| Dim 18 Nov - 17:45 | George WeasleyPlumes de PhénixNom Weasley Prénoms George Âge 26 ans ; Date de naissance 1er avril 1978 ; Lieu de naissance Ste-Mangouste, Londres ; Signe astrologique bélier ; Nationalité anglaise ; Statut Civil marié ; Préférences sexuelles a priori, hétérosexuel ; Statut du sang sang pur ; Tradition anti potter, un peu perdu. Plume de phénix en devenir mais pas pour de bonnes raisons ; Baguette bois de aulne, plume d’oiseau-tonnerre, 33,7cm ; Patronus une pie ; Dons aucun ; Pouvoirs aucun ; Particularités une oreille en moins, une grande facilité à inventer des sortilèges Activité Professionnelle, études, métier, autre propriétaire et gérant de Weasley, farces pour sorciers facétieux. Inventeur. caractèreCaractère Je me souviens d’une époque où tout paraissait plus facile. Où rire ne demandait pas d’effort conscient. Je souriais. Tout le temps. Le soir, j'avais mal aux zygomatiques, mais je souriais toujours. J'avais de bonnes raisons. Je me souviens de cette voix, identique à la mienne, qui finissait mes phrases et complétaient mes pensées. De cet esprit, que je ressentais toujours dans le mien. Nous étions deux mais ne nous formions qu’un. Puis… Le noir. J’ai ressenti l’instant précis où on me l’a arraché. J’aurai aimé ne pas me réveiller. Depuis ce jour-là, mon regard se perd souvent dans le vague. Je n’ai pleuré qu’une fois, à son enterrement. J’ai pleuré en souriant. Je lui ai sorti une blague puis je me suis effondré. J'ai mis des heures à me relever. Chaque matin, je me regarde dans le miroir et je me dis « Si tu ne souris pas, Fred va t’en vouloir ». Alors je souris. Mais ça ne monte pas jusqu’à mes yeux. Rarement. J’invente des farces, j’ai installé mon bureau devant une grande glace. Et je lui parle comme s’il était là. « Hey, Fred, qu’est-ce que tu penses de… » parfois il répond, dans ma tête. Et j'oublie que c'est dans ma tête. Le vide. Le vide, ça rend fou. Le vide, ça achève. Je suis prêt à n’importe quoi, pour le combler. Même un instant. Même un souffle. Ça a été facile, de le remplir avec de la haine. Maintenant, elle me garde en vie. Avant, c’était l’amour. L’amour pour Angelina. Jusqu’à ce que je me rende compte qu’elle aimait Fred plus que moi. Je ne peux pas lui en vouloir. Moi aussi, j’aime Fred plus qu’elle. C’était lui, son premier choix. Elle a pleuré avec moi. Est restée avec moi. Elle peut encore se voiler la face. Moi… Pas vraiment. Plus vraiment. Alors j’ai cédé. Cédé à l’appel de la haine. De la mauvaise foi. Je suis devenu… Je ne sais pas exactement. J’essaie de rester le même, devant les gens. Je joue un rôle. Ce bon vieux George Weasley. Il est impayable, ce rouquin. Parfois, j’oublie. Presque. Les nuits sont dures. Elles creusent des cernes sous mes yeux marrons. Je me raccroche à l’homme que j’étais avant. Mais je cède parfois. À une faiblesse toute humaine. J’avais besoin d’un objectif et on me l’a donné. C’est de la faute d’Harry Potter. Il l’a tué. Il a ravagé toutes les vies autour de lui. Pourquoi, à lui, tout réussi ? Je lui en veux de respirer. D’être revenu, contrairement à Fred. Il n’avait pas le droit. Aucun droit. Juste celui de rester mort. Des deux, j’ai toujours été le plus rancunier. J’oubliais jamais rien. Fred me tempérait. Maintenant, il n’est plus là. Et du vieux moi, il ne reste qu’un mot sur une table. histoireHistoire Chez les Weasley, on n'a pas beaucoup d'argent. Mais on a la famille. La famille, c'est tout ce qui importe. La nôtre est immense. Des tantes. Des oncles. Des grands-parents. Certains sont séniles. D'autres pénibles sans raison. Il y en a un ou deux qui sont drôles. Même si on la fait tourner en bourrique, on aime notre mère plus que tout. Et on est proche de notre frère Charlie plus que de n'importe quel autre. Surtout de Percy. Quelle tête de nœud, celui-là.
Septembre 1989 – Première année à Poudlard : On arrive à Poudlard avec Fred. La vie commence, quand on a 11 ans. Le Choixpeau nous envoie à Gryffondor, comme tout le reste de notre famille. On est fiers, évidemment. On a des cœurs de Lion. On est là depuis trois jours seulement qu’on rend déjà fous Argus Rusard, le concierge. Maman nous a dit d’être gentils et on a vraiment essayé. Vraiment. Mais ce vieux rat à deux pattes nous cherche. Il nous tombe dessus avant même qu’on se lance dans une farce. Punis d’office, qu’il dit. Autant l’être pour quelque chose. Un jour, vers février, on se retrouve dans son bureau. Peeves fait diversion en jetant des bombabouses dans le couloir. Rusard sort après avoir déposé notre frisbee à dents de serpent dans une boîte, qu’il range dans une armoire avec un cadenas de moldu. On prend des objets au hasard, c’est comme ça qu’on entre en possession de la carte du Maraudeur. Peeves, on l'adore. On le respecte. On a beaucoup appris de lui. Évidemment, l'esprit frappeur n'est pas un vrai ami fidèle. Mais on l'image, parfois. On tient beaucoup à lui.
1990 – 1991 Deuxième année à Poudlard : On entre dans l’équipe Quidditch de Gryffondor. Pas question de jouer l’un sans l’autre. On est redoutables, comme batteurs. On est jeunes aussi, mais on a passé notre enfance sur les vieux balais, à jouer dans le jardin, avec Bill et Charlie. Charlie aussi, c’était un grand joueur. On est fiers, tellement fiers. Bon, on ne gagne pas la coupe. Et c’est vrai que Fred me colle sa batte dans l’œil, par accident. Et que Katie me fonce dessus avec son balai, du coup je tombe de facilement trois mètres et me casse un bras. Elle jure qu’elle n’a pas fait exprès. Je ne sais pas si c'est vrai. Je lui avais tiré les cheveux en cours de potion et elle a sauté si haut que Rogue lui a donné une retenue. Pour lui apprendre à bien se tenir. Oups.
1991 – 1992 Troisième année à Poudlard : Ron nous rejoint à Poudlard, avec un certain Harry. Harry Potter. On n’arrive pas à croire que notre cadet réussisse à se faire un ami tout seul. On est presque fiers. En plus, c’est un garçon sympa, le Potter. Il nous rejoint dans l’équipe de Gryffondor et il se débrouille, comme attrapeur. On gagne, en partie grâce à lui. Et à nous aussi. On place quelques beaux cognards, faut dire. Mais c’est Harry qui attrape le vif d’or. On chérit la coupe. Gentil Potter.
1992 – 1993 Quatrième année à Poudlard : Quelqu’un ouvre la chambre des secrets. Un monstre se promène dans le château et attaque des enfants de moldus. Nous, on ne risque rien bien sûr. Mais c’est le bon moment pour mettre au point des farces d’anthologie, histoire de distraire un peu les élèves et les professeurs aux mines moroses. Alors on travaille d’arrache-pied, avec Fred. Mais on a encore un peu de mal à stabiliser nos sortilèges. On ne voit pas assez grand. Les étincelles à relance fonctionnent bien, elles plaisent aux plus jeunes. Ça nous fait un peu d'argent de poche.
1993 – 1994 Cinquième année à Poudlard : En hiver de cette année-là, on offre la carte du Maraudeur à Harry. En partie parce qu’il l’a bien mérité mais aussi parce qu’on la connait par cœur. Il en a plus besoin que nous, pour filer à Pré-Au-Lard en douce. On commence déjà à penser qu’on ne va pas passer encore beaucoup de temps ici. C’est l’année des BUSE. Maman nous harcèle tout l’été, nous dit d’étudier, de la rendre fier. Elle nous rappelle combien Bill en a obtenues, et Charlie, et Percy. On l’écoute, on lui promet sans en penser un mot. On passe l’année à travailler sur nos projets et à être cloué au lit à cause des premiers essais autour des pastilles de gerbe. Finalement, on obtient seulement trois BUSE chacun. Les mêmes. Les profs s’interrogent, parce qu’on a commis les mêmes erreurs au mêmes endroits. On a triché, forcément, sauf qu’ils ne savent pas comment. Finalement, McGonagall nous sort de ce mauvais pas en argumentant que si nous avions triché, nous nous serions débrouillés pour obtenir plus de BUSE. Elle n'a pas tort. Ça ne nous intéressait vraiment pas assez pour qu'on se donne cette peine.
1994 – 1995 On recommence la cinquième année : Même si c’est le Tournoi des Trois Sorciers et qu’on passe plus de temps à piéger le carrosse des filles de Beauxbâtons. C’est très drôle, de les voir sortir en sous-vêtements en hurlant de leur voix suraiguë. Puis il y a beaucoup d’argent à se faire, sur les paris. On empoche un gros paquet d’argent, ça pallie un peu à ce que Ludo Verpey nous a volé à la coupe du monde de Quidditch. L’ambiance devient de plus en plus tendue. On se lance dans la fabrication de produits dérivés pour soutenir Harry. Quand il revient, après le drame du labyrinthe, il nous offre une bourse pleine d’or. Sa récompense. Il nous dit que les gens doivent rire. Qu’ils en ont besoin. Il nous finance, pour qu’on continue à développer notre business officieux de farces et attrapes. On a jamais eu autant d’argent entre les mains. Merci Harry. Merci pour tout.
1995 – 1996 Sixième année (et la dernière): Finalement, la sixième. Bientôt, les ASPIC. Mais avant : Dolores Jane Ombrage, grande inquisitrice. Notre nouvel ennemi numéro un. C'est elle, l'Indésirable ! Pas Harry. Le gros bonbon rose du Ministère. On essaie de donner la couleur de ses robes aux pastilles de gerbe. Elle nous colle tellement de retenues qu’on a presque du mal à assister aux réunions de l’A.D. Nous aussi, on veut en être. Nous aussi, on veut apprendre à se défendre. Depuis l’année précédente, ça nous hante. Depuis la mort de Cédric. On a envie de poser des questions à Harry, mais on s’abstient. C’est déjà assez difficile. Alors on inscrit nos noms sur le parchemin et on écoute ses leçons. On connait pas mal de sortilèges, on en invente même parfois, mais cette année-là, pendant ces quelques mois, on s’améliore beaucoup. Plus que pendant les cours. C’est ça, en plus du reste, qui nous fait prendre notre décision. Maintenant qu’on a les fonds pour vivre de notre passion, on n’a plus du tout envie de rester ici. Les études, c’est surfait. Le professeur Flitwick le dit sans arrêt : on a du talent. Un talent non académique. On l’aime bien, celui-là. Vraiment. Alors on décide de partir. De partir en beauté. Ombrage se rappellera toute sa vie de ce dragon. Et de ce marécage. Et des maléfices sur ses assiettes-chatons pour les transformer en chatons mort-vivants. Une sorcière comme elle, sans imagination, ne parviendra jamais à s’en débarrasser. En juillet de cette année-là, on achète une boutique sur le chemin de Traverse et on créé « Weasley, farces pour sorciers facétieux ». Les affaires marchent du tonnerre. On aide aussi l’Ordre. Mais Dumbledore nous demande surtout de surveiller. Surveiller le chemin de Traverse. Surveille ci. Ou surveiller ça. En septembre, on fait partie de l’escorte pour Harry. C’est là que je perds une oreille. Mais on s’en sort tous. Enfin, sauf Maugrey. Et Hedwige. Ça nous secoue, en fait. Choc face à la mort. On n’était pas préparés.
1998 – Bataille de Poudlard : Le 2 mai. Minuit passé, mais pas encore le matin. Il est là. Allongé. Maman pleure. Papa a une main sur son épaule, il est pâle. Il tremble. Ron est à genoux, il serre Ginny. Moi… moi je le regarde. Je suis devenu « je ». Il n’y a plus de « on ». Il est là, mon autre. Allongé. Mort. Un instant, on se bat. La seconde d’après, il tombe. Une explosion. Qui ? Après coup, quelqu’un nous dit « Rookwood » mais ce n’est qu’un nom. Fred est une victime collatérale. Une victime qui sourit. Peut-être que c’est drôle, la mort. J’ai envie de mourir, moi aussi. Dehors, c’est toujours la guerre. Parce qu’on ne sait pas, qui a gagné. Ça m’aide à ne pas m’effondrer. Je me bats avec mon père, malgré les supplications de ma mère.
1999 – la vie continue ? Un an. Un an que Fred est mort. À la commémoration, Angelina est là. Elle me prend la main. Me sourit. Je lui souris. On ne se quitte plus. Je trouve un exutoire ailleurs. L’amour, c’est plus beau que la violence, non ? Je laisse la passion me dévorer, elle aussi. Je me sens toujours seul. Mais moins. Avec elle, je peux parler de Fred. Elle m’écoute. Elle me soutient. C’est une gentille fille. Puis en octobre… « George ! George ! Harry Potter est revenu ! » qu’elle me crie, pleine de joie. Dégoulinante de bonheur. Elle agite la Gazette du Sorcier sous mon nez. Je ne comprends pas.
Et depuis, rien ne va plus. La patience d’Angelina s’épuise. Elle commence à ne plus me supporter. Elle ressent un malaise, je le vois bien. Et moi, je ne suis pas à l’aise, avec elle. Plus depuis que je suis retombé sur cette vieille photo, de Fred et elle, au bal de Noël. Je me souviens de ce qu’il m’a raconté, tout fier. Ce que j’avais occulté jusqu’ici. Angelina et Fred. Est-ce que je l’aime parce qu’elle a été à lui ? Est-ce qu’elle m’aime parce qu’il était une partie de moi ? Pour la première fois, je considère notre relation sous un autre angle. Un mauvais. Très mauvais.
En 2001, elle m’annonce qu’elle est enceinte. Environs une semaine plus tard, elle fait une fausse couche. J’ai vidé le reste de la potion dans les toilettes. Elle ne le saura jamais. Mais moi, je ne pouvais pas. Non. Pas ça. Pas quelqu’un d’autre à aimer et à perdre.
Ça la change. Je crois qu’elle commence à me haïr de ne pas pleurer comme elle. Je rentre de moins en moins. Ron travaille avec moi à la boutique. Il dort à l’étage et, deux fois sur trois, moi aussi. Un soir, alors que je suis occupé à fermer, Ollivander se présente. J’abaisse le volet à l’aide de ma baguette magique. Il a une sale tête, comme si son séjour en cellule chez les Mangemorts allait le marquer à tout jamais.
— Comment allez-vous, monsieur Weasley ? — Bien,que je réponds avec un sourire machinal. — Vous êtes sûr, monsieur Weasley ? — Bien sûr, que je suis sûr. — Vous avez déjà lu ceci ?
Il me tend un placard, signé par Narcissa Malefoy. Je hausse les épaules. Oui, j’ai déjà lu ceci. Il y en a partout sur tout le chemin de Traverse, dans la presse, impossible de passer à côté. Ron me l’a montré. Je ne sais pas quoi en penser. J’en veux à Harry Potter. Je trouve ridicule qu’il soit ministre à son âge. Juste parce qu’il est « l’Élu ». Et Fred, alors ? Il a mis en place de bonnes réformes. Mais il a aussi déchiré toute ma famille. Il a brisé le cœur de ma sœur, détruit le mariage de mes parents, tué mon jumeau, tué mon jumeau, tué mon jumeau… Je bloque ma respiration en serrant les dents.
— Pensez-y, monsieur Weasley. Vous êtes de ceux qui ont payé un lourd tribu à sa guerre.
Sa guerre. Il referme mes doigts sur le parchemin et s’en va, tranquillement. Je relis le détail de cette missive. La troisième, si je compte bien, depuis son retour. Peut-être que maman a raison. Peut-être…
« Je suis parti venger Fred, ne m’attend pas pour dîner. » Quelques mots pour Angelina. Une vérité. Une seule. Je suis certain qu’elle sera soulagée. Débarrassée de moi. Si j’étais un peu plus courageux, j’y aurai joint les papiers pour notre séparation. Peut-être qu’elle me les enverra par hibou, un jour. Je la chasse de mon esprit et je me mets en route. En route pour rencontrer Narcissa Malefoy. FT. Oliver Phelps ; Pseudonyme ScentsOfSmog ; Âge 25 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? C’est Servy qui m’a invité ! ; Un petit mot à ajouter ? Il est si beau ** ; Ta fréquence de connexion tous les jours normalement au moins pour flooder. |
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