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Dossier Perdu (ft. Djouqed)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Mai Lan Turner

Mai Lan Turner
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 101
Dim 31 Mai - 18:16
DOSSIER PERDU

Il a été courtois lorsqu’il s’est présenté, le nouvel ambassadeur. Loupes de lecture sur le nez, Mai Lan a levé le visage vers lui, l’a détaillé du regard quelques secondes puis l’a salué en prenant le dossier de demande de consultation d’ouvrages qu’il lui tendait. Elle a pris note sur un feuillet, au crayon, des références demandées et a cherché dans les fiches des archives. Evidemment, tous les documents demandés sont soumis à autorisation de nul autre que Lord @Melchior C. Fawley. Djouqed ne pouvait pas demander des documents librement consultables comme les dernières éditions de la Gazette du Sorcier, non… il fallait qu’il aille taper dans des documents mis sous scellés par la Justice sur la dernière guerre. Elle est revenue vers lui, contrite, et lui a expliqué la situation : il faudrait voir avec le responsable des archives lui-même. Oui, Lord Melchior Fawley. Non, il n’est pas là pour le moment. Oui, on peut vous prendre un rendez-vous. Lundi ? Lundi. Le rendez-vous est pris sur les heures de permanences réservées à ce que son prédécesseur aide archiviste appelait « les inopportuns ». C’est à dire les demandes à la con ayant le don d’irriter le vieux Lord.

Mais Mai Lan est plus âgée que celui qui l’a précédé. Plus calme, sans doute aussi. Les orages du vieux Lord tempêtant contre l’incompétence, l’ingérence du pouvoir en place ou encore les récentes décisions politiques lui passent sur l’échine comme un pluie d’été ruissellerait sur son dos. Elle n’en a que faire, ce n’est, finalement, pas très important. Ce qui compte, c’est ce travail qui lui offre une indépendance financière et lui permet de se retourner maintenant qu’elle est revenue d’entre les morts – ou presque. Ce qui compte, aussi, c’est de parvenir à continuer la recherche, tant moldue que sorcière, et surtout de comprendre enfin ce qui lui arrive. Depuis qu’elle a été tatouée, elle n’est plus parvenue à lancer de sorts complexes, et les plus simples lui causent une peine extrême. Elle est, pour ainsi dire, bien importunée, Mai Lan. Alors elle cherche… elle cherche. Et elle trouvera peut-être. Sa rencontre avec cet euthanatos à la veste beaucoup trop flash (@Rhys M. Price) ne cesse de se rejouer, encore et encore dans sa mémoire. Elle a failli y passer. Elle le sait. Elle se passe une main sur la gorge, pensive. Elle a presque l’impression de sentir une lame s’y faufiler. Bien qu’elle s’en soit tiré par miracle, elle n’en a pas dormi les trois jours qui ont suivi. Il faut dire que la rencontre a tempéré drastiquement ses recherches. Elle n’est pas folle. Certainement pas. Elle a réussi à s’en tirer une fois, elle ne s’en tirera pas deux fois.

Alors elle a arrêté de poser des questions pour le moment. Elle essaie plutôt de se faire oublier. Elle n’arrive pas à savoir à quel point elle est en danger. Va-t-elle mourir la semaine prochaine, ou bien a-t-elle encore un peu de sursis ? Vivre sereinement est difficile pour elle. Peut-être parce qu’elle réalise enfin pleinement ce que furent ses parents et ses grands parents jadis. Dans sa quête pour les retrouver, pour les connaître, les comprendre, n’a-t-elle appris de terribles vérités ?

C’est en songeant à cela et à bien d’autres amères pensées qu’elle déambule, les mains dans les poches, dans les jardins couverts. Elle a un petit temps de pause avant de reprendre les dernières heures de son service, alors autant marcher pour se changer les idées. Elle a attrapé un chewing gum et le mâchonne paisiblement : ça, au moins, ça l’apaise un peu. Elle fait une bulle, une deuxième. Elle se sent plus détendue et recrache la pâte usagée dans son emballage moldu d’origine qu’elle scelle soigneusement et place dans sa poche en vue d’une fin de vie dans une corbeille dès qu’elle en croisera une. Elle s’ébroue, lève le nez vers les voûtes artificielles, s’immobilise. Elle a besoin d’un café.

C’est donc au Dragon Gourmet qu’elle décide de finir sa pause, une tasse devant elle, un scone posé sur une assiette. Avec ça, elle pourrait même affronter un sermon de Lord Fawley.
701 mots

Djouqed

Djouqed
MEMBRE
hiboux : 174
pictures : Dossier Perdu (ft. Djouqed) 200405051035524820
Mar 23 Juin - 9:01
DOSSIERS PERDUS
@Mai Lan Turner
C’est un matin comme les autres qui fait se présenter Djouqed aux archives du Ministère et demander poliment à consulter des archives du journal anglais. Il semblerait qu’il y ait un trou dans les archives de l’Ambassade, et peut-être pourrait-il trouver dans les quelques journaux qu’il manque d’importantes informations. L’ambassadeur ne laisse jamais rien au hasard, et il préfère de loin avoir eu ces journaux entre les mains pour consultation plutôt que de continuer d’ignorer leur contenu. Et puis, à qui ment-il ? Rien de ce qui s’est passé durant la guerre « n’est rien ». Alors il s’est rendu aux archives du Ministère et y a été accueilli par une réceptionniste. Asiatique, plutôt jolie, plus âgée que ce à quoi il s’attendait. Il a rempli le formulaire qu’elle lui, a échangé quelques mots avec elle, un élan de courtoisie.

Et puis leurs doigts se sont effleurés. Non ? Non… Si ? Il s’est demandé s’il avait bien senti la magie palpiter dans ce bras ? Une magie faible, ténue, mais dont les accents ne peuvent que lui rappeler ceux des tatouages de sa tradition. Cette jeune femme dont il a vu le nom sur un badge Mary Turner serait une euthanatos ? Il sait que ses compères anglais tendent à s’infiltrer un peu partout dans la société, y compris au Ministère, et, il faut bien le reconnaître, quelle meilleure place qu’un aide archiviste pour avoir accès à tous les documents possibles ? Il n’a pu s’empêcher de sourire, Djouqed, à la jeune femme qui l’enjoignait à prendre un rendez-vous avec Lord Fawley. Il a opiné, rempli son formulaire. Oui un rendez-vous. Oui, parfait. Lundi. Il y sera sans faute.

Et le voici reparti dans les couloirs du Ministère. Il a une réunion aux affaires étrangères. Le directeur de la coopération magique voulait s’entretenir avec lui. Une sombre affaire d’organisation de coupe de quidditch internationale. Ce sport n’a jamais beaucoup ému Djouqed qui préfère, de loin, garder les pieds sur terre, mais enfin… ça distrait les foules, paraît-il. Et puis, c’est cela aussi que de faire de la politique : que l’affaire nous intéresse ou pas, s’il y a un problème, il faut le régler.

C’est après un rendez-vous aussi long qu’ennuyeux que Djouqed sort enfin. Il regarde la montre à gousset glissée dans son costume d’un rouge sombre : il a encore un peu de temps avant de devoir retourner à l’ambassade pour une ultime rencontre. Pourquoi n’en profiterait-il pas pour prendre un café dans les locaux du Ministère et observer un peu les gens, sentir l’ambiance ? Il n’y a pas meilleur lieu pour le faire que ces couloirs, après tout. Alors c’est décidé : il fera la grâce au Dragon Gourmet de sa présence. C’est en entrant qu’il la voit. Difficile d’oublier la commise aux archives qu’il a croisée le matin même. N’ayant jamais résisté à la fréquentation d’un collègue qui, de surcroît, s’avère être une belle femme, le voilà, un plateau à la main, près d’elle.

« Mes excuses, Madame Turner, me permettriez-vous de me joindre à vous le temps du café ? »


Il a sur le visage son plus beau sourire.

509 mots

Mai Lan Turner

Mai Lan Turner
ADMINISTRATRICE & MJ
hiboux : 101
Dim 20 Sep - 20:56
DOSSIER PERDU

« Mes excuses, Madame Turner, me permettriez-vous de me joindre à vous le temps du café ? »

Une vois papillonne dans le silence. Mai Lan était occupée à scruter sa tasse de café, les yeux dans le vague, l’esprit happé par de bien sombres préoccupations lorsque cette voix a résonné au dessus de sa tête. Une voix qu’elle a entendue le matin même faire vrombir les murs des archives. Elle lève la tête vers l’homme, ses cheveux remontés en un chignon lâche effleurent sa nuque. Elle le détaille et opine. Un geste de la main invite l’ambassadeur à prendre place auprès d’elle. L’archiviste novice ne peut s’empêcher d’être dans ses petits souliers. Tout est si différent du Vietnam ici. Tout est si… exotique. A vivre dans les villages les plus reculés pendant près de deux décennies, elle en a presque oublié les usages sociaux européens.

« Monsieur l’Ambassadeur, je vous en prie. »

Elle avale une gorgée de café pour se donner contenance. Il faut dire qu’elle n’est pas de ces animaux politiques. Elle, c’est une chercheuse. Elle se dit parfois qu’elle aurait du être à Serdaigle plutôt qu’à Gryffondor, toutefois. Ça aurait été plus cohérent, peut-être, avec son choix de carrière ultérieur. Mais elle a ce don pour se mettre dans les ennuis jusqu’au cou qui sied si bien à ses couleurs. La boisson chaude lui coule dans la gorge alors qu’elle hésite et tergiverse.

« Vous vous plaisez en Grande Bretagne, Monsieur l’Ambassadeur ? Ça doit vous changer de... »

Elle cherche dans sa mémoire.

« L’Égypte ? »

Il faut dire qu’elle n’a d’intérêt, en ce moment, que pour la question des euthanatoi. Depuis qu’elle a reçu du sang de son grand-père cette offrande gravée à même la peau, elle n’a eu de cesse que de chercher cette grande famille secrète, cette tradition à laquelle les aléas de l’existence l’ont arrachée. Et elle l’a trouvée. Tardivement. A dire vrai, c’est plutôt la grande famille des euthanatoi qui l’ont trouvée si l’on veut être rigoureusement exact. Elle est songeuse et s’ébroue un instant. Se complaire dans ses pensées ne l’aidera pas à faire son travail efficacement, et cet homme en face d’elle n’est qu’une autre rencontre sur le long chemin qui la mènera à la connaissance des siens. Malgré son look pour le moins inhabituel, il ne sait sans doute rien. Alors elle laisse l’anthtopologue reprendre le dessus et accepte bien volontiers de s’immerger dans la conversation présente. Elle en apprendra sans doute plus sur les communautés sorcières de l’Egypte, cette ancienne colonie de Grande Bretagne, à défaut de poursuivre sa quête dans les arcanes impénétrables de la magie euthanatos.

« Je suppose que le Royaume Uni doit être dépaysant. Comment est-ce, l’Egypte ? Je vous avoue n’y être jamais allée. »

L’intérêt poli s’est mué en une curiosité réelle, profonde. Le spectre de ses ancêtres flotte, lointain, et la voilà redevenue, le temps d’une rencontre, la passionnée d’histoire de la magie qu’elle a toujours été, qu’elle ne cessera probablement jamais d’être. Il en faut bien un en ce monde.
511 mots

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