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ROUE RP | Pour l'Amérique et les licornes
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Sam 5 Jan - 17:27
Pour l'Amérique et les licornesRoue du RP




Un dimanche ordinaire pour ces jeunes gens flânant le nez en l’air. Fin août, l’air est chaud, le ciel poudroie de crépuscule, il se fait soir. Le Chemin de Traverse est encore rempli d’une foule compacte de futurs élèves de Poudlard venu chercher leurs fournitures scolaires et de badauds en quête de délassement. Tandis que la nuit tombe, la foule se raréfie dans l’allée commerçante. A l’inverse, une autre faune locale se met à grouiller, dans l’Allée des Embrumes notamment. Loups et Vampires. Trafiquants et Meurtriers. Anciens Mangemorts, Inquiétantes formes aux desseins de mauvais augure. Il ne fait jamais bon s’y précipiter. @Galahad Graves pourtant y rôde. On lui a promis un rapport sur les allées et venues du Ministre contre monnaie sonnante et trébuchante. Tout ce qu’il a à faire, c’est trouver quelqu’un avec un T-shirt Licorne qui lui remettra le dossier scellé. Rien de bien compliqué, en somme. Mission de routine telle qu’il l’a déjà faite des centaines de fois.

Le pas souple, il erre dans l’Allée des Embrumes, se poste au lieu de rendez-vous et observe les environs. Une jeune fille peste contre le chaton qu’elle vient d’acheter. Le petit Hiems a tenté de se faire la malle une fois sortie de l’animalerie et s’est carapaté dans l’Allée des Embrumes. Par chance, la jeune sorcière a pu le rattraper à temps et le papouille désormais alors qu’il s’est glissé sur son épaule en ronronnant. @Ava Jones aurait pu passer inaperçue aux yeux de l’Aurore du MACUSA si elle n’avait cette grâce virevoltante, un jean savamment déchiré et ce mignon T-shirt Moldu noir avec une licorne à crête punk dessus que lui a offert un camarade de Pouffsouffle au fait de sa passion pour les animaux fantastique.

Un T-shirt licorne ?
Wait !

Quelque part, dans les couloirs du Ministère, un employé rechigne à la tâche. Retenu par son supérieur, le voici contrait de différer ses plans pour la soirée. Sac à dos contenant un dossier sensible contre le bureau, il observe avec inquiétude la pendule au mur, tapotant frénétiquement sur le bois de son plan de travail. On peut deviner sous sa robe de sorcier l’encolure d’un T-shirt et la brillance d’un motif de licorne.


Note à l'attention des joueurs
Voici votre sujet pour la roue du RP ; le MJ peut intervenir à nouveau dans ce sujet au besoin (sur demande dans le sujet correspondant). Vous pouvez toutefois répondre librement sans intervention extérieure.

Bon jeu !

Invité

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Invité
Mar 8 Jan - 10:30




Pour l'Amérique


Allée des Embrumes

C'est elle ? C'est vraiment elle ?
Galahad mastique une bulle baveuse sans dire un mot, masqué par l'ombre noire d'un bâtiment. La fille est tout sauf discrète, avec son chat sur l'épaule et son air juvénile, sans oublier sa tenue légèrement... Contestable. Par ailleurs, elle semble étonnamment jeune pour quelqu'un prêt à vendre des secrets politiques contre de l'argent et à mettre en péril un pays dont la stabilité n'est que toute récente. Galahad sait néanmoins que tous les Etats n'ont pas la chance d'avoir un peuple aussi loyal que les Américains, ce qui explique sans doute en partie cette vague contestataire. Bien sûr, enquêter sur le patriotisme anglais n'est pas l'objet de sa visite ce soir, c'est la raison pour laquelle Galahad se reconcentre rapidement sur la situation d'un point de vue plus pragmatique.

On lui a appris à agir dans l'obscurité, et la voilà qui réduit tout à néant. Une fois encore, il peste contre l'extravagance des Européens. Pas étonnant qu'ils aient eu besoin de l'aide du MACUSA pour gérer la crise Grindelwald. Au bout de plusieurs minutes à observer la fille silencieusement, il décide de finalement s'avancer à la lumière :

▬ Bonsoir, lâche Galahad d'un ton sérieux et sans trop élever la voix, pensez à être plus discrète la prochaine fois.

Son regard se dirige vers la licorne dessinée sur le t-shirt de la jeune fille, face au complet strict et protocolaire qu'il porte sous son manteau entrouvert. Déjà, lors de l'organisation du rendez-vous, il avait quelque peu soupiré en apprenant le signe distinctif par lequel il reconnaîtrait son contact. Lui qui pensait que les Britanniques étaient friands du "Manners maketh man", le voilà bien désappointé.
Mais ce n'est pas bien grave, il a d'autres choses à faire que de s'occuper des tendances vestimentaires d'un pays dont le meilleur des hommes est probablement déjà parti s'installer au Nouveau Monde.

▬ Tenez, reprend-il en tendant un petit sac rempli de galions qui se mettent à sonner au moindre mouvement, le compte y est, mais je comprendrais si vous souhaitiez vérifier.

Main toujours dressée devant son interlocutrice, Galahad prend le temps de la regarder. C'est une belle femme, mais ses traits sont juvéniles. Plus que ça, elle ressemble même à une adolescente. Peut-être est-elle fraîchement diplômée de Poudlard ? D'ailleurs, à bien y réfléchir, il s'étonne que le machisme de son supérieur ne l'ait pas poussé à lui préciser que le contact à rencontrer était une femme. Simple oubli, à moins que ce ne soit une de ses farces de mauvais goût. Il a sans doute passé trop de temps en Grande-Bretagne pour se souvenir de la finesse de l'humour américain.

Quelques secondes finissent par passer, sans que la fille ne réagisse comme il l'attend, si bien que Galahad finit par s'impatienter et enchaîne :

▬ Je n'ai pas toute la nuit. Où sont les informations promises ? J'ai besoin de savoir ce que le Ministre fait. Vous trouverez également dans le sac un supplément d'or pour quelques renseignements concernant le Directeur du Département des Mystères ainsi que celui de la Justice Magique.

(506 mots)


Invité

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Invité
Dim 20 Jan - 1:40
Non mais qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ? Il était décidément temps que cette journée s'achève...

A une nuit trop courte avait succédé un réveil brutal et un périple éreintant où il avait fallu louvoyer entre les gens, prendre garde à ne pas se faire écrabouiller les orteils par une matrone trop pressée ni éborgner par un marmot haut comme trois pommes – sûrement un futur première année – qui essayait sa baguette avec un peu trop d'enthousiasme. Le seul élément positif dans tout cela avait été le cadeau que sa mère lui avait fait au sortir de cette torture sans nom que d'aucuns nomment shopping : un chaton espiègle au pelage gris comme un ciel de décembre – ce qui expliquait son nom, Hiems, l'Hiver.

Toutefois, rien n'aurait  pu être pire que ce qui se passa par la suite. La petite boule de poils précédemment mentionnée avait décidé de voir du pays et s'était échappée des bras de sa jeune maîtresse afin d'aller chauler les rues pour finalement se laisser attraper – non sans se débattre – dans l'Allée des Embrumes. C'est dans ce coin sombre et mal fréquenté qu'Ava avait été abordée par un homme d'apparence assez jeune et parlant avec un léger accent. Il aurait pu lui sembler charmant n'eut été cet air sérieux et arrogant de celui qui s'estime supérieur et sa remarque, déplacée, sur son manque de discrétion. Il était vrai que lui ne se démarquait pas le moins du monde dans cette ruelle...

Se demandant qui pouvait bien être cet inconnu et ce qu'il lui voulait, elle le fusilla du regard et s'apprêtait à lui faire remarquer qu'ils n'avaient pas gardé les boursouflets ensemble et qu'il était donc prié-de-garder-ses remarques pour-lui-merci-au-revoir, quand il reprit la parole lui tendant au passage un sac qui tintait au moindre mouvement. Son absence de réaction dut l'exaspérer car il ajouta plus agacé encore, si possible, qu'il n'avait pas de temps à perdre et qu'il avait besoin des informations promises sur le Ministre et …

Elle n'entendit pas la suite car la colère l'avait embrasée et le sang qui battait à ses oreilles l'assourdissait. Elle écarta d'un geste dédaigneux le sac qu'on lui tendait et riva son regard dans celui de son interlocuteur.

- Tout d'abord, votre impolitesse, Monsieur, me laisse sans voix. Je n'ai absolument aucune idée de votre identité ou de vos intentions mais je sais une chose : vous êtes un rustre et votre éducation laisse à désirer. Vous feriez bien de retourner apprendre les bases élémentaires de la vie en société. Ensuite, je ne sais pour quelles raisons vous cherchez des informations sur le Ministre – et je m'en moque comme d'une guigne - mais vous faites erreur sur la personne ; je ne suis pas sa secrétaire et ce que fait Monsieur Potter me  laisse de marbre. Renseignez-vous davantage avant d'agresser les gens. Et dernier point, si je puis me permettre...

Elle désigna le bagage qu'il avait à la main.

- Pensez à être plus discret la prochaine fois, et rangez ce sac avant de vous faire détrousser...

Elle avait débité cela d'une traite, quasiment sans reprendre son souffle, et s'apprêtait désormais à retourner dans la rue principale du Chemin de Traverse où sa mère devait commencer à s'impatienter, mais c'était sans compter sur Hiems qui, jusqu'alors installé bien sagement sur l'épaule de l'adolescente, décida de changer de perchoir et bondit pour se jucher sur l'épaule de l'inconnu.
(615 mots)

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