadé que s’en était terminé de moi. Mais là, encore une fois, c’est Potter qui m’a sauvé la vie en tuant ce Mangemort en face de moi. Au final, je crois qu’il a plus de sang sur les mains que moi, qui n’ai jamais utilisé le sortilège Avada Kedavra contre qui que ce soit. Je suis parti, recherchant ma mère, tout ce que je voulais c’était que ça se termine, c’était que le Seigneur des ténèbres y reste, que l’on retrouve notre vie d’avant. Notre suprême, cette vie que j’avais pu, que j’avais pensé aimé à cette époque.
Potter a fini par partir dans les profondeurs de la forêt interdite avec notre ancien Lord. Sonnant ainsi la fin des hostilités. Je me suis réfugié vers ma mère, j’étais vivant, tenant à peine sur mes deux jambes, fatigué, épuisé, exténué de toute cette histoire. Le cœur rongé par la culpabilité et par la honte. Persuadé que la suite ne serait que mauvaise, pour nous qui avions combattu du mauvais côté de la barrière. Si certains espéraient le retour de Voldemort, moi, je n’attendais rien. Tout ce que je voulais c’était qu’il ne revienne pas. Qu’il nous rende ce qui nous revenait de droit. Notre demeure, notre manoir, pour allait me terrer au fond de ma chambre et y passer le restant de ma vie. Je n’assumais rien. Tellement plus rien. Mais ni Potter ni Lord n’est revenus. Personne. Alors que les Mangemorts se faisaient traquer de toute part, nous avons repris possessions des lieux. Déterminé à être blanchie, je me suis racheté une bonne conduite, travaillant dure pour arriver à mes fins. Refusant de me faire emprisonner, refusant de finir à Azkaban. Je n’avais pas choisi ma vie, je n’avais pas eu le choix, me faisant passer pour une victime de guerre, pour le pantin désarticulé que j’avais été, je faisais profil bas. Je n’avais jamais tué personne et j’étais déterminé à le prouvé. La même année je suis parti en Bulgarie, loin de toutes ces histoires, j’avais besoin de couper, j’avais besoin de me ressourcer, de me vivre pour moi, comme je l’entendais, sans ne rien demander à personne, et c’est ce que j’ai fait. Je me suis retrouvé une baguette digne de ce nom, la mienne, m’ayant été dérobé par Potter lors de la bataille. J’y ai découvert un sentiment que je n’avais jamais connu avant ça. La liberté. Je n’avais pas la conscience tranquille, mais j’avais simplement besoin d’oublier, oublier ce que j’avais fait, oublier qui j’avais été pour enfin me trouver moi, le vrai moi, et non pas le moi façonné par mon père.
Six mois, c’est le temps que je suis resté là-bas avant de revenir au manoir. Mon père avait pris la fuite, recherché de façon dynamique par l’opposition, son portrait placardé un peu partout, je me voyais attribué malgré moi le rôle de chef de famille. Trop jeune, encore sous le choc des évènements passé, c’est ma mère qui m’a épaulé sans relâche. Me conseillant, me dictant un peu ce que je devais faire. C’est au cours de cette période que je me suis fiancé à Astoria. Désireux de m’attribué une conduite exemplaire, je me devais faire les choses dans les règles de l’art. Si je l’aimais ? Je pense oui. J’avais beaucoup d’affection pour ma femme et je voulais la traiter de la manière la plus parfaite qui sois. Autant dire que le chemin de la rédemption était compliqué, cela dit, j’ai fini par obtenir un poste au Ministère, et pas des moindres. Conjureur de sort, je n’y avais jamais vraiment pensé, mais je voulais redorer le blason de notre famille. Honteux des actions de mon père, je reparais petit à petit ce qu’il avait lui-même brisé. Nous ne connaissions toujours pas le fin mot de l’histoire. Potter portait disparu, le monde magique était plutôt bancal, fragile, les tentions étaient à leur paroxysme, mais je restais loin des histoires de politique. Je n’avais plus peur de me salir les mains, et quand on me parlait de mon père, je me contenté de lancer un regard de glace et de pester sur lui. Le haïssant plus que jamais pour ce qu’il avait fait, mais aussi, pour ce qu’il m’avait poussé à faire. Petit à petit je voulais effacer le nom de Lucius, convaincu que sans lui, le monde se porterait mieux. Je pense que c’est au court de cette année que j’ai pris conscience de tout un tas de choses. Mais aussi, que j’ai réalisé quel genre d’homme que je voulais être.
Mon mariage avec Astoria était une réussite, ma vie professionnelle était à mes yeux parfaite. Je commençais à oublier les regrets, la honte, j’appréciais ce que j’avais à sa juste valeur. La question que j’ignorais restait, pour combien de temps ? Combien de temps avant qu’un pantin à lunette de vienne me la briser ? J’avais beau lui devoir la vie par deux fois, ses actions, ses décisions, ses choix ne sont que le fruit mûre d’un désintéressement total de nos valeurs et nos coutumes. Nous étions en 1999, c’est au mois de Novembre qu’il est enfin réapparu. Lui et son attitude d’éternel vainqueur. Rien de réellement surprenant, Potter savait comment s’attribuer les honneurs. J’avais beau me dire que lui et moi n’étions pas si différent que ça, que lui non plus n’avait pas choisie son histoire, je le trouvais toujours agaçant. C’était plus fort que moi. Alors que le monde magique s’exclamer de joie, j’ai simplement… Bu une coupe en son honneur, sans sourire, sans sourciller, simplement rassuré de ne pas voir revenir le monstre qu’avait tenté de tout prendre. Rassuré, sans réellement l’être. J’avais beau avoir revu mes jugements vis-à-vis des autres, êtres moins radical, je n’en restais pas moins convaincue des droits que nous avions grâce à la pureté de notre sang. Potter revenu, je me demandais comment le monde allait tourner, comment la vie allait évoluée. Je me confinais dans mon nouveau travail, portant fièrement mes plus beaux apparats. J’avais appris à relever le menton, à avoir la tête haute, déterminé à ne plus jamais courber l’échine devant qui que ce soit. Et je pense que j’avais raison de m’inquiéter. La suite allait être catastrophique pour le monde magique, c’était une évidence, une certitude. Voilà ce qui arrive quand on met à la tête d’un monde un jeune incapable utopiste accompagnée d’une née Moldue pacifiste qui ne demande qu’à probablement se venger de bien des frustrations refoulées.
Quelques mois, c’est tout ce que nous avions. Un sursis bien court avant qu’il ne se lance dans une véritable chasse anti sang-purs. Lui aussi devait se sentir frustré. Je ne sais pas pourquoi, ça puait la vengeance personnelle. Potter en a trahis la fibre même du monde magique, jusqu’à cette famille qui l’avait accueilli, élevé, presque hissé au rang de leur propre fils. Les Weasley. Sans purs et considérés au même titre que tout le monde. Au départ ce n’était que des idéaux basés sur un sentiment peu concret. Nous pensions que rien ne passerait, que rien ne pouvait changer. Potter avait certes des pouvoirs, mais il n’avait pas le droit de tout chambouler comme ça, si vite, sans preuves apparentes. Il voulait l’égalité des sangs, des créatures magiques, une égalité qui dépassait tout entendement, c’était du pur délire. Non pas que je remets en question le libre arbitre des centaures ou des elfes de maisons, mais nous avions une coutume, la même depuis des siècles, c’était encastrable, c’était dans nos mœurs. Mais lui se fichait de tout ça. Il a voulu mettre un coup de pied dans la fourmilière et il l’a fait, se croyant sans aucun doute libre penseur et seul maître détenteur du savoir. Un savoir dont il ignorait vraiment le sens neuf ans plus tôt. Mais ça tout le monde s’en foutait. Potter avait été hissé sur un piédestal et il refusait d’en descendre. Lui et sa putain de toute grande puissance à la con. Il avait vaincu, considéré comme un véritable héros de l’histoire. Tout ça parce qu’il avait été le bébé miraculé, le bébé qui avait destitué Voldemort de ses pouvoirs, mais là aussi, ce n’avait été qu’une histoire de temps, le temps pour un retour, pour une guerre qui se préparait depuis bien des années. Je continuais mon travail au ministère, faisant profil bas, essayant de savoir ce qui se tramait dans les environs, je prenais la température comme je pouvais et franchement, ça ne sentait bon pour personne.
Il a tout de même fallu deux ans pour qu’il fasse passer sa loi à la con. Nous retirer tous les privilèges liés à la pureté du sang, nous considérant au même rang que tout le monde. C’était du délire. Même chez les moldus la hiérarchie économique existe. Il devait le savoir mieux que tout le monde. Destitués, bafoués, quand j’ai vu les mesures misent en vigueur mon sang n’a fait qu’un tour dans mes veines. Potter faisait une grave erreur en s’attirant les mauvaises grâces des sorciers les plus puissants d’Angleterre. J’ignorais s’il en avait conscience, mais jamais nous ne courberons l’échine devant lui sous prétexte qu’il nous avait tous potentiellement sauvé d’une dictature. Mais dictateur, il le devenait lui-même. A l’extrême de l’égalité, il se pensait juste, mais ce n’était pas l’avis de tout le monde. Même certaines familles de Sang mêlés, même certains nés moldus ne pensaient pas les choses comme lui. Encore une fois, c’était tout un monde magique qu’il bousculait, des mœurs sur lesquels nous vivions depuis toujours. C’est en juin 2002 que j’ai arrêté de me pointer au ministère. Ne supportant plus de voir le monde magique s’effondrait devant mes yeux. La tournure que prenait les choses me rendait plus que malade. Le décret concernant les créatures magiques était le coup de trop, à m’en faire rire jaune face à l’absurdité de la chose. Les Elfes de maisons étaient des êtres penseurs, certes, mais ils n’étaient pas tous à l’image de Feu Dobby, notre anciens Elfe de maison. Certains aimaient leur condition, ils étaient faits nous servir, c’était encré en eux, dans leur chair, ils étaient comme ça. Leur monde allait s’effondrer du jour au lendemain et il ne s’en rendait même pas compte. C’était comme délogée quelqu’un, c’était comme remercier un collaborateur en pensant lui offrir une meilleure vie. Potter délirait. Et je refusais de rester témoins de tout ça sans rien faire.
La même année nous avons fait placarder des affiches un peu partout dans Londres. Appelant les sorciers à nous rejoindre en terre de feu. Ce que nous voulions, rester loin des affaires du ministère, rester loin de ces nouvelles lois, nous prenons notre indépendance, nous, nous révoltons contre cette nouvelle oppression. La hiérarchie des Sang-purs avait toujours existé, elle devait persister, elle devait rester. C’est lors d’un bal organisé par le ministère que nous avons frappé. En décembre exactement. Déclarant cette nouvelle indépendance, déclarant que nous ne courberons jamais l’échine devant ce qu’il se passait. Beaucoup de sorciers se sont rangés de notre côté. Je pensais que désormais tout finirais par s’arranger, je pensais que nous étions sur la bonne voie, mais j’ai eu tort. C’est en 2003 qu’est décédé Astoria, lors d’un attentat au ministère. Je lui avais conseiller de rester loin de cet endroit, mais elle ne m’a pas écouté, ça lui a couté la vie. L’affaire piétine encore aujourd’hui et on ne sait toujours pas ce qui s’est passé. La disparition de ma femme a été pour moi un véritable coup dure. J’avais beaucoup d’affection pour elle, mais il fallait que j’avance, que je continue d’aider ma mère dans sa lutte contre ces nouvelles lois qui ne font que de fleurir à chaque instant. Potter et Granger ont pour ainsi dire complètement pété les plombs, et leur rancune n’est qu’un danger mon pour le monde magique. Je voudrais les faire tomber, leur faire comprendre le poids de leurs actes. Mais aujourd’hui, notre combat de fait que commencer. Et le reste de l’histoire reste encore à écrire.
FT. Ben Nordberg; Pseudonyme BadAss, longue histoire, faut pas chercher mais sisi, on m'appelle comme ça sur la toile. XD Âge 30 ans Comment as-tu trouvé le forum ? Je ne sais plus. Sur un top site je crois. En cherchant un bon forum HP Un petit mot à ajouter ? Enfin un bon forum HP mature ! C'est très chouette est les plumes sont vraiment belles pour ce que j'ai pu lire. :smi58: Ta fréquence de connexion Espérons le assez souvent. xD PS : Etant fondatrice de mon propre forum il se peut que je déconnecte quelque peu de temps en temps. Mais je suis en général assez constante quand je me sens bien quelque part. |
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