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Des nouvelles du front ft. PANDO
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : Des nouvelles du front ft. PANDO UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Dim 27 Déc - 20:33
DES NOUVELLES DU FRONT

C’est le dos encore un brin irrité que Severus Rogue reboutonne sa chemise. Le sourire sur ses lèvres est fin, si fin. Presque imperceptible. Pourtant, il est satisfait, le Directeur-sur-le-déclin. Passer sous les aiguilles de @"A. Josiah N’Da" est peut-être la dernière expérience qu’il pensait faire. Il a eu assez, pendant longtemps, du tatouage infâme sur son avant-bras qui laisse cette cicatrice terne, cette peau rougie et abîmée sur son bras. Une peau vieillie, parcheminée, abîmée par des années d’exposition à la marque des ténèbres. Une peau qui se fait sensible les soirs d’hiver et absorbe mal maquillage, encre, crème apaisante. Une peau marquée par la cicatrice d’une erreur que l’on passe sa vie à expier.

Mais le tatouage qui danse sur son dos est autre chose. Une réappropriation de ce corps soumis à la torture et à l’enfer dès l’adolescence. Un corps strié de cicatrices, trop maigre, trop brisé, trop éreinté pour être encore attractif. Un corps qui a vécu. Trop. Pour un homme qui a vécu. Trop. La vieille carcasse est aussi lasse que l’esprit qui l’habite, et rien ne prédestinait cette peau déjà bien trop souvent marquée à arborer de nouvelles peintures de guerre. Le destin en décida autrement un samedi matin, tôt, alors que le directeur marchait d’un pas vif sur le chemin de Traverse. Il est de plus en plus souvent dans la maison qu’il a achetée sur l’Allée des Embrumes, de moins en moins à Poudlard. Bientôt, il n’y sera plus. Plus du tout. Cela lui fait un pincement au coeur. Un frisson dans les entrailles. Un émoi. Poudlard a tout été pour lui. Sa maison. Son Paradis. Son Enfer. Son tombeau. Et il aurait pu, aurait dû y rester. Le phénix tatoué à même son épaule lui crame l’intérieur des muscles.

Et il est là. Vivant. Chaque bouffée d’air dans ses poumons est un baiser volé à l’éternité. Une seconde arracher aux crocs de la faucheuse. Un instant d’éternel que soufflent les braises du temps. Chaque seconde est une bénédiction et une malédiction enclos dans la même inspiration. Il est en vie. Dans quel but ? Il n’a vécu que pour servir. Une marionnette. Un espion. Un homme de l’ombre. Il vit, désormais, et cette vie libre paraît aussi désarticulée et dépourvue de sens qu’un spectacle de pantins fracassés. Un acte a été posé. Une pierre. Une démission. Partir la tête haute. Reconnaître assez sa lassitude pour l’écouter, pour s’écouter. Une folie enrobée de l’enivrant parfum de la liberté.

Ses pas l’ont conduit ici, finalement. Dans cette boutique où se côtoient les mystères de l’Afrique et l’excellence sous les aiguilles. Il a accepté de se rendre vulnérable en confiant au tatoueur sa peau à marquer d’une trace indélébile ; d’une magie étrangère. Il la sent papillonner sous son derme. Deux dagues croisées entourées du boa représentant Damballa. Un Phénix sur l’épaule. Un gardien animé qui s’aventure parfois jusqu’à sa gorge. Rentrer dans ce parloir, demander un tatouage, ça a été un coup de folie. Un coup de folie, toutefois, qui lui donne une confiance qu’il ne s’est pas sentie depuis un moment. Il sait qu’ils sont là, ces tatouages caressant sa peau. De quoi lui donner du courage, du soutien, l’ivresse nécessaire à l’annonce qu’il faudra faire au milieu du mois de juin. Cette démission par laquelle arrive sa libération. Elle est encore secrète pour le moment. Les dernières semaines avant la tempête : bientôt, bientôt, il faudra à nouveau affronter le courroux des mers.

Alors il paye son tatouage et remercie l’artiste qui a si bien œuvré à même sa peau. Un départ paisible pour un client somme toute extraordinaire. Il doute que le tatoueur ait pu ignorer les cicatrices de son corps entre lesquelles il a fallu naviguer, les crevasses, les marques. La marque sur son bras. Mais il a été discret, malgré sa curiosité évidente, son excitation d’avoir un client si particulier peut-être, il a été discret. Et pro. Et c’est satisfait que Severus descend la rue qu’il avait remontée quelques heures plus tôt, épuisé d’avoir lutté contre la douleur particulière des aiguilles, satisfait de s’être soumis à cette épreuve du feu. Une renaissance.

Sa bonne humeur est à peine entamée lorsqu’il percute malencontreusement une jeune femme au pas pressé qui a déboulé d’une ruelle sur sa gauche. Il la rattrape avant qu’elle ne soit projetée auQu sol, des excuses sur le bout des lèvres et se fige en reconnaissant ces yeux. Ce nez. Ce visage. Pansy Pandora Parkinson. Il la lâche subitement, comme si son contact l’avait brûlé. Il a gardé peu de contacts avec cette génération de Serpentards au sang pur, endoctriné par une aristocratie décadente. Pourquoi l’aurait-il fait ? Il n’est qu’un traître, un sang mêlé, un renégat qui a eu l’heure de retourner sa veste suffisamment tôt dans la guerre pour ne pas finir en prison malgré ses crimes et avoir même l’impudence de rafler un ordre de Merlin au passage. Elle, cette adolescente énamourée de Drago Malefoy, qu’en pense-t-elle de son ancien directeur de maison ? La dernière d’une lignée illustre obligée de travailler après la guerre alors qu’elle n’aspirait sans doute qu’à devenir Lady Malefoy après l’Enchanteresse. Que devient-elle ? Il ne peut pas s’empêcher de se le demander.

« Mademoiselle Parkinson ? Mille excuses, j’étais distrait. Tout va bien, je ne vous ai pas fait mal ? »

Elle a l’air fatiguée. La vie post-guerre ne lui réussit peut-être pas. Elle ne réussit pas, de façon générale, à ces vieilles familles aux doigts griffus lacérant le monde de leurs serres dans un espoir désespéré de retenir les derniers privilèges d’un passé décomposé depuis longtemps. Est-elle de ceux-là ? Jeune nourrie aux idées d’un autre temps ? Est-elle de ces jeunes générations qui se font les gardiens d’un temple qu’ils n’auront pas connu, dont ils n’auront pas joui ?

« Comment allez vous ? »

Une habitude. Un réflexe. Toujours s’enquérir de l’état de ses Serpentard. A chaque rentrée, le premier soir, il descendait dans la salle commune pour leur rappeler qu’en raison du Seigneur des Ténèbres, les autres maisons ne feraient aucun cadeau aux orvets. Qu’il leur faudrait faire bloc contre le reste du monde. Qu’il serait là pour eux. Que les aînés veillent sur les plus jeunes. Que la maison soit unie contre le déferlement de haine venu se fracasser sur les récifs de leur grandeur. Un discours inspirant. Un échec, parfois. Uriel chassé par ses camarades. Combien de nés moldus ou d’enfants non-hermétiques pourchassés par leurs petits camarades, même au sein de ce que Severus rêvait comme une tribu unie. Alors il lui demande. Parce qu’elle est Serpentard. Même après la sortie de Poudlard. Même avec cette mine fatiguée et ces vêtements… moldus ?


1123 mots


PS : pardon, j'ai juste mis cinq cent ans à ouvrir le sujet  :smi35: J’ai pas mis de date, mais considéré que c’était avant l’event coalition ; s'il faut retoucher quoi que ce soit, tu me dis <3  

A. Josiah N'Da

A. Josiah N'Da
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 1086
pictures : Des nouvelles du front ft. PANDO Voodoo-ppl
Dim 14 Mar - 20:56




Des nouvelles du Front
@Severus Rogue || intervention
Josiah, essuyait quelques perles de sueur qui mouillaient ses tempes alors que son client quittait sa boutique. Ça s’était fait d’une minute sur l’autre ; Severus Rogue était rentré dans son salon ce matin-là, sans rendez-vous, il avait demandé deux tatouages, et Josiah s’était exécuté. Il n’avait pas hésité une seconde, certain que le sorcier qui lui faisait face méritait sa magie. Cette magie-là. Bien loin de l’hermétisme connu en Angleterre, mais plutôt vaudoue, puissante car faisant fi de la dichotomie européenne qui séparait la Magie Blanche de la Magie Noire.
Le tatoueur fit claquer ses mules derrière-lui pour aller dans son arrière-boutique passer de l’eau sur son visage. Le Phoenix avait été facile. Un classique, les anglais adoraient cet oiseau et toute la symbolique qui allait avec, Josiah l’avait tatoué des centaines de fois. Celui-ci se baladerait sur son cou, ses plumes avaient été longues à tracer, mais aucune magie particulière n’influencerait le comportement de son possesseur – pas comme la dragonne qu’il avait tatouée, quelques semaines plus tôt sur le cou de @Charles Weasley. Sur le dos du Directeur de Poudlard, toutefois, le travail avait été éreintant, et bien moins ennuyeux. Josiah traversa à nouveau sa boutique pour verrouiller d’un coup de clef sa porte. Il fermerait pour le reste de la journée, il devait se reposer. Récupérer des forces pour son rendez-vous du lendemain.

Rogue avait voulu un tatouage qui représenterait et se nourrirait de la divinité vaudoue Damballa. Le tatoueur lui avait montré quelques sketchs déjà préparés, son client lui avait fait quelques commentaires, demandant que ce soit plus comme-ci, moins comme ça, et puis ils s’étaient accordés sur quelque chose, et le travail avait pu commencer. Ils avaient peu parlé. Josiah avait simplement appris que l’homme était en fait son voisin, qu’il avait un appartement sur l’Allée des Embrumes, bien loin du Château écossais qu’il dirigeait. Il n’avait pas posé de questions, ayant l’impression de le connaître déjà. Severus Rogue était une célébrité, en somme, dans le monde magique anglais.

Josiah ne l’avait pas dit, bien sûr, mais il avait été impressionné. Le tatouage avait été difficile car il avait senti, immédiatement, sous son aiguille, la magie de son client qui pulsait. Il avait fallu la contredire pour incruster sous sa peau une magie d’une nature sans doute trop différente de ce à quoi le corps du sorcier anglais avait été habitué. C’était rare, que ça bataille autant. Sans doute Rogue avait-il été un peu malmené par cette magie hermétique, et ainsi son corps se défendait-il contre ce qu’il ne connaissait pas. Il avait fallu, plusieurs fois, que Josiah somme son client d’arrêter de lutter. Il ne savait pas si le Directeur avait bien compris, mais ça avait fini par fonctionner. Damballa avait pu faire son effet, et Josiah avait une nouvelle histoire à raconter. Celle d’un client dont le corps abîmé avait longtemps résisté à son effet, prouvant par-là que les magies ne travaillaient pas toutes de la même façon. Qu’elles pouvaient s’opposer, se refuser, mais aussi, finalement, se mélanger. Nourrir ensemble les corps.

Josiah avait demandé à son client un courrier, dans quelques semaines, où il décrirait les effets qu’il aurait remarqué. Il le faisait rarement, plutôt certain de son travail, mais cette fois-là avait été un peu différente. Il voulait être sûr. Pour la science, avait-il justifié. Pour vérifier sa théorie, plutôt, et affuter son histoire.  

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P. Pandora Parkinson

P. Pandora Parkinson
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 425
pictures :
Des nouvelles du front ft. PANDO 230916321b07e71b7ddd665e37967a7be66e0739
Dim 14 Mar - 21:12



Des nouvelles du Front
29/5/2004 || @Severus Rogue
Des jours. Des semaines, peut-être, que Pandora travaille sur son article. Enfermée dans son coffre, à Gringotts, dans lequel elle passe le plus clair de son temps, quand elle n’est pas aux offices de Witch Weekly. Des soirées, jusqu’à ce que les Gobelins viennent la menacer de leurs doigts crochus, et tous ses week-ends. Elle ne croise plus ses colocataires, elle n’a plus vu @Daphné S. Greengrass, mais elle commence à connaître les noms de tous les banquiers qui travaillent à l’étage de son coffre. Numéro 466 ; le seul dans lequel elle se sent en sécurité. Préservée. Il y fait humide, Adriene lui dit qu’elle sent la vieille cave, mais elle s’en fiche. Là, au moins, on ne lui volera pas ce qui lui appartient. Son souvenir.

Il faut qu’elle sorte ; qu’elle aille manger. Elle a maigri, depuis qu’elle a commencé tout ça. Elle le voit, dans son miroir. Ça lui plaît, mais elle se dit que ce n’est sans doute pas bon. Elle est déjà trop fine, on le lui fait remarquer souvent.  Elle flotte dans ses vêtements, alors qu’elle ne porte que des choses amples, de telle façon que ça ne se voie pas. Précieusement, elle range la fiole qu’elle a choisie pour préserver son souvenir. Dans un écrin, lui-même caché dans un coffre bosselé, inintéressant, calé dans un coin du coffre-fort. Elle range son carnet dans son attaché-case, éteint toutes les bougies qu’elle a allumées autour d’elle, agite sa baguette, souffle un lumos. Elle sort du coffre, le verrouille de sa petite clef dorée, et remonte. Arrivée aux escaliers, son cœur bat la chamade. Est-ce qu’elle a bien fermé ? Le mécanisme n’était-il pas rouillé ? Elle fait demi-tour, et va vérifier. Tout va bien. Elle s’accroche tellement à l’anse de son attaché case qu’elle a développé comme une seconde peau, plus dure, sur la paume de sa main. Elle devient folle. La date de publication approche. Elle a décidé du jour où elle le publierait, mais n’en a encore parlé à personne. Elle attendra le dernier moment afin que rien ne fuite. Et puis elle a décidé. Ça sera à la Gazette, pas à Witch Weekly, qu’elle ira. Ils lui ont suffisamment fait comprendre que ses articles n’y avaient pas leur place. Elle sort de la banque, tête baissée. Peut-être qu’elle ira se couper les cheveux, après le déjeuner. Ça fait des jours qu’elle veut le faire, mais elle ne trouve pas le temps. Elle écrit et réécrit, et réécrit encore, mais finalement, tout l’article est déjà accouché. Ne reste qu’à s’en convaincre. Son pas file sur le pavé, dans ses petites ballerines pailletées noires. Elle porte un jean taille basse, un petit débardeur noir, et s’est enveloppée dans une cape légère, printanière. Discrète. Elle s’avance avec la tête baissée, elle ne veut pas trop se faire remarquer. Elle aurait peur qu’on analyse son visage, son expression, qu’on lise dans ses pensées, qu’on sache qu’elle prépare quelque chose de grand.

Pandora rentre dans un passant, en pénétrant la contre-allée du Chemin de Traverse dans laquelle elle s’est engagée pour trouver un salon de coiffure. Elle a déjà oublié l’idée de manger. Peut-être est-ce lui, qui la percute, mais elle est tellement faible, tellement légère, qu’elle manque de s’écrouler au sol. Il la retient, mais elle n’y prête pas vraiment attention, elle ne le voit pas, son regard obsédé par sa mallette. Ses phalanges ont rougi, mais elle est bien là. Et puis, alors que c’est encore trop tôt, alors qu’elle aurait aimé être tenue quelques secondes de plus, pour retrouver son équilibre, il la lâche, brusquement. Elle relève la tête, déséquilibrée, au moment où il ouvre la bouche. Il la reconnait, l’appelle Mademoiselle Parkinson, alors qu’à son tour, elle l’identifie. « Professeur Rogue », souffle-t-elle alors qu’il s’excuse. Agrippa. Elle a manqué de ne pas le reconnaître et ne l’écoute pas tant elle détaille ses traits. Ses rides, juste là, au coin de ses yeux. Ses cheveux gris. Et puis ce sourire, sur ses lèvres. Inhabituel. Elle croyait le connaître par cœur, son directeur de maison adoré. Elle le trouve vieilli. Elle a le souffle coupé, mais c’est sans doute à cause du choc. Elle secoue le crâne, replace sa frange sur son front, avant de retrouver son regard. Elle bredouille quelque chose qui ressemble à un non pour le rassurer, il ne lui a pas fait mal. Et puis, il lui demande comment elle va.

Que répondre ? Comment lui mentir ? Ou plutôt, comment ne pas lui dire. C’est son Professeur. Elle ne sait pas par où commencer. « J’ai faim. » C’est sorti comme ça, sans qu’elle y fasse attention. Elle plaque sa main vernie contre sa bouche, gênée. « J’ai passé la matinée à travailler, je n’ai pas vu le temps passer. Je voulais aller chez le coiffeur, mais je crois que ça va attendre. » Elle baisse la main, et la tend face à lui. Elle tremble. Elle doit être en hypoglycémie. Elle a l’impression d’avoir onze ans à nouveau, à montrer ses bobos à son Directeur de Maison. Elle serre sa cape contre elle et cache son attaché case dans ses plis. Elle voudrait filer, et en même temps, quelque chose l’en empêche. Lui, sans doute. Que fait-il là, pourquoi n’est-il pas au château ? A-t-il remarqué, qu’elle a changé ? Narcissique, la petite Pandora. C’est vrai, elle aime qu’on s’intéresse à elle, elle aime se faire voir, se vanter de qui elle est, de ce qu’elle est devenue. Surtout quand ça compte. Elle veut, égoïstement, qu’il sache qu’elle n’est plus cette Pansy qu’il a connu. Sans doute parce qu’elle, elle sait qu’il n’est pas le Severus Rogue qu’elle croyait connaître à Poudlard. Elle a suffisamment lu d’articles sur le grand Severus Rogue, allié indéfectible d’Albus Dumbledore, défenseur jusqu’à la mort du Bien.

« Quel hasard, que nous nous croisions ici, Professeur. Vous avez un peu de temps ? Vous pourriez m’accompagner déjeuner quelque chose, au Petit Ogre, par exemple ? » Pandora n’a jamais été bien timide. Elle n’aurait sans doute pas pu devenir journaliste si elle l’avait été.  

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