Nom C'est Patil, qu'elle partage en feu et en folie avec sa jumelle, sa douce, sa belle, sa Padma. Emprunte d’Inde, et vieux comme Londres; bleu comme son coeur, neuf comme son sang. ; Prénoms La Parvati elle foule ce sol avec aisance, comme si c'était le monde qui se pliait sous ses pas. Elle est la montagnarde et aucun creux, aucun mont, ne peut l'empêcher d'avancer. ; ÂgeVingt-trois ans et le coeur qui flambe. ; Date de naissance Elles sont nées pour allumer des bûchers; véritable été en ce six janvier 1980. ; Lieu de naissanceLondres, Sainte Mangouste, ce qui, de toute évidence, n'a rien d'étonnant pour des sorcières de leur statut. ; Signe astrologique C’est une bête à corne, un animal furibond qu’on apprend à aimer aisément, mais trop peu à craindre. Capricorne. ; NationalitéAnglaise, elle baigne dans l’héritage ancestral d’une époque de colonisation et de thé. Tant, qu’elle, contre vents et marées, ne se résoudra jamais à se soumettre à un quelconque dieu ou héro. ; Statut Civil Officiellement, célibataire et bien portante. Officieusement, engagée et malheureuse comme les pierres. ; Préférences sexuelles Un petit quelque chose pour sa jolie Lavande n’aura jamais finis de la tarauder, mais il est des choses qui se doivent de rester précieuses et secrètes. Aux hommes, elle s’offre sans confession. ; Statut du sangMêlé, Padma et elle sont le dernier rang avant la pureté conventionnelle, d'après la belle Enchanteresse. ; TraditionOrdre d’Hermès, quoique sa curiosité s’aventure depuis quelques années déjà vers d’autres pratiques plus nébuleuses. ; Baguette En bois de tremble, pour l’audace innée et la révolution attendue. Le ventricule de cœur de dragon au nom de l’ambivalence dangereuse, l’instabilité terrifiante qui se loge quelque part en son sein. Une trentaine de centimètres, rigide. Aux grandes aspirations, les grands moyens. ; Patronus Un tigre, le magnifique. Emblème des puissants et des courageux, il incarne la colère qui ne cesse de vouloir s’échapper; instable et secrète. ; Dons Incorruptible. ; Pouvoirs Vous soigner, vous enrager, vous aimer, vous blesser. ; ParticularitésAscendance presque parfaite, bien que ses convictions n’en soient pas là. Activité Professionnelle, études, métier, autre Étonamment, c’est à Sainte Mangouste, en tant qu’apprentie guérisseuse au service des troubles par enchantements, que Parvati trouve un havre de paix.
caractère
Caractère Audacieuse – Ne jamais rater sa chance, considérer chaque occasion comme une opportunité. Embrasser lorsqu’il le faut, et même quand il ne faut pas. Parvati, c’est l’art et la manière de décider qu’un moment sera toujours le bon; affronter l’ennemi droit dans les yeux, le forcer à agir maintenant et pas dans dix ans.
Vive – Les informations montent à toute vitesse au cerveau et si on ne la verrait pas comme intelligente pour bien des raisons (stupides), son temps de réaction est étonnamment haut. Princesse éclair, il lui faut moins d’une seconde pour se sentir insultée et vous en coller une.
Éloquente – Elle n’aura pas peur de vous remettre à votre place et vous faire comprendre à quel point vous avez tord; d’ailleurs avec elle, il est peine perdue d’essayer de gagner un débat. Si elle n’a pas toujours raison, la lionne sait comment avoir le dernier mot et vous empêcher de venir piétiner ses convictions. Qualité qui peut paraître défaut, ce sont lorsqu’elle a ses amis dans ses bras que cette capacité lui sert le plus : confidente hors-pair, Parvati saura vous réchauffer avec les mots les plus justes.
Impulsive – À réaction vive, rien n’accorde une réflexion toute aussi développée. Ce n’est pas qu’elle est bête, Parvati, c’est qu’elle saute des étapes. Elle veut avoir la réponse, voir le futur, voir plus loin, alors elle précipite la situation.
Autoritaire – Besoin de tout contrôler perturbant, envie étrange d’avoir main mise sur les événements, la gryffonne vous étonnera par ses ordres secs et directeurs. Force à quiconque osant élever la voix contre elle, c’est une sorcière bornée, plus un mur qu’un véritable humain, qui vous répondra.
Orgueilleuse - Son hubris, sa croyance qu’elle pourrait tout faire mieux que les dieux, sa folie furieuse; puissamment dangereux, c’est la fierté et l’ambition sauvage de Parvati qui pourrait sans doute la faire sombrer dans le chaos. Entre bien et mal, la limite s’affine lentement et même sa sœur n’est pas capable de la sortir de là. Un miracle, c’est la seule chose qu’il faut espérer lui trouver.
histoire
Histoire
2 mai 1999:
Plus d’un an qu’on n’a plus mis les pieds ici. On transplane de tout part, causant sursauts, piètres excuses et quelques piétinements maladroits. Les murs sont intactes, reconstruits pierre par pierre, le sang versé a été rincé, effacé. Plus rien ne dit qu’un massacre a pu avoir lieu ici. De la tragédie, plus une trace. Sauf, peut-être, au centre, au loin, au sommet de la colline, si l’on arrive à l’apercevoir entre deux chapeaux pointus, les tombes voisines de légendaires sorciers. Elles brillent de milles feux et éblouissent les badauds – tous ceux qui se recueillent, pour la première fois, d’autre pour la seconde - et les narguent peut-être un peu.
Parvati serre la main de Padma d’un coté, celle de Lavande de l’autre, et elles avancent à l’unisson dans la pelouse fraîche. C’est étrange, se disent-elles, autour d’elles rien ne ressemble à hier. Aux éclairs rouges, verts, aux flashs violents, aux hurlements, aux pleurs. À la guerre. Et pourtant c’est bien là qu’elles et les autres, éparpillés sans distinction de genre ou de maison ni même de famille, ont tant perdu.
Immobile dans la foule transie de douleur, Parvati ne dit rien. Les mots, les mots piquants qu’elle manie pourtant avec joie et soin habituellement n’ont pas de raison de sortir. De toute façon, personne ne parle, il n’y a que recueillement. Un mélange étrange qui, au son du discours de son ancienne directrice de maison, lui rappelle des souvenirs qui n’ont pas l’air de grand-chose quand elle y repense. Le soulagement de voir la lumière au bout du tunnel, la voix de Neville qui leur annonce Son retour, le début de la bataille. L’espoir, la panique, le courage, la fatigue, l’impuissance, une vive joie victorieuse, suivie de la vision claire de tous les corps qu’elle a dut recouvrir de draps noirs. Tout semble ralentit, irréel. Retaper sa dernière année l’aura trop éloignée et la voilà de nouveau plongée dans le bain putride du fiel que la société britannique sorcière seule est capable de répandre. La claque est si violente que Parvati sent ses genoux lâcher, ses jambes vaciller. Elle aurait pu vomir, si elle n’avait pas senti la main de Lavande dans son dos.
2 mai 1998:
« C’est un Carrow qui t’as fait ça ? » demande doucement Parvati à un Serdaigle à moitié allongé sur ce qui serait à présent leur infirmerie de fortune : un drap tendu au-dessus du sol. Sa main aussi délicate que possible vient tenter de nettoyer les brûlures légères bien qu’encore vives du jeune homme. Difficile de dire à quel degré ils l’ont touché… j’espère que ce n’est rien de trop grave.
En guise de réponse, il secoue la tête négativement, lentement, avec précautions, les flammes ayant léchées de son épaule jusque son menton : « Crabbe. Goyle. Ils s’amusaient avec des torches. » murmure-t-il, abattu. Si l’adolescente avait réussit à voler quelques livres de médecine dans la bibliothèque et la réserve (au cas où ces abrutis de Mangemorts se mettent à tester leur magie noire sur eux), elle devait déplorer un manque remarquable de produits et de potions efficaces. C’est dans ce genre de situations qu’elle regrettait l’obligatoire neutralité de Madame Pomfresh et l’absence de ses cours de divination. Ils l’aidaient à y voir plus clair. « Navrée que tu sois tombé sur ces pauvres abrutis… En plus je suis certaine qu’au moins l’un des deux a finis par se cramer la moitié des cheveux, au final. » ajoute-t-elle très sérieusement, concentrée pour être certaine de ne pas infliger plus de douleur au garçon. N’empêche que sa boutade lui tire un sourire, et peut-être bien que Parvati s’en contentera. C’est mieux que rien, pas vrai ? « Va dormir et met du froid dessus, un tissus mouillé, quelque chose comme ça. Pas de baguette, hein ? Soit pas débile... Je vais voir si c’est possible de me procurer une potion pour apaiser la douleur chez Alberforth. » lui assure-t-elle. Avec de la chance. Beaucoup de chance, peut-être... mais elle secoue la tête, la lionne. Pas le moment de penser à ce qu'il adviendrait d'eux, quand toutes les ressources du village seront épuisées. Puis, puisqu’elle voit qu’il ne bouge pas, elle le chasse d’un geste de la main expéditif « Aller ! De suite ! Du vent ! ». Ni une ni deux, le kid s’en va mollement, mais à peine a-t-il fait trois pas que l’on entend Ariana les prévenir du retour de Neville. La gryffonne se précipite à l’entrée du portrait – prête à se servir dans ce qu’il pourrait rapporter d’utile et surtout, préparée à se battre ongles et becs pour répartir de manière honnête les potions. Dans son cas, le nerf de la guerre – pourtant, elle n’a pas le temps d’y réfléchir plus que ça. Qu’est ce qui bloque l'entrée de ce foutu pass- ...???.. Qui...? Devant ses yeux médusés, Ron apparaît (et provoque un cri excité de sa Lavande), suivi d’Hermione (cette fois-ci, un sourire chaleureux vient grimper sur ses propres lèvres: Ravie de te revoir, colocataire, sourit-elle) et… « Harry ! » s’exclame-t-elle, le regard brillant. « Est-ce-que c’est fini ? Quand est-ce qu’on va les dégager du château ? » ça lance de toutes parts, et elle se joint à l’excitation générale avec joie, l’air de dire : « T’es de retour, c’est le moment de nous sauver Harry. On a confiance, on te suivrait jusqu’au bout du monde. ».
Et elle l’a fait. Elle l’a suivit jusqu’en enfer. La différence, c’est qu’il n’y a pas eu de retour possible pour elle.
[…]
En rangs d’oignons pour convenir à sa seigneurie Snape, les élèves de toutes maisons confondues attendent patiemment que le sacro-saint directeur du château veuille bien pointer le bout de son nez. Personne n’ose taper du pied, ni soupirer de mécontentement (parce que les conséquences seraient trop graves pour cette courte satisfaction) mais une certaine tension règne à l’intérieur de la Grande Salle. Dépourvue de tables et siège unique du trône de l’ombrageux maître de potion, elle n’a plus grand-chose à voir avec les banquets immenses et joyeux qu’elle avait pourtant l’habitude d’accueillir, l’année précédente.
Un coup sauvage contre les immenses portes de bois leur fait savoir qu’il est là, celui que tous attendent, et d’un geste ample, il les enferme avec sa personne, pour quelle raison, déjà ? Contres les rebelles, au cas où ils tenteraient de leur faire du mal. Douce ironie, quand quelques heures plus tôt, c’était un troisième année jeté en pâture aux cobras qu’elle avait dû soigner. Protection, bien sûr. C’est le mot juste. Sourire narquois de la brune. Si il savait...! se réjouit-elle mentalement. Et son discours sur le Lord et ses intentions malveillantes n’atteint le cœur de personne. Parce qu’il est là. Le cœur vibrant du héro bat, quelque part sur sa gauche. Potter est là. Et il va les sauver. Vous irez pourrir à Azkaban, tous autant que vous êtes !
2 novembre 1998:
À vous qui êtes morts pour tout ce qui est juste et beau dans ce monde, Vous étiez grands, immenses, comme des rois et des reines. Ce que je vous aimais, quand même. Vous faisiez partie de la famille, vous étiez des lions, des chevaliers dans l’âme. Colin, j’aurais dû te couvrir de toutes ces photos des mille pays dans lesquels j’étais allée, parce que toi, je sais que tu les aurais aimées. Mais voilà, maintenant t’es sous terre. Alors j’ai que des immortelles. Fred, j’oublierais pas tes feux d’artifices et ton foutu nougat Néansang, alors j’en achèterais pleins pour te faire honneur. Puis parce que comme tu l’savais si bien, y a rien de mieux qu’un rire pour rallumer nos cœurs. J’aurais dû te noyer sous mes bêtises. Mais voilà, maintenant, t’es sous terre. Alors j’ai que des immortelles. Mr Lupin, Tonks et puis, Cédric, Mrs Burbage et tous les autres, je suis désolée, j’ai pas assez de mots pour vous, mais j’ai tout de même ces immortelles.
Aucune larme ne coule sur le visage de Parvati, mais sa main ne lâche plus celle de sa sœur. Elles sont seules dans ce cimetière de Godric’s Hollow, à une époque bizarre, où le monde magique tente de recouvrir ses blessures suintantes par de jolis discours; elles n’ont rien à faire là, encore moins devant une statue mémorielle en l’honneur des héros de la Seconde Guerre. Mais voilà, ni l’une ni l’autre ne peut faire comme si de rien était. Alors la lionne laisse une lettre mal écrite, à peine lisible, griffonnée à la plume et dont l’encre sera sûrement absorbée par la neige d’ici quelques heures, et un bouquet de fleurs jaunes. Des immortelles, chaque année au jour de défunts. Pour ne pas oublier.
10 septembre 1989:
Ses jambes foulent le sol à toute vitesse. Vite, vite, un pas de plus, un pas de plus, vite ! Continue, fonce, tête baissée ! Contre sa sœur jumelle, elle a toujours gagné. Déterminée à avoir le dessus quoiqu’il lui en coûte, Parvati n’arrêtera jamais de vouloir remporter la victoire avec brio à chaque fois; et puis il y a plus triste que de s’amuser dans le parc autour l’étrange maison des Patil. Une bâtisse qui aurait pu passer pour moldu, si l’archéomage n’avait pas décidé de défier les lois de la physique et, dans son insolence, de faire tenir des murs porteurs troués par la seule magie. C’était sa mère, qui avait construit la maison. Et sa faisait marrer tout le monde, dans la famille, alors même que certaines langues de vipères comme les Parkinson se faisaient un plaisir de se moquer d'eux; C'est parce qu'ils s'ennuient dans leur perfection, assurait Parvati, autant à elle qu'à son double. Ils le savaient bien tous, qu’un de ces jours, ce toit bancal finirait par leur tomber sur la tête mais ça n’avait aucune importance : leur jardin pouvait bien servir à les abriter pour toujours. Doté d’une véranda immense et solide donnant sur la plage – coin désert trouvé il y a quelques décennies par un ancêtre curieux - et un morceau de terre où l’on a fait poussé une pelouse parfaite, la terrasse aménagée était le lieu favori pour les réunions familiales. C’était là qu’on avait entendu le plus de « Passe moi le thé, tu veux? » , « Et les amours alors ? », « Va te manger de la bouse de dragon Padma ! », « Mamaaaaaaaaaaaaaan, Pav elle est encore entrain d’embêter le voisin ! » ou bien encore « LANGAGE ! ». Autant de phrases qui ne sauraient se défaire de cet endroit si spécial à son cœur.
Et ces jambes qui ne s’arrêteront pas avant d’avoir atteint le rivage, ne l’auraient jamais trahies. Mais quand un pied vient dégommer sa cheville - Merde, non !- après un frottement rêche et que sa sœur lui bondit dessus pour changer les règles du jeu, Parvati sait qu’elle s’est ENCORE faite avoir. « PADMA ARRÊTE ! T’AS PAS LE DROIIIIIIIIIT ! » maugrée-t-elle tandis qu’elles roulent ensemble dans le sable, toutes deux vaincues, entre le rire victorieux de sa jumelle et les exclamations exaspérées des parents. Les mômes venaient de ruiner leur quatrième paire de collants du mois.
27 juillet 1994:
La pluie tambourinait depuis des heures sur le velux au-dessus de sa tête. De travers et mal-fermé, il lui arrivait souvent de souhaiter qu’en été il laisse tomber toute l’eau sur son visage. Pour l’inonder de lumière ou la noyer. La sortir de cet ennui. Depuis que Marvin est parti pour son école à l’étranger, plus rien ne semble être acceptable. Tout est lent, banal, sans goût. J’espère qu’il s’amuse bien. Mais qu’il pense à nous quand même. Et si je lui envoyait une lettre ? Ses yeux passent du ciel à l’armoire en face d’elle, entrouverte. À l’intérieur, loge la valise qu’elle n’a jamais défaite. Il y trône son nécessaire de calligraphie, ses cours des trois années précédentes, sa baguette, quelques ingrédients de potions, beaucoup de livres dont elle n’aurait plus jamais l’utilité, et le parchemin qu’elle avait déjà utilisé pour prendre des nouvelles de son ancien voisin. Pour une raison ou pour une autre, la brune revient sur son idée initiale et hausse les épaules. Elle n'avait reçut aucune réponse pour le moment. Quelle idée de déménager en Italie, aussi. Soupir épais, Parvati se redresse avec mollesse, observe sa sœur plongée dans un bouquin aussi nul que tous les autres, ne lui accordant aucune attention. Bon sang. Faut que je hiboute Lavande, que j’écrive un truc.
Chère Lavande, Je sais que ce n’est pas – encore – dans nos habitudes de s’envoyer des lettres durant l’été, mais je me suis dit que ça te ferait peut-être plaisir. J’ai très envie de parler de divination avec toi, les cours de Trelawney me manque. Cette baraque est aussi divertissante que ceux de Binns; je vais finir FOLLE. Tu passes de bonnes vacances ? Tu es à Londres, ou à l’étranger ? Raconte moi tout, envoie moi des photos si tu veux. Avec mes parents nous sommes censés partir au Brésil pour deux semaines, en août, alors peut-être que si ça te dit, je pourrais t’en envoyer. Ma grand-mère s’est acheté un argentique il y a quelques années, et depuis elle est constamment entrain de jouer à la touriste ! Elle nous sort les polaroids à vitesse grand V et elle a tapissé un mur entier de sa pièce-bureau. Bref, tout ça pour dire que j’ai des tonnes et des tooooonnes de photos souvenirs à chaque fois et c’est pas si mal. Parvati
Emballé c'est pesé, le hiboux familial s'envole dans un battement d'aile puissant devant le regard blasé de la fille Patil. T'as pas intérêt à te perdre, sale bête.
21 juin 2000:
Il est huit heure du matin quand la sorcière doit démarrer son escalade. Quatre étages à grimper en talons – un choix certes peu avantageux mais ils étaient bien trop beaux dans la vitrine et dans son armoire ! - avec ses sacs pour la journée sur une épaule, et les journaux pour les résidents permanents empilés entre ses bras. Pas de doute qu’à la fin de sa formation, elle serait finement musclée. La baguette toujours proche, cachée dans un repli de sa chemise, Parvati ne pourrait pas être plus prête à entamer cette nouvelle journée à l’hôpital. Reçue très récemment au poste de guérisseuse stagiaire, elle voit comme un privilège l’opportunité d’apporter les nouvelles aux patients forcés de vivre dans l’aile psychiatrique. Bien que ce ne soit pas le service auquel elle appartient, personne d’autre qu’elle ne voulait prendre du temps en plus pour s’occuper de cette tâche longue et apparemment ennuyante. Elle qui n’était pas friande de nouvelles du Ministère, distribuer la Gazette lui permettait de garder un lien avec les lois et nouvelles du monde magique sans se sentir très impliquée. C’était une manière comme une autre de se protéger. Après un rapide passage aux vestiaires, l’ancienne gryffondor s’engage dans les premières chambres des occupants. Souplement, sa main toque à la porte et, en fonction du réveil ou non du résident logeant là, Parvati se contente soit de le déposer avec délicate sur la table de nuit ou de le donner en main propre. « Bonjour Holly ! Bien dormis ? » demande-t-elle à une patiente, guillerette. « La Gazette est là ! » s’exclame celle-ci sur un ton tout aussi joyeux, s’emparant sans plus d’attente de son magasine favori. Si Parvati n’est pas fan de Skeeter, elle ne peut s’empêcher de trouver quelques fois en ses mots un divertissement agréable. Risible, mais agréable. Comme toujours – et c’est ce qui arrange bien notre lionne – Holly s’occupe de lui faire un résumé clair de la première page, tandis que la brune prend une pause. Parmi les choses qu’elle n’aurait pas pensé réaliser, se lier de nouveau à quelqu’un après ce qu’elle a pu voir de l’humain en fait partie; aussi, cette expérience à l’hôpital lui rend-elle doucement foi. « Alors, alors… ça parle d’Harry Potter, tiens... », est tout ce qu’il suffit pour éveiller l’attention de Parvati. Bien que ça n’ai évidemment pas été de sa faute, la disparition de ce qu’elle avait vu comme l’espoir, la lueur qui devrait les éclairer dans le couloir sombre de la reconstruction, l’avait désespéré. Elle lui en voulait de les avoir jetés là-dedans pour s’évanouir dans la nature du jour au lendemain. Parce qu’il était censé être mort, Patil avait enterré avec lui la rancœur qu’elle avait pu lui porter un jour.
Flamme qui s’était rallumée dès l’annonce du retour d’Harry. Flamme nourrie par ce qu’elle entendait parfois, des mots échangés en catimini, des murmures soupçonneux : une révolution crépitait dans un coin, certains voulaient renverser ce système sorcier qui n’avait jamais vraiment fait ses preuves et construire quelque chose de neuf par-dessus. Quelque chose qui ai du sens. « Oh Merlin ! Harry Potter est le nouveau premier ministre ! » Du sens ? Patil s’étouffe avec son smoothie potiron-citrouille, les yeux écarquillés par la surprise. « Non ?! » lâche-t-elle, le regard brûlant, détonnant étrangement avec la joie de la jeune femme à ses cotés. Si c’était une flamme qui brûlait et réchauffait gentiment les braises de tout ce qui n’allait pas, c’est à présent un Feudeymon entier qui ravage tout ce qu’il trouve. Quel abruti ! Et... Granger en tant que chargée de com… est-ce-qu’ils sont devenus fous ? Si ce sont des jeunes qui leur faut, Hermione a mille fois plus les compétences que Potter… Potter, merde ! L’impulsif, irréfléchi, illogique, plein de compassion, Potter. Les étoiles seules savent à quel point Parvati a eu de l’affection pour lui, qu’elle l’a soutenu et aurait probablement continué malgré tout, contre vents et marées. Ses choix, souvent dénués d’une quelconque capacité politique, l’avaient rendu admirable aux yeux de la lionne mais… accepter ce poste ? Plus elle en apprenait, plus la brune se demandait si il n’était pas devenu fou. La dernière personne qu’elle voudrait voir au sommet de ce gouvernement fumiste, c’était bien un gamin persuadé que le mal n’existe plus. Un héro, quelqu'un que tous suivraient. Quelqu'un qui, corrompu ou perdu, mettrait le pays à feu et à sang. Était-il descendu dans la rue ? Avait-il vu les décombres, les malades, les victimes de sortilèges noirs, avait-il vu la douleur se traîner comme un fardeau partout sur Traverse ? Avait-il vu la misère à chaque coin poussiéreux ? Avait-il vu l'état de la Grande Bretagne anglaise ? Avait-il vu ? Furie et tempête, elle sort de la chambre avec son paquet de journaux et les balance dans la première poubelle à proximité. Pas de tergiversation. Elle brandie sa baguette et dans un murmure glacial, jette un Incendio parfait. Elle ne le laisserait pas enterrer ce pays avec lui.
FT. medalion rahimi ; Pseudonyme vanille (vava) ; Âge dix-huit ; Comment as-tu trouvé le forum ? bazzart! ; Un petit mot à ajouter ? pour commencer, votre forum est exceptionnel et je pèse mes mots. il est graphiquement si beau, si élégant, un véritable plaisir à parcourir ! quant au contexte, il est juste. à la fois dans l'écriture qui est réellement divine, prenante, loin de là ennuyante, que dans ses éléments les plus purs. l'importance donnée à narcissa black-malfoy, à harry et sa sage immaturité, les groupes, les types de magie... complet, précis. c'est en lisant les postes vacants que (pour de vrai) vous m'avez complètement eue : george, molly, ginny, percy, dean, pansy... autant de personnages avec lesquels j'ai grandis et c'est pourtant ici même que leur évolution m'a le plus touchée. j'en aurais presque eu les larmes aux yeux TEH ; Ta fréquence de connexion 4/7
nom d'une gargouille, c'est quoi ce grand mot d'amour? le staff s'en retrouve guimauve
Qu'il est inattendu de voir un tel personnage être tenté en un si joli minois! Pour l'avatar, je ne saurai te dire mais elle déborde de fraîcheur
Je dois dire que je suis agréablement surprise par tes mots. C'est un doux régal, une lecture friande, du peu que tu as rédigé Il me tarde d'en lire davantage
Bienvenue parmi nous N'hésite pas à harceler le staff à la moindre question
Bienvenue sur le forum <3 Je suis extrêmement touchée de ton retour sur le forum ^^ Nous y avons mis tout notre coeur, et c'est donc un plaisir de recevoir ce genre de louanges <3 <3 <3 Merci beaucoup =)
Je suis en amour absolu sur ton début de fiche sur Parvati <3 Elle est sublime ! Niveau avatar, après oeillade vers google image (je ne connaissais aucune des deux, j'avoue), les deux demoiselles collent très bien à Parvati <3
Bonne chance pour la suite de la fiche ^^ tout le staff se tient à ta disposition au besoin, bien naturellement <3
Bienvenue à toi ! Quelqu'un de gout ! Du choix du personnage, à ses retours sur le travail acharné du Staff (ils le méritent tellement, je me joins à toi sur ce point qui n'est qu'évidence) : un sans faute. Puis ce début de fiche... C'est intimidant autant que ça attise la curiosité.
En tout cas, bon courage pour ta fiche. En espérant te voir bientôt dans nos rangs pour de folles aventures !
je suis très contente que mon interprétation de pavpav vous plaise pour le moment et puis je ne pouvais pas en dire moins au sujet de ce forum, sérieusement c't'une perle merci beaucoup à vous trois, en tout cas
Je rejoins les camarades, tu vas nous faire une magnifique Parvati ! L'avatar est très bien choisi, ta plume est belle et j'ai beaucoup apprécié les touches indiennes qu'on y sent ici et là, dans le choix du patronus, les valeurs de la jeune fille, la mention de la colonisation... J'ai grand hâte de lire la suit de ta fiche, de te voir en jeu -- et de te croiser au détour d'un RP
(Et je partage en tous points ton gentil mot quant à la qualité de ce fofo )
Bon courage pour la fin de l'écriture de ta fiche !
Cette bouille et ce début de fiche Bienvenue sur le forum, miss Je crois que c'est la première fois que je vois l'une des jumelles jouées sur un forum HP (sur ceux que j'ai fréquentés, en tous cas), j'ai donc très hâte de voir ce que tu feras de ce splendide personnage
Bonne chance pour la fiche, et si tu as besoin d'aide ou bien si un doute t'assaille, le forum sera là pour toi
(apparté toute personnelle, je suis secrètement heureuse que tu sois là : grâce à toi, je ne suis plus la plus jeune joueuse du forum )