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As if the time had stopped... (Alys&Lance)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Lun 17 Déc - 3:45
Les éclats de rire furent brusquement étouffés lorsque la porte se referma. Un relatif silence retomba dans la rue, avant d'être brisé lorsque la porte s'ouvrit à nouveau, laissant sortir un client. Cela devait faire une dizaine de minutes que Lance regardait le ballet des gens. Courbés, regardant par terre, ils se hâtaient d'entrer pour de protéger de la pluie battante. Ceux qui sortaient n'allaient pas bien loin avant de transplaner. Lance se tenait de l'autre côté de la rue, dans une étroite ruelle qui tout en le cachant des regards indiscrets, ne parvenait pas à le protéger de la pluie. Bien qu'il soit protégé par sa cape, il sentait que le sortilège d'Impervius commençait à faiblir. Il allait falloir prendre une décision : entrer aux Trois Balais ou rentrer chez lui. Il soupira et traversa la rue, résigné.

Il poussa la porte à son tour et le brouhaha soudain des conversations le prit par surprise. Il resta figé dans l'encadrure de la porte une dizaine de secondes avant qu'une voix s'élève.
« Eh, tu rentres ou tu sors, mais tu te décides, on caille. »
Il se renfrogna et, dans regarder dans la direction de la voix, fit un pas de plus et laissa la porte se refermer derrière lui. Il peut soudainement conscience qu'il était trempé et qu'il avait froid. Sa cape gouttait sur le sol. Il s'empressa de rectifier la situation à l'aide d'un sortilège, histoire d'avoir l'air plus présentable. Il n'avait pas de miroir pour vérifier le résultat, alors il se contenta de se passer la main dans les cheveux pour s'assurer de sa coiffure.

Il n'avait pas eu beaucoup d'occasions de sortir du Manoir depuis sa sortie d'Azkaban, mais il était important à des yeux que son apparence soit irréprochable. Il ne serait pas dit que le patriarche des Fawley se laissait aller depuis sa sortie de prison.

Il balaya le pub du regard, cherchant Alys. Il n'était pas mécontent de l'avoir déjà croisé une semaine auparavant, car parmi les nombreux visages déjà présents, il n'aurait pas été sûr de la reconnaître. Ne la voyant pas, il supposa qu'elle n'était pas encore arrivé et choisit donc de s’asseoir en l'attendant. Une petite table, légèrement isolée dans une alcôve lui parut parfaite et il y prit place.

Il ne se sentait pas à sa place. Bien sûr, les Trois Balais n'avaient pas changés depuis la dernière fois qu'il était venu. Les mêmes tables cossues au vernis délavé côtoyait toujours la même vaisselle dépareillée qui faisait le charme de l'endroit. Simplement, il lui semblait qu'il n'y avait pas de place ici pour quelqu'un comme lui. Il s'était laissé convaincre de venir, mais il commençait à penser que c'était une erreur. Mais maintenant qu'il était là, autant voir où cela allait mener.

Il avait croisé Alys une dizaine de jours plus tôt, alors qu'il faisait des courses sur le Chemin de Traverse. Il était pressé, elle aussi. Ils n'avaient donc échangé que quelques mots. Il avait été - agréablement - surpris de recevoir un hibou d'elle, à peine deux jours plus tard. La lettre, quoique courte, demandait des nouvelles et proposait qu'il rattrape le temps perdu. L'expression avait arraché un sourire fatigué à Lance... Rattraper le temps perdu lui semblait être chose impossible et essayer, une preuve de folie. Il avait d'abord refusé - prétextant des engagements - tout en demandant des nouvelles à son tour. Ils s'étaient perdus de  vue depuis la guerre, Lance ignorait donc tout de sa situation. Finalement, il s'était ravisé sur l'insistance de sa mère et avait envoyé une deuxième lettre le lendemain, pour demander où et quand ils pouvaient de rencontrer. Il ne savait pas bien si sa mère essayait de se débarrasser de lui - il était la majeure partie du temps enfermé dans le bureau de son père - ou si elle essayait de lui changer les idées. Quoiqu'il en était, elle avait probablement raison, il ne pouvait pas resté enfermé dans le manoir pour le restant de ces jours.

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Sam 12 Jan - 22:08
La vie, c'était des rencontres. Des rencontres un peu prévisibles. Le monde des sorciers, c'était un petit monde alors, quand on sortait sur le Chemin de Traverse, il y avait de forte chance de tomber sur un visage familier. Au hasard, celui de Lawrence, qu'elle avait fixé un long moment avant de le restituer. Sa scolarité lui semblait tellement loin. Elle lui avait souri, ils avaient échangé quelques mots, ils étaient repartis chacun de leur côté puis elle lui avait écrit. Alys, d'habitude, n'écrivait pas de lettre : elle ne savait jamais par quoi commencer, par quoi finir et quoi mettre au milieu. Mais son instinct lui disait que ça valait le coup et la rouquine suivait toujours son instinct. Le hibou partit, missive laconique -presque un télégramme, dictée aux trois quarts par le premier elfe de maison venu - accroché à la patte. Une première lettre lui revint, elle la lut en diagonale avant de l'oublier dans un coin. Entretenir des correspondances et Alys, cela faisait plus de trois. Puis un second parchemin, reçu le lendemain, contredisant celui de la veille. Et bien voilà.

Ne manquait plus qu'à y aller à ce rendez-vous. En réalité, elle ne savait pas trop ce qu'elle lui raconterait, à Lance. Elle s'était volatilisée à la sauvage dés la fin de sa septième année et n'avait pris des nouvelles de personne. Les gens avec qui elle avait renoué contact le devaient au hasard ou à leur propre initiative. Puis Lawrence ne serait pas l'exception. Elle n'avait pas de cours à donner cet après-midi là, juste à se préparer tranquillement puis boire un énième café avec une x-ième cigarette. Ce qu'elle fit, abandonnant sur son bureau la pile de copie qu'elle était censée commencer à corriger. Cela attendrait son retour, demain, un jour de grand ennui,... Elle se mit en route, dévalant des volées de marches qui ne semblaient jamais vouloir finir, avant de tomber nez à nez avec un élève qui lui tint la jambe pendant une bonne demi-heure, malgré les tentatives de la rousse pour s'esquiver. Et le temps qu'elle sorte du château, il s'était mis à pleuvoir. Putain. C'était quoi la formule pour rester au sec déjà ? Elle n'en savait strictement rien alors elle prit le parti de se mettre à courir. Avec un peu de chance, elle passerait entre les gouttes.

Elle arriva à l'auberge trempée, fait ô combien prévisible, participant allègrement à la flaque d'eau de l'entrée des lieux. Il fallait trouver Lawrence maintenant, se faufiler entre les gens déjà attablés, scrutait jusqu'à trouver la tignasse noire du sorcier. Ah, trouvé, là bas, dans le coin reculé... Elle s'assit face à Fawley, sourire un peu gêné. Elle avait oublié qu'il avait toujours une apparence irréprochable alors qu'elle, en face, avait les mèches carottes qui dégoulinaient d'eau de pluie. "Salut... Ça fait longtemps que tu es là ?" Elle espérait qu'il n'avait pas trop attendu, c'était toujours ennuyeux d'attendre. Elle se perdit dans la contemplation de la carte quand bien même elle savait déjà ce qu'elle commanderait : un café. "Ils ne font pas tant de gâteaux que ça ici en fait..." Elle aurait bien pris une crêpe d'ailleurs, puis grillé une clope. On avait le droit de fumer ici ? Et pourquoi il y avait un crâne posé sur la table voisine ? Un crâne familier qui plus est. Ses yeux restèrent fixés dessus alors qu'elle tentait de se remettre dans le contexte. Elle était ici pour Lawrence, pas pour le goûter. "Tu deviens quoi ?" Dix points pour l'originalité de la question.

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Dim 13 Jan - 23:00
Du coin de l’œil, il surveillait la porte d’entrée. Un vieux réflexe sans doute. Il se sentait un peu stupide, à attendre tout seul à une table. Et définitivement pas à sa place. Il espérait juste qu’Alys ne l’avait pas oublié. Qu’il ne soit pas venu pour rien. Elle entra au moment où il fut distrait par des bruits de verres brisés. Lorsqu’il tenta de lui faire signe en levant la main, elle avait déjà tourné la tête pour chercher de l’autre côté. Finalement, elle le repéra et se dirigea dans sa direction.
« Salut... Ça fait longtemps que tu es là ? demanda-t-elle en ayant l’air au moins aussi peu à l’aise que lui.
- Salut. A peine cinq minutes, » répondit-il pour ne pas avouer qu’il n’en avait aucune idée.
Elle n’attendit pas pour s’asseoir et regarder la carte. Elle fit une remarque sur les choix de gâteaux à laquelle Lance réagit par un haussement d’épaule. Il n’avait lui-même pas regardé la carte. Plusieurs gouttes tombèrent devant elle et il remarqua qu’elle était trempée. Classique d’Alys. Elle oubliait ses formules en permanence. Il glissa sa main droite dans sa manche gauche pour récupérer sa baguette.
« Si tu veux… je peux… » dit-il en faisant un geste de la main en direction des gouttes qui tombaient de la pointe de ses cheveux sur la table.
Il n’attendit pas vraiment la réponse et agita sa baguette magique. Les gouttes sur la table disparurent et les cheveux d’Alys retrouvèrent leur volume naturel. Il rangea à nouveau sa baguette dans sa manche. Le silence retomba entre eux. Lance réalisa qu’il n’avait aucune idée de ce qu’elle avait fait depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Il avait perdu contact avec tous ces anciens amis durant la guerre. En réalité, dès l’instant où il avait dû s’engager chez les Mangemorts, il avait cessé de donner des nouvelles. Il était hors de question de les mettre en danger. Les cinq ans à Azkaban l’avaient définitivement coupé du monde. Et maintenant, eh bien, il se voyait mal aller demander des nouvelles.
«Tu deviens quoi ? »
Il hésita. La question devait arriver, il aurait pu y réfléchir, songea-t-il. Il ne l’avait pas fait et il ne savait pas comment y répondre. Il ignorait ce qu’elle savait de ce qu’il s’était passé pour lui ses dernières années. Alys était… Alys. Dans la lune, toujours un peu perdue. Il avait beau eu avoir sa photo en une de la Gazette, ce n’était pas un gage qu’Alys était au courant. Comment on disait à une ancienne amie qu’on était allé à Azkaban ? Question à mille gallions. Il allait répondre lorsqu’il fut interrompu par Madame Rosmerta.
« Bonjour, je vous sers quelque chose ? » demanda-t-elle d’une voix enjouée.
Son sourire s’effaça en voyant Lance et son regard se montra soudainement défiant, mais elle ne fit aucune réflexion. Ce dernier fit semblant de ne rien avoir remarqué. Il fallait bien avouer que les mangemorts n’avaient pas été tendre avec Pré-au-Lard.
« Une bièraubeurre pour moi, s’il-vous-plaît, » demande-t-il le plus poliment possible, histoire de ne pas lui donner une raison de refuser.
Elle ne lui répondit pas, mais griffonna dans son calepin avant de se tourner vers Alys. Une fois qu’elle ait commandé à son tour, puis que Rosmerta se soit raisonnablement éloignée, Lance tenta de reprendre le fil de ses pensées.
« J’essaye de reprendre les affaires familiales depuis ma sortie. Occasionnellement, je concocte des potions sur commandes, dit-il sans préciser. Et toi alors, comment tu es arrivée à devenir professeur ? »
Il s’était un petit peu renseigné. Il n’avait pas dû creuser très loin pour découvrir qu’elle était professeur de divination. S’il ne l’aurait pas deviné, il n’était pas surpris. Après tout, il se rappelait comme si c’était hier des quelques prédictions qu’elle avait fait à son égard.

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