La carcasse séchée dans un relief regrettable, Uriel flétrissait. Le contour d’un imbroglio flagornait sur son entité. La paréidolie d’un véritable fantôme.
Falot portrait qu’il lui décrivait pour la première fois. La ceinture de ses phalanges sur les avant-bras du dameret découpé. La fougasse de le morigéner pour son mutisme s’était déprimée sous une patente inquiétude. Le prurit de le rudoyer, de l’écorcher de son épouvantail, de le mornifler à coup de tapette à mouches (objet moldu invincible contre les mouches. Merci
@Archibald Rosier) lui grattait l’échine. La féline rubigineuse étranglait son essor sous coton. L’inassouvissement lui ruginait le gosier. L’évidence perceptible de son trouble devant la dissolution de son ami, son frère, l’émouvait de jure. La mainmise de ses mains se contractait finalement sur les poignets du jeune homme.
Les lucarnes se répandaient d’une induline accablée, dégueulant leur cafard à la lisière de ses prunelles. Papillonnement suspendu. Embrassement déferré de sourcils. Le bourgeon vermeil se recoupait dans les pourtours vallonnés d’un volcan. Explosif.
« Nom d’un boursouf maléché ! Une femme t’a brisé le cœur ? Un homme ? Un centaure ?! On dirait que tu as vu Voldemort surgir de l’au-delà pour t’annoncer les joies des retrouvailles père et fils ! » Elle n’en était pas loin. ‘Il a vraiment mauvaise mine Croquette’ Le calque de Charley tintinnabulait dans sa boîte crânienne. ‘Croquette’ était le sobriquet qu’il avait imparti à Uriel.
‘Il devrait prendre des vitamines, ou des gifles ? Il est plus pâle qu’un cul de blanc’. Aisance et butorderie dégrossissaient le personnage ‘imaginaire’ qu’était Charley. Winnie assibilait silencieusement entre ses lèvres une improbation à l’encontre de son cher et tendre chimérique. Résurgence de son follet sur les lagunes évasives du guérisseur aux égards de quelques phalanges musardes sur sa pomme carminée. Tendresse écorchée de chaleur.
La charpente déciduale arrachée de sa paillasse dans une acoustique criarde pour éterniser le rince-cochon, une articulation s’était dévoyée sur un bout de paperasse. Elle calquait l’influence de sa phalange éparse sur le parchemin, puisard de minon-minette. Il allait sans dire que la lionne était pour le moins, pour ne pas dire drastiquement, ourdie de curiosité. Une appétence obombrée par sa turpitude. Sans l’égard d’une mignardise, elle cahotait son régalien séant du King Size pour le ravir de son tord-boyaux d’une main catégorique.
« Tu te mettras la tête à l’envers, si tout du moins elle ne l’est pas déjà, quand je ne serai pas là ! Tu ressembles à un elfe de maison (pour ne pas dire Lorky) passé dans une machine-à-laver ! » Réprimande sous une gutturale grogneuse. Le poussin grenat honnissait les poivrots.
« Tu sais ce qu’est une machine-à-laver ? » Parenthèse échouée dans laps d’oscillation.
« Enfin peu importe ! Appelle Lorky pour t’amener de l’eau. Moi, il m’enverrait balader non sans une myriade de malédictions » ponctuait-elle avec instance avant de ratisser la commode de l’équivoque parchemin. Ses quelques jointures boursicotaient contre l’étoffe raboteuse, les pupilles heurtées contre le sceau à présent bien apprivoisé des Malefoy pour sa familiarité avec Draco.
« Par les froufrous roses de Severus ! » Carambolage mental. Sa bienséance l’engrangeait de cuistrerie, bien qu’elle s’en cogne réellement. Les syllabes se dégueulaient en vomissure sur une vraisemblance insoupçonnée.
« Non mais j’y crois pas ! » @Lucius A. Malefoy, oiseau de Junon, serait le daron d’Uriel ? Elle n’avait jamais eu de critiquable ressenti à son égard, même si elle connaissait ses démérites paternels au sujet de son cher Draco. De sa soupape ne s’étaient jamais affranchis des génuflexions pour son géniteur. Le croquis qu’il en dépeignait était effectivement loin d’être laudatif.
Elle concevait maintenant la marmelade qui clapotait en lui. Percluse face à cette exclusivité, Winnie sifflait une clampée lapidaire du whisky avant de l’éructer à tout berzingue de son goulot.
« Beuuurk mais comment peux-tu boire ça ? Je préfère encore la bièraubeurre » Frimousse écorchée de simagrées. Labres boudinées de déplaisir. Le whisky n’avait guère fléchi ses bonnes grâces.
« Je comprends maintenant ton silence depuis tout ce temps…Enfin c’est quand même dingue cette histoire…Comment prends-tu la nouvelle ? Si on oublie cette mine affreuse qui te sied aussi bien qu’un string sur la tête de Lorky » Déréliction du casse-poitrine sur la commode où seyait un peu plus tôt le parchemin saillant de confusion. Les pas pendillaient silencieusement dans l’ouate tandis qu’elle frôlait son brouillard, inquiète.
Vocabulaire :À tout berzingue = vite
Tord-boyaux, Casse poitrine = alcool