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My mistake (ft. Dahlia & Ron)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Dim 10 Mar - 22:32
my mistake


Ca claque. Ca martèle. Ca tambourine. Obscurité grivoise d'une nuit oubliée. Il ne se souvient déjà plus des heures qui ont précédées celle-ci. Alors qu'il émerge dans son lit, le nez enfoncé dans l'oreiller qu'il reconnaît sans peine comme étant le sien. Douleur pugnace qui s'agrippe à son corps, conséquences de ce qu'il a bien pu faire de sa nuit, noyé dans l'obscurité insoupçonnable pour oublier. Quelques gorgées pour enflammer le gosier. Quelques unes de plus pour embrumer l'esprit. Quelques autres encore pour parvenir à combler le vide béant sans songer à celle l'ayant laissé derrière elle sans remord. Parfois, c'est ce que provoque le crépuscule, plus encore lorsque l'aube suivante ne présage d'aucun programme particulier, et pas de nécessité d'ouvrir la boutique au-dessus de laquelle il habite. Unique gérant en ces temps troublés, George et sa mère égarés sur des terres qu'il n'a pu se résoudre lui-même à rejoindre malgré les mots soufflés, l'accord tacite, craché au visage du père cet autre jour. Harry n'a rien d'une licorne. Harry n'est plus celui d'autrefois. Harry... lui a volé Hermione, et la jalousie se cramponne à son ventre, à son âme, à chaque parcelle de son être. Il ne peut que se méfier, que leur en vouloir, tant à lui qu'à elle. A ces non-dits qui le dévorent, qui l'assassinent. Ils n'en ont sans doute pas conscience, mais ce sont eux les véritables responsables de l'inclinaison malsaine, de cette voie qu'il est presque prêt à emprunter. Du moins si elle n'était pas synonyme d'alliance avec les Malefoy.

Ils papillonnent, ses yeux. Un soupire s'échappe de ses lèvres, et sa main passe sur son visage comme pour en chasser la fatigue qui se prélasse dans cette gueule de bois qui est sienne. Il a trop bu la veille, mais cela n'a rien de nouveau, rien d'exceptionnel. Tambourinement à la porte qui reprend, lui révèle la raison d'un éveil prématuré. Celui qu'il n'a jamais désiré. Ne peut-on pas lui accorder quelques heures de plus ? Ne peut-on pas le laisser embrasser Morphée pour quelques instants supplémentaires ?

« Je dors. » qu'il grommèle alors en tirant sur sa couette pour la passer sur sa tête, son bras frôlant la chaleur d'un autre dont il ne se préoccupe pas. Cela n'a rien de nouveau non plus qu'un corps étranger s'attarde à ses côtés. C'est... dimanche. La certitude s'impose à son esprit palpitant au rythme des tambours qui le font grimacer, et qui finissent par s'accorder aux bruits de nouveaux coups et du timbre familier de sa cousine. Dahlia. Il grogne, parce qu'il sait qu'il ne la laissera pas indéfiniment sur le palier, entrée indépendante plutôt pratique pour éviter à ses maîtresses de passer dans la boutique lorsqu'elles disparaissent, ou qu'ils arrivent et qu'il n'en mène pas large.

« C'est bon, c'est bon, j'arrive. » qu'il grogne encore en se redressant, se passant une nouvelle fois une main sur le visage, avant de s'égarer dans la rousseur devenue blonde platine qui perle sur son front.

Il chasse les tissus, s'aperçoit de sa nudité, sans surprise également. Sans même prendre le temps de chercher sur le sol le moindre vêtement, il va à sa commode et en extrait un caleçon qu'il passe histoire de ne pas ouvrir la porte tel un nourrisson venant de naître. Quant à la silhouette entre ses draps, il n'y prête pas vraiment attention alors qu'il contourne le lit, remarquant sa baguette posée dans un coin de la pièce.

« C'est l'heure de partir. » qu'il jette à sa conquête, sa main venant tapoter la silhouette dissimulée, pour tenter de l'éveiller.

Gémissement plaintif qui lui fait vaguement plisser le front. Mais il n'est pas assez échappé des limbes crépusculaires pour saisir ce qui l'interpèle. Il hausse vaguement les épaules, sans remarquer le bras musclé discernable à présent qu'il lui tournait le dos, la courte chevelure dissimulée, la mâchoire carrée et la pomme d'adam qui ne cherchent qu'à hurler l'erreur manifeste qu'il commet depuis quelques minutes. Erreur qu'il s'apprête à dévoiler à sa cousine sans même le réaliser. Sans même remarquer que les vêtements tapissant le sol n'ont rien de ceux d'une femme. Il n'aime pas les hommes, Ron. N'est-ce pas ? Il n'a, à vrai dire, jamais eu d'yeux que pour Hermione depuis qu'il en est tombé amoureux. Il n'a, à vrai dire, jamais accepté de devenir la risée de ses frères. Mais le fait est... qu'un homme nu s'attarde à cet instant entre ses draps, et qu'il n'en a pas le moindre souvenir lorsqu'il ouvre la porte, laissant la lumière du jour s'engouffrer dans l'antre ténébreux du rouquin mal luné. Rouquin qui ne l'est plus tant que ça, devenu d'une blondeur si pâle par la mauvaise fortune d'une machine de Pré-au-lard.

« Par Merlin, Dahlia, ça t'arrive de dormir le matin ? » ronchonne-t-il en se frottant les yeux, aveugle pour quelques secondes.

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Mar 12 Mar - 11:03

   
my mistake.
Footing à Hyde Park de bon matin, tu cours dans les allées vêtue comme une simple moldue, incognito bien que les tons sombres semblent indiquer le genre de métier que tu exerces. Ta baguette dissimulée dans une poche de ton pantalon te permet à l’ombre d’un pont de disparaître avec un bruit sonore effrayant les oies et les canards du plan d’eau. Tu arrives dans une rue moins peuplée et tu te remets à courir jusqu’à un bar miteux évitant les voitures et les passants debout malgré l’heure matinale pour un dimanche matin. Tu arrives enfin dans le chaudron baveur et sors ta baguette magique afin d’actionner la sonnette pour prévenir Tom de ta présence tout en faisant tes étirements. Le gérant arrive quelques minutes plus tard t’offrant une courte pause dans tes étirements musculaires pour éviter de courbatures afin de commander deux non finalement trois breakfasts bien copieux pour le petit-déjeuner. Tu ne comptes pas t’engloutir les quatre à toi toute seule, tu en prévois deux pour ton vorace de cousin que tu comptes allait tirer du lit par simple envie de le voir, de lui parler, s’assurer qu’il va bien aussi. Ça t’arrive des fois, le dimanche matin d’être prise d’une lubie et de vouloir rendre visite à ta famille pour s’assurer qu’ils vont bien et dans le cas de Ronald, il s’agit surtout de s’assurer qu’il est toujours vivant. Tu n’arrives pas à croire qu’une fille est décidé de le quitter pour travailler avec un balafré à temps pleins et si tu es extrêmement mal placé pour donner des conseils amoureux, tu comptes bien soutenir ton cousin dans l’épreuve. Or, tu sais qu’il a du mal à s’en remettre donc tu fais le maximum pour t’assurer qu’il est toujours vivant, qu’il ne s’enfonce pas trop loin dans la noirceur en lui rendant des visites surprises comme ça, à l’improviste après tes footings. Et il a pas intérêt à trop râlé le p’tit Ronny parce qu’à chaque fois, tu lui apporte à manger et une double ration, ta tante Molly ainsi que les autres membres de la famille t’ayant bien fait comprendre que ton jeune cousin avait tendance à être un estomac sur patte. Alors, les étirements finis, tu attrapes les trois sacs d’une main, baguette dans la bouche (sale manie que grand-oncle Norbert t’as inculqué au grand damne du reste de la famille) et te rue aux abords du restaurant.

Tapotement de baguette, l’arcade s’ouvre et tu pénètres sur le chemin de traverse, observe les boutiques closes en repérant bien vite la boutique que tu vises. Grandes enjambés, marches avalées deux par deux, ton poing droit se ferme et cogne fortement contre la porte de l’appartement. Techniquement, tu pourrais déverrouiller la porte et pénétrer dans l’appartement avec perte et fracas assez facilement mais tu respectes trop ton cousin pour ça. Alors, tu cognes un bon moment avant de pester tout haut et très fort contre cet idiot afin de lui faire comprendre que tu vas défoncer la porte s’il ne daigne pas t’ouvrir dans les dix minutes qui viennent. Obligé de retirer ta baguette de ta bouche pour la glisser dans une poche, équilibre précaire où elle risque de tomber et de se briser. Tu entends enfin du mouvement à l’intérieur et arrête ton vacarme pour ranger ta baguette correctement le temps que ton cousin vienne ouvrir la porte. Sac tendue devant toi, tu les agites comme première réponse à la grogne matinale de ton cousin, tu es insupportable mais tu as pensé à la nourriture et cela devrait donc t’absoudre de tes pêchés, enfin pour toi c’est logique pour Ron peut être pas. « Rarement, le matin s’est essentiel pour moi afin de me maintenir en forme et m’assurer que mon merveilleux cousin soit suffisamment nourri après ses exploits de la nuit ! » Phrase prononcée à voix haute alors que tu viens de discerner la silhouette vautrée sur le lit dans sa chambre, tu aurais peut-être dû prendre une portion supplémentaire au chaudron baveur finalement. Tu finis enfin par te tourner vers ton adorable cousin bougon pour froncer les sourcils face à la blondeur de ses cheveux qui te choque immédiatement beaucoup plus que le corps masculin du lit. Oui, tu as pu noter certains détails ne trompant pas sur la silhouette cachée mais tu ne t’en formalises pas, Ron est un adulte s’il a décidé d’oublier Hermione avec un garçon grand bien lui fasse et puis les cheveux blonds sont beaucoup plus choquants. Ton cousin aurait-il honte d’être roux à présent ? L’autre Granger en lui brisant le cœur l’aurait-elle totalement détraqué au point qu’il veuille devenir un Malefoy ? Non parce qu’accepter de s’allier avec eux contre Potter, tu le conçois et tu respectes ta tante et ton cousin pour cela mais devenir un Malefoy faut pas pousser quand même…

Sourcils froncés, tu t’approches de ton cousin pour observer sa tignasse allant même jusqu’à tirer sur une mèche un peu dubitative. Peut-être qu’il s’est foiré avec un colovaria ou une expérience pour la boutique mais cela te perturbe de le voir ainsi. Regard inquisiteur planté dans celui de ton cousin, grimace sur le visage n’arrivant pas à comprendre cette couleur de cheveux, tu jettes un coup d’œil à la conquête et décide de ne pas parler trop fort. « Tu as décidé que s’allier aux Malefoy étaient pas suffisant, qu’il valait mieux en devenir un ou quoi ? C’est quoi cette couleur de cheveux, Ron ? » Ton moqueur malgré ton inquiétude pour lui, il semble vraiment filer un mauvais coton ton cousin et tu comptes bien envoyer un hibou à ta tante dès que tu seras rentrée chez toi, hors de question de laisser ton cousin dans cet état. Te détournant de lui, tu fais apparaître une potion pour l’aider à faire passer son mal de crâne tout en déballant les mets préparés au chaudron baveur par Tom. L’odeur alléchante remplis rapidement les lieux et te mets en appétit alors tu verses un bon verre de potion à Ron et te tourne vers lui bras tendu. « J’en sers un aussi à ton ami ou pas ? J’ai l’impression qu’il a du mal à sortir des couettes et j’aimerais éviter de lui balancer de l’eau glacé… S’il se croit vraiment avec un Malefoy ça risque de le choquer d’être arrosé ainsi, non ? » Boutade sur la couleur de cheveux de Ron, pied dans le plat doublement sans t’en rendre compte aussi. Tu es persuadé que Ron est au courant que c’est un garçon dans son lit et qu’il l’assume sinon il ne t’aurait pas laissé rentrer, non ? Et puis, de là où tu es, tu n’arrives pas encore à distinguer l’identité du chanceux sinon tu n’aurais surement pas fait autant d’humour sur les cheveux de Ron. Faut croire que Fred vient de se réincarner en toi pour quelques minutes et mettre un bon moment de malaise dans la pièce juste pour le plaisir.
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Mer 13 Mar - 22:32
my mistake


Douleur diffuse à chacun de ses pas. Moindre en comparaison des tambours qui semblent vouloir claironner dans son crâne l'abus d'alcool de la veille. Il n'y prête pas attention, préfère venir rouspéter à la vision de sa cousine dont il savait la présence de par son insistance. Il aurait préféré s'acagnarder quelques temps de plus entre ses draps et les bras de Morphée, mais la rouquine ne lui en avait pas laissé l'opportunité. Elle lève le paquet d'où s'échappe le doux fumet du petit déjeuner qu'elle apporte, et qui semble éveiller la faim du plus jeune fils Weasley malgré son aveuglement temporaire. A croire qu'il ne perdrait jamais vraiment l'appétit, et jamais définitivement. Il plisse le regard pour tenter de s'habituer à la lueur extérieure, l'écoutant lui servir l'excuse d'être une sportive matinale qui en plus vient gentiment prendre des nouvelles de celui que l'on craint de voir devenir épave par la faute d'une autre rouquine. Elle lorgne déjà en direction du lit tandis qu'elle évoque ces exploits dont il n'a jusqu'ici par le moindre souvenir.

« Mouais. » qu'il lâche, définitivement pas en état d'offrir mieux à la seconde, alors qu'il se détourne, laissant la porte entrouverte pour lui laisser la possibilité de le suivre à l'intérieur. Il a déjà tenté de réveiller la fille qui se trouve sous la couette, mais il termine d'irradier la pièce en tirant sur les rideaux, s'emparer de sa baguette pour ordonner aux autres de faire de même, laissant la lueur du jour caresser la blondeur si pâle de sa chevelure. Il sait que le froncement de sourcil n'est pas dû à la silhouette, mais bien à cette particularité physique qu'il avait presque fini par oublier. Mais la mèche qui retombe sur son regard lui semble étrangère et le ramène à ce début de soirée dont il ne parvient pas à se remémorer la fin. Celle qu'elle vient tirer après s'être approché de lui. Fumisterie. Inquiétude qu'il discerne dans le regard qui se veut aussi moqueur que le timbre qui s'élève. La grimage vient s'étirer sur les traits du blond passager, parfait miroir des traits de sa cousine, alors qu'il chasse sa main. C'est qu'il a mal aux cheveux après sa cuite.

« Déjà, je m'allie pas aux Malefoy. Ensuite, par la barbe de Merlin, t'as cru quoi ? C'est cette nouvelle machine chez Zonko. Ca te donne mon niveau de chance. » qu'il ironise, et il n'est même pas conscient d'à quel point celle-ci s'est jouée de lui. Non, il l'ignore encore, contrairement à sa cousine qui a su, par un regard plus attentif, apercevoir le détail qui aurait pu le mettre sur la piste. Mais il ne lorgne pas en direction du lit. Peut-être hésite-t-il simplement à laisser la belle au bois dormant dormir quelques minutes de plus et proposer à Dahlia d'aller déjeuner ailleurs. Mais pour ça, il lui faudrait enfiler plus qu'un caleçon. Il se contente donc d'hésiter alors qu'il s'empare de la boisson destinée à lui remettre les idées en place. Sa cousine est merveilleuse pour ça. Il ne réalise pas les premiers mots, l'allusion masculine, tandis qu'il trempe ses lèvres dans le breuvage. Mais il y a trop de "il" pour que ça ne finisse pas par atteindre le cerveau. Peut-être un effet de la blondeur, qui sait. Mais il manque de s'étouffer avec une gorgée de plus.

« Hein ?! Qu'est-ce que tu racontes ?! » qu'il grommèle encore, essuyant maladroitement la larme qui coule au coin de ses lèvres alors que son regard se braque en direction du lit, du bras. C'est une blague qu'il pense trop fortement. Mais les bourdonnements diminuent, s'évaporent peu à peu, à mesure que la potion agit enfin sur son esprit, et qu'il réalise la douleur qui provient réellement d'un autre lambeau de chair. « Il y a un type dans mon lit. » qu'il chuchote comme s'il s'agissait du plus incroyable des secrets. Murmure plus pour lui-même que pour Dahlia, parce qu'à cette seconde, un millier de questions le submergent, pauvre bougre égaré, plus encore concernant l'identité de celui qui s'y trouve. Un type... et une bestiole. Son cerveau refuse toujours de lui livrer les mirages de la veille, comme enseveli dans cet attrapoire. Parce qu'il n'a jamais... mais il l'a ramené ici, dans l'endroit où il vit, et il a visiblement accepté de goûter à de fourbes plaisirs auxquels il ne se pensait pas réceptif. Il s'empourpre vaguement, lançant un regard en coin à sa cousine. « C'est pas ce que tu crois. » Sérieusement ? Sérieusement. Il passe une main dans sa chevelure éclaircie, partagé entre l'envie de voir qui se trouve dans son lit et celle de l'embarra d'avoir un témoin pour cette dérive imprévue. « Et j'ai rien d'un Malefoy. »

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