NomOllivander, qui ne connaît pas la célèbre famille d'artisans en baguette magique de père en fils ? Ou de grand père en petite fille ! ; PrénomsPelagia flotte son nom en bouche, exhale ses lèvres le dégoût pour les accents romain de son prénom, rudesse de l’aspiration, souffle consume la douceur des voyelles, Hildegarde expression suave de sa lignée, marque jetée sur la blême peau, apposée au fer rouge par les traditions patriarcales ; Âge19 ans, petite oiselle apprend à voler de ses propres ailes ; Date de naissanceVingt et un décembre, Yule frappe à la porte, solstice d'Hiver, la longue nuit est venue prendre son dû ; Lieu de naissanceClinique St Jones ; Londre moldu, Dans le confort d'une chambre, entourée de ses proches, la frêle silhouette a poussé son premier cri, nimbée de la blancheur de sa peau et de celle de l'astre ; Signe astrologiqueSagittarius, flamme virevoltante au bout de ses flèches ; NationalitéAnglaise, and God save the Queen ! ; Statut CivilCélibataire, qui irait s'embarrasser d'un soupirant lorsque l'on peut modeler baguette ; Préférences sexuellesBisexuelle, sombre attraction pour le corps féminin lorsque son éducation la porte vers la perpétuation d’une lignée, ce qu’elle désirerait également ; Statut du sangNé moldu, mensonge glavioté dans la famille. on la dit sang-mêlée, voire sang pur lorsque cela sert les desseins politiques de la Dame Malefoy. Mais la vérité, c'est qu'une jolie petite sang de bourbe a été volée dans un hôpital moldu par une nuit de décembre ; Tradition Ordre d'Hermès, tradition familiale pose sur les épaules sa rassurante paume. Impression d'appartenir à une vaste assemblée, une longue lignée. ; Baguettecréation sur mesure, la poupine ne trouvant artefact à sa main ; en bois de rose et plume de phénix, la baguette est aussi puissante et caractérielle que sa propriétaire ; PatronusLapin de Garenne, fol animal courant dans les hautes herbes et agitant ses oreilles en quête d'un bruit suspect, le massif mignard croque carottes dans les champs voisins si on le laisse faire ; DonsMétamorphomage, tantôt brune, tantôt blonde, tantôt femme, tantôt androgyne, quelle aptitude peut-elle être plus commode que la capacité de se parer d'un autre visage ? ; PouvoirsAucun ; Particularitésfan de Quidditch, la jeune fille aime particulièrement la sensation du vol et de l'envol ; musicienne, elle fait partie de ceux pour qui chaque vie est chanson ; porteuse de lunettes, parce que, clairement, elle n'a pas hérité de la vue irréprochable de son papy... comment l'aurait-elle pu ? Activité Professionnelle, études, métier, autreSeptième année à Poudlard et Apprentie de la boutique Ollivander; fabricante de baguettes magiques.
CARACTÈRE & ANECDOTES
Miroir du lac, elle l’est, Pelagia. Comme l’indique son prénom, la « fille de la mer » a un caractère posé, apaisé et apaisant. A l’écoute de ses proches, intuitive et compréhensive, elle est du genre conciliante et avenante. L’archétype d’une petite princesse précieuse mussée sous la carne d’une adolescente à la bouille changeante. Placide marée, l’eau monte et descend au rythme des lunaisons. Inspiration, exhalaison, Pelagia est elle-même tourbillonnante. Ses cheveux ont la fâcheuse tendance à s’aligner avec ses humeurs. Rose par défaut, ils peuvent se faire carmin cramoisi comme bleu glaçant. Toutefois, la jeune femme a aussi un peu de contrôle sur ses modifications corporelles, et elle parvient assez bien, désormais, à modifier son visage de subtils traits pour le vieillir, le rajeunir voire le rendre méconnaissable. Elle est si accoutumée, depuis son année d’exil loin de son grand-père, à appliquer de légères modifications sur son minois pour passer inaperçue ou échapper à ses poursuivants qu’elle ne peut plus, désormais, sortir de chez elle sans altérer son apparence, si bien que sans modification corporelle, elle ne se reconnaîtrait sans doute pas dans un miroir. Du ruisseau au Torrent Changer de visage altère aussi la personnalité de la belle. Lorsqu’elle revêt sa bouille quotidienne de petite princesse aux joues encore arrondies et aux mignonnes petites fossettes, c’est une jeune femme joyeuse et pleine de vie qui pépie sur le green de Poudlard. A l’inverse, lorsqu’elle durcit ses traits, marque ses pommettes, son font et son menton, c’est une jeune femme volontaire aussi bouillonnante que les torrents qui s’exprime parfois avec toute la violence de sa jeunesse. Deux faces d’une même pièce. Deux personnalités constituées des mêmes ingrédients mais n’assaisonnant pas la sauce de la même façon. Une partie de ce jeu de masques est volontaire chez Pelagia : elle aime se faire passer pour autrui, jouer avec son identité et l’image qu’elle renvoie, mais une part est également involontaire et résulte d’une volonté d’apaiser ses peurs primaires. Vagues roulant sur le rivage, les émotions de la belle palpitent. Sensible et attentive au monde, elle ne peut s’empêcher de laisser exploser ses sentiments lorsqu’un trop plein se fait sentir. Vagues à l’âme, vague de l’âme, elle porte, comme tous les enfants de la guerre, les stigmates de son époque. Sentiment d’insécurité, peur dès qu’elle se sent suivie, suspicion à la première rencontre. Prudence est mère de survie, elle l’a toujours dit. Fonte des Neiges, lorsque la colère prend le pas. Porteuse d’une forme d’idéalisme et d’un certain sens de la justice, la belle supporte mal le mensonge et la dissimulation alors même qu’elle en use et abuse en retouchant ses traits et accordant son comportement à ces masques. La jeune femme affiche une grande gueule et une droiture à toute épreuve, mais elle est, en réalité, encore un peu cette enfant incertaine, qui doutait d’elle-même, et qui doute d’être capable de reprendre l’entreprise familiale. On voit plus aisément la paille dans l’oeil de son voisin que la poutre dans le sien.
CURRICULUM VITAE
Qualis artifex pereo
La lignée Ollivander est installée en Grande Bretagne depuis le XVe siècle mais se gargarise de ses origines méditerranéennes. C’est l’une des plus vieilles familles connues d’Europe, réputée, notamment, pour sa grande connaissance de l’art délicat et difficile de la formation de la baguette magique. Fervents partisans de l’Ordre d’Hermès depuis ses premiers temps, les Ollivander ont participé à la démocratisation de l’usage de la baguette magique en tant que focus et à la théorisation de nombreux champs de la magie. En somme, leur impact dans le paysage magique européen n’est plus à démontrer. C’est pourquoi il semblait impossible que la famille fût un jour menacée de disparition. C’est pourtant bien la charge qui échoit sur les épaules deGarrick Ollivander, illustre artisan parmi les artisans lorsqu’il enterre successivement et père, et mère, et épouse, et enfants. Les guerres lui ont tout pris. Guerres contre les Gobelins, guerre contre le Seigneur des Ténèbres, guerre contre la maladie. En promenant ses phalanges sur ces plaques enchâssées dans le roc où les noms de ses ancêtres et descendants brillent dans la pénombre, il sait que le temps des Ollivander est compté. S’il ne fait rien, son nom périra, délité dans l’oubli. Figé, peut-être, dans le coin d’une histoire de l’Ordre d’Hermès, salué à titre posthume lorsqu’il ne sera resté de sa lignée que cendres et poussières.
Quel artiste périra avec celui qui a tout dévolu à son art. Il a amené la fabrication de baguettes magiques à son apogée, a défié ses rivaux étrangers, sélectionné les meilleurs ingrédients, raffiné le mode de création de ses outils. Qui, vraiment, qui pourra prendre sa suite ?
Quaque mane quaque nocte quasimodo.
Le temps s’écoule, obséquieux flatteur de la grande faucheuse. Le vieil homme, pourtant, sait qu’il peut agir rapidement. Des jours et des jours de recherches épuisés en vaines entrevues, en rencontres infécondes. Et voilà que l’espoir renaît, dans ce berceau d’un hôpital moldu. L’étincelle palpite autour du visage endormi d’un poupon. Son poupon. Les doigts fripés courent un instant sur la vitre qui le sépare de l’enfant, tremblent de ce qu’il s’apprête à commettre. Pour la perpétuation de son nom et de son art, cependant, qu’est-ce qu’un homme ne serait prêt à accomplir ?
Avec une précaution toute emplie de tendresse, les bras décharnés, encore forts, agrippent fermement le petit être assoupi. A peine bouge-t-il dans son sommeil. L’enfant demeure quiet, lové dans les bras de son ravisseur tandis qu’il quitte l’hôpital d’un bon pas, se refusant à transplaner avec une charge si jeune.
Qui bene cantat bis orat
La petite Pelagia Ollivannder cligne des yeux lorsque s’envole un de ses cubes de jeu. De surprise, elle en pare ses cheveux de violet. La nourrice est à côté de l’enfant, placide. Sourire rassurant. La tignasse revient à sa blondeur d’origine. La gamine n’a pas peur. A sept ans, elle sait bien que la magie existe, son papy le lui a assez montré. Elle sait qu’il est dans la pièce voisine, de toute façon, en train de remettre une baguette magique à quelqu’un. Elle l’entend d’ici. « Ah, Monsieur Potter, je me demandais bien quand je vous verrais enfin. » Petite tête blonde passée par l’embrasure de la porte pour zyeuter dans la sombre boutique tenue par son grand-père. Le vieil homme y tend une baguette un un garçon brun aux vêtements trop amples et aux grands yeux verts écarquillés derrière ses lunettes cassées. Manche secouée de la nourrice. C’est lui, Harry Potter ? Curiosité d’enfant tandis que les cubes virevoltent. Ce n’est décidément pas aujourd’hui qu’elle construira son modèle réduit de Poudlard…
Statut quo ante bellum
C’est l’heure. La boutique a fermé ses portes le temps de quelques jours et Garrick Ollivander s’est, une fois n’est pas coutume, fendu d’une sortie dans le monde. Petite menotte accrochée à celle de son grand-père, la jeune fille a dix ans, le nez levé vers le ciel et un grand sourire aux lèvres. Elle va à la coupe du monde Quidditch ! Ce n’est pas rien ! La fillette exulte. Elle est plutôt bonne sur un balai et elle aime le sentiment d’intense liberté que lui procurent les cavalcades dans les airs. Comme tous les enfants de son âge, elle a tanné ses proches pour voir la coupe du monde. Un trèfle vert peint sur la joue gauche, elle a une tignasse assortie. Cela a bien quelques avantages d’être métamorphomage, pas vrai ? Le portoloin est emprunté, et voici qu’il est temps de planter la tente, prendre un petit casse-dalle, et s’en aller assister au grand spectacle. Les Farfadets cabriolent, les joueurs évoluent avec grâce, les cognards frappent sans relâche. Le vif d’or scintille, les multiplettes enregistrent et le jeu s’achève sur une victoire tonitruante de l’Irlande ! Les cheveux de la petite en rosissent de plaisir avant que le chaos ne prenne la relève. Attaque de mangemorts. Les ténèbres sont en marche.
Quo fata ferunt
Baguette dans la paume, la gamine l’agite. En vain. Joue gonflée d’agacement, la voici qui se rend bien compte qu’elle ne trouve pas chaussure à son pied. Le grand-père, s’il s’en inquiète, ne laisse rien transparaître. Trois heures d’essais infructueux, et la rentrée est dans cinq semaines. Bras baissés. « Tu crois que je suis une cracmole, papy ? » Inquiétude et colère. « Sans doute pas ; tes cheveux qui changent de couleur en sont une preuve suffisante. Allez, rassure-toi, Pelagia, on va trouver. » Apaisement. Les paumes paternelles flottent sur l’épaule. « Maman aussi avait eu du mal à trouver sa baguette ? » Mensonge distillé sur le passé de la gamine : il lui a toujours dit que sa défunte fille l’avait enfantée avant d’être emportée par la dragoncelle. Pieux mensonge. Ses parents moldus doivent encore chercher la gamine partout. Silence pensif. « Non, mais chaque sorcière est différente, tu sais, ma belle. Allez, on va prendre le problème autrement : nous allons trouver les éléments de ta baguette et la fabriquer. Tu pourras même m’assister, si tu veux ! » Et voilà que la petite bat des mains. Cette première année à Poudlard s’annonce sous les meilleurs auspices.
Quo vadis ?
Les deux premières années d’étude de Pelagia sont rythmée par le monde extérieur. Armée de sa nouvelle baguette en bois de rose (sa couleur et fleurs préférées) et plume de phénix (parce qu’elle adore voler), la voici prête à conquérir le monde. Petites joues rondes, air mignon, check. Qui pourrait résister à la petite Ollivander ? Certainement pas le corps enseignant. Joviale, curieuse et sympathique, c’est une enfant bien élevée, qui reçoit presque quotidiennement des lettres de son papy et lui répond à la même fréquence. Elle travaille bien, mais, comme tous les enfants, surtout pour ce qui l’intéresse : les sortilèges et la botanique ont sa prédilection. Elle traîne un peu la patte en potions, et surtout en défense contre les forces du mal. Il faut dire que Rogue dans l’un et Ombrage dans l’autre en première année… Et puis Slughorn et Rogue ensuite… Il y a de quoi calmer les ardeurs. Non et puis la cuisine, c’est chiant !
Res ipsa loquitur
Tout se précipite l’année des treize ans de Pelagia : son grand-père est enlevé alors qu’elle était hébergée chez des amis. Lord Voldemort a pris le pouvoir à Poudlard, au Ministère. La guerre est inévitable. C’est à ce moment que la gamine comprend que son pouvoir peut lui être vraiment précieux. Elle prend l’habitude de se déguiser pour ne pas attirer l’attention sur elle ni sur sa famille d’accueil temporaire. Et elle prie ; chaque jour elle prie que l’on retrouve son grand-père. La mère de son amie étant moldue et irlandaise, toute la famille se cache loin de cette folie. Les deux filles sont scolarisées en tant que jumelles dans un petit collège privé de la banlieue de Dublin. Coupées du monde de la magie, elles s’inquiètent quotidiennement jusqu’à ce que vienne la délivrance : Voldemort a disparu ; Papy Ollivander est en vie et à la recherche désespérée de son enfant.Retrouvailles émues.
Semper fidelis
Il faut une année entière à Garrick et Pelagia pour savourer la reconstitution de leur famille. Une année pour se retrouver, se raconter la guerre, et l'enterrer derrière soi. Ils demeurent cachés en France, marchant sur les traces méditerranéennes de la famille. La fillette écrit souvent à son amie, alors envoyée à Ilvermorny pour poursuivre son éducation. Poudlard rouvre l’année suivante, il faut prendre une décison. Après avoir littéralement tanné son grand-père jusqu’à ce qu’il cède, Pelagia obtient de lui de reprendre ses études, en particulier sa troisième année à Poudlard. Alors âgée de quinze ans, elle a prit l’habitude d’altérer souvent son apparence, si bien qu’elle ne sait plus vraiment à quoi elle ressemble sans retoucher son visage ou ses cheveux. Il lui est donc aisé de passer pour une petite poupée mignonne et adorable avec sa bouille ronde et ses grands yeux doux.
Elle reprend tranquillement sa scolarité, découvre les cours de soins aux créatures magiques qu’elle adule (les botrucs sont ses nouveaux meilleurs amis), et profite de son temps libre et de ses sorties à Pré-au-Lard pour voir son grand-père et apprendre l’art délicat et sulfureux de la fabrication de baguettes magiques. En marge, elle suit avec un peu trop d'attention les procès des mangemorts ayant malmené son grand-père adoré et trouve toujours les sanctions un peu trop légères. Revancharde enfant qui souhaite dangereusement la mort des geôliers de sa seule famille.
Scienta potestas est
Le Ministre est mort, vive le Ministre. C’est avec un intérêt poli que la jeune fille observe un jeunot prendre le pouvoir dans le monde de la magie. Elle se souvient de Potter pour l’avoir croisé à l’école. Elève des années supérieures, elle ne lui a jamais parlé, sinon un bonjour, peut-être, dans un couloir. Mais elle se souvient, surtout, de ce jour où il est apparu dans la boutique de son grand-père. Les fabricants de baguette font et défont les sorciers à l’instant même où ils mettent le pied sur le Chemin de Traverse. Et soudainement, l’héritière Ollivander se sent vaguement influente. Les jours se coulent, lentement. Le monde de la Magie soigne ses blessures, panse ses plaies. Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? Tout. Tout. Le nouveau code des êtres magiques tombe, arrachant un cri d’indignation à son grand-père au détour d’un petit déjeuner. Mine alarmée, lecture consternée. Potter autorise désormais les êtres magiques – gobelins compris – à posséder des baguettes magiques. Le visage paternel se ferme. Pelagia sait combien son grand-père hait les meurtriers de sa famille.
Lorsque la cloche de la boutique tinte pour la première fois, laissant entrer un gobelin à l’air important venu chercher une baguette, le vieillard explose. Lui vivant, aucun gobelin n’aura de baguette estampillée Garrick Ollivander ! Mine concernée sur le visage de la petite fille. Elle sait que pareille décision est irrationnelle et mauvaise pour les affaires. Que faire ? Il faut trancher et vite.
Si tacuisses, philosophus mansisses
Manoir Malefoy, tombée de la nuit. La belle vient de faire scission, et l’on festoie dans son auguste palais la réussite abracabrantesque de l’entreprise. Voilà que Potter a un opposant digne de ce nom, une céleste rivale, une dantesque ombre au tableau. Entrer en politique est une seconde nature pour les membres de la famille Malefoy, et il semblerait que l’on ait eu tort de sous-estimer la lionne d’argent, Narcissa Black-Malefoy.
La figure est impressionnante et inquiétante pour la jeune Pelegia. Prudente circonspection, curiosité de bon aloi. Que veut-elle ? Que faut-il faire ? L’adolescente, aux portes de l’âge adulte, n’est pas fixée quant à la marche à suivre. Qui vivra verra, sans doute.
Et puis c’est le drame : bascule funeste lorsque la famille Malefoy est amputée d’un de ses membres. Présente pour rendre un dernier hommage à la belle trépassée, Astoria née Greengrass. Comment peut-on ne pas soutenir cette famille endeuillée ? Comment ne pas s’offusquer que le Ministère ait empêché des proches d’assister aux funérailles de leur brue et épouse ? Presque malgré elle, Pelagia se coule dans la croisade sainte menée contre Potter.
Potius mori quam fœdari
Et voilà la jeune Pelagia dans sa septième et dernière année à Poudlard, menant de front sa participation à la chorale, son plaisir de jouer dans l’équipe de Quidditch de sa maison et ses ASPIC. Elle s’échappe tous les samedis de l’établissement pour aller aider son grand-père à la boutique et se former au travail qui sera le sien. Les journées coulent, heureuses, placides pour la jolie héritière Ollivander qui ne se doute pas un seul instant que tout ce qu'elle croit savoir de son existence est aussi léger et fragile qu'un château de cartes par un jour de grand vent.
FT. Charlotte Free (REGULAR) × Madeline Rae Mason (DISGUISED) ; Pseudonyme Fortuna ; Âge 26 ans (ça rajeunit pas, ma bonne dame ) ; Comment as-tu trouvé le forum ? V2 du personnage °° ; Un petit mot à ajouter ? je vous aime °° ; Ta fréquence de connexion Quotidienne °°
Dossier scolaire
POUDLARD
GRYFFONDOR SERDAIGLE
7E ANNÉE CAPITAINE QUIDDITCH
QUIDDITCH CHORALE
BUSES & ASPICS
Cours suivis : Sortilèges × Métamorphose × Sciences moldues × Soin aux Créatures Magiques × Botanique × Potions Résultats aux BUSE : si déjà passées (pour les élèves de 6e et 7e année) - Sortilèges – O - Métamorphose – EE - Potions – EE - Botanique – O - Défense contre les Forces du Mal – A - Sciences Moldues – EE - Histoire de la magie – O - Astronomie – A - Arithmancie – EE - Soin aux créatures magiques – O
Eh bien ? Personne pour accueillir notre Miss Ollivander nationale ?
Bienvenue avec ce personnage Je suis par avance fort curieux de voir comment tu transformeras la première version. Je vois déjà quelques changement forts intrigants. Bonne chance pour la suite !
Virgile se réjouit d'avoir l'oiseau casse-bonbon dans les pattes HAN */ saoirse est tout simplement sublime (keur keur) J'aime beaucoup les grands changements apportés au personnage L’ambiguïté de personnalité. Il me tarde de voir le moustique en action <3 Et ta plume, suffit de déballer tant de beauté :smi9: ( ) J'ai dévoré ce délicieux gourmet d'histoire que tu nous as jusqu'alors pondu
Félicitations ! Ta fiche a satisfait le staff exigeant et pointilleux que nous sommes ! Tu es désormais ajouté à ton groupe et libre d'aller et venir sur tout le forum !
Hilde, merveilleuse miss Ollivander ! C'est un plaisir que de valider cette fiche pleine de douceur et de délicatesse. Nous savons qu'elle fut écrite dans le sang, les larmes, et le jus d'abricot (saleté, t'as fini la bouteille !), mais c'est une fiche magnifique pour un personnage qui l'est plus encore. Elle est bien plus aboutie que sa première version, et sera sans doute très prometteuse sur le forum !
Te voici validée, et le staff t'offre généreusement tes livres scolaires de 7e année ainsi qu'un uniforme de l'Académie de Beauxbâtons qui pourra rappeler à Hilde que, tout de même, c'est "insensé" le manque de classe des uniformes de Poudlard !
A présent, tu peux régler encore quelques menus détails administratifs. Songe à bien remplir ton profil, c'est important ! N'hésite pas à jeter un oeil au Bottin des avatars pour vérifier que ta bouille est recensée, au Registre des métiers (si tu es dans la vie active) ou au Registre de Poudlard (si tu es étudiant) pour être certain que tes métiers, maisons de Poudlard, clubs et autres distinctions ont été bien enregistrées. Si ton personnage a une particularité, vérifie qu'elle a bien été enregistrée ici. Il manque une information quelque part ?Hurle-le nous ici !
Ensuite, tu pourras librement ouvrir ta fiche de liens pour que chacun puisse te demander un rp ou un lien, et bien entendu... jouer et t'amuser !
NomOllivander, qui ne connaît pas la célèbre famille d'artisans en baguette magique de père en fils ? Ou de grand père en petite fille ! ; PrénomsHilde flotte son nom en bouche, exhale ses lèvres le dégoût pour les accents germaniques de son prénom, rudesse de l’aspiration, souffle consume la douceur des voyelles, Paderna « la fille de son père », expression suave de sa lignée, marque jetée sur la blême peau, apposée au fer rouge par les traditions patriarcales ; Âgedix-huit ans, vraiment ? ; Date de naissanceVingt et un décembre, Yule frappe à la porte, solstice d'Hiver, la longue nuit est venue prendre son dû ; Lieu de naissanceMaison Ollivander, Londres Dans le confort d'une chambre, entourée de ses proches, la frêle silhouette a poussé son premier cri, nimbée de la blancheur de sa peau et de celle de l'astre ; Signe astrologiqueSagittarius, flamme virevoltante au bout de ses flèches ; NationalitéAnglaise, and God still save the Queen ! ; Statut CivilCélibataire, ou mariée à Dieu, cela dépend des points de vues ; Préférences sexuellesBisexuelle, sombre attraction pour le corps féminin lorsque son éducation la porte vers la perpétuation d’une lignée, ce qu’elle désirerait également ; Statut du sangSang mêlé, racheté pur, la fréquentation des Insurgés par son grand père a, semble-t-il, suffit à racheter ce qui fut jugé comme une souillure de sang. Son arrière-grand mère née moldue semblait pourtant une femme fascinante ; TraditionOrdre d'Hermès ou Choeurs Célestes ? Si Hilde a grandi une baguette en main, la clarté de son timbre traverse les siècles pour la pousser dans une toute autre direction. Et l'âme de l'enfant fut ravie dans un tourbillon de chanson ; BaguetteUne antiquité, Bois d'Aubépine des Marais, ventricule de coeur de Boutefeu Chinois. Courte et souple, la création a attendu près d'un siècle avant de trouver sa propriétaire. Taillée et assemblée par Violette des Marais, une fabricante de baguette tristement connue pour l'excellence de son travail et les tendances de ses créations à virer à la magie noire. ; PatronusAucun, la situation délicate de l'esprit morcelé de la jeune fille ne lui permet pas d'invoquer un patronus corporel ; DonsAucun ; PouvoirsAucun ; ParticularitésBorderline, les fragments de son esprit ont laissé éclater ses failles. Pour endurer guerre, il fallut qu’elle s’offrît les protections de la folie. Hallucinations doucereuses et voix résonnent parfois dans son esprit. La plupart du temps, toutefois, elle semble presque normale. Activité Professionnelle, études, métier, autre Septième année à Poudlard, Gryffondor.
caractère
L’ombre pantelante du jour s’égare, s’égrène, brûle dans les feux vespéraux. Sélène se lève à l’est, Sol décroît à l’ouest. Flammes vacillent sous la caresse d’un vent soufflant depuis les plaines sibériennes, frissone la peau d’une haute silhouette blanche et blonde. D’or et d’ivoire, Hilde attend le secret de la nuit pour lui confier le tourbillon de ses pensées.
Secrète – Hilde ne peut que l’être. Bulle de silence autour de son crâne, elle espère son esprit savamment celé et savoure sa solitude avec elle-même. Qui donc pourrait comprendre le chuintement des voix autour d’elle, concerto et brouhaha qui danse pour ses seules oreilles intérieures. Cahot des anges, roulement des diables. Elle entend. Elle entend ce qui n’est pas. Et cela effraierait n’importe qui d’autre qu’elle.
Mystique – Que naisse le jour, que meure la nuit. Que virevolte le flot du temps, inlassable et suave succession d’instants mis de côté par l’esprit. A peine a-t-elle savouré un moment que deux autres lui sont venus. Et fuis, fuis, petit oiseau des temps jadis. Elle ne peut qu’être profondément consciente de sa fragilité devant l’éternel. Comment ne pas croire à la puissance supérieure – Dieu ou autre – lorsqu’existent les fjords et les montagnes, les forêts et les plaines, les aubes grises et les brasiers crépusculaires. Être magicienne ne l’a pas fermée à la magie du monde, ne l’empêche pas de ployer sous la magnificence de la nature. Écrasée par trop de beauté et de merveilles, son âme laisse perler les gouttes de cristal sur ses joues.
Patiente – Contemplation apporte sérénité. L’oeil perdu roulant le long des collines, vibrant à la lueur de la lune et celle des étoiles. N’est-il meilleure enseignant de l’art d’attendre que l’émerveillement devant Dame Nature ? Bourgeons naissent sur fumier, roses se déploient parmi ronces, pétales délicats tombent en pluie d’argent lorsque souffle le Zéphyr printanier dans les cerisiers en fleurs. Hilde est de ces êtres nimbés d’une lueur bienveillante dans les yeux, attendant paisiblement que vienne à elle la lumière diurne. Grande dame dans un corps enfantin.
Brisée – L’esprit tourmente la sérénité, la fait parfois voler en éclats chatoyants. Lentes réminiscences affleurent, grignotent peau, raison, contenance. Les lambeaux de son âme éventrée au souvenir des tortures et du fracas de la guerre. Le doloris résonne encore sourdement dans ses os, faisant vibrer la cage thoracique d’un long frisson, l’échine d’une profonde douleur. Fantômes du passé s’attachent aux pas.
Borderline – Soumis à trop grande pression, l’âme s’étiole, fin courant d’air déliquescent. La raison s’envole vers d’inexplorées contrées. Cacophonies de voix et d’images altèrent le réel, brouille l’image et le son. Téléviseur enneigé, image hachée, l’ici et maintenant se fait lointain pour ne devenir plus que vagues d’illusions et de fantasmes. Folie naît d’un battement d’ailes. Folie noire et tourmentée.
histoire
Premier instant – La petite Hilde voyage de bras en bras, d’étreinte en étreinte. L’enfant souriante jette sur le monde les orbes de glace de ses iris. Insouciante, elle se laisse choyer par les bras de sa française de mère, Christine Ollivander, par son adorable père Adam Ollivander. Elle fut si attendue par le couple, si espérée, que sa venue au monde ne pouvait jeter dans la maisonnée qu’une joie profonde et sincère. Dans l’ombre, Garrik, son grand-père, fait des plans sur la comète : la fillette doit prendre sa succession, elle doit devenir la nouvelle égérie de la boutique familiale… car s’il faut compter sur son fils peu doué en fabrication de baguettes ou sur sa fille gravement malade…
Folle jeunesse – De nombreux sorciers et sorcières montrent des prédispositions à la magie dès leur enfance. Ce n’est pas le cas d’Hilde. Petite fille frêle, courant dans les champs, se cachant dans les bois, et parlant aux écureuils, elle ne semble pas montrer le moindre talent magique. Si ses parents ne s’en inquiètent pas outre mesure, lui offrant écoute, soutien, et enfance heureuse, son grand-père s’en alarme… Elle ne serait pas… Non… Elle ne serait pas une Cracmole quand même ? Malgré lui, il ne peut s’empêcher de voir dans cette crainte un signe divin : peut-être est-ce là le châtiment de sa lignée pour avoir mêlé son sang à celui de sa née moldue de mère ?
Le vent dans les voiles – Le soulagement général de la famille vient par hasard, au huitième anniversaire de l’enfant. Fraîche journée de décembre où tempête le frimas et se glacent les os. L’enfant, pourtant, est dehors, étreignant dans ses petites paumes le manche d’un balai jouet fraîchement déballé sous l’oeil taquin de son père, lui-même épris de la sensation des caresses du vent. La petite l’enfourche et tape du pied sur le sol. Le balai décolle, réagissant à la magie d’Hilde. Un soupir de soulagement s’exhale des lèvres de Garrik. Sa petite fille n’est donc pas une Cracmole.
Les rameaux sacrés – La voix de Garrik résonne, détaillant auprès d’Hilde le processus de fabrication des baguettes. L’enfant n’en a cure, elle n’aspire qu’à voler, se perdre dans les bois juchée sur son balai, partir en promenade sur la Bombe Bleue de son père, et demeurer loin, très loin de cette petite échoppe mal éclairée… Le destin en a décidé autrement, à son plus grand regret. Les baguettes s’alignent dans leurs boites et s’enchaînent inlassablement les phrases à leur propos. Presque une torture…
Un courrier – L’enveloppe posée sur la table est source d’une joie indisciple. La petite Hilde ira à Poudlard. Bras paternels étouffent l’enfant de fierté. Voix maternelle s’interroge : sa fille chérie n’eût-elle mieux été à Beauxbâtons, loin de Vous-Savez-Qui ? Hilde déclare qu’elle ira à Poudlard. La petite enfant ne sait pas encore qu’elle regrettera amèrement son choix deux années plus tard, pas plus qu’elle ne devine que, dans un compartiment du Poudlard Express, elle fera la plus singulière rencontre de sa vie en la personne de la jolie et fort rousse Veredis Beurk avec qui elle passera une folle première année en dépit de la guerre grondant au loin. Les deux fillettes ne sont pas dans la même maisonnée, Hilde à Gryffondor, Veredis à Serpendard. Qu’importe. Qu’est-ce que la guerre et que sont les petites rivalités de maison lorsque tourbillonne une amitié naissante ? Main dans la main, les amies se jurent fidélité éternelle sous l’oeil indéchiffrable du futur Directeur de l’établissement qui se refuse d’interrompre ces étranges promesses.
Funèbre veillée – Les baguettes s’allument dans la nuit, les mots résonnent, les larmes tombent sur le marbre blanc. Albus Dumbledore est mort, et avec lui l’espoir de cette école. Le grand sorcier si peu croisé mais dont l’image hantait chaque couloir de son ombre bienfaisante n’est plus. Poudlard à la dérive. Poudlard à l’abandon. La fin d’une ère, la fin d’une expiration. Il faudra qu’une nouvelle inspiration vienne… et avec elle l’inconnu. Hilde pleure, inconsolable comme tous les élèves de sa maison, comme tous les élèves de l’établissement. Que comprennent-ils à la guerre après tout ?
La disparition – L’ombre du Lord Noir, du Mage Obscur, du Seigneur des Ténèbres, de ce foutu Voldemort grandit. Devanture de la boutique familiale saccagée, grand-père porté disparu. Les bras de Christine se sont refermés sur les épaules de la fillette tandis que son mari constate les dégâts, livide. Garrik Ollivander a été enlevé. En temps de guerre, un tel acte est signé. Pis, il maque la famille du sceau de la menace. Adam et Christine s’inquiètent pour leur fillette… Peut-être est-il encore temps d’éloigner l’enfant du sol anglais ?Après tout, Beauxbâtons est accueillant, et la famille Ollivander a des racines méditerranéennes… quoi que lointaines il est vrai. Avant que les parents inquiets n’aient pu prendre une décision pour préserver la vie et la tranquillité de leur enfant, le couperet tombe : tous les enfants sorciers sont désormais obligés de se rendre à Poudlard s’ils sont de sang pur ou mêlé. On leur fait savoir que la petite Ollivander est attendue à la prochaine rentrée dans l’école désormais dirigée par Severus Rogue, faute de quoi elle pourrait bien ne jamais revoir son grand-père…
Sombre Septembre – Le château semble lugubre. Dans le Poudlard Express, Hilde s’est contentée de retrouver son amie et de demeurer, en silence, sa main lovée dans la sienne. Contact rassurant après un été des plus traumatisants. Les deux enfants prêtes à affronter le monde… Elles se le sont promis. Hilde avait quitté un Poudlard lumineux quoi qu’endeuillé, c’est un château lugubre où semble flotter une noirceur ambiante qui lui glace l’échine. Seuls ceux, par trop accoutumés aux élans de magie noire, ne le remarque pas. Veredis ne semble pas l’avoir noté, Hilde ne perçois que ça, soudainement alerte et farouche comme un faon blessé. Il lui faut trouver un nouveau moyen d’expression, une nouvelle activité. L’enfant se lance à corps perdu dans le Quidditch pour glaner quelques secondes de liberté avant que ne pleuvent les tortures.
Un cri dans la nuit – Les voix des Carrow murmurent sans cesse autour d’elle. Sortilèges lancés sur ses camarades l’épargnent elles. Tout le monde sait pourquoi. L’enfant n’est pas qu’une simple deuxième année. Elle est un otage. Viendra le temps où le Lord Noir requerra sa présence pour faire flancher Garrik Ollivander. Les Carrow ne cessent de le lui susurrer à l’oreille. Nous ne pouvons te toucher, mais lui le fera, et tu hurleras. Seconde après seconde. Preuve des mauvais traitements endurés par son grand-père après preuve, l’enfant perd pied. Craintive, elle se met à redouter tout et tout le monde. Surtout Veredis. Elle a entendu raconter de quoi la petite rousse est capable. Le poison se distille pour noyer l’amitié.
A l’arbre pendu – Le petit corps grelotte, sous le choc encore des Doloris infligés, sous le choc d’avoir revu son grand-père. Au carrelage froid du Manoir Malefoy se substitue la chaleur d’un lit d’infirmerie, la pression rassurante d’un main trop grande, trop rugueuse, trop légère, tandis que chuchotis furieux s’échangent. Enfin, Severus, vous n’avez pas idée de LE laisser mettre vos élèves dans cet état ! L’infirmière s’offusque, Hilde ne parvient qu’à papillonner des yeux avant de sombrer dans les abysses en emportant avec elle la douce caresse de la paume tremblante de Severus sur son front. Un égarement de tendresse.
Le grand Potter – Très vite, une nouvelle Armée de Dumbledore naît dans les couloirs, menée, surtout, par des sixièmes et septièmes années jadis proches de Harry Potter. Les radios déchirent les ténèbres, donnent des nouvelles du monde extérieur. De coup d’éclat en coup d’éclat, la révolte gronde. Hilde est trop apeurée, elle est sans nouvelle de son grand-père, sait ses parents surveillés, redoute que son heure vienne. Le Doloris l’a marquée. Isolée, elle observe de loin Veredis. Mauvaise pente. Elle n’ose plus l’approcher. A qui faire confiance ? L’année tire à sa fin. Potter est revenu à Poudlard. Severus Rogue veut savoir où il est. La confrontation est proche, trop proche.
Délicates retrouvailles – Harry Potter a disparu. Le Lord Noir aussi. Son grand-père, quoi qu’affaibli, a été retrouvé. Dans le cottage de Bill Weasley et de son épouse Fleur Delacourt, la petite famille se retrouve. La guerre les a tous marqués, la décision est unanimement prise. Les Ollivander quittent cette folie et retournent en France. Fleur Delacourt organise leur extradition vers les terres de la liberté, et surtout, de la sécurité. Grand père, père, mère, fille. Les rivages provençaux les appellent. Nîmes ou peut-être l’arrière-pays… Qui sait ? Hilde entend avec un certain ravissement le roulement de la langue maternelle de sa mère. Et la sienne aussi.
Trois cent jours de quiétude – La petite famille, traumatisée, refuse de se séparer à nouveau. Il faut du temps pour panser ses blessures et soigner le coeur. Hilde demeure avec ses parents et son grand-père qu’elle eut si peur de perdre. L’enfant et le vieillard se rapprochent… après tout, elle fut torturée sous ses yeux. Il fut spectateur de son impuissance. Unis par de si vivaces souvenirs qu’ils préfèrent les taire l’un à l’autre. Les celer pour le reste du monde. Le printemps d’une nouvelle année pointe à l’horizon lorsqu’Hilde décide d’enfin se jeter à l’eau. Elle prend plume et parchemin et commence une lettre : « Chère Veredis, pardonne mon silence... » Les mots flottent sur la peau tendue. Bientôt, elles se retrouveront, la chose est certaine.
Reprendre le chemin de la normalité – Après une année à demeurer chez elle à perfectionner son français, parler de fabrication de baguettes magiques avec son grand-père, et s’entraîner à pratiquer la magie avec ses parents, Hilde émet le désir de « retourner à l’école ». Mais pas à Poudlard, jamais à Poudlard. Sa mère, consciente du traumatisme de l’enfant, propose de demeurer en France encore une année et de la confier aux bons soins de l’Académie de Beauxbâtons. Rendez-vous pris, situation expliquée, voici l’enfant qui déambule dans la rue commerçante sorcière de Nice et essaie le troublant uniforme de soie bleue de sa nouvelle école. Entrant en troisième année d’étude à l’Académie, quoi qu’un peu plus âgée que ses camarades, la jeune fille s’y sent de suite assez à son aise. Le palais de Beauxbâtons est si différent du Château de Poudlard qu’elle ne peut que s’y sentir bien.
Nouvelle baguette – Le traumatisme de la guerre aidant, les professeurs en viennent bien vite à signifier à Garrik que sa petite fille ne semble pas parvenir à exploiter pleinement sa baguette. L’enfant semble avoir été si gravement affectée par les récents événements que l’expression de sa magie s’en trouve grandement affectée. Soucieux après avoir constaté qu’en effet, le lien entre Hilde et sa baguette semble s’être rompu, Garrik accompagne lui-même sa petite fille chez le fabricant français le plus réputé afin de l’aider à trouver nouvelle baguette à sa main. Rien n’y fait, aucune des créations de l’artisan ne semble convenir… Aucune sinon un vieil artefact qu’il a en vitrine. Datant des années 20, fabriquée pat la célèbre, redoutée et française Violetta des Marais, la baguette n’a jamais élu de propriétaire. Jamais, jusqu’au jour où Hilde pose sa paume dessus. l’Aubépine des marais et le ventricule de boutefeu chinois ont désormais trouvé leur maître.
Repartir à Londres – L’écho du retour d’Harry Potter se répand comme une traînée de poudre, même en France. Garrik Ollivander laisse s’échapper un soupir de soulagement circonspect : est-ce bien Potter ou est-ce une ruse de Voldemort ? La baguette de sureau dans les mains du survivant le laisse pour le moins perplexe. Toute la petite famille tremble, hésitant à rentrer au Royaume Uni ou rester en France. Garrik et Adam décident de rentrer les premiers, laissant Hilde et sa mère en sécurité une année encore. Hilde est terrorisée : pourquoi diable vouloir retourner en Angleterre lorsque tout le monde pourrait vivre tranquillement dans la moiteur du climat méditerranéen ? Décidément, la jeune fille ne comprend pas. Savoir qu’elle pourra demeurer là une année de plus, toutefois, la rassure grandement. Elle nourrit une correspondance soutenue avec Veredis, elle-même exilée au Japon, qui semble avoir trouvé la paix. L’éloignement les désinhibant, les deux jeunes femmes s’écrivent avec sincérité. Pour la première fois, Veredis parle à autrui du plaisir qu’elle a pris à torturer, Hilde du tourment qu’elle a subi.
Une nouvelle année française – Pour sa quatrième année d’étude, Hilde reprend le chemin de l’Académie Beauxbâtons, non sans un certain soulagement. Les splendeurs raffinées du palais l’apaisent et la distraient de sa frayeur. La vérité est que l’enfant apeurée, torturée, souffrant le martyr qu’elle fut a du mal à quitter son coeur et son esprit pour laisser place à l’adolescente qu’elle devient. Brumes et incertitudes. Terreur perpétuelle d’une nouvelle attaque. Toujours sur ses gardes, Hilde n’est jamais totalement présente à elle-même, voyant le monde d’une certaine hauteur, comme si son âme flottait un peu en arrière de son crâne. Troublante sensation de dépersonnalisation.
L’air vivifiant de l’Angleterre – La devanture de la boutique Ollivander. Hilde espérait ne jamais la revoir… Qu’est-ce qui l’a poussée à accepter de revenir ? La perspective de revoir Veredis, peut-être… Par un coup du sort, les deux jeunes filles ont toutes deux obtenu une année de pause, et sont donc destinées à passer toutes deux leurs BUSEs en même. Peut-être est-ce aussi l’impérieux besoin de revenir sur les lieux de sa torture. Une curiosité malsaine et viscérale. Le papillon est décidément bien attiré par la flamme qui le consume.
Main dans la Main – Un étrange étonnement est palpable, flotte. Une hébétude prélude aux étranges retrouvailles avec la splendide jeune femme qu’est devenue Veredis. Pourquoi diable Hilde comme la Serpentard ont-elle sur la poitrine l’insigne des préfets ? Hilde se demande soudainement si Severus Rogue a une idée derrière la tête ou s’il a voulu faire une fleur à des survivantes, malgré elles, de la guerre… La question demeurera entière puisque la jeune fille ne se voit pas vraiment aller la poser au nouveau directeur de Poudlard. Une profonde inspiration. Il va lui falloir bien du courage et toutes ses ressources pour oublier l’élégant inconfort des uniformes de Beauxbâtons, si efficaces pour doter n’importe quelle femme d’une armure de beauté, de distinction et d’élégance. Vêtue de cette jupe plissée et d’un chemisier recouvert d’un pull, Hilde se sent quelconque, fragile, transparente. Départie de son joli masque. Au moins lui reste-t-il le petit accent français qui mâtine désormais son anglais. Une coquetterie.
Retrouver le calme – Son retour au château s’est déroulé moins difficilement que prévu. L’ambiance pesante dont elle se souvient semble s’être dissipée, peut-être une impression d’enfant qu’elle avait fini par reconstruire… ou la conséquence des heures sombres du Monde Sorcier. Les vieilles pierres lui semblent un peu plus accueillantes, même si elle continue de se languir de la splendeur des palais de Beauxbâtons. Clairement, elle comprend Fleur Delacourt qui lui disait qu’après avoir goûté la vie française, il lui serait difficile de revenir au Royaume Uni… Et ce temps, bon sang ! Hilde n’est pas seule : entourée des Gryffondor et de Veredis, elle sent qu’elle peut recommencer à vivre, et surtout à préparer ses BUSEs. Si ses résultats à ces derniers laissent un peu à désirer, elle parvient, toutefois, à arracher des notes à peu près correctes dans toutes les matières, ce qui l’apaise. Il faut dire que la formation reçue de Beauxbâtons était solide.
Sixième année – Un moment de douceur, de quiétude… presque trop beau pour être vrai. La vie suit son cours, le monde s’agite au dehors, mais rien ne semble pouvoir investir les lieux protégés, étonnamment, par Severus Rogue. L’imperméabilité apparente de Poudlard aux nouvelles tensions apaise étrangement Hilde qui souhaite désormais se confronter à sa plus grande peur, celle qui ne lui a laissé aucune séquelle physique mais a détruit sa vie intérieure : les arts obscurs. C’est tout naturellement qu’elle a pris cette option en sixième année, peu étonnée d’y retrouver Veredis. Sa baguette s’agite : les créations de Violetta des Marais sont connues pour être d’excellentes baguettes pour les arts noirs.
Septième année – A l’aube de la rentrée scolaire, Hilde se sent prête à recoller les pans de son esprit. Les années précédentes ont commencé à la familiariser à nouveau avec la beauté de la vie, le calme de la nature. Les arcanes noires l’inquiètent moins maintenant qu’elle commence à entrevoir leur fonctionnement. Plus jamais elle ne craindra un doloris. Elle l’infligera la première.
Et la victime menaça de devenir bourreau.
FT. Saoirse Ronan ; Pseudonyme Fortuna ; Âge 25 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? *kof* ; Un petit mot à ajouter ? Je suis cernée de gens géniaux ici <3 ; Ta fréquence de connexion Quotidienne.
RépartitionSous le Choixpeau
Chut… Ferme les yeux, jeune étudiant de Poudlard, et laisse-toi porter par l’instant. C’est le moment de répondre en toute franchise. Peut-être serez vous exaucé par le choixpeau, peut-être pas. Qui sait ?
Si vous étiez un animal un colibri. Si vous étiez une essence d’arbre un chêne. Si vous étiez un paysage une clairière. Si vous étiez une qualité la douceur. Si vous étiez un défaut l'orgueil. Si vous étiez une saison l'été. Si vous étiez une pierre précieuse le cristal de roche. Si vous étiez un livre la Bible. Si vous étiez une boisson un bon thé bien chaud. Si vous étiez une matière scolaire à Poudlard les enchantements. Si vous étiez un sentiment la contemplation joyeuse. Si vous étiez un moment de la journée l'aube. Si vous étiez un élément naturel un lac. Si vous étiez un lieu une église. Si vous étiez une maison de Poudlard Gryffondor ou Pouffsouffle
Curriculum VitaeVos cours
Année d'étude : Septième année distinctions éventuelles à poudlard : Chorale, Club de Quidditch (gardienne) Cours suivis : Sortilèges, Défense contre les forces du mal, Arts Obscurs, Histoire de la Magie, Métamorphose, Potions. Résultats aux BUSE : si déjà passées (pour les élèves de 6e et 7e année) - Sortilèges – O - Métamorphose – E - Potions – O - Botanique – A - Défense contre les Forces du Mal – E - Sciences Moldues – O - Histoire de la magie – O - Astronomie – A - Arithmancie – A - Etude des Runes et des Oghams – A
mais c'est qu'il est directif notre petit blond infiltré ! Gare, il serait capable de commettre un autre attentat parce que la fiche n'est pas à son gout XD
Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
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