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Cours d'Arts Obscurs
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Mer 18 Mar - 19:05
Cours d'Arts Obscurs


Les conjugaisons s’étaient entremêlées  dans l’intime purgatoire qui rongeait la carcasse du professeur. L’amorce inféconde de l’année scolaire n’était plus que le stigmate de l’homme grignoté qu’il était. L’heure était à la guérison. L’aspiration de se retrouver. De trépas à lumière, la tranchée s’exposait épineuse. Cuirasse astiquée.  

L’ébauche de l’année s’était ponctuée sur quelques éhontés médranos, avec l’agressive tapageuse du croquignol @Engel Bauer, laissant dans sa foulée une surette sapidité. Poudlard suintait l’inconfort, bafoué par l’asticotant frémissement du caquetage. Tâtonnement ambiant. Ça bruissait dans les tripailles sous l’inquisitif chuchotis. Chacun se mesurait et s’envisageait, l’espace d’un soupçon. L’incarcération du rockeur s’était ponctué de l’éviction du professeur Wilson et par ricochet, de l’affection d’Anderson à la cabèche des aiglons. Moult barouf colorait cette année d’une perspective saisissante.
Songeur fardadet se réconciliait avec l’instant, époussetant l’alcôve d’une circonspecte œillade.

Quelques phalanges amignonnaient le massif des pupitres, bientôt alimentés par quelques étincelles. Ce qu’il espérait tout du moins.  Maigriot paleron serait le quantième d’estudiantins présents. Véritable passoire dans laquelle s’étaient glissés les seuls licites en ce cours, avec quelques ‘requis ’ enjoints  tels que de gaillardes substructions  en Histoire de la Magie, Défense Contre les Forces du Mal, Sortilèges, et pour s’épargner d’un nouveau déferlement de jeunes mangemorts claquedents, également en Sciences Moldues .

« Incendio» L’éclat d’un poudroiement taquinait les bougeoirs. La salle de classe se dessinait déjà plus engageante, à contrario de l’aigre climat que pouvait dégainer les cachots. La frisolité dont il souffrait allouait copieusement cette alcôve imbibée de tiédeur.

Grignotant une silencieuse fierté à coups de friandises, il se targuait intimement de ne pas s’être égaré à l’amorce de son premier cours. Son amphigourique sens de l’orientation l’avait maintes fois vasouillé là où il n’était regrettablement pas attendu. L’entremet melliflu consciencieusement expertisé du bout des lèvres, il s’attelait au gribouillis des prolégomènes qu’ils aborderaient pour chatouiller le cours. S’émouvait contre l’ardoise une craie assurée. « Les Arts Obscurs : Magie noire » Pudique croquade au gueuleton à venir. Il pouvait presque entendre chuinter de récusation  le premier ministre.  Luronne ariette. Cette canaille de directeur  (@Severus Rogue) devait s’en pourlécher les babines. Agacer Potter semblait à priori très récréatif. Indiscutablement même.

Le bourdonnement de la cloche l’écorchait de ses limbes alors qu’il recevait déjà les premiers rigoureux dans son pourpris. Une fois les miettes d’instance académique dilapidées, le gosier ruginé par l’enrouement matinier et ce, malgré les populeuses verveines engorgées, il déployait sa charpente dans un cagnard cliquetis.

« Bonjour mesdemoiselles et messieurs. Au précédent cours, nous avons eu l'occasion d’aborder les sujets que moult jugent délicats. Je vous l'ai déjà dit et répété mais il est crucial pour vous d’acquérir un minimum de connaissances pour vous épargner le danger de l’ignorance. Aujourd’hui nous échaufferons le cours en reparlant de la magie noire, et juger de votre assiduité à retenir mes babillages.  »

Le rictus d’une ardeur picorait sa commissure droite, l’éclat indigo frétillant.

La carcasse glissait en légèreté entre les pupitres, considérant le simulacre de chacun. La gutturale s’égarait à la lisière de quelques attentifs pavillons.

« Quelqu'un se souvient il de ce que l'on a évoqué là dessus au dernier cours ? Avez-vous entrepris des recherches? Rappelez-vous que la bibliothèque se repaît insatiablement de votre curiosité. »

543 mots
__________________

Le cours d’Arts obscurs sera un cours purement théorique. Le cours a déjà été "officiellement" commencé depuis septembre. Officieusement, nous reprenons ici en douceur la continuité. J'ai fait en sorte de ne pas trop mettre de détails dans le contenu des précédents cours afin d'entamer plus de sujets dans celui-ci.

Aux précédents cours, on aurait abordé vos connaissances et expériences sur les arts obscurs, plus précisément sur la magie noire. Qu'est-elle exactement? Y avez-vous déjà été confronté? On aurait évoqué les sorts impardonnables, les mangemorts et les détraqueurs brièvement.

Sont les bienvenues à ce cours @Madalina A. Yaxley, @Ramona e. Yaxley, @Ilithyia M. Carrow, @Veredis s. Beurk, @Winnie Carrow et @Elian Dubois.

À vos plumes les poussins.




(c) AMIANTE

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Jeu 19 Mar - 16:51


Cours d'arts obscurs

XX.XX.XX § ft. Class § 542 mots

◊ ◊ ◊

Certains jours, il ne faut pas chercher à comprendre ; la motivation est absente. Malgré tous les efforts, malgré les encouragements que l’on s’efforce à s’offrir ou les insultes que l’on se prodigue… lorsqu’elle n’est pas là, elle n’est pas là. Et, aujourd’hui, elle s’est cachée loin, loin de moi. Je sais, pourtant, que je dois quitter mon lit, sortir des cachots, rejoindre les autres. Mais le confort de ma couette me semble simplement trop bon pour m’extirper du lit. Je pourrais rester là, toute la journée, à roupiller en laissant Mona et Mad noter ce qu’il y a à savoir pour les cours de la journée. C’est la culpabilité qui gagne, cependant. J’ai toujours ce petit cri que me pousse ma moralité lorsque j’abuse de la générosité de mes cousines, et c’est son hurlement qui me force à quitter mon antre. Si au moins, elles acceptaient que je les paie pour me filer leurs leçons, j’aurais moins ce sentiment de dépasser les bornes. Plutôt, je me tape un refus face à mes offres de salaire, accompagnés d’une main réticente qui me tend malgré tout les parchemins noircis.

Je n’ai pas très bien dormi la nuit dernière. Mieux que d’autres fois, moins  que certaines. Ma carence de sommeil commence à sérieusement ronger le dessous de mes yeux, qui deviendront bientôt plus foncés que mes cheveux. Heureusement qu’avec l’habitude, le cache-cernes et le mascara ne me prennent pas plus de deux minutes à appliquer. C’est peu, mais suffisant pour camoufler mes angoisses trahies par mon visage fatigué. Mes boucles noires tombent dans tous les sens, et je tente de les dompter avec pour peigne mes doigts habiles. Je m’équipe aussi d’un serre-tête, délaissant l’idée beaucoup trop connue du chignon ; qui se coiffe ainsi si ce n’est pour cacher une chevelure sale, vraiment ? Ce qui me sauve, c’est l’aspect chic, presque professionnel, que m’offre l’uniforme scolaire. Je me sais chanceuse ; une grande partie des étudiants semblent aussi à l’aise sous leur cravate que s’ils portaient une poche de patates. Mais je crois fermement que tout peut être porté dignement, s’il est arboré avec confiance.

Je n’ai pas à marcher longtemps entre la salle commune et le local de classe. Les deux étant localisés aux cachots, la balade ne s’éternise pas. Malgré tout, je romps la distance en traînant les pieds, faisant un effort supplémentaire lorsque d’autres élèves croisent mon chemin. Dans l’entrebâillure de la porte, je distingue les têtes de mes deux cousines, et me glisse à leurs côtés. « Vous êtes au courant que rien ne sert de vous presser, n’est-ce pas ? que je demande en m’installant. Vous n’aurez pas de points boni pour vous être présentées une heure avant le début du cours. » Je ne sais pas si je les taquine pour les faire rire, ou plutôt pour feindre que ce n’est pas moi et ma laxité qui sommes dans le tort, mais je ne peux m’en empêcher. Elles s’y sont faites, depuis le temps.

Lorsque notre professeur prend la parole, je m’efforce de me taire et sort mon matériel. À sa question, cependant, ma tête s’incline machinalement vers les deux autres ; si quelqu’un se souvient de ce qu’on a vu, ce n’est certainement pas moi.

(c) oxymort

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Dim 22 Mar - 3:20
Cours d'Arts Obscurs
  • Tirage matinal ci-haut
  • 488 mots
Ses doigts s’étaient resserrés contre le cuir de son petit carnet de note qu’elle tenait contre sa poitrine, haussant ses sourcils à la remarque de sa cousine, pinçant ses lèvres alors qu’elle regardait autour d’elle dans l’espoir que personne ne l’avait entendu. Ce n’était certainement pas le moment d’inviter les mauvaises langues à surenchérir d’insultes appréhendées, redoutées… et pourtant ce ne fut pas le cas. Elle soupira silencieusement d’un soulagement qu’elle se contentait d’exulter à défaut d’exprimer. « L’avenir appartient aux sorciers qui se lèvent tôt Lily. Tu ne pourras pas toujours faire la grasse matinée. L’école, c’est presque terminé pour nous tu sais. » avait-elle soufflé avant de s’élancer d’un pas feutré à l’intérieur de la classe et de déposer ses effets sur sa table habituelle. Peut-être était-elle un brin fébrile, un brin anxieuse, ses doigts glissant le long des pages de son livre alors qu’elle profitait du temps restant pour revisiter ses notes.

Et pourtant, ses songes ne semblaient pas pouvoir faire autrement que de se tourner en direction de son tirage matinal, ses lèvres mimant la même moue dubitative qu’affichaient celles de sa mère qui flottait au-dessus de son épaule. La roue renversée… jamais bon signe. Elle s’empressa néanmoins d’en chasser ses incertitudes dès l’instant ou la voix du professeur Nott résonna dans la salle, ses prunelles suivant attentivement les faits et gestes de l’homme qui s’adressait à eux.

Elle resta muette, baissant les yeux alors qu’elle attendait patiemment qu’un autre élève prenne la parole. Parce qu’elle pouvait bien avoir de bonnes notes, Madalina n’était certainement pas le type d’étudiante qui aimait attirer l’attention de ses paires. Toutefois, personne ne semblait s’empresser à répondre au professeur Nott et l’infante Carrow reportait son attention sur elle et leur cousine. Elle devinait parfaitement ce qu’elle les intimait de faire… prendre la parole pour lui éviter d’être choisie au hasard et d’être confronté à l’humiliation de ne pas se souvenir du moindre élément qu’ils avaient abordé. Elle se racla la gorge, levant doucement la main par pur précaution, attendant sagement d’obtenir le droit de parole avant de se faire réprimander pour insolence. Le pire serait sans aucun doute de faire perdre des points à sa maison… sans doute le pire affront qu’une préfète pouvait proférer ! Il fallait montrer le bon exemple…

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Dim 22 Mar - 15:07
Un long bâillement lui fit perler des larmes de fatigue aux coins de ses grands yeux. Qu'elle avait mal dormi, cette nuit. Un mélange d'excitation difficilement contenue et d'appréhension secrète l'avaient empêchée de récolter ses sept heures de sommeil. Le cours d'Arts Obscur était, de loin, son préféré parmi tous les autres et elle trépignerait dans le couloir, si elle en avait eu la force. La Blairelle avait besoin de beaucoup dormir, c'était comme ça, elle faisait partie de cette catégorie de gens. D'autres pouvaient très bien vivre avec moitié moins ; grand bien leur fasse. Alors ce matin, elle avait été parmi les premiers à descendre prendre son petit déjeuner dans la Grande Salle. Les flocons du plafond magique donnaient une ambiance particulièrement cosy, sans parler des grands feux de cheminée qui ronflaient de chaque côté de la pièce. Elle adorait l'hiver au château, elle s'y sentait en sécurité et admirait la créativité chaque année renouvelée des décorations pour fêter les saturnales. En fait, il n'y avait pas une saison à Poudlard qu'elle n'aimait pas. La remarque de sa cousine la tira de sa rêverie éveillée, et elle retroussa sa lèvre en un petit sourire, avant de chuchoter :

« - Qui sait, un jour le fayotage sera reconnu à sa juste valeur. »

Et elle hocha la tête vers Mad, qu'elle trouvait comique à se prendre autant au sérieux. Pourtant, Mona aussi faisait partie du lot d'élèves consciencieux et reconnus pour leurs qualités scolaires ; mais elle préférait en rire plutôt que de sermonner les autres. Mais après tout, les Serdaigle étaient-ils vraiment capable d'humour ? Cette pensée pour elle seule la fit esquisser un sourire plus large alors qu'elle disposait son parchemin et sa plume sur son pupitre. Elle s'était installée à côté de Lily, au cas où elle aurait besoin de son aide. Elle aimait partager son savoir et faire progresser les autres, pour peu que ça ne soit pas à sens unique. Son esprit s'aiguisa à la question du professeur et elle tâcha de se concentrer pour se rappeler ; mais comment oublier ? La discussion sur les Détraqueurs l'avait marquée, et pour cause, ils la terrifiait, ça n'était pas un secret. Laconique, elle leva la main et répondit :

« - Pour ma part, je me souviens qu'on avait évoqué les Détraqueurs. Leur origine et leurs … aptitudes. »

403 mots

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Jeu 16 Avr - 13:23
Cours d'Arts ObscursÉlèvesTes paupières s'ouvrirent lorsque les doux rayons du soleil filtrèrent par la fenêtre juxtaposée à ton lit. Tu n'avais guère envie de bouger, étant bien là où tu te trouvais. Nonobstant tu te rappelas que tu avais cours en ce doux matin. Tu soupiras, guère enchanté à l'idée de devoir quitter ton lit mais fus de meilleure humeur lorsque tu t'en rappelas la matière. Les arts obscurs, une discipline que tu chérissais particulièrement. L'extatique que tu étais trouvait cela fort intriguant. Tes pieds touchèrent le sol et te dirigèrent jusqu'à la salle de bains, où tu saluas tes petits camarades avec ta tête endormie. Cela était cela de faire la java avec Themis, tu avais des heures de sommeil en retard après et tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi même. Te douchant rapidement, tu laissas tes pensées divaguer jusqu'à percuter quant à l'horaire du cours. Si tu voulais être à l'heure, il allait falloir que tu bouge ton popotin. T'activant, tu revêtis tes habits de lion et descendis de la tour en courant. Tu pestas en te rendant compte que tu avais oublié ton sac et remontas les marches des escaliers deux à deux. Tu n'avais vraiment pas ta tête aujourd'hui, cela promettait. Après un petit sprint jusqu'à ta chambre, tu redescendis et gagnas les cachots où vous aviez cours. Fort heureusement pour toi, tu ne fus pas le dernier à t'installer. Tu pris place vers une table de deux, et attendis que ta camarade @Winnie Carrow ne vienne te rejoindre. Tu aimais bien l'embêter, vous vous étiez habitués à être un binôme dans ce cours et cela te faisait du bien de ne pas être seul.

« Salut Winnie. Tu as une sale tête aujourd'hui. » dis-tu en souriant d'un air taquin.

Cela était ta façon de lui dire bonjour, et elle te le rendait aisément. De toute façon tu savais pertinemment qu'elle comprendrait l'ironie de ta réplique, d'autant plus que tu ne fusses guère bien placé aujourd'hui pour faire quelconque commentaire à ce sujet, n'ayant pas pris la peine de te peigner. Tu sortis de quoi écrire, t'appliquant car tu refilais les cours à ton entichée qui n'avait pas pris cette option malgré son attrait pour cette dernière. Tu fus attentif dès le début du cours, réveillé par ton sprint matinal. Le professeur posa une question et visiblement personne ne semblait avoir l'énergie de répondre, à part Ramona, qui vous sauva tous pour le coup. Tu savais que vous aviez tous les réponses, vous aviez surement juste un peu la flemme. Ne désirant pas que la jeune femme ne se sente seule et souhaitant l'épauler, tu fis un effort et ouvris ta bouche pour dire quelque chose de constructif. Il ne fallait pas trop que le Professeur Nott espère que tu eusses passé des heures à la bibliothèque non plus, tu avais suffisamment de choses à travailler et faire lors de ta dernière année, comme le quidditch par exemple. Levant la main à ton tour, tu attendis d'avoir la parole et répondis.

« Vous aviez abordé les sortilèges impardonnables également, l'évolution de leur utilisation... »

Tu laissas ta phrase en suspens, au cas où quelqu'un ne souhaiterait la compléter. Tes yeux se posèrent sur Winnie à qui tu souris sans raison particulière. À moins que cela ne soit pour l'embêter ?  

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Ven 1 Mai - 13:18


Cours d'arts Obscurs

l'art obscurs

◊ ◊ ◊

« Simba. » La jeune fille s’était cachée sous son lit. Elle s’amusait très souvent à jouer en compagnie de son chien. Pour améliorer leur relation, mais aussi pour le divertir, car avec tous ses cours, elle ne pouvait pas passer énormément de temps avec lui. Alors quand elle avait un petit moment, elle l’utilisait souvent pour jouer avec son petit pomeranian. Amusée, elle l’observait tourner en rond autour du lit, visiblement inquiet de ne pas trouver son amie à deux jambes. Le nez au sol, il trottinait en cercle, curieux, et surtout attentif aux odeurs posées sur le sol. Finalement, son instinct le poussa à tourner la tête vers le lit. Quand il aperçut enfin sa petite propriétaire, il s’élança en courant sous le lit et lui lécha le visage. N’aimant pas vraiment ça, Ava releva la tête et se cogna contre le sommier. « aie ! » Simba tout heureux, de l’avoir retrouvé, bondissait contre elle, prêt à reprendre la partie. Hélas, une fois de plus, le temps jouait contre la jeune fille. Il était bientôt l’heure pour elle de se rendre à son cours d’arts obscurs. Ava s’y était inscrite en première année, choquant ses parents, qui n’avaient pas compris pourquoi leur très chère fille avait choisi cette option. Cela avait assez énervé leur aînée, après tout, ils ne connaissaient rien à la magie, alors pourquoi cela les inquiétaient-ils. Sans doute, la présence du mot – obscur – . La crainte qu’elle plonge dans l’obscurité. Son père regardait trop Star Wars, peut-être craignait-il que sa fille tombe du côté obscur de la force… Ava, la future Dark Vador ! N’importe quoi. Ava avait même tenté de rentrer dans le jeu à son père. Car elle aussi connaissait bien Star Wars. « Un Jedi utilise la Force pour la connaissance et la défense, jamais pour l’attaque. » Lui avait-elle dit. Lui, lui avait répondu «La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance. » En réponse, la blonde s’était mise à rire. Parce que oui, malgré leurs différences et leurs opinions divergentes, on ne pouvait nier la belle relation qui unissait le père et la fille. Cette discussion n’avait rien changé, mais cela avait au moins eu l’effet de la rendre l’air plus respirable.

Elle avait beau leur expliquer que non, elle n’avait aucun attrait pour la magie noire, cela n’avait pas eu l’effet escompté. Pas grave, la blonde n’avait pas changé d’avis. Le monde sorcier était instable, elle ne savait pas de quoi demain serait fait. Alors pour sa protection, elle préférait étudier les arts obscurs, parce que c’était ce que les sorciers mal intentionnés utilisés. Parfois, pour se défendre, il faut connaître ce dont quoi les autres sont capable. Voilà pourquoi elle s’était inscrite dans ce cours, pour en apprendre plus sur les arts obscurs, afin d’être capable de se défendre si la situation tournait mal. Bien évidemment, la jeune femme espérait ne jamais avoir besoin à se servir de ce qu’elle apprenait en compagnie du professeur Nott. Pour le moment, elle ne connaissait que quelques notions, cela faisait environ 6 mois que les cours avaient commencés. À vrai dire, Ava trouvait cela assez intéressant. Passionnant, même, et pour le moment elle n’avait aucune envie d’attraper sa baguette pour tuer quelqu’un avec un des trois sortilèges impardonnables.

Elle arriva pile à l’heure pour ce cours et rentra avec le reste des élèves. Ava s’installa devant, comme elle le faisait le plus souvent, à côté d’elle se trouvait différents élèves de sa classe. Elle n’était pas la seule Gryffondor à avoir cédée à la tentation. Comme d’habitude, Ava sortit quelques feuilles et sa plume. Son regard se posa sur le tableau et elle laissa sa plume glisser sur la feuille. C’était une des choses qu’elle préférait à Poudlard. Le bruit de la plume qui entame le papier. Cela la rassurait, une habitude agréable à laquelle elle avait dû s’habituer, car aucun enfant moldu n’écrivait à la plume. Ses débuts avaient été compliqués, mais maintenant elle maniait la plume comme n’importe quel sorcier. Ava préférerait que sa calligraphie soit plus soignée, plus jolie, comme certains élèves. Hélas, malgré tous les soins apportaient à son style, elle n’arrivait jamais à être totalement satisfaite.

Une fois, tous les élèves installés, la voix du professeur s’éleva dans la salle. Ava arrêta de regarder sa feuille, pour poser ses yeux sur celui qui tentait de leur apprendre depuis le début de l’année, les arts obscurs. Pour le moment, elle aimait bien ses cours et espérait que cela continue ainsi. A vrai dire, elle aurait aimé pouvoir enregistrer ses paroles pour les retranscrire à ses parents. C’était exactement pour ça qu’elle avait décidé de s’inscrire. Même si ce n’était pas la meilleure idée du monde. Ava participait au maximum de cours demandés pour les Aspics. Elle aurait pu en choisir moins, mais elle préférait travailler pour devenir une sorcière douée. D’une certaine manière, le fait qu’elle soit une sang de bourbe la poussait à vouloir faire ses preuves. Démontrer que malgré la naissance, elle pouvait être aussi bonne que quelqu’un naît dans une famille de sorciers depuis des générations. Alors oui, elle était contente d’assister à ce cours que cela plaise ou non.

La blonde reconnut immédiatement la voix de la préfète de Serdaigle. Rien de vraiment étonnant, car depuis le tout début de sa scolarité, elle partageait la même classe dans les cours généraux. Elle aussi semblait avoir opté pour les arts obscurs, comme il en était le cas pour Elian Dubois. Elle le connaissait bien, après tout, ils étaient dans la même équipe de Quidditch et de ce fait dans la même maison. C’était lui l’attrapeur de l’équipe, celui qui mettait parfois la pâté à Emrys et inversement. Après tout, quand on jouait à un jeu, il fallait aussi savoir perdre. Bien évidemment, ce n’était pas ce qu’Ava préférait… En vérité, elle détestait l’échec, mais savait l’accepter pour mieux rebondir. À son tour, la Grydffondor leva la main pour rajouta ce dont elle se souvenait. « Nous avions aussi parler des mangemorts. » De tout ce qu’ils avaient abordé, Ava avait été assez intéressée par la création des détraqueurs et leur manière de fonctionner, même si parfois, elle n’avait pas pu empêcher les frissons de parcourir son échine. Ce cours était passionnant, mais terrifiant en même temps. La folie de certains n’a jamais de limite.


(c) oxymort



1081 mots

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Ven 1 Mai - 22:04
Cours d'Arts Obscures


« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
« T'gênes pas surtout! » laisse-t-il échapper à voix basse, mais si ses mots sont emplis de reproches, ses doigts qui doucement se faufilent sous les plumes de sa chouettes en ôtent toute dureté. Perchée sur la table, les gouttes de jus de citrouilles dégoulinantes encore de son bec lorsqu'un doux hululement en échappe, elle se tient là, la ninoxe, profitant de ce doux contact comme paiement avant d'enfin défaire son emprise du colis qu'elle tient dans ses serres. « Merci. » souffle-t-il à voix basse, alors qu'avec impatience, ses doigts s'acharnent sur le papier. Les répercussions de ces alarmant événements du début de cette année scolaire sont toujours des plus palpables - mais en ces mains justement se trouve ce que le brun considère être bien la meilleure des conséquences : sa mère, inquiète avec ces événements qui ne font qu'écho à de bien plus sombres périodes, désormais cherche à déguiser ses "prises de nouvelles" de son fils sous formes de colis contenant diverses des friandises favorites du brun... Un plan qui, d'une certaine manière, fonctionne, car si la vipère se sent mal face à l'inquiétude palpable de sa mère, de part ces réguliers envois de colis, cette dernière ne parvient-elle pas moins à recevoir de bien plus régulières et nombreuses nouvelles de son fils, sans pour autant risquer l'agacement de ce dernier - car qui pourrait bien se sentir agacé face à tant de contact maternel, quand celui-ci égale chocogrenouilles et des plumes en sucre? Pendant un bref instant, la chouette inspecte-t-elle également le contenu du petit paquet, avant de s'en détourner, déçue, et de s'en voler avec des saucisses posées sur le plat du brun. Pendant un bref instant, le regard de l'adolescent suit-il les battements d'ailes de son rapace, avant de ne finir par se poser sur sa montre. « Mince » Deux syllabes lui échappent-elles des lèvres, alors que d'un bond, il se lève : avec la distraction de Morgana, est-il bien tard déjà. Fourrant le paquet dans son sac, il s'élance le brun, bien décidé de ne pas arriver en retard à son cours - après tout, en retard, jamais ne l'a-t-il été, et ce n'est pas après cinq années de passées à Poudlard que ça commencera.

Résonnent-ils dans les couloirs, alors qu'il se précipite, le brun, ne ralentissant l'allure qu'une fois que la lourde porte de la salle de cours se trouve en son champs de vue: comme lui, d'autres élèves se pressent encore pour atteindre le cours avant que la lourde porte ne se ferme. Se faufilant avant de ne se laisser tomber sur une chaise à l'arrière de la salle, le brun pour un bref instant laisse son regard vaguer vers une tête blonde bien connue qui se dresse à l'avant de la salle. Un bref échange de regard, car si son regard toujours cherche celui de la jolie blonde, n'en faut-il pourtant point plus pour rappeler au ténébreux brun c'est en colère qu'il l'a quitté quelques jours auparavant. Devant tous les clients des Trois-Balais, lui a-t-elle causé une scène dont aujourd'hui, il n'en comprend toujours pas la cause. Certes, Ava a-t-elle toujours eu cette personnalité exubérante, s'imposant régulièrement de force dans la vie du brun, et pourtant, cette fois-ci est-elle tout simplement allé trop loin. Beaucoup trop loin

Et alors que la voix de leur professeur s'élève dans la pièce, le regard d'Emrys quitte-t-il les blonds cheveux d'Ava pour se poser sur ses notes du dernier cours, annoté de quelques informations supplémentaires qu'il a pu trouver dans quelques livres depuis. Alors si, aisément, il aurait pu répondre à la question du Professeur Nott, restent-elles inlassablement closes, ses lèvres. Tête penchée sur ses notes, et cheveux sombres volant ses yeux, semble-t-il absorbé par sa lecture - et seule un léger mouvement de sa tête, accompagné d'un roulement d'yeux lorsque retentit la parole du chercheur des Lion, Dubois, trahi que parfaitement il paie attention à ce qui se dit autour de lui. Il connait la réponse, Emrys, seulement n'est-il point de ceux à aimer attirer l'attention sur lui - et puis, n'est-il pas un perroquet à ressentir le besoin de répéter les paroles des autres...


(c) DΛNDELION

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