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Quand le lion s'associe au cafard ft. Djouqed
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Nasiya Abasinde

Nasiya Abasinde
Et j'ai crié, crié !
hiboux : 467
pictures : Quand le lion s'associe au cafard ft. Djouqed - Page 2 Ed8b52550214f71a86510011cbe0e9df5a75f2c2
Sam 25 Avr - 12:10

Quand le lion s'associe au cafard

Ou le guépard au scarabée



Je ne peux que frémir d'excitation en entendant sa réponse, sachant qu'il ne me la ferait pas par courtoisie, qu'elle ne peut qu'être véritablement motivée. Sourcils haussés, je passe une main sur mon menton, grattant ma peau, tentant de me remémorer cette seconde épouse à laquelle il fait mention. Evidemment, je les ai croisées toutes deux, chacune passablement impliquées dans la vie de Djouqed, du moins toujours là au détour d'une discussion, dans l'ombre d'un couloir, après. Mais pourquoi elle, spécifiquement ? La fin de ses propos me fait retrousser mes lèvres, tout s'éclairant enfin. Évidemment. Sa première épouse, Dana, n'avait pas succombé comme Leïla avait pu le faire aux fioles que je faisais tinter dans mes poches, contenant un univers de rêve chacune. Me reviennent des bribes de souvenirs, de ses questions passionnées, toujours à propos, de son envie d'en découvrir plus, et des quelques potions que je lui avais offert, évidemment. Je n'ai jamais trop su résister à l'envie de contenter quelqu'un, comment ne pas lui en donner ? Ses yeux pétillants, pleins des rêves dans lesquels elle avait été catapultée, les jours d'après, m'avaient confirmé combien j'avais bien fait. Alors je hoche la tête, sourire aux lèvres.

- Leïla serait parfaite.

Les deux ensembles, surtout, seront des plus intéressants à analyser et à relier. Un couple, lié depuis des années, a forcément une facilité à se faire confiance, à accepter la transition de l'un dans l'autre. Je ne sais à quel point ces deux là se révèlent tout, il me faudra m'assurer qu'ils sont prêts à risquer de tout se confier, tout se montrer. Les premières expérimentations ne pourront absolument pas certifier qu'il n'y aura aucun risque d'un basculement trop important dans l'un ou l'autre des inconscients, alors il leur faut une confiance totale, sans faille, sans secret. Le moins possible, du moins. Mes pensées s'emballent encore, à la recherche de ce qui pourrait nous faciliter la transition, quand Djouqed semble prononcer les mots magiques. Aussitôt, une dizaine de procédés se révèle à moi. Je secoue la tête, enthousiasmé.

- Évidemment, la légilimencie, pourquoi n'y ai-je jamais pensé ? Noah est spécialiste, je lui révèle, avec un sourire exalté. Tous les astres semblent s'aligner. Il pourra nous guider, nous assurer du réalisme du procédé. La légilimancie et l'occlumancie ne sont pas des arts faciles, et les maintenir dans un état de semi-sommeil, puisque je pense que ce sera le plus à même de permettre un cheminement de conscience, ne sera pas des plus aisés. Enfin, cela doit être possible pour l'occlumancie, pour assurer que nos esprits soient bien protégés. La légilimencie, les effets seront probablement retrouvés dans la potion à créer, cela sera plus facile. C'est une excellente suggestion, je souffle à nouveau, mes doigts se crispant.

Quelle merveilleuse idée, même. Je ne peux que remercier la force qui m'a poussé à venir boire un verre, une fois n'est pas coutume, après une énième nuit blanche - me faisant tomber sur lui, tant d'années après. Djouqed et son merveilleux esprit. Voilà qui ne peut qu'apaiser mon appétit pour la recherche, encore trop frustré par la stagnation de celles actuelles. Le sujet dévie, l'égyptien rebondissant sur la mention de ma magie. Son regard fasciné suit le geste de ma main, alors que je lui en fais un si petit exemple, et ses yeux gardent ce même pétillement alors que ma voix se délie. Je lui révèle quelques informations de surface, les quelques spécificités physiques qu'il nous faut pour enclencher notre magie, mais rien de bien trop précis. Pas la manière dont les gestes et les mots se mêlent, pas la forme des gestes, la langue des mots, ou même sous quels focus peuvent se centraliser nos pouvoirs. Pourtant, cela semble lui suffire à se faire une idée, car il hoche la tête, comme pour me remercier d'avoir guidé ses premières réflexions. Poussé par la curiosité, il ne m'en faut pas plus pour lui retourner la question. Sous couvert de besoins scientifiques, par sécurité, c'est surtout une envie sincère d'en apprendre plus sur lui.

Djouqed s'incline, de quelques centimètres, sa voix n'est qu'un souffle quand il m'invite à réfléchir à sa tradition, sans jamais toutefois la nommer. Sourcils froncés, il me faut quelques instants pour replacer les événements dont il fait question. L'attentat ? Quel attentat ? Merlin, oui, l'épouse Malfoy. La jeune, la femme enceinte, si je ne m'abuse. Je l'avais totalement oubliée. Mes dents grincent, réalisant combien je perds de ma rigueur, combien un tel événement m'aurait fait claquer la porte, il y a des années, envoyer balancer notre vie à deux. Un attentat. Et je ne m'inquiète pas, pour ce concert. Ai-je raison, d'être retombé dans cette lassitude ? Je devrais en souffler un mot à Josiah, juste au cas où. Savoir ce qu'il en pense, de tout cela. De comment les choses vont s'enchaîner, de ce que cela va signifier, pour ce pays. Pas pour nous - ça ne changera rien. Je le sais, maintenant. Cet attentat, donc, et leurs responsables. Les gros titres me reviennent enfin, le mot 'euthanatos' balancé comme une insulte. Les yeux vifs, je le dévisage, sourire en coin se fondant sur mes lèvres. J'étais arrivé à cette conclusion, de toutes les façons, mais je ne peux que rire, réalisant combien elle ne fait que coller si parfaitement. Je ne sais quasiment rien des Euthanatoi, après tout, et si les unes suite à l'attentat ne doivent pas valoir grand-chose, l'idée que l'opinion générale s'en fait est des plus claire. Assassins, hommes de mains, prêteurs sur gages, peut-être, du moins hommes violents, hommes de sang. Difficile de ne pas y voir une association limpide avec l'homme tel que je ne connaissais, il y a quelques temps. Sa vie semble s'être assagie, à en croire ce qu'il me dit - quoique, pas tout à fait - mais loin tout de même des meurtres de sang-froid. Je hoche la tête à nouveau, lui indiquant que les liens se sont faits, et je me retiens de le questionner davantage sur ses contacts avec sa communauté ici. Le pouvoir qu'il peut y avoir. Parfois, ne pas trop en savoir est maître mot. Pour quelqu'un qui ne cherche qu'à rester en dehors de tout, tel que moi, en savoir trop est même danger absolu. Alors je ne dis rien, et je l'observe pratiquer, venant condenser de l'eau au fond de son verre, le long des parois. J'observe ses mains, resserrées sur le verre, et tente de déceler un quelconque signe, une quelconque agitation au niveau de ses tatouages, qui révéleraient son action. Cela m'échappe, pourtant, et je ne peux que relever les yeux pour croiser les siens alors qu'il déglutit son eau nouvellement acquise. Les batailles remplacent la danse, les tatouages sont seuls foci, et leurs dieux demandent sacrifices. Un frisson me traverse, comme toujours quand savoir s'ouvre à moi. Je n'aurais pas aimé pratiquer cette magie, appréciant trop d'avoir mon corps comme guide, d'avoir mes gestes comme catalyseur, ma bague comme précieux, mon dieu comme guide plus que figure à qui tout vouer. Je ne peux qu'apprécier, pourtant, la passion qui se dégage de Djouqed quand il m'en parle, la fierté sans accrocs. D'un souffle, je le remercie pour son exposé, réfléchissant déjà à comment ses apports pourront nous aider.

- Si vous deviez posséder d'autres tatouages,, je l'interroge, songeur, des tatouages magiques, je veux dire, s'opposeront-ils à ceux que vous possédez de par votre tradition ?

Ce serait un investissement important, tant monétaire que mental, mais l'idée du tatouage qui vient de m'apparaître permettrait, d'une certaine façon, de nous assurer que l'art que nous souhaitions mettre au point ne sois pas accessible à tous, sans grande conscience de ce que cela implique. Alors un tatouage, peut-être, un tatouage léger, discret, n'abusons pas, qui permette une facilité à déconnecter son esprit, à faire usage de la légilimencie. Serait-ce même possible ? S'il peut assurer que l'esprit du tatoué continue à être réceptif, à faire ce voyage vers d'autres esprits, mes potions et ma magie pourront alors se concentrer sur l'idée de créer une zone neutre, une zone d'entre-deux, plutôt que de chercher à tout réunir. J'ai aussitôt une pensée pour @A. Josiah N'Da, l'envie de lui murmurer l'idée me prenant. Il m'enverra peut-être balader, ces temps-ci, alors j'attendrais d'avoir plus réfléchi le projet, mais cela serait des plus intéressants. Depuis quand n'avons-nous pas travaillé ensemble, pour de vrai, sur un même projet ? Peut-être jamais, finalement. Je frissonne, reporte mon attention sur Djouqed.

- Je ne peux t'en dire trop, tout n'est encore qu'au stade de suppositions. Il faudra d'abord que je cherche à créer cet espace de réunion, si l'on peut dire, avant de chercher à établir un contact entre deux. Je m'étire les épaules, le whisky semblant m'avoir donné un coup. Je t'écrirai dans quelques semaines, tu veux ? Pour t'informer de mes avancées, pour passer à la pratique. Je te mettrai en contact avec Noah, tu pourras réfléchir à l'idée de la légilimencie, commencer à y plancher si cela t'inspire. Encore une fois, tu n'es forcé à rien. Tu me diras alors si on tente, et si Leïla nous suit.

Reposant le coude sur le comptoir, mon menton vient s'y caler, alors que je tente de calmer les mille pensées qui me secoue. Impossible, pourtant, un rictus étire mes lèvres. Alors, yeux tournés vers lui, je gronde dans un rire :

- Sacrées retrouvailles, mon bon Djouqed, sacrées retrouvailles.


@Djouqed 1580 mots
Awful
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