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Sous toute douceur charnelle un peu profonde, il y a la permanence d'un danger — Camille Nott
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Yolanda Yeabow

Yolanda Yeabow
MEMBRE
hiboux : 132
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Sam 9 Mar - 16:37
 

Sous toute

douceur charnelle

un peu profonde,

il y a la permanence d'un danger

« Ft. Camille Nott    »


    
    
      
           
   
Cela avait commencé ce matin. Nott était près d’elle, à la table du petit-déjeuner, et assez spontanément, Yolanda avait senti qu’elle avait très envie de lui. A vrai dire, leurs quotidiens respectifs étaient assez occupés, et ils ne passaient pas toujours leurs soirées à Poudlard, ce qui faisait qu’ils se voyaient au final assez occasionnellement ; et cela faisait déjà quelques semaines qu’ils ne s’étaient pas retrouvés tous les deux. Mais Yolanda appréciait beaucoup Nott. Si elle aimait voir ce que cela donnait, de passer la nuit avec des hommes avec qui elle n’avait jamais été auparavant, Camille Nott était une valeur sûre vers laquelle elle adorait revenir ; au bout de toutes ces années, il ne la décevait jamais. Chez les tous nouveaux amants qu’elle prenait, certes, le charme de la nouveauté opérait le temps des premiers rendez-vous, mais il se fanait vite, et elle finissait par se retrouver lasse de la nouvelle conquête, prête à passer à autre chose. Avec Nott, ce n’était pas cela. Yolanda se sentait vraiment, sincèrement attirée par lui ; et elle aimait le fait d’avoir un collègue avec qui elle puisse se sentir aussi bien, au point de passer ses soirées et ses nuits avec lui depuis plusieurs années. C’était un ancrage, un ancrage qui lui vidait la tête lorsqu’elle en avait besoin, qui la stimulait, qui lui apportait une certaine douceur, et une stabilité, aussi.
 
Et ce matin, la sorcière avait eu envie de lui. Elle avait voulu le lui dire, lui faire comprendre que cela faisait longtemps ; qu’il fallait qu’ils se voient vite. Sous la table, elle avait alors doucement déchaussé un de ses pieds, puis, de ce pied libre, avait commencé à discrètement caresser les mollets puis la jambe de Camille. Leurs regards s’étaient croisés ; Yolanda lui avait alors souri, doucement, malicieusement, et obtenu dans le sourire qu’il lui avait rendu la permission tacite de continuer. Elle avait attendu la fin du repas, alors que leurs collègues se levaient et quittaient la salle, pour lui glisser, très discrètement, avant de partir à son tour :
 
 — Tu es disponible, ce soir ? Tu veux venir prendre un verre dans mes appartements ?  
 
Il avait répondu par l’affirmative, et elle avait souri de nouveau, avec autant de malice, à son approbation.
 
Et maintenant, elle l’attendait. Dans le petit salon de ses appartements, adjacents à sa chambre, Yolanda s’occupait avec un livre, et un excellent Whisky Pur-Feu qu’Owen adorait. Tu avais des goûts excellents, mon amour — je suis sûr que ce whisky plaira également à mon amant. Elle ne pouvait pas s’empêcher de lui parler dans sa tête, parfois. C’était idiot ; mais Owen ne l’avait pas quittée, il était mort — et mort si soudainement que quatre ans plus tard, elle avait du mal à se résoudre à cette absence.
 
La liaison avec Nott avait commencé avant son mariage, d’ailleurs, avant que les choses ne deviennent sérieuses avec Owen. Elle s’était interrompue, ensuite, et puis avait repris, plus passionnée encore, après la mort de son mari. Après tout, l’attirance pour Nott datait depuis leur scolarité Poudlard : camarades de la même promotion, Serpentards qui s’entendaient bien, ils avaient d’ailleurs flirté ensemble à l’époque de leur sixième ou septième année, même si cela n’avait pas eu plus de conséquences que ça a l’époque. A seize ans, Yolanda ne savait pas trop où elle en était, et avait trop peur de s’engager plus que cela avec qui que ce soit. Mais aujourd’hui, elle appréciait toujours autant Camille. C’était un collègue à la conversation rafraîchissante, un sorcier brillant, un homme de confiance ; bref, quelqu’un qui était à la hauteur.
 
Vers neuf heures, Camille arriva, frappa à la porte et entra ; il connaissait son mot de passe. Elle l’accueillit avec un sourire joyeux, sincère, posa son livre, et l’invita à s’asseoir près d’elle sur le sofa.
 
Bonjour, mon chéri. Je suis vraiment heureuse que tu sois venu, cela commençait à faire un certain temps que nous ne nous sommes pas vus. Comment vas-tu ? J’espère que tu as passé une bonne semaine, la mienne était exténuante. Ma belle-fille me fait des histoires parce que je pensais vendre le Manoir dont j’ai hérité de mon mari, c’est insupportable…
 
Elle marque une pause, puis demanda :
 
Je te sers quelque chose à boire, peut-être ? Le whisky est excellent.
 
Yolanda regarda Nott, qui se tenait près d’elle, si bien qu’elle pouvait sentir son odeur,  détailler ses traits. Vraiment, il s’agissait d’un très bel homme ; il avait un visage secret, évasif, un peu sombre, mais il n’en demeurait pas moins qu’il était terriblement séduisant. Elle approcha lentement son visage du sien, puis goûta à ses lèvres, délicatement d’abord, comme on essaye un met particulièrement raffiné, puis plus passionnément ensuite, cherchant à lui montrer son empressement, son désir de lui. Elle profita de la proximité également pour caresser brièvement son torse, avant de se retirer, et de le regarder. 
 
—Tu m’as manqué un peu, Camille.



829 mots.

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Dim 24 Mar - 10:59
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Les égards d’un pied contre sa jambe suscitaient son audience. Prorogant sa pitance (D’ordinaire il aurait longtemps rouscailler sur l’ardélion qui aurait osé achaler sa croûte.) pour s’enquérir de son engageante concubine. Son sourire suggestif dépouillait ses commissures d’un rictus équipollent. Yolanda était l’une de ces muses dont la beauté avait été copieusement sustentée. L’alliciante Vénus de Milo n’en fourvoyait pas que ses bras, mais également son délicat relief. Lèvres duveteuses, ourlées d’une convexité engageante. Les commissures se déployaient dans une contraction épicurienne. Petite gourmette. Dragées englouties d’un paillard abîme, vibrionnant de concupiscence. Ces subtilités qui ébranlaient son égalité d’humeur.  

« C’est une bien alléchante proposition, ma chère Yolanda…à ce soir »

Frémissement allusif entre ses lèvres. C’était dans une dernière galanterie noyée de malacie qu’il se carapatait dans les entrailles de l’école.

(…)

Les derniers jours s’étaient accusés d’un insipide marasme, gribouillés d’imbroglios avec son directeur. @Severus Rogue rudoyait d’une indomptable amaurose. Désespérant…mais tellement lui. Les recettes Nott carambolaient contre la cloison de sa myopie. Laborieux échiquier sur lequel il s’était alléché pour apprivoiser son inébranlable caillasse.

Yolanda était une évasion onctueuse, loin des intrications asticotantes du diurnal. Ses étreintes  accoisaient l’intime jacquerie qui mordillait sa souche. Tout se dessinait sans biffage avec elle. Leur liaison embrassait une souplesse qui l’inoculait de sa marmelade mentale. Légèreté nourrie de lasciveté.
La gorge étreinte par le col expansif d’une chemise nuancée d’un bleu ardoise, la cambrure ceinturée par un jeans ébène, Camille se croquait dans la devanture de ses appartements. Susurrement du mot de passe avant de s’embringuer dans l’antre de la croqueuse.  L’abord pieux dont elle l’allouait l’étanchait de son branle-bas journalier. Rictus de complaisance. Le maraud s’invitait sur son flanc droit pour abuser du sofa, sans omettre de détailler l’affriandant contour qui soulignait son exquise personne.

« Tu es toute en beauté »

Ses phalanges s’égaraient dans une caresse libellule sur la cuisse qui frôlait sa proximité.

« Ta belle fille….Une certaine Carys Vaughn si j’ai bonne mémoire ?  Les histoires familiales sont parfois compliquées… » Stigmate d’une délictueuse épouse.  Viktoria.  Froissement  d’humeur, l’espace d’un caduc instant. « J’imagine qu’elle ne voulait pas de cette vente ? »

De l’eau-de-vie ? Demande-t-on à un chien s’il veut un os ? Margoulette carnassière se déployait devant la friande suggestion de son hôtesse.

« Avec plaisir pour le whisky. Tu as toujours une délicate réserve. Ton mari avait bon goût…et pas qu’en alcool…»


Sylphide fébricitante d’appétence pour sa carcasse. Nul doute qu’elle devait mûrir d’une lubrique démangeaison. Brûlure épidémique qui chatouillait doucement les remparts de sa propre moelle. L’humeur égrillarde, il sentait le brasier s’éprendre. Sans réticence il s’engageait dans ce fébrile baiser. Virtuosité de labres gastrolâtres.

« Un peu ? Tes caresses n’en disent pas si peu… » Gosier de gouaillerie. Le pendard se régalait de l’asticoter. Sa commissure droite se taillait d’une coquette fourberie.

« Pour ma part, ma semaine a été plutôt contrariante.  Quelques quiproquos qui n’ont fait que se nouer davantage. Et ma chère et tendre mouflette me donne du fil à retordre. Elle n’est pas du tout intéressée par la magie…Damn… »

Soupir las violait la barrière de ses lèvres.



(PS : Remy nott = sa fille, 17 ans, septième année, serpentard)



(c) AMIANTE

Yolanda Yeabow

Yolanda Yeabow
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Mer 27 Mar - 9:08
 

Sous toute

douceur charnelle

un peu profonde,

il y a la permanence d'un danger

« Ft. Camille Nott    »


    
    
      
           
    
     
            Yolanda sourit aux compliments de Nott, se délectant de sa présence, de cette main qui caressait sa cuisse, engageante, et si délicieuse. La soirée promettait d’être bonne, enfin ; elle savait que cette union de Nott et d’elle, cette liaison qu’ils entretenaient, était assez efficace pour chasser les mauvaises pensées, et les délasser tous les deux d’un quotidien qui pouvait être lourd à porter, même l’espace d’une soirée.
 
Oui, Carys Vaughn, répondit-elle avec un petit soupir las. Non, elle était outrée que je cherche à me débarrasser d’un des derniers souvenirs matériels de son père, disait-elle… Je lui ai dit alors que nous mettrons cette vente en suspens pour l’instant, je ne tiens pas à me disputer avec elle, mais comme tu dis, ces choses sont toujours délicates…
 
            Mais elle ne souhaitait pas s’étendre davantage sur le sujet. Carys l’avait déjà assez fatiguée comme ça, et cela avait remis en cause beaucoup de choses dans son esprit, notamment par rapport à son deuil d’Owen. Elle agita sa baguette et un autre verre apparut, rempli de whisky. Yolanda connaissait le goût de Nott pour l’alcool, le whisky surtout, et était toujours heureuse de partager un verre avec lui. Elle sourit d’ailleurs lorsque Camille fit référence à son mari ; ce n’était rien, vraiment, quelques mots, mais elle était toujours, grisée, enchantée de savoir qu’il répondait à son désir.
 
Je sais, souffla-t-elle, les yeux brillants de malice. C’est une belle consolation de penser que, malgré sa mort, d’autres que lui peuvent continuer à profiter des choses qu’il aimait tant.
 
            Lorsqu’elle l’embrassa, elle fut heureuse de voir que Nott répondit au baiser, qu’il semblait que lui aussi répondait à son désir. En rompant le contact, elle plongea son regard dans le sien et crut y déceler la même lubricité, mais aussi la même malice qu’il y avait déjà chez elle. Tout cela était bien. Malgré ce qu’il lui répondit… Ah il était bien taquin, ce soir… Cela n’effaça pas le sourire très sûr de soi, très chargé de sous-entendu, que portait Yolanda.  Qu’importe, Nott l’amusait. C’était vrai que pour l’instant, elle était la plus impatiente des deux, mais elle donnerait à Nott le temps qu’il lui faudrait pour que bientôt il soit à ses pieds à elle.
 
Oh, j’espère que ça ne te dérange pas trop, murmura-t-elle, en jouant faussement l’innocente, et en reprenant quelques brèves caresses. Elle reprit, avec l’ébauche d’un sourire doux, en s’approchant plus près de son oreille : Tu m’as manqué un peu, mon chéri, mais j’ai très envie de toi ce soir. Ça te va ?
 
            Elle n’arrivait pas à rester les mains vides comme cela en le regardant, aussi elle ne put s’empêcher de commencer à déboutonner lentement, et distraitement sa chemise tandis qu’il parlait.
 
Oh, je comprends pour ta fille, nos enfants peuvent être parfois incompréhensibles, et ça en devient vite insupportable. Mais j’espère que tu n’auras pas à t’inquiéter beaucoup… La septième année est particulière après tout, et puis les résultats de Rémy dans ma matière ont toujours été plutôt bons…
 
            Elle avait repris ses caresses à même sa peau, maintenant, profitant de la plus grande proximité entre eux pour glisser de temps en temps un ou deux baisers dans le bas de sa nuque. Puis elle se détacha de lui lentement, reprit son verre sur la table, but quelques gorgées. Voilà, elle espérait qu’elle en avait fait assez pour attiser le désir chez Camille, pour que ce soit à lui d’aller la chercher maintenant.
 
   —Quand aux quiproquos dont tu me parles…. Yolanda avait un grand sourire, très amusé et plein de malice, est-ce que ça a quoi que ce soit à voir avec Severus? J’ai bien vu les regards que tu lui lances ne serait-ce qu’aux repas,  on dirait que tu veux faire de lui ton dessert, ça aurait presque de quoi me rendre jalouse, acheva-t-elle avec un éclat de rire très amusé.
 
            La chaleur du whisky s’était répandue rapidement en elle. Elle était heureuse de le voir, de rire avec lui. Théodore était parti, Ariane l’avait quittée, Owen était mort, mais elle finissait par se débrouiller quand même, non ? Camille était là, elle avait envie de lui, et cela semblait être réciproque. Elle lui lança un regard chargé derrière son verre.
 
Mais ne t’inquiète pas, je vais te délasser de ces ennuis, comme je fais si bien, murmura-t-elle en déposant délicatement sa main sur sa cuisse à lui.
 
            Elle but encore un peu de whisky, le regarda, un peu lasse à son tour. Elle avait bien besoin qu’on la délasse également, elle aussi, les jours passés n’avaient vraiment pas été évidents.
 
Tu sais que j’ai croisé Moira, il y a quelques jours ? Pas de surprises, elle me déteste toujours autant… Yolanda soupira. On dirait qu’elle croit à ces rumeurs comme quoi j’aurais tué Owen, et j’ai l’impression qu’elle cherche à me mettre derrière les barreaux à chaque fois qu’elle me regarde. C’est fatiguant… 
800 mots.

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Dim 5 Mai - 18:58
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Animosité halitueuse. Creux d’abondance. Pullulait dans l’antre de la concubine une ardeur capiteuse. Duvet hispide sous une écale pouparde, susceptible à l’amène friselis que déchaînait en lui sa languide collègue. Inflexion dorsale dans le moutonneux capitonnage du canapé. L’assiduité de la jeune femme, à l’orée de son versant parmi les mangemorts, avait toujours été une exquise chatterie.

Chapitre houleux qu’était celui de la jeune Vaughn. Mieux valait étancher son aparté. Cellule lillippersonne qui pourrait rafraîchir quelques fielleux émois. Il assimilait parfaitement cette humeur qu’il partageait à l’évocation de sa galeuse d’épouse. Excommuniée, l’hymen de leurs épousailles s’était rapidement craquelé. L’actuel branle-bas venait de son agaçant directeur, aussi borgne qu’une taupe. Noyau d’affolement.

« C’est beau, la fierté avec laquelle tu évoques ton défunt mari. Ça devait être un homme fort plaisant… »

Luette salée. Ses lèvres ondulaient sur les syllabes dans des suggestions graveleuses. Petite polissonne ! Folâtre qu’elle était.

« J’aime mieux ça… » Contorsion lascive de ses commissures. Il devinait sans mal la fébrilité de Yolanda devant la presse avec laquelle elle sollicitait les boutons de sa chemise. Chaton hardi de titiller sa pelote. Malgré l’émulation croissante, il se sentait d’une composition asticoteuse.  

« Content que tu me l’apprennes. Ma fille n’est donc pas un cas si désespéré…Elle aime bien ton cours. Ca lui paraît un tant soit peu ‘concret’, comparé au cours de sortilèges, etc. »

Ces gnards étaient des pépinières à tintouin. Endémique inquiétude, Remy lui fomentait.

L’enjôleuse soustraite de ses rotules, il se repaissait de ses ‘prévenances’. Elle avait la qualité d’agacer sa contenance. Et pourtant, le maraud se faisait patient. Indéracinable, il l’appréciait d’une égrillarde inconvenance. L’éclat chatoyait d’une silencieuse paillardise. Rictus régalé, jointures étreintes, les rotules se becquetant, la gorge se gargarisait d’une nouvelle lichée de whisky.
Son insinuation à l’égard de Severus lui écorchait une contraction agasse. Le masque qu’il arborait immuablement ne semblait pas avoir abusé l’œil circonspect de la jeune femme. L’aspiration d’éponger le directeur de ses landes,  l’espace d’un clair-obscur,  s’était égrugée dans son application fureteuse.

« Quels regards ? Il n’en est rien. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas envie d’en parler »

Le timbre bourdonnait, plus austère qu’il ne l’aurait pensé. L’animosité qu’il déployait accusait sa galéjade.

« Hum…je ne voulais pas être aussi sec… désolé… »

L’hémoglobine aspirait à la rincette. Les lucarnes lubriques de sa voisine semblaient déjà bien humidifiées. Quelle fortunée. S’il pouvait se soupçonner ainsi. Si folichon. Mais voilà, le paramètre ‘Snape’ venait d’obombrer sa nébuleuse malacie pour les contours galbés de la légère ondine. Les apostrophes engourdies de son front s’étaient roidies d’humeur. Gargamelle en indigence. La mandibule éventrée offrait volontiers l’hospitalité à une nouvelle gorgée de quintessence. Moelleux nectar. Battement apprivoisé.

« Je n’en doute pas. Je vais t’avouer avoir bien besoin d’un deuxième petit remontant… » Indiquant l’abordage malévole qu’avait accusé son verre. Les mirettes se chargeaient d'une intentionnelle candeur.

« Moira ? Hum…Je comprends ta lassitude. Je pense qu’on aura tous des comptes à rendre encore pour un certain temps. Moi c’est Potter qui m’attend au quart-de-tour, au moindre faux pas. C’est le prix à payer pour nos ‘loyaux’ services au Lord. »

Recueilli dans ses simulacres, les lèvres dégrossaient dans une gouaille fugitive.

« Quand on y pense, je comprends le mécontentement de certains parents à l’égard du nouveau personnel de Poudlard… tu imagines ? Quatre anciens mangemorts dans l’enceinte de l’école ? Ils ne nous connaissent pas. Ils ne savent pas. On ne peut pas leur jeter la pierre…  Le temps effacera peut-être leur rancœur, ou pas… »




(c) AMIANTE

Yolanda Yeabow

Yolanda Yeabow
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Sam 22 Juin - 9:32
 

Sous toute

douceur charnelle

un peu profonde,

il y a la permanence d'un danger

« Ft. Camille Nott    »


    
    
      
           
    
      
       Alors c’était vrai, les regards ne l’avaient pas trompée ; Severus n’était pas indifférent à Nott. La brusquerie avec laquelle Camille venait de lui répondre parlait d’elle même. Alors, que penser ? Qu’en tirer ? Comment se sentait-elle par rapport à cela ? Etait-elle jalouse ? Non… Non, ce n’était pas cela… Peut-être, étonnée… Peut-être un peu froissée — comment un homme pouvait-il oser regarder Severus Rogue quand Yolanda Yeabow lui faisait des avances ? Mais enfin… cela n’était pas son problème n’est-ce pas. Non, intérieurement, elle en était quasiment amusée… C’était drôle de voir l’état de fébrilité, de déboussolement dans lequel tout ça le mettait. Ce qui l’était moins, en revanche, c’était l’austérité nouvelle qui avait soudain teinté le visage de Nott ; on aurait dit que son désir s’était effacé d’un coup, qu’une distance s’était instaurée. Il dit, d’un ton sec, qu’il ne souhaitait pas parler de cela, qu’il n’y avait rien à en dire ; sa réponse parlait pour lui, et sans doute s’en rendait-il compte, et sans doute cela l’énervait-il au plus haut point. Il s’excusa néanmoins très vite, comme voulant effacer tout cela. Yolanda demeura en revanche parfaitement affable — demeurant de marbre, souriante et aimable, face au changement de stature de Camille.
Oh non ne t’inquiète pas, c’est moi qui suis désolée… le rassura-t-elle avec un sourire aimable. 
 
            Cependant cela ne dérida pas tout à fait Camille, qui ne sembla pas si impatient que cela à l’idée qu’elle l’aide à se détendre. Peut-être pensait-il toujours à Rogue ? Peut-être qu’il souhaitait que Rogue soit là, à sa place ? Avait-il complètement perdu la raison ? Quoiqu’il en était, Yolanda ne montra rien de ce qu’elle pensait, et demeura totalement souriante. 
 
Oui bien sûr, ressers-toi je t’en prie, glissa-t-elle avec un sourire. 
 
            Yolanda connaissait le sérieux penchant de Nott à l’égard de l’alcool, mais du moment qu’il ne finissait pas la soirée ivre mort, il n’y avait pas de problèmes. Elle enchaîna alors sur Moira, voyant bien qu’il n’avait pour l’instant pas la tête à faire autre chose qu’à discuter — malheureusement — pour l’instant, du moins. Mais il fut prudent et ne s’arrêta pas trop sur le sujet Moira, passant tout de suite à Potter, évoquant leur passé de Mangemorts. 
 
 —Non, ils ne savent pas… Mangemort ou pas, j’ai toujours tenté de protéger les élèves au mieux pendant la guerre… Au bout d’un moment même quand on a choisi un camp, même de manière très affirmée, on redevient lorsqu’il s’agit de protéger les élèves. Et puis si Rogue nous a gardés, ou embauchés, c’est qu’il y a une raison… Nous sommes d’excellents professeurs, on ne peut rien nous reprocher à ce niveau. Et j’en ai assez que ce soit toujours à nous qu’on jette la pierre. Mon mari, innocent, a été retrouvé assassiné chez lui, dans son propre bureau, sans doute par un groupuscule de fanatiques du camp de Potter. Et l’enquête en est restée là, personne n’a bougé le petit doigt, pire : il y a eu des rumeurs disant que c’était sans doute moi qui l’a tué ! 
 
            Elle le regarda dans les yeux : 
 
Je suis tout de même bien contente que tout ça soit terminé. Plus le temps passait et moins je me sentais confiante et sereine à rester dans les rangs du Seigneur des Ténèbres. Mais on ne pouvait pas le quitter, n’est-ce pas ? Du moins, pas à ce moment-là, au faîte de sa puissance… Non, même si l’époque actuelle n’est pas ce qu’on peut qualifier de très stable, je reste contente que tout ça soit terminé. Cela ne peut présager que quelque chose de meilleur à venir. 
 
            Elle lui adressa enfin un sourire plus chaleureux, coupant le discours assez sombre dans lequel elle s’était laissée emporter : 
 
Je suis en tout cas heureuse que nous nous soyons retrouvés là-bas. Ta compagnie a rendu le passage chez les Mangemorts plus agréable, c’est le moins qu’on puisse dire. C’était bon de travailler, au moins, avec quelqu’un d’aussi brillant, contrairement aux brutes stupides qu’on pouvait trouver dans les rangs du Seigneur des Ténèbres. Et d’aussi charismatique, c’est sûr. 
 
            Yolanda effleura brièvement la main de Nott, la caressa, joua avec un instant, avant de se retirer. Elle attendrait que son désir d’elle revienne, il reviendrait bien, il revenait toujours. Ce n’étaient pas quelques regards dérobés à Rogue qui chasseraient tout désir d’elle, si ? Enfin bon, elle n’était pas vraiment jalouse. Pas vraiment. Elle marqua une pause avant de reprendre, plus légère : 
 
Sur une autre note, qu’est-ce que tu penses de nos collègues cette année ? 

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Dim 14 Juil - 19:01
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Véracité avortée. Inféconde idée que de vouloir s’étancher dans des allégations. Il devinait un frémissement d’hébétude dans les incisives de son amante. ‘Qui ne le serait pas ?' Entiché de Snape ! Snape quoi ! Dumbledore doit bien folichonner dans sa fresque (…)’ Antiquaille ponctué d’une verve granitique. Il endiguait de cet honorable gâteux une fantaisie pour les syllabes.

L’accortise de son suffrage était bien trop mielleux pour être vérace. Sous la coquille polie de sa civilité se muchait une femme mécontente. Nul n’était plus aventureux que tâter le relief d’un déplaisir. Camille déplorait l’astringente perspective qu’avait contractée leur soirée.

Quelques déflagrations molestaient sa conscience. L’abîme le consumait lentement. Comment pouvait-on s’embéguiner d’un homme à la beauté ingrate, la dégaine cagneuse, ponctué par un incroyable caractère de cochon ?  Aussi indisposé qu’une demoiselle dans son ‘attentatoire’ période menstruelle, il pourrait certainement geindre aussi fort qu’un bouledogue. Rogue, comme son nom l’accusait si bien ! Alors, comment était-il possible qu’un frémissement, aussi infinitésimal était-il, avait heurté sa cuirasse ? Une délicieuse sylphide soulignée de générosité lui versait de l’ambroisie et le gourdiflot qu’il était s’était enhardi à cogiter sur Snape ! Scoliose psychique. Constatation muée en admonition.

Son inclination pour le tord-boyaux s’était épuisée après la belle margaille mentale qu’il venait d’essuyer. « Finalement, je me contenterai d’un verre d’eau… Aguamenti! »

Le sourire bienséant de la jeune femme lui évoquait la convenance dans laquelle se ciselait parfaitement @Narcissa Black-Malefoy. Des femmes élaguées sous le poids de l’étiquette. L’écorce semblait inébranlable. Un accrochage ne pourrait les fléchir. Tout du moins, superficiellement. Pourtant, sous ce rempart de contenance remuait une ardeur criarde. Considération aiguë pour ces dragonnes.

« Tu ne seras sûrement pas la seule infortunée pour qui on ne bougera pas le petit doigt. Malheureusement. C’est injuste et j’ai bien l’impression que c’est un peu comme une punition. Ceux qui n’ont pas loué le Lord sont encore amers… »

L’âcreté ambiante qui imbibait Londres rendait la piétaille encore fébrile. Nott avait avalé l’idée de se faire furtif dans ses engagements quelconques. Vie de pudeur. ‘Quel ennui !’

« Moi aussi je suis content que tout ça soit terminé Yolanda. Nous avons tous souffert dans l’histoire…Il est temps de panser ses plaies… »

Volupté s’offrait de façon avenante pour assoupir les peines.

La muse dépliait enfin ses plantureuses lèvres dans un sourire sémillant par lequel il lui témoignait d’une égale risette. Les masséters se débandaient, amollissant ses commissures dans une constitution émoussée. La bête noire qui lui grignotait la conscience s’était émiettée. Indigos glissaient sur quelques phalanges dévoyées sur l’houache de son existence. L’humeur s’emmiellait. Cette femme, une véritable sollicitation au charnel. Faséyait entre eux également un froissis d’attachement. Égards bercés. Il ne pouvait discuter la quiétude qu’elle lui alléguait. Les articulations de son carpe se déroulaient jusqu’à leurs semblables. Mignardes phalanges qu’il happait doucement dans sa poigne. Ses lèvres voletaient sur l’échine de sa main dans une tiède expiration. Après une caresse évanescente, ses doigts s’entremêlaient dans ceux de la jeune femme. « Le plaisir est tout aussi partagé Yolanda…Ta présence m’a fait beaucoup de bien…J’apprécie bien des choses chez toi…Aussi désirable qu’ingénieuse…Tu es tombée comme une fleur dans un champ d’épines… Les piqures étaient plus douces avec toi… »

Sa présence parmi le personnel l’avait fructifié de liesse.

« Eh bien pour commencer, je trouve notre nouveau professeur d’histoire de la magie particulièrement plaisante… »  Amorçait-il avec finauderie. Lestes commissures. Ses doigts taquinaient la pulpe de leurs jumelles.

« Par qui commencer ? Black ? Son excellence dans le domaine des potions ne souligne pas d’une même égalité sa sympathie. Quoique depuis peu, je le trouve moins âpre. La paternité, sans doute, nous a-t-elle rendu plus accort l’un envers l’autre ? L’amerloque m’intrigue. Pardon, je parlais de Wilson. Un peu trop fureteur. Ça me rappelle moi, plus jeune. Quant à Anderson, malgré la méfiance dont il me gratifiait rondement au début, et toujours un tantinet à l’heure actuelle, je le trouve très intéressant. Il fait sans doute parti de ces gens que tu apprécies spontanément. Qui nous reste-t-il ? Ah oui, mademoiselle Murphy et son excentricité ludique. Je crois que son intérêt pour l’eau de vie et les friandises font d’elle une personne intéressante ? Je rigole ? »

Cette facilité déconcertante avec laquelle il caquetait en présence de Yolanda ne le démâtait désormais plus. Depuis les quelques années qu’ils avaient grignotées ensemble,  elle avait su l’humecter d’une intime accalmie.

« J’apprécie beaucoup Hékate. Elle est un peu fantasque mais je la considère bésef. Quant à Selwyn, je ne saurais encore m’avancer avant d’être allé clarifier certains points avec elle…Nous étions amis, il y a bien longtemps. Quelque chose nous a séparés… »

Mandorles lustrées par l’éclat d’une fuyarde amertume. Rictus désabusé. L’homme goûtait encore l’aigreur sur le bout de sa péninsule.

« Néanmoins, je sais d’elle que c’est une excellente sorcière. Elle a acquis un apprentissage gourmet… comme l’ensemble du personnel il me semble ? Et toi ma chère, que penses-tu de tout ce beau gratin ? »



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Yolanda Yeabow

Yolanda Yeabow
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Dim 1 Sep - 23:28
 

Sous toute

douceur charnelle

un peu profonde,

il y a la permanence d'un danger

« Ft. Camille Nott    »


    
    
      
           
    
      
     Yolanda sourit doucement à la cascade de compliments de Nott ; sans vouloir forcément l’admettre, elle se sentit rassurée d’un coup. Les baisers et les caresses sur ses mains avaient aussi quelque chose de doux, de réconfortant, qui l’apaisa d’un coup ; elle avait craint un instant le refroidissement de Camille. L’alcool aussi l’avait détendue, en relâchant les muscles de son corps et en amplifiant la sensation de bien-être très sensorielle, sensuelle, qui s’était petit à petit emparée d’elle. Plus confiante, le corps plus relâché, et cherchant à établir une proximité physique plus marquée avec Camille, qui était assis près d’elle,  et avec lequel elle s’était de toute façon habituée à se sentir à son aise, elle se rapprocha naturellement de lui, lui embrassa d’abord doucement le front, puis s’allongea sur le sofa de manière à avoir sa tête posée sur les genoux de Nott. Elle plongea les yeux dans les siens et sourit, en gardant l’une de ses mains dans la sienne, qu’elle continuait à caresser très délicatement. 

     Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire lorsqu’il commença à évoquer leurs collègues respectifs, notamment Black et Murphy. Elle aimait la façon avec laquelle ils se laissaient aller l’un avec l’autre, sans censure; la façon dont, avec Nott, elle pouvait sentir qu’ils vivaient tous les deux un peu à contre-courant du reste du monde, ou du moins à contre-courant du reste de Poudlard. Lorsqu’ils se retrouvaient dans leurs appartements respectifs, la familiarité était telle qu’ils pouvaient se sentir dans une bulle, à part, une bulle pleine d’une complicité telle qu’elle excluait leurs autres collègues. Non, vraiment, Camille pouvait la faire beaucoup rire quand ils étaient tous les deux, songea-t-elle tout en continuant de caresser sa main avec douceur. 

J’adore ton point de vue sur ce petit monde, mon chéri, ça m'amuse beaucoup que nous en parlions, commenca-t-elle, guillerette. Quant à moi… 



     Elle réfléchit un instant, puis commença par lui retourner le compliment qui lui avait fait, en levant les yeux vers le visage de Nott, et en plongeant son regard dans le sien. 

Le professeur d’arts obscurs m’attire beaucoup, glissa-t-elle malicieusement. Sans rire, mon chéri moi aussi j’adore que nous soyons devenus collègues, c’est merveilleux de nous retrouver ici, sans plus faire partie des Mangemorts, en étant débarrassés de cette partie assez glauque… Non,  Poudlard avec toi, c’est certainement beaucoup plus drôle. Elle planta de nouveau son regard dans le sien, sans le laisser s’y dérober : Et puis j’adore pouvoir faire cours quelques heures après avoir fait l’amour avec toi, c’est toujours assez délicieux, rajouta-t-elle, mutine. 

     Le fait de compter un amant parmi ses collègues était en effet quelque chose d’assez inédit, qui la réjouissait beaucoup en ce qu’il permettait de pimenter sa vie quotidienne à Poudlard.

Mmmh… Sinon, je t’avoue que pour l’instant, c’est Lemony qui m’intrigue le plus. C’était un ancien élève à moi, tu sais ? Et c’est étrange de l’avoir pour collègue maintenant, je l’ai connu alors qu’il avait onze ans et qu’il venait de découvrir le monde magique, tu te rends compte ? Et puis bon, nous sommes vraiment très différents et j’étais persuadée que nous allions simplement cordialement nous haïr… Mais pour l’instant, les choses ne se passent pas trop mal… Et Murphy et Wilson sont bien étranges, hein ? Ca n’arrive pas trop à passer avec moi, surtout Wilson, il a quelque chose de vraiment décalé… Sans doute le côté américain. Regulus me blase un peu parfois, c’est vrai, avoua-t-elle avec un sourire. 



     Elle marqua une pause. 

Quant à Bianca Selwyn… Je crois que mon rapport avec elle est sommes toutes aussi complexe que le tien… Nous nous entendions bien plus jeunes, j’ai même quelques souvenirs d’enfance avec elle — après tout, nous avons tous plus ou moins grandi ensemble… — mais les événements de ces dernières années ont rendu les choses tellement plus complexes… Je t’avoue que je garde mes distances, ce qui se comprend bien, et bien sûr cela ne m’étonne pas qu’elle le fasse aussi. Et puis le fait qu’elle a fait de la prison et pas nous — cela fait aussi que je préfère m’éloigner. Elle doit pas mal nourrir de rancune à notre égard. 



     Yolanda soupira un peu, recommençant à caresser la main de Nott, non sans une certaine tendresse. 

Et Hekate… Je t’avoue que je n’ai pas encore beaucoup cherché à la connaître… Je me demande à quel niveau cela vaut vraiment le coup. Mais celui qui m’amuse le plus, en ce moment, vraiment, c’est Lemony. Il a un terrible potentiel à être drôle malgré lui, vraiment, c’est quelque chose. Une forme de maladresse et de sentiment de ne pas être à sa place qui sont sommes toutes attendrissantes. Même si sa matière… mon Dieu… je me demande comment Severus a laissé passer l’enseignement d’une telle aberration à Poudlard… C’est assez ridicule, mais bref…



     Elle ferma les yeux et sourit, tranquille. 

Tout ça ne nous rajeunit pas, n’est-ce pas ? Des gamins solitaires de Serpentard on passe aux collègues-vipères, toujours entre ces mêmes quelques murs… Tu te rends compte ? Son sourire s’élargit. Ca me rappelle la première fois où on a dû s’embrasser, en sixième ou en septième année… Je ne me rappelle plus des détails, mais je sais que je me sentais tellement perdue par rapport à tout ça, à l’époque… 



     Ils avaient dû flirter ensemble à une époque, vers la fin de leur scolarité, et puis finir par s’embrasser quelques fois, dans des couloirs déserts, ou dans la salle commune de Serpentard. Le courant était déjà bien passé entre eux, mais à l’époque, Yolanda avait eu peur de s’engager plus avant — de cela elle se souvenait. Son propre désir la terrorisait ; surtout, avec toutes les inepties que sa mère lui avait mis dans la tête, elle était persuadée que commencer à fréquenter des garçons signerait la fin de sa liberté, et l’obligerait à devoir finir par en choisir un, un bon petit Sang-Pur, faisant une croix sur toute possibilité d’avenir et d’indépendance. Ironie du sort, elle était tombée enceinte quatre ans plus tard à peine, et si cela avait pavé le chemin vers l’indépendance de nombreux obstacles, cela ne l’avait pas empêchée d’y arriver. Enfin bref. 

     Elle rouvrit les yeux, le regarda avec plus de douceur, plongeant de nouveau son regard dans le sien : 

Tu parlais plus tôt de continuer à panser les plaies… Qu’est-ce que tu suggères pour ce faire, ce soir ? 
1041 mots

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Mer 25 Mar - 12:13
Coquette sorgue



Yolanda avait l’esculente qualité d’asseoir un climat onctueux entre eux. Le préambule de leur accointance s’était d’emblée ripolinée d’une familiarité confortable. Elle caressait sa carcasse d’un capiteux émoi. Tel un âtre, elle disposait d’une soyeuse touffeur, glissant ses lascifs égards pour l’extorquer de ses bêtes noires. Sa présence le dépouillait de tout faux-semblant, l’intimant au spontanéisme. Il lui nourrissait une copieuse affection.

L’écho d’allégresse madéfiait l’alcôve d’une légèreté copieusement appréciée. Ses lèvres s’élaguaient d’un mièvre sourire par ricochet à son hilarité. Il se gargarisait de ce soupçon de velouté.

« Je suis plutôt satisfait de te faire rire. Je ne me suis pas encore trop encroûté on dirait… » Raillait-il, le mascaron tranquille.

Voraces mandorles mangeottaient ses indigos, chatouillant d’un ondoiement paillard sa couenne. Mignoté par la Sulfureuse de flatteries, il frémissait. Elle dégoisait librement ses pensées, écorchant sa commissure d’une croquade réjouie. Sa présence parmi les galeries académiques emmiellait ses journées d’alacrité. Il n’était ainsi pas l’exclusif mouton noir dans l’enceinte frappé d’anathème. Le quintal du jugement sur sa conscience lui semblait dès lors moins accablant. L’ébauche de ses obligations didactiques derrière les remparts de Poudlard s’était d’abord froissée d’un épineux flottement, attribué au climat critique qui l’imprégnait. En définitive, @Severus Rogue s’était présenté remarquablement latitudinaire pour les engager parmi ses agneaux, même si l’arc-boutant de cet enthousiasme devait sans doute accoutrer quelques mièvretés. N’importe quel parent scandaliserait l’outrecuidance. Lui-même n’en serait hypothétiquement pas ressorti enchanté s’il ne s’était pas dilué parmi les goules, massacreurs des ‘sangs-de-bourbe’. Un bien fangeux qualificatif pour nombre de ces irréprochables. Il rongeait davantage une concise morgue pour les étriqués d’esprit.

« Quelle petite coquine vous faites Madame Yeabow. Si les étudiants vous écoutaient… »
Mutine languette taquinait le simulacre d’une apocryphe appréhension, l’éclat saphir régalé.

« Figure-toi que j’affectionne beaucoup ces petits échanges aussi. Quel régal ces douceurs avant d’inaugurer la journée. C’est assez revigorant. S’acoquiner avec une aussi charmante pédagogue, accessoirement parlant d’une agréable compagnie pour le babillage, j’en ferais moult jaloux… » Petit bidard qu’il était.

Leur itérative conjugaison se mouchetait toujours d’une analeptique rutilance. Leur directeur devrait se dégoter une régulière pour dégourdir son ensuqué appétit, afin d’étancher son immuable âcreté. ‘Vilaine langue que je suis’

La prosopopée de l’antan qu’effleurait la jeune femme à l’égard du jeune pédagogue (@Lemony Anderson) lui extorquait l’éclat d’une nostalgie. « Eh bien ma chère, ça nous fait un coup de vieux… » Il s’avérait qu’Anderson jouissait d’une fraîcheur dont ils étaient ‘très’ discrètement éconduits. « Anderson affiche déjà une rondelette sagesse et comme tu le dis, ce quelque chose d’attachant. Malgré une réticence totalement concevable, je le trouve très conciliant. C’est un jeune homme vraiment enrichissant. »

D’autant plus qu’il inculquait à leurs jouvenceaux un cours qui devait régaler son croquignolet (@Remy Nott), amatrice de l’affluence moldue. Sans doute était-ce l’un des rares cours pour lequel elle grignotait autant d’intérêt. Par les fanfreluches de Trelawney ! Quel jeune sorcier ne s’engouerait pas de tâter la magie ? Son petit brontosaure fécondait sûrement parmi ces singuliers personnages. Le présomptif fourvoiement que sa collègue et amante étiquetait sur son cours ne le conciliait pas d’un sentiment pair.

« Ma foi, j’aurais pensé comme toi à une époque. J’étais fermé et snob à ce qui débordait nos traditions. Pourtant, tu devrais y glisser un liard d’attention. Sincèrement, ils foisonnent ce que je qualifiais autrefois d’absurdité en ‘richesse’. Archibald et Remy m’ont débouché les oreilles et ouvert les yeux sur leur monde. Je les trouve à présent fascinants. Par exemple, sais-tu ce qu’est une machine à laver ? Une horloge solaire ? Un tournevis ? Un moteur à essence ? C’est impressionnant l’habilité qu’ils ont à se débrouiller sans magie… »

L’engouement qu’il dépeignait jurait avec sa mobilisation sous le règne de Voldemort. Il s’en battait de l’œil. La bête grondait à nouveau d’appétit, insatiable de connaissances.

« Le monde foisonne d’apparat, Yolanda. Quel gâchis de passer à côté de tout ça ! »

Entretenant l’affectueuse mignotise du bout des doigts, le nuage d’un soupir transgressant le clédal de ses lèvres, il déversait une lucarne songeuse autour de lui, avant d’happer derechef les carnassières amandes de l’exquise sylphide.
Tendresse d’antan. Les mémoires s’émiettaient dans les abîmes, taquinant les cendres de douceur. Charmante personne qu’elle croquait déjà dans le contour de ses camarades. Le berceau de leur papillonnement s’était souligné par la fragilité de ses hésitations. Nulle réluctance n’avait pourtant endigué le désir de la convoiter.

« Mhh oui je me souviens de ce premier baiser…C’était en septième année. L’incertitude qui te rongeait te rendait encore plus désirable…»

Quelques légèretés copieusement saisies.

« Tu te souviens quand on s’est fait pincer par le professeur McGonagall ? Je me souviens encore de son regard outré…ça nous aura valu quelques heures de colle… »

Folichon stigmate soulevant moult délassement. C’était dans l’embranchement de deux couloirs que les guillerets tourtereaux s’étaient faits alpaguer en plein tripatouillage. Les coquettes sanctions qui en avaient découlées étaient sûrement values. Mignarder n’était pas en soi répréhensible. Jeunesse devait s’apprivoiser après tout. Nonobstant, se tripoter à la lisière du parc après le couvre-feu était un liard hardi. Et quelle grisante expérience ! L’ébriété de l’interdit, un juteux coup de fouet. Il pouvait toujours apprécier cette même fièvre l’inonder.

Sa dernière invitation s’engageait plutôt mielleuse. L’esquisse d’un vorace sourire, il abusait délicatement de son échine, du bout des doigts, qu’il affriolait vers sa perspective. « Je pourrais commencer par abuser de ces lèvres diablement tentatrices ? » L’onctueuse gutturale chuchotait dans un tiède froissement à l’orée de ses pavillons. L’appétit olfactif se gargarisait de fragrance charnelle, la truffe frôlant sa délicate flexueuse cervicale. Ponctuant ses paroles d’influence, il s’appropriait la suavité de ses pulpeuses dans la brûlure d’un convoiteux baiser, taquinant l’ourlet inférieur avant de s’attaquer à sa jumelle, conjurant ainsi toute émulation. « D’ailleurs, en parlant des moldus, ils ont inventé quelques fantaisies qui pourraient agrémenter nos égards… » Gueule suintait paillardise sous l’impudique indigo. L’ambiance s’empourprait, soulevée par de lubriques desseins. « Je pourrais t’en dévoiler un petit aperçu… »


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Yolanda Yeabow

Yolanda Yeabow
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pictures : Sous toute douceur charnelle un peu profonde, il y a la permanence d'un danger — Camille Nott Tumblr_pec5eo45Q11uzomqmo1_500
Dim 31 Mai - 17:37
L’ambiance se réchauffait et elle en était heureuse. Il semblait que Nott avait vite oublié l’épisode Severus, la gaffe qu’elle avait faite, et s’était reconcentré sur elle — et elle ne pouvait pas espérer mieux. Elle n’aurait pas aimé en parler pendant des heures non plus, ou voir Camille rabougri et boudeur pendant le reste de la soirée. Elle l’aimait bien Camille. Et elle adorait sentir son désir d’être réveillé, d’un coup, lui rendant ses sourires, partageant son excitation, son affection. Elle sourit à ses compliments, lui rendait son sourire

Mais elle eut un froncement de sourcils lorsqu’elle l’entendit parler du monde moldu en bien, en le défendant, en qualifiant de richesse ce dont elle ne voulait rien savoir. Qu’avaient-ils tous ? S’étaient-ils passés le mot ? Et Camille qui autrefois était avec elle dans les rangs des Mangemorts… ? Et qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’il la qualifiait de snob ?

Mais enfin mon chéri, qu’est-ce que c’est que ça ! Je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Ils ont leurs traditions, très bien, nous avons les nôtres, mais j’ai de la peine à me dire que ces univers peuvent vraiment se mélanger. Pour vivre paisiblement nous devons nous ignorer, enfin n’est-ce pas ce que l’histoire nous aura appris ?

Elle se fichait bien de passer à côté de ces « richesses », ça ne l’intéressait tout simplement pas.

C’est ça… On dirait que Lemony et toi vous êtes passés le mot ! Lui aussi veut m’initier aux merveilleux de son monde, laissa-t-elle échapper avec un soupir, faussement agacée.

Yolanda l’embrassa doucement sur le front, puis sur le nez, toujours souriante, toujours taquine, tandis qu’elle lui caressait la cuisse, lentement.  

Je ne sais pas, je ne devrais pas dire ça, tu diras que je suis snob et fermée d’esprit, n’est-ce pas ? Et te trouver une amante plus ouverte ? glissa-t-elle en le gratifiant d’un sourire taquin.

Elle sourit encore une fois aux délicieuses évocations du passé, se redressant et se coulant davantage contre Camille au fur et à mesure que lui semblait de plus en plus tactile. Lorsqu’il l’embrassa elle se serra davantage contre lui, lui rendant le baiser avec ardeur, se laissant aller. Elle caressa son torse à travers sa chemise, glissa avec bonheur ses lèvres dans son cou. Elle aimait ce corps qu’elle avait appris à connaître, elle se sentait bien avec Nott. Lorsqu’il se remit à parler, pourtant, elle fut intriguée. Les Moldus ? Encore ? pimenter leurs ébats ? Qu’est-ce qu’il racontait ? Où donc avait-il appris ça ? Mais elle ne pouvait empêcher sa curiosité d’être piquée cette fois. Elle sourit, malicieuse, lui rendant son sourire à lui.

Où est-ce que tu as appris ça Nott ? demanda-t-elle en l’allongeant sur le canapé, et se blottissant contre lui.

Elle pesta contre elle-même ; elle aurait aimé pouvoir n’afficher qu’ignorance et mépris mais là, sa curiosité était indéniablement piquée.

Je t’avoue que là, tu as piqué ma curiosité pour un sujet où personne, pas même Lemony, n’est parvenu à m’intéresser… De quelles…fantaisies est-ce que tu parles ? Et oui je veux bien que tu me montres comment est-ce qu’elles pourraient…égayer… la présente situation.

Elle l’embrasse encore, mutine.

Vraiment ? Est-ce que je dois te faire confiance… Devons-nous nous remettre à des artefacts moldus ? Alors que les sorciers ont inventé les potions aphrodisiaques et toute une foule de filtre et de sortilèges dont je t’ai déjà prouvé l’utilité ? Vraiment, les Moldus pourraient faire mieux que ça ? Je ne demande qu’à voir

Et puis ajouta, à son oreille, en se blottissant davantage contre lui :

J'ai tellement envie de toi Camille


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