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M a n d u c a r e. kung pao et pad thaï [ft. Daphné Greengrass]
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Lun 8 Oct - 22:14
M a n d u c a r e. kung pao et pad thaï
ft. Daphné Greengrass
« Allez : goûte, au lieu de faire la grimace. » ▬ DARIUS.

Sous le tintement de quelques mornilles lancées sur le comptoir, la mousse vint frôler ses lèvres. Le gosier se remplit de la bière avec délectation. Brillant sous les éclats des torches et cierges des lustres austères, les billes brunes caressèrent ce monde avec patience. La mangouste avait rendez-vous.

Perchée tel son cousin le suricate sur l’un des tabourets du Chaudron Baveur, l’animal attendait sagement alors que virevoltaient ses voisins quelque peu éméchés. Ils lui en décochèrent même un doux rictus amusé. C’était agréable de voir des gens prendre du bon temps. Et il se rendait compte, avec un certain plaisir qu’il en faisait tout autant. Libre qu’il était dorénavant.

Les chaînes et les liens n’avaient plus d’atteinte sur ses poignets. Se faisant pour seule limite au baroudeur sa profession actuelle. Magie salvatrice ayant appelé à sa carrière où il avait rejoint d’anciens amours dans les bras d’Asclépios bien que mutin Hermès indiquait encore d’autres horizons. Il avait réussi son pari. Ses lèvres s’en étirèrent de plus belle. Certainement sans raison apparente pour les autres, mais pour lui dédiée à la fierté de sa vie maintenant.

Le barman derrière lui tendit la main pour attraper le dû de sa boisson. Il jeta par-dessus son épaule un coup œil au malheureux. Embarrassé d’un lourd plateau garni de verres prêts pour le lavage, il laissa l’empathie prendre le dessus. L’aidant d’un geste de la main qui balaya de sa magie le comptoir pour venir lui offrir le payement. Il put lire la surprise dans les yeux de l’homme ce qui l’amusa pleinement. Voilà encore une faculté qui gonflait son peu d’orgueil.

Il le savait, au fond de lui : le gamin effacé avait réussi à devenir un homme dont il n’aurait jamais honte. Principes tenus et train de vie en appui de la candidature. La tête brune se trouvait accomplie dans ses choix où miroitait au bout du couloir un dernier pas qu’il était prêt à passer dans quatre printemps : partir dans l’humanitaire. Faire de ses connaissances une aide pour autrui à travers le monde. Couvert médicinal lui permettant de dévorer les miles pour atteindre d’autres contrées.

Après tout, le petit mammifère s’était toujours bercé de ces contes de voyages. L’âme tournée vers d’autres cieux. On disait bien que l’herbe était toujours verte à côté non ? Pour lui, c’était le cas constamment. En réponse aux promesses qu’il s’était toujours faites plus jeune : ne jamais laisser la moindre attache l’obstruer dans ses choix. Plus tôt il l’avait déjà fait. Jeune et naïf. Et l’avait amèrement regretté. On apprend de ses erreurs, jeune enfant. Il reposa son verre sur le comptoir. Pour ce coup-ci, il s’était fait bon élève. Le pied du cristal claqua quelque peu la surface de bois alors qu’il éluda avec vigueur les mirages de sa pensée précédente. Perdant ses boutures dans le brouhaha environnant. Certaines plaies avaient du mal à se fermer.

Dans une moue alors boudeuse, il reprit l’intérêt de l’instant présent pour quitter quelques fantômes qui n’avaient de cesse d’agiter leurs belles mèches blondes sous l’astre de ses pupilles. Il ne se permettrait pas de refaire un pas en arrière. Non. Jamais. Atteint enfin d’une paix intérieure qui lui permettait simplement d’être assis, là, dans un bar, attendant une non-promise avec flegme. Prenant même le plaisir d’être en avance pour simplement se payer un verre avec de l’argent gagné de la sueur de son front et de ses nerfs. Il aimait sa vie, et lui souriait calmement.

A vrai dire, il avait aussi appris à n’avoir plus aucune expectative du quotidien. Simplement guidé de ses rencontres comme il se laissait faire en voyage. En somme n’inhibant pas l’opportunité de faire de son quotidien une toute nouvelle expérience. La curiosité aux pattes griffées alors que s’agitait sa truffe dans les airs. Même à la maison, il y avait des choses à découvrir.
C’était d’ailleurs ce mantra qui l’avait conduit ici. Petit herpestidae en son jour de congé qui avait donné rendez-vous à la princesse des urgences. Une Greengrass qu’il avait piégée sans remord et comptait bien encore surprendre en des termes pédagogiques.

En effet, une semaine tantôt, la belle blonde avait béni de sa présence quelques autres Guérisseurs-Stagiaires à la pause-café du matin. Tous ayant plus ou moins fini par s’allier dans une relation bienveillante à force de se côtoyer. Et d’être aussi en quelque sorte dans le même bateau tanguant par moment contre de rudes flots. Car il n’y avait pas à dire : un hôpital n’était pas lieu de tout repos. En demande constante de perpétuelles réactions savamment placées et surtout de leur pertinence à chaque patient. Les diagnostics scrupuleusement vérifiés par leurs tuteurs, en sorte d’examen quotidien. En somme, l’internat n’était juste qu’une mise à l’épreuve quotidienne. Et ces tumultes avaient poussé à la solidarité.

Ainsi, accueillant la belle dans le groupe, ils s’étaient tous un peu perdus dans des reflets hors de l’espace stérilisé de soin. Discussion en image de l’envie de certain de souffler pour s’attarder sur différentes idées de sorties. L’image apaisant leur esprit pour leur rappeler qu’il existait autre chose que le labeur. Et les options de loisirs s’avérèrent diverses. Après tout, avec le transplanage, tous n’étaient pas hébergés par la belle Londres. Le métis étant même l’un des rares riverains de la troupe, ce qui en amusa certains quand il évoqua de sa voix posée et sans honte ses activités prévues. Dont notamment un passage dans un petit restaurant thaïlandais qui arracha les zygomatiques goguenards de ses proches. Tous savaient qu’il était enfant du monde. Mais peut-être n’avaient-ils pas idée qu’il appliquait le principe même quand il stagnait dans son lieu de résidence. Pourtant petit baroudeur n’avait de la peine qu’à rester dans sa garçonnière. Prêt à sillonner la Ville-Monde. Sorcière comme moldue pour ne se priver d’aucune pépite. Dont le fameux lieu de gastronomie asiatique qui lui rappela des souvenirs d’adolescents. La Thaïlande avait été son premier voyage en autonomie de ses parents - bien qu’accompagné de son cousin. Le pays dessiné depuis en douce coquille d’une première liberté obtenue. Qu’est-ce qu’il avait adoré ce voyage.

Ainsi, les rappels croisés de l’expérience sur sa route britannique étaient devenus bienvenus.
Mais vint profiler en la délicatesse des traits d’une Sang Pur, une ironie qu’il décela par-dessus le gobelet de son expresso. Son sourcil s’arqua aussitôt.

« Quoi ? l’avait-il harponné d’un timbre calme mais chaud. »

Daphné et lui étaient passés au-dessus du stade des politesses mijaurées. Et même s’il avait tendance à ne vouloir provoquer aucune vague, Monsieur Belby devenu n’avait aucun mal à s’assumer. Surtout qu’il n’ignorait pas l’affection que la jeune femme de bonne naissance et lui partageaient. Une sorte d’amitié pudique, alimentée par des points communs qui riaient à leurs antagonistes. La belle plante était un savant mélange d’accrocs et d’accroches.
Il souligna ainsi, l’acajou curieux, le minois de son vis-à-vis. La teinte de la commissure des lèvres de belle disciplinée ayant pourtant parlé pour elle aux yeux de celui pour qui dorénavant les mimiques féminines n’avaient plus de secret. Mais il voulait l’entendre dire sa désapprobation. Cette dernière faisant pétiller une certaine impulsion maline dans son cœur. Par avance, il savait ce qu’elle allait dire. Ce qu’elle pensait. Et trouvait ça bien dommage.

A vrai dire, au contact de la magnifique blonde, le latin avait observé une dualité de l’égide de la nature de son sang qui écorchait quelque peu son cœur. Harponné dans l’adoration amicale de la jeune femme qui ne semblait pouvoir mordre la vie à pleine dents par restrictions familiales. Elle lui en avait parlé. Il le savait. Craquage sur les épaules attentives et bienveillantes de celui qui ne pouvait que partager ce désarroi. Mais lui ayant eu, dans cette épreuve vouée à ses propres racines, l’égoïsme plus solide pour crier ses droits – et les revendiquer encore maintenant. En fait, il avait mal pour elle. Le carcan du nom de la belle l’empêchant de vivre. Telle une dame de fer encore un peu trop grande pour lui laisser de l’espace, mais dont les pics s’allongeaient certains soirs. De là à ce qu’elle en déverse le trop plein de son cœur face à un quasi-inconnu. La belle l’avait touché d’une certaine manière.

Ainsi ayant provoqué chez lui sans qu’elle ne s’y attende l’envie guerrière de se retrousser les manches. Se mêler d’une certaine manière à ce qui ne le regardait pas, en portant l’amure de chevalier blanc, mais dans le noble but qu’elle n’étouffe plus sous son besoin de satisfaire les autres. Surtout qu’il grimaçait aux frontières dressées par elle-même de la jeune femme, étriquant un esprit fin aux falaises britanniques. Quel dommage, mais quel dommage..!
La Suisse qu’il était avait ainsi eu pour dessein de lui tendre la main dès qu’il en avait l’occasion. Le retroussement de nez à son souvenir de vacances en nouveau prétexte dans sa quête. Une lueur espiègle traversa le brun de ses orbes avant qu’il ne la provoque. Dans la justesse que son tact et empathie savait relever. Le poisson allait mordre c’était certain.

« Je n’accepterai aucune remarque de la part de quelqu’un qui ne sait pas de quoi elle parle. »

Les mots avaient un pouvoir exquis dont il s’était rassasié. Le succès sur les lèvres qu’il humidifia d’un réflexe incontrôlé dans ce bar alors qu’il ainsi avait banalement donné rendez-vous à une femme.

Fait qui sembla ravir sa mère quand il se décommanda du repas qu’elle avait organisé dans la maison anglo-italienne – comme à chacun de ses jours de congé en fait. Habitude donnée par l’assurance qu’il ne sera pas appelé d’un hibou express pour une garde inopinée.
Pourtant, il n’avait eu cœur à recevoir les réjouissances de sa génitrice que d’un sourcil haussé et une mine tout à fait sérieuse. D’une, il n’aimait pas qu’elle se mêle de ce qui le regardait pas. Supportant avec grand mal ses questions tout à fait déplacées à son gout – exagération, mais avec sa mère, il n’avait aucune patience. De deux, il n’avait pas vue la chose de cette façon. Et ne donnait aucunement dans cette dualité encore maintenant par ailleurs. L’estomac taraudé même de l’envie d’annoncer la vérité du pourquoi il rencontrait vraiment, hors horaires de travail, sa charmante collègue. L’envie de cracher « Elle est comme toi Maman : soumise à sa famille. Mais elle, elle n’a pas eu ton cran pour dire fuck à tout le monde ». Mais se ravisa automatiquement. Cracher de pareilles choses n’aurait que fait du mal inutilement. Ainsi que dévoiler des faits que Daphné voulait sans aucun doute garder pour elle.

Alors, la tête brune se balança en arrière, où il lâcha un dernier soupir. La nuque léchant le col de cuir de sa veste dont il s’était paré dans la plus grande casualité avant que ne tranche de nouveau sa mine de l’étirement taquin de ses lèvres. Il avait prévu de nombreuses surprises ce soir pour la belle. Electrochocs allant en électrochocs. Expliquant même en partie le cœur premier de ce rendez-vous tenant le Chaudron Baveur. Il allait l’ouvrir au monde, même si pour ça il devait lui mentir quelque peu. Lui forcer la main aussi. Et la choquer surement.


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Dim 14 Oct - 21:33
M A N D U C A R E. KUNG PAO ET PAD THAI
FT DARIUS G. BELBY
La surprise avait été grande au sein du clan Greengrass lorsque Daphné avait prononcé le souhait de se lancer dans des études de médecine. Aussitôt on avait murmuré que la belle voulait gagner les bonnes grâces d’un gouvernement d’après guerre prompt à la condamnation. Elle n’avait pas démentit, ni n’avait confirmé, égale à elle-même la sorcière n’avait pas laissé entrevoir l’ombre d’une indication de ses pensées. Frustrante demoiselle que voilà, ou bien insolente, à vous de décider.
« Pourquoi vouloir t’abimer la santé dans un métier si peu élégant ? » L’avait sermonnée sa tante entre deux tasses de thés. Reproche étonnant pour la populace, prévisible pour la haute société. Une fille de sang pure ne se salit pas les mains au service des estropiés. Il était de notoriété publique que tous s’attendaient à ce qu’elle exerce un métier synonyme de célébrité. 
« Toi qui est si belle, pourquoi n’avoir pas choisit d’être mannequin ? », « Toi qui joue si bien, pourquoi n’avoir pas choisit d’être pianiste ? ». Elle avait balayé ces remarques d’un sourire poli et d’une voix assurée « Ne t’en fais pas, je sais ce que je fais ». Sous-entendu construit de toute pièce, laisser croire que le projet a un but caché pour que les questions cessent.

Mais n’allons pas croire naïvement que cette nouvelle ambition teintée de passion allait pour autant changer notre aristocratique blonde polaire. Daphné s’était faufilée au milieu de la masse sans jamais vraiment s’y mêler, elle suivait les mêmes études, allait au même hôpital, mais restait la sang pur distante et secrète qu’elle avait toujours pris soin d’être. Les premiers mois avaient été compliqués pour laisser à ses camarades l’occasion de la cerner. Elle mettait un point d’honneur à exercer les politesses de convenances qu’on lui avait inculquées, s’intéressait sincèrement à vous et cherchait votre compagnie mais dressait une barrière cernée d’une solitude qu’elle semblait savourer. Ils avaient fini par comprendre qu’il ne fallait pas attendre d’elle qu’elle fasse ami-ami, se contenter de profiter simplement des instants de camaraderies qu’elle accordait lorsque la situation s’y prêtait. Daphné était et resterait une Greengrass : le charisme d’une muse, la sociabilité sélective, l’affection contenue.

Ils avaient fini par s’y résigner, s’y habituer, ne cherchant pas à réclamer plus que ce qu’elle était disposée à leur donner. On ne sympathisait pas avec Daphné, on l’apprivoisait.
Puis il y avait eu Darius. Ce duo en avait étonné plus d’un, à commencer par la première concernée. Les choses s’étaient passées loin des yeux et oreilles indiscrètes, un jour ils se contentaient de se saluer, le lendemain ils avaient sympathisé. La sorcière n’avait jamais daigné accorder une once d’explication aux questions posées à ce sujet, son homologue en avait fait de même, ça avait sans nul doute possible grandement jouer en sa faveur.
Et c’est à cause -ou grâce, à vous d’en juger- de lui qu’elle s’était retrouvée à davantage côtoyer son hospitalier entourage lors des rares pauses qui leur étaient accordées.
C’était devant une machine à café qu’elle avait pointé son charmant minois ce matin là, pas de salutations mais un sourire teinté de chaleur et de distinction dont elle avait le secret.
Puis elle les avaient écoutés divaguer, parler de loisir, chose qu’elle avait renoncé à pratiquer au sens ou ils l’entendaient. Mais là ou la blonde ne répondait que vaguement que ses loisirs actuel relevaient de la paperasse à remplir -se gardant bien de préciser que c’était davantage des arrangements pour ne pas se faire vider jusqu’au sang par les lois en vigueur dans le pays la concernant- Darius évoquait avec entrain ses futures escales culinaires aventureuses. La chose eu le don d’arracher aux autres un sourire amusé tandis qu’elle roulait des yeux dans une pique d’effronterie à peine dissimulée, un soupire dédaigneux contenu sur le bord des lèvres.

« - Quoi ? »

Elle prit le temps de boire une gorgée de son café, un sourire mutin sur les lèvres avant de s’exprimer avec une assurance débordante de sarcasme.

« - Tes gouts culinaires laissent à désirer. »

Le reproche dans les formes, lorsqu’elle se moquait, le délicat timbre de voix de Daphné semblait vous flatter, d’autant plus lorsqu’on lui demandait d’argumenter l’une de ses insolences raffinée qu’elle aimait tant pratiquer. Merlin sait qu’avec Darius, elle en abusait allègrement. Il faut dire que le brun avait de quoi l’exaspérer. Depuis ce fameux épisode de consolation qui avait marqué d’une pierre blanche le début de leur amitié, il ne cessait de la provoquer dans ses convictions, de la bousculer dans ses préjuger, choses sur lesquelles elle ne cessait de s’agacer mais qui avaient -elle devait l’avouer- le don d’effriter quelque peu le carcan doré dans lequel elle s’était enfermée.

« - Je n’accepterai aucune remarque de la part de quelqu’un qui ne sait pas de quoi elle parle. »

Touché. Coulé.
C’était insupportable tant c’était prévisible. Elle l’avait vu venir ce piège si bien tendu, malgré tout, elle y avait plongé tête la première sans se départir de ses grands airs.
Elle afficha une mine renfrognée alors qu’elle finissait d’une traite son café, le regard meurtrier. La sorcière était une jeune femme fière, la traiter d’ignorante c’était digne du blasphème.

« - Je vous laisse, j’ai des patients à sauver. »

Non, vous n’avez pas halluciné. Daphné avait boudé.
D’une façon princière, certes, pétrie de bonnes manières et de silence distingués, mais elle l’avait fait.

A ce souvenir, la blonde soupire. Un coup d’oeil à la montre de son père, soigneusement déposée sur sa table de chevet lui indiqua que l’heure de son rendez-vous allait bientôt sonner.

Sa soeur avait été étonnée de la voir accepter une escapade dont elle ne savait rien, si ce n’est le point de départ. Daphné n’était pas une aventureuse, elle préférait largement les sorties où elle pouvait préserver un certain contrôle au risque de voir surgir une mauvaise surprise. Mais les Greengrass n’avaient qu’une parole, et elle ne laisserait pour rien au monde au brun l’occasion de la traiter de dégonflée.
Elle ne savait pas ce qu’il lui réservait, mais elle se doutait qu’ils n’allaient pas rester assis à boire tranquillement un verre d’hydromel en parlant de la pluie et du beau temps, ou en tout cas elle l’espérait, n’étant pas une grande adoratrice du chaudron baveur qu’elle trouvait bien trop négligé. Elle avait donc opté pour une tenue un minimum adaptée à une vadrouille dans les rues du Londres sorcier.
Daphné était de ces demoiselles qu’un rien habillait. On pouvait aussi bien la voir richement et élégamment apprêtée que de jean et t-shirt parée. Aujourd’hui elle avait opté pour un savant mélange qu’elle aimait adopter fréquemment. Robe et collants, montée sur des bottines accordées, elle avait recouvert le tout d’un manteau au style simple mais hors de prix qu’elle était pourtant loin de compter parmi ses vestimentaires folies. Quand on a on ne compte pas.

Elle transplana dans l’une des aires réservées qui se trouvait non loin du pub. La tête haute, le port altier, elle fendait la foule avec aisance et ce même malgré les énergumènes quelques peu éméchés qui s’y promenaient. Deux d’entre eux se trouvaient devant la porte de la terre promise et  en la voyant arriver lui adressèrent un sourire rayonnant qui se voulait sans aucun doute charmant. Daphné leur répondit cependant d’un hochement de tête poli, elle savait reconnaitre un danger et les deux hommes étaient loin, très loin, d’en représenter un. L’un d’eux ôta de sa tête un chapeau dans une révérence bancale mais volontaire, tandis que l’autre lui ouvrait la porte dans une courbette exagérée.

« - Mamzelle, j’vous en pris passez d’vant. »

Amusée par leur caricaturale cérémonie, elle laissa échapper un rire, bref mais sincère alors qu’elle passait l’entrée.

« - Merci messieurs, en espérant que vos bonnes manières ne s’effacent pas au profit d’une boisson trop alcoolisées.
- Z’inquiétez pas, on reste toujours classes et distingués d’vant les jolis minois qu’pointe le bout d’leur nez. »



Elle ne répondit pas mais leur décocha un dernier sourire amusé avant de détourner son attention vers la salle de l’établissement, à la recherche du vagabond qui devait sans doute déjà l’attendre attablé. Ses yeux sondèrent la foule et ce fut finalement au comptoir qu’elle repéra le sorcier. Elle slaloma sans mal entre les clients de la soirée, habituée qu’elle était au bain de foule des soirées mondaines bondées. Lorsqu’elle arriva à bon port, elle salua d’une bise habituelle le jeune homme avant de prendre la parole.

« - Si ta promesse d’aventure se borne à me faire faire le tour des bars du chemin de traverse, je t’étripe. »

Menace franche parée d’un charmant sourire, la blonde savait soigner ses entrées. La pique n’était cependant que simple formalité, une Daphné qui provoque est une Daphné impatiente. Bien que cet élan de curiosité allait sans doute se tarir lorsqu’elle découvrirait le programme de la soirée.

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Jeu 18 Oct - 13:52
M a n d u c a r e. kung pao et pad thaï
ft. Daphné Greengrass
« Allez : goûte, au lieu de faire la grimace. » ▬ DARIUS.

Femme souveraine, l’ondée prestigieuse de sa présence égaya tous visages du pub sorcier. Pupilles étincelantes au nom de la majestueuse génétique Greengrass. Fière enfant dont la pureté des veines n’allaient qu’en rime naturelle avec la plastique. Décochant un sourire à son collègue perché au comptoir. Lui-même compatissant des curieux qui lorgnaient cette poupée, avec éblouissement pour l’apparition divine dévouée de ceux déjà voilés par trop d’éthanol. On ne pouvait mentir qu’en tant qu’homme, le métis des deux îlots n’avait été de son existence à leur place. Savant appréciateur du sexe dit faible. Malines beautés aux courbes et élégances qui l’emportaient dans une ivresse admirative. Daphné était un concentré de ces somptuosités. Vitrine noble et effigie parfaite de ceux de sa nature. Les politesses en bout de poignet, tout en agrémentant ce parfait mélange d’une finesse d’esprit.

Au bistre de ses iris éclairés du tableau offert, vint accourir dans sa mémoire le fantôme des prémices de leur formation. Regroupement de jeunots où l’animal s’était habilement avec les murs. Tapisserie de la fourmilière médicale pour n’être que pion oublié sur l’échiquier social. Retrait en réflexe. Dans sa propre sphère de concorde, non touché des vagues et autres houles. Trop sauvage encore à l’époque pour ce regain de coutumes et manières mais aussi profondément étranger au fond de guerre de cette Angleterre retrouvée. En fils de pensine, s’effilochèrent pourtant les traits de l’éclat d’or qui égayait la masse. Port droit brasillant d’intelligence, la mousmé britannique s’était faite aimant de sa vision. Opium de ses congénères comme de lui, dans l’impression ridicule de leur faire don de sa présence. Charmante, et de charmeuse. Etoffe représentante de ces filles d’Eve à la sournoise puissance pernicieuse.

L’espièglerie en assaut de ses lèvres dorénavant qu’il côtoyait la nymphe. Elle qui, à chaque nouveau théâtre où ils faisaient rencontre, semait les émules par la bénédiction de ses apparats. Ravissant cœur de tout homme, qui ici le dévisagèrent par l’étude de la marche flavescente.Jalousie en perspective dont il se délecta malgré l’erreur. A la fois surprenante et audacieuse, la majesté à talons s’aventura à ses côtés. Offrant une bise amicale sous l’accueil de la bienveillant de ses zygomatiques. Minois habitacle de chaleur dont il ne se délesta pas sous la menace.

« Pourtant je trouvais que c’était un très bon programme, la cueillit-il d’un ton chaud, trahison du malin. Mais pourquoi, tu as peur de rencontrer du beau monde au cours de la soirée ? »

Première pique. Simple quolibet aux allures de titillement pour celle qui préservait les apparats. Louchement du brun critique de ses yeux, frôlant cette prison d’elle-même comme la muse de mécompte. Il observait cette geôlière de sa propre aventure ; reflet d’une histoire crève-cœur. Tout comme se désabusait de sa contradiction. Indépendance et esprit vif, la langue acérée pour moucher quelconque imbécile ou s’amuser de deux poivrots jouant les gentlemen, mais en imposition à elle-même. Son essence en chrysalide. Hardie pour sa communauté, mais pas pour son prénom. Les ressemblances se jouèrent de lui pour qu’il ne brulait plus que de ne pas arriver trop tard pour elle. Elle ne méritait pas ça.

La précision chirurgicale des orbes en convergence sur ses traits avec intensité. A côté d’elle, son égoïsme s’enclorait en seconde peau sur le hâle. Mais il l’assumait cette volonté d’inspirer pour lui. Permettant à son propre orgueil de se satisfaire de son quotidien. Liberté acquise du plus fort de son caractère pour s’en faire dorénavant remparts face aux divers assaillants en quête de destruction de sa paix. Son existence était sienne, alors il la vivrait ainsi. L’expectative riche d’apprendre cette leçon à son homologue.

Défroque de son rôle de guide qui allait à l’encontre de ses principes. Mais aide en effort de repenti. D’au moins sauver l’un de ces anges blonds ; faute de n’avoir pu agir pour le premier. La communauté sorcière était beaucoup trop rétrograde encore maintenant qu’elle l’en dégoutait.

Les prunelles se défirent finalement de leur acuité. La tête aux boucles brunes se penchant pour examiner son vis-à-vis avec plus de douceur. Menton s’agitant ensuite dans un léger rictus. Serein. Le torse reprit alors de sa vigueur. Redressé en l’honneur de sa carrure vigoureuse.

« En vrai, même si l’idée de voir lequel de nous deux à la plus grande descente me plait bien, je n’ai pas oublié de devoir te refaire ta culture. Pause nécessaire, il permit à l’attaque de germer contre la noblesse de la demoiselle – bien qu’il désamorça toutes représailles potentielles par un sourire charmeur. Mais je garde l’idée pour une prochaine fois. »

Seconde pique. Fourberie en échos dans la commissure de ses lèvres, en quête d’un premier tremplin pour ne pas se faire prochainement véritablement étriper. Exploitant avec fatuité les failles de la belle âme pour en attiser l’esprit revanchard. Implanter sous le sublime minois un désir de le faire taire. Psychologie inversée en somme, sous le couvert du comble de ses dires puisque des d’eux, elle était certainement la plus éveillée. Et il le reconnaissait quotidiennement sans mal.

Alors, fier de sa ligne lancée, le pêcheur ramena la boisson à sa bouche. En spectacle de sa proie écailleuse flirtant dans les eaux d’un orgueil blessé tandis qu’il prenait ouvertement son temps. Hydratant le gosier de tout ce qui lui restait, avec lenteur. Troisième pique. Silencieuse cette fois-ci. Intimant aussi et ainsi en gestuelle qu’ils n’étaient pas pressés. Qu’elle se pose, juge de ces sabliers s’écoulant sans pleurer les minutes échouées. Dernière leçon à lui apporter que déceler la beauté dans l’insignifiant.
Après tout, ses yeux n’étaient pas aveugles. Conscient du peu de souffle que s’autorisait la belle. Notamment à l’hôpital. Epuisement en gage d’enfouissement de sa peine finissait-il à croire. Poigne à sa gorge dont elle n’avait réussi à se défaire avec lui qu’en maudissant d’un flot d’aveux le poison qui lui pourrissait le cœur. Triste train de vie.

Finalement, le pied cristallin du verre rejoint la surface du comptoir, tandis qu’il sortit de la poche arrière de son jean son portefeuille.

« Bon, à moins que tu ne veuilles un verre, on peut y aller. C’est toi qui choisis, intima-t-il, prônant ensuite l’addition de quelques mots, goguenardise en bouche qui le trahissait : Bien qu’on risque de boire là-bas aussi. J’ai fait le plein de monnaie. »

Accompagnant l’imitation à demi-maitrisée d’un flegme à la trogne, l’ouverture de la fente du cuir fit apparaitre le contenu de sa bourse. Ostensiblement visible pour la demoiselle, trônaient là grisbi en livres sterling dont il se gaussa intérieurement. Par avance amusé de la réaction de son interlocutrice qu’il savait assez perspicace pour en déduire la suite des opérations.


Credits : Gasmask



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Dim 28 Oct - 14:16
M A N D U C A R E. KUNG PAO ET PAD THAI
FT DARIUS G. BELBY
Il répond, l’effronté. A peine arrivée, déjà provoquée, la chose lui arrache un sourire qu’elle ne laisse pas se former sur ses lèvres cependant, le gardant précieusement tapit dans ses pensées alors qu’elle n’oppose à son vis-à-vis qu’un regard désabusé.

« Le beau monde lors de mes jours de congés ne m’intéresse que s’il y a récompense à la clef, et je les côtoient déjà bien assez dans la sphère privée. » Elle s’installe sur le tabouret à ses côtés, dans une gestuelle qui se veut nonchalante s’accoude sur le comptoir et laisse son charmant minois s’appuyer contre sa paume, le déformant quelque peu en un simulacre de moue boudeuse. « Et je doute que ta notion de beau monde soit la même que la mienne au vu des énergumènes que tu côtoie lors de tes virées. »

Pas folle la guêpe, elle se doute que l’animal essaie de subtilement la réprimander. Loin de dévier la critique et faire mine de ne pas l’avoir captée, elle répond franchement qu’elle en est consciente et qu’elle sait à quel point la chose l’énerve. A défaut de démentir l’accusation de carcan doré stupidement scellé, elle s’en amuse -un peu- il faut l’avouer.
Il la passe au scanner, comme il le fait si souvent et elle attend sagement qu’il ai fini son examen pensif de celui qui évalue risques et facilités lorsqu’il s’agit de l’amadouer.
Les regards fixes, elle n’en était plus gênée depuis bien longtemps. Ils étaient pluriels, la jugeaient pour les plus âgés qui faisaient figure d’autorité, la flattait pour ceux du sexe opposé qui appréciait l’harmonie de ses traits. Ceux qu’elle préféraient restaient les admiratifs qui résultait de ses prouesses aussi bien scolaires que sociales, ceux de ses parents, de sa famille, de sa soeur. La guerre l’avait privé de certains d’entre eux, coup au moral et à l’égo pour une demoiselle qui ne pouvait nier aimer être complimentée.

A la seconde pique, la sorcière d’argent roule des yeux proprement scandalisée avant de le foudroyer d’un regard meurtrier. Ego piqué à vif d’une perfection qui se veut maintenue à tout les étages y comprit pour des choses aussi puériles qu’une descente alcoolisée à la hauteur, si ce n’est plus, du sorcier. Preuve anecdotique mais bien présente de sa jeunesse, pas encore une adulte, mais plus une adolescente pour autant. La réponse incendiaire saupoudrée d’orgueil est coupée dans son élan par un délectable sourire charmeur qu’elle ne peut qu’apprécier, il savait y faire pour être pardonné. Elle se contente donc d’un simple hochement de tête, geste qui clôt un débat qui n’avait pas encore commencé.

Le voilà qui savoure son breuvage avec une lenteur incroyablement impudente. Mais c’est qu’il la provoquait. Bien trop fière pour admettre qu’elle ne pouvait pas tenir en place, elle laisse connaître son mécontentement en pianotant des doigts sur le comptoir dans une rythme régulièrement pressé. A défaut d’avoir un intérêt à observer la boisson se vider dans son gosier, elle laisse son regard dériver sur la foule du bar. Elle croise quelques regards masculin, son air neutre répond aux regards aguicheurs, elle n’était pas d’humeur à faire bonne figure, la politesse serait gardée pour plus tard. Des regards féminins aussi, certains fixé inlassablement sur le spécimen brun à ses côtés là ou quelques rares seulement l’observaient à la recherche d’indice sur le genre de rapports qu’ils entretenaient. Il faut dire que Darius en plus d’être plutôt bien fait de sa personne -il fallait l’avouer- avait ce quelque chose magnétique et effronté qui laissait penser que quelques instants en sa compagnie ne pourraient qu’être délicieusement aventureux. Elle ne pouvait donc blâmer les quelques regards jaloux, elle-même n’avait pas manqué l’occasion de le capturer. Involontairement au début, certes, mais par la suite elle savait parfaitement ce qu’elle faisait. On n’accepte pas dans une telle proximité un homme aussi provoquant par pure bonté.

Le son libérateur d’un verre qui frappe le comptoir et la belle se redresse droite, impatiente d’enfin déguerpir de ce lieux -d’après ses critères- inconfortable.



« Non merci. » Soupire t-elle malgré elle, preuve que son ennui était actuellement mortel. Alors qu’elle se lève il poursuit sa parole, un coup d’oeil au porte feuille qu’il tient dans ses mains et son regard fige. Oh non. « Je vois ça. »

Réponse automatique pour lui laisser le temps de trouver une pique. L’échappatoire n’est même pas envisageable, elle se refuse à lui donner raison quand à une possible lâcheté de la découverte de cet autre monde.

« J’espère pour toi que tu as fait un plein conséquent, parce que je ne possède pas une once de cette affreuse monnaie. » Le ton se veut critique et la mine revêche. Greengrass n’est pas ravie, mais ne cède pas au caprice. Et puis c’est une sorcière, de sang-pur de surcroit, passer quelques heures de l’autre côté du mur ne risque pas de l’émouvoir une seule seconde, elle en est certaine.

A ses côtés, l’énergumène affiche un air qu’elle aimerait lui arracher si elle le pouvait. Sale gosse. Il la mène à l’arrière du pub, face aux briques bien connues de tous qu’elle n’a pourtant jamais traversées.

Et pour la forme elle atone un « Je te déteste » mensonger.

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Jeu 1 Nov - 12:29
M a n d u c a r e. kung pao et pad thaï
ft. Daphné Greengrass
« Allez : goûte, au lieu de faire la grimace. » ▬ DARIUS.

Savant soulas de l’agacerie. Herpestidae s’entichant du malin plaisir. Inusuel en somme pour ce rare Croisé qu’on trouvait plus pieux d’un dogme passif d’accoutumé. Tolérance et pudicité manifeste. Chacun chargé de ses propres bagages dont il critiquait les volontés curieuses en règle générale. Malsaines et déplacées. Pourtant similitudes trompant guère sous les œillades. De nymphe à sa seconde. Un injuste talion pour qui la soierie d’Aphrodite se faisait consentante. Douce victime de l’odieux traquenard. Un blason asphyxiant. Enchainé à de soi-disant devoirs. Des sacrifices à la devanture. Comment la beauté salutaire pouvait-elle tendre le grain de ses souffles à pareilles sottises ?

Face à cet abîme où l’once de la jeunesse était déposée en faveur d’orgueils familiaux, le bagnard triomphait de ses droits. Liberté acquise à ses crocs et ses griffes dont il se désira partageur. Y déposer le gout à l’arc de Cupidon de sa voisine. Démêler de ses chaines un esprit qu’il estimait supérieur pour une telle cruauté. On n’en détruirait pas une seconde. Cette fois il était là.
Retour à des mots venant choir à son épaule ce crépuscule de bal. L’écho d’une sève. Mousmées de Grande Bretagne fortes pourtant brisées par l’étiquette. Et ce n’était pas faute de ses prières. L’effort d’amener les dames à leur émancipation. Vivre leurs existences pour leurs propriétaires légitimes.

Cependant, la claque frappa. Une phrase. Crédo en rappel des Mânes: action toujours calculée pour le retour. Le hâle s’en rembrunit. Témoin éphémère d’entailles accourant encore sa peau. Ombre aux pompettes une seconde avant de retrouver gage de son impassibilité. Des maux remis sous silence. Dans une ignorance de ses semblables. Cherchant à se convaincre lui-même de leur évanouissement. L’une des plus grosses tares de l’être qu’on avait pourtant cherché à soigner. Naturel tempérant mais à la réserve farouche. Laissant paraitre les traits du fallacieux flegme en retour à son digne agencement.

Sous ce directorat, le bistre tiqua à peine à la répartie du vis-à-vis. Charmante créature accordant à l’homme privilège de sa compagnie. Haussant les courbes à l’un des trônes du comptoir. Toujours dans cette danse, altière et élégante. Nonchalance accompagnée d’une irrévérence particulière, dédiée en général spécifiquement à son attention. Ce pour quoi il ne se formalisait pas. Sa tête basculant plutôt à l’arrière. Risette presque railleuse. Lente. S’armant d’un brasier dans les pupilles qui longèrent lentement les traits de la pureté sorcière. Un minois en forme de cœur. A venir voler tous ceux des seigneurs de leurs temps. S’amusant à dénoter du pouvoir enivrant des filles d’Eve. La délicatesse formée même dans leur stature et plastique. Il était amateur. Autant qu’il le fut de ses seconds propos. Décochant l’éclat de son rire. Sincère qui enfouit les fausses notes de tantôt. Elle l’amusait de ses phrases. De ces inepties qui guidaient toujours le chasseur alpha à agir. Elle-même, se plaisait-il à croire, en jouait. Pourtant la confrontant uniquement à la couverture d’une impériale quiétude, silence d’or. Le venin déversé le long de la tunique rayée. Telle l’eau sur la pierre. Pas d’infiltration. Pas de corrosion. On l’avait trop habitué à ces bassesses. Carcasse animale mutée déjà de son innée résistance à la fourberie. Présent de divinités alertes de ses rencontres avec les malines, fallait-il croire. Cependant, en marquant l’ardoise de la faire taire. La promesse à la remise. Frapper, plus tard mais plus vif.

A nouveau pris d’un étudié mime de désintéressement. S’autorisant au théâtre de vie offert entre ces murs. Sombres et obscurs. Nullement charmant pour la Princesse. Cependant place d’agrégation, de réunions et de voyages. Des gens à la richesse non dénombrée en les phalanges gobelines de Gringotts mais à leurs savoirs. Pittoresque pour les réduits de réflexion. Mais au museau ausonien rien ne valant le patrimoine de l’esprit. L’expérience. Partage entre les hommes, à l’exemple des migrations au creux du miteux établissement. Non le bienfait d’un agnelage, mais d’un devenir. Aucun nom. Pas d’aristocratie.

D’autant capable de moucher l’impertinente avec facilité. Argument de sa propre naissance. Reine Colacino sur l’échiquier. Mais l’interdiction par l’estimée du métissage, pêle-mêle de deux nations en bénédiction. Aucun plaisir à venir scander une tribu du continent que les rosbeefs ne connaissaient guère. Astreints à leurs falaises. Dignité non assumée par une parentèle, mais par ses uniques moyens. Principes en racine à l’entité baroudeuse, qu’il savait en partage avec la polissonne.

Commissure des prunelles étincelantes dont il lécha de son brun la compagne. Au régal de ses réactions. Un délice où se tapissaient les tremplins de ses projets. L’impatience finale dévoreuse du goguenard qui contint la félicité des tourments Greengrass. Savourant muettement la politesse mijaurée. Ce sang froid inculqué dans la bonne éducation. Bien se tenir, grâce primordiale à l’image d’une maitresse qui y fit l’adultère d’une franchise amicale. Un peu de piquant somme toute bienvenu.

Mais rien de plus satisfaisant, ô Merlin, que la finalité. Clou du spectacle en camaïeu de retenu. Intriguant contrôle dont il se gaussa intérieurement. L’imagination aux alambiquées méninges flavescentes. Puis le dédain. De la gorge à sa bouille. Son rictus n’en fut que plus ensoleillé. Toujours à rétorquer pour l’attiser :

« Je t’ai dit que je t’invitais de toute façon, non ? »

Suave à son teint. Le timbre de même posture. La descente aux pierres du modeste monarque pour mener la belle. En parallèle permis à l’embrasement de pupilles de choir aux contrebas de la marche. L’apport d’ébaudissement face à cette audience effarée de la disparition précoce de leur naïade. En jalousies ou étourdissements des souvenirs d’une jeunesse laissée derrière ces badauds. L’ourlet de ses lèvres se drapa d’espiègles couleurs. Pardon et compassion intérieurs à ces messieurs délestés du joyau de leurs œillades. Rare, savait-il bien, à cette heure et cet endroit. Courbure fluide du torse à l’oreille de la compagne pour y murmurer :

« Dommage que tu n’aies pas voulu d’un verre. Ton public est très triste. »

Tout du long cependant conservant un demi-pas digne derrière les arabesques du corps accompagnant. Par convention et convenance. Appelant les virages aux tournures de la mandibule. Dans un labyrinthe de supports et d’assises qu’il maitrisait par habitude. A la jouissance d’une bonne cavalière se laissant guider. Sans retenir, à la voix sage :

« Mêmes les énergumènes ont un peu de galanterie. »

Latin prit du dandysme britannique, pour qu’à la pointe de l’éloquence cède le portillon final. Le poignet souple de sa patte dépourvue de bois. Petit artifice en vantardise, avec la moue suffisante. Les énergumènes ont plus d’un tour dans leur sac aussi. Peu d’ébahissement de son don, mais dont il trouvait voie à s’amuser en temps voulu. Claquant ensuite des quatre talons les entrailles de l’arrière cour.

Il y farfouilla sans attendre le cuir du blouson. Les phalanges en directe inspection du pochon lové à son poitrine. S’extirpa bientôt la longue baguette noire. Motifs des écailles sous la paume alors qu’admonestations fusèrent à sa droite.

« Je pensais que rester dans ce bar ne te donnait pas assez d’aventures. Faudrait savoir ce que tu veux. »

Tempérée taquinerie dépourvue de tout fard. Honnête avant qu’advienne l’habile tapotement des pierres. Bal de moulinets bref et précis dont la valse éventra le mur. Découvrant sinistre ruelle. Sombre passage peu avenant. Couplé de protection en faveur de leur monde. Désillusionnements et Repousses-Moldus par dizaines. Suivant ces mêmes précautions, la baguette se dissimula à la chaleur du torse. Retour au coffre textile avant que la patte n’agrippe la cambrure de la Diane. Délicatesse à ses doigts pour que le berger reprenne procession. Précautionneux de son équipage tout en invitation à la découverte.

« Attention, il y a un creux là. »

Artère de ville en paradis des nyctalopes, pouvait-il en être certain. Tout comme avait-il conscience que la consœur n’en était pas. Héritière d’Hermès que l’homologue guida à l’appui de sa mémoire. Relief encré par la fréquence hebdomadaire d’allers et de venues. L’Animal non casanier. En abandon du terrier pour flâner à ses temps libres. Curieux de tout univers pour s’être trainé aux trottoirs de la Londres Moldue. S’étant même improvisé un petit garage où ronflait son fidèle destrier à ces gongs de l’horloge.

En bout de chemin, fut cueilli le couple par lampadaires et trafic. Illuminant les orbes sous le déclin de l’astre solaire. Une fresque de couleurs et de bruits. Capharnaüm étranger aux sorciers dégoulinant au cœur du vrombissant Grand-Brouillard, toujours en activité. Modernité de la seconde division humaine que palliaient fort bien leurs dons. Un choc des cultures dont la bête ne s’émerveillait plus. L’attention alors vouée en faveur de sa compagnie.

« Je te propose d’y aller à pied, haussa-t-il le ton qui coulaient sous le vacarme des moteurs ; les sons de la ville et ses passants. Suivant notre état au retour on pourra rentrer en taxi si tu veux. »

Dessin fourbes de mutineries sur la trogne. Perspective cocasse qui égayait par avance l’imaginaire. L’un des cristaux de leur société entrainé par des chevaux mécaniques. Produit phare et usuel de la science dépourvue de magie. On ne pouvait pas faire plus typique comme expérience.


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Mer 21 Nov - 18:37
M A N D U C A R E. KUNG PAO ET PAD THAI
FT DARIUS G. BELBY
Il avait dit bien des choses l’animal. Les discours et débats enflammés s’étaient succédés depuis leur rencontre. Elle, glaciales convictions étriquées qu’elles savaient limités sans jamais n’être tentée de les remettre en question. Confort dans le familier dans lequel elle se complaisait. On remettait en question les bienfaits et elle se scandalisait. Lui, flamboyantes contradictions aiguisées par l’expérience du monde et de sa populace diversifiées. Ils se disaient bien des choses lorsqu’ils discutaient. Fifty/Fifty dans les vérités qui s’entrechoquaient de deux individus qui ne voulaient pas démordre de leur opinion, le sarcasme et la provocation en arrière gout sur les lippes et quelques promesses de preuves à l’appuis à venir.

La Greengrass était en plein effet secondaire de la chose, retour de bâtons qu’elle avait provoqué. C’était une invitation empoisonnée, voilà sa constatation. Vil traitre au sourire ravageur, il lui tendait allègrement la tentation de le rabrouer. Mais Daphné était une lady, digne aristocrate qui ne perd jamais son sang-froid. Au mieux elle restait impassible, au pire elle attaquait d’une épine verbale bien aiguisée.
C’était un autre genre de pique qu’on lui opposait, il l’avait dit, l’avait prévenue. Tant pis pour les regrets.
Si elle était honnête, elle avouerait sans doute du bout des lèvres qu’elle était heureuse qu’il soit celui qui la guide pour ses premiers pas dans le monde des non-sorciers. La confiance de la belle était difficilement accordée, et dans l’entourage dont elle se parait, aucun ne lui paraissait apte à la sortir dans cette autre réalité sans dommages et catastrophes semées sur son passage.
Mais il ne faut pas rêver, il n’y a que sous la torture que l'on pourrait lui arracher une telle confidence, c’est qu’elle avait une réputation à maintenir vous comprenez. Jamais ô grand jamais une noble sang pur ne serait intriguée par pareils êtres inférieurs aussi étrangers.

Il murmure à son oreille confession d’un autre genre bien plus aisément reconnaissable. Une oeillade à la volée et elle avise son public improvisé aux mines penaudes pour ceux dont elle avait attisé l’intérêt. Lueur amusée scintillant dans ses prunelles chocolatées elle hausse les épaules, feignant d’être esclave d’une fatalité.

« Que veux-tu, je ne peux accorder à tous la présence le présent que je t’accorde. »

Petit rappel camouflé sous une prétendue vantardise qu’on ne l’y reprendra pas à deux fois à se faire croquer de la sorte par un piège finement tendu par son homologue apprentis d’Asclépios.
En seule réponse il fait céder, dépourvu de toute baguette, la porte qui sonne l’amorce de cette escapade en terra incognita. La belle roule brièvement des yeux, quel énergumène irritant. Tout dans la forme, pas foutu d’ouvrir une porte comme toute personne normalement constituée, il fallait la chose théâtrale, un poil taquine. Toujours la provocation.

« Je pensais que rester dans ce bar ne te donnait pas assez d’aventures. Faudrait savoir ce que tu veux. »

Dieu qu’il était irritant, toujours réponse à tout, échec et mat à la protestation de la serpentarde qui vaincu ne lui oppose qu’un silence boudeur de s’être faite ainsi moucher.

Comme ancrée au sol, elle observe l’air peu assuré le mur qui se dérobe pour dévoiler à son appréhension une ruelle peu accueillante qui sonne à ses sens comme une mise en garde. Pour abandonner, c’est maintenant ou jamais.

Le creux des reins de nouveau appelés par son guide de la journée elle est rappelée à la réalité. Une Greengrass n’est pas une dégonflée. Au diable le mythe tenace de la lâcheté des serpents entendu maintes fois durant sa scolarité.

Premier pas dans l’inconnu, attentive aux mises en garde de Darius qui prend soins -elle en est consciente- de la ménager et la pousse à en conclure qu’il n’a besoin de nul artifice pour l’effaroucher, le reste du monde fera largement sa part d’extravagance affolantes.

A peine émergée de la ruelle qu’elle fut assaillie de toute part par technologie et surtout bruit. Et quel vacarme c’était là ! Elle savait les moldus bruyants, elle ne se doutait pas qu’ils étaient en plus de cela aussi agités.

Ses yeux ne savaient sur quel point se fixer. Les moldus, les bâtiments, les si étranges engins dans lesquels ils roulaient - c’était cela les voitures ? Mais quelle idée de se déplacer là-dedans !
Elle avait déjà vu le brun accompagné de son fier destrier moldu, une moto ensorcelée qu’elle associait aisément à un danger ambulant. Mais les voitures, c’était la première fois qu’elle en voyait en vrais. Tout autour d’elle n’était que frénésie, elle devinait que l’endroit devait être de ces grandes avenues particulièrement fréquentées, du même acabit que leur Chemin de Traverse.

Bien trop effarée par toutes l’agitation autour d’elle, sa colère mesurée s’était évanouie au profit d’une humeur bien plus ébahie.

« Je te propose d’y aller à pied. Suivant notre état au retour on pourra rentrer en taxi si tu veux. »

Merlin sait ce qu’était censé être un taxi. Mais l’air qui frisait le carnassier en face d'elle lui indiquait que ce n’était probablement pas quelque chose qu’elle apprécierait. Elle devinait aisément qu’un taxi devait être tout aussi horrifiant qu’une voiture ou une moto, peut-être était-ce l’engin sur roue qu’elle voyait plus loin ? Un genre de voiture géante rectangulaire dans laquelle les moldus montaient à la file. Est-ce que tout ces gens se connaissaient ? Etait-ce une pratique courante pour les moldus de partager un véhicule à plusieurs ? Ils devaient bien être une vingtaine là-dedans à ce qu’elle en voyait. S’il la faisait monter dans ce monstre à moteur, elle l'étriperait !

Mais bien loin de partager avec lui toutes les visions de cauchemar qui lui passaient par l’esprit, elle conserva un minois digne. Prétendue nonchalance alors qu’elle lui rétorquait un regard farouche et décidé. Maintenant qu’elle y était, elle n’allait certainement pas se laisser marcher sur les pieds. Elle ne lui accorderait pas l’once d’un semblant de peur dans le timbre de sa voix.

« Comme tu veux. Peu importe c’est toi le guide. Où est-ce qu’on va ? »



Impatience feinte de passer à la prochaine étape alors que son corps lui criait de courir loin d’ici et de retourner promptement de là d’où elle venait.

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Sam 24 Nov - 18:31
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ft. Daphné Greengrass
« Allez : goûte, au lieu de faire la grimace. » ▬ DARIUS.

Valse d’artisanat moldue. Technologie palliant à thaumaturgie autour d’eux. Reflets au sein des pupilles du bouquet d’éclats. Feux d’artifices rutilant au moindre symposium de bitume. Seul rouage d’ingéniosité des non mages menant à l’opéra de sons et de lueurs. Un théâtre qui n’avait grâce de l’unanimité chez leurs semblables. Raison d’acquis de l’hybride de la couleur de sa compagne. Commissures de ses orbes détaillant Vénus. Silence en attente de l’écharpe de réticence. Par avance le drap goguenard immiscé à l’ourlet des lippes. Le moment de vérité avait sonné. L’imagination de l’ascendant aux aigles si peu fructueuse pour deviner le tournis de la flavescente. Artémis sortie de ses bois pour accuser ses pas à Athènes. On était bien loin du Chemin de Traverse, demi-ausonien l’accordait. Ces grondements des villes, mélimélo des klaxons et ronrons de chars mécaniques, si divergents aux hululements de leurs rues.

Cependant insuccès dont s’irisa risette. Acuité du bistre plus attentive. Tentant de déceler sur placide vernis de minois ses cachoteries. Doute sur nature factice de face dont était connue maitrise de la tenue digne par vipérine. Mais constat fut fait qu’éprise de supputations, mangouste n’en déterrait aucun trésor. Branlement de mandibule qui se délecta de ce revirement. Bien plus savoureux s’en surprit l’animal.

Mordu au jeu d’acteur, sa mélodie rétorqua dans des camaïeux quelque peu ébaudis :

« On va au restaurant pour manger. Tu es là pour ça non ? »

Once taquine la prenant à la syllabe. Bien qu’adhérant au ridicule de sa jobardise pour culer en esquisse de marche. Rictus batifole alimenté encore de sa surprise. Spécimen à lui égayant et attirant. Jamais n’aurait animal escompté de tant de bienfaisance.

« C’est par là. »

Gestuelle d’un pouce agrémentant bulletin de ses atlas. Cartographie étayée de ses nombreuses aventures. Le terrier peu au gout des petites pattes enlacées de marinière. Au tempérament plus avide de se déraidir dans l’action. La volteface s’effectua pour qu’entame le couple sa pérégrination. Direction boui-boui asiatique.

« Je dois admettre que tu m’impressionnes tu sais. »

Aveu inopiné. Bagnard décochant en antipasti pour révélation-met un museau gavé d’aménité. Précepteur assez sage pour la reconnaissance des travaux de l’élève. Facétie inférieure chez l’affable personnage. En vérité plus chineur pour raillerie quand vis-à-vis l’attisait.
Cette lancée poussa d’ailleurs pudique à rompre remparts de sa citadelle. Grilles poinçonnées pour exception de l’orvet. Le sylphe rampant au travers pour atteindre une ondée d’honnêteté intégrale. Rare.

« C’est très con et un peu régressif de ma part mais j’avoue que je ne m’attendais pas à ce qu’une Sang Pur réagisse comme ça. Ou tout du moins pas aussi docilement. »

Bagages de baroudeurs gorgés de répartie. Préparation d’amont pour que ronces habiles manipulent marionnette Orgueil. A l’exacte image du procédé préalablement usé pour capter féérie dans sa toile. L’aragne dit cependant glose du superflu de cette précaution. Massant la nuque dégagée quand perçut son manque de tact.  

« Enfin non pas que tu sois docile – entre nous ce qui est bien malheureux cela dit, commenta malice, teintant l’encadrement de ses crocs badins. Ni même arriérée. Après tout malgré ton rang – moquerie éloquée ouvertement du terme – tu travailles, tu n’as surtout pas ce bourgeois poils dans la main que beaucoup ont. Mais j’avais honnêtement plus dans l’idée que tu râlerais, peut-être même que j’aurais droit à quelques pics. Ou au moins des obstacles plus corsés. »

Superbe de fossettes baguèrent l’espiègle vers pour que cursive poétique reprenne après esquive de passants pressés.

« Et je ne sous-entends pas par là qu’il est facile de te trainer quelque part. Bien que je me permette l’audace de dire que j’ai réussi à manipuler Mademoiselle Greengrass – et crois-moi je me plais beaucoup à y croire, effervescence de mordoré voué au chocolat de la convive. Ricanement léger s’étiola pour qu’advienne à sa suite : Juste : vraiment tu m’impressionnes. »

Expérimenté de la gent d’Aphrodite se dérobant à la mégarde autant qu’aux noisettes à sa gauche. Intérêt vacillant aux vitrines longées. Nonchalance diathèse d’une probe idiosyncrasie.

« J’ai conscience que mon jugement était fondé sur des préjugés et surement amalgames. Après la dernière guerre en même temps, qui n’a pas apprécié s’en faciliter la tâche ? Mais c’est très ironique je te l’accorde, surtout venant de quelqu’un qui estime avoir un esprit ouvert. Je t’autorise à te moquer. »

Lui-même crachotant une symphonie risée.

« Mais j’avais réellement en tête que les Sang Pur ne seraient pas aussi tolérants. Non pas que j’imaginais que tu refuserais de venir et prendrais tes jambes à ton cou. Mais presque. En fait je m’en veux un peu et c’est stupide. Et pour être honnête j’ai toujours trouvé ça ridicule que les Sang Purs soient aussi fiers de leurs origines et renfermés dessus, mais qu’ils se refusent à mettre les pieds dans plus de la moitié de leur pays car y vivent des moldus. »

Bloquant à cette tirade l’allure. L’adonne au face-à-face de salvateurs. En interne venant chaloir à l’herpestidae ses tares. Fieffée méprise. Biaise par sa propre lignée. Des héritiers de sang et de nationalité dont bâtard s’échafaudait prime dérogation. Fruit d’amour par-dessus mers et républiques. N’ôtant pourtant pas aux mentalités l’adage conventionnel. S’épargnant même guère sa génitrice. Pourtant actrice de sa modernité pour ses unions. Mais matrone quémandeuse pour son petit d’attaches italiennes formalistes au règlement Colacino. Autorisation que dame avait auto-proclamée à ses désirs. Arrangeant ainsi speed dating maquillés dès qu’héritier accostait en Sardaigne. Foudres d’hétéroclite sévissant à chaque fois. Plaidoirie cuvelée de son croisement sans que cessions se fassent. En somme, ici résidait la réelle hypocrisie, comprenait le jeune d’Asclépios.

« Faut croire qu’au final même toi tu refais ma culture, se parachevèrent ses délibérations. »

Suavité plana par-dessus chignon du chérubin.

« Je t’ai sous-estimé, conception qu’oblique à son cou de trombine corroda. Perfidie phénix fard de sa truffe sourdit : Après, tu as remis en question le Bayon et leur poulet kung pao donc bon il y avait de quoi se poser quelques questions sur ta santé mentale. »


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Dim 25 Nov - 13:39
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FT DARIUS G. BELBY
Acculée par la panique et la maitrise d’une quelconque révélation au travers de ses expressions, elle en avait oublié la raison de sa présence en cette terre maudite. Un restaurant, simple sortie gastronomique en terre ennemie ? Elle restait dubitative, s’attendait à tout instant à voir surgir de l’ombre un moldu détraqué. Leur nombre déjà conséquent autour d’elle avait tendance à lui hérisser le poil. Mélange de peur et de dégout, recette simpliste mais efficace qui donnait naissance à un profond mépris.

Mais la belle n’a pas le temps de se plonger davantage dans ses réflexions puristes que le polisson à ses côtés se fend d’un compliment. Elle s’arrache à sa contemplation de la foule non-magique, tourne un regard surpris vers lui. Impressionné, vraiment ?

La joie est de courte durée cependant, c’était prévisible, elle s’étonnait qu’il n’ai pas piqué son orgueil depuis déjà bien cinq minutes. Une éternité dans cette journée. Docile ? Docile ?  Mais quel enfoiré.

Pardon : quel sacripant. Restons polis et grand public.

Il se rattrape immédiatement, soit par conscience de sa propre impudence soit par conscience du regard meurtrier qu’elle n’avait pu se retenir de lui lancer.
Mais il poursuit imperturbable, visiblement pas effarouché par le plissement d’yeux meurtrier de la noble vipère qui lui faisait face. Mouvement synchrone des deux protagonistes alors qu’intrus pressés les divises. Bien trop concentrée sur la tirade facétieuse de son homologue elle ne se formalise même pas du contact rebutant, c’est à peine si son attention y est portée.

Lorsqu’il réitère son compliment premier elle ouvre la bouche, venin au bord des lippes. Jamais vraiment réputée pour son silence face aux attaques, elle s’apprête à faire usage de l’insolence contenue qu’elle a tant aiguisée lorsqu’il l’interrompt en un nouveau monologue dont il est « le dindon de la farce ».

Il se fustigeait et elle se sentait attaquée. Elle ne saurait dire s’il le faisait volontairement ou non, si il pensait ce qu’il lui disait ou si elle était pleinement visée. Sans doute un peu des deux.

Parce qu’elle était tout ça. Elle n’était pas tolérante. Elle avait envie de prendre ses jambes à son cou. Elle était fière de ses origines. Et elle refusait de mettre les pieds en dehors du monde magique. Il le savait, il appuyait là où ça faisait mal. Pas pour ces raisons, ne vous méprisez pas,. Non, ce qui la pinçait, c’est qu’il sous-entendait qu’elle ne correspondait pas à ces préjugés.
L’humeur n’était pas à la moquerie de l’ex griffons. Mais au silence qui accusait le couteau planté.

Ce qui était assez incroyable dans toute cette histoire, c’est que les Greengrass avaient toujours été considérés comme étant plus retenu dans les convictions de leur sang. La raison était incroyablement ridicule : ils avaient refusé de se rallier à Voldemort. Le servir en brûlant leur chair de torture et de meurtre infligé sous le seul prétexte d’une absence de fluide magique.
Pourtant elle avait été éduquée avec les mêmes principes que ses camarades de l’époque : les moldus étaient inférieurs. Les sang-mêlés négligeable. Les sang-pur qui se compromettaient avec des moldus des traitres à leur sang. La pureté avant tout, condition suprême à la préservation d’une magie toujours plus puissante.

Sa famille n’était pas innocente. Loin d’être des enfants de coeurs il ne se préoccupaient jamais du bien être d’inconnus ou d’une justice face au massacre de tout un peuple. Seuls comptaient leurs propres intérêts, aucun camp en jeu. Enfin, presque. La jeune armide n’était pas dupe, et l’exploration qu’elle avait faite autrefois de la bibliothèque familiale lui avait apprit que certaines possessions avaient dû être marquées par le sang. A présent ils étaient modèles de noblesse et de neutralité. Autrefois, ils avaient eu de mortels ennemis, encore aujourd’hui ils en payaient le prix. Daphné était une rescapée de cette malédiction de sang qui les poursuivaient. Astoria n’avait pas eu sa chance.

Toute perdue à ses pensées, elle ne revint à la réalité qu’aux allusions d’une santé mentale déviante sous le prétexte d’une appréciation peu flatteuse d’une cuisine qu’il affectionnait.
Elle observa Darius un moment, elle était restée anormalement silencieuse jusque là et le sorcier attendait une réponse sans aucun doute. Le problème était qu’à l’instant la blonde luttait pour ne pas se montrer plus venimeuse qu’il ne le méritait. Il aurait été dommage de tourner cour à cette journée sur le seul prétexte d’un égo blessé.

« Il serait navrant que tu te berce de l’illusion d’avoir sous-estimé autre chose que mon talent d’actrice. » Commença t-elle calmement, d’une voix anormalement douce preuve du contrôle qu’elle y mettait. « Tu vas obtenir un résultat de la manipulation que tu as en effet opérée avec succès : mon honnêteté. Je méprise les moldus et leur vie si pathétique faute de magie qu’ils en détruisent leur environnement jusqu’à plus soif dans l’unique but de se divertir. Je fuis les territoires qu’ils occupent parce que tout ce qui se rapporte à eux ne m’inspire que de la peur et du dégout. Je suis fière de mes origines et de mon sang et ce malgré toutes les tares et maladies que cela a pu apporter. Certains sang-pur y ont perdu la raison et la santé mais eux peuvent se venter de n’être coupables que d’une génétique bancale là ou le commun des mortels obtient le même résultat en jouant de malchance ou de karma. » 



Le ton était froid, sans doute un peu trop au vu de la légèreté dont il avait fait preuve. Mais le débit était lancé, immuable propos gravés sur une pierre encastrée dans son être. Taillée avec application par une société et une éducation qui ne laissaient pas de place à la demi-mesure et au raisonnable.

« La seule chose dont je puisse me vanter aujourd’hui c’est de mon courage de ne pas laisser mes ''ridicules'' convictions m’empêcher de découvrir un monde qui m’est étranger. Et de l’estime suffisamment forte que je portes à mes amis pour les suivre dans leur lubies, aussi désagréable soient t-elles pour moi. »

Elle reporta finalement son regard sur leur trajet, prenant davantage garde aux gens qu’elle n’avait cessé de faillir percuter.

« Je t’aime bien Darius. Mais malheureusement pour toi, je penses que tu en attend trop de moi. Tu cours droit vers une déception cuisante si tu t’obstines à penser que tu parviendra à me changer. »

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Sam 1 Déc - 14:31
M a n d u c a r e. kung pao et pad thaï
ft. Daphné Greengrass
« Allez : goûte, au lieu de faire la grimace. » ▬ DARIUS.

Jubilé alcyonien ne poétisant guère aux abysses d’ataraxie. Fumerolle d’avanie échappée de son voisin Vésuve. Le bistre coqueta avec les noisettes. Occis dans motus. Peste aphasique inoculée par couleuvres de l’outrage. L’orvet honnit prédateur. Méprise l’avait-elle resquillé aux mauvais glèbes ? Transcendant sans y briguer l’orgueil du plasma calcédoine. Acuité déléguée à harangue. Des gerbes indisposant sans contestation tout pro-pacifiste. Homélie bien fangeuse pour une hégire post-belliqueuse. Chance étant du voile aubaine du comparse. Scient sans bossette du vernis pédagogique de flavescente.

Ainsi, bestiau n’éditerait propagande pour désargentés. Illégitime sur pamphlet. Vitupérant au fond coterie exempte à l’instar de sa consœur d’Hermès. Des atmas bésef étriqués. Prime sous affres bridant homologue à se mucher. Fard camouflage fragmentant encore les hordes. Oukase cependant colombe. Herpestidae non assez aliboron. Supputant étymologie de toute vicissitude d’acabit analogue au doyen.
Parallèle syntonie d’arpèges sur approche ambiantale. Trombine tituba à assentiment. Les ballots dépeçaient leur orbe.

De même, sourdine pour diapason à raison de ses aubes. Aride arsenal des amabilités factuelles interraciales. Ne transgressant confins des ponctuelles accointances pour probes inclinations. Rebuffade à l’onction de s’acculer au simulacre de lui-même. Canular de son essence illogique pareillement que cruel. Ces tiretaines ne déféraient affiliation. Pourtant intellection d’égard pour parage à disette d’occulte. Voué à leurs technologies – automobile notamment - et phylogénèse.
Peu enclin à hégémonie altière prônée par engeance de certains des siens. Pour hybride seulement peuplades divergentes qu’on ne pouvait collationner.

Pourtant, aucune glose n’exsuda aussi sur cruor de myosotis. Toujours guimbardé par immuable canasson d’impartialité. Ainsi que du maternel lignage cérulescente. Non bailleur de justesse pour ces cancans. Aorte canevas de ces mêmes tares. Cippe de son patrimoine à ces inepties. Ainsi aïeuls non oints de ses anathèmes. Cependant astreinte pour agnats serinés.

Hiatus à lacune de prose sourdit. Bagnard à aumusse refluant fiel du rampant. Egide de témérité. Bien que crocs avides de ses vues pour les mucher. Guignant exode du sylphe de sa souche. Exhortation des élytres virevoltant sous d’autres éthers. La naïade ne devait choir sous l’étiquette. Rien n’encourait telle aumône.

« Hey, du calme vipère. Tu t’égares bien vite. Autant que tu te méprends totalement sur ce que je viens de dire. »

Soliloque amorcé ne baguenaudant aucunement ses griffes. Arabesques périphériques ferrées pour fourcher à la gauche. Patte du berger accroc de la lordose. Tango pêle-mêle aux Londoniens empressés.

« On est plus très loin. »

Bulletin d’atlas fignolé du théâtre. Venelles amincies. Barque sorcière culant du tohu-bohu de l’artère d’asphalte. Rétrogradant patoche, non sans se risquer à la halte du laïus. Acajou boudeur de noble mouille.

« Tout d’abord, je n’ai pas prétention de pouvoir te changer. Seulement de t’ouvrir au monde, et pas qu’au leur. Après adviendra ce qu’il adviendra de votre rencontre. Je n’en serais plus maitre. »

Cabalistique précepte dont opiniâtre se grima. Imbroglio étudié pour matrone figure un contrôle. Gourou spontanéité n’élucubrant ses annuaires de son étiquette. Cependant baroudeur assuré de la parénèse. L’éveillée s’instruirait de l’apologue. Ethologie moissonnée à d’autres belvédères. Goulet épilogue de morne assuétude. Hospice, Galas, et Fief. Renâclant à ce fétide misonéisme. Palabre s’en bâfra.

« De même que je disais seulement que tu m’impressionnais en nuançant l’image archaïque que j’avais des vieilles familles anglaises. Non pas que tu en divergeais totalement. »

Allocution adjurée. Placide au trémolo de son timbre associé à sa bouille. Consécration où mulard alloua peigne de noblaillerie. Nuançant cependant par résection de l’obole via tirade. Du tac-au-tac solitaire pour ourler marquise de sa contradiction.

« D’ailleurs c’est tellement peu le cas que tu es ici avec moi, en direction d’un boui-boui thaï au cœur Londres moldu alors qu’il y a toute une soirée mondaine au Ministère. »

Mangouste canonna. Ne jamais détracter sauvage. Suisse non participative rôdaillant assez pour s’aviser des aléas de son essaim. Autant que s’interloquer de l’éclipse Greengrass pour ces vêpres. Après tout, l’armistice entre Malefoy et Potter correspondait aux raouts dont tout hobereau ne devait s’esbigner, n’est-ce pas ?


Credits : Gasmask



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Mer 5 Déc - 15:29
M A N D U C A R E. KUNG PAO ET PAD THAI
FT DARIUS G. BELBY
Bougonne, la blondinette se renfrogne alors qu’il exorde un appel au calme. Daphné n’aimait pas se faire reprendre, question de fierté, question de dignité. Restes enfantin d’une enfance quelque peu capricieuse où la contradiction était à bannir. Ça et le fait qu’elle ce soit fourvoyée, révélant à son homologue une humeur des plus massacrante depuis qu’elle avait avancé un pas dans l’antre moldue. Constante dans le point d’honneur qu’elle mettait à ne rien laisser passer elle n’avait manqué de remarquer que face à Belby, son masque avait tendance à fissurer. Sans doute qu’elle n’avait pas été assez habituée à côtoyé des êtres solaire dans son genre. Toujours est-il que la si mystérieuse et secrète Greengrass se laissait définitivement bien trop aller pour ce qui était de partager ses humeurs, quoi qu’elle en dise.

Elle avise foule non magique qui semblait se multiplier au fur et à mesure qu’ils progressaient. Fort heureusement pour elle, son guide ne la lâchait pas d’un poil, même malgré les canines luisantes qu’elle lui avait exposées.
A l’annonce de leur arrivée prochaine à destination, un soupir traitre de soulagement s’échappe de ses lèvres. D’autant plus en constatant que le chemin à emprunter comprend une petite rue bien moins fréquentée. A côté des avenues Londoniennes, la foule du Chemin de traverse faisait décidément pâle figure.

Aux plus amples justification du compagnon elle hoche la tête, tilte à l’évocation de la célébration ministérielle qu’elle séchait allègrement. Un sourire coupable teinté de satisfaction provocatrice se dessine sur ses lèvres. En effet, elle devrait s’atteler à se parer pour la soirée à l’heure actuelle. Si sa mère voyait ça, nul doute qu’elle lui taperait sur les doigts.

« A vrai dire, c’est à mon père que je dois cette nuance. Un héritage de comportement que je partage avec ma soeur. C’est l’une des choses qui a pesé dans la balance lorsque son mariage avec Drago a été arrangé. Les Greengrass sont réputés sang-pur "ouverts d’esprits", nos attitudes sont plus modérées envers nos pairs non-pur. »

Un coup d’oeil à son homologue l’informe de sa surprise à cette annonce. La nymphe se permet un léger mais sincère rire. En effet, la chose avait de quoi étonner.

« Eh oui. Enfin, si tu hôte de l’équation ceux considérés comme traitre à leurs sangs, tu as devant toi une sang-pur réputée pour son ouverture d’esprit. Je te laisse imaginer à quel point les autres sont irrécupérables comparés à moi. »

L’animosité qui l’avait saisie tantôt semblait s’être évaporée. Légère bi-polarité ou simple absence d’une nature rancunière, à vous d’en décider.

« Pour ce qui est de la soirée. A vrai dire si tu ne m’avais pas proposé cette sortie j’y serais sans doute allé, faute d’une excuse pour m’éclipser. Mais toutes ces considérations politiques me rebutent, elles ne m’ont toujours laissée extrêmement méfiante… » Elle hésite un instant, cherche ses mots pour ne pas égarer Darius sur ses confidences. « Lorsque Voldemort était au pouvoir, il a envoyé ses sbires à de nombreuses reprises chez nous pour nous forcer à nous engager à ses côtés. Les Greengrass ont toujours été neutres dans les conflits de mémoire de sorciers et nous avoir dans son camp aurait envoyé un message fort aux autres familles. Mais mes parents leurs ont tenus têtes, et mon père m’a apprit l’occlumancie pour que je puisse protéger notre famille. Il n’était pas stupide, il savait bien qu’on ne pouvait résister éternellement au seigneur des ténèbres sans en payer le prix. »

Aucune trace d’une quelconque émotion lorsqu’elle évoque la mort de ses géniteurs. Les années avaient passées et Daphné en avait fait le deuil. Avant même leur disparition, elle avait toujours sentie qu’elle devrait leur faire ses adieux prématurément. Malgré tout elle était jeune à l’époque, et quelque peu naïve, elle ne s’était pas doutée que la fin sonnerait aussi tôt, elle s’était imaginée que la guerre durerait bien plus longtemps.

« Bref. Tout ça pour dire que si il y a une leçon que j’ai apprise au travers de mes ancêtres c’est que la neutralité est certes considérée comme de la lâcheté, mais parfois, c’est le seul moyen de se préserver. Lorsque l’on est impliqué dans un conflit quel qu’il soit, on y laisse forcément quelque chose de soi, et j’ai déjà assez donné. Mon rôle en tant que chef de famille est de m’assurer de préserver l’héritage des Greengrass, alors lorsqu’Astoria se propose à nous représenter dans la sphère politique je la laisse faire. Et puis… » Elle sourit doucement, avec tendresse à l’évocation de sa précieuse cadette puis lève les yeux vers le brun. « Et puis elle était toute excitée lorsque je lui ai parlé de cette sortie, elle m’aurait étripée si je l’avais manquée. »

Une distraction est apportée par un parfum prenant qu’elle reconnait vaguement. Il semblerait que le duo soit enfin arrivés à destination. Devant elle se dresse à quelques mètres un restaurant à la décoration évocatrice. Le lieu n’est pas immense et quelque peu isolé mais quelques clients y sont attablés et semble se régaler. Cette constatation ne semble pourtant pas la rassurer un seul instant et princesse de glace devient princesse grincheuse. En totale opposition avec l’entrain de curiosité qu’elle avait laissé deviner il y a quelques secondes à peine.

« Je suppose que nous sommes arrivés ? »

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