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if you'd only been a witch || Mara&Malachy
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Ven 18 Déc - 22:20

If you'd only been a witch
Malachy & Mara

« Sword of destiny has two edges. »
J’avais peur que la journée soit plus gênante qu’autre chose. Après tout, avec Malachy, nous venions à peine de nous rencontrer, si l’on peut dire. A chaque fois que je repense à cette première rencontre, qui n’était pourtant pas la mieux venue, j’ai comme des papillons dans le ventre. A vrai dire, les jours qui se sont écoulés entre sa venue sur le Chemin de Traverse et nos retrouvailles, ici, à Pré-au-Lard, je les ai passés à rêver de jour à ce bel inconnu. Ma vie était devenue si ennuyeuse suite à mon accident que Malachy était peut-être la seule chose intéressante qui m’était arrivée depuis un bon moment. J’ignorais ce que ça allait donner entre nous, si ce rendez-vous en Écosse allait être le dernier, ou le premier d’une longue série. Ce qui était certain, c’est que je me surprenais à l’imaginer, à tenter de dessiner les traits de son visage de mémoire entre la venue de deux clients au magasin, à faire des recherches, à relire l’article et à essayer de m’imaginer quel genre d’élève il aurait été s’il avait été à Poudlard.

Finalement, la journée se passe mieux que je l’avais prévue. Je ne pensais pas qu’entre nous, ce serait aussi naturel. Évidemment, je ne suis pas complètement confortable, il y a tout de même une sorte de réserve, ne pas tout dévoiler d’un coup, ne pas lui faire peur dès le premier rendez-vous. Mais ça se passe bien, et j’en suis vraiment heureuse, car à présent je sais que même si les choses ne vont pas plus qu’un rendez-vous unique, Malachy pourrait devenir un ami, une personne avec qui passer du temps agréable. Ce n’est pas comme si j’étais douée pour des relations qui durent, à vrai dire, je ne sais même pas pourquoi c’est une option que j’envisage. Serait-ce une faculté des loups-garous que de retourner l’esprit ainsi ? Je pensais que c’était quelque chose de spécifique aux vampires, cette influence mystique.

Même si le silence s’impose généralement lorsque l’on mange et que le repas est appréciable, je me permets de le briser pour poser des questions à Malachy. Même si je ne veux pas tout savoir tout de suite, il y a tout de même quelques détails qui m’intriguent. Notamment les origines du jeune loup. Je me souviens lorsqu’il avait mentionné être Irlandais, je me souviens que tout de suite, je m’étais sentie proche de lui, en quelque sorte. Je n’ai pas l’occasion de fréquenter de nombreuses personnes qui viennent de chez moi, car la plupart de mes amis, je les ai rencontrés à Poudlard, ou à Londres. Même au sein de l’équipe des Crécerelles, tous les joueurs n’étaient pas particulièrement irlandais. Il me répond alors qu’il n’est jamais allé en Irlande. Je pense que ma réaction soudaine trahit ma surprise. Je lui posais la question, presque persuadée que la réponse aurait été oui, mais je suis tout de suite encore plus intriguée que je ne l’étais à l’origine. Je me demande alors pour quelles raisons il n’y a jamais mis les pieds. Après tout, ce n’est pas le bout du monde. Alors que j’exprimais mon envie d’y retourner, il ajouta qu’il n’avait jamais quitté l’Angleterre – ou du moins la Grande Bretagne, étant donné que nous étions en Ecosse à cet instant précis. Il avait l’air gêné de l’avouer, alors qu’il n’y avait aucune honte à ne jamais avoir quitté son pays.

« Si tu savais le nombre de personnes autour de moi qui n’ont jamais quitté la Grande-Bretagne également… On peut dire que j’ai voyagé parce que je suis originaire d’Irlande, que j’ai grandi là-bas mais que j’ai fait mes études à Poudlard puis je me suis installée à Londres. Et puis, jouer au Quidditch permet de voyager plus facilement, on ne va pas se le cacher, mais je n’ai pas tant voyagé que ça, si l’on s’y penche bien. »

J’aimerais un jour dans ma vie partir loin de Londres, très loin, quelque part de très différent du Royaume-Uni. Un endroit moins humide, un peu plus chaud ou bien plus froid, quelque part où voyager, rêver et me changer les idées. C’est une des choses que j’aimerais achever dans ma vie, un de mes objectifs.

« J’ai bien peur que l’Irlande soit encore plus verte que tu ne l’imagines. Les étendues d’herbes sont à perte de vue, et il n’est pas cliché de dire qu’il y a plus de moutons que d’habitants sur cette île : c’est un fait avéré. J’ai grandi à Howth, non loin de Dublin. C’est une petite péninsule très prisée pour ses randonnées aux vues incroyables, et le port est adorable également. A vrai dire, notre maison est située sur l’île que l’on appelle l’œil de l’Irlande. C’est assez ironique puisque notre maison est protégée de la vue des moldus. Pour le commun des mortels, ce n’est qu’une petite île où faire de l’escalade, observer les oiseaux, pécher, mais nous, on y vivait. Que dire de plus sur l’Irlande ? Chaque recoin est assez différent, le littoral, notamment sur la côté Ouest, est assez mouvementé. Contrairement à ce que l’on peut croire, il ne fait pas que pleuvoir, sur notre île. Mon père me répétait souvent que si le temps ne me plaisait pas, il suffisait d’attendre cinq minutes. »

Je me surprends à rêver, à repenser à mes jeunes années, et à penser à mon père, à me demander s’il ne devient pas fou avec la recrudescence de touristes qui se rendent sur l’oeil d’Irlande chaque année. Puis je suis tirée de mes pensées par la venue du plat principal qui me donne encore plus l’eau à la bouche. C’était vraiment une bonne idée de venir manger ici, de s’éloigner de Pré-au-Lard. 

« Mmh. Ca a vraiment l’air délicieux. Ith gu leòir! »

Je  me permets d’attraper la louche pour nous servir à chacun une portion du ragoût et des pommes de terre. Je ne suis pas vraiment patiente, et j’espère que ce n’est pas quelque chose qui va poser problème à Malachy, mais ce serait bête que ça refroidisse, non ? Je déguste doucement le plat, en essayant de ne pas me brûler, mais je dois l’admettre, c’est un délice.

« Si un jour tu veux aller en Irlande, dis le moi. J’aimerais te montrer les meilleurs endroits. »

Je crois que je rougis. Peut-être est-ce seulement la chaleur du plat…
(c) DΛNDELION


1162 mots

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Mar 26 Jan - 21:21




it would ha' been a great deal easier,
if ye'd only been a witch
Un dimanche midi du mois de février 2004, jour 23 du Cycle Lunaire.

Il aurait pu ; il s’était dit qu’il le ferait, d’ailleurs, quand il avait quitté Manchester. Il s’était juré, même, qu’il ne resterait pas coincé en Ecosse trop longtemps, et au Royaume-Uni non plus, d’ailleurs ! Pourtant, plus de deux ans plus tard et il n’avait encore jamais admiré la douce lumière de la Lune depuis un autre ciel que celui des îles britanniques. Malachy souffla sur son ragoût, si bien qu’une vapeur odorante vint mouiller, presque imperceptiblement, le bout de sa truffe. Il écoutait Mara raconter l’Irlande avec envie, et sentait l’appréhension à l’idée de quitter sa terre natale gagner son échine qui frissonnait. Elle s’interrompit toutefois dans son récit pour les servir, quelques louches pour elles, quelques louches pour lui, et Malachy se rappela leur première rencontre, quand il avait piqué du bout de sa cuiller un marshmallow dans son chocolat chaud. Un sourire taquin gagna son visage à ce souvenir, mais il ne fit aucun commentaire, trop pressé de gober quelque morceau de viande fumante qui faisait – presque – dégouliner ses babines. A côté de lui, Mara lui souhaita un bon appétit dans un gaélique qu’il ne reconnaissait pas, sans doute plus pointu que le sien, hérité de sa mère, qui faisait répéter à ses louveteaux avant chaque repas : « Taitneamh a bhaint as do chuid béile ». Une longue phrase pour souhaiter bon appétit qui sonnait à ses oreilles comme une comptine qui l’autorisait, enfin, à dévorer.

Un croc, puis un second, dans la viande, délicieuse, obsédante.

Mara lui proposa de lui faire visiter l’Irlande, et Malachy bafouilla quelque chose d’inintelligible. Il rougit, comme elle, et la discussion se poursuivit, longtemps. Ils mangèrent, attendirent le dessert, ouvrirent une chocogrenouille chacun, parce que le crumble aux pommes mettait trop longtemps à arriver. Celle de Malachy voulu sauter hors de ses mains, ce qui provoqua un patatra monstrueux dans la tentative maladroite du loup de cacher la confiserie magique aux yeux des moldus. Il l’avait avalée au vol, faisant tomber l’un des verres de vin que Mara avait adroitement récupéré avant qu’il ne touche le sol – bonne joueuse de Quidditch qu’elle était. Malachy dû toutefois se confondre en excuse, car il avait tout de même tâché la table en bois de vin rouge, mais la tenante ne sut pas résister à son sourire désolé. Lui cédait sans mal à celui de Mara, qui semblait rire un peu trop fort à toutes ses misérables blagues. Qu’avait-il fait à la Lune pour mériter une si douce après-midi ?

Le crumble arriva, quasiment noyé sous un décilitre de crème anglaise. « C’est comme ça qu’on devrait faire tous les crumbles », jura-t-il en plongeant son regard dans celui de Mara tout en levant un index vers le plafond, profondément sérieux. « Je suis à peu près certain que c’est ce que @Greta Curd-Catchlove a écrit dans son dernier bouquin » avança-t-il même, pour appuyer son propos. Il inventait, bien sûr, elle n’avait sans doute jamais écrit ça, mais l’argument était plus pesant si c’était une cheffe magicomoldue qui l’avançait.
Là encore, il ne fallut pas longtemps au loup et à son appétit pout tout dévorer. Il réclama un café, car ils devraient sans doute bientôt reprendre la route, et qu’entre l’alcool et la bouffe, il n’était pas prêt à remonter sur la moto tout de suite. Ça serait une bonne excuse, n’est-ce pas ? Pour une balade digestive, et pour profiter, encore de sa paume dans sa patte.

**


Malachy avait salué l’aubergiste de la main, et n’avait pas plus tardé pour attraper la désirée, celle de Mara. Avec candeur, comme les adolescents qu’il voyait parcourir les couloirs du Château Poudlard tout collés, il noua ses doigts aux siens, pour tirer son bras vers le haut de façon à pouvoir aussi enlacer son épaule de son bras. Elle ne pouvait pas se tromper sur ses intentions, et il espérait ne pas se méprendre sur les siennes. Elle aurait refusé le rendez-vous, n’est-ce pas ? Malachy se fit plus cynique qu’il ne l’était véritablement en se figurant qu’au-delà de vingt-cinq ans, de toute façon, on ne cherchait pas à créer des relations amicales avec des représentants du sexe opposé. Il s’arrêta, net, alors qu’ils erraient silencieusement dans leur campagne écossaise, et tourna la tête, soudainement inquiet : « Tu as quel âge ? » et puis, il hésita, penchant la tête sur le côté. Autre question : « Je peux t’embrasser ? » Un souffle.

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