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Mungos Mungo
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: Fiches présentation

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Invité
Sam 6 Oct - 21:49
Darius G. BelbyCœur d’Occamy
Nom Belby,  reconnaissance paternelle et affiliation particulière à certains grands noms, bien que le poids Colacino demeure plus étouffant à son cœur. ; Prénoms Darius Galileo. Et pourtant elle tourne ! ; Âge Vingt-quatre années déjà passées. Jeunesse flamboyante que l’électron libre compte bien honorer. ; Date de naissance Jeudi 26 Avril 1979. Génération des âges noirs et de la terreur qu’il a fuis sans se marquer de honte. Ce n’était pas sa guerre. ; Lieu de naissance Alghero, premier cri au cœur de la demeure sardaignienne qui signa l’armistice des querelles familiales. ; Signe astrologique Taureau. Homme de sol d’où s’ancrent toutes puissances. Il aspire à la tranquillité bien qu’à ne pas sous-estimer sa capacité à charger sans prévenir. ; Nationalité Anglo-Italien, exquis mélange entre Terre et Mer, où deux îlots s’unirent pour semer un unique chérubin au regard toujours tourné sur l’horizon. ; Statut Civil Célibataire, au grand damne de sa génitrice qui se tarde déjà du titre de grand-mère. ; Préférences sexuelles Hétérosexuel, il apprécie la délicatesse d’une silhouette élancée. Surtout les blondes, mais après, les gouts et les couleurs… ; Statut du sang Sang-mêlé, pureté italienne souillée par la bâtardise anglaise. Sécession à l’origine de nombreux conflits. ; Tradition Héritier de l’Ordre d’Hermès selon toute vraisemblance. ; Baguette Elégance du Noyer Noir taillé en un magnifique bâton semi-flexible de 12 ½ Pouces. Manche à l’apparence d’écailles en l’honneur du magnifique Opalœil des Antipodes dont le ventricule occupe le bois. ; Patronus Mangouste Rayée. Petit bagnard chasseur catégorie mâle alpha, attention ! A savoir qu’ils aiment les serpents ; un vrai petit repas de roi selon l’herpestidae. ; Dons Formidable sorciercanicien : autodidacte de la moto-volante et de retouches de bécanes. Les soucis écologiques ont eu raison de son amour consacré aux effluves du gasoil. Et très bon danseur, mais ne garde ce détail que pour les intimes; Pouvoirs Magie sans baguette pour certains sorts basiques dont notamment la télékinésie de petits objets - et métamorphoses qu’il ne sait même pas effectuer avec sa baguette. A croire que le maitre africain avait raison de lui confisquer son « bois magique » plusieurs mois. ; Particularités A toujours écrit comme un guérisseur, avant même d’en faire un projet de carrière. La graphologie, nouvel art des oracles ? Activité Professionnelle, études, métier, autre Guérisseur stagiaire dans sa dernière moitié d’internat, assigné au service des Empoisonnements par Potions et Plantes. Rêverait de faire par la suite de l’humanitaire. Autant être utile et voir un peu le monde.

caractère
Caractère Mungos Mungo, animal à l’organisation sociale très développée et complexe, pourtant totem en parfaite communion avec notre jeune métisse.

animal diurne ; Lève-tôt, le petit bagnard sort très rapidement de son terrier pour poser museau dehors et ne revenir qu’à la nuit tombée. Jeune mammifère à la volonté de toujours se dégourdir les jambes, il ne sait rester inactif et deviendra irritable ainsi que terriblement frustré s’il vient à y être obligé. Bien que rassurez-vous, cela reste exceptionnel. En général ces moments n’intervenant seulement que sous l’apparition de réceptions auxquelles il se voit contraint de participer – pour honorer son ascendance parait-il. En temps normal, coincé en intérieur, l’animal s’adonnant plutôt corps et âme à sa curiosité pour y vouer tous ses moyens à ses intérêts comme retaper sa moto dans le petit hangar qu’il loue à cet effet. A croire qu’il n’était pas bon en enchantements sauf quand ça concernait sa bécane.

animal nomade ; De part de son incapacité à tenir en place, l’herpestidae trouve facilement sa savane trop petite. Rêveur d’autres horizons, comme son géniteur le fut, le lui a montré mais aussi inculqué, la petite bête suit les traces paternelles. Baroudeur, il n’a pour principal intérêt que d’assouvir cette curiosité qui mène sa vie, marquant - comme le fut son enfance - ses années par diverses escapades à travers le globe. Par ailleurs l’animal s’avère incroyablement non matérialiste, se contentant de peu biens pour favoriser ses voyages, bien que profondément attentif à ce dit peu. En réalité extrêmement exigeant et terriblement maniaque, il demande à n’avoir que de la qualité et de la durabilité pour ne pas s’encombrer, prêt à y mettre la bourse au besoin. Chose se reflétant autant dans ses meubles et accessoires, que ses vêtements et même la nourriture. Sa propre garçonnière de Londres en témoin où il ne possède que le strict minimum – hormis la cuisine, où il s'amasse différents gadgets excentriques en l'honneur de l’art culinaire qu’il cherche à maitriser depuis qu'il est livré à lui-même. Prêt en fin de compte à mettre les voiles dès que l’opportunité se présentera à son museau. Raison par ailleurs de sa volonté de postuler en mission humanitaire, mais aussi de celle de ne s’alourdir d’aucune responsabilité qui l’intimident. Il ne possède par ailleurs pas même pas son propre hibou, trop impressionné d’avoir une vie qui dépendrait de ses choix et le ralentirait dans ses voyages. De plus, à l’image de sa curiosité, l’ouverture d’esprit du mammifère dépasse elle aussi une multitude de frontières dont notamment celle dressée entre sorcier et non-magique qu’il escalade de ses petites pattes. Avide de connaissances dans les deux cultures, embrasant déjà l’une par sa nature, et la seconde pour ses passe-temps dont l’automobile – en possession actuelle du permis moto et auto – ainsi que certains sports, dont ceux extrêmes pour lui donner le maximum de sensations, qu’il trouve bien plus élégants que le Quidditch terriblement barbare à son œil mais aussi incroyablement inconfortable. Y a pas à dire, une bonne moto c’est bien plus sexy et fait moins mal au derrière – et à l’avant.

animal sauvage ; Capable de ne cibler que ses plus primaires besoins pour les assouvir, il s’avère très difficile de forcer le bagnard à changer de chemin. Borné, la bestiole ne se contraint que pour ses proches bien qu’il est à redouter sa grande adoration du Non qu’il maitrise à la perfection - avec notamment sa génitrice trop couveuse et incroyablement invasif à son gout. Petite Mangouste trop pudique et réservée, physiquement et mentalement, qu’elle n’en sait même pas extérioriser ses profondes émotions de là à se renfermer. Raison pour laquelle elle ne fut pas très populaire dans la globalité des communautés où elle a évolué ; trop étrange dans ses intérêts différant de ceux de la majorité ainsi qu’ayant tendance à ne faire que tapisserie – ce qui lui convenait relativement bien, dans sa recherche de paix et tranquillité. Par ailleurs, pour en revenir à Poudlard, l’école ne fut pas spécifiquement l’expérience rêvée pour l’herpestidae. Voies éducatives trop théoriques à son gout auxquels encore une fois il se refusa – malgré les remontrances de ses géniteurs et même sa petite-amie de l’époque -, finissant par abandonner certaines matières qu’il dut rattraper par la suite à travers un apprentissage de deux ans auprès d’un précepteur africain à Uagadou. L’enseignement dans l’hémisphère sud correspondant plus à la bête vive, ayant même été un peu son caprice de fin de septième année que son père encouragea. Le Belby sénior fier de l’indépendance de sa progéniture. Autonome mangouste que voilà prête à saisir le monde de ses propres pattes.

animal sociable avec les siens ; Le petit mammifère a grandi en compagnie de la meute italienne, rejoignant dans son enfance au moins la moitié de l’année sa terre natale pour y évoluer au milieu d’une étendue cousinade. Abondante descendance à travers laquelle il fut par ailleurs choisi comme héritier en suprématie des autres du fait d’avoir été le fils unique de l’ainée des trois sœurs Colacino. Mais dont la modestie et le rapport proche avec ses semblables l’empêchent de s’apposer dans cette plus-value de son sang ; comble, tout même, puisqu’étant le seul à ne pas vivre à plein temps en Italie, et au sang et à la nationalité mixte. Pourtant, de cette éducation qui vint à se limiter à ses grandes vacances lorsque la mangouste dut partir à Poudlard – le reste de la famille étant accueilli à Beauxbâtons – se développa de nombreuses caractéristiques. Dans un premier temps par la prédominance féminine de son entourage, ayant été éduqué au milieu de neuf cousines et par trois femmes – sa mère et ses sœurs -, le mammifère put se targuer d’avoir acquis une profonde subtilité et empathie suffisante. De là à même en comprendre l’étrange cerveau féminin et particulièrement utile dans sa profession. Ainsi qu’un bon sens du rythme – étant un de ces rares mâles à pouvoir faire danser les nombreuses femelles de sa famille lors des réceptions où ils devaient se rendre. Dans un second temps, en accumulation avec les différentes professions de ses parents – l’un étant antiquaire et l’autre botaniste, ayant tous deux des activités fréquentes sur le marché noir qu’ils ne cachent nullement au fruit de leur union – mais aussi sa grande ouverture d’esprit, l’animal ayant compris la nature diffuse de la frontière entre le bien et le mal. Et l’appliquant judicieusement à ses proches, comme dans son rapport à la guerre et l’ère qui s’en suivit depuis, dont il ne se considère pas directement touché. Neutralité acquise qui restera tant qu’un de ses semblables n’en sera pas victime.

animal caractériel ; Bien que d’ordinaire force tranquille, et incroyablement passive, la petite mangouste peut dans certains cas se montrer d’une impulsivité orageuse. N’hésitant pas à crier et mordre ou même se montrer tout bonnement d’une incroyable autorité quand elle est mécontente – encore une fois, exercice très fréquemment répété avec sa génitrice dans le cadre de sa vie privée où cette dernière cherche à s’insérer de force. De plus la bête n’appréciant nullement qu’on touche à ses proches pour lesquels elle se montre très protectrice - à l’image que le fut ses parents et tantes pour elle – auquel cas elle ne se tardera pas à accueillir tout opportun avec cynisme et malveillance. Au fond véritable mâle alpha de la meute de manière inconsciente. Sa méfiance à l’égard des étrangers par ailleurs s’étant accentuée grandement dernièrement alors que ses cousines prennent enfin l’âge de se marier. Après tout, l’animal a conscience d’être d’une famille considérée comme l’un des très bons partis de l’ancien cœur de l’empire romain. Et aucun anneau ne sera porté à la griffe d’une de ses femelles sans son accord.

animal vif et rapide ; Considéré comme l’un des chasseurs de sa tribu, l’herpestidae veille avec patience sur ses proches qu’il estime dernier pilier de sa vie. Pourtant résiste toujours un rapport étrange et supérieur à sa nature avec d’autres éléments du règne animal : le sous-ordre Serpentes, plus communément connu en tant que Serpents. Ces reptiles venant à la fois à le rebuter et l’attirer dans une dualité malsaine. Par chance le bagnard peut se targuer de sa constitution faite pour résister à leur venin ; Mère Nature fait bien les choses. Cependant cachant au fond de lui derrière cette belle phrase le fait que l’un de ces écailleux, plus perfide que ses semblables, l’a par le passé assez bien amoché pour lui laisser encore un gout amer qu’il cherche encore à faire passer à coup de chocogrenouilles, et curiosités du globe. La leçon fut apprise à ses dépens, mais au moins il l’a bien retenue : ne plus jamais s’attarder pour ces rampants, et foncer.


histoire
Histoire Regard brun soulignant la mer qui s’éclairait de mille scintillements, il se laissa bercer par la beauté des calancas. Le littoral de calcaire grignoté au cours de nombreuses érosions venant refléter l’orangé du coucher de soleil dans l’explosion de couleurs qu’il avait ancrée à son entité. Paysage de son enfance accueillant l’homme devenu sans quitter ce besoin profond d’extérieur face à cette nature creusée et corrompue de bitume. Il fit une nouvelle fois ronfler son moteur d’appréciation.

La mangouste chasseuse était sortie du terrier, perchée sur son fier destrier mécanique pour dévaler les kilomètres. Vitesse caressant sa carcasse de cuir, il déconnecta de tout au rythme des virages. Sa liberté acquise dans cette fin de journée qui lui chauffait le dos. Si petit au milieu de ce paysage qu’il délégua son humanité à l’hôtel divin de l’univers, repoussant tous les soucis de ce quotidien. Il largua progressivement ses bagages. Oubli ensevelissant sa conscience pour ne laisser libre cours qu’à ses sensations physique ; l’instant présent.

Aparté acquise avec sa cognition. A l’écart de tout, dont en premier lieu les crises familiales l’appelant à la reprise du nom et de son titre qu’il déniait ouvertement. De par sa nationalité et son sang. Colacino par sa mère, mais s’apparentant trop Belby pour toucher à ce rôle d’héritier trop vénéré. L’herpestidae avait conscience d’être d’une digne lignée, mais aussi de ne pas être l’unique. Profondément attaché à sa cousinade avec laquelle il avait grandi pour s’estimer supérieur au moindre d’entre eux. Il laissa l’acajou lécher à travers la visière les diverses récifs de corail tenus sous ses pieds. Vallée maritime étiquetée à son nom maternel. Il était à la fois modeste et incroyablement gêné de cette ascendance. Maitres sorciers de l’île, à l’époque d’une Renaissance forte en son pays natal, contrebalançant la puissance démagogique du continent pour tenir tête à l’allégeance de ceux de leurs natures qui pactisaient avec l’Inquisition – vendant à la milice pontificale parfois même certains d’entre eux, qu’ils jugeaient insignifiants. Les Colacino avaient alors été vus comme levier politique, accueillant sur leurs Terres obtenues par d’anciens titres de noblesse tous sorciers pour offrir la sécurité de leurs noms ainsi que leur savoir de désillusions. S’était formée ainsi une grande communauté d’héritiers d’Hermès à leurs pieds sur le petit îlot qui perdurait encore maintenant, tous remerciant les braves figures dont se mouvaient encore les portraits de la vaste demeure que le jeune métisse tenait maintenant en possession forcée.

En était aussi resté de cette époque une richesse importante, vouée à la perduration familiale, faisant ainsi de ces descendants de très bons partis – fait dont se méfiait avec beaucoup d’intérêt le baroudeur maintenant qu’une partie d’entre eux étaient en âge de s’unir par des liens sacrés. Lui pièce maitresse de cette chasse à la bague dont se réjouissait sa mère, avide de le voir fonder sa propre famille et devenir grand-mère. Désir d’une famille nombreuse qu’elle souhaitait assouvir par procuration, n’ayant eu ce droit puisque Merton Belby fut déclaré stérile suite au traitement découlant d’une malencontreuse rencontre avec une jeune Manticore lors d’un voyage d’affaires en Grèce. « La vie ou les enfants » lui avait dit le premier Médicomage rencontré, où l’Anglais n’hésita pas longtemps. Laissant depuis à sa femme un seul et unique fruit de leur union constitué en la tête brune, arrivée au monde quelques mois plus tôt. Marmot en huitième merveille du monde depuis. Mais progéniture désormais ingrate selon son Italienne de mère à le voir non prêt de lui faire l’offrande de materner ses propres loupiots. Pourtant elle le connaissait assez pour le savoir si peu fan des responsabilités ou de l’engagement. Beaucoup trop jeune plaidait-il du haut de ses vingt-quatre printemps, et bien prêt de profiter de l’absence de toute chaine à ses poignets pour conquérir les curiosités du monde. Célibat en couronne protectrice de son annuaire dont il n’avait envie de se défaire. Aucun ancrage maintenant qu’il pouvait choisir la continuité de sa vie. Ne rendre des comptes qu’à lui-même ; son nouveau mantra.

A vrai dire, le jeune Guérisseur était devenu un protecteur solitaire ne vibrant qu’à sa liberté. Gout du voyage acquit plus jeune entre ses différents allers et venues entre l’Angleterre et la Sardaigne mais aussi trainé par son père lors de nombreux périples à travers le Globe qui avaient ponctués son enfance. L’homme en fin de compte ayant légué à son enfant son esprit hors des frontières, la volonté profonde de lui ouvrir les yeux et le cœur en cible. Une façon pour lui de compléter l’éducation fournie par sa femme jugée beaucoup trop couveuse. Elle qui préférait de loin élever la chair de sa chair selon ses traditions latines – premier principe de ne converser avec lui qu’en italien en rime de sa décision. Et gare à lui si elle l’entendait parler anglais. Les foudres sardaigniennes pouvant s’avérer d’une puissante violence quand elle ne faisait pas l’exquise lionne toujours au chevet de son unique petit ; son bien le plus précieux.

Ce fut par ailleurs une grande difficulté pour cette femme de laisser l’enfant s’éloigner de son étreinte protectrice pour guider ses pas vers la fameuse Poudlard quand le gong sonna. Ce fils qu’elle gâtait mais prenait un premier envol. En contrepartie de cette première liberté une obligation d’une lettre par semaine minimum qu’il devait lui adresser. Relation épistolaire saugrenue pour panser son âme de son absence. Satisfaire en somme son besoin affectif - ou plutôt sa dépendance. Tâche par ailleurs qu’il eut à accomplir jusqu’à la fin de sa scolarité et à laquelle il se plia – avec mauvaise grâce par moment, mais conscient de sa préciosité au cœur de sa correspondante. Avec en bonus à chaque réponse de sa génitrice une petite chocogrenouille glissée dans l’enveloppe – sa friandise préférée, et part enfantine qui se traduisait même encore par un énorme album de cartes à collectionner. En fin de compte, personne ne nous connait mieux que notre Mamma.

L’échange par hibou interposé vint ainsi ponctuer chaque défilement de saison passé au sein du château écossais. Reparti dès sa première soirée à la table des Rouge et Or, le petit griffon devenu ne fit pas une scolarité exemplaire. A vrai dire se déconnectant très rapidement de son environnement qui ne le concerna pas à son sens. Préférentiellement guidé – contre toute attente, et certainement celle du Choixpeau – par son ascendance Serdaigle en tête qui lui faisait miroiter d’autres paysages que ceux de ces lourds murs de pierres. Il pouvait se souvenir encore de n’avoir nullement apprécié du début à ses dix-huit bougies soufflées cet enfermement sur le domaine – certes vaste mais jamais assez grand pour l’aventurier.

Ne réussissant même pas à s’intégrer à l’école socialement parlant. Surement sa pudicité en cloison séparative avec le reste de la jeune populace sorcière. Non pas qu’il était peu sociable, il arrivait à converser facilement avec ses voisins. Le problème résidant plus dans ses efforts à toujours ne paraitre que tapisserie. Plus observateur, qu’observé ; en assurance de sa tranquillité d’esprit dans cet internat forcé. En fait, c’était plus qu’il n’attisait aucunement le désir d’être découvert que vraiment une asociabilité. Plat en surface aux yeux du monde, bien que certains s’accrochèrent tout de même à lui à force de le côtoyer. Notamment pour sa compréhension des diverses personnes. Il ne jugeait pas surtout, là était sa grande qualité. En fin de compte, on pouvait même dire qu’il ne sortit de l’anonymat que par association avec certains noms justement – dont celle avec sa petite amie de l’époque qui provoqua les émules en se déclarant à son bras. Vipère de Gryffondor – femme sans attache et accroche – accoquinée au lion qui sortait dont ne savait où. Il se souvenait encore de cette période, mais surtout de sa triste fin qui scella les vannes de ses sentiments.

En parallèle, s’apposait un second ennui à cette cage écossaise, composé en la réticence de l’animal face à l’apprentissage britannique qu’il targua de beaucoup trop théorique. Méthodes pédagogiques sans écho dans sa coquille, menant même à l’inverse total quand il fut poussé dans ses retranchements, têtu, à ne faire d’effort que dans les matières pour lesquelles il portait un peu d’intérêt. Affinité s’élevant particulièrement pour la Botanique et les Potions – les seules vraies matières où il pouvait manipuler à chaque classe. Ainsi que les rares disciplines où il comprenait la réelle mission du savoir sur les compositions, assemblage d’ingrédient ou diverses minuties horticoles. Chose bien entendu qu’il ne saisissait aucunement quand on appliquait la théorie aux Enchantements, ou à la Métamorphose. Sorcier pour qui la magie était vivante, et non étudiée. Pouvoirs se précisant dans la volonté, non dans les bouquins. L’idéologie ne fut par ailleurs pas plus stoppée quand il visita, au bras de son père durant un voyage de vacances, l’établissement d’Uagadou – ce dernier ayant marchandé avec l’un des professeurs de l’école et ami d’affaire leur venue en ces lieux. Laissant son fils s’émerveiller de leurs classes et cette faculté qu’ils avaient à tous obtenir une certaine libertine estudiantine. Estomaqué aussi par la majorité Animagus. Le brun de ses yeux se couvant d’étoiles scintillantes. Ce fut à cette période qu’il regretta sa naissance anglaise, et qu’il dût aussi faire une croix sur la plupart des métiers sorciers que l’avenir de ses propres décisions dessinait ; le champ de carrière très limité par ses différents scolaires. Dommage pour l’animal qui semblait s’intéresser à la magie curative par avance.

Poudlard n’était clairement pas lieu d’épanouissement pour ce pauvre esprit actif, le détachant de son environnement dans une totale occlusion. Il était par ailleurs l’un des seuls à apprendre les dernières nouvelles en retard. Chose par moment agréable quand en seconde année il se réveilla sur les chants d’exploits d’un certain Harry Potter – leur nouvelle vedette qui avait produit moult ragots au cours de l’année – au troisième étage. Cachant dans les faits la mort d’un professeur dont il prit réellement conscience qu’un an plus tard en même temps que les différents congés de certains nés-moldus à l’infirmerie, pétrifiés sans que l’on comprenne pourquoi ni comment. Les incidents menant la direction à les cloisonner dans leurs dortoirs dès qu’ils avaient du temps libre. Dure période pour le brun durant laquelle il fut particulièrement irrité, sans compter l’invasion de lettres de sa génitrice qui se faisait activiste pour le retour des enfants dans leurs foyers. On ne toucherait pas à un cheveu de son fils !

Le reste des années furent encore ponctuées par Potter, toujours lui. Sa cinquième année, avec ce fameux Tournoi des Trois Sorciers. Débarquement français et bulgare sur les rives d’Ecosse, qu’il accueillit avec beaucoup de joie puisque sorti du carrosse ailé à la suite de Madame Maxime une grande partie de sa cousinade. Retrouvailles italiennes chaleureuses accompagnées des premiers émois mêlées à ses propres hormones les mois qui suivirent. Amours adolescents qu’il garda en son âme pendant un an demi. Retraçant le Tournoi, chaque épreuve, jusqu’à la finalité maquée de la mort d’un de leurs confrères. Potter sortant de l’épreuve, trophée en triomphe de gloire mais cadavre d’un Poufsouffle sous son propre poids. Le cri évoquant un funeste retour qui infligea divers fourmillements lorsque le Poudlard Express ramena le métis à l’Angleterre. L’été qui suivi fut jonché de refus persistant que la mangouste alpha retourne au château de la part féminine du couple Belby, l’homologue masculin criant à la foutaise. Le jeune homme se faisant finalement allié au géniteur alors qu’on scandait dans le camp adverse un déménagement immédiat en Italie et une inscription de l’enfant à l’école de ses cousins. Mais la décision paternelle aidée du fils l’emporta. L’un dans la ferme expectative que les rumeurs n’en resteraient qu’à ce stade, le second par amour puéril. A cette époque il avait eu une ancre.

C’est ainsi que la sixième année, il endura l’invasion du Ministère sous la coupe professorale de Dumbledore. Ombrage en enseignante ; vieille gargouille rose chewing-gum aux différents décrets stupides qui lui valurent quelques retenues malgré lui. Souvent pour cause de fricotage avec son amante de l’époque ou ses tenues vestimentaires trop « débraillées » paraissait-il. Le retour du Lord Noir en poupe de ce calvaire qui déclencha de nouveaux cataclysmes familiaux une fois juillet atteint. Mais il tint bon en l’honneur de son ancre qui par ironie malheureuse se perdit dans la mer le mois de Septembre venu. Laissant l’herpestidae en navigateur libre, retenant le flot de son chagrin à l’observation des grandes eaux des rivages britanniques. Paysage où il perçut au loin un ilot égaré. Quelques mots sur un parchemin de son père, lui proposant un complément éducatif à Uagadou sous la chape d’un maitre africain. Une remise à niveau en Enchantements et Métamorphose, validée par l’école de l’hémisphère sud en clause finale du contrat pour élargir son champ de possibilités professionnelles. Et la magie curative lui revint.

Les valises pour l’Afrique claquèrent une fois le diplôme en poche, où il resta deux ans au cours desquels il eut à intensivement reprendre ses bases oubliées dans les affres de l’Ecosse – ou parfois juste jamais apprises par sa mauvaise volonté. Lancé corps et âme dans ce renouveau de sa conscience à travers des voix pédagogiques enfin à son image. Râleur seulement quand on le priva pour la première fois de sa baguette pour l’inviter à de la magie par-dessus tout focus. Il dû admettre se sentir moldu quelques temps mais finit par acquérir à répétition de ces punitions le début d’une maitrise sans le bois en véhicule de puissance. Bien sûr cette dernière limitée par ses habitudes d’Européen ainsi que le peu de temps qu’il eut passé dans la Montagne de la Lune mais dont il garde encore un savoir de télékinésie de petits objets, ainsi que le contrôle de certains sortilèges rudimentaires et de plus profondes métamorphoses qui étonnèrent les jurés de la formation de Guérisseurs quand il les exécuta après avoir glissé sa baguette dans sa poche.

En fin de compte son exile en rime de délivrance par diverses facettes positives à son gout. Protection à l’époque du nouveau régime du Mage Noir sur le retour. Ses parents s’étant eux-aussi en ce temps de guerre repliés en Sardaigne. Au final, le fils revint en Angleterre que peu de temps après ses propres géniteurs qui n’avaient quittés l’Europe. Les pattes de la mangouste dans Londres trouvant terrier en une garçonnière qui déplut fortement à sa mère lorsque son acceptation à Sainte-Mangouste fut annoncée. Elle qui croyait son bébé revenu au foyer, s’en trouva fort triste.

L’assignation au cours des premières années tomba, le latin engagé dans le service de ses premiers amours de toujours : Empoisonnements par Plantes et Potions. Surement d’ailleurs ironique quand on savait que la plus courante des ciguës sorcières résonnait en l’ingestion de graines de Tentacula Vénéneuse – l’épouvantard du métis qui avait failli se faire dévorer à ses sept ans par le plant de sa botaniste du marché noir de génitrice. Sauvé par le déclenchement de ses pouvoirs au dernier moment. A croire qu’on le prédestinait vraiment à cette carrière depuis le début. Et qu’être sorcier ça se méritait aussi.

Dorénavant, son existence se ponctuant entre études, apprentissages, révisions de sa moto moldue – petit caprice qu’il s’était autorisé - et quelques verres engloutis lorsqu’il en avait la force et le courage au Chaudron Baveur en compagnie d’anciennes connaissances de Poudlard avec qui il avait finies par renouer. L’objectif de sa vie pourtant visé sur le départ en humanitaire – sa formation ne lui permettant que quelques roadtrips trop courts à son gout par an – sans prendre en compte les divers choix politiques dont leur communauté était sujette. Comme il disait : Monsieur se faisait la Suisse, se portant main forte seulement lorsque tous viendraient à se taper dessus. Ou plutôt dans son cas, à glisser quelques substances malfaisantes dans le verre des autres.



FT. Bernardo Velasco ; Pseudonyme Nous sommes devenus assez intimes, appelez-moi Rius. ; Âge Les 22 toujours pas passés. ; Comment as-tu trouvé le forum ? Une autre de mes personnalités traine par ici je crois. ; Un petit mot à ajouter ? Enfin Doudou#2 ici :smi89:  ; Ta fréquence de connexion  Tous les jours. Si c’est pas de la fidélité ça, j’sais pas ce que c’est.

Invité

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Invité
Dim 7 Oct - 7:39
T'en a pas marre de faire des beaux gosses toi.?  :shocked: 

Non mais regarde moi cette belle bête :severusnu:
J'adore ton style.d'écriture petit sushi :smi19: ton personnage promet d'être un vrai bonbon de délice !  

Re Bienvenue dans l'antre des fous  :smi89:

Bisou.poutou sur la fesse  :smi28:

Invité

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Invité
Dim 7 Oct - 8:34
T'en as pas marre avec tes fiches finie à l'éclair? :smi50:
Voilà un bien joli minois :leuv:
Un petit guérisseur, on en a besoin après les conflits qui naissent :smi40:
Tu connais la maison :raph:

Le staff va passer sur ta fiche dès que possible :smi79:

L'Enchanteresse

L'Enchanteresse
L'ENCHANTERESSE
hiboux : 507
pictures : Mungos Mungo Tumblr_oobn8ej0C91uhzo1xo1_1280
Becoming a dark lady | Death eater wife | Ruling her world
Dim 7 Oct - 10:24
T'en as pas marre de nous, donc tu récidives ? :smi12:

Blague à part, rebienvenue ! On arrive pour le blabla de validation sous peu :smi19:

Invité

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Invité
Dim 7 Oct - 10:31
Cette récidiiiiiiiive <3

je suis très heureuse de voir ton petit Rius débouler ici :smi19: Sevy est joie ! A très vite pour ta validation <3

Invité

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Invité
Dim 7 Oct - 10:42
Camille ; Ha bah non, les beaux mâles c'est la vie :severusnu:
En tout cas merci pour ce second accueil et ton compliment. Ca m'a fait tout rougir :smi72: :smi19:
Owiii, bisoute-moi les fesses :smi6:

Drago ; Désolée :smi68: Ca fait trois semaines en vrai que je l'ai commencée cette fiche, donc ceci explique cela :smi10:
Oui il parait que ça a besoin d'un peu de Guérisseur... J'ai hâte :smi28:
Merci pour ce second accueil, et pour le travail de Staff par avance :smi62:

Cissy ; Faut croire que je suis un peu maso... :smi20:
Ow le blabla de validation... Que de doux mots dans mon oreille :smi11: Encore merci pour cette rebienvenue et le temps accordé à ma fiche, vous êtes adorables :smi40: :smi63:

Sevy ; Quand on aime, on ne compte pas j'ai envie de dire :smi82:
Trop mignonne, moi aussi je suis contente qu'il soit ici :smi83: Hâte de voir quelques projets s'accomplir avec Severus, après tout il lui doit quand même certains de ses skills en potions :smi121:

Sorcellerie

Sorcellerie
GRAND MAÎTRE
hiboux : 914
Dim 7 Oct - 10:45
Bravo, ta fiche est validéechez les coeur d'Occamy (le meilleur groupe selon Sevy)
Félicitations ! Ta fiche a satisfait le staff exigeant et pointilleux que nous sommes ! Tu es désormais ajouté à ton groupe et libre d'aller et venir sur tout le forum !

Un personnel soignant <3 Bienvenu petit Guérisseur stagiaire ! A n'en pas douter, tu t'avèreras indispensable sur le forum <3 Félicitations pour cette très chouette fiche ^^ Hâte de découvrir Rius dans ce nouveau contexte =)

Afin de t'aider dans tes interventions d'urgence, le staff t'offre ta Harley Davidson désillusionnable et son autorisation de modification par le ministère. Pratique pour se déplacer sans être vu, et ça aurait été dommage de te refiler un objet non autorisé ! ~


A présent, tu peux régler encore quelques menus détails administratifs. Songe à bien remplir ton profil, c'est important ! N'hésite pas à jeter un oeil au Bottin des avatars pour vérifier que ta bouille est recensée, au Registre des métiers (si tu es dans la vie active) ou au Registre de Poudlard (si tu es étudiant) pour être certain que tes métiers, maisons de Poudlard, clubs et autres distinctions ont été bien enregistrées. Si ton personnage a une particularité, vérifie qu'elle a bien été enregistrée ici. Il manque une information quelque part ? Hurle-le nous ici !

Ensuite, tu pourras librement ouvrir ta fiche de liens pour que chacun puisse te demander un rp ou un lien, et bien entendu... jouer et t'amuser !

A très vite en RP

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