Tu as le coeur qui bat la chamade lorsque tu arrives au restaurent le Petit Ogre tenu, t’a-t-on dit, par des cracmols et servant une nourriture exquise. Tu n’as jamais eu l’occasion d’y mettre les pieds, peu de monde inviterait une femme mariée au restaurent, et c’est un peu au-dessus de tes moyens. Il faut dire que beaucoup de choses sont au-dessus de tes moyens. Et tu entends bien vivre dans tes moyens. Contrairement à une partie de l’aristocratie qui flambe son patrimoine, tu as remisé au placard tout le faste auquel ta jeunesse a pu t’habituer. Tu n’as pas peur de travailler pour gagner ta pitance et tu n’éprouves aucune honte à te vêtir de seconde main parfois même dans des friperies vintage moldues. Tu imagines déjà l’air catastrophé de tes parents si tu le leur claquais au visage. Par chance, tu n’as pas à le faire puisque vos rapports sont pour le moins délétères depuis la rencontre sur les Terres de Feu.
Tu ne peux pas t’empêcher d’être secrètement soulagée de ne pas devoir revoir tout ce petit monde de sitôt. Il faut dire que la société aristocratique te déclenche de l’urticaire à chaque fois que tu dois t’efforcer de les fréquenter maintenant. Alors lorsque @Severus Rogue t’a invitée à te joindre à lui au Petit Ogre, tu as hésité. Pourquoi pas ? Vous êtes maîtres des potions tous les deux. Vous allez discuter boulot, tu vas le sonder, aussi. Voir ce qu’il pense du gouvernement actuel. Voir s’il pourrait être un de tes soutiens dans la vengeance que tu ourdis. L’aristocratie, tu lui as déclaré la guerre… Et maintenant, le vrai combat doit commencer. Celui qui te dépenaillera de ton nom et de tes souffrances. Mais tu ne pourras pas lutter seule. Tu ne pourras pas, seule, demander la tête de tes bourreaux. Tu as besoin d’aide, et tu as grandi si recluse que tu ne sais même pas par où commencer pour la trouver.
Tu es un peu anxieuse, sur le pas de la porte du restaurent. Il t’a dit que si tu arrivais première, il ne fallait pas hésiter à demander la table pour deux au nom de « Prince ». Le nom de sa mère, t’a-t-il glissé. Tu supposes que vu ce que tu entends sur le nom « Rogue » depuis le renvoi des gamins de Poudlard lui aura sans doute dicté cette mesure de prudence. Tu jettes un œil à l’intérieur du restaurent, il n’a pas l’air d’y être. Tu prends une profonde inspiration. Allez, une deuxième, ça ne peut pas faire de mal. Tu te lances. Tu passes la porte du restaurent. Lorsque le réceptionniste te demande si tu as une table, tu lui réponds poliment, et te voici menée à une table un peu excentrée de deux couverts. Le bruit feutré des conversations résonne autour de toi et tu t’installes confortablement. Tu as défait le béret que tu portais et t’es assise les jambes croisées, dans une robe cintrée de toile brune. La coupe est impeccable mais l’étoffe somme toute modeste témoigne au choix de ta réticence à exposer une fortune cachée ou du réel état de tes finances. En l’occurrence, la modestie n’a rien à voir là dedans, même si l’on t’a toujours appris qu’une femme de la bonne société ne jetait pas à la face du monde sa fortune. Tu n’as pour seul bijou qu’un pendentif autour du cou et une paire de clous d’oreille en or achetés chez un prêteur sur gages moldu à un tarif avantageux. Tes yeux parcourent le restaurent et la carte ouverte sous ton nez.
Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
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En se contemplant dans un miroir, le directeur se demande encore ce qui a bien pu lui passer par la tête de proposer à la jeune Magister es potionis Viviane Lestrange de l’accompagner au restaurent Le petit Ogre. La seule chose qui lui a semblé est qu’elle cherchait à attirer son attention… attention professionnelle, ou bien a-t-elle d’autres motivations ? Severus a d’emblée écarté la piste de l’attirance romantique : on ne la lui fait pas, il a bien compris que sa vie sentimentale était son talon d’Achille. Il reste donc des motivations intéressées. Politiques, peut-être ? Après tout, l’épouse de Rabastan Lestrange ne peut qu’être au coeur d’une tourmente politique aux vues de la situation actuelle, non ?
Il l’a donc invitée au restaurent. Un geste qu’il n’a pas fait de longue date, inviter une femme au restaurent… une femme mariée qui plus est. Il imagine déjà les gros titre le lendemain si un putain de journaliste passe dans le coin… L’ex-mangemort et la belle infidèle… Tout ça pour un déjeuner de boulot et politique… Car Severus est curieux. Il s’est repassé encore et encore, mille fois, la conversation qu’ils ont eue lors des portes ouvertes de l’établissement : elle a laissé entendre le dégoût profond qu’elle éprouve pour son mari et l’absence de soutien de la cause de Narcissa. Severus ne sait rien de son mariage mais ne peut que deviner qu’il a du être peu plaisant : Rabastan Lestrange était, dans son souvenir, une brute à l’image de son aîné. Les années passées à Azkaban l’ont endurci et conduit à marcher trop souvent sur la fine ligne entre la folie et la cruauté. Il se souvient aussi de sa propre indifférence à l’annonce du mariage qui a uni cette enfant et l’homme. La guerre faisait rage, Viviane Goyle-Lestrange a été un dommage collatéral.
Un dommage collatéral qu’il a invité au restaurent pour Merlin seul sait quelle raison ! Peut-être le fait qu’elle soit maître des potions ? Qu’Uriel ait eu l’air de vouloir faire un geste vers elle ? Qu’ils manquent désespérément d’alliés dans cette bataille médiatique ? Qu’elle soit maître des potions, comme lui ? Tant de raisons et pourtant Severus n’en est pas plus assuré de sa démarche lorsqu’il se met en route pour le lieu dit et qu’il voit, au loin, sur le pas de la porte, la silhouette reconnaissable de la jeune femme qui y entre. Flûte, il est en retard… Son coeur s’emballe. Calme toi, vieille branche, ce n’est qu’un restaurant, bon sang ! Il se sent parfaitement ridicule… En même temps, son dernier dîner en tête à tête était chez lui, loin des oeillades indiscrètes, avec @Moira A. Oaks, et lorsqu’on voit la façon dont il s’est fini, ce dîner, il était peut-être opportun qu’il n’y ait pas de témoins, en effet….
Respire, bon Dieu ! Il ne vient certainement pas la courtiser, alors quoi ? Il se sent parfaitement en dehors de son élément. Il aurait préféré le calme d’un lieu moins fréquenté, vieilles paranoïas obligent, mais il ne peut décemment pas inviter une inconnue d’au moins vingt ans sa cadette chez lui sans qu’elle ne se fasse des idées sur ses motivations, n’est-ce pas ? Autant choisir un lieu fréquenté, et en optant pour un restaurant aussi cher, Severus espère y côtoyer une clientèle moins invasive que celle qu’on pourrait trouver dans d’autres endroits. Allez ! Quand il faut y aller…. De toute façon, à part se prendre une gifle pour un propos déplacé involontaire, que risque-t-il ?
Le voici à l’intérieur du restaurant, guidé jusqu’à la table. Il s’efforce de garder contenance mais tout dans cet environnement le fait se sentir comme un poisson échoué sur le rivage. Il voit la jeune femme déjà assise depuis, il le sait, peu de temps.
« Bonjour Magister Lestrange, je suis confus de vous avoir fait attendre, comment allez vous ? »
Faisant fi de la politesse de la haute société, il lui tend la main en espérant une poignée de main cordiale pour donner le ton : une discussion entre professionnels du monde de la potion et rien de plus. Certainement rien de plus. Il est ici pour découvrir à quel jeu joue cette jeune femme, ce n’est pas un restaurant huppé et un dîner en tête à tête qui va le décontenancer !
Tu t’es installée depuis à peine quelques minutes pendant lesquelles tu regardes distraitement le menu posé devant toi en te tordant les doigts d’inquiétude que tu entends la voix grave et posée du Directeur de Poudlard. @Severus Rogue est arrivé et il se tient devant toi. Il te tend la main, tu te relèves aussitôt pour la lui serrer avec un sourire chaleureux sur les lèvres. Tu essaies de masquer ton angoisse. Après tout, tu lui as comme qui dirait fait suffisamment d’avances – en tout bien tout honneur, attention – au cours des portes ouvertes pour qu’il soit en droit de se demander pourquoi tu tenais tant que cela à le rencontrer. C’est lui qui t’as invitée, bien sur, mais non pas après que tu lui aies clairement tendu la perche, et plutôt deux fois qu’une. C’est donc en souriant et en appelant à tout ton self-contrôle que tu glisses ta petite main fine dans la sienne. Tu prends extrêmement soin de tes mains, tu l’as toujours fait, mais plus encore maintenant que c’est ton outil de travail.
– Magister Rogue, je suis ravie de vous voir. Ne vous en faites pas, je ne suis moi-même arrivée qu’il y a quelques instants.
Tu te rassois sans arrêter de sourire. Pendant des années, tu n’as même pas osé serrer la main d’un homme. Maintenant, cela va mieux, même si tu détestes toujours les personnes trop tactiles. Mais la poignée de main de Severus Rogue est franche et courte, tu ne te sens pas spécialement en danger avec lui. Tu pourrais, pourtant. Il t’a regardée te marier sans même broncher. Aurait-il pu arrêter l’enfer de ton mariage ? Aurait-il pu te sauver ? Tu t’es longtemps demandé pourquoi il ne l’a pas fait lorsque les nouvelles de son procès te sont parvenues en Irlande. Mais tu as supposé qu’il avait d’autres personnes à sauver qu’une gamine qui n’était même pas son élève. Tu lui en as voulu. Bien sur que tu lui en as voulu. Pas lui, personnellement, mais tous ceux qui étaient présents à ce mariage et qui n’ont rien fait pour t’arracher à l’horreur. Et il est là, maintenant, devant toi. Tu devrais le haïr, tu n’y arrives pas. Tu as désespérément besoin d’alliés, plus encore, maintenant, que ta rupture avec ces imbéciles soutenant Narcissa est consommée…
– Je vais bien, je vous remercie. Il y a eu quelques frais de réparation à la boutique pour rendre les carreaux incassables – de malheureux accidents –, mais tout se passe bien. Et vous ? Comment allez-vous ? Quelles nouveautés à Poudlard ?
Des accidents… mais bien sur. Plutôt des connards qui balancent des pavés dans ta devanture, oui, et qui ont trouvé un manière de contourner les enchantements de protection basiques que tu avais appliqués. Tu as fait venir un spécialiste, toutefois, cela devrait désormais s’arranger, du moins l’espères-tu. Tu rougis un peu en préparant ta tirade suivante.
– Je vous remercie de votre invitation, ce n’est pas souvent que l’on a l’occasion de croiser quelqu’un d’aussi exceptionnellement doué dans notre domaine. Et j’imagine que vous êtes très occupé par ailleurs, c’est d’autant plus gentil de me consacrer de votre temps.
Oui, voilà. C’est foutu, tu as un peu bafouillé sur la fin et tu as l’impression que l’on pourrait faire cuire une crêpe sur tes joues tant elles s’enflamment. Tu te sens ridicule, alors tu essaies de te concentrer sur ce qui est le vrai objet de ton insistance à le rencontrer : connaître ses positions politiques. Savoir si tu pourrais, peut-être, compter sur son soutien dans ton divorce, dans ta revanche.
Je suis pas beaucoup plus à l'heure, désolée aussi
Cecil A. Selwyn
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Il est difficile de savoir à quoi elle pense, cette jeune Lady qui a la moitié de son âge et un sourire policé par de trop nombreuses années passées dans la haute société ; alors Severus observe. Elle est polie, souriante, la femme parfaite, selon certains. Elle lui rappelle Narcissa dans sa jeunesse. Un masque de bienséance derrière lequel tout peut se cacher. Ces femmes-objets des hautes sphères du pouvoir ont toujours un peu trop manqué de spontanéité au goût de Severus et celle-là ne fait pas exception à la règle. Mais il les a côtoyées à Serpentard et dans les rangs des mangemorts. Il a appris, à ses déprends, à faire taire son cynisme et ses sarcasmes et à faire la conversation sur des choses insignifiantes pour grappiller, petit à petit, les pépites intéressantes noyées dans un flot de banalités. La diplomatie est un art, la haute société l’est encore plus. Par chance, Severus en sait assez pour souffrir cette rencontre avec le sourire.
« Magister Rogue, je suis ravie de vous voir. Ne vous en faites pas, je ne suis moi-même arrivée qu’il y a quelques instants. »
Il le sait, il l’a vue entrer. Mais il hoche gracieusement la tête comme si la compréhension de son interlocutrice était une précieuse pépite. Il s’assoit face à elle, paisible, et l’observe. Elle semble marcher sur des œufs pendant une fraction de secondes avant de se ressaisir. La voilà qui ouvre le bal, comme prévu. Le tango peut commencer. Des conversations d’une affligeante banalité qu’il ne partage d’ordinaire qu’avec Minerva ou @Moira A. Oaks, bien que ses relations avec cette dernière aient désormais un peu de plomb dans l’aile depuis cette fameuse soirée… le renvoi de Wilson… le renvoi des élèves. @Djouqed. A peine une poignée de mois et Severus n’a plus l’impression d’être le même. C’est comme si tout s’emballait.
« Je vais bien, je vous remercie. Il y a eu quelques frais de réparation à la boutique pour rendre les carreaux incassables – de malheureux accidents –, mais tout se passe bien. Et vous ? Comment allez-vous ? Quelles nouveautés à Poudlard ? Je vous remercie de votre invitation, ce n’est pas souvent que l’on a l’occasion de croiser quelqu’un d’aussi exceptionnellement doué dans notre domaine. Et j’imagine que vous êtes très occupé par ailleurs, c’est d’autant plus gentil de me consacrer de votre temps. »
Il incline la tête à nouveau, un mince sourire sur les lèvres. Il lit entre ses mots et imagine la devanture saccagée de sa boutique par des voyous peu emballés d’avoir une Lestrange dans les parages. Il imagine aussi la honte et la douleur que ce nom peut apporter. Il a été longtemps honteux du nom légué par son père et n’en apprécie toujours pas le souvenir, mais elle… elle c’est autre chose. Un mari. Un bourreau. Il n’imagine pas une seule seconde qu’elle ait pu vivre un mariage heureux.
« C’est un plaisir partagé, Magister Lestrange : vous n’êtes pas non plus sans renommée. A quelques années prêt vous m’auriez arraché le titre de plus jeune maître des potions de Grande Bretagne. Vos articles sont tout à fait brillants. »
Compliment pour compliment. La modestie ou l’approbation n’ont rien à voir dans ce bal des questions et réponse.
« Poudlard est un peu agité ces derniers temps. Vous avez sans doute suivi la chose dans les journaux. Nous avons du remplacer au pied levé un enseignant et renvoyé deux élèves suite à un malencontreux événement orchestré par Madame Malefoy. »
Autant mettre les pieds dans le plat. Il est curieux, Severus. Il veut voir de ses yeux l’inclination de la jeune femme. Il veut comprendre. Il cherche. Il cherche des alliés pour Uriel. Peut-être cette maître des Potions et lui veulent-ils la même chose, après tout ? Les menus sont déposés devant eux, une invitation à explorer les mille et une saveurs des cuisiniers locaux tels l’énigmatique @Rhys M. Price que l’on dit cracmol. En tous cas, il a assez de magie culinaire pour avoir fait de ce restaurent l’une des meilleures adresses du coin.
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T'en fais pas, c'est une période cheloue pour tout le monde <3
Tu es dans ton élément tant que l’on reste dans les conversations mondaines et les échanges de politesses. Ça, oui, tu maîtrises. Les terrains glissants, politiques… Les moments où il faut t’exprimer franchement, où il faut défendre tes idées, tes positions, en revanche, tu te sens perdue… Et tu tombes alors dans l’excès de ta jeunesse. Tu deviens véhémente, emballée… Des erreurs que tous les gens de ton âge font au moins une fois, sans doute. Mais tu sais bien que cela ne sied pas à une jeune fille de la bonne société. Surtout pas une jeune fille.
Donc, tu fais attention avec Magister Rogue. Tu avances masquée, précautionneuse. Tu l’écoutes attentivement, tu essaies de déceler ses intentions derrière ses mots. Tu veux savoir où tu mets les pieds… Et pourtant, tu sais aussi qu’au bout d’un moment, il va falloir que l’un de vous deux arrête les ronds de jambe pour mettre les pieds dans le plat. Tu es à peu près certaine que ça sera toi : tu as certainement moins de patience que ton aîné. Et c’est aussi toi qui doit lui demander aide et soutien dans ton divorce.
Tu souris lorsqu’il te complimente non pas sur ton physique, non pas sur ton maintien, non pas sur tes vêtements, mais bel et bien sur tes accomplissements personnels. Ce ne sont pas des vains mots, tu peux le sentir. Pas tout à fait, du moins. Il sait de quoi il parle, le plus jeune maître de potions du pays.
– Merci, Magister Rogue. Je ne suis pas certaine que j’aurais pu vous arracher ce titre, cependant. Il y avait trop de manques dans mon éducation, trop de choses à compléter. Mon maître se serait arraché les cheveux s’il avait fallu en plus faire cette maîtrise dans un temps imparti.
Peut-être que tu aurais pu lui arracher son titre si tu avait eu une éducation correcte et académique dès le début. Mais ce n’est pas pour ça qu’on t’a élevée. Tu étais censée devenir la poule d’un coq arrogant, certainement pas une femme libre. Tu as tendu une perche. Une première mention subtile pour essayer d’amener la conversation sur le terrain que tu redoutes et attends en même temps. Et puis il te répond. Avec une perche, lui aussi. Une perche encore plus visible que la tienne. Poudlard, Malefoy. A l’instant où tu soupèses ses mots, tu sens que la conversation est à quelques secondes de prendre une tournure intéressante. Tu attends que le serveur venu apporter les menus reparte et tu ouvres le tien d’un air détaché.
– Le concert, oui. J’ai entendu parler du renvoi de deux de vos élèves ainsi que du professeur maître de choeur… Une année tourmentée pour Poudlard.
Tu le sondes, tu essaies de voir ses réactions mais tu as beaucoup de mal à le lire, à savoir ce qu’il pense. Par Merlin, même Narcissa Malefoy laisse filtrer un peu plus ses émotions que cela ! Tu prends une inspiration profonde, et tu te lances. A Merlin va ! De toute façon, il vaut mieux être fixé tout de suite plutôt que d’attendre le dessert !
– Ce concert était abominable, vous ne trouvez pas ?
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