Caractère Le feu et la foudre coule dans ses veine, bouillonnant furieusement dans chaque parcelle de son être. Ginny n'a jamais été une de ces demoiselles subtile, délicate et silencieuse. Naturelle, elle possède une franchise brute et une répartie acide qui ne laisse personne indifferent. Elle est bien loin la petite fille timide ou l'adolescente révolutionnaire, si Ginny a réussit à conserver l'empathie de la première et l'assurance de la seconde, elle n'en a pas moins sut évolué. Adieu les prises de tête sur des relations trop complexe, adieu les inquiétudes infinies pour créer un monde meilleur. Elle a déjà donné, c'était un échec... elle le voit bien aujourd'hui. Alors elle se contente de vivre au présent, profite de ses proches tant qu'elle peut, tant qu'ils sont là, plus que tout elle veut maintenir un environnement heureux et sain autours d'elle. La demoiselle garde l’œil ouvert sur sa famille et critique sur les garçons qui l'approche. Il faut croire que sa relation tumultueuse avec l’élu a laissé des traces, espérer, trouver, perdre, retrouver, perdre à nouveau... ce n'est plus pour elle tout ça. Elle ne veut plus être la gamine qui espère et qui attend, qui se laisse porter par les caprices d'un autre ou de la destinée de cet autre. Elle a prit sa vie en main et entend bien la mener où elle veut. Elle sort, elle s'amuse, conserve cette énergie qui l'a toujours caractériser. Elle travail surtout, d'arrache pied. Pour sa carrière, sa passion. La jeune joueuse de Quidditch est déterminée à réussir dans son domaine et elle s'en donne plus que les moyens. Sa nouvelle vie n'est plus rythmée par la politique ou par la guerre, mais par des entraînements et des interview. Pourtant elle peut pas s'en empêcher Ginny et derrière toute sa bonne volonté, derrière tout se paraître si bien maîtriser, il reste une jeune femme qui garde à l’œil les événements. Elle sait qu'un malheur est si vite arrivé, que le vie à tôt fait de basculer dans le chaos. Alors, même si sa baguette lui sert d'avantage pour des sortilèges ménager apprit auprès de sa mère, elle continue de s'entraîner. Une fois par semaine, parfois un peu moins, contre une cible de son jardin... car elle peut vivre au jour le jour autant qu'elle veut Ginny, on efface pas aussi facilement un passé de résistante et il y aura toujours cette blessure en elle, cette certitude, ce sentiment de : toujours être prête, qui l'habitera. 

Histoire

BORN IN THE RIGHT PLACE :  Être née au bon endroit, dans la bonne famille n'a jamais relevé d'une question d'aisance ou de finance pour Ginny. Il était plus que véridique qu'elle a toujours dut se contenter de vêtement de seconde main, de tricot maison ou d'affaire scolaire d'occasion... pourtant elle se considère comme chanceuse. Chanceuse car elle a vu le jour au sein d'une famille aimante, tolérante et unie. Elle n'était pas qu'un nom à rajouter à un arbre généalogique dont la pureté gangrenait chaque branche, un outil dans un jeu de pouvoir. Non, elle était Ginevra, Ginny, la petite dernière. Elle était elle-même, cette elle-même qu'on a toujours laissé s'exprimer et vivre comme elle l'entendait. Pour Ginny c'était ça, être née au bon endroit, dans la bonne famille. Toute son enfance fut bercée par cette atmosphère familiale douce et chaleureuse. C'était parfois un peu chaotique, une famille aussi nombreuse, c'est compréhensible... mais elle n'eut jamais à s'en plaindre Ginny. Elle aimait ça, cette joie permanente, cette certitude d'avoir toujours quelqu'un avec qui partager, discuter, échanger. Bien sûr, être la seule fille de la fratrie n'était pas toujours simple. Il fallait de la patience pour convaincre ses frères de jouer avec elle... mais finalement elle réussissait toujours à s'imposer (et si elle n'y arrivait pas, sa mère réussissait toujours à persuader ses frères d'accepter.) C'est auprès d'eux qu'elle apprit bien des choses. Le Quidditch, le dégnomage, l’aplomb aussi. Avant sa première rentrée elle avait réussit à gagner le respect de chacun d'entre eux. Elle ne resta guère longtemps la petite sœur potentiellement pleurnicharde mais très vite Ginny, la gamine qui savait ce qu'elle voulait et qui l'obtenait. Autant dire qu'elle n'était pas en reste dans les bêtises. Effrayer les poules, grimper sur un balais trop grand pour elle, essayer d'apprivoiser un gnome... Ginny a des souvenir de cette enfance à la campagne emplit de fou-rire et de genoux écorché. C'est sûrement ça qui rendait si difficile les rentrées de ses frères à Poudlard. Les voir partir ailleurs, dans un lieu amusant, sans elle, n'était jamais une chose aisée. Elle voulait les suivre, ne pas rester seule à s'ennuyer...

FALLING IN LOVE IN EVERY WRONG PEOPLE : Heureusement cela ne tarda pas à arriver. Un an après la rentrée de son dernier frère (et après sa première rencontre avec le Survivant – qu'elle avait trouver très beau), Ginny fit son entrée à Poudlard. Aussi loin qu'elle se souviennent pour Ginny il y a eut ''deux'' Poudlard. Le Poudlard ordinaire où elle menait sa vie de pré-adolescente puis d'adolescente et le Poudlard plus sombre où planait le menace silencieuse de Voldemort. Cette menace elle en fit rapidement, si ce n'est immédiatement, l'expérience. Dés sa première année, à travers un sombre journal ''égaré'' dans ses affaires scolaire par Lucius Malefoy. Ce fut une période sombre. Expérimenté la proximité mentale avec Voldemort n'est pas une chose que Ginny souhaiterait même à son pire ennemi. Parfois elle fait encore des cauchemar de cette période, se réveillant en sursaut et allumant sa lumière, s'assurant qu'elle n'était pas dans la chambre des secrets mais bien dans sa petite maison de Pré-au-Lard... car c'était un fait avéré dés sa première année : les relation de Ginny avec les hommes étaient placé sous le signe de la malchance. Il faut dire qu'elle avait mit la barre très haut dés le début, comme elle aime parfois ironiser quand elle est de bonne humeur, avoir comme confident le pire sorcier que le monde magique ait connu dés onze ans n'augurait rien de bon à l'avenir. Si le Poudlard ordinaire lui permit de connaître les joies d'être une fille populaire que grand nombre de ses camarades appréciaient et trouvait jolie, elle n'en demeurait pas moins cruellement déçu par ses relations amoureuse. D'un Dean jaloux avec qui elle passait plus de temps à se disputer à un élu qu'elle aimait, qui l'aimait, mais qui devait partir sauver le monde et ne pouvait pas la mettre en danger... Elle a certainement passé plus de temps à pleurer pour ses petits amis qu'à réellement passer du temps à les aimer. Pourtant Harry... Harry c'était différent, elle l'avait tout de suite aimer. Elle était rester quatre ans ainsi, sans s'occuper des autres garçons, à attendre qu'il daigne remarquer son existence... en vain... et au moment où il la remarquait enfin, il fallait se séparer.... pour finalement le voir disparaître, engloutit par la forêt interdite. Cinq cent jour... Cinq cent jour qu'elle avait sentit passé, où elle avait pleurer plus que jamais, où elle était devenue l'ombre d'elle-même... car elle y croyait Ginny. Elle croyait à la fin de la bataille victorieuse où ils pourraient enfin se retrouver. Elle avait trop perdu pour ne pas y croire. Tonks, Lupin... Fred... Ces gens ne pouvaient s'être sacrifier en vain. Et il était revenu. Changé. Leur relation ne reprit pas et peu à peu, elle commença à se résigner.

FIGHTING FOR THE OTHER :Et puis il y avait l'autre Poudlard. Celui qui portait son lot de danger. Peut être parce qu'elle aimait Harry, peut être parce qu'elle était une Weasley, peut être parce qu'elle était à Gryffondor... mais surtout pare qu'elle connue très tôt l'emprise et la menace de Voldemort, Ginny lutta. Elle lutta de toute ses forces contre les pré-jugé, contre les forces du mal. Ce fut en protégeant les né-moldu, ce fut en rejoignant l'A.D... Ce fut, surtout, en tenant les rennes de la résistance à Poudlard au côté de Neville. La domination des mangemort sur l'école... Elle s'en souvient encore comme si c'était hier. Elle se souvient d'avoir lutter, des mots codé, caché que l'on s'envoyait entre élève, du réseau avec Alberfort, des fugitif que l'on cachait dans la salle sur demande. De ces nuits passé à écouter la radio, espérant ne pas entendre un nom connu. De ces élèves qu'elle recevait parfois en pleur dans ses bras car un proche était mort. Jamais Ginny ne fut plus combative qu'à ce moment. Jamais elle ne se dressa avec autant d'aplomb contre le monde qu'à cet instant. Peu lui importer les punitions, les cicatrices, la douleur. C'était là, c'était maintenant qu'il fallait se dresser, se battre. A cette époque elle pensait sincèrement qu'il valait mieux mourir debout que vivre à genoux. Jamais durant cette année elle ne baissa les bras, jamais elle ne renonça. Pourtant elle avait peur. Tellement peur. Chaque jour elle craignait de mourir, chaque elle craignait de voir ses proches en pâtir. Si on ne gagnait pas cette guerre, qu’adviendrait-il ? Est-ce qu'elle pourrait lutter indéfiniment sans finir par être brisé ? Des questions qui se bousculait sans cesse, l'empêchant parfois de dormir... mais peu lui importait. Il fallait se battre. Pas pour elle, après tout elle était une sang-pur dans un monde qui semblait vouloir la favoriser, mais pour les autres. Ceux que le gouvernement voulait faire disparaître au nom d'une idéologie destructrice et malade. C'était pour eux qu'elle devait se dresser. Après tout son sang restait précieux aux yeux des fou qui gouvernaient et ça elle pouvait encore l'utiliser comme une protection...  

LIVING FOR YOURSELF :Et la guerre prit fin. Ce fut une bataille titanesque... dont l'issu laissa tout le monde perplexe. Pourtant il semblait bien que l'Ordre avait gagné. Peu à peu la vie reprit son cours, d'abord dans la douleur de ceux qu'elle avait perdu, puis dans l'espoir quand Harry revint et finalement dans la résignation. Le monde ne changeait pas. Les vainqueur d'hier devenait les persécuteur d'aujourd'hui. Sa famille éclatait à cause de celui qu'il avait toujours soutenu, de celui qu'elle avait aimé un jour passionnément... qu'elle aimait peut être encore un peu, quoiqu'elle préférait tout faire pour éviter de se pencher sur ces sentiments. Finalement ce ne furent pas les mangemorts ou la guerre qui brisa Ginny, se fut la déception. La déception de voir que quoique l'on fasse, on finissait toujours par recréer des injustices, que le monde ne pouvait pas se contenter de vivre en paix non... il fallait rembourser les privilèges d'hier en devenant les stigmatisé d'aujourd'hui. Alors elle a baissé les bras. Elle ne se bat plus Ginny. Elle se contente de vivre. Elle vit pour être avec ses proches, elle vit pour sa profession qu'elle aime tant, elle vit pour elle surtout... car elle s'est trop abîmé en se battant pour les autres et aujourd'hui elle n'en a plus la volonté. Aujourd'hui elle préfère feindre l'insouciance, se mettre des œillères et rester neutre. Ne pas prendre parti, ne pas se trouver embarquer dans de nouveaux combats qui n'apporteront que la souffrance. Et l'air de rien elle n'est pas si malheureuse. Depuis peu elle habite sa propre maison, toute en pierre avec un joli jardin à Pré-au-Lard. Elle voit sa mère, elle voit son père, elle voit ses frères. Ginny reste la figure neutre de sa famille, celle qui arrive encore parfois à les réunir... mais rien n'est comme avant et rien ne le sera plus vraiment, n'est-ce-pas ?