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Sélénée | pv. Henry Milford
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Uriel J. Lewis

Uriel J. Lewis
MEMBRE
hiboux : 224
pictures : Sélénée | pv. Henry Milford 5145235480824587a34264859401580e
Jeu 4 Juin - 21:28



SELENÉE
C’est secoué que tu es revenu au boulot. La veille, au soir, tu as été kidnappé par nul autre que l’ennemi public numéro un, qui n’est aussi autre que ton géniteur @Lucius A. Malefoy. On est quoi ? Même pas le 25 du mois, et tu as déjà envie de poser des jours de congé. Mais le boulot n’attend pas, paraît-il… En attendant, toi, tu as commencé la journée avec une potion contre la gueule de bois parce que tu as descendu deux shots de rhum au petit matin quand tu es finalement rentré chez toi. Cul sec. Sous le nez de ton père, paniqué, qui t’a demandé le plus sérieusement du monde si tu avais tué quelqu’un au boulot. Alors tu lui as dit. Pas tout. Tu lui as parlé de ton étrange rencontre avec Lucius Malefoy. Tu lui a parlé de la façon dont il s’est effondré… Et tu lui as parlé aussi de ta rencontre avec ton demi-frère. Ton père a compris, et il a pris un nouveau shot de rhum avec toi. Vous avez fini la bouteille.

C’est un marteau piqueur dans le crâne qui t’a réveillé, évidemment. Enfin, ton père n’était pas beaucoup plus frais, alors vous avez ri de votre propre bêtise, et vous vous êtes promis de vous tenir à plus de sobriété. Avant de partir au boulot, ce matin là, tu l’as serré fort dans tes bras. Tu ne lui as pas encore tout dit. Tu ne lui as pas parlé de @Djouqed. Mais tu l’aimes, ton père… Juste… tu ne sais pas comment aborder ça avec lui. Tu ne sais pas comment lui dire que son fils semble aimer les hommes, ou au moins un. Tu ne sais pas non plus comment lui dire qu’il est plus vieux que toi, que c’est un diplomate marié, père de quatre enfants…

Enfin… A l’hôpital, tu as été accueilli par tes collègues. Quelques murmures sur ton passage. Il faut dire que la veille, tu as gueulé en réunion. A force d’entendre râler sur ce vampire que l’on vient d’engager à l’hôpital, tu as fini par mettre les pieds dans le plat. Lorsque deux pétasses de l’administration se sont offensées, une énième fois, de la présence de ce vampire, tu as fini par gueuler « si personne ne veut le faire, je vais aller les lui porter ces fucking dossiers ! On peut aller droit au but ? Les soignants n’ont pas que ça à foutre : on a des patients nécessitant nos soins, bon Dieu ! »

Et ce petit coup de sang a eu au moins un effet bénéfique : il a significativement écourté la réunion. Des fois, tu regrettes d’avoir pris ce poste de représentant des infirmiers urgentistes… quand tu vois comment on vous considère, franchement… Et en plus, les administratifs qui organisent les réunions s’arrangent systématiquement pour les mettre sur tes horaires de boulot, ce qui fout à chaque fois un bordel pas possible. A tous les coup, ils espèrent que tu déclares forfait pour pouvoir faire passer des nouvelles mesures sans consulter le personnel soignant… Mais ça marchera pas ! Avec vos collègues, vous vous arrangez pour toujours envoyer au moins un représentant. Soit toi, soit ton suppléant. Tu les surveilles, ces imbéciles… En plus, en ce moment, tu n’es pas forcément le plus patient du monde avec les incompétents de la comptabilité, les dindes de la réception ou le connard de l’administration au troisième.

Mais c’est ainsi, en tous cas, qu’après une journée de travail, tu t’es retrouvé l’heureux pigeon voyageur de l’hôpital. La nuit est tombée, tu as traversé la ville pour aller apporter au docteur @Henry Milford, psychomage de son état, les dossiers des patients que lui adresse l’hôpital. Pourquoi ils ont recruté un vampire ? Mystère et boule de gomme… De toute façon, tant qu’il ne croque pas les patients et qu’il est compétent, tu n’as pas grand-chose à faire de son état… Enfin, ça, c’est ce que tu essaies de te dire, parce que tu n’es pas franchement bien rassuré tout de même. Tu remontes le col de ta veste, cette couche supplémentaire de tissu sur ta peau te rassure… ça protège un peu la jugulaire.

Tu rentres dans le cabinet, tu attends dans la salle d’attente comme on te l’a indiqué. Apparemment, c’est la première fournée de dossiers que l’hôpital lui envoie… Tu te demandes s’il a déjà du se taper des consultations sans avoir les notes de ses collègues parce que personne n’était assez courageux (ou téméraire) pour venir se frotter à un vampire ? Vu les morceaux que vous vous tapez à l’administration de ton service, ça ne t’étonnerait même pas… Alors tu patientes, tranquillement… enfin bon, s’il pouvait être ponctuel, tu ne dirais pas non, quand même.
code by EXORDIUM. | 601 mots





PS : pardooooon ! j'ai mis cent ans à ouvrir ce rp  :smi35: (j'ai eu un peu les yeux plus gros que le ventre côté nombre de sujets simultanés pendant le confinement)

Invité

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Invité
Dim 21 Juin - 15:44
🌢 Sélénée
Soir du mercredi 25 février 2004,
Cabinet du Docteur Milford à Londres,
Non loin de Sainte-Mangouste,
(Soif contrôlée - 10/14 Jauge de Rötschreck)

▼▲▼

Tout était presque prêt, désormais, pour le départ du lendemain soir. Clavel s'était organisé pour l'aider – sans doute avec l'aide discrète de Rosalie – à effectuer son voyage vers l’Écosse. Tout en l'y accompagnant brièvement afin de régler quelques affaires de son propre côté. Certes, Henry devrait se débrouiller seul pour réaliser le reste du trajet entre Glasgow et le village de Jane McAllister, mais c'était un itinéraire réalisable. Surtout avec le temps nocturne qui lui était imparti.

Au moins, se répétait-il régulièrement, une partie du problème avait trouvé une solution. Même si ce petit voyage était clairement sous la surveillance de ses aînés plutôt que sous le signe d'une liberté totale. Peut-être que les membres du clan manquaient encore de confiance à son égard en dépit des décennies. Ou bien ils se méfiaient des mortels. Les deux, sans doute. Il pouvait aisément comprendre cette crainte qui n'était pas formulée frontalement et, mine de rien, il ne s'en offusquait pas réellement.

Ce n'était pas comme s'il avait des secrets à cacher ou un tempérament pouvant induire des problèmes. Pas vrai ? Tant qu'il se défiait de lui-même et de la Bête. Oh, l'immortel n'était pas dupe pour autant, il n'y avait rien de raisonnable à se faire totalement confiance – même dans l'application de restrictions vis-à-vis de soi – lorsque des instincts cruels menaçaient de se réveiller soudainement. En cas de danger. En cas de sang. Ces petits détails qui pouvaient se révéler … Mortels, pour les autres.

Une certaine inquiétude subsistait toutefois encore en lui, quant à son court parcours en solitaire. C'est pourquoi il était ressorti du cabinet après y être arrivé en début de soirée. Avant sa prise de service, plus exactement. Effectuant quelques achats de cartographies routières et de guides supposés touristiques de la région concernée. Non pas qu'il prévoyait de profiter de son séjour – il ne se sentait pas le droit de le faire, de toute façon – mais il espérait que les ouvrages contiendraient quelques numéros et noms de sociétés de taxi.

Si l'internet – toujours si audible et terriblement lent – d'Andreja n'était pas en panne depuis deux nuits, il aurait réussi à dégotter un ou deux éléments. À défaut, les livres étaient une bonne option.

Bon, finalement, il serait juste très légèrement en retard sur sa permanence habituelle. Par chance, les rendez-vous ne se bousculaient pas trop aujourd'hui et il aurait le temps d'éplucher les possibilités à son bureau avant l'arrivée du premier patient. Enfin, c'est ce que Henry croyait un peu naïvement.

Encore engoncé dans un manteau sombre, à l'esthétique dépassée et de facture moldue, il poussa la porte du cabinet de ses mains gantées. Tout en veillant à ne pas perdre les documents pliés sous son bras, le vampire fit quelques pas pour les déposer sur une commode chinée la semaine passée. Il lui faudrait la repeindre en blanc, à son retour de voyage, pour l'harmoniser avec le reste de la décoration et du mobilier. Quelle ne fut pas sa surprise, en se retournant, de constater une silhouette imprévue dans la salle d'attente.

Est-ce qu'il avait oublié une visite dans son cahier du jour ? L'expression de son visage pâle, d'abord soucieuse et concentrée, se teinta d'excuse. Il se dirigea aussitôt dans la direction de l'inconnu. « Bonsoir. » Les sourcils froncés vers le haut à cause de la gêne. « Je vous présente mes plus plates excuses. Nous avions rendez-vous, n'est-ce pas ? » Et la voix très douce, sans pour autant être inaudible. « À moins que ce soit une urgence ? Je vous en prie, suivez-moi dans le bureau et installez-vous. »

Dans le même temps qu'il prononçait ses mots, l'immortel tendit sa main gantée avec une grande politesse à la personne qui s'était déplacée pour le rencontrer.
CODAGE PAR AMATIS - 633 mots



HRP : Dééésoléééée également du retard et t'inquiètes vraiment pas ! Je suis super ravie de pouvoir aussi jouer avec toi :smi35: Prends soin de toi, c'est le plus important et vraiment pas de pression pour le rythme :smi62:

Uriel J. Lewis

Uriel J. Lewis
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hiboux : 224
pictures : Sélénée | pv. Henry Milford 5145235480824587a34264859401580e
Mer 9 Sep - 10:26



SELENÉE
Tu attends patiemment, la liasse de dossiers dans ton sac. Tu ne peux pas t’empêcher de repenser à la rencontre de la veille. Lucius Malefoy. Lucius fucking Malefoy. Il est difficile de rester imperturbable tant votre rencontre a été perturbante. Tu le détestes. Une part de toi voudrait le voir mort. Il est responsable de la vie misérable qu’a vécue ta mère, et ses collègues mangemorts se sont chargés de l’enterrer. Mais tu ne peux pas t’empêcher de te repasser dans le crâne l’air qu’il avait sur le visage quand il est tombé à genoux. La faiblesse qu’il a laissé filtrer. Non, ce devait être une feinte. Tu n’as pas pu le jauger, ton petit frère Drago Malefoy est arrivé pour faire la loi, exhibant son autorité sur les Terres de Feu et jouant son petit lord. Il t’a ordonné, ce fumier. Il a paradé avec l’arrogance de son nom. Il t’est difficile de savoir qui tu hais le plus du père ou du fils. Le père sans doute, mais le fils t’agace infiniment plus. Déjà, à poudlard, le Prince de Serpentard agaçait tout le monde. Il avait beau être un petit première année, tu lui en aurais mis une pour le faire redescendre de son piedestal. Ta haine est justifiée, semble-t-il.

Tu es plongé dans tes pensées lorsqu’une voix se fraye un chemin jusqu’à tes oreilles. Le vampire s’est glissé si discrètement dans la salle ou tu étais si profondément engoncé dans tes pensées que tu ne l’as pas entendu se pointer. Tu t’ébroues lorsque sa voix s’élève et qu’il te tend une main gantée. Il S’excuse d’avoir oublié un rendez-vous. Te prend pour un patient. Toi. Ha ! Est-ce que tu as la gueule de quelqu’un qui a des problèmes ? Ne répondez pas à cette question! Tu serres la main gantée qu’on te tend et souries aussi chaleureusement que possible même si tu te sens très impressionné par ce grand personnage. Tu es en train de saluer un vampire, bon dieu!. Tu décides de te présenter, même si c'est souvent inutile : ta tête a été placardée un peu trop de fois à ton goût dans le journal ce dernier mois.

– Non, rassurez vous ! Vous n’avez oublié aucun rendez-vous, je m’appelle Uriel Lewis, je suis infirmier urgentiste à Sainte-Mangouste, on m’envoie vous transmettre les dossiers de vos patients. J’espère qu’ils ne vous ont pas trop manqués jusque là.

Et cela ne t’étonnerait même pas qu’il ait déjà du recevoir des tonnes de patients envoyés par l’hôpital sans avoir leur dossier. Ce serait si typique de ces foutus administratifs qui voient les chiffres plutôt que la souffrance humaine. Enfin, pas de procès d’intention, allez… Non. Même pas un tout petit. Bon allez, juste un : à tous les coups ils ont fait dans leur froc quand on leur a dit le mot « vampire » et se sont refilés la balle jusqu’à ce que tu leur rentres dedans à la dernière réunion. En même temps, tu peux imaginer d’éventuelles difficultés posées par l’absence de l’historique médical des patients. Tu es un soignant, comme lui. Toi, la réalité du terrain, tu la connais, contrairement à ces empaffés de l’administration. Tu sors les dossiers de ton sac pour les lui tendre.

– Tenez, tout ce qu’on m’a transmis y est. Voulez vous que j’attende le temps que vous les vérifiez pour être certain qu’il n’en manque pas ?

Après tout, tu n’as vraiment rien de mieux à faire, et tu as besoin d’être dans un lieu où tu peux oublier la dérangeante rencontre de la veille.

code by EXORDIUM. | 582 mots





Tellement désolé de mon absence imprévue cet été ; le boulot a été très chronophage :smi27: N'y vois pas du dédain pour notre rp que j'adore !

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