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EVENT #11 | LA LÉGENDE DU BOURSOUF MASQUÉ
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Mar 17 Sep - 19:06
LA LÉGENDE DU BOURSOUF MASQUÉEvent Général




 
Citation :
 NON AUX MAUVAIS TRAITEMENTS INFLIGES AUX ANIMAUX !

   Vous ne supportez plus de voir de charmants animaux servir de cobayes pour le "bon" déroulement des exercices pratiques des cours ? Vous culpabilisez chaque fois que vous caressez votre animal de compagnie parce que vous avez cafouillé votre métamorphose sur un compère à poils ou à plumes quelques heures plus tôt ? Vous avez craint de voir la prunelle pleine de vie d'un mignon Boursouf s'éteindre prématurément à cause d'une erreur de dosage dans votre potion ?

   DITES STOP !
   ET AGISSEZ !

   Refusez de vous servir des animaux pour vos exercices. Invoquez votre droit à préserver l'intégrité physique et morale de TOUS les êtres vivants.
   Brandissez votre baguette pour déverrouiller les cages qui retiennent ces pauvres bêtes captives. Signez la pétition contre les mauvais traitements infligés aux animaux et cessez d'aller en cours tant que notre mouvement n'aura pas obtenu satisfaction. La désobéissance est un devoir !

   signé : Le Boursouf Masqué.

- Évidemment, toute désertion de vos salles de classe sera sévèrement punie.
Sa langue claque comme un fouet au milieu de ce silence sépulcral et ses yeux assassins se posent froidement sur chacun des élèves dans la Grande Salle. Aucun n'ose moufter pendant que @Severus Rogue brandit l'une de ces affiches fait maison qui fleurissent sur chaque pan de mur de l'école depuis le début de la rentrée. Une décoration que le directeur de Poudlard se serait bien passé.
- Noble cause, je le conçois.
Suave ironie dans la voix, et flamboiement de défi dans son regard. Un frémissement unanime parcours l'assemblée des élèves qu'il a réuni pour le sermon. Une bestiale satisfaction s'empare de lui. Ces dernières semaines ont été rudes pour le directeur et il a parfois eu l'impression de ne plus rien contrôler. Or, il a horreur de ça. Dominer cette masse d'adolescents boutonneux et deviner leur appréhension sur leurs visages lui permet de retrouver un ascendant.
- Mais j'apprécierai que ce... "Boursouf Masqué" vienne à visage découvert nous parler de son mouvement. Je lui laisse volontiers ma place sur cet estrade pour nous exposer son point de vue.
Silence pour toute réponse. Un rictus entendu s'étire sur le visage de Rogue. Triomphe total pour le directeur. Le soulèvement populaire n'aura pas lieu. Ne reste qu'à identifier le pitre derrière ce pseudonyme ridicule... et le châtier.
- Quoi, tout ce déballage pour... ça ?  
Mépris à peine voilé. Rogue alacrité. Il se délecte d'humilier devant tous les "saintes" aspirations de la cause animale. N'est pas héroïque meneur qui veut. Claquement de langue agacé. Il n'y aura même pas l'ombre d'une bataille à mener. Trop facile.
La silhouette sombre du directeur s'élance dans l'allée centrale, et quitte la Grande Salle sans un regard pour ses élèves. Ces larves peureuses ne méritent même pas cet ultime honneur. Ce Boursouf Masqué lui a fait perdre de son temps.


Une cape et un masque couverts d'une fine fourrure noire. La fine silhouette se faufile dans les couloirs déserts à cette heure tardive, prenant garde de ne pas croiser un cerbère durant sa ronde nocturne. Rendez-vous a été donné dans une salle de classe désaffectée dans les cachots pour tous ceux qui auront su décoder le message secret inscrit sur certains flyers, sur certaines affiches. Jus de citron, chaleur de flamme de bougie, gomme révélatrice, potion à base de mandragore, ou encore un classique "finite incantatem"... les astuces sont nombreuses. Le reste n'est question que de chance.
La mission ? Délivrer les boursoufs prisonniers dans l'une des salles de classe des cours de potions. Mais ce ne sera pas aisé : Le professeur @Regulus Black a non seulement scellé la salle par magie, mais il a placé des sortilèges de protections efficaces.
Mais que ne ferait-on pas pour les beaux yeux de nos boules de poils préférées ?

Cependant... qui viendra ?

Le justicier velu referme la porte derrière lui. Impossible de deviner qui se cache derrière ce déguisement original. Mais Rogue a eu grand tort de croire que tout ceci n'était que de l’esbroufe. Les véritables actions commencent maintenant. Et le Boursouf Masqué n'agit pas seul.

La nuit va être longue, mais tout le monde aura la satisfaction de savoir les pauvres boursoufs libres à l'heure du petit déjeuner. A moins que la fortune -et l'ennemi- n'en décide autrement.




L'event est ouvert aux élèves et membres du personnel de Poudlard, et aux aurors en faction.

Comme toujours, vous pouvez poster autant de fois que vous le désirez !




George Weasley

George Weasley
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 1090
Jeu 26 Sep - 20:48
LE LÉGENDAIRE BOURSOUF MASQUÉ
Event



Me faufiler hors du dortoir a été plus facile que prévu. Pas de loup et discrétion oblige, me voilà avec les cheveux noirs et courts, parfaitement passe-partout. Parfaitement chiant, aussi. Blouson moldu à capuche noir, neutre, sans le moindre signe distinctif, et jean élimé aux genoux, je me faufile dans l’ombre. J’ai modifié un peu mon visage comme j’ai pu, mais ceux qui me connaissent très bien pourront reconnaître la forme de la mâchoire et la vivacité des prunelles… J’aurais peut-être mieux fait de mettre un masque. A la place, j’ai opté pour des peintures de guerre. Le visage couvert de maquillage noir, j’ai deux traits parallèles sur chaque joue et un trait peint du front au menton.

Car c’est officiel : ceci est une mission de sauvetage. Une opération commando. Parfaitement!

Je suis passée par les corridors les plus sombres, de façon à passer inaperçue autant que faire ce peut. Je ne tiens pas vraiment à me faire pincer : Pépé en serait fort marri, déjà, et puis être punie en étant privée de Quidditch pourrait mener notre équipe au bord de la faillite. Déjà qu’on se mène une guerre sans relâche avec @WINNIE CARROW de l’équipe de Serpentard pour la première place, je ne vais pas en plus lui donner de l’avance, si ? J’avance donc discrètement, sur la pointe des orteils, baguette à la main. Je n’ai pas pu embarquer de boursouf à la fin du cours de potions. Pourtant, il me regardait avec ses grands yeux énamourés, le petit Yéti, avec son pelage crème duveteux et sa petite bouille d’amour ! C’est décidé : je le sauverai ! Et puis ça fera un copain de jeu à Mirrormere, le chaton que j’ai acheté (presque) légalement sur le chemin de Traverse… Okay, dans l’allée des embrumes. Mais un métamorphochat pour une métamorphomage, c’était quand même rudement à propos, non ?

Un message secret sur les flyers, c’était bien pensé. Moi qui adore les énigmes, je me suis sentie poussée des ailes : j’étais obligée de répondre à l’appel. C’est pour ça que je me retrouve à cette heure tardive dans les couloirs de poudlard. Cette balade nocturne pourrait me valoir de sacrés ennuis… Il ne faut donc pas se faire pincer ! Coup d’oeil à droite, coup d’oeil à gauche, me voici enfin arrivée au lieu dit. Toute prête à sortir mon meilleur sortilège en cas de problème, j’arrive dans cette salle où tout le monde semble s’être donné rendez-vous. Le visage toujours masqué sous la capuche de mon sweat, j’observe les environs. Pour le moment, à part cette drôle de silhouette qu’est le boursouf masqué, il n’y a personne d’autre. Je décide de me piquer au jeu.

« Yo ! Alors ? C’est quoi la suite des réjouissances ? »


Une main dans la poche, l’autre tenant la baguette, je suis sur le qui-vive. Une drôle d’adrénaline pulse dans mes veines. C’est comme avant. Sauf que cette fois, ma vie n’est pas en jeu, et il n’y a aucun Seigneur des Ténèbres ou autre Voldepif sur les talons !

503 mots

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Invité
Ven 27 Sep - 21:19

La légende du Boursouf Masqué


Cela a commencé dès le retour des vacances de Noël. Tout le monde a d’abord songé à une plaisanterie quand les flyers ont pullulé sur les tables des salles communes. Puis, la gangrène s’est propagée aux affiches sur les panneaux d’informations, puis à l’encollage sauvage sur tous les murs de l’école. Le petit malin agissait sous couvert de la nuit, sans que les rondes des préfets et des professeurs se révèlent efficaces. Sans que l’on sache comment, celui qui se fait surnommer le Boursouf Masqué parvenait toujours à échapper à l’étroite surveillance du personnel de l’école.

En tout cas, ça a été une bonne grosse marrade pendant une semaine. Puis, ça a dérapé. Il y a eu tellement de flyers et d’affiches dans toute l’école, appelant à la désobéissance, que son directeur, @Severus Rogue, a vu rouge. Et tout le monde a été convoqué dans la Grande Salle, au garde à vous pour ainsi dire. Il nous a fusillé du regard, avant de s’adonner à la lecture, voix haute, du pamphlet. Le cynisme dans sa voix n’a laissé aucun doute sur ce qu’il pensait des bons sentiments du Boursouf Masqué.
Il s’est délecté, le fourbe, de tourner en ridicule ce défenseur de la cause animale. Personnellement, je n’en veux pas au Boursouf Masqué de ne pas se manifester à visage découvert. Noble cause, mais elle mérite mieux que de voir son instigateur démasqué et puni. Après tout, il n’a fait que défendre de pauvres bêtes comme les Boursoufs. N’avez-vous donc pas remarqué comme ces adorables boules de poils sont en quête d’amour ? Et il faudrait s’en servir de cobayes pour des expériences scolaires ? Certes, aucune bête n’a fini morte… mais enfin ! Quel homme sain d’esprit demande à des adolescents de les empoisonner ? Même si l’objectif derrière partait d’un bon sentiment (« il faut que vous vous rendez compte de la réalité, quand un proche est au seuil de la mort ! »), je n’ai pas du tout aimé voir l’animal avaler une goutte de poison, sentir ses effets, et le sauver in-extremis, alors qu’il ne demandait que des câlins et des jeux.
Quand il a quitté la Grande Salle, une vile satisfaction vissée sur son faciès, j’ai retrouvé mon souffle, et je me suis dit qu’après ça, l’épisode du Boursouf Masqué se clôturait. Grosse erreur. Ce n’était en réalité qu’un simple prélude.

Je ne sais plus qui a versé accidentellement du jus de citron sur un des flyers qui traînait encore sur une table. Je crois que c’était une histoire entre deux amoureux de maisons différentes, qui correspondaient par messages secrets, de l’encre invisible et du jus de citron pour le révéler… qu’importe ! La « bêtise » a révélé le secret inscrit sur le flyer : rendez-vous dans une salle de classe désaffectée, près de la pièce où le professeur Black garde enfermé les Boursoufs, aux alentours de minuit. C’est une mission de sauvetage.
Un groupe de curieux s’est rapidement formé autour de la découverte. Certains y voyaient une nouvelle plaisanterie du Boursouf Masqué, mais d’autres semblaient intéressés et espéraient qu’il s’agissait de quelque chose de sérieux.
Au début, j’ai tenté de ne pas me soucier du message secret. Mais bon… qui peut résister à l’appel silencieux de ces frimousses adorables, qui demandent plus à être adoptés que de servir de sujets d’expérimentation ?


La nuit.
Le château a l’air particulièrement effrayant dans les ténèbres. La moindre ombre suspecte m’arrache quelques suées et tout bruit étrange me fait sursauter. Je ne suis pas taillée pour ce genre de bêtises, mais les boursoufs valent bien la peine que l’on fasse quelque chose d’incongru pour eux. Si j’avais eu une cape d’invisibilité, ce serait tellement plus pratique que de se saper avec des vêtements sombres (difficiles à dénicher quand votre garde-robe contient surtout des fripes aux couleurs pétantes!). Mes cheveux sous une cagoule vert foncé, le bas du visage caché par un foulard de soie noire, des mitaines pour éviter de laisser la moindre parcelle de peau à vue. J’ai l’air d’une cambrioleuse. Je ne suis pourtant pas de la famille du célèbre Arsène Lupin (je hais la petite française qui m’a offert cette littérature dans sa langue natale, au lieu de penser que la pauvre petite anglaise que je suis va galérer à traduire le texte). De nombreuses fois, je manque de me faire pincer. Heureusement, je connais bien les couloirs et les cachettes qu’ils regorgent. Ils m’ont souvent sauvée la mise face aux Carrow, quand c’était une question de survie de les éviter.

Les cachots s’avèrent particulièrement glauques la nuit. Il ne manque pas grand-chose pour que je claque des dents. J’ai au moins la chair de poule. Heureusement, il n’est pas question de s’enfoncer trop loin dans le monde souterrain de l’école. La classe indiquée dans le message secret indique une salle proche du lieu de rétention des Boursoufs. Le professeur doit garder ses innocents captifs non loin de ses salles de classe.
Dernier coude, puis un long corridor où s’engouffre un courant d’air. Comment font les Serpentards pour ne pas s’enrhumer ? Surtout que ces satanés murs sont terriblement froids ! J’ai une pensée pour papa qui a été Serpentard. Il faudra que je lui demande. Ou alors à @Winnie Carrow.
Je m’engouffre derrière la porte. La salle de classe désaffectée est plongée dans le noir. Seuls les rayons lunaires éclairent la pièce. Une silhouette masquée et toute velue me fait face, tandis qu’un peu plus en retrait se tient une autre, avec des yeux luisants qui me semblent familier.
- Pélagia ?
Je ne suis pas sûre de mon coup. Elle a l’air… différente ?

943 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Ven 27 Sep - 22:00

La légende du Boursouf Masqué.
Le Boursouf Masqué. Cela m’a fait sourire au début, c’est de l’âge des jeunes de s’indigner pour ce genre de choses, les flyers se faisaient discrets et apparaissaient ci et là, sans que cela ne passe pour un évènement. Et puis petit à petit, les affiches sont devenue une décoration trop habituelle, et il était devenu impossible de traverser un couloir sans en croiser une. Alors bien sûr, le directeur s’est senti l’obligation de sévir. Professeurs et élèves réunis dans la Grande Salle, écoutant le sermon. Dénoncez-vous. C’est bien Severus, de ce qu’on m’a raconté de la Bataille de Poudlard, ça t’avait vraiment réussi la dernière fois de réunir tout le monde pour ce genre de tirade, surtout, ne change rien. Je me garde bien de dire ça à voix haute, et c’est sans la moindre surprise que je vois que personne ne vient le rejoindre sur l’estrade. Il a l’air triomphant, mais il ne l’est pas : il n’a rien arrêté, rien empêché. Ce n’est pas en traitant ces mômes comme cela qu’on leur fera prendre conscience que c’est pourtant la meilleure solution. Je soupire alors que tout le monde regagne dortoirs et appartements. Et maintenant ? Je ne me vois pas vraiment me pointer devant Rogue pour lui dire « Monsieur le directeur, permettez-moi de vous exprimer à quel point j’ai trouvé votre intervention stupide et contre productive, ne pouvait-on pas faire entendre raison aux fauteurs de trouble en discutant calmement et en les traitant autrement que comme des morveux ? Parce que s’il s’agit bien de l’indignation d’adolescents, vos paroles ne peuvent pas les avoir calmé, et vous devriez le savoir. » Autant déposer ma démission tout de suite, ce serait moins suicidaire. Je soupire et rentre d’un pas lent vers ma chambre ; au détour d’un couloir, j’arrache l’une des affiches que je mets dans ma poche.

C’est un café à la main posé à mon bureau que j’y repense, une heure plus tard, et que je sors le papier de ma veste. Le Boursouf Masqué. Dans quels ennuis t’es-tu fourré l’ami ? Par curiosité, j’attrape ma baguette et tape sur l’affichette. « Finite Incantatem. » On ne sait jamais avec les jeunes… Avec une presque surprise, je vois s’afficher une proposition de rendez-vous. AH ! J’imagine qu’il faudrait que je courre apporter la nouvelle à Rogue. En même temps, il doit bien y avoir pensé aussi lui-même non ? Je ne vais pas me présumer plus malin que Severus Rogue quand même ?

Je ne me dirige certainement pas vers le lieu de rendez-vous, ce serait un coup à les faire fuir les bougres. Je vais directement me planter pas loin de la salle visée, celle du professeur Black, de façon à entendre le mouvement mais sans être remarqué et évité tout de suite.J’attends, assis en tailleur, visage couvert par un bonnet qui redescend jusque sur mes lunettes, bouquin dans les mains. Il est de mon devoir de décourager ces jeunes et de leurs rappeler les conséquences possibles de leurs actes. Peut-être entendront-ils raison ? Je me répète à moi-même mes arguments, la nécessité de tester sur des organismes complexes avec une conscience de soi moins développée pour s’assurer qu’un sort ou une potion fonctionne et ne pas en venir à blesser un humain, l’instabilité de leur magie et le fait qu’utiliser des animaux mignons les rend pour beaucoup bien plus précautionneux, les soins aux créatures magiques prodigués à un certain nombre de cobayes, la nécessité de ces tests dans l’absolu pour faire avancer notre connaissance du monde, le fait que l’irritation qu’ils ressentent elle-même soit un peu hypocrite car en partie motivée par le caractère mignon des cobbayes qui s’ils avaient été moins graciles auraient été malmenés avec bien moins d’états d’âme… Alors que je m’énumère tout cela, je me rends compte de combien mes chances de les persuader sont faibles. Bah, j’aurais essayé au moins, et d’une manière plus subtile que celles testées jusqu’alors. Et au pire retardé d’une nuit leur attaque et lu un bon livre. Dans le noir. Sur le sol. Très bien, je retire ce que j’ai pu penser du directeur, il est bien plus malin que moi.

Code by FRIMELDA

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Invité
Ven 11 Oct - 22:47
Titillons la jeunesse


Le boursouf masqué ? …

‘Mhhh… ‘

Labres s’alitaient sur une significative frivolité, la commissure droite grignotée d’une turbulence recueillie. L’on frémissait des minon-minettes. (1) L’ossature d’une cabale s’annonçait sans tambour ni trompette dans le gaster (1) de Poudlard.

Lapalissade criailleuse sous les tréteaux de l’ouate cabotine. (3) On ne pouvait pourtant abuser d’un maître-sacripant comme lui! Vague à l’âme (4) devant la démonstration factieuse qu’amorçait le prospectus du Boursouf Masqué, Camille caressait avec zèle les restes d’antan. Nourris du baiser de Judas, lui et son ventripotent d’égards @Archibald Rosier, s’était abîmés jusqu’à la pléthore. Gouapes nourris par le culte de l’asticotage. On pouvait encore saisir son froissement. Cette résonance de coquettes nuisances.

Nidifié dans sa spélonque (5), il alléchait du fanion dévorant de son cierge le croupon de l’affichette. La cordialité de son ardeur dénudait la secrète gredine. ‘Hé hé … je m’en doutais’ Suffisant devant le rigaudon (6) accusateur des syllabes qui balanstiquaient la perspective d’une table ronde et de ses preux chevaliers, qu’étaient sans nul doute quelques dissidents estudiantins, Camille confluait jusqu’à la grande salle où paradait déjà de roguerie (‘ce terme lui sied si bien hé hé’) et d’exigüité ce cher directeur. @Severus Rogue avait la ductilité d’une caillasse. L’étroitesse d’esprit s’abâtardissait avec familiarité au nuage de totalitarisme que son gosier crachait crûment. La pâleur de gloriole qu’il devinait dans ses onyx le délassait. ‘Égal à lui-même’. Il s’appliquait scrupuleusement à pétrir les élèves dans une écrasante insonorité et, semblait-il, avait la main forte heureuse. L’on discernait presque le retenu babillage des murs. Un frémissement de mêlé-cass.  Une disgracieuse cantilène. Il se languissait déjà de l'ėvasive finauderie de Dumbledore.
(…)

« Tu devrais relire les affiches, Severus.» lui avait-il chuchoté avant de prendre congé après son emphatique philippique, l’œil finaud. Le méritait-il ? La réponse affectait maigrement. Severus l’avait sans nul doute déjà décodé ? Il n’était pas un homme à dépriser.

Le pendard qu’il était devait juste s’aoûter dans la carcasse du professeur dans laquelle il s’était juré. L’instant était au murissage, et donc aux égards de ses engagements. N’ayez crainte ! Il ne comptait pas pour autant se départir de sa coquette démonerie, histoire d’agacer encore et toujours son croquignolet directeur.
(…)

« Oh oh? Aurions-nous eu la même idée mon cher Lemony ? »

Un peu plus tôt …

Le détroit pressé, la muqueuse anhydre, l’indigence qui ruginait sa péninsule l’affectait plus qu’il ne l’aurait pensé. C’était donc ça ? ‘Le manque’. Avant-goût grinçant, digne d’une colique. Il se languissait de sa conciliante demi-mondaine. La bibine. Le casse-poitrine. Sa galante providence. Déglutissant cahi-caha (7) sous le becquetage du rifloir de l’accoutumance, Camille s’exhalait sur quelques lichouseries. Promesses grognées mais scellées. Le faquin se découpait de son trou, s’instillant muettement à travers les brouailles engourdies de Poudlard, les poches farcies de chatteries. ‘Mhh par où sont-ils déjà ces cachots ?’ Le sens de l’orientation aussi affûté qu’une cuillère, il s’était compromis l’instant de quelques laps dans moult gorges. ‘T’es un sacré Indiana Jones toi’ Désabusé mais roger-bontemps (8  ) devant l’adverse croquade que soulignaient les cachots, les commissures se déployaient lorsqu’il avisait enfin son collègue contrefait sous un bonnet.

(où en étions nous donc ? Ah oui…le petit lemony)

Camille se coulait délicatement dans son simulacre, prêt utiliser un ‘desillusio’, ou un lilliputien tour de passe-passe en fier hérisson, à l’affluence au débotté d’un de ces rafraichissants chevaliers mentionnés plus haut. Creuse perspective que de vouloir les prêcher une autre cause. Les boursoufs disposaient d’armoiries  loin d’être dédaignables : ‘la mignonnerie’.  Sérieux belligérant. « Exquise fraîcheur ces jeunes gens nous prodiguent…un nuage de dissidence pour nous sortir de notre langueur… Je ne sais pas si leur motivation aurait été si coléreuse si les boursoufs avaient été des acromantulas… » Absorbé l’espace d’un soupir, la charpente repliée dans un craquètement criailleur, la caboche moisie sur les entrelacs de ses accotoirs. « Alors, tu viens toi aussi d’énumérer tous les discutables arguments pour dissuader nos jeunes élèves de pousser la chouannerie plus loin ? » La voix flânochait en chuchotis.

La gargamelle offrait l’hospitalité à quelques confiseries, étranglant le cri de la pépie.

Son poussin @Remy Nott était-elle de la partie ? L’appréhension le grignotait. Les obligations. ‘pffff’  Ces impératifs qui labouraient le confort. ‘Et pourtant, si nécessaires… ‘


(763 mots)

vocabulaire:

(1) Minon-minette = cachotterie
(2) Gaster = ventre, estomac
(3) Cabotin = mauvais acteur
(4) Vague à l’âme = mélancolique, nostalgique
(5) Spélonque = caverne, grotte
(6) Ridaugon = Danse (française)
(7) Cahin-caha = difficilement
(8  ) Roger-bontemps = vit avec bonne humeur et sérénité



(c) AMIANTE

Invité

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Invité
Dim 20 Oct - 18:33
Opération infiltration



L’engourdissement des catalinaires de son tuteur l’accablait presque à l’instar de ses camaros. Presque ! Moult gazouillis sur l’achalandé boursouf masqué avait taquiné la constance de @Severus Rogue.  Se cuidait-il vraiment de suffisance devant le mutisme des élèves ? Leur détachement n’accusait pas l’avortement d’une résistance. Il n’était que le gémissement taciturne d’une insurrection en efflorescence.

C’était ainsi que la sauvageonne s’était subrepticement soustraite de ses duvets. Croquade martiale. Un ‘Finite Incantatem’ froufrouté avait dépeint gourmettes manigances. L’écrasante opacité s’acoquinait sur les parois des gorges étouffées, lichottant voracement leurs brouailles. La gueule fraudée sous l’artifice d’un masque de l’éminent personnage moldu ‘Chewbacca’, fignolé par son aboi distinctif lorsqu’elle décalottait son entonnoir, Winnie se liquéfiait dans la toile. (>ICI<)  ‘tatatata mode ninja activé !’ Elle avait au moins eu le bon aloi d’ajuster un sweet noir à capuche, son chouchou qui la distrayait assidûment par ses lanières, avec un modeste jeans. La cambrousse canarat dérobée sous son capuchon, elle se jugeait insaisissable, pensait-elle.  ‘C’est sûr ! Personne ne me reconnaîtra héhé quelle idée de génie !’ Caquetait-elle dans son intime horizon.

Un pinçon fantomatique lui asticotait l’endocarde devant la prunelle accusatrice que lui avait dardé ‘Carotte’, le croquignol boursouf qu’elle avait épargné d’une malévole expérimentation au cours de potions. La lueur rompue qu’il avait laissée clampiner dans son houache cabossait crûment ses entrailles. Tout du moins était-ce le décalque que ses lucarnes lui avaient crayonné.

Son farfadet de dissidence s’était ainsi épanché, débectant tout son ressort de sa malingre carcasse qu’elle instillait dans les lugubres boyaux des cachots. Elle s’humectait délicatement de son ginguet climat, saisissant chaque courant d’air comme un égard. Son spectre s’engloutissait à pas de loup, écrasant la moindre répercussion de son assiduité dans le coton. Son mignard loustic @Remy Nott serait-elle de la partie ? Sans nul doute ! La moindre occurrence d’agrainer son accoutumé  d’esbroufant était bonne à chouraver. A moins qu’elle ne s’était déjà abusée dans les cuistances de l’école ? ‘Quelle chipie je fais !’

Des résonances se livraient en pertuisane contre sa barbaque. ‘Flûte ! Vite un autre chemin !’ La fouinarde qu’elle était connaissait presque la moindre pudique artère de Poudlard, et ce grâce à son chérot @Dennis Crivey. Le corselet se pressait de gémissement à l’exclusive cogitation de son ami. ‘Trêve de sentimentalisme !’ Après un dépoussiérage mélancolique, elle s’engluait finalement devant le lieu du rendez-vous. Sa gorge décatie ponctuait l’épopée en perspective.  

« grwwwwrgh » gloussait-elle maladroitement dans l’idée première de respecter la piétaille, faisant litière de son masque criard. « oups ! Je l’avais zappé celui-là…Yo ! »

Elle distinguait sans mal son lilliputien brontosaure @Remy Nott dans la pruine des lieux, son écho distinctif accusant l’assiduité de coquette @Pelagia H. Ollivander.

« Quel délicieux gratin que voici voilà les poulettes ! »


(c) AMIANTE

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Lun 21 Oct - 15:52
LA LÉGENDE DU BOURSOUF MASQUÉEvent Général



Le temps presse, car plus ils tardent, plus le risque de se faire surprendre devient grand. Minuit s’éloigne, s’amènent trois jeunes filles. L’appel à la mutinerie a trouvé un écho favorable dans le cœur de ces jouvencelles. Un sourire ravi se dessine sous le masque velu du Boursouf Masqué. Trois, c’est à la fois peu, et assez : trop nombreux, leur groupe serait bien trop repérable. Car le Justicier Poilu le devine : les élèves ne sont certainement pas les seuls à avoir découvert les messages secrets entre les lignes des tracts. De rusés professeurs ont certainement découvert le pot aux roses et vont patrouiller dans les couloirs des cachots. Un groupe trop étoffé attirera leur attention et la fuite n’en sera que plus malaisée.

Le joyeux luron esquisse quelques pas de danse, cette réunion illicite le réjouit. Il a l’air d’un bouffon dans sa pelisse noire, le visage couvert d’un masque grotesque, et sa chorégraphie improvisée n’invite pas à la confiance. Qu’importe ! Au fond, ceci n’est qu’une mascarade. Ce n’est pas parce qu’une cage sera vidée de ses Boursoufs que les professeurs cesseront d’utiliser les animaux comme cobayes. La lutte est vaine. Mais bon sang, juste une fois,  par caprice, n’est-il pas plaisant de s’insurger contre la norme et des règles idiotes, pour s’octroyer quelques temps un peu de gloire ? Et qui n’a pu résister à l’envie de glisser, dans sa poche ou son sac, l’une de ces créatures pelucheuses et la soustraire à son sort ?
La vérité, c’est que le Boursouf Masqué a eu très envie de kidnapper une de ces petites boules de poil pour s’en faire un sympathique compagnon. Le cobaye en cours de potions aurait été un crapaud tout laid qu’il se serait bien moins ému des conséquences d’un empoisonnement. En cela, le professeur @Regulus Black avait vu juste : les corps ont tremblé, les cœurs ont vacillé, lorsque le poison a été ingurgité par les petites créatures duveteuses et attachantes. Qui n’a pas craint de voir son antidote inefficace ?
Black a recompté les boursoufs à la fin du cours, vitupéré les élèves qui ont tenté d’escamoter les petites bestioles. L’envie dans le cœur du Boursouf Masqué s’est faite plus impérieuse lorsqu’il a fallut remettre son propre boursouf dans la cage, sous les prunelles soupçonneuses du professeur de potions. Sans doute est-ce là qu’est né l’idée d’une révolte populaire pour la cause animale et qui sauverait Peluche, son boursouf secrètement adopté.

La Cause est hypocrite, et @Severus Rogue a flairé la duperie sans mal. C’est certainement pourquoi il l’a si copieusement raillée en place publique. Qu’importe les mots assassins sortis de sa gorge, de son air narquois tandis que son regard perçant transperçait chacun de ses élèves. Le fait est qu’il ignore encore qui est derrière ce nom idiot, ce masque ridicule. Le Boursouf Masqué a initié la farce, et avec un peu de chance, ses actions de cette nuit laisseront une trace dans l’Histoire de Poudlard. Une anecdote amusante, un paragraphe délirant dans un chapitre qui fera naître un sourire sur le visage d’un lecteur.

- Mes chères complices, murmure le Boursouf Masqué. Quel plaisir de vous compter dans cette quête ! Inutile de vous répéter la raison de notre présence à tous en ce lieu. Notre objectif se situe dans une salle de classe non loin. Le professeur Black a soigneusement fermé la porte de la pièce, et placé des pièges ingénieux pour prévenir de toute intrusion malvenue. Peut être même a-t-il piégé aussi la cage de ses captifs.

Le Boursouf Masqué tire de ses poches une glace à l’ennemi rudimentaire. De nombreuses silhouettes floues dansent dans son reflet, mais les visages demeurent encore anonymes.

- Des trouble-fêtes rôdent dans le coin
, prévient-il sans être le moins du monde surprit. La plus grande vigilance s’impose. Nous devons détourner leur attention tandis que quelqu’un s’évertuera à débloquer la porte derrière laquelle sont gardés les boursoufs.

Le professeur Rogue est-il dans le coin ? Et Black ?

- Des idées pour la diversion ?

On pouvait en trouver pleins, mais le tout était de sélectionner la plus pertinente.

………………………………………………………………………………………………………..

Le corridor où se cachent les deux professeurs pour mieux épier les petits insurgés du dimanche est traversé par un courant d’air glacial. Agréable alcôve de fraîcheur lorsque les beaux jours torrides accablent les résidents de l’école, les cachots se révèlent impitoyables l’hiver, lorsque les températures austères font chuter le mercure.
Il vaut mieux pour les deux acolytes d’avoir prévu le coup. La nuit sera sans pitié pour eux.

Les élèves se sont faufilés dans les couloirs, mais dans l’obscurité, il leur est impossible de déterminer l’identité de chaque ombre qui rejoint le lieu de rendez-vous. Ils attendent patiemment, pour être certain de coincer tous les petits malins qui auront cédé à la tentation de titiller l’interdit.

Ce que ne savent pas les professeurs, c’est que tout est prévu : Severus Rogue comme Regulus Black ont eux aussi découvert les messages dissimulés dans les flyers. Et ils ont laissé faire. Le directeur sait parfaitement que la dissuasion agressive n’est pas toujours suffisante pour empêcher quelqu’un de mener à bien un projet. Il a donc ambitionné de punir les « insurgés » par l’humiliation.
C’est un jeu d’échec grandeur nature. Chaque adversaire peut gagner la partie. A chacun de jouer correctement.




L'event est ouvert aux élèves et membres du personnel de Poudlard, et aux aurors en faction.

Comme toujours, vous pouvez poster autant de fois que vous le désirez !




Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : EVENT #11 | LA LÉGENDE DU BOURSOUF MASQUÉ UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Mar 29 Oct - 19:46
LE LÉGENDAIRE BOURSOUF MASQUÉ
Event



Lorsque le flyer m’est échu entre les paumes, j’ai d’abord cru à une mauvaise plaisanterie. Hurler à la libération de boursoufs dont la vie n’a jamais été risquée puisque Regulus s’était assuré d’avoir à porté de main et poison et antidote me paraît un nouveau coup tout gryffondorien. Parce qu’il faut se le dire avec l’évidence d’une flagrante mauvaise foi : c’est toujours de la faute des Gryffondor… Sauf quand ce sont les Pouffsouffles, Serdaigles ou – je suis bien obligé de le reconnaître – les Serpentards… Mais enfin, l’un de ces derniers aurait-il osé braver le courroux de Regulus Black, directeur de maison depuis peu en plus du mien ? Non, définitivement non ! Cela ne se pourrait, n’est-ce pas ?

J’ai donc opté pour un plan génialissime : la provocation. Si c’est un gryffondor, à tout coup, il réagira mal et se vendra. C’est en scrutant la foule, et plus précisément la table des rouges et or que je me lance dans une petite diatribe venimeuse dont j’ai le secret. C’est que depuis mes hauteurs directoriales, je me laisse un peu aller côté méchanceté gratuite, ces dernières années. Il faut dire que la fin de la guerre m’a considérablement détendu, et l’absence de tout Potter entre ces murs a, de même contribué à un apaisement généralisé de mon caractère. Enfin… ne pas penser à cette rencontre prochaine avec le Ministre, consentie de bonne grâce pour voir ce lionceau déployer un trésor d’écailles en ce qui concerne l’administration, la gestion du Royaume Uni… et très certainement son asservissement. Mais en observant avec attention les rouges et or tout en éructant quelques punchlines bien senties faisant pâlir les plus jeunes, j’ai du me rendre à l’évidence : le Boursouf Masqué n’est peut-être pas l’un des leurs… ou bien il cache admirablement son jeu. Potter ne serait donc pas le seul Gryffondor à savoir, à l’occasion, emprunter sa roublardise à d’autres ancêtres glorieux ?

Bien sur que non… Il y avait Albus aussi.

Ce fut un jeu d’enfant que de trouver le lieu de rendez-vous secret après étude du parchemin, et il était évident qu’il allait y avoir un coup d’état. C’est comme ça que commencent toutes les révoltes : par de la provocation mise en actes. Mais le directeur a plus d’un tour dans sa manche. Le soir, je me suis embusqué en compagnie de @REGULUS BLACK dans un couloir. Nous voici accordés sur le fait qu’il fallait protéger les Boursoufs de l’érection de leur statut au rang de symbole de l’insoumission à l’autorité.

En clair… Qu’ils approchent, ces insurgés, et l’on fera chanter le canon de l’heure de colle !

Mais pour couper court à la résistance, il ne suffit pas d’emprisonner les pions, encore faut-il une victoire totale en décapitant l’instigateur (ou instigatrice) de tout ce remue-ménage. Un petit échec et mat devrait faire l’affaire. Je ne puis m’empêcher d’esquisser un sourire dans la pénombre tandis que nous attendons, Regulus et moi. Je suppose que ce passé d’espion, d’homme de terrain, me colle encore à la peau comme l’une de ces vêtures dont on ne se peut débarrasser totalement. Quelques instants se sont écoulés depuis l’heure de rendez-vous. Je tire une fiole de ma poche. Un polynectar d’urgence que je garde pour ce type d’occasion. J’y ai placé un cheveu de Jonas Sanders, un cinquième année de Gryffondor qui est actuellement à l’infirmerie pour une méchante grippe et auquel j’ai administré fortuitement un fort somnifère avant de lui prélever un cheveu… Comme c’est dommage ! Le tout sera de jouer un adolescent vaguement maladif.

Le contenu de la fiole est descendu, cul sec. Quelques instants plus tard, voilà un ado de taille moyenne, les cheveux bruns en bataille. D’un coup de baguette magique, j’ajuste mes vêtements. Les robes de sorciers deviennent un jean et un survêtement sombres. J’agite la main vers Regulus et me faufile jusqu’au lieu de rendez-vous. J’entre dans la salle alors que la dernière question tonne dans l’air :

« Des idées pour la diversion ? »

Je me suis mêlé à la foule. J’attends que des premières réponses fusent, jetant des coups d’oeil autour de moi, embarassé et chancelant comme si j’étais un peu fiévreux.


Action MJ : retrait du polynectar de l’inventaire de Sevy

503 mots

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Lun 11 Nov - 1:19

La légende du Boursouf Masqué.
Un hérisson.
Tout de même, je trouve l’idée intéressante. J’imagine que si j’avais du, moi, avoir le choix de me transformer en un quelconque animal, j’aurai choisi la chouette chevêche, par manque total d’originalité, et parce qu’il doit être agréable de se sentir voler. Mais je ne goûte pas à la métamorphose, pas comme cela au moins, et je n’ai pas la moindre idée de ce qu’implique la rituel. Choisit-on l’animal ? Est-ce comme un patronus, et cela nous vient tout naturellement ? Il faudrait que je pose la question à Nott, à l’occasion. Peut-être aurons-nous l’occasion ce soir, puisqu’il est là aussi, et que je ne sais pas quand les jeunes décideront d’arriver. Ah c’est clairement patrique à l’heure où la discretion est de mise, le hérisson. Et puis, pour des adolescents s’émouvant face au boursoufs, il faudrait n’être capable d’aucune résilience pour vouloir s’en prendre au piquant animal (piquant mais charmant… je crois comprendre soudain pourquoi Nott se transforme en celui-là). « Évidemment que tu es là, tu n’aurais pas manqué une pareille occasion de mettre ces jeunes face à  leurs contradictions ? » Je souris. « Je viens, à l’instant même. Et tu sais quoi, je me faisais la remarque que ça n’était d’aucune utilité. Il faudrait que Regulus ait échangé chacun de ces boursoufs par un lutin de Cornouailles je crois, cela aurait eu plus d’impact. Ou d’acromantulas comme tu viens de le dire, ils en feraient une tête si ils ouvraient les cages. » Je souris encore plus, en voilà une farce qui serait pleine d'enseignements, mais je ne sais pas si dans l’obscurité il pourra le voir – au moins peut-il l’entendre ? Un frisson me parcourt cependant l’échine m’ôtant l’envie de rire. Ah oui, tiens Lemony, il fait froid en hiver, bravo pour la remarque. Je hausse un sourcil, et me rappelle soudain l’un des cadeaux piochés dans la malle aux cadeaux mystérieux. EH MAIS ! Bon, je retire tout ce que j’ai pu penser des potentiels dangers de laisser ces gamins se servir dans un stock d’origine inconnu deux mois après un attentat, la vieille me sauve la vie. En fouillant dans mes poches, je trouve les boutons de manchettes isolantes qui devaient y traîner depuis l’autre jour (que la magie soit louée, on lave ses vêtements d’un sort sans sortir le contenu des poches de ses pantalons). Je les accroche rapidement à ma chemise et remonte mon pull jusque sur mes lèvres – c’est bien, dans l’obscurité, avec le bonnet qui descendait déjà jusqu’à mes lunettes, je n’ai pas du tout l’air louche. « Dis moi, tu as une idée des protections que Regulus a mis dans sa salle de classe, et de où se trouvent précisément les boursoufs toi ? Et surtout, tu sais si Rogue est au courant de la balade nocturne qui est prévue ce soir ? » Je tends l’oreille avant de continuer, ce serait bête que nos chuchotements alertent les élèves de notre présence. Je ne me souviens pas d’avoir étudier un sortilège qui étoufferait les bruits pourtant. Sérieusement, ces sorciers… « T’as pas trop froid ? » Ca souffre du froid comment, un hérisson d’ailleurs ? Est-ce que je veux vraiment avoir cette discussion maintenant ? « Je me dis que y a quelque chose à faire, discret comme tu l’es, mais ce serait bête d’annuler les protections de Regulus pour rien, s’il y en a bien…Une idée ? Ou tu avais prévu comme moi de ressasser des arguments d’une utilité douteuse jusqu’à l’arrivée des fauteurs de troubles ? »

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Invité
Mar 3 Déc - 19:36

La légende du Boursouf Masqué

Loin de me douter que papa @Camille Nott espionne dans les couloirs des cachots en quête d’élèves en maraude, mes yeux s’habituent à l’obscurité de la pièce dans laquelle je me retrouve. @Pelagia H. Ollivander est en habits et peintures de guerre, prête à en découdre. Et le Boursouf Masqué ? Un énergumène tout en noir, avec cape et masque en fourrure assortis au reste. Homme, femme, enfant ? Impossible à déterminer avec précision.
Avant de pouvoir détailler plus en avant le redresseur de torts tout en poil, la porte claque derrière moi (avec discrétion, quand même!). Lorsque je me retourne, mon autre amie, @Winnie Carrow, nous a rejoint, avec son entrain habituel. Je tairais l’étrangeté de son costume de soldat, qui est très… Winnie. Être Winnie, cela se passe de mot. Et tout le monde ne peut pas prétendre être Winnie. Car Winnie, c’est une autre classe, un univers inaccessible au commun des mortels. Enfin, le truc, c’est que son masque… c’est du délire.

Ce qui est du délire aussi, c’est la réaction du Boursouf Masqué : le voir danser dans son coin, comme si cette réunion était une sympathique petite sauterie entre bons copains. Je reste bouche bée, incapable de déterminer si notre leader d’un soir se moquait ouvertement de nous, ou s’il n’a pas tout simplement une case en moins.
En même temps, toute cette opération sauvetage ressemble à un vaste délire. Et moi, avec mon crâne épais, j’ai foncé droit dans le délire. La finesse n’est pas une de mes qualités, direz-vous. Je plaide coupable. Et je sens déjà que Pelagia et Winnie vont me charrier des jours durant sur mon implication dans cette affaire. Surtout si mon père a l’idée d’être de la partie dans le camp adverse.
Par la barbe de Merlin ! En bonne tête de pioche, j’ai complètement négligé le rôle de professeur de mon père. Évidemment qu’il ne peut pas faire partie de notre camp ce soir !
Le courage me quitte. Est-ce que je suis une poule mouillée ? Je suis une poule mouillée. Parfaitement ! J’assume. Si j’étais née avec le courage vissé dans le corps, Gryffondor ornerait le blason de mon uniforme.

Le Boursouf Masqué se lance dans un petit discours, allant droit au but. Notre objectif est dans une salle de classe toute proche, derrière une porte close et protégée. Logique. Pourtant, ladite porte me semble soudainement hors de portée. Entre pièges et professeurs en embuscade (il y en a forcément un qui a réussi à trouver le message caché ! Les adultes ne sont quand même pas aussi bêtes et incapables?!), la réussite de notre entreprise me paraît plus qu’hypothétique.
Est-il trop tard pour rebrousser chemin ? Aucune de mes amies ne me le permettrait et ne me le pardonnerait. Mais ces boursoufs valent-ils la peine de risquer une punition exemplaire et la déception que je lirais sur le visage de mon père si je me fais prendre ?
Il suffit justement de ne pas se faire prendre. Sauf que c’est plus facile à dire qu’à faire.

La porte s’ouvre tandis que le Boursouf Masqué expose les faits. Un garçon qui a l’âge de passer ses BUSE entre avec autant de discrétion que possible. Maladif, pas vraiment à sa place, je me demande ce que fait parmi nous ce pauvre hère. J’ai l’impression que le moindre souffle de vent va l’emporter. Je lance un regard inquiet en direction des autres. Doit-on permettre à cet élève (que je ne reconnais pas d’ailleurs) de se joindre à notre groupe ?

« Des idées pour la diversion ? »

Je frémis. Effroi, angoisse, peur. Quoi ? Tu es sérieux ? Tu nous fait venir en douce la nuit pour libérer des Boursoufs et tu es le premier à te ramener sans un plan sous le coude ? Est-ce que les autres ont remarqué que j’ai soudainement perdu de mes couleurs ? Ma tête est vide, mes oreilles sifflent. Oui, j’angoisse. Plus la soirée avance, plus je me dis que cette expédition a de bonnes chances de foirer.
Et que dire de cette affirmation selon laquelle il y aurait des troubles-fête non loin ? Oui, mon bon ami, nous avons tous vu ta glace à l’ennemi de poche. Je paris toutes mes friandises que les professeurs sont déjà en place pour cueillir l’élève en vadrouille.
Je sens parfaitement les battements de mon cœur. Je n’ai pas d’idée. Ce n’est pas souvent, mais mon esprit créatif me fait défaut. La faute à la panique. En même temps, je ne suis pas familière de l’aventure, du danger, des expéditions commando.
Je fais une grimace. Mon visage se décompose devant mon incompétence flagrante. D’un autre côté, je suis lasse de me sentir impuissante. Je ne sais pas ce que je cherche à prouver en me mêlant à ce groupe.
Bêtement, je songe que posséder une cape d’invisibilité aurait été drôlement utile. L’autre andouille de Boursouf Masqué n’en a pas un dans ses poches ? Non ? Il n’a jamais pensé à bien s’équiper avant de crier à l’insurrection ? Déconfite, je réfléchis à mes propres options. Mais rien ne me semble utile en cette seconde. Je sais bien crocheter des serrures, défaire quelques sortilèges… mais je doute être de ces personnes aptes à créer une bonne diversion. Pas l’expérience nécessaire pour ça, j’imagine.
Je glisse ma main dans une de mes poches. Moi aussi je possède une glace à l’ennemi miniature. Sa portée de 10 mètres me paraît salutaire. Mais comme pour le Boursouf Masqué, les formes sont encore trop floues pour s’avérer reconnaissables. La bonne nouvelle, c’est que cela signifie qu’elles ne sont pas aussi près que supposées. Largement de quoi donner le temps de fuir en cas de problème. Mais quand même ! La preuve en est que les professeurs sont forcément au courant du projet et qu’ils vont tenter d’y mettre fin.
Oh… stop ! Le visage de @Severus Rogue apparaît soudainement, et avec une netteté alarmante. Comme s’il était près de nous. Je regarde frénétiquement autour de moi, mais rien qui ressemble au directeur ne me saute aux yeux.

Et alors, il germe dans mon esprit une idée saugrenue, mais pas impossible : et si sous le masque ridicule de notre leader d’un soir se cachaient les traits du directeur de l’école ? Il est bien assez tordu pour ça. Un bon moyen pour identifier les élèves à problèmes. Je tremble. Et puis l’idée que cet homme à l’abord austère et sévère cache en fait un être sensible caresse mon esprit. Si ça se trouve, le sort des Boursoufs l’inquiète, et ne pouvant agir directement comme directeur, il a choisi de les libérer clandestinement sous l’identité d’un justicier navrant ?
Finalement, découvrir l’identité de notre mystérieux Boursouf Masqué me paraît aussi primordial que de sauver les Boursoufs eux-même. Mais quand même, ne pas savoir où se trouve Rogue en ce moment même, alors qu’il est si proche…
Dois-je faire part de mes craintes à mes amies ? Un miroir à l’ennemi ne se trompe jamais.

1176 mots
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