| Dim 5 Mai - 20:08 | Piers A. Elliot Coeur d'Occamy Nom Elliot || Le clan de mon père, de son père avant lui, et du père de son père... jusqu'à Merlin sait lequel de mes ancêtres qui a préféré adopter ce nom plutôt que son patronyme de naissance. Bref, je vais pas vous faire un dessin : je suis écossais, fier de l'être, et fier d'apartenir au clan Elliot. Prénoms Piers Ambrose || La dernière fois que j'ai donné mon nom entier, le type en face de moi s'est marré. En même temps, je sais pas à quoi pensaient mes parents en m'appelant "pierre immortelle"... Âge 46 ans || suffisant pour avoir vu un paquet de choses, mais pas assez pour pouvoir dire que plus rien ne m'étonne Date de naissance 5 mai 1957 Lieu de naissance Dans la maison familiale, non loin de Clova, sur les terres historiques du clan. Pas d'hôpital pour moi, comme le voudrait apparemment la tradition familiale. Signe astrologique Taureau || J'aurais sûrement une anecdote pertinente à raconter si j'en avais quelque chose à faire. Nationalité Ecossaise || C'était vraiment nécessaire de le rappeler ? Statut Civil Célibataire || La vie est déjà suffisamment compliquée, inutile de m'encombrer de parasites. Préférences sexuelles Hétérosexuel || Mais c'est pas comme si c'était vraiment essentiel de le savoir. Statut du sang Mêlé || Ma famille, comme mon clan, compte une vaste majorité de sorciers, mais son sang est bien loin d'être pur. Tradition Ordre d'Hermès || Sans surprise, hein ? Baguette Bois d'ébène, crin de licorne, 31,04 cm, inflexible || Le portrait craché de la baguette de mon paternel... il rayonnait de joie le jour où je l'ai reçue. Ce qu'il ne m'a pas dit, c'est que j'allais en baver pour la maîtriser, mais depuis que j'y suis parvenu, elle ne m'a jamais laissé tomber. Patronus Un chien || Un foutu sheltie. Ah bah oui, c'est hyper mignon, je suis sûr que les Détraqueurs seront trop occupés à lui faire des gratouilles pour essayer d'aspirer mon âme si un jour ils me coursent... Dons A ce qu'il paraît, j'en aurais un, et particulièrement puissant de surcroît : celui d'irriter les gens. Pouvoirs Aucun, à ma connaissance. Particularités Je suis un bègue qui se soigne. Tant que je reste calme, on n'y voit que du feu. Activité Professionnelle, études, métier, autre Médicomage || et après presque quinze ans de carrière, j'ai postulé pour être infirmier à Poudlard. CARACTÈRE & ANECDOTESA l'écoute Même si ça fait mal de le reconnaître, je me suis pas lancé dans la médicomagie totalement par hasard. On m'a toujours rabaché que j'étais une personne qui "savait écouter" -dire que je croyais qu'avoir une paire d'oreilles suffisait pour ça. C'était peut-être lié au fait que je parlais peu, les autres se sentaient vraisemblablement obligés de remplir les blancs et finissaient par me raconter leur vie. Quand j'ai appris que certains moldus avaient trouvé un moyen de se faire payer pour ça, j'ai su que je voulais faire pareil... mais comme la psychomagie est un poil plus exigeante et surtout, globalement moins bien reconnue, j'ai laissé tomber. Le temps passé à me renseigner sur cette carrière m'a néanmoins donné le goût de la médicomagie, et voilà le résultat. Bourru Je suppose que c'est le terme qui correspond le mieux. Selon moi, c'est de la franchise, à en écouter d'autres je suis juste un sale con. Mais la vérité, c'est qu'adresser la parole à quelqu'un me demande déjà une sacrée dose d'efforts et d'énergie, c'est pas pour que je m'encombre à sortir de jolis mensonges. Et si ça te plaît pas, personne t'oblige à me parler. Cynique J'aurais bien trouvé une excuse pour justifier ça, mais je suis pas sûr qu'il y en ait vraiment une. C'est plus fort que moi, quand je me trouve face à une situation qui demande une réaction émotionnelle, c'est toujours le cynisme qui prend le pas. Ca arrive que je me fasse violence pour faire preuve du minimum syndical d'empathie, mais mieux vaut ne pas trop compter sur ça... Efficace Là encore, on peut appeler ça une déformation professionnelle. J'ai passé une bonne partie de ma carrière urgentiste à Sainte Mangouste, alors quand vous voyez débarquer un gamin à moitié étranglé par la tentacula vénéneuse qui s'accroche encore à son cou, pas le temps de vous émouvoir : il faut agir, vite et bien. Sur ça, on peut dire que je reste fidèle à la devise du clan Elliot : j'agis hardiment et justement. Impliqué Je pourrais faire le malin pendant des heures sur la distance que je m'efforce de mettre entre mes patients et moi, il reste indéniable que je me sens toujours -trop- concerné par leur sort. Comme tous les médicomages, j'ai déjà perdu des patients, mais ça ne rend pas la tâche plus facile. Résultat, les cas les plus épineux finissent souvent en heures supplémentaires, quand ce n'est pas carrément en devoirs à la maison. Je suis pas certain que mes patients le réalisent, mais il y a derrière ma façade aigrie un petit coeur qui ne demande qu'à prendre soin d'eux. Peut-être. Intuitif Ca, je parie que ça peut vous couper le sifflet. Ben quoi, un médicomage doit être sérieux, appliqué, rationnel et surtout logique, non ? Eh ben, vous avez raison. Mais parfois la logique ne suffit pas. La logique voudrait qu'un patient nous dise toujorurs la vérité sur sa situation et les antécédents, mais seule votre intuition vous permet de savoir s'il essaie de vous enfumer ou non. Ca, ou une légilimancie bien maîtrisée, mais j'ai pas tellement eu le loisir de m'y mettre jusque là, alors je me contente de mon instinct. Il m'a déjà tiré de quelques mauvais pas et ne m'a que rarement fait défaut : c'est, avec ma baguette, mon allié le plus précieux. Juste Le plus difficile quand j'ai commencé à bosser comme urgentiste, c'était de pas juger les gens. Comprenez-moi bien, on fait tous des erreurs, mais quelle personne saine d'esprit accepterait d'embrasser un géranium dentu pour une poignée de noises ? Ou de prendre un bain avec son soi-disant "Strangulot de compagnie" ? J'en ai vu, des choses, dans ce métier, et il m'a fallu un moment pour me faire à l'idée que je devais traiter chaque personne avec le même respect et la même application, peu importe leurs origines, leurs croyances, ou leur niveau apparent de stupidité. Les années ont rendu cet exercice de plus en plus simple, mais je reste vigilant afin de ne pas retomber dans mes vieux travers. Maître de soi Super original pour un médicomage, pas vrai ? C'est sûr que voir un type se vider de son sang par tous les orifices a le mérite de rendre stoïque. Le calme et la maîtrise de soi sont autant des acquis que des prérequis de ce boulot, et les longues années de lutte contre mon bégaiement ont grandement contribué à me faire travailler ces aspects de ma personnalité. Maintenant que je l'ai surmonté, je sais qu'il ne revient que dans des situations de stress intense ou quand je m'énerve. Alors je fais de mon mieux pour que ça n'arrive pas. Patient Être urgentiste, c'est être capable de réagir vite et bien ; mais parfois, c'est aussi synonyme de passer des heures pour expliquer au vieux M. Templeton que non, son petit-fils n'est pas atteint d'une mystérieuse malédiction nécessitant absolument notre intervention mais est simplement en train de muer. Si on m'avait posé la question quand j'ai commencé mes études, je me serais estimé incapable de faire ce genre de choses sans mettre mon interlocuteur sous Silencio. Au final, il s'avère qu'expliquer les choses n'est en rien aussi agaçant et fastidieux que je l'aurais cru, et c'est à cause de ça que j'ai longuement hésité entre briguer le poste d'infirmier et celui de professeur. Secret Contrepartie d'une vie globalement discrète et faible en interactions sociales, je sais que j'ai tendance à beaucoup prendre sur moi et à peu me confier à autrui. D'un autre côté, je ne l'ai pas si mal vécu jusque là, je ne vois pas de raison de changer de comportement... encore moins dans le contexte actuel, si tendu que la moindre opinion risque de se retourner contre toi. CURRICULUM VITAE 1957 || Assez sobrement : je suis né. Merci, merci, j'ai fourni énormément d'efforts pour en arriver là, comme vous vous en doutez. Plus sérieusement, je n'ai évidemment aucun souvenir de ce jour-là, mais à croire ma grand-tante Aislinn, j'ai le coeur aussi gelé que l'air le jour où je suis né. Sympa la famille, pas vrai ? Toujours est-il que ma mère a accouché de moi dans la maison familiale, comme elle l'avait fait quatre ans auparavant pour mon frère aîné, et comme elle le ferait encore pour ma petite soeur. Cela fait quelques générations que le clan Elliot a adopté cette tradition, constituant son propre village semi-magique -enfin, en modèle réduit. Tout ça m'a permis de grandir dans un univers où la magie est omniprésente, sans avoir vraiment à cacher mes dons le jour où ils se sont déclarés. 1960 || "Je me souviendrai toute ma vie de la première fois que j'ai fait de la magie". Y a-t-il plus cliché que ça comme phrase ? D'autant plus que c'est complètement faux. J'avais tout juste 3 ans quand c'est arrivé, comment voudriez-vous que je m'en rappelle ? Mais ça aussi, c'est une histoire qu'on m'a rabâché un milliard de fois. Ma petite soeur, Paisley, était âgée de quelques semaines à peine, et apparemment je devais la trouver trop bruyante car un jour, j'ai fini par la rendre muette. Autant dire que ça a fait paniquer, puis criser nos chers parents. Bon, à partir de là, le bon côté des choses, c'est que j'étais officiellement magique. Le mauvais côté des choses, c'est que dès que je commençais à m'adresser à ma soeur -qu'elle soit capable de me comprendre où non, d'ailleurs-, je me faisais vertement engueuler. D'après la psychomage que je suis allé voir deux fois et demi il y a quelques temps, c'est de là que viendrait mon super ami, le bégaiement. 1968 || Autant vous dire que j'étais plutôt enthousiaste à l'idée de quitter la maison familiale au profit de Poudlard, surtout avec tout le temps que Neil, mon frère, avait passé à nous raconter ses aventures et ses cours. Neil est sûrement le membre de ma famille dont je suis le plus proche, et pour être honnête, quand on m'a collé le Choixpeau sur la tête j'ai espéré de toute mes forces qu'il m'envoie à Poufsouffle, histoire que je puisse passer du temps avec lui. Mais ce sale bout de tissu a préféré m'envoyer à Gryffondor. Imaginez un moi miniature, à peu près aussi épais qu'un botruc et affligé d'un sévère bégaiement, catapulté dans la maison des têtes brûlées... la grosse, grosse ambiance. Ma première année a été un cauchemar. Séparé de mon frère, propulsé dans un environnement qui était à mes yeux bien plus hostile que ce que j'avais imaginé au cours des années passées, mon bégaiement était au top de sa forme. Je vais pas vous faire un dessin, pour apprendre à lancer des sorts, on a vu mieux. L'année suivante, mon frère a pris pitié de moi : j'ai appris avec lui l'utilisation des sortilèges informulés. On va pas se mentir, du haut de mes douze ans, j'étais pas foutu de lancer un vrai sortilège informulé. Mais en me concentrant mentalement sur l'incantation et l'effet recherché, mon cerveau monotâche était trop occupé pour s'inquiéter du jugement et des rires de mes petits camarades. C'est à cette époque aussi qu'il m'a offert Hermès, mon premier mainate. Je m'entraînais à lui parler dès que j'avais un moment au calme, et c'est une habitude que j'ai toujours gardée depuis. Résultat des courses, je suis devenu capable de lancer quelques sortilèges simples sans bégayer, et c'est aussi comme ça qu'a commencé ma lutte contre mon handicap. Dans le même temps, je me suis mis au Quidditch : même si le petit "Debout" de début de session m'a longtemps résisté, ça m'a permis non seulement de prendre un peu de masse, mais aussi de me défouler de façon assez mesquine sur ceux qui, le reste du temps, se moquaient -eh ouais, j'étais batteur. A côté de ça, je me contentais d'exceller dans toutes les matières qui ne nécessitaient pas d'incantation, comme les potions, la botanique et -même si ça m'arrache la gueule de l'admettre- l'histoire de la magie. On remonte ses notes comme on peut, d'accord ? Cela étant, avec l'aide de mon frère et une sacrée dose de boulot, j'ai réussi à obtenir des notes honorables à mes BUSES, et carrément bons à mes ASPICS, ce qui m'a permis d'obtenir un stage à Sainte Mangouste dès la fin de mes études. 1976 || Le début de mon internat à Sainte Mangouste s'est révélé mouvementé. La fameuse guerre contre le Seigneur des Ténèbres dont on nous avait rabaché les oreilles chaque année sans qu'on en voie vraiment le nez, planqués dans l'enceinte bien protégée de Poudlard, mais l'hôpital était en première ligne, bien évidemment. Autant dire que j'avais pas intérêt à traîner dans les pattes des médicomages plus expérimentés sous peine de me faire virer comme le dernier des malpropres, et surtout qu'il valait mieux que je m'accroche pour suivre le rythme sans flancher. Ca m'a mis direct dans le bain, et les horreurs que j'ai vues pendant ces cinq ans auraient certainement suffi à un autre pour lâcher l'idée. Mais pas pour moi. L'idée de devenir médicomage, à la base, était un peu une excuse pour passer un maximum de temps loin de chez moi. Me noyer dans les études et le travail me permettait d'oublier les tensions familiales, qui n'avaient fait qu'empirer ces dernières années, depuis que ma soeur Paisley s'était révélée être une Cracmolle. Vous vous rappellez mon premier acte de magie ? Bah pour mes parents, ce serait à cause de ça. Neil a bien essayé de me défendre, mais ça n'a pas changé grand-chose. Le bon côté des choses, c'est qu'en bossant à Londres, je pouvais le voir régulièrement ; mieux encore, aux urgences, je serais le premier informé si mon Auror de frère venait à être blessé. Dans l'absolu, ce furent des années éprouvantes, mais rien que je ne puisse surmonter. 1981 || Deux bonnes nouvelles cette année-là : primo, la fin de la guerre. Je crois pouvoir affirmer que personne n'avait imaginé une fin aussi débile pour le fameux Seigneur des Ténèbres : vaincu par un lardon âgé d'un an à peine. Secundo, ma mutation du service des urgences au service de pédiatrie. Passer au bas mot la moitié de mon internat dans un seul et même service ne m'aurait pas franchement gêné, mais il paraît qu'il vaut mieux avoir des connaissances plus générales pour pouvoir choisir son poste. J'ai donc passé les trois années suivantes à passer d'un service à l'autre, pour enfin devoir faire face au Choix, avec un grand C. Le choix du service dans lequel j'allais passer la suite de ma carrière de médicomage. Autant le dire franchement, quand j'ai commencé ce boulot, j'étais convaincu de vouloir être aux urgences et nulle part ailleurs. Et puis quand j'ai du remplir le formulaire... J'ai failli demander le service pédiatrie. Ouais, je sais pas non plus ce qui m'a pris, sûrement un gros coup de fatigue suite à une nuit intense, ou une poussée de masochisme aussi brève que brutale. Le bon côté des choses, c'est que j'ai seulement failli le demander. J'ai retrouvé la raison avant de commettre l'irréparable, et j'ai comme prévu fini aux urgences. Je vais pas essayer de vous raconter les années qui ont suivi, ça reviendrait à énumérer tout ce que j'ai pu trouver dans à peu près tous les orifices que peut comporter le corps humain, une liste non-exhaustive des maladies et infections magiques, et une variété étonnante de cocktails de substances diverses et variées. C'était pas une promenade de santé, mais ça restait beaucoup plus peinard qu'à mes débuts, période de paix oblige. 1995 || Laissez-moi deviner : j'ai parlé trop vite, hein ? Eh ouais, ce bon vieux Voldemort est de retour. "Enfin", diront certains, mais pour moi c'était le synonyme d'une nouvelle surcharge de boulot. Honnêtement, avec le recul, je trouve ça étonnamment poli de la part des Mangemorts d'avoir épargné l'hôpital. Enfin, exception faite de l'assassinat de Broderick Moroz... et des autres que nous n'avons peut-être pas su identifier comme tels... enfin, disons qu'ils nous ont surtout donné du boulot en plus, mais au moins nous n'avions pas trop à craindre pour nos vies tant que nous ne prenions pas les armes. Je suis pas sûr que les collègues de la morgue les trouveraient aussi sympa, vu les heures supplémentaires dont ils ont écopé avec cette nouvelle guerre. Ce que j'en ai pensé ? Franchement, pas grand-chose. Soutenir les Mangemorts n'était évidemment pas une option, à moins de mettre de côté toutes mes notions élémentaires de biologie et d'admettre qu'une société de consanguins serait parfaitement viable... mais de là à mettre ma vie en danger pour ça, il n'y avait qu'un pas que je n'ai eu absolument aucune envie de franchir. Je me suis contenté de faire mon boulot, de rafistoler les blessés de guerre qui nous arrivaient chaque jour dans la mouille, et de retenir le plus longtemps possible ceux qui voulaient à tout prix retourner se faire trucider. 1998 || Neil, qui avait traversé la première guerre sans une égratignure, n'a pas réussi deux fois le même exploit. Rien de trop grave, enfin, il y a survécu, mais je dois admettre que j'étais pas sûr d'être prêt à guérir mon propre frère. C'était la première fois depuis plus de dix ans que je bégayais, et je peux vous dire que ça m'a fait rudement bizarre. D'un autre côté, je n'avais pas envie de déléguer à un autre la responsabilité de la vie de Neil. J'ai pris mon courage à deux mains, et je me suis chargé de lui. Tout s'est passé à merveille, et bien qu'un peu amoché, Neil s'en est sorti. Ca a été une épreuve pour nous deux -enfin, très franchement, surtout pour moi- et c'est à ce moment là que j'ai commencé à réfléchir à un petit changement de carrière. Qui aurait cru que je me révèlerais trop fragile pour le boulot d'urgentiste ? J'ai quand même tenu encore deux ans avant de penser à demander une mutation. 2000 || Je pourrais presque dire que ce n'est pas tant moi qui ai demandé une mutation que la mutation qui m'a demandé, sous les traits de la vieille Ms. Darlington. "Oooh, Poudlard aurait bien besoin de vous, mon garçon" -je vous épargne l'imitation d'accent de mamie-, "avec le départ à la retraite de cette adorable Ms. Pomfrey !" Il m'a fallu quelques secondes pour enregistrer l'info. Je veux dire, qui aurait cru que la Pomfrey finirait par partir à la retraite ? Absolument improbable, on est d'accord. Sur le coup, j'ai pas relevé, j'ai fait semblant de rigoler poliment et j'ai fini de retirer les dents d'Erkling plantées dans sa jambe. Quelques jours se sont écoulés, et bizarrement, cette conversation continuait à me trotter en tête. Après tout, j'avais bien hésité à partir en pédiatrie, non ? Peut-être que c'était un signe ? Mais bien sûr, un signe. Qui croit à ce genre de conneries ? En attendant, ça a sûrement impacté ma décision parce que je n'ai pas hésité si longtemps que ça avant d'envoyer une candidature à la direction. Quand j'ai eu la brillante idée d'annoncer ça à ma famille... je me contenterai de dire que j'ai reçu une paire de beuglantes bien senties me reprochant de m'acoquiner avec un ancien Mangemort de la pire espèce. Que voulez-vous que je réponde à ça ? Je ne suis pas parti bosser à Poudlard pour des raisons politiques. Vu que le château semble avoir tendance à attirer divers types de psychopathes et d'accidents, la vieille Darlington avait raison : ils ont besoin d'un bon médicomage sur place. J'ai l'intention de faire mon boulot au château, pas de folâtrer ou de faire le beau dans des réunions politiques. Accompagné d'Hermès, deuxième du nom, je me suis présenté à Poudlard en septembre 2000, et n'ai pas quitté mon poste depuis.
FT. Ben Affleck Pseudonyme Yvi' / Ylkhana Âge 25 ans Comment as-tu trouvé le forum ? Je sais plus exactement, mais je l'ai vu pour la première fois sur N-U '' Un petit mot à ajouter ? Chaussette ! Ta fréquence de connexion Facilement trois à quatre jours par semaine, quand l'IRL ne s'en mêle pas ! |
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