Désormais sur tes genoux, la belle extatique épluchait tes cours en t'ignorant presque. Tu ne lui en voulais pas, connaissant mieux que quiconque son attrait pour cette discipline. Tandis que tu la laissas étudier, tu profitas des bons mets sur la table, regagnant des forces. Tes yeux dévoraient la belle Serpentard sur tes genoux, désirant que chaque parcelle de son merveilleux corps t'appartienne. Tu la contemplas quelques longues minutes, partant dans tes pensées peu catholiques et ne pus te retenir davantage face à la tentation qu'elle incarnait. Tes lèvres se posèrent sur son épaule et dérogèrent vers son cou, cherchant ses frissons à ton contact. Voyant sa main mettre de côté tes notes, un sourire franchit tes lèvres, toujours occupées à parcourir le cou de ton entichée.

Ne réfléchissant guère, étant contrôlé par tes pulsions, tu la supplias de t'épouser. Tu en rêvais, tu voulais qu'elle devienne ta femme et que personne ne soit en travers de votre chemin. Cependant tu savais qu'elle ne répondrait pas, elle ne le faisait jamais. Son rire tandis qu'elle se tourna vers toi te frustra. Avant que tu ne puisses râler, elle vint t'embrasser avec passion. Tu sentis l'une de ses mains venir se loger dans tes cheveux, déportant ta tête en arrière tandis que le reste de ton corps réagissait à ses baisers. Ton souffle fut plus saccadé, ton coeur s'accéléra, et tes yeux se fermèrent en essayant désespérément de ne pas céder à tes sentiments et à cet appel charnel. Tu les rouvris lorsque la pression capillaire cessa, et que ses mains descendirent en effleurages le long de ton torse, induisant de multiples frissons sur leur passage. Tandis qu'elle arrivait au niveau de ta ceinture, tu déglutis et plongeas ton regard brûlant de désir et amour dans le sien. Tu avais envie d'elle plus que de n'importe qui, et ce, en permanence, mais tu t'en voulais d'être aussi faible, de ne pas savoir lui résister. Tes sourcils s'arquèrent d'étonnement lorsqu'elle te répondit, indirectement certes, mais elle le faisait, et ce, pour la première fois. Un sourire franc franchit tes traits faciaux, alors que tes yeux ne quittaient pas les siens.

« Non, tu le saurais si cela en avait été une. » Tes doigts vinrent caresser sa joue et s'emmêler dans une boucle de ses cheveux tandis que tu la regardais. « Je veux que tu sois enchaînée à moi de toutes les manières possibles. »