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Club de Potions #2 - Sur la voie de la guérison
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
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TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Jeu 19 Mar - 12:36
SUR LA VOIE DE LA GUÉRISON
club de potions

Les événements récents ont été pour le moins troublants. Le Professeur Wilson vient d’être renvoyé, le concert de Reissen a secoué toute la Grande Bretagne, et le procès de Bauer est en cours en ce jour même : le verdict tombera probablement dans les prochaines heures. C’est dans ce contexte troublé et anxiogène que se déroule une nouvelle réunion du club de potions. Après un départ en fanfare de l’année avec moult nouveaux membres du club pour le moins motivés, comme la petite Black ou cette chère Mademoiselle Almasdottir, le club a rencontré un rythme de croisière ou chacun a pu venir travailler, une fois par semaine, sur ses potions. Certains venaient s’entrainer sur des potions vues en classe, d’autres faire leurs devoirs, certains autres, encore, essayer de brasser des potions que les élèves ne voient pas en cours, voire, pour les plus enthousiastes d’entre eux, en modifier certaines existantes.

Au cours des derniers clubs, chacun est venu demander ses recommandations, proposer ses projets, se lancer dans de folles aventures. C’est cette bonne ambiance de travail qui pourra peut-être nous mener à se sortir de la crise dans laquelle nous nous trouvons. Je me dis que le plaisir de travailler ensemble pourra peut-être divertir les esprits et retrouver un semblant de normalité. Car dans ce club, au contraire des cours, les élèves ne sont pas présents sous la contrainte. Au contraire, à dire vrai : ils viennent sur la base du volontariat et sont donc là parce qu’ils en ont envie. Ce club est, en outre, l’un des plus anciens clubs de Poudlard, avec la chorale. Une institution, donc, par laquelle je passai moi-même jadis, lorsqu’Horace le tenait. J’ai beau apprécier Regulus et avoir toute confiance en ses capacités, s’il est une institution de Poudlard que je ne lâcherai pas, c’est bien celle-ci.

Aussi ne puis-je cacher mon contentement lorsque je vois les premiers étudiants arriver pour nore réunion habituelle. Bras croisés sur la poitrine, adossé à un bureau, j’attends qu’il soit l’heure pour commencer. Certains élèves parfaitement à l’aise – les plus vieux généralement – se passent de protocole, me saluent simplement et prennent place à une table (ou assis sur la table), dans les fauteuils près de la bibliothèque d’ouvrages spécialisés, ou près de leur chaudron pour surveiller leur potion laissée sur le feu. Certains, ici, travaillent sur des projets de longue haleine et passent tous les jours dans la salle pour surveiller leurs potions. C’est le genre de dévouement à un sujet que je ne peux qu’approuver pour le partager. Je me souviens avoir moi-même fait partie de ces élèves à hanter cette salle plus souvent que ma propre salle commune, et elle garde une place particulière dans mon coeur.

« Bonjour à toutes et tous, je suis content de voir que grâce à vos bons soins, la salle n’a pas explosée au cours des deux dernières semaines. »

Rires amusés de deux septième années de serpentard travaillant depuis près de quatre mois sur leurs projets respectifs : ils font partie de deux qui passent quotidiennement pour surveiller leurs potions. Je me souviens non sans une certaine émotion que c’est ici que j’avais préparé mon premier felix felicis en sixième année : six mois de travail pour une potion passable qui n’avait toutefois pas la clarté escomptée. Pour un premier essai, c’était correct : au moins la classe n’avait-elle pas explosé !

« Comme d’habitude, n’hésitez pas à me solliciter, faire vos devoirs, revoir des potions abordées en cours. Ici, il n’y a pas de maison ou d’opinions politiques qui compte : nous sommes tous là pour l’amour des potions. Ça a toujours été le cas de ce club et ça le restera. »

Les paumes sont frottées machinalement l’une contre l’autre. J’observe avec attention la petite troupe.

« Allez, au travail. Qu’allez-vous préparer de beau aujourd’hui ? »

Les plus habitués du club ont déjà décidé de vaquer à leurs occupations. Je vois une cinquième année s’installer sur une table et commencer un devoir sans doute donné par Regulus tandis que d’autres vérifient leurs projets au long cours. Un sixième année prend sous son aile un deuxième année d’une autre maison pour l’aider à réviser une potion curative vue en classe. J’apprécie toujours particulièrement ce club en ce qu’il permet de décloisonner un peu les frontières de ces élèves pour qui la maison lors de la répartition se fait autant famille que prison. Ici, au moins, et pour les deux heures à venir, tout paraît normal pour eux comme pour moi.

799 mots


PS : membres du club de potions actuellement en jeu : @Eirian Almasdóttir (1e année, Pouffsouffle), @Edwa D. Black (3e année, serpentard), - @Jökla Vularsdóttir (5e année, serdaigle), @Veredis S. Beurk (7e année, Serpentard), @Winnie Carrow (7e année, serpentard), @Themis Higgs (7e année, serpentard)

NOTE pour les 6e-7e année, il y a aussi le cours de potions de @Regulus Black ; ça vaut peut-être le coup de le privilégier au rp club afin que l'on puisse faire deux groupes de jeu en "potions" permettant des interactions plus intéressantes en comité restreint plutôt qu'un seul gros sujet ^^ Vous êtes les bienvenus sur les deux sujets si vous voulez avoir double dose de potions, en tous cas :smi14:

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : Club de Potions #2 - Sur la voie de la guérison 190218090309833479
Jeu 19 Mar - 17:28
C'était peut-être, dans tout Poudlard, le moment le plus précieux dans la scolarité d'Eirian. Mais était-ce réellement étonnant pour une petite Sorcière qui aspirait à devenir une grande potionniste ? He bien, on pouvait aussi avancer qu'elle attendait les cours de potions avec impatience, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Ni réellement un mensonge. Parce que, oui, elle aimait bien son professeur actuel en la personne de @Regulus Black, mais ce n'était pas son Monsieur Severus.

L'heure du Club de Potion, on pouvait le deviner juste en observant Eirian dès sa salle commune ; elle remplissait son sac de plusieurs manuels avec des gestes précipités, comme si elle craignait un malencontreux retard, et s'en allait dans les couloirs presque en trottant malgré le poids sur son épaule. Et clapclap faisait ses petits pas sur la pierre. Ce même petit Clapclap qui résonnait dans ces satanés escaliers même pas foutus de rester en place. Petite blaireautin était pressée de retrouver sa voie et son mentor le plus tôt possible. On remarquait, par ailleurs, qu'elle était toujours en avance, beau contraste avec le cours de sortilèges où elle rentrait toujours dernière. Mais ne parlons pas de sujet qui fâche, voulez-vous ? Pour la première fois depuis le renvoie de son regretté Ernst Wilson, Eirian avait retrouvé son sourire. Oublier pendant quelques heures qu'elle n'avait pas perdu un précieux alliés et tout ça par la faute des élèves de la chorale. Promesse silencieuse de ne pas leur faire pardonner de si tôt, elle si rancunière, et que jamais elle ne rejoindrait leurs rangs malgré que cette possibilité lui ait traversé l'esprit.

Mais revenons. Lorsqu'elle posa le premier pas dans cette sale humide et bien sombre, la première chose que la petite Verbena fit, comme à chaque fois, et de chercher du regard la silhouette macabre de @Severus Rogue pour lui offrir le plus rayonnant des sourires. Ha nul doute, il pouvait l'entendre son « Bonjour Monsieur Severus ! » mais par respect pour son Mentor, elle ne s'adressait jamais à lui ainsi devant un autre élève ou professeur. Pourquoi les mettre dans la confidence, cela ne les concernaient pas ! Leurs piques, avec son « Almasdottir » piqué à l'anglaise, ne regardaient qu'eux.

Après quoi, comme à son habitude, la petite Verbena choisit la même et sempiternelle table ; la plus recluse, bien au fond. Le même manège quelque soit le cours. Qu'un Oiseau-Tonnerre frappe Poudlard le jours où elle choisira une autre place ! Et qu'un Troll hante les cachots si elle se met un jour tout devant, bien en face du bureau des professeurs ! Mais cette petite manie dévoilait bien le malaise sociale et la difficulté de l'enfant à s'intégrer dans cette école. Ou plutôt, ressentir qu'elle avait vraiment sa place à Poudlard. Pas seulement une petite Verbena chez les Sorciers de l'Ordre d'Hermès. Peut-être que cela finira par s'arranger l'année prochaine ; l'eau aura coulé sous les ponts et qu'elle finira même par se faire de véritables amis ! Mais en attendant, elle sortit sept manuels de son sac tout en écoutant le discours de son professeur favoris. Ses mots lui firent sourire et elle sentit comme de l'allégresse qui lui chatouillait l'estomac jusqu'à lui donner une motivation nouvelle ; allons faire une potion ! Sans pressions extérieurs, juste en restant sois-même et faire tout ce que l'on souhaite !

Enfin... Ça c'était la théorie. Parce qu'en réalité, Eirian ne faisait pas réellement ce qu'elle voulait dans ce club de potions. Et c'était son choix. Oui, rien ne lui empêchait d'avoir un projet personnel, d'ouvrir un de ses manuels pour choisir une potion, ou même faire ses devoirs donnés par Regulus comme le faisait certains, mais elle s'obstinait, encore et encore, à chaque nouvelle séance du Club de Potion, à quémander auprès de Severus qu'il choisisse sa potion à faire. Pourquoi ? Parce qu'il était son mentor. Pourquoi griller les étapes, pourquoi avoir de l'audace ou de l'ambition, si on n'a pas les bases ? Eirian en était persuadée ; si elle veut avancer et devenir une grande potionniste, il faut d'abord qu'elle connaisse les bases, les solidifie et qu'elle sache bien se les remémorer. Quand elle les aura acquis, là elle pourra tester ses compétences, avoir la curiosité de modifier les contenus, avoir l'audace de tenter de créer une potion que nul autre avait eu l'idée ou même simplement découvrir les limites de cette noble pratique. Mais avant, il faut connaître les limites. Ses limites. Et quel meilleur professeur en la personne du fameux Severus Rogue pour lui apprendre tout ce qu'elle devait savoir avant de s'élancer ? La blaireautin en était persuadée ; avec lui à ses côtés, elle pourra atteindre ses rêves.

Alors, dès que le Directeur eut fini son petit discours, hop, le petit gnome bondit de sa chaise et vite ! Clapclap ! Là voilà derrière le professeur, regard plissé sur cette troisième année qui s'était approchée de lui : trop tard ! Fallait être plus rapide que la petite Verbena ! Et oui, depuis la première classe du Club où elle avait passé la plus part de son temps à attendre que Severus soit disponible, l'enfant avait mis un point d'honneur pour le quémander en premier ! Donc, elle imaginait bien qu'il s'attende à la voir derrière lui et qu'il ne soit même plus étonné de sentir quelqu'un tirait un peu sur sa longue veste bien gothique. Dès qu'il se retourna, elle lui offrit un petit sourire familier et hop, hop, elle accourut sur sa table. Il devait connaître le chemin à force avec son petit manège.

Mais surprise en revenant rapidement à sa place : @Jökla Vularsdóttir. Pile à l'heure. Et si belle dans cette coiffe qu'elle savait traditionnelle. Les yeux de l'enfant pétillèrent de malice et un sourire radieux fondit son visage d'une joue à l'autre. Ses lèvres bougèrent d'un discret « Coucou » plein de tendresse. C'était peut-être le seul moment durant leur scolarité où elles pouvaient se voir en travaillant. Elle appréciait beaucoup son aînée qui se rapprochait peut-être d'une grande-soeur qu'elle n'a jamais eu la chance d'avoir. Elle au moins elle l'a comprenait, ses doutes, ses douleurs, cette difficulté à s'intégrer, leur dégoût du cours de Sortilèges... Eirian aurait voulu qu'elles se voient plus souvent, mais la différence d'âge n'aidait pas à faciliter les choses et puis... C'était peut-être mieux ainsi. Si jamais elles restaient trop souvent collées l'une à l'autre, elles ne feraient que se renfermer dans ce gouffre qui les sépare avec les Sorciers de l'Ordre d'Hermès. Pire, leur donner raison à les mettre en retrait. Un mal pour un bien. Se détacher de leurs racines pour mieux s'intégrer. Mais il y avait toujours ces petits moments, éphémères et tout doux, qu'elles s'échangeaient aux regards dérobés. Sa main se referme sur le présent et avant même qu'elle ait eu le temps de regarder de quoi il s'agissait, l'attaque bisou fut déjà sur elle et pouf, les joues s'empourprèrent et le coeur danse d'amour. Quelle merveilleuse journée !

Ha ! Severus suit derrière ! Eirian posa un rapide coup d'oeil au creux de sa main et s'installa si tôt à genoux sur sa chaise à l'approche de son mentor. Elle était curieuse de savoir quelle potion il allait lui choisir parmi les sept manuels sur la table : « La fête en bouteille et dix autres potions joyeuses », « Le Livre des potions », « Manuel avancé de préparation de potions » - et attention, l'édition deluxe et augmentée par son Monsieur Severus préféré ! - « Petit opuscule sur la préparation des potion », « Les potions de grand pouvoir », « Potions magiques » et « Anti-venins asiatiques et autres antidotes ». En attendant, sous la table, elle enfila discrètement le bracelet de Jökla autour de son poignet.
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Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
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Jeu 19 Mar - 20:31
SUR LA VOIE DE LA GUÉRISON
club de potions

C’est avec satisfaction qu’il observe la sauce prendre, le grognon maître des potions. Je ne peux m’empêcher d’être toujours plus détendu ici que dans les cours que j’ai assurés, jadis. Il faut dire qu’à l’époque, c’était la guerre, j’avais un personnage de connard sarcastique et biaisé – pas si éloigné de la réalité, il faut bien l’avouer – à assurer, et surtout une foule de petits cons venant en cours avec les pieds de plomb. Ce club, au moins, à la bonne odeur de volontariat apporte une ambiance différente, et ici, peut-être plus qu’ailleurs, rencontres avec Moira comprises, j’aime enseigner.

Je n’étais sans doute pas fait pour devenir prof à vingt et un ans. L’enseignement nécessite de la maturité, de la stabilité. Il doit être un roc, un pic, une fondation, ce professeur qui prétend aider les jeunes à se construire. A chaque fois que je recroise d’anciens élèves tremblants, visiblement traumatisés par les cours que je leur ai donnés, je me demande bien ce qui a pu me pousser dans une telle carrière.
Et puis, inlassablement, inexorablement, la guerre et la nécessité me reviennent en mémoire. Il eût mieux valu que je m’exilasse au sortir de Poudlard et que je ne revienne pas sur les terres anglaises. Rester, prendre la marque, rapporter la prophétie, enseigner. Tant d’erreurs pour une si courte vie.

Alors que tous se mettent au boulot, me voici accosté – comme d’habitude – par Eirian Almasdottir. Je suis accoutumé au manège de la petite verbena, désormais, et ne puis m’empêcher d’esquisser un très léger, mais tout à fait immanquable, sourire. Aussi collante qu’attachante, cette petite pouffsouffle… Et pour la part attachante, je dois bien reconnaître qu’il en va de même pour l’immense majorité des élèves inscrits à ce club, chacun à leur manière.

« Voyons voir, Mademoiselle Almasdottir, qu’allez vous nous préparer de beau aujourd’hui ? »


La question est rhétorique. Je sais que, comme de coutume, c’est moi qui choisirai l’objet sur lequel elle travaillera. Elle a pris l’habitude de me le demander. Je m’en suis étonné au début, et puis après plusieurs mois, l’étonnement s’est mué en routine. Je savais donc qu’elle serait là. Elle étale sur le bureau tous les livres qu’elle a. J’imagine que l’ensemble de son argent de poche a du passer dans ces ouvrages. Nombre de ses lectures sont trop ardues pour une enfant de son âge. Je ne lui demanderai certainement pas de réaliser, à onze ans, des potions tirées du Manuel avancé ou des Anti-venins asiatiques. Je choisis donc de poursuivre dans la veine de ce que je lui ai fait faire jusqu’à présent. Des potions faciles permettant d’acquérir de solides bases. Je me souviens d’une, en particulier, parfaitement adapté à ce type d’exercice. J’attrape « La fête en bouteille et dix autres potions joyeuses » qui reprend une version un peu affinée de l’elixir d’euphorie.

« Mademoiselle Almasdottir, ce sera un elixir d’Euphorie aujourd’hui, si cela vous agrée. Page vingt-neuf de cet ouvrage. Vous trouverez un chaudron en cuivre au fond de la pièce, les ingrédients dans le placard, comme de coutume. La potion prend une petite heure à être achevée, vous avez donc tout le temps de la faire sur la séance d’aujourd’hui. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas, bien sur. »

La tendresse m’étreint un peu le coeur. Cette potion-là, je l’ai faite pour la première fois à l’âge de neuf ans avec ma mère.

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PS : eh bim, Eirian è-é <3

Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : Club de Potions #2 - Sur la voie de la guérison 190218090309833479
Ven 20 Mar - 15:22
Une question rhétorique qui fit bondir le petit coeur de la fillette et lui arracha un sourire rayonnant. C'est comme un petit instant fugace de familiarité, ce sentiment de ne pas être seulement qu'une élève parmi tant d'autres, avoir sa propre identité aux yeux de ce Mentor reconnu pour ses talents de potionniste. Petite Verbena était habituée à avoir toute l'attention de son enseignant - en la personne de Papi Orwenn - alors c'était quelque peu difficile d'apprendre à partager l'enseignement avec d'autres élèves. Elle commençait à s'y faire, mais parfois ça avait vraiment des désavantages et elle n'allait pas tarder à s'en rappeler.

Élixir d'Euphorie donc. Le choix ourla le coin des lèvres de la petite blaireautin d'une mimique malicieuse ; c'était assez cocasse venant de son Monsieur Severus grognon. Que lui arrivait-il si jamais il en buvait ? Elle ne voulait pas y penser, sinon elle partirait dans un grand éclat de rire et ça serait fort gênant d'attirer l'attention en plus de devoir s'expliquer devant son Directeur. Alors elle obtempéra si-tôt d'un hochement de tête plein de bonne volonté ; allons lui préparer sa potion ! Et si possible, la réussir du premier coup ! Laissons le professeur si convoité aux autres élèves et mettons-nous donc au travail : « La fête en bouteille et dix autres potions joyeuses » page vingt-neuf ! Les doigts crochetèrent la couverture et lorsqu'elle la souleva, quelque chose fusa dans l'esprit de la petite Verbena et d'une telle violence qu'elle en resta pétrifier. Déjà vu. Déjà vu. Déjà vu. Le coeur bondit. Familier. Et tout s'éclaire. Quel sentiment vivifiant quand on se rappelle d'une chose oubliée ; elle connaissait cette potion ! Mais pas dans ce manuel ! D'un geste précipité elle se saisit de son petit trésors qu'est le « Manuel avancé de préparation de potions ». Ce n'était pas un ouvrage, comme beaucoup en sa possession, qui était de son niveau. Elle ramenait parfois les mêmes livres en classe même si Severus n'a jamais pioché une potion dans leurs contenus, comme le « Anti-venins asiatiques et autres antidotes ». Mais c'est parce qu'Eirian ignorait ce qui pouvait être trop ardu ou non par ses compétences, certains manuels oubliant de préciser le niveau requis. Par contre, elle savait que le « Manuel avancée » était pour des classes supérieurs, puisque c'est un ouvrage de sixième et septième année. Alors, comme beaucoup de ses traités sur les potions qu'elle avait acquis, c'était aussi un petit plaisir coupable de les lire. De s'imaginer qu'un jour elle fera les gestes, découvrir de nouveaux ingrédients, de nouvelles potions insoupçonnées. Ce petit bonheur de l'attente d'un jour pouvoir réaliser toutes ces concoctions. Comme si prendre de l'avance sur son éducation de potionniste l'aiderait à mieux se préparer le jour venu. Ainsi, dans cette même lignée, elle avait lu, relu et rerelu son manuel préféré de tous, celui qui a été amélioré par son Mentor et aujourd'hui le sommaire lui était quasiment familier. Dont l'Elixir d'Euphorie.

Vous vous rappelez le désavantage de partager son professeur avec d'autres élèves ? Ce fut à ce moment précis qu'elle le ressenti ; sourcils froncés, Eirian avait ouvert les deux livres et, horreur, ce n'était pas du tout la même recette ! Elle ouvrit la bouche pour appeler @Severus Rogue, mais le voilà quémandé de toute part par les apprentis potionnistes. Et ça, elle savait ce que cela voulait dire pour l'avoir vécu à sa première classe du Club...

Helvítis !

Le juron lui échappa entre les dents, poings serrés. C'était foutu pour avoir son avis dans les plus bref délais et l'enfant, dans un soupir de désespoir plongea son visage dans ses mains qui glissèrent le long de son crâne jusqu'à se saisirent de ses épaules. Respirons. Faisons le vide. Réfléchissons. Bien. Severus lui avait demandé de faire un Elixir d'Euphorie. Appuyé sur « La fête en bouteille et dix autres potions joyeuses ». Donc, voilà, c'est cette recette qu'elle va faire. Oui mais non. L'auteur du livre est Labatius Borage, celui qui a écrit « Anti-venins asiatiques et autres antidotes » et, le fameux « Manuel avancé de préparation de potions ». Ce même manuel que Severus a modifié. Et pourquoi il a été modifié ?

Parce qu'il est désuet...

Un murmure qui la ramène un débat déjà tenu avec Papi Orwenn. Les sciences, les connaissances, se créent, se modifient, se meurent. Face à ses romans de Science-Fictions ou ses traités de médecines antiques, Orwenn lui avait prévenu et l'avait mis en garde sur l'Avancée ; il fallait réfléchir à deux fois quand l'un de ses ouvrages lui disait que les planètes tournaient autour de la Terre ou qu'on pouvait guérir toute maladie avec la médecine des Quatre Humeurs. Alors si Severus avait modifié la recette de Labatius Borage, ce n'était pas pour rien. Malgré qu'il lui ait recommandé de faire la version désuet de l'Elixir, Eirian sentait que c'était presque contre-productif de le réaliser. Après, peut-être qu'il lui avait demandé celle-ci parce qu'elle était plus facile à réaliser que sa propre-version. Oui mais bon, débutante ou non c'est quand même une potion presque foireuse !

Eirian commença à se mordiller le pouce, nerveuse et en proie au dilemme. Un regard jeté dans la classe lui dévoilait que c'était elle qui allait devoir trancher. Désobéir ou non. En silence elle compare les deux versions. Si les ingrédients dans l'ensemble étaient les mêmes, la quantité ou même leur substance différaient. En poudre ou en morceau. Entier ou en jus. Des petits détails qui semblaient faire toute la différence. Un seul élément pouvant changer la donne. La petite Sorcière le vit aux annotations de Severus.

« Les effets secondaires qui consistent à donner un peu trop envie de chanter et de tordre le nez d'autrui peuvent être atténués en ajoutant de la menthe poivrée »... C'est astucieux...

L'enfant s'émerveille devant cette note qui montre là toute la nuance de l'art des concoctions de potions et toute l'audace qu'il fallait embraser pour parvenir à un produit qui frôle la perfection. Recommencer. Tester. Se tromper. Modifier. Comment Severus Rogue est parvenu à deviner qu'il fallait de la menthe poivrée pour atténuer les effets secondaires est un mystère, mais cela embrase le coeur d'Eirian d'un sentiment d'exaltation ; la voie occulte des potions sera des plus passionnant.

Son sang se réchauffe, l'enfant gonfle sa poitrine et remonte ses manches. Elle n'avait rien à perdre ici, pas de potions à noter qui mettra en jeu sa scolarité. Juste des essais. Et cette fois, elle voulait essayer de suivre son Mentor. L'image d'une jeune Eirian essayant de marcher dans les pas de son Oncle dans la neige n'a jamais étaient aussi approprié qu'en ce moment. Et c'était une pensée merveilleuse pour un apprenti. Même si c'était pour tomber en chemin et même cette éventualité n'était pas si effrayante quand on est persuadée qu'on l'aidera à se relever. A mieux se relever.

Allez, on fait chauffer le chaudron et on parcoure les étalages pour récupérer les ingrédients. Menthe poivré. Figue. Épines de porc-épic. Fèves Sopophoriques. Infusion d'Armoise. Parfait, Eirian trouva tout ce qu'il lui fallait et prit en passant de quoi transformer certaines éléments en jus ou poudre. En les posant sur sa table, elle se sentit un peu nerveuse. Elle n'était pas sûr de savoir l'origine, si c'était de la crainte de faire une bêtise ou si, au contraire, était-ce parce qu'elle se lançait dans un nouveau projet sans que Severus le sache. Celui là-même bien occupé avec les élèves. Bon, allez, on respire, on prend une grande inspiration, et on s'élance !

Pour commencer, elle broya la menthe poivré en poudre. La blaireautin aimait le mortier, cela lui rappelait tant son village et les gestes se firent presque instinctifs, familier tandis qu'elle réduisait le tout en poudre. Elle est versée dans l'eau bien chaude et elle attendit. Elle gagna du temps, pressant les figues en jus tout en gardant un oeil sur la concoction. Lorsque la couleur devint orange elle se saisit de la louche et mélangea dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Et elle touilla jusqu'à ce que cela devienne jaune. C'était assez jaune ? Allez, on rajoute le jus de figue jusqu'à avoir du turquoise. C'est bien turquoise ? Petit regard sur le « Manuel avancé ». Oui c'est bien ça. Et on touille, encore dans le sens inverse, pour avoir du bleu. Bon, ben. Plus qu'à laisser chauffer. En attendant, elle s'empressa de broyer les épines de porc-épic en surveillant son chaudron. Elle était fascinée par la réaction chimique qui se produisait et sous ses yeux le liquide changé de couleur. Rose. Orange. Jaune. Là, elle vida la poudre dans le mélange et le jaune devint à nouveau bleue. Mais il fallait du violet et Eirian remua, encore et encore dans le sens inverse. C'est long quand même. Toujours remuer et patienter jusqu'à atteindre la bonne couleur. En espérant que c'était la bonne variance de couleur recherchée. Parfois elle changeait de bras au cours de la préparation. Au moins, grâce aux potions, ça lui faisait un peu de sport ! Mais revenons : donc, violet. C'est le moment de mettre... sept ! Sept poignée de fèves sopophoriques. Turquoise ? Bien. Attendre maintenant. Puisque le jus de figue était déjà prêt, elle avait plus qu'à attendre patiemment avec de grands yeux émerveillés, la couleur attendu. Parfois elle regardait les autres élèves vaguer à leur occupation, suivait les gestes de Severus ou même simplement saluait d'un sourire familier @Jökla Vularsdóttir : est-ce que cela se passait bien pour elle ? Après de longues minutes, instant calme et si serein, l'élixir vira au rose. Bien, Eirian rajouta le jus jusqu'à atteindre du rouge. Et encore laisser chauffer. Cela lui laissa le temps de feuilleter d'autres manuels, relire encore une fois la recette de Severus Rogue pour se rassurer. Avant dernière étape arrive : la concoction devint orange. Allez, encore plus qu'un ingrédient ! Elle secoua l'infusion d'Armoise et versa le contenu nécessaire pour devenir jaune. Le fameux jaune de l'Elixir de l'Euphorie...

Pitiez, devient le bon jaune ! Était-ce le bon jaune ? Il n'y avait qu'un seul moyen de le savoir. Coupant le feu pour finir la potion, Eirian leva la main pour attirer l'attention de Severus. Remarquera-t-il que le manuel ouvert à ses côtés n'était pas « La fête en bouteille et dix autres potions joyeuses » mais bien son manuel qu'il avait édité ? Dans tous les cas, s'il lui demandait la raison de ce changement, Eirian avait deux réponses à lui offrir : celle du Savant et du Poète.
1 774 mots
Source potion:

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Invité
Ven 20 Mar - 15:40

Le club de potions
Pomponnée, la blondinette pénétra d'un pas timide dans la salle de classe de potions, elle était pile à l'heure. Quelques regards se braquèrent aussitôt sur la demoiselle, elle portait autour de son cou un petit joyau qui ne passait pas inaperçu : un long sautoir orné de petites perles bleu et verte anciennes, certaines en laiton et d'autres en pâte de verre. Celles-ci ornementaient également la longue chevelure tressée de la sorcière, un clin d’œil évocateur à ses origines vikings. Cela faisait bien des mois, voire même des années qu'elle ne s'était pas apprêtée de la sorte au Château. Elle se refusait à apporter de l'eau au moulin de ses détracteurs, elle n'en avait clairement pas besoin. Néanmoins, la jeune Verbena prenait de plus en plus ses aises au sein du club de potions, elle appréciait le petit groupe ainsi que les conseils précieux du Maître en la matière, le professeur @Severus Rogue.

Elle le salua d'un petit signe de la tête respectueux et se rua au fond de la pièce, comme à son habitude. Ce n'était pas encore tout à fait gagné, il restait à la demoiselle un long chemin à parcourir. Jökla arbora le plus grand des sourires lorsqu'elle aperçue @Eirian Almasdóttir, les demoiselles avaient pris l'habitude de se mettre à côté l'une de l'autre, en retrait de leurs petits camarades. L'adolescente se souvint qu'elle avait boudé lorsque son paternel lui avait demandé de veiller sur Eirian, la vie à Poudlard lui était déjà suffisamment pénible sans qu'elle ne soit obligée de jouer à la baby-sitter. Elle regrettait sa réaction puérile aujourd'hui, la petite Poufsouffle et elle-même s'étaient de suite très bien entendues, et ce malgré leur différence d'âge. L'enfant vivait pleinement ses traditions dans un village des Hautes terres, une expérience à mille lieux de l'enfance de Jökla au Pays de Galles. Les histoires de la petite l'émerveillaient toujours un peu plus et elle lui avait fait la promesse de lui rendre visite au village durant les vacances scolaires. De toutes les façons, l'occasion se présenterait d'elle-même puisque Valur, son père, y passait régulièrement. Jökla se rapprocha de la môme et lui glissa sous la table un petit bracelet fait-main, l'embrassant brièvement sur le front : « Tiens, petit blaireau, je l'ai fait pour toi. » Monté sur fil élastique, les perles en verre étaient accordées aux couleurs de sa maison, le jaune et le noir.

La blondinette s'installa à la table voisine et déposa son manuel de potions de cinquième année juste devant elle. Elle avait déjà sa petite idée derrière la tête, les BUSEs approchaient à grands pas et elle avait décidé de se lancer un défi : se mettre dans les conditions de l'examen, à savoir la préparation d'une potion au programme en une heure donnée. D'un geste souple, elle ouvrit le recueil en plein milieu et découvrit l'intitulé de la potion du jour : « le philtre de Paix ». La Verbena se demanda si ce n'était pas tombé l'année précédente, justement. Elle zyeuta l'horloge murale et prit la décision de s'accorder cinq petites minutes pour se concentrer. Son père lui répétait souvent qu'il ne fallait jamais se précipiter lorsque l'on recherchait l'efficacité.

L'érudite caressa du bout des doigts l'une de ses runes gravées, Dagaz. Dissimulés au fond de ses poches de cape, Jökla avait embarqué avec elle quelques-uns de ses petits galet de grès. L'art des potions était méticuleux et la forme géométrique de la rune lui inspirait l'harmonie des énergies opposées. Pour réussir le philtre de Paix, la préparation devait être parfaitement dosée, le droit à l'erreur n'existait pas et une main trop lourde était dévastatrice. Il était visé une action anxiolytique pour le sujet, ses angoisses devaient être considérablement diminuées sans pourtant induire une sédation. Dans le pire des cas, cette sédation pouvait engendrer un coma puis la mort du sujet. Rune d'alchimie, Dagaz lui rappelait que l'union de deux extrêmes résultait d'un équilibre subtil. Il faudrait qu'elle apporte une attention toute particulière aux dosages de ses ingrédients et qu'elle fasse preuve de rigueur. Comment allait-elle s'organiser ?

Jökla profita de la présence du Directeur aux côtés d'Eirian pour le questionner à ce sujet :

« Heu... Excusez-moi professeur, comment se déroule l'épreuve de BUSE pour les potions ? Avons-nous le droit à notre manuel durant la préparation ou pas du tout ? »
:copyright:️ 2981 12289 0

Souhaites-tu que je change mon introduction, Eirian ? Du coup, tu as avancé dans ton RP' et nous ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d'ondes.  :smi50:

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Dim 29 Mar - 14:18
Intervention MJPOTION D'EUPHORIE
succès critique | Comme quoi, il faut toujours suivre les recettes de tonton Severus (quoiiiiiii ? Le MJ est très objectif !) Grâce à ses recherches et à son application, la petite Eirian est parvenue à réaliser une potion parfaite qui bouillonne joyeusement dans le chaudron. D'ailleurs, toute personne se trouvant à côté du chaudron et de sa mixture claire a une envie irrépressible de sourire joyeusement. C'est un peu ça, la classe Verbena à l'état pur !

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : Club de Potions #2 - Sur la voie de la guérison UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Jeu 30 Avr - 21:33
SUR LA VOIE DE LA GUÉRISON
club de potions

Le club de potions est toujours l’un des rares moments où Severus Rogue, grand maître des potions, mais également simple homme amoureux de son art, peut se sentir lui-même. Il n’a dans cette salle que des volontaires, que des jeunes gens désireux d’être là, tout simplement, et de travailler pour leurs examens ou par plaisir de toucher aux potions. Il ne saurait dire pourquoi, mais il lui a toujours semblé que c’était le cas des verbenae, ou en tous cas de deux d’entre elles, au moins, puisque Erian et Jökla se sont installées côte à côte dans la salle. S’il a donné à Eirian un elixir d’euphorie, potion certes un peu longue à faire mais qui ne comporte pas de grosse difficulté dans les étapes, il sait que Jökla brille par sa débrouillardise et sa capacité à trouver de quoi s’occuper. Néanmoins, lorsqu’il passe à côté d’Eirian, il l’entend le héler et s’arrête pour écouter ce qu’elle peut avoir à lui demander.

« Heu... Excusez-moi professeur, comment se déroule l'épreuve de BUSE pour les potions ? Avons-nous le droit à notre manuel durant la préparation ou pas du tout ? »

Il se souvient avoir posé sensiblement le même genre de questions dans sa folle jeunesse, à Horace Slughorn qui était alors professeur référent du club de potions. Il se souvient aussi des heures de révision qui avaient découlées de la réponse, aussi hoche-t-il la tête à la question de la jeune femme, appréciant d’avoir une élève si prévoyante.

« Comme vous le savez, les BUSE se déroulent en deux temps, une série d’épreuves écrites – ce sont des questions de cours, vous n’aurez donc pas votre manuel – et une épreuve pratique. En potions, vous n’aurez pas accès à votre manuel personnel, mais il y a des manuels dans la salle, si vous deviez avoir un doute quant à la potion à préparer. Toutefois, je ne puis que vous recommander de bien connaître les mixtures au programme, cela vous aidera à ne pas perdre de temps le jour de l’épreuve. Le professeur Black vous a-t-il remis un programme de révisions ? »

Déjà, l’oeil de Severus glisse sur les ouvrages dans les étagères. Il peut tout à fait conseiller la jeune fille dans ses révisions, bien évidemment. Il se souvient avoir paniqué pour ses BUSE comme tout le monde et avoir appris des dizaines de pages par coeur alors qu’il aurait été bien plus efficace à mieux sélectionner les informations à retenir. Il sait que les épreuves ont très peu changées depuis le temps lointain (très lointain) où il les passa lui-même.

« Le programme de cinquième année repose en grande partie sur le Livre des Potions de Brudge, qui est votre manuel scolaire. Toutefois, une petite révision des Potions Magiques de Beaulitron, le manuel des années précédentes, pourra vous aider à reprendre de bonnes bases, notamment en matière de technique de coupe, de tranche, de mélange, de pilage. Les potions attendues en cinquième années ne sont pas les plus difficiles qui soient, mais celles qui peuvent mettre à l’épreuve votre exécution de la recette, c’est pourquoi il est important d’être familière avec les recettes pour pouvoir vous concentrer sur l’exécution plutôt que sur les étapes de préparation. »

Tandis qu’ils parlent, il voit du coin de l’oeil la petite Eirian s’affairer sur sa potion. Il la voit bien partie, son corbeau à côté d’elle, observant avec attention les gestes de la petite. Bien partie, en effet. Son regard revient caresser le livre ouvert devant Jökla.

« Préparer un philtre de paix pourrait en effet être un excellent entraînement pour vous, Mademoiselle Vularsdottir. »

603 mots

Helios A. Carrow

Helios A. Carrow
MEMBRE
hiboux : 52
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Club de Potions #2 - Sur la voie de la guérison 5486fdfd7556c829102159271511d22c7d65ea8b
Mer 14 Oct - 15:09

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Club de potions #2
- février 2004
Il traine des pieds alors qu’il se dirige vers la salle de classe. Il l’aime bien ce club, et il aime bien les potions en général. Il arrive à ne pas être trop mauvais en général, son travail et son application paient mieux dans cette matière qu’en enchantement ou en métamorphose. Il faut qu’il travaille pour ses BUSE, et c’est le bon endroit. Mais il n’a pas très envie de s’y rendre – il n’a pas envie de voir Rogue. C’est peut-être un professeur et un encadrant compétent, mais il vient de renvoyer deux étudiants, d’envoyer voler la neutralité de Poudlard, de trahir encore un peu plus ce qu’il aurait pu être, dû être. Il n’est pas particulièrement d’humeur à se montrer charmant, mais il ne veut pas se voir exclu de ce club là aussi, pas discuter de la retenue dont il va certainement écoper pour avoir manqué les cours de sciences moldues cette semaine encore – quoique ça lui donnera une bonne raison de ne pas se rendre à cette inauguration stupide qui est sur toutes les lèvres ces derniers temps. C’est une façon ridicule d’oublier le climat actuel que de penser à l’ouverture d’une boutique pour les amoureux des moldues de toute façon. Il soupire alors qu’il se trouve devant la porte. Fais un effort Helios. Il suffit qu’il se concentre sur son travail, qu’il s’applique sur la potion à réaliser, qu’il oublie et fasse oublier le reste. Il ressert sa cravate, vérifie que sa veste ne peluche pas, retire un cheveu sur sa robe et force ses traits dans un sourire poli mais pas trop important non plus. Bien. Il entre.

La salle est déjà pleine. Un rapide regard sur l’horloge lui indique qu’il a tellement trainé qu’il accuse cinq minutes de retard. Il glisse silencieusement dans le fond de la salle, profitant du fait que Rogue soit en pleine discussion avec une jeune première année – la jeune Almasdóttir pour s’installer en essayant de se faire le moins remarquer possible. Il échange un rapide signe de tête avec deux septièmes années de sa maison qui travaillent depuis des mois sur un projet particulier. Il n’a pas de projet en tête, lui. Il ne sait même pas ce qu’il devrait réaliser pour s’entraîner. Il attrape son manuel et l’ouvre sans réussir à trouver l’inspiration. Il relève la tête en entendant une serdaigle de cinquième année questionner le professeur sur les BUSE. Son regard va à Rogue qui répond.

« Comme vous le savez, les BUSE se déroulent en deux temps, une série d’épreuves écrites – ce sont des questions de cours, vous n’aurez donc pas votre manuel – et une épreuve pratique. »

Il saisit une plume pour noter, et laisse sa main flotter au-dessus du parchemin en attendant. Il sait comment se déroule les épreuves, mais le maître en potions aura peut-être des informations supplémentaires à leur délivrer. Des conseils, peut-être ? Des idées… N’importe quoi. Les potions font partie de ces matières qu’il a résolu de réussir au mieux.

« En potions, vous n’aurez pas accès à votre manuel personnel, mais il y a des manuels dans la salle, si vous deviez avoir un doute quant à la potion à préparer. Toutefois, je ne puis que vous recommander de bien connaître les mixtures au programme, cela vous aidera à ne pas perdre de temps le jour de l’épreuve. Le professeur Black vous a-t-il remis un programme de révisions ? »

Demander au Pr. Black un programme de révisions. Il a fait le sien déjà, mais il y a peut-être des potions des années précédentes qu’il devrait retravailler aussi, au cas où. Le professeur continue, et il note : revoir les termes techniques, bien connaître les recettes. Il a lu quelque part que le philtre de paix était une potion que l’on pouvait réaliser aux BUSE, mais alors qu’il ouvre son livre pour la chercher il s’arrête à la page de la solution de force. Trop longue pour être demandée aux examens, mais demandant une attention et un soin assez particulier, une excellente occasion de travailler sur l’exécution et sur les termes. Est-ce qu’il devrait demander son avis à Rogue ? Il se retourne vers le fond de la salle, et avise les ingrédients en vue et l’état des chaudrons mis à la disposition des étudiants – le sien contient déjà la décoction sur laquelle on leur a demandé de travailler pour les cours qui demande plusieurs jours de préparation. En même temps, est-ce que ça ne vaudrait pas mieux de travailler sous l’œil avisé du maître une potion sur laquelle il pourra être évalué ?

« Professeur ? Y a-t-il d’autres potions qui sont régulièrement demandées aux étudiants lors des examens et sur lesquelles vous pouvez nous conseillez de travailler ? »


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