AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

breath of the wild {charlie}
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Invité

avatar
Invité
Dim 13 Déc - 19:03

club des harpies de holyhead - 13 septembre 2003-- @charles weasley & katie.

Cela ne faisait pas longtemps que Katie avait été officialisée en étant la nouvelle poursuiveuse titulaire des Harpies de Holyhead. Le transfert avait été effectif dès la fin Juillet et la somme mirobolante pour laquelle on l’avait acheté avait eu le don de la mettre mal à l’aise. Autant que les soirées de présentation dans lesquelles elle avait passé tout l’été. Exposée, elle était la nouvelle fierté d’une équipe remplie de femmes fortes et toutes plus talentueuses les unes que les autres. C’était différent des Frelons où elle avait dû attendre un départ à la retraite pour enfin se faire titulariser, différent aussi dans les manières d’agir et dans l’esprit d’équipe. Mais, ce changement était revigorant et rien ne lui faisait plus plaisir qu’une nouvelle aventure. Maintenant, il ne restait plus qu’à faire ses preuves et l’occasion allait très rapidement se présenter. Le match des Harpies contre les Pies était leur premier de la coupe d’hiver et si bien sûr, Bell avait une pensée pour sa meilleure amie, rien ne l’empêcherait d’emmener son équipe à la victoire. D’autant que la communion entre les poursuiveuses s'était faite de manière plutôt naturelle. C’était sûrement l’avantage de jouer avec Ginny. Les deux lionnes se connaissaient depuis déjà plusieurs années et avant d’être adversaires en professionnel, elles avaient été avant tout coéquipières pour la noble maison de Gryffondor. Et ce fut ce qu’elles firent en ce 12 Septembre 2003. L’uniforme vert des harpies inauguré pour la première fois par la joueuse, son fidèle comète l’accompagnant depuis déjà de belles années, Katie avait le cœur qui battait à cent à l’heure. A chaque match, c’était l’éternelle rengaine, la pression de la victoire qu’elle aimait tant posée sur ses épaules. Pourtant, les iris brillaient toujours de la même lueur excitée à chaque fois qu’elle s’apprêtait à rentrer sur le terrain. Elle oubliait dès lors tout le reste. Ce qui lui importait, c’était son équipe. Ce qui lui importait, c’était le souafle et les anneaux adverses qui la provoquaient fièrement. Et dans tout ça, faire rugir la pleine puissance de leur victoire dans leurs cœurs et dans celui de leurs supporters. L’après-match fut tout aussi délicieux. Elle aimait profondément cette sensation qui prenait aux tripes ; celle d’avoir contribué à un tout délicieux ; celle d’avoir offert aux autres des sourires emplis de fierté et de bonheur. Ce n’était peut-être que le début de la saison mais ça leur offrait les meilleurs auspices pour aller jusqu’en finale. Et retrouver Eddie, clamant à qui voulait l’entendre qui elle était, c’était aussi son plus beau cadeau.

Pour autant, le réveil fut difficile. Veiller tard pour fêter la réussite puis l’amour, ça n’avait eu d’effet que d’accentuer sa fatigue et il lui fallut un courage exemplaire pour quitter les bras de son compagnon et sortir du lit. Vivre à Holyhead, ça avait son charme. Elle ne pouvait pas le nier. C’était différent de Wimbourne, tant en termes de climat que de paysages. L'Angleterre contre le Pays de Galles ; pour autant, aucune contrée n’arrivait à la cheville de son Écosse qui était encore profondément inscrite sur son cœur. La seule chose qui lui déplaisait ici, c’était la distance plus lointaine que ça imposait avec Eddie. Alors, quand ils étaient tous les deux, profiter semblait être le plus bel ode à l’amour. Mais ce matin, elle ne pouvait pas se permettre de rester au lit. Si le match de la veille avait été une réussite, l'entraînement ne s'arrêta en réalité jamais totalement. Le prochain match serait déjà bientôt là et si aujourd’hui, aucune harpie ne devait enfiler son uniforme, l'entraîneur avait pourtant insisté à voir toutes ses joueuses au club. Un baiser pour l’anglais et Katie était partie.

Deux bonnes heures plus tard, après avoir écouté le coach avec un sérieux exemplaire, l’excitation de la veille retombée au profit du professionnalisme qu’on connaissait aisément aux harpies, il décida alors de laisser ses joueuses profiter de leur temps libre car le prochain entrainement serait très vite prévu. Des rires et des sourires partagées entre les coéquipières, Katie se sentait intégrée et elle savait que Ginny y était évidemment pour quelque chose.  C’était rassurant de connaître quelqu’un depuis si longtemps et de pouvoir évoluer comme autrefois sur le même terrain de Quidditch, dans la même équipe. Finalement, les femmes se laissèrent, mais la brune décida de profiter de l’ambiance du club encore quelques minutes. Les locaux grouillaient de membres du staff auxquels elle adressait des sourires bienveillants, avec lesquels elle profita pour discuter. Après plusieurs minutes à vagabonder dans les locaux, Katheryn décida qu’il était l’heure de rentrer. Elle se devait profiter des derniers instants avec Eddie avant qu’il ne reparte pour Londres le soir-même. Cependant, alors qu’elle s’apprêtait à quitter les lieux, une présence l’interloqua. La personne lui faisait dos mais elle était persuadée de ne jamais l’avoir vu par ici. C’était une chevelure et une carrure qu’elle ne reconnaissait pas. La sorcière eut un froncement de sourcils et elle hésita une seconde avant d’interpeller l’inconnu. « Excusez-moi, je peux vous aider ? » Il y eut un flottement pendant quelques secondes et elle croisa les bras contre sa poitrine, méfiante quant à cet homme qu’elle n’avait vraisemblablement jamais rencontré. Pourtant, en l’observant bien, il avait décidément un air familier qu’elle n’arrivait aucunement à remettre. C’était comme reconnaître une personne sans ne jamais l’avoir croisée auparavant, c’était déroutant. Pour autant, cette impression ne la déstabilisa pas car opiniâtre, elle se contenta d’annoncer avec une délicatesse pourtant caractéristique : « Les locaux sont privés, vous n’avez rien à faire ici. » C’était beau d’être si confiante, si seulement, elle savait à quel point elle avait tort.  

(c) mars. 936 mots.

Invité

avatar
Invité
Jeu 14 Jan - 11:33


Breath of the wild


@Katie Bell

13 septembre 2003



Vous savez, ce moment de calme avant la tempête ? Cette quiétude, cette torpeur que l'on ressent au sortir du sommeil, en réalisant que la journée va commencer mais qu'il reste quelques minutes encore pour savourer, avant le bruit et la lumière ? À se retourner une dernière fois entre les draps, la tête bien ancrée sur l'oreiller…
C'est exactement ce que je n'ai pas connu ce matin. En lieu et place du silence, il y a eu ces petits pas pressés, ces rires étouffés et la voix de mon frère qui chuchotait. Un rai de lumière, quand la porte s'est entrouverte… Puis la tempête, sous la forme de deux petites silhouettes venues sauter sur mon lit, l'une avec toute sa délicatesse de princesse et l'autre avec autant de retenue qu'une femelle Magyar face à son œuf. Les deux amours de ma vie. Mes nièces, que mon grognement semble rendre plus hilares encore.
« Pa'ain, pa'ain, pa'ain, pa'ain, pa'ain ! » Dominique chantonne, ses couettes rousses rebondissant au rythme de ses notes incertaines, oubliant ce vilain R qui refuse encore de rouler, encouragée par sa sœur qui me regarde, le sourire jusqu'aux oreilles. « Il faut faire le dragon pour qu'elle arrête. » Je hausse un sourcil endormi, comme faisant la sourde oreille à cette requête… Pour mieux les prendre par surprise dans un grondement digne d'un Vert Gallois en colère, les piégeant dans un univers de chatouilles et d'éclats de rire. Jusqu'à ce qu'enfin, à bout de souffle, Victoire ne demande grâce pour elles deux, réussissant tout juste à murmurer entre deux hoquets « Tante Ginny est là ! »
Déjà ? Je m'interromps pour chercher ma montre à gousset à tâtons, et la vue des aiguilles me tire un juron. « Rahat! » « Charlie… » La voix de Bill gronde, amusée et réprobatrice. Pas devant les filles, c'est ça ? J'adresse un sourire d'excuse à mon aîné. « C'est du roumain, ça ne compte pas ! » Il hoche la tête, semblant réfléchir à l'argument, peser sa validité, avant de me décocher un sourire narquois « Hm. Je te laisse expliquer ça à leur mère ? » Un point pour lui. Je tourne vers mes nièces un regard éminemment sérieux. « Les filles, il ne faut surtout pas répéter ça à maman, elle me transformerait en crapaud ! Et maintenant debout ! » Je m'extirpe des draps, attrapant une fille sous chaque bras pour me diriger vers la porte. Mais évidemment, il n'en faut pas plus pour éveiller leur curiosité et leurs voix fusent instantanément. « C'est quoi rahat ? » « 'ahat, 'ahat, 'ahat, 'ahat ! » dans un nouveau chantonnement mêlé d'éclats de rire. Godric m'en soit témoin, ma filleule est définitivement la prochaine Celestina Moldubec…

Le temps d'embrasser ma sœur, de solliciter la clémence de ma belle-sœur face à sa petite dernière qui n'en finissait plus de jurer en roumain, la suppliant de ne pas me confondre avec un batracien, puis finalement de transplaner, et je me suis installé confortablement dans les gradins du stade, un café à la main pour chasser les derniers vestiges de sommeil, observant d'un œil averti les circonvolutions de l'équipe des Harpies dans les airs. De piqués en passes improbables, les poursuiveuses se déchaînent et je ne peux retenir un sourire immense en voyant Ginny voler. Pas plus qu'une pointe de culpabilité, à l'idée d'avoir manqué une bonne part de ses actions lors du match d'hier, un peu trop distrait par @Georgia R. Harris. Merlin merci, le fait qu'elle passe la soirée avec ses coéquipières tandis que je rentrais à la Chaumière aux Coquillages m'a évité de devoir biaiser sur chacun de ces exploits que je n'avais sans doute vu que d'un œil.
Sur un dernier coup de sifflet, les joueuses reviennent au sol, regagnant leur vestiaire sous les derniers commentaires de leur coach et je me revoie, des années en arrière, prodiguant encore quelques conseils tandis que mon équipe regagnait les douches après des heures de vol harassantes. Ne me reste plus qu'à attendre que ma cadette soit prête, et je descends de mon perchoir pour aller flâner alentours, me glissant sans hésitation dans les parties réservées à l'équipe.

Au détour des couloirs, mes yeux se perdent sur une collection de photographies où les joueuses m'adressent des sourires entendus, leurs balais à la main. Mes yeux se perdent de l'une à l'autre, notant les différences au fil des années, repérant ici et là quelques visages connus, de ceux qui me faisaient rêver enfant ou, pour certaines, que j'ai côtoyé à Poudlard. Une à une, les Harpies actuelles passent par là en quittant le vestiaire, m'adressant qui un sourire, qui une bise, habituées à me voir traîner dans les parages pour y attendre ma benjamine. « Ginny est avec le coach, elle ne devrait plus tarder ! » m'informe l'une d'elles avec bonne humeur, avant de filer.
Dans le silence revenu, je reprends mon analyse des images, jusqu'à ce qu'un toussotement se fasse entendre derrière moi, dans un désagréable sentiment de déjà-vu – il va vraiment falloir que je demande à Ginny de me récupérer un pass coulisses. Je me retourne, le sourcil haussé d'agacement par avance, m'attendant presque à trouver là une chevelure blonde remontée en queue de cheval. Mais c'est une petite brune qui me fait face, les bras croisés dans une attitude réprobatrice si semblable à celle de la miss Harris hier que je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel. À la différence toutefois que la demoiselle du jour n'est pas une inconnue… bien qu'elle semble ne m'avoir pas reconnu. Et cette idée à quelque chose d'ironique, tant j'ai pu la voir dans mon sillage, il y a des années de cela, tantôt suppliant, tantôt tempêtant pour que je revienne sur ma décision.
Prenant garde à esquiver les cadres, je m'appuie négligemment sur le mur derrière moi, croisant les bras à mon tour. « C'est une façon de parler à un ancien capitaine ? » Il est rare que je revienne sur cette fierté d'avoir mené l'équipe de Gryffondor à l'époque… Mais face à cette joueuse en particulier, comment y résister ? Difficile de faire plus moqueur que le sourire qui relève la commissure de mes lèvres. « Je te savais rancunière Bell, mais pas à ce point. »


Rahat : Merde
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum