| Dim 4 Nov - 9:46 | Jaïna A. MacLeòidCrin de SombralNom MacLeòid, portant fièrement ton nom de jeune fille, après une longue bataille pour l’avoir retrouvé, ayant du porter le nom de MacFusty a contre cœur pendant deux ans. ; Prénoms Jaïna, Abigaïl ; Âge 23 ans, approchant à grand pas de tes 24 automnes ; Date de naissance 31 octobre 1979. Période sombre dont tu n’as pas eu connaissance, les îles de Skye étant en retrait et les MacLeòid non engagé dans la guerre.; Lieu de naissance Portee, en Ecosse. Loin de la civilisation Anglaise et de sa guerre. ; Signe astrologique Scorpion, piquante et bornée dans ses idées, avec l’envie de pouvoir exercer un certain pouvoir sur ceux qui l’entourent. Partant dans des colères immenses si tout ne se passe pas selon ton plan. ; Nationalité Écossaise, fière de tes origines et des coutumes de ton pays et de ton clan. Même si celui-ci prend un peu trop le dessus sur sa vie privée. ; Statut Civil Divorcée de ton ex-mari MacFusty, la meilleure partie de ce mariage arrangé. Célibataire, dans l’incapacité à trouver une personne à la hauteur de tes exigences. ; Préférences sexuelles Hétérosexuelle. Mais tu nourris une profonde aversion pour tous les blonds aux yeux bleus que tu peux croiser. ; Statut du sang Sang-Pure, selon les lois de ton clan. ; Tradition Héritier de l’Ordre d’Hermès, il paraîtrait. ; Baguette Bois de pin,ventricule de dragon, flexible, 30 cm. . ; Patronus Une vipère, dangereuse vipère, venimeuse vipère, charmante vipère. Animal totem correspondant particulièrement à tes traits. ; Dons Aucun don, sauf si être vraiment jolie est un don. Également briseuse d’oreille quand tu chantes, souvent trop fort, souvent trop faux.; Pouvoirs Aucun en particulié.; Particularités En plus de jouer de la cornemuse à tes heures perdues, tu es très bonne dessinatrice. Tu dessines tout tes vêtements, qu’en plus tu créée par derrière, mais tu as aussi dessiné tout tes tatouages. Et il y en a une petite dizaine qui ornent ta peau. Tu as aussi une tendance à la photographie. Sans oublier ce qui te caractérise depuis tes quinze ans : fumeuse de feuilles de tentaculas séchés. Activité Professionnelle, études, métier, autre Officiellement dragonnière sans passion pour ces grosses bestioles. Officieusement, contrebandière depuis trois ans, bras droit de ton frère avec qui tu as eu l’idée de ce commerce, revendant des “bouts” de dragons, d’acromentule, et tout autre être vivant sur les îles de Skye, ainsi que des graines parfois douteuses. Si au début tu te contentais de tenir les registres, d’aller prélever la marchandise “à la source”, depuis quelques temps, c’est toi qui t’occupes des livraisons, l’envie de voir du monde et de sortir de cette île de malheur se faisant de plus en plus présente... caractèreVipera Evanesca Froide. Peu souriante en apparence, tu n’es pas le genre de fille très expansive, affichant un air totalement hautain. Peu loquace sur toi, tu n’as pas réellement confiance aux genres humains. Voir pas du tout, sauf peut-être envers ton frère. Rare sont les personnes qui on put voir celle qui se cache sous ce mur que tu as forgé au fur et à mesure des épreuves de la vie, te fermant aux autres pour ne pas te faire souffrir inutilement.
Colérique. Tu déteste qu’on te défie. Tu déteste qu’on te contredise. Tu déteste qu’on mette tes plans en doute. Et souvent quand on te fait ça, tu boudes, tu fais des colères, telle une enfant à qui on n'a jamais dit non. Clairement, personne, ou presque, ne t’a jamais dit non, alors pourquoi cela devrait commencer aujourd’hui ?
Calculatrice et vile manipulatrice. Il parait que tu ne fais rien sans l’avoir calculé à l’avance. Presque rien. Tu ne laisses que peu de place aux imprévues, et quand quelques choses ne se passent pas selon ton plan, tu es prête à mille et une magouilles, mensonges et belles paroles pour que tout se passe selon ton avantage. Tu prends parfois un peu trop les gens pour des marionnettes. Mais il se trouve que parfois, le destin force les choses et soit en total désaccord avec tes coups tordus. Tout ça pour se reprendre le revers de la roue dans la figure. Bonne négociatrice, tu arrives à convaincre la plupart des gens –surtout les hommes- ce qui est bien pratique quand on fait tourner un commerce illégal pour discuter des prix. En plus de cela, tu ne manques pas de ruses et astuces pour alimenter toutes tes manipulations, te montrant parfois très créative dans tes commérages, parfois dangereuse séductrice à des fins parfois douteuses.
Venimeuse. La langue aussi venimeuse que celle d’une vipère, tu préfères blessé par les mots que par des coups. Manipulant à souhait les gens avec de belles phrases bien tournés, un vocabulaire riche et une façon de parler inspirant à la confiance, tu as réussi un bon nombre de fois à te sortir de mauvaise passe grâce à cette faculté. Agrandissant encore par là le masque que tu t’es forgé durant toute ta scolarité.
Ambitieuse. Déjà petite, tu te persuadais que tu ne serais pas qu’une simple sorcière. Refusant d’être coincée là avec ta famille, sur une île dont clairement tu n’avais rien à faire. Tu te prenais à rêver de voyage, hurlant à tous que tu ouvrirais le clan au monde. Ce dont ton paternel riait sans que tu ne comprennes pourquoi. Et si ces projets ont été avorté par un sens du devoir familiale qui a pris le dessus sur le reste, te forçant à te marier à l’âge de 17 ans, dès lors que tu es revenue sur les îles de Skye, tu as mis en route ton projet “Escape”. Hors de question de rester uniquement sur cette île, tu comptes bien t’épanouir ailleurs, voyager, visiter, devenir une star... Tu peux toujours rêver après tout, ça reste gratuit. Alors que ton échapper, elle te demande des économies.
Égoïste. Enfant capricieuse et gâtée, tu as vécu dans l’idée que tu passais avant les autres. Et cela ne s’est pas arrangé avec le temps, ne pensant qu’à ta petite tête avant celle des autres. Quitte à blesser pour obtenir ce que tu souhaites, tant que toi tu y trouves ton compte. Il faut toujours que tu sois au centre de l’attention, puisqu’après tout, il n’y a que toi qui compte.
Séductrice. Sourire et batifolage sans raison ni sens, tu aimes plaire, tu aimes qu’on te regarde. Tu fais tout pour après tout, te montrant particulièrement gentille et souriante avec tes “clients”, juste pour les fidéliser. Pour au final, trouver une bonne excuse pour ne pas aller plus loin qu’un vulgaire baiser du bout des lèvres, ne supportant juste pas que quelqu’un te touche plus, ne voulant juste pas t’attacher à qui que ce soit. Les ravages des sentiments amoureux ayant trop abîmé ton pauvre cœur. Mais, la faute à qui après tout ?
Comédienne. Bon nombre sont ceux qui sont tombé dans tes filets, après avoir joué une comédie, feint ce sentiment auquel tu ne crois plus vraiment. Les hommes sont si faciles à duper quand on a un beau visage, qu’obtenir ce que tu veux devient presque trop facile. Toi qui refuses un autre type d’attachement autre que l’amitié, et encore, celle-ci était souvent feinte aussi.
Réfléchie. Tout ce que tu fais, ou presque, est réfléchie. Tu ne te lances pas dans un projet ou dans quelques choses sans avoir étudier la question avant. Evidemment, toutes tes décisions ne sont pas forcément les plus intelligentes. Et si tu ne cèdes en général pas à la panique, sauf grosses exceptions qui t’on déjà fait perdre tout sens commun, tu avoues volontiers qu’en réalité, toutes tes décisions servent ton propre et unique intérêt. Ton bien être et ta petite personne passe avant le reste
Sûre de toi. Avec un ego telle que le tien, incapable de penser que tu manques d’assurance. Tu sais que tu as des capacités, que tu es belle, ça aide il faut l’avouer, et qu’en général, on ne peut rien te refuser. Tu es persuadée de pouvoir réussir tout ce que tu entreprends, surtout tu t’en donnes tous les moyens.
Patiente. Vipère tapis dans l’ombre, tu patientes pour surgir de ta cachette, attaquer par derrière le pauvre animal qui n’a pas eu la chance de te voir venir. Fréquentant par moment des personnes dont tu n’en as vraiment rien à faire juste pour pouvoir faire mal au bon moment. Tu n’es pas du genre à être impatiente, à vouloir tout, tout de suite. Préférant chasser, attendre le meilleur moment pour t’en saisir. Observatrice en prime, tu aimes surprendre le détail qui peut mettre dans l’embarras, les comportements suspects, tout ce qui peut te permettre de nourrir tes négociations, ou plutôt manipulation. Mais observatrice qui aime être observée, par-dessus tout.
Passionnée. Quand tu aimes quelques choses ou quelqu’un, ce dernier n’étant arrivé qu’une fois, tu l’aimes à fond, dans toutes ses formes, pouvant vouer un culte presque. La photographie fait partie de tes passions, aimant l’idée de marqué à jamais un moment fort, un moment drôle ou même prendre par surprise. Tu possèdes une dizaine d’appareil photo, dont quelques appareils moldus trafiqué avec la magie. Autre passion, le dessin. Mais pas seulement les dessins de tes multiples tatouages, tu dessines également tes propres vêtements. Douée pour la couture, tu les fais prendre vie, pièce unique portée par le mannequin le plus parfait de toute la Grande-Bretagne : toi-même. Tu décides d’être originale à ta façon, mais en ne manquant jamais de classe ou de goût. Dernière passion et pas des moindres, les tentaculas. Sous toutes leurs formes. Qu’elle soit bien vivante, planté dans la nature ou dans un pot, ou bien dans une cigarette, grâce aux feuille séchées qui permette à l’esprit de s’envoler bien haut, avant de redescendre dans une chute bien lourde et pleine de sens. Un moyen de refuser la réalité, tout comme un moyen d’oublier une passion enfouit sous mille regrets, un prédateur auquel tu as renoncé au profit d’une gloire familiale. Mais après tout, ceci est du passé...
Sens du devoir. Ce même sens du devoir qui aurait pu couter ta propre vie.Mais ta vie n’est plus tellement importante Tu es loyale à ton clan, à ta famille, étant allée jusqu’à accepter un mariage arrangé alors que tu as tout fait pour t’en défaire. Au pied du mur, tu as choisi ton clan, pour ne pas décevoir ton père ainsi que ta famille. Et quand tu t’es rendue compte des trahisons envers ton clan, tu n’as pas hésité une seconde à tous les prévenir, quitte à te prendre les coups de celui qu’on pouvait appeler ton mari à l’époque. N’hésitant pas alors à te plonger dans une guerre que tu ne pensais alors pas la tienne, tu t’en trouves marqué physiquement, mais aussi psychologiquement. Tu fais presque preuve de courage quand il s’agit de se battre pour ceux à qui tu tiens. Loyauté presque sans faille, mais on ne touche pas à un cheveu doré des MacLeòid sans en subir les conséquences. Loyauté que tu espères récompenser un jour, car comme tout le monde le sait, même s’il s’agit de ta famille, tu ne fais rien sans avoir une idée derrière la tête...
histoireI would've loved you for a thousand years - Daddy, je veux un Niffleur:
T'es née en Ecosse, dans les Highlands plus précisément sur l'Île de Skye à Portee. Plus qu'une famille, c'est tout un clan qui t'entoure, clan dont ton père est le chef à présent, depuis le décès de ton grand-père.
Pour savoir ce que ta famille fait là-bas, faut remonter au XIIIème siècle et faire un petit cours d'histoire. Un jour, il y a un type nommé Ljotr(Leòid en gallois) venue de Scandinavie qui est venue dans le coin, s'est fait gaélisé par la même occasion est à fonder sa famille, son Clan. MacLeòid , Mac signifiant fils, Leoid signifiant laid, on peut littéralement parler de la famille des fils du laid. Réjouissant, n'est-ce pas ? Pour poursuivre, la famille est divisée en plusieurs clans, deux principaux les plus connus dont les chefs sont Harry et Lewis. Mais le troisième clan n'est connu que du monde sorcier puisqu'il regroupe la branche magique des MacLeòid dirigé d'une main de fer par Feargus, ton paternel donc, secondé par mes plus grands frères. Particularité familiale, les cheveux des MacLeòid sont tous blond comme les blés. Deuxième particularité familiale, toutes les personnes vivant sur l'île travaillent sur celle-ci pour le clan qui assurent la survie, la sûreté et la pérennité des membres de la famille. On retrouve de tous les métiers, parce qu'il faut de tout pour faire tourner la machine, et ceux depuis des siècles. Autant dire que toi, Jaïna, tu n'as pas eu une enfance comme les autres. C'est peut-être pour ça aussi que tu n'as pas envie d'un avenir comme les autres.
C'est donc sur cette île, au grand air que tu as vécu, entouré de tes frères, mais aussi de tes oncles et tantes et de ta cinquantaine de cousins et cousines dont t'es même pas capable de te rappeler des prénoms. Toi, tu es l'unique fille du chef de clan et surtout, son dernier enfant. Tes frères avaient pour obligation de te protéger, de te chouchouter, parce que tu es le bien le plus précieux de ton père. Tu n'as pas de souvenir de ta mère, celle-ci étant décédée... Par une morsure d'Acromentule. Oui, sur les îles de Skye, le travail principal des hommes et femmes du clan est l'élevage des animaux fantastiques, dont les Acromentules et autre bête de la faune sauvage. Mais surtout, les MacLeòid s'occupe des Noirs des Hébrides qui occupent l'Archipel et font tout pour les cacher des yeux des moldus, protéger le monde sorcier, et se faire un bénéfice sur la marchandise qui peut se revendre.
Un deuxième clan revendique depuis des siècles la protection des Noirs des Hébrydes sur les Archipels Ecossaises, nommée les MacFusty. Tu as grandi dans la haine du MacFusty, une guerre froide sévissant entre les clans depuis le début. Semblant prendre fin le temps d'un mariage arrangé entre les deux familles. Trêve Mourant rapidement puisque les mœurs et ragots restent encrées dans les mémoires plus qu'un stupide mariage. Cela dit, dans les traditions, il est écrit noir sur blanc que l'héritier MacFusty peut réclamer d'épouser une des filles du chef de clan MacLeòid. Tradition totalement idiote, rédigé lors d'un feu de camps où devait régner bière et bagarre à l'époque. Quoi que ça n'a pas bien changé, vu que qu'en général, quand tu croises un MacFusty, tu t'empresses de l'insulter dans cette langue que tu apprécies tant : le gaélique. Et tes frères ont tendance à user de leurs poings.
Mais revenons à toi. Tu avais donc trois ans quand tu as perdu ta mère, ton père ne s'est jamais vraiment remis avec quelqu'un. Mis à part le voir papillonner, il a préféré passer son temps dans le travail et à chouchouter son joyau aka toi. Et comme tout enfant chouchouter par son Daddy, t'es devenue un peu la petite princesse qui réclame et reçoit tout en claquant des doigts. C'est comme ça qu'à l'âge de six ans, t'as fait ta première crise pour avoir un Niffleur. Niffleur que tu as reçu, que t'as laissé sans surveillance cinq minutes, et qui s'est retrouvé dans une fosse de dragon, carbonisé. Bon, tu n'as plus jamais demandé d'animaux de compagnie par la suite, traumatisé par l'image du pauvre Nifleur se faisant cramer. Mais tu n'as jamais eu peur des animaux fantastiques. Haute comme trois pommes, tu as toujours pu observer de loin ce que les hommes de ton clan faisaient. Ton père répétait souvent : "- Un jour, quand tu seras adulte, tu devras faire honneur à ton clan, trouver le domaine qui te convient, un bon mari, rester loyale à ta famille." Honneur et Loyauté, Urram agus dìlseachd voilà des mots que t'as bien du mal à comprendre. T'as toujours eu des envies d'ailleurs, de prendre ton envol, loin des Îles de Skye. Mais tu dois continuer de grandir, de te poser les bonnes questions. Tu t'es confiée à tes frères sur le sujet, leur demandant si des gens du clan était déjà partie. "- Jamais. C'est un honneur de travailler parmi les siens. Vois le bon côté de la chose, tu seras toujours protégée ici et en sécurité. On ne permettra jamais qu'il arrive quoi que ce soit." C'est peut-être les seuls pour qui on ne peut pas douter de ton amour, tes sept frères et ton père.
Ta magie a mis du temps à se manifester, t'as attendu tes neuf ans avant de voir un soupçon de magie s'échapper et encore par mégarde, de façon totalement stupide. De temps à autres, tu aidais tes cousines adultes à t'occuper des moutons et chèvres qui finissait souvent en repas pour les dragons et acromentules du coin. Tu ne sais pas qui n'a pas refermé l'enclos, tu ne te rappelles plus comment exactement ça s'est produit, mais tu te rappelles avoir vu toutes les chèvres s'enfuir vers les habitations, toi leur courant derrière comme une dératé. L'énervement qui te prend plutôt vite, t'as commencé à râler et rager que t'avais mieux à faire que de jouer à la bergère, sans remarquer qu'être à côté de toi se fissurait "- Nana, calme-toi." Le regard noir vers ton jeune frère de onze ans. "- C'est pas toi qui court derrière ces stupides chèvres." PAF ! L’éclat de verre partie tout seul dans ton bras, alors que tu finis en pleure et le bras en sang. "-Chochotte. Arrête de chialer." "- Tais toi, Aedan. Ramène-moi chez Ragnar." Ragnar, de son prénom complet Ragnaros, c'est ton frère le plus aîné, guérisseur du clan. Enfin, à l'époque, il faisait surtout des expériences avec les sorts et les potions. Mais ce qu'il fait te fascine encore aujourd'hui. Devant la cabane du guérisseur, Aedan ouvre la porte avec fracas, si fort qu'elle perd un morceau en s'éclatant contre le mur."- RAGNAR, JAÏNA ELLE A CASSER LA FENÊTRE, ELLE ARRÊTE PAS DE CHOUINER ! " "- Mais j'ai pas fait exprès, elle a explosé toute seule. Et arrête de m'embêter, tu viens de péter la porte !" Rien qu'en se levant et en vous fusillant du regard, Ragnar réussit à vous la boucler tant il en impose avec sa carrure. "- Montre-moi ça." Tu t'approches doucement, les larmes coulant encore sur tes joues. "- J'ai vraiment pas fait exprès, je te le promet Ra'…"Il observe en silence, puis ébouriffe tes cheveux d'un air brut, souriant de toutes ses dents dans un éclat de rire bruyant. "- Tu me fais confiance ?"Hochement de tête affirmatif, tu t'assois sur le lit, observant ton grand frère faire, Aedan à tes côtés observant de la même manière. Il utilise des sorts en gaélique que tu ne connais pas, mais il sort les bouts de verre de ton bras, puis tente de faire cicatriser ton bras plus vite. Sauf que... il y a toujours un sauf qu'avec Ra' quand on revient à cette époque. Le bras cicatrise, mais te laisse une horrible balafre, que tu portes encore aujourd'hui."- Ragnar, c'est quoi ça ? C'est quoi ça ? Tu m'as amoché ! Regarde mon bras, Ragnar, repart moi ça !" Il a beau avoir vingt ans de plus que toi, tu le défies du regard. Lui s'empresse de tout tenter, pour au final te dire : "- Oh Nana, j'suis désolé, je ne l'avais jamais testé avant ce sort." "- QUOI ? Tu te fous de moi ?" Ragnar pose une main sur ton épaule, d'un air désolé. "- Quand tu seras en âge, tu pourras la camoufler avec un tatouage." "- T'as de la chance d'être mon frère..." Quelqu'un d'autre, tu ne lui aurais pas pardonné. D'ailleurs, tu n'as jamais plus laissé Ragnar tester quoi que ce soit sur toi, tu demandes toujours des soins fait dans les règles. "-Nana, la balafrée !" Ta main part toute seule sur la tête d'Aedan, repartant d'un air bougon pour retrouver tes chèvres en liberté. - Princess:
Tes onze ans arrivèrent plus vite que prévue, ta lettre pour Poudlard, rejoignant alors ton frère Aedan encore présent dans le château. Rapidement dans l'école, tu te rends compte que le monde ne se cantonne pas uniquement à l'île de Skye. Qu'il y a plus à explorer, à voir, et à découvrir. Tes envies d'ailleurs reprennent, ton envie de devenir plus qu'une fille de chef de clan aussi. Tu es capable de plus, et ceux malgré les remontrances que tu peux avoir par ceux de ton clan. Tu veux devenir plus puissante qu'eux, pourquoi pas ouvrir carrément le clan au monde, profiter du fait que vous ayez des animaux pour intéresser les gens. Tous cela germe dans ta tête, et de plus en plus au fil des années. Placée chez les Gryffondor, tu étais la première étonnée du Choixpeau, persuadée que tu n’y a pas tellement ta place. Le courage et la hardiesse ne font pas réellement partie de toi. Et avec du recul tu restes persuadée que ta place était chez les Verts et Argents, que le Choixpeau était juste ivre le jour-là.
Tu dévellope rapidement un attrait pour la métamorphose et les sortilèges, ainsi que pour la botanique. Etrange quand on sait que tu détestes par-dessus tout l’art des potions. Aussi, pour faire plaisir à Daddy, tu as suivi le cours de soins aux créatures magiques, un peu trop barbant à ton goût lors de ta troisième année. Mais l’arrivé d’Hagrid à ce poste pendant ta quatrième année à ajouter un peu de piquant à cette matière, le demi-géant présentant des bestioles assez sympas pendant ses cours. Mais c’était loin d’être ta tasse de thé. Et toujours dans cette idée de folle escapade loin des îles de Skye, tu suis l’études des moldus avec grand intérêt. Quoi que, tu te demandes vraiment si cela te sera utile de savoir à quoi sers un canard en plastique.
L’école était clairement un carrefour pour les rencontres, même se mettre des gens dans la poche avec les mêmes techniques utiliser à la maison pour obtenir tout ce que tu voulais. Gamine capricieuse dont ton seul atout semblait ta beauté et ta fausse naïveté, à faire espérer les garçons qu’ils auraient ce qu’ils voulaient en échange de service. Des idiots qui voulait juste se tenir aux côtés d’une jolie demoiselle. Des valetspouvant exaspérer certaines personnes à la table des rouge et or. T’amusant même à exaspérer par moment, tellement les réactions te faisait rire. Au début.
Mais tes années Poudlard furent marquées par l’arrivé du grand Harry Potter lors de ta seconde année. Forcément, le petit gars fut placé chez les rouges et or. Son arrivé chamboula chacune de tes années dans l’enceinte du château. A chaque année, de nouvelles péripéties, des ragots contés dans les recoins de couloir que tu te faisais une joie de colporté une fois l’information en poche. Au départ, innocemment, contre des bonbons, après contre des galions. Tissant rapidement un réseau pour être au courant le plus rapidement possible de tout ce qu’il pouvait se passer dans le château, pas uniquement pour parler de Potter, mais de tout ce qu’il se passait dans le château. Et parfois même, tu étais payé pour divulguer de fausses rumeurs. Mais il fallait bien que tu te calmes à un moment. Moment marqué par des hormones qui commençait à travailler, un son latin qui résonne encore aujourd’hui dans tes oreilles comme un lointain souvenir.
Cinquième année, marquée par le tournoi des Trois Sorciers, l’arrivée des français -dont cette blonde qui a fait tourner la tête de tous les garçons, nuisant drôlement à ton business- et surtout des bulgares qui était plus intéressant à ton goût que ces têtes françaises trop communes. Marqué aussi par le fait que Potter, encore lui, soit nommé quatrième champion du tournois. Mais surtout marquée par l’éveil de l’adolescence et de ses stupides hormones qui te mena droit là où encore une fois tu ne t’y attendais pas. Le mec coincé qui avait l’air d’avoir un balai dans le..., ami de ton frère que tu avais jusque-là difficilement supporté. Merlin avait fait que sa poussée de croissance l’avait rendu très attractif, songeant en ton fort intérieur que tu pouvais en faire quelque chose. Eliminant dès lors toute concurrence, de manière parfois vicieuse. Caprice de la princesse MacLeòid au départ, qui fut soutenu par un Non qui t’as bien trop plu, c’était la première fois qu’on te refusait quelque chose.
Une fin d’année en demi-teinte, la fin du tournoi sonnant comme une horreur. Le bellâtre Diggory avait été tué par Lord Voldemort. Il était de retour. Bien que le Ministère n’y crût pas, traitant le jeune Potter et Dumbledore de menteurs, de fous, ton père semblait lui y croire, souhaitant que ses deux derniers restent à la maison pour terminer leurs études plutôt que de retourner au château. Tes supplications et négociations, ainsi que celle de ton frère, furent tellement énervante, qu’à la longue, il revit son avis. Mais au moindre pépin, c’était le retour aux îles, qu’il pensait éloigner de tout risque pour son clan. De plus, tu avais un grand intérêt à retrouver les murs de Poudlard l’année-là.
Mais le ministère décida d’envoyer la pire des harpies, vêtue de rose de la tête aux pieds, au bureau des plus flippant même pour toi qui aime les chats. Récoltant quelques heures de colle pour fricotage, ce qui en valait la peine. Ou te retrouvant avec l’ourlet que tu avais fait à ta jupe décousue pour qu’elle est une longueur décente. Ce que tu ne savais pas par contre, c’était qu’outre l’officialisation du retour du Lord en Juin, une autre nouvelle allait te tomber dessus, ayant un goût d’amer déception et de colère.
Peu avant le début de la septième année, ton père t’annonça une merveilleuse nouvelle. Fiançailles avec un MacFusty. Alors que deux semaines auparavant, tu ramenais sur l‘île celui que ton cœur avait choisi. La sensation de trahison t’envahissait, hurlant comment il avait pu faire ça. Sa seule réponse, froide et autoritaire, fut la devise du clan. “Urram agus dìlseachd “. Il avait pris cette décision en tant que chef de clan, non comme père. Mariage arrangé, forcé avec quelqu’un que tu détestais déjà par avance. Un cauchemar qui ne faisait que commencer, te faisant faire n’importe quoi. Fumer un peu trop, boire un peu trop, jusqu’à la veille de la rentrée où tu ne voyais aucune autre solution que cette foutue lettre, persuadée qu’il n’y avait plus aucune échappatoire. Rendant ta septième année aussi sombre que les temps qui couraient dehors. Exit la MacLeòid souriante, affichant une mine réjouie. Perdant jusque-là même le goût de manipuler ou de ragoter. Les seuls moments où tu te sentais encore un peu en vie était ceux où tu t’incrustais dans le lit de ton ex-amant. Mais gardant absolument tout au fond de toi le pourquoi du comment de cette rupture. Désagréable à souhait, voir méchante, tu étais vraiment seule ce qui n’aidait pas vraiment, ayant plus d’une fois la mauvaise idée d’arrêter l’école. Mais tenant bon tout de même, prenant crainte que ton paternel n’avance la date du mariage si tu faisais la moindre bêtise. Il arriverait déjà bien trop tôt
- Hello Darkness, my old friend:
Retour aux îles après les ASPICS en poche, qui ne te servirait à rien en vérité. Tu n’en avais même plus le goût de chercher une solution pour te sortir de ce pétrin sans nom. Préférant voir défiler les jour, coquille vide sans but, errant sur les îles de Skye en quête d’une réjouissance qui n’arrivait jamais. Vipère perdant l’appétit, perdant peu à peu tout ce qui faisait d’elle une femme forte. Tu laisses les feuilles de tentaculas apaiser ta peine, la plaie ne se refermant que le temps de planer, restant béante le reste du temps. Deux mois complètement défoncés, jusqu’à cette veille de mariage, où tu décides de faire quelque chose de productif avec Aedan : prendre une cuite. Mais pas avec n’importe quoi : le whisky de ta famille, appeler pisse de chèvre par certains. Tu n’as pas pour réputation de très bien tenir l’alcool, ce whisky avait pour avantage de te mettre K.O. en trois verres. Après plusieurs confidences de fond de placard, de regrets exposés devant ces foutues verres, Aedan te ramène dans ta chambre, proposant encore de t’enfuir si c’était vraiment ce que tu voulais. Toujours le même dilemme auquel tu réponds un simple non. Après tout à quoi bon maintenant ?
Te laissant seule toi, ta peine et ta gueule de bois, tu aurais dû t’endormir tout de suite. Mais il ne se passe jamais rien de bon après une heure du matin, surtout avec de l’alcool dans le sang. Alors tu te relèves, t’installes à ton bureau, avec pour seul but : coucher sur le parchemin cette vérité que tu n’as jamais dite. La vérité qu’il aurait dû savoir tout de suite, non pas cacher sous de fausses raisons, une rupture vide de sens. Tu laisses aller la plume, envoyant la ta dernière bouteille à la mer. Un S.O.S. dissimulé sous une lettre qu’il méritait depuis le début, laissant parler une dernière fois ton cœur avant de le fermer aux communs des mortels, avec l’espoir totalement fou d’une réponse, d’un signe qui t’aurais redonné ce goût, cette envie de te battre.
Mais le glas de fin de ta liberté sonne au son des cloches d’un mariage non voulu. Mais as-tu déjà été libre un jour ? Vêtue d’une robe meringue, absolument immonde, tu signifies par-là clairement que tu n’en as rien à faire. De toute façon, rien n’avait plus tellement d’importance depuis déjà plusieurs mois. Tu devenais une simple ombre, abandonnant pour la première le combat pour un contrat. Pour l’honneur de ton clan. Une odeur tentaculas et de whisky flotte au-dessus de ta personne, les reste de ta cuite de la veille avec Aedan. Faut soigner le mal par le mal songes-tu, en avalant un énième shoot de whisky signé MacLeòid. La gorge serrée, tu ne regardes même pas ton reflet dans le miroir, plaçant le voile devant tes yeux alors qu’une larme file le long de ta joue. Balayant celle-ci d’un revers de la main, tu finis par te lever en levant la tête. MacLeòid ne pleure pas, MacLeòid reste fière. Mais prenant soin de sortir de la maison en plaçant ton pied gauche dehors en premier, pour porter malchance à ce foutu mariage. C’est au bras d’un père semblant accablé par les remords que tu rejoins ton bourreau, les doigts se crispant violement. Ce n’était pas une bonne idée. Lançant un regard en arrière, tu cherches désespérément un regard, n’importe qui qui aurait pu te sortir de là. Le cœur serré, tu refais face, arrivant à l’autel un peu trop vite à ton goût. Tu retiens même le bras de ton père, qui dépose un baiser sur ton front, persuadé de l’entendre s’excuser doucement.
Mrs MacLeòid devenant Mrs MacFusty, pour le meilleur et pour le pire. Le pire commençant dès la nuit de noce, après une cérémonie de coucher plus humiliante qu’amusante. Face à celui qui est son mari, plus ivre que jamais, tu le laisses commencer à délacer le corset de ta robe. Non. Un baiser sur l‘épaule semble brûler ta peau alors que tu fermes les yeux incapable de bouger. Non. Mais lorsque les baisers remontent et que ses mains se posent avec trop d’insistance sur toi, tu t’écartes violement. “- Non. Jamais. Tu ne me touches pas.” Il n’en avait aucun droit et ne l’aurait jamais. Rassemblant les pans de ta robe alors que tu sembles étouffer, le regard noir du MacFusty aurait pu te faire trembler. Mais tu gardes la tête haute, affrontant celui qui se la joue terrifiant, sachant que tu peux être tout aussi terrifiante que lui. “- Ce mariage n’est qu’un contrat entre nos deux familles. N’espère rien d’autre de ma part.” Ses doigts saisissant ton visage en la serrant un peu trop fort, il semble rire et s’amuser de ta résistance. “- Tu finiras par dire oui avec le temps. Et il n’y a qu’un seul lit” Tu recules, un rictus mauvais apparaissant sur tes lèvres. ”- Je dormirais sur le tapis.”
La solitude te gagne complètement, seule MacLeòid entouré de MacFusty, sur une île que tu ne connais pas, loin des tiens, loin de toutes civilisations censées. Si l’on comparait souvent les MacLeòid à des barbares, les MacFusty étaient bien pire. Mais tu n’es absolument pas objective après tout, détestant être lié à une personne que tu détestes par-dessus tout, celui-là même tentant chaque jour une approche dans le but de concevoir un héritier. Comme si tu n’étais qu’une simple poule pondeuse. Evidemment, avec un mari futur chef de son clan, il était normal que celui-ci veuille montrer l’exemple et fonde rune famille. Une grande famille. Sauf que toi, toi t’es juste là pour faire capoter son plan. Il t’a privé de ta liberté, tu le priveras d'enfant, et ceux même si cela te coutait une gifle à chaque fois qu’une phrase un peu trop cinglante sortait de ta bouche, parfois un sort mal placé suivit d’une excuse faussement tournée. Le prix à payer pour pouvoir t’exprimer. Les jours ont un goût amer de roue qui a tourné, te prenant directement dans le visage tout ce que tu pouvais mériter pour avoir blesser, mentit et manipuler. Les semaines passant, tu restais totalement las, pourtant une idée reste dominante dans ton esprit : ne jamais le laisser faire quoi que ce soit avec toi. Reprenant même l’espoir infime par moment, sous influence de tentacula, de trouver un moyen de te sortir de ce mariage. Ce moyen, il te fut servi sur un plateau d’argent quelques mois plus tard.
En pleine guerre des sorciers, année sombre où Lord Voldemort faisait régner la terreur sur la Grande-Bretagne, rien ne semblait présager que les îles tellement éloigné, tellement en retrait et censé être neutre selon un certain contrat passé entre les clans pendant le mariage seraient balancé dans la terreur. Mais encore une fois, tout ceci n’était qu’une suite de mauvais choix, officiellement, un coup d’Etat destiné à récupérer l’entière responsabilité de la faune et la flore des îles des Hébrides, officieusement une vengeance personnelle d’un MacFusty envers sa femme se refusant totalement à lui. Celui-ci décida de s’allier au Lord, promettant Dragon et autres créatures fantastiques pour l’aider dans sa quête de pouvoir, donnant l’exact position des MacLeòid sur les îles de Skye. Celui-ci se marquant carrément pour prouver son allégeance, sans consentement de sa propre famille. Même si tu ne pouvais pas le supporter de base, tu le trouvais étrangement calme depuis quelques temps. Il n’avait plus cette même insistance auprès de toi, passait son temps dehors, ce qui même pour lui était vraiment louche. Tu n’avais pas changé d’avis, tu ne pouvais pas concevoir qu’il était le genre d’homme à accepter comme ça de ne pas avoir ce qu’il veut. Alors, tu as pris les choses en main. Après avoir trafiquer la porte de son bureau pendant une de ses nombreuses absences, tu es tombé sur des papiers, des accords passés entre lui et un certain Lestrange. Des papiers concernant ta famille, des emplacements tenue secret normalement dans le pacte du mariage, violant ainsi le pacte de non-agression passé entre les deux familles. Il ne te fallut même pas deux minutes pour tout réunir dans ton sac, autant les papiers que tes affaires, sortir de cette baraque de malheur et sortir des zones de protections pour transplaner chez toi. Ton véritable chez toi.
Retour aux îles de Skye. Rien n’y a vraiment changé, si ce n’est qu’en arrivant, le poids omniprésent dans ton estomac commençait déjà à s’estomper. Mais les yeux de la fatigue et les petites marques étaient encore là, ce qui ne manqua pas de frapper tes frères et ton père dès ton arrivé. Forcément, tu n’avais pas pu les revoir depuis le mois de Septembre, n’ayant contact avec eux que par lettre. Si les retrouvailles furent chaleureuses un court instant, les preuves accablantes de la trahison du MacFusty sont rapidement venu sur le tapis. A quoi bon avoir sacrifier plus d’une année, s’être épuisé mentalement pour un résultat si lamentable ? Se sachant menacer, les protections furent doublées, mais tu refuses de retourner auprès d’un mangemort doublé d’un traitre, tu proposes alors ton aide pour protéger l’île, surtout ton village. Mais il parait que la vengeance d’un homme humilier et bafouer peut-être violente.
Et ce fut quelques temps avant la fin de la guerre qu’il y eut une attaque sur l’île. Une partie de celle-ci, non loin du village du clan, fut brûler par les mangemorts qui venait juste pour saccager. Et récupérer les dragons. Attaque dirigée par le MacFusty, forcément, n’agissant que par vénalité et par pure vengeance. Tu n’aurais pas dû faire partie des défenseurs, tu voulais juste mettre tes cousines et tes nièces, neveux à l’abris. La seule raison qui t’a poussé à venir aider vers tes frères, une fois tout le monde à l’abris, fut un certain besoin de vengeance également. Retrouver celui qui a osé lever la main sur toi. Seulement... ce fut lui qui te trouva en premier. Balançant le premier sortilège impardonnable sur toi, infligeant une douleur insupportable pour que tu puisses rester debout, le plat ventre sur le sol semblant tout à fait confortable alors que tu retiens le hurlement de douleurs. Pas de hurlement devant lui, jamais. Puis rapidement, de nouvelles douleurs semblables à des picotement, une douleur plus prononcé alors que la chair de ton dos semblait se tailler, les Diffindo s’enchainant comme pour créer une fresque dans ton dos, tes larmes coulant alors que tu refuses encore d’émettre le moindre son. Tu mords ta lèvre jusqu’au sang alors tu entends juste un rire avant de t’évanouir, une voix totalement connue confirmant l’identité de ton agresseur. Putain de mari. Plus de son plus d’image avant ton réveil à l’infirmerie du clan, le corps semblant totalement endoloris. Sauver par le premier homme de ta vie : ton Daddy.
La décision fut sans appel, alors que tu étais étendue là sur le lit dans ce qui servait d’infirmerie de fortune. Les blessures recouvrant ton dos gisant encore, bien que sous les bons soins du meilleur guérisseur du clan. “- Tu ne tentes pas tes sortilèges bizarres sur moi cette fois...” Un demi sourire apparait pour ton ainé, le premier depuis des mois, alors que la douleur se faisait de pire en pire. “- Je divorce, je ne reste pas avec ce fou. Hors de question.” Pointant du doigt dans le vide en te rendant compte que celui-ci te faisait aussi mal, ton autre main agrippe le drap, songeant très fortement Je savais que ça finirait mal. Les jours passant, le reste des hommes de la famille était occupé à vérifier l’état des habitations, réparer les dégâts des attaques tandis ce que les femmes prenaient soin des blessés. Toi, t’es resté allongé sur le ventre, incapable de bouger sans sentir chacune des entailles, sans revoir la scène au ralenti. Ayant besoin d’aide pour chacun des gestes du quotidien puisqu'en plus d’avoir servi de planche à découper pour un mangemort frustré, tu avais le bras et deux côtes cassés. Les jours, les semaines passaient, pour qu’au final tu puisses te remettre à errer comme une âme en peine sur cette île. Quoi que bien plus en sécurité que sur celle des MacFusty.
- Now, The Show must go on !:
Ayant énormément de mal à reprendre le dessus ou même à donner un but à ton existence, personne ne prend la peine non plus de te bousculer après tout ce qu’il s’était passé. Quoi qu’Aedan tentait de temps en temps, sans grosse réaction de ta part. Le corps endolori et marqué par la violence, l’esprit ne parvenait plus à suivre, totalement choqué et perdue par tout ce qu’il s’était passé en moins d’un an. Laissant aux oubliettes l’ancienne Jaïna, celle qui se battait pour ses envies, celle qui ne se laissait pas marcher dessus. Les histoires du clan ne t’intéressaient clairement plus, pas plus que de savoir que ce n’était pas tous les Macfusty qui avait commandité une vendetta, mais clairement juste ton désormais ex-mari désirant faire la fierté de son père, qui avait réussi à s’enfuir suite à l’échec de son opération, ne pouvant même plus trouver refuge auprès de son propre clan.
Et cela aurait pu durer longtemps, si une petite boule de poil n’avait pas fait son apparition dans ta vie, semblant te prendre pour sa maman. Une boule de poil rencontré dans les herbes haute de l’île, affamé, frigorifié, miaulant à plein poumon pour se faire entendre. Un chaton typé bengale qui a attiré ton attention, t’offrant un premier but : t’occuper de lui, en prendre soin. Et surtout le maintenir en vie, parce que tout le monde le sait, tu n’es pas douée avec les animaux. Mais il a survécu malgré quelque fuite vers la plaine des dragons, où tu n’as hésité à te brûler un peu pour ne pas qu’il serve de pâté pour dragonneau. Un nouveau copain qui semblait te rendre le sourire et un certain goût pour la vie. Si ça peut sembler très idiot pour certain, c'était là le truc dont tu avais besoin pour te faire remonter la pente, doucement mais sûrement. Une raison bête de se lever le matin : t’occuper de la boule de poil bêtement nommé Dòchas, espoir dans ta langue natale.
Tu décides alors de te reprendre complètement, travailler officiellement pour le clan, mettre la main à la patte. Mais n’ayant nullement envie de devenir une fermière, t’occuper de la popote où autre, tu décides de suivre les traces de ton père, de tes frères, dragonniere sans grande passion pour ces grosses bestioles, mais ce qui te permettait de mettre en place une autre idée dont tu avais parlé à ton frère, pour plaisanter au départ. Avec toutes les créatures, plantes sur l’île, il n’était pas difficile de se procurer des produits rares. Voir illégaux. Vendre de tels produits pouvait rapporter de l’argent, si c’était fait correctement. Aedan s’occupait de livrer les commandes, préparer certaines potions, parfois de t’accompagner dans tes quêtes de bout d’animaux, tandis ce que tu t’occupais de la comptabilité de votre discrète affaire ainsi que de récupérer le matériau à la source. N’hésitant pas par moment à prendre des risques inconsidérés juste pour une griffe ou un œuf. Une peur absente de ton regard dans des décisions totalement suicidaire par moment.
Le sourire revenait, ainsi qu’un retour à la motivation d’explorer d’autres horizons. Tu as échangé les rôles avec ton frère, désireuse et enfin prête à remettre les pieds en dehors de l’île, profitant des livraisons aux clients pour sortir, prendre l’air ailleurs que dans ton trou paumé une ou deux fois par semaine. Recroisant par-là d’ancienne tête perdue de vue depuis bien longtemps, tu apprécies à nouveau la compagnie du genre humain, portant un autre nom que MacLeòid Mais pour l’heure, toujours coincé sur l’île, tu mets bien de côté tout ce que tu peux retirer des ventes, visant à prendre ton indépendance d’ici tes vingt-cinq ans, ce qui peut paraitre bien tard pour le commun des mortels. Mais impossible pour toi de partir du clan comme ça en claquant des doigts, sans préparer ce départ, autant au niveau matériel qu’au niveau de ta famille. Car Daddy pourrait très bien ne pas apprécier de voir sa fifille chérie s’installer ailleurs que sur les îles de Skye. Après tout, il est de tradition que les MacLeòid restent avec leur clan.
FT. Bryden Jenkins; Pseudonyme Mel ; Âge 27 ans; Comment as-tu trouvé le forum ? Parait que je suis déjà inscrite ; Un petit mot à ajouter ? Les tentaculas sont des plantes merveilleuse ; Ta fréquence de connexion Souvent, tout dépendra des babys d’amour. En espérant qu’ils soient gentils. |
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