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Apprentissage (Lin père & fils)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Lun 19 Aoû - 14:24
APPRENTISSAGEft. @Mingjue Lin

Cela ne fait que quelque jours que Sizhui est arrivé de Chine. Par cheminette expresse, courtoisie du Ministère Chinois. Le garçon ne sait pas bien i tout était parfaitement légal, mais le fait est que valise à la main, manteau sur le dos, il a débarqué dans un monde parfaitement inconnu. Son père lui a présenté ses nouveaux arrangements de vie : Du dimanche soir au jeudi à Poudlard, du jeudi soir au dimanche chez lui pour remettre un peu d’ordre dans ses enseignements. C’est sans beaucoup plus d’information que le fils de diplomate a été présenté au personnel de Poudlard, et qu’il s’est vu remettre une pile de livres en anglais. D’un coup, l’immersion a été totale : lui qui n’était jamais sorti de Chine et ne parlait anglais qu’avec son père et ses professeurs s’est retrouvé au Royaume-Uni, dépassé par les événements. Est-ce que ça ne serait pas le moment d’acheter une plume à traduction automatique ? Un pinceau de calligraphie, l’adolescent a fait le deuil : ils utilisent tous des plumes là, en Angleterre. Et ils écrivent sur du parchemin. Et ils parlent anglais. Et ils bouffent n’importe quoi.

Et leur thé est répugnant. De la bergamotte dans du thé noir ? Mais pourquoi ?

Alors, pour combattre le mal, Sizhui a employé le même mal : il s’est plongé dans ses livres pour essayer de comprendre ce que les professeurs disaient trop vite en cours. La plupart d’entre eux ont accepté de répondre à ses questions quand il en avait après les cours. Et il a fait office de monstre de foire pour ses camarades. Il faut dire que la Chine, c’est exotique pour qui n’est jamais sorti de sa vieille Angleterre. Pour lui aussi, l’occident, c’est exotique.

Les quelques jours ont passé, et il a été temps d’affronter son père. Jeudi soir, après son dernier cours, Sizhui a repris sa petite valise ensorcelée, a salué ses camarades de classe et a finalement retrouvé le domicile paternel, un appartement dans le Londres sorcier. Il a pu utiliser une des cheminées de l’école pour s’y rendre, et ne s’habitue toujours pas à ce moyen de transport. Mais il paraît que les portoloin sont bien pires. Il n’a pas vraiment envie d’essayer, après tout. Les mythes d’épées volantes en Chine sont bien plus attrayantes. Ou même un balai à la rigueur. Le tout est que ça vole plutôt que de retourner l’estomac.

C’est un peu verdâtre et faisant, contre mauvais sort bonne figure qu’il est arrivé dans l’appartement meublé à la chinoise traditionnelle selon les préférences de son père. Il est un peu en avance et son père semble encore au travail. Il a donc fait ce qu’il ferait naturellement en Chine : il a déposé sa valise à côté de lui et s’est agenouillé sur un coussin devant le bureau de son père, attendant son retour. Les mains reposent souplement sur les genoux, le dos est droit et la robe de sorcier de Poudlard a été troquée contre le vêtement traditionnel de son clan, bien plus confortable si vous voulez son avis. Après moult hésitation, il a posé sa baguette sur le bureau de son père. Une offrande à sa colère. Il sait qu’il a déçu son père, il l’a vu sur son visage dans le feu. Il ne s’explique pas cette première semaine à Poudlard où on lui a sciemment demandé d’utiliser cette baguette. C’est honteux qu’il a suivi ses cours. Son père l’a-t-il mis là parce qu’il le juge désormais indigne de son enseignement ? Cette pensée le rend malade.

La boule au ventre, Sizhui attend.

593 mots

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Mar 20 Aoû - 13:28


APPRENTISSAGE
RP - avec son fils adoré @Sizhui Lin


Une semaine. C’était le temps que s’était alloué Lin Mingjue pour réfléchir posément à la situation. Le chef de clan comme le père de famille n’avaient jamais été confrontés à cette situation. C’était ce qu’on appelait la « crise d’adolescence » de son fils, peut-être ? Ou bien il avait été sot de lui confier le clan si jeune. A quinze ans, quand même, il aurait pu… Les parents attendaient bien souvent trop de choses de leur progéniture et le diplomate ne faisait apparemment pas exception. Toute la semaine, il avait été perturbé par le simple fait de savoir son fils sur le territoire anglais plutôt qu’en sécurité, dans l’enceinte de son clan. Le fils unique Lin soumis à tous les dangers de la vie anglaise… Voilà qui avait de quoi aviver les pires craintes d’un père. Mais dans le même temps, il s’efforçait de rationaliser : ses ennemis n’étaient pas sur le sol anglais et il avait appris à son fils à se défendre.

Sa capacité d’auto-défense l’inquiétait, cependant. Son fils avait touché à une baguette magique. Pis, il y était revenu, choisissant ainsi la voie de la facilité au difficile art de son clan. Mingjue songeait qu’il avait du rater son éducation quelque part. Mais peut-être était-ce aussi un trait de l’enfance que de chercher la facilité ? Il était incertain quant à la marche à suivre pour se défaire de cette situation. Enfin… au moins avait-il pu mettre en sécurité son fils à Poudlard grâce à l’appui inopiné de @HARRY J. POTTER et @SEVERUS ROGUE. Le premier l’avait recommandé, le deuxième avait accepté l’enfant avec quelques aménagements d’emploi du temps.

C’était à cela que pensait Mingjue en sortant du travail, dos droit, mains jointes dans le dos. L’habit traditionnel blanc et bleu, emblématique de son clan et de sa culture, flottait sur son passage, attirant le regard de quelques sorciers curieux et d’un ou deux moldus égarés par hasard aux abords du Ministère de la Magie. Une fois n’était pas coutume, il préférait marcher pour se rendre chez lui. Cela lui permettait de se mettre dans le bon état d’esprit, de peser une dernière fois le pour et le contre de la situation. Il avait envoyé son fils à Poudlard pour le protéger, certes, mais également pour lui donner un aperçu de la magie dégénérée qu’il avait commencé à apprendre seul. La baguette était une hérésie pour tous ceux de sa tradition : un outil pour paresseux. Mais il ne voulait pas de combat frontal avec son fils. Il voulait aussi qu’il fût capable de faire ses propres choix. Car c’était lui, l’avenir du clan Lin. Et peut-être, après tout, était-il temps d’évoluer avec son temps ?

Le diplomate chinois n’était pas plus fixé en gravissant les marches qui le menaient à son appartement de fonction. Son coeur battait dans sa cage thoracique et il redoutait de découvrir l’état dans lequel il trouverait son fils. Lorsqu’il poussa la porte, il entendit d’abord le silence troublé par un seul souffle imperceptible. Il vit ensuite la silhouette de son fils, agenouillé près du bureau bas qu’il avait fait installer sur un sol lambrissé. La chaise demeurait vide, de l’autre côté. La place paternelle à prendre pour faire la leçon à un disciple dissident. Ce n’était pas ce à quoi il aspirait ce soir là. Après tout, ni l’un ni l’autre n’étaient en Chine dans le domaine Lin. Ils étaient tous deux dans une ville occidentale, souffrant de dépaysement et d’incertitudes. Cela valait sans doute quelques entorses au protocole.

Le pas léger, il entra dans la pièce, refermant soigneusement, derrière lui, la porte de sa demeure. Son fils ne bougeait pas, absorbé dans une méditation, peut-être, ou plus sûrement dévoré par l’angoisse. L’homme agrippa un coussin qu’il déposa soigneusement à côté de celui de son enfant et s’agenouilla à côté de lui. Avec douceur, il laissa flotter sa paume sur l’épaule de son fils.

– Sizhui. Bon retour à la maison.

Une formule rituelle d’usage franchit ses lèvres. Il n’y avait pas besoin de parler anglais entre eux, et c’était un plaisir que de pouvoir faire entendre le chant de sa langue maternelle pour quelque chose d’aussi simple et agréable que de saluer son enfant. Le coeur du père battait la chamade : son fils lui avait manqué pendant tous ces mois passés loin de lui. Le revoir avait quelque chose de rafraîchissant.

– Tu peux cesser d’avoir peur. Ta présence ici n’est pas une punition, et je ne suis pas en colère contre toi, bien que tu n’aurais jamais dû mentir à ta grand-mère ni même toucher à cette baguette : les objets du trésor familial sont, pour beaucoup, maudits ou dangereux, ils ont appartenu à nos ennemis comme aux membres de notre famille, et tous ne sont pas sans conséquence. C’est pourquoi nous les gardons dans cet endroit béni par nos chants.

La voix était posée, l’âme apaisée. Mingjue se sentait soulagé de voir son fils là, en bonne santé, assis à côté de lui. Il s’était tant inquiété… finalement, les circonstances de ces retrouvailles importaient peu.

– Raconte-moi tout, à présent. Ta grand-mère m’a déjà relaté les grandes lignes, mais j’aimerais les entendre de ta bouche et les comprendre par tes yeux.
877 mots (c) Liu

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Mer 21 Aoû - 18:32
APPRENTISSAGEft. @Mingjue Lin



Sizhui se fige lorsqu’il entend un pas derrière lui. Habitué à rester immobile pour méditer, il ne tressaille pas. Ses muscles sont pourtant un peu trop crispés pour que la pose soit confortable. Il n’est pas rassuré le moins du monde. Il ne sait pas sur quel pied danser. C’est la première fois qu’il dévie du chemin sur lequel le guide son père. Quelles conséquences cela aura-t-il concrètement ? L’adolescent sent la boule grossir dans son ventre et sa gorge pendant que son père se rapproche. A sa grande surprise, il vient s’asseoir à son niveau et non pas derrière le bureau comme il le redoutait. Cette proximité a quelque chose de rassurant. Peut-être que ça va bien se passer, finalement ?

Les premiers mots en chinois sont une formule rituelle. D’un coup, le cadre de la conversation est connu. Sizhui laisse échapper un petit soupir de soulagement. On dirait que l’engueulade, ce n’est finalement pas pour tout de suite. Il joint les mains, les bras en arc de cercle devant lui pour saluer son père. Il voudrait lui rendre son salut oralement, mais il ne fait pas confiance à sa voix pour prononcer sans faiblir un mot aussi simple que « père ». Aussi simple et lourd de significations pour le moment.

Le jeune homme se sent affreusement mal malgré la main sur son épaule. Son père se veut rassurant et cela marche, mais ça n’allège pas le poids de la culpabilité. Cela ne rend pas plus facile la conscience de ses erreurs. Car il sait qu’il a failli à tout ce que sa famille s’est évertuée à lui apprendre au cours des quinze années précédentes. La voix de son père résonne à nouveau. Sizhui a posé les mains sur ses genoux, au repos. Il n’a pas osé lever la tête. Il écoute l’explication de ce qu’il sait déjà. Il mesure la déception de son père. C’est sans doute pire que si son père s’était énervé.

Quand son père lui propose finalement de parler, il sait qu’il ne coupera pas aux explications. Alors il se lance, la voix tremblante.

- Je suis désolé, père. Je vous ai déçu et j’ai trahi les enseignements de notre clan.

Ce n’est pas ce que son père lui a demandé, et c’est pourtant ce qu’il ressent en premier lieu : le besoin de présenter ses excuses en priant de toute son âme pour qu’elles soient acceptées.

- J’étais allé marcher pour réfléchir et je me suis rendu dans le trésor pour y trouver un peu de tranquillité. C’est là que j’ai vu la baguette, père, et je n’ai pas réfléchi. Je savais que certains sorciers l’utilisent, et je me suis dit que peut-être… peut-être que ce serait plus facile de faire de la magie avec cet outil.

Le rouge de la honte lui dévore les joues tandis que sa voix se brise dans un murmure. Sizhui ne sait plus où se mettre : c’est la pire émotion qu’il puisse ressentir à ses yeux. Qu’est-ce qui pourrait être plus terrible qu’être consumé par le poids de ses mauvaises actions. C’est un aveu terrible qu’il a fait là.

- Et ça a marché, père. C’était plus facile de lancer des sorts avec l’aide d’une baguette. Alors je me suis dit que cela pourrait m’aider dans mes études si, parfois, je pratiquais avec. Mais j’avais tort, n’est-ce pas ? Je n’ai fait que céder aux outils de nos ennemis. Je suis désolé, père, je suis désolé !

Sizhui ne se rend même plus compte de la pression qu’il se met sur les épaules pour être à la hauteur des attentes de son clan. Il n’a en tête qu’une seule chose : son erreur.

617 mots

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Dim 1 Sep - 10:57


APPRENTISSAGE
RP - avec son fils adoré @Sizhui Lin


Les sentiments contraires de Sizhui déferlaient sur l’esprit de son père. Il n’aurait jamais deviné à quel point son fils pouvait se sentir coupable de déroger à ses attentes et ses espoirs. Mingjue en concevait une pointe de culpabilité : peut-être avait-il trop fait peser sur les épaules de l’adolescent ? Il ne pouvait en être certain, bien sur, mais il n’avait certainement pas voulu qu’il se tourmentât à ce point. Sa main sur l’épaule se fit caresse sur la nuque roide de l’enfant qui lui avouait ses fautes. Il en était interloqué. Il ne pensait vraiment pas que son fils vivrait aussi mal cette année où il avait été loin de lui, cet apprentissage, certes exigeant. Parce qu’il était à côté de son enfant et que son temps en Angleterre lui avait un peu bénéficié, Mingjue n’y réfléchit pas et, dans un élan de spontanéité, prit son fils dans ses bras pour le consoler.

– Sizhui, ce n’est rien. Tu as fait ce que tu pensais le mieux pour toi à ce moment là. Tu as cédé à la facilité, c’est vrai, mais tu ne t’es pas engagé aveuglément dedans. Tu as encore conscience des préceptes de notre clan, tu sais que ce que tu as fait n’est pas idéal. Je suis fier de toi, Sizhui, pas honteux. Il faut bien plus de courage pour reconnaître et accepter ses faiblesses qu’il n’en faut pour suivre aveuglément ses impulsions.

Mingjue, en sentant le corps blotti contre lui, prit enfin la mesure d’à quel point son fils lui avait manqué. Il avait beau collectionner les conquêtes, son fils et sa mère étaient ses deux repères stables dans l’existence. Sans eux, que serait-il sinon une coquille de noix à la dérive sur l’océan ? Un sourire naquit sur ses lèvres sans qu’il ne puisse le refréner. Comme il était bon d’avoir enfin sa famille près de lui. Égoïstement, savoir son fils dans ses bras lui apportait une incommensurable paix. Il avait, auprès de lui, l’être qui comptait le plus à ses yeux. Depuis que son épouse l’avait mis au monde, il ne s’était passé un jour sans que sa discrète et sage présence ne le remplisse de joie et de fierté. Il était père et son fils était appelé à devenir un grand homme. Il le savait. Il voyait déjà ses qualités fleurir.

– Sais-tu pourquoi je t’ai envoyé à Poudlard ? Je pense que cela peut t’être bénéfique d’étudier plus en profondeur des savoirs qui ne sont pas les nôtres. Et quant à ta voix… Je vais m’occuper personnellement de t’aider avec cela. C’est difficile au début, complexe. La magie que nous utilisons est une caresse lorsque celle véhiculée par la baguette magique est un titan. La force brute est souvent plus aisée à employer que la finesse subtile de nos arts. Il te faudra de longues années, encore, avant de dévoiler tout ton potentiel… Mais je veux que tu tiennes bon, mon fils. Je sais que tu finiras par y parvenir. Ne te décourage pas.

Le sourire s’élargit sur ses lèvres tandis qu’il libérait avec douceur son enfant de son étreinte.

– Et si tu me racontais ta semaine ? Quelles sont tes impressions sur l’Ordre d’Hermès ?
503 mots (c) Liu

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