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Oo-de-lally, golly, what a day ! — Tristan & Rhys
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Rhys M. Price

Rhys M. Price
MEMBRE
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Ven 29 Mai - 4:57

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Oo-de-lally, oo-de-lally,
golly, what a day !
Dans les rapports humains, la bonté et les mensonges valent mieux que mille vérités.
- 27.02.2004

L’après midi a été des plus agréable – une sieste crapuleuse, il n’y a que ça de vrai, n’est-ce pas. Tu embrasses le front de ton amante de l’après midi avant de te retourner. Non, tu ne resteras pas, désolé, le restaurant, tout ça… C’est avec un petit sourire satisfait que tu descends les marches, le pas léger, peut être même plus guilleret qu’à l’habitude. C’était charmant, vraiment. Qu’il est agréable ce délassement qui vient après l’amour, cette paix des passions assouvies. Il faudra la rappeler, la donzelle. Mais pas trop tôt, et pas trop souvent. Elle a l’air d’être ce type de femme à s’attacher trop vite, et qu’il est ennuyeux vraiment de devoir répéter qu’on ne cherche rien de sérieux. Juste un peu de réconfort. Juste pour oublier Alys. Tu es une si belle personne, mais je ne suis pas prêt. Discours trop répété. Tu l’aimes bien, ta liberté, cela te va très bien toi, de papillonner juste, d’aller de lit en lit, de butiner les cœurs sans penser plus. Et puis, elle n’était pas galloise. Elle a pouffé quand tu lui a murmuré dans l’oreille Rydych chi'n brydferth, comme si cela avait une blague, une langue inventée. Pas question d’envisager quoique ce soit avec une anglaise. Pas question d’envisager quoique ce soit avec quiconque, d’ailleurs. Tu caresses l’alliance toujours à ton doigt, et l’image de ton frère descendant Alys de la poutre où elle s’était pendue te revient en mémoire. Elle était si belle, Alys, même morte. Vous auriez du lui faire faire un gisant. Est-ce que tu as vraiment besoin d’oublier Alys, ou est-ce que c’est le personnage qui veut ça ? Tu ne sais plus, il y a des jours, ce que tu es et ce que tu prétends t’apparaît comme emmêlé, sans que tu ne saches vraiment faire la différence. Qui est-il donc, Rhys Price ? Ah bah merde, il faut croire que cela t’aurait rendu presque philosophique cette partie de jambes en l’air.

Tu rabats contre toi la veste de ton costume jaune canari, et tu traverses la rue d’un pas rapide. Il fait encore trop froid pour porter les vêtements que tu as choisi aujourd’hui – mais ils te vont si bien ! Ce serait criminel de ne pas en faire profiter le monde... Tu remontes le pavé pour arriver au Chemin de Traverse. Le restaurant est déjà ouvert, la serveuse installe les plateaux de dégustations et t’adresses un sourire joyeux alors que tu approches. Tu l’embrasses sur la joue en passant, et entre d’un pas tranquille. Quelle heure est-il avec tout cela ? Un rapide coup d’œil à ta montre t’annonce six heures du soir, l’heure de l’apéritif et des plateaux de charcuteries. Tiens, tu mangerais bien un peu de chorizo. Tu glisses en cuisine en saluant d’un geste le commis qui dans un coin entame le repas du personnel – tu n’aimes pas vraiment qu’ils mangent dans la salle alors que certaines personnes s’arrêtent pour prendre un verre, mais ce n’est pas la saison de les forcer à se rendre sur la terrasse intérieure. Tu te prépares ton propre petit en cas, et quand tu ressors de la cuisine, ton ardoise couverte de serrano, pimientos et de chorizo, il y a au bar un visage connu. Des traits trop distinctifs pour que tu ne le confondes, un nom de famille connu de tous dans le monde sorcier, un office ma foi, des plus intéressant. Pile ce qu’il te fallait pour continuer la journée sous les meilleurs hospices.

- Pa lawenydd Tristan, mon très cher ! Un plaisir de te voir ce soir !

Tu poses tes affaires et contournes le bars pour embrasser l’auror, sourire aux lèvres. Tu poses sur sa joue un baiser amical, peut-être trop appuyé. Avec ces gens là, il ne faut pas lésiner sur l’exubérance.

- J’allais me poser sur la terrasse intérieure pour prendre l’apéritif. Me ferais-tu la joie de te joindre à moi ? Qu’est-ce que je te sers, mon ami ?

Tu le sers rapidement tout en t’offrant le luxe d’un verre de blanc, et tu l’entraines avec toi vers la terasse intérieur, ardoise dans une main, boisson dans l’autre. Quelle journée délicieuse, vraiment. Un bon service, une après midi en charmante compagnie, un apéritif à jouer à l’imbécile, des tas de réservations pour ce soir, et cette nuit un contrat. Tu poses sur ton ami un regard amusé. S’il savait, seulement, s’il pouvait se douter... Il ne comprendrait pas bien sûr, c’est toujours la même chose avec les hermétiques, incapables de voir à long terme, de voir le but, la finalité. Il s’arrêterait sur la moralité immédiate de la chose, s’il comprenait de quoi étaient fait les tatouages sur tes mains, et t’enverrait fissa pour un séjour sans retour à Azkaban. Fort heureusement, le Rhys que le Weasley connaît n’est qu’un cracmol inoffensif, un peu grande gueule, un peu bagarreur il est vrai après quelques verres, un peu trop exubérant... Mais rien de bien méchant, tout cela, les travers d’un homme simple. Tu remontes tes manches, dévoilant les tatouages qui courent sur ta peau jusqu’à tes coudes. Ils continuent, après, mais ce n’est pas la saison de les afficher fièrement encore. Tu sors ton tabac et tes feuilles et commences à te rouler une cigarette, sans de départir de ta trop bonne humeur.

- Comment vas-tu en cette belle soirée ? J’espère que tu n’as pas eu un mois trop difficile quand même, avec tout ce qui se passe ? J’imagine que ce doit être quelque chose, l’ambiance au Ministère, par les temps qui courent.

Sourire un peu naïf, et yeux qui papillonnent. Rien de trop intéressé, pourtant, dans la question. Cette histoire de groupe allemand ne te touche pas trop, tant qu’ils ne refont pas un concert pour fêter leur sortie juste devant ta porte. C’est qu’il y a eu des dégradations, et que cela a fait fuir les clients à l’heure du service – et puis, tu goûtes très peu du métal en général. Sale affaire pourtant, pour le monde magique. Rien de tout cela ne t’intéresse vraiment toi, qui que tu sois. Le cracmol n’est pas vraiment touché par la politique, l’euthanatos a une autre vision pour ce monde et le souverainiste gallois se régale de voir ces anglais se quereller pour rien.

@Tristan G. Weasley - 1 050 mots
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Ven 29 Mai - 10:10

Oo-de-lally, oo-de-lally,
golly, what a day
Rhys & Tristan

« Dans les rapports humains, la bonté et les mensonges valent mieux que mille vérités.”. »
27 février 2004
En cette journée, Tristan avait déposé son costume d’Auror, mais le Weasley ne se détachait jamais vraiment de son métier. Il était inscrit en lui, c’était devenu sa vie, un travail pour lequel il était heureux de se lever le matin. Être Auror lui prenait énormément de temps, bien plus qu’il ne l’avait pensé quand il était encore un jeune garçon. Il aimait ça, après tout Tristan s’était toujours montré assez hyper actif, il aimait s’occuper l’esprit et les mains. Entre ses entraînements pour rester au niveau, mais aussi progresser, les enquêtes et la protection des sorciers de la magie noire, le Weasley comptait ses heures de repos. À vrai dire, cela ne l’aurait pas vraiment impacté si Rosie n’était pas dans sa vie. Il n’avait pas prévu d’avoir un enfant, pas à cette époque en tout cas et pas dans cette situation non plus. Pourtant quand son regard se pose sur le sourire de sa fille et qui la sert tendrement dans ses bras, il ne peut pas s’empêcher de ressentir un profond sentiment de culpabilité. Il aimerait tant lui accorder plus temps, mais le brun sait que s’il veut que sa fille grandisse dans un milieu sécurité, bien exercer son métier est indispensable. En ces temps troublés, le métier d’Auror demeure la dernière barrière pour la protection du monde magique et Tristan compte bien tenir sa position. Le Weasley le sait, nombreuses sont les années pour qu’il devienne un Auror digne de ce nom. Cela ne fait que 7 ans qu’il exerce réellement et cela n’est qu’une toute petite expérience en tant qu’auror. Certains sont bien plus âgés que lui, Tristan apprécie toujours leurs conseils, il ne faut jamais rester sus ses acquis, c’est la plus grande des erreurs. L’auror faisait tout de même attention, il restait sur ses gardes. Son métier était dangereux et il savait qu’il devait se méfier de la mort. Après tout Le seul moyen d’allonger la vie, c’est d’essayer de ne pas la raccourcir.

En quittant le ministère ce soir-là, Tristan passa devant le bureau du ministre. La pièce était éclairée, le jeune Harry Potter devait encore y être. Le brun n’avait rien contre lui, il était sympathique, aimable, possédait ce regard de tous ceux qui ont vu la mort en face, mais il tenait bon et gardait sa ligne de conduite. Il était jeune, sûrement trop pour assumer ce genre de rôle. Tristan craignait que sa jeunesse et son envie de changer les choses ne causent sa perte. Il avait opéré de nombreux changements dans la société magique et autant dire que cela n’avait pas été toléré par certaines familles. Cela se comprenait aisément. On ne peut pas tout changer d’un coup, surtout pas dans une société avec conservatrice que la société sorcière. Finalement, sans le vouloir, il s’était lui-même tiré une balle dans le pied, mais le gamin tenait bon. Parfois, Tristan le trouvait étrange, comme s’il n’était pas vraiment là. Ce qui était certain, c’est que les commérages allaient bon train. Bon nombres de personnes ayant connus Harry Potter avant sa disparition le trouvaient changé. Personne ne savait ce qu’il avait vécu dans la forêt, et cela ne plaisait pas spécialement au brun. Il lui laissait cependant le bénéfice du doute, mais craignait que ses prochaines décisions finissent par embraser le monde sorcier qui connaissait de nombreuses tensions depuis son retour.

Ce soir-là, Tristan était sorti tôt du ministère. À cette heure-là, Rosie et sa sœur devaient être chez les amis de cette dernière. Il avait une petite fille avec laquelle Rosie adorait jouer. Cela permettait en même temps à sa sœur de travailler avec son amie, qui jouait le modèle. Il allait encore retrouver le sol de sa petite maison recouverte de tissus. Wendy lui disait toujours qu’elle se retrouver dans le désordre, et c’était vrai, mais Tristan ordonné et parfois il avait juste envie de tout enlever d’un coup de baguette. La cohabitation avec sa sœur n’était pas tous les jours faciles, mais il ne savait pas comment il ferait sans elle. Malgré les défauts de sa petite sœur, Tristan l’adorait, c’était un rayon de soleil, tout comme sa petite princesse. Alors quand il rentrait à la maison, c’était toujours pour le meilleur. En quittant le ministère, l’auror disparut, son corps se métamorphosa et la chouette qui prit sa place s’envola dans le ciel londonien. Il adorait voler, c’était un avantage certain et cela apportait un vrai sentiment de liberté. Il avait mis des années à apprendre le vol, se transformer était une chose, comprendre comment voler en était une autre. Aujourd’hui, il maîtrisait parfaitement son don et l’utilisait assez régulièrement. Il lui était assez utile pour ne pas se remarquer, mais Tristan préférait ces petits moments, quand il se trouvait dans les airs sans raison valable. Il n’y avait que lui et sa liberté.


Il se posa dans une ruelle du chemin de traverse, à l’ombre des regards. Cela faisait quelque temps que son ventre criait famine, il était temps pour lui de faire le plein. Bien sûr, il aurait pu rentrer chez lui, mais Wendy n’était pas là et ne rentrerait que plus tard. Il devait faire à manger et était un bien piètre cuisinier. Disons que s’il était bon en tant que sorcier, il ne possédait pas de grandes capacités une fois devant les Fourneaux. Sans oublier qu’il n’avait franchement aucune envie de rentrer pour faire à manger. Il allait tout simplement commander à emporter et il savait parfaitement ou allait. Il connaissait de nombreux restaurants. Tristan était un grand gourmand, il aimait découvrir les petites merveilles qui se cachaient parfois au coin d’une ruelle. C’était d’ailleurs comme ça qu’il avait découvert le petit ogre.

C’est donc sur ce dernier que son choix se porte. Quand il arrive, il salue poliment la serveuse qu’il le reconnaît. Après tout, Tristan est un habitué. « Assortiment de charcuterie et verre de vin ? » La demoiselle connaît même ce qu’il va commander pour patienter en attendant sa commande. D’ailleurs, en parlant de celle-ci, il se plonge dans la carte tout en picorant quelques cacahuètes. Rapidement, alors qu’il croque dans son premier morceau de saucisse de canard, il entend la voix du propriétaire des lieux. Difficile de ne pas connaître Rhys, tant sa personnalité attire l’œil. Il s’est souvent dit qu’il se serait bien entendu avec son père. Un sourire amusé se dessine sur les lèvres de l’auror en voyant apparaître le propriétaire du restaurant, tout de jaune vêtu. Cela tranche totalement avec Tristan dont la tenue est très sobre. Parfois, il tente un peu plus de couleurs et de folies, mais c’est uniquement quand sa sœur passe par là, et autant vous dire que s’il peut éviter, il ne va pas se gêner.

« Avec plaisir, j’arrive, je viens juste de choisir ce que je veux pour ma commande. J’ai déjà commandé un verre de vin » Son regard se reporte sur la petite serveuse et il lui fait la liste de tout ce qu’il lui faut. Il était encore tôt, la commande allait prendre du temps, mais ce n’était pas bien grave. Pour une fois, il n’était pas trop tard et Tristan pouvait un peu profiter de sa vie.
Tristan saisit le verre que lui tend la serveuse avant d’emboîter le pas du cracmol. L’Auror n’a aucun mal à côtoyer des êtres sans pouvoir magique, comme il peut côtoyer des moldus, mais il doit bien avouer que cela est assez rare. Il fait toujours attention avec sa consommation d’alcool. Pas vraiment surprenant quand on sait que son père a sombré dans l’alcool quelque temps avant sa mort. Tristan en a toujours l’image et il n’a aucune envie de finir comme ça. Pour autant, il n’est pas le fils de Bilius Weasley pour rien. Ce dernier lui a appris à profiter des bonnes choses de la vie et à les reconnaître. Déguster un bon vin en fait partie. Même s’il ne travaille pas, Tristan reste toujours aux aguets, il ne peut pas s’empêcher de tout observer et le chemin de traverse et souvent un endroit riche en informations quand on sait où chercher. Comme la plupart des Auror, Tristan se concentrer sur la magie noire, sur les gros délits liés à cette dernière, il s’intéressait moins aux petits délits, mais par expérience, il savait qu’aucune piste ne devait être exclue. Il appréciait tout particulièrement ce travail de recherche, mais aimait encore plus appréhender les individus nuisibles. Il espérait en tout cas ne pas faire d’erreurs comme l’avait fait certains de ses collègues lors de la première guerre en enfermant des innocents, ou en laissant des malades s’enfuir, comme il avait été le cas pour Grindelwald bien des siècles plus tôt, mais tout le monde chez les aurors connaissaient cette histoire. Après tout, c’est aussi avec les échecs qu’on avance.

D’une manière générale, Tristan ne parle jamais de ses affaires au ministère, il reste toujours très distant lorsqu’on aborde ce sujet avec lui. Après tout la première qualité d’un auror, c’est sa droiture, en tout cas, c’est le point de vue de Tristan. Il a beau ne pas vraiment soutenir Harry Potter, il est hors de question qu’il ne divulgue des infos susceptibles de bousiller son travail. « Comme d’habitude, on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai eu de la chance aujourd’hui, c’est pour ça que j’en profite en ramenant à manger. » Il était finalement assez rare qu’il puisse profiter de sa fille, son métier lui prenant énormément de temps. Rhys marquait un point, les dernières semaines avaient été agités, et allaient encore l’être. « C’est ce qui est le plus passionnant à vrai dire, sinon on s’ennuie vite, alors autant profiter de ma seule soirée de libre avant quelque longues semaines… » Qui risquait de se transformer en mois. Aujourd’hui, il avait bien avancé sur son enquête, mais parfois, il fallait aussi prendre son temps. Laisser l’autre commettre une erreur, ou attendre que ses complices le fassent. « Et toi comment ça va ? Ton fils va bien ? »

(c) DΛNDELION


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- 6h

Rhys M. Price

Rhys M. Price
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Ven 29 Mai - 23:35

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Dans les rapports humains, la bonté et les mensonges valent mieux que mille vérités.
- 27.02.2004

Ta question, pourtant parfaitement innocente, parfaitement polie, n’obtient qu’une réponse vague.

- Comme d’habitude, on n’a pas le temps de s’ennuyer. J’ai eu de la chance aujourd’hui, c’est pour ça que j’en profite en ramenant à manger.

Tu adresses un sourire amical au Weasley en finissant de rouler ta cigarette, et tu cherches dans tes poches ton zippo. Reste que ces derniers temps, les choses doivent être… particulières.

- C’est ce qui est le plus passionnant à vrai dire, sinon on s’ennuie vite, alors autant profiter de ma seule soirée de libre avant quelque longues semaines…

Tu acquiesces en prenant une bouffée de tabac. Tu ne connais pas assez le fonctionnement du Ministère pour voir clairement quelle partie est en charge de quoi – tu imagines pourtant bien volontiers que les aurors et les brigadiers doivent être sur le qui-vive ces derniers temps, attendant une réponse qui ne saurait tarder aux choix et aux actions de Potter – et de Poudlard. Deux élèves renvoyés, des musiciens à Azkaban. Tu fais tourner entre tes doigts le zippo. Que tout cela crame. Qu’ils s’étouffent dans leurs histoires, dans leurs conneries. S’ils ne le font pas d’eux même, vous finirez bien par leur donner un coup de main. Avec un plus plus de réussite qu’en septembre, tu l’espères. Tu n’oses pas lui demander, pour les disparitions des suspects – en même temps, est-il seulement vraiment au courant ? A-t-il participé ? Tristan Weasley sera-t-il un jour visé par les euthanatoi ? Après Potter, tout te semble possible.

- Et toi comment ça va ? Ton fils va bien ?

Tu te fends d’une moue que tu n’as pas pas trop à forcer pour une fois.

- Oh ne m’en parle pas, cela va faire deux jours que je ne l’ai pas vu ! Tu sais, ce que je regrette le plus avec le fait d’être cracmol ? C’est de ne pas pouvoir transplanner. Les portoloins, c’est pratique, mais c’est contraignant, et quand je rate le coche en finissant trop tard ici je ne peux pas rentrer chez moi le voir.

Petit arrangement avec la vérité. Tu peux transplanner, tu rentres bien à Merthyr Tyfdil le soir. Mais ces derniers jours, tu avais des choses à faire, et tu n’as pu croiser que ton fils déjà endormi, le border, l’embrasser, mais pas lui parler.

- Mais il y a cette inauguration, tu sais… La boutique, là à Pré-Au-Lard dans deux jours, ça a fait la une des journaux... Le Bazar MagicoMoldu, c’est ça ! J’ai promis à Hamlet que j’irai avec lui, et mon frère vit sur place en plus ce sera l’occasion de le voir un peu.

Cela te rend vraiment joyeux cette fois ci, cette percepective. Il te semble que cela fait une éternité que vous n’avez pas juste fait une activité normale en famille. Depuis la mort de ton père probablement. Tu rallumes ta cigarette.

- Et sinon, écoute, plutôt bien. Tant qu’il n’y a pas d’autres concerts juste devant le restaurant, tu sais, je n’ai pas trop à me plaindre.

Tu lui adresses un sourire malicieux en piquant un piment sur ton ardoise.

- Sacré bazar, tout ça. Je ne vais pas te mentir, je suis plutôt inquiet. Ça n’est pas bon pour les affaires, ce qui se passe en ce moment. On a peur du contre coup, maintenant, surtout – de la réaction des terres de feu. Tu sais, ces gens là ne portent pas exactement les gens comme moi et ma famille dans leur cœur.

La Guerre est assez proche pour que tu te souviennes combien ce que tu dis est vrai. Se souvient-il, aussi ? A-t-il vu la façade du Petit Ogre détruite ? Cracmols, laissez la place aux vrais sorciers. Quelle bêtise. Tu es un vrai sorcier, bien sûr, et tu t’es fait une joie de l’apprendre aux quelques imbéciles qui étaient venus vous chahuter un peu – terrible, dernière erreur. Mais ils l’ignorent, et tu aimes assez ne plus avoir à gérer quelques imbéciles puristes en manque de sang en plus du reste. Ça t’a coûté ta femme la dernière fois.

- Je t’avoue que je m’attendais presque à une réaction plus forte du Ministère. La Malefoy n’a même pas été inquiétée. Mais j’imagine que si vous piétinez encore sur les attentats de septembre, il ne serait pas de bon ton de l’arrêter encore ?

Ce serait regrettable, n’est-ce pas, de la remettre derrière les barreaux après l’avoir enfermé et questionné suite à la mort de sa propre belle fille. Ce serait regrettable, aussi, de ne pas en savoir plus, après tout ce temps, sur les euthanatoi qui visaient Potter. Tu sourire disparaît derrière la fumée du tabac.

@Tristan G. Weasley - 778 mots
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Mer 10 Juin - 9:49

Oo-de-lally, oo-de-lally,
golly, what a day
Rhys & Tristan

« Dans les rapports humains, la bonté et les mensonges valent mieux que mille vérités.”. »
27 février 2004Tristan possédait peu de moments de tranquillité. Quand cela lui arrivait, il essayait d’en profiter. Il aurait pu rentrer chez lui pour profiter de sa solitude, mais Tristan n’aimait pas le silence. Il avait grandi avec de la vie autour de lui, même si sa famille n’était pas parfaite, Tristan était marqué par son enfance. D’une certaine manière, elle impactait encore sa vie aujourd’hui. L’auror n’aimait pas se retrouver seul dans sa maison, ça manquait clairement de vie. A contrario, il détestait les endroits bondés de monde et rempli de bruits. Disons qu’il lui fallait un juste-milieu. Alors entre rentrer chez lui et rester seul ou passer quelque temps à siroter un verre au petit ogre, le choix était vite fait. Sa sœur et sa fille n’allaient pas tarder à rentrer et il était certain qu’à l’heure actuelle, sa petite fille était en train de rire à gorge déployée.

Le Weasley appréciait cette adresse, elle dénotait un peu des autres et Tristan aimait la différence. Cela venait sûrement du fait que le gérant était un cracmol, mais cela impactait peu Tristan. Contrairement à sa mère, il était assez ouvert. Le fait de grandir dans l’enceinte de Poudlard pendant une période aussi troublée lui avait apporté, en plus de l’éducation de son père, une réelle ouverture sur le monde. Certains de ses amis avaient perdu de la famille, des élèves de l’école n’avaient pas survécu à cause de la folie d’un homme. Alors non, il refusait de suivre ce chemin, de se ranger du côté du sang, refusant ce qui ne rentraient pas dans ce moule préétabli. Il se doutait qu’être un cracmol n’était pas facile. Tristan se souvenait encore très bien de Rusard, encore aujourd’hui, parfois, il avait peur de le croiser au détour d’un couloir. Heureusement pour le brun, Rhys était loin de ressembler au concierge de Poudlard.

Tristan, comme à son habitude, évite de s’épancher sur son travail. Il sait qu’il ne peut se confier à personne, même pas à ses proches. Pour protéger ceux qu’il aime, mais aussi pour ne pas dévoiler des informations à des oreilles trop attentives, le brun sait garder sa langue dans sa poche. Surtout en des temps troublés, quand on ne sait pas à qui se fier. De toute façon, cela fait partie du métier d’Auror, il ne faut jamais accorder totalement sa confiance, mais toujours posséder du doute, car même vos proches peuvent vous trahir. Tristan était bien placé pour le savoir. La famille Weasley était déchirée, chacun ayant choisi un camp. Tristan regrettait les grandes tablés familiales, il espérait d’ailleurs que le temps permette aux tensions de s’apaiser, mais il en doutait au vu de la conjoncture actuelle. Le brun n’était pas contre Ron et Molly, à vrai dire, ils pouvaient comprendre leur réaction. Les choix d’Harry Potter étaient contestables, on ne peut pas changer le monde en une fraction de seconde. Dans son apprentissage, Tristan avait appris à rester à l’affût, à ne faire confiance à personne. Même s’il était un employé du ministère, il était avant tout un des gardiens protégeant le monde magique des mages noirs et cette nuance avait son importance.


Rapidement, les deux viennent à parler de leurs enfants, il faut dire que quand on devient parents, ces petits bouts prennent une grande place. « On aimerait pouvoir leur accorder, tout notre temps, mais la réalité est différente. » Si Tristan le pouvait, il aimerait passer plus de temps avec sa fille. Parfois, il avait l’impression de ne pas la voir grandir. Qu’un jour, il se réveillerait pour faire face à une jeune fille qu’il ne connaîtrait pas. Alors il tentait de grappiller des moments pour que Rosie comprenne l’importance qu’elle avait dans sa vie, malgré leur début de relation difficile. « Tu sais même en pouvant transplaner parfois on arrive trop tard. Surtout quand on a des horaires comme les nôtres. » En effet le métier d’auror était chronophage et celui de patron de restaurant l’était sûrement tout autant. « Oui, j’en ai entendu parler, je vais sûrement y faire un tour, voir ce qu’on peut y trouver. » Il était certain que l’ouverture de cette boutique allait en énerver certains. A croire que le ministre aimait jeter de l’eau sur de l’huile encore bien chaude. En tout cas, l’ouverture de cette boutique n’allait pas passer inaperçu, même sa fille en avait entendu parler et Tristan avait accepter de l’y amener faire un tour. « Les gens n’aiment pas ce qu’ils jugent différents, alors que c’est ce qui fait la richesse des relations humaines. Certains s’enferment dans des carcans fatigués et passés dont ils n’arriveront jamais à sortir… » C’était affligeant mais véridique. Tristan espérait que cela change avec les nouvelles générations.

Sur l’épaule de Tristan, Siri était bien calme, pour le moment aucun son n’était sorti de son bec, mais cela n’allait surement pas durer bien longtemps. Elle déploya des ailes et se posa sur la table pour attraper quelques cacahuètes. « Siri, tu oublies les bonnes manières… » L’oiseau noir posa son regard sur l’individu qui avait osé le déranger durant sa collation. « moi, pas entendre, moi sourde ! » Roulant des yeux, le Weasley attrapa l’oiseau pour le déposer sur son épaule et déposa sur ce dernier quelques cacahuètes, histoire que le volatile cesse de voler sur la table. « méchant auror ! » articula l’oiseau avant de reprendre son activité de nourrissage. Parfois, Tristan se demandait ce qui lui avait pris en adoptant Siri. Elle possédait un sacré caractère !


« Beaucoup de facteurs rentrent en jeu, elle n’est que la tête d’un mouvement plus profond. Couper la tête résout rarement les problèmes. »
Une fois de plus, il restait évasif, l’enchanteresse possédait des alliés puissants. Dans ce genre de situation, il faut savoir agir intelligemment, et pour le moment le temps n’était pas encore à l’arrestation. « Ce qui est certain, c’est que nous vivons une période délicate et charnière. Hélas j’ai bien peur que les convictions de certains nous entraînent encore vers une guerre. » Cela n’enchantait pas Tristan, même s’il aimait prendre part à des combats. Il savait le danger que cela représentait et quand ont déjà vécu une guerre, on n’a pas envie de recommencer.


(c) DΛNDELION


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Rhys M. Price

Rhys M. Price
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Jeu 17 Sep - 20:46

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Dans les rapports humains, la bonté et les mensonges valent mieux que mille vérités.
- 27.02.2004

- Tu sais même en pouvant transplaner parfois on arrive trop tard. Surtout quand on a des horaires comme les nôtres.

Tu hoches la tête, gravement. A qui le dit-il ? Et encore, il n’a pas conscience de ce qu’est réellement ton emploi du temps, de ce que tu fais, de ce que tu deviens quand les braves gens sont allés se coucher et que les rideaux du restaurant sont tombés. Heureusement d’ailleurs, sinon vous n’auriez sans doute pas cette discussion sur ce ton cordial. Tu lèves les yeux au ciel, tu te demandes comment ton père faisait pour le supporter lui, de vous laisser des jours durant, sans vous voir. Il était moins… Comment dire cela ? Moins protecteur, et moins démonstratif. Et vous aviez votre mère, vous.

Tu avises le mainate posé sur l’épaule de l’auror qui décide de se faire remarquer, et vient se poser sur la table en secouant ses ailes pour picorer le bol d’appéritif salés. Tu regardes leur échange un sourire amusé aux lèvres, et tu cendres ta cigarette alors qu’il la reprend sur son épaule et que l’oiseau lui lance un méchant auror qui te fait presque pouffer.

- J’ai un mainate aussi, tu sais ? Siaradus. Ça veut dire bavard. Il reste généralement à la maison, je n’ai pas envie de le voir crier en gallois sur les clients au restaurant. C’est beau et c’est très intelligent ces bestioles, mais ça a une sacrée personnalité, pas vrai ?

Tu saisis une cacahuète pour la tendre à Siri qui te regarde, presque dubitative, alors que tu lui adresses un grand sourire. Est-ce que l’animal aurait une meilleure intuition que son propriétaire ? Un coup de bec rapide finit pourtant par t’arracher la friandise salée des doigts. Tu souffles par le nez, reportes ton attention sur le Weasley et enchaînes sur tes craintes et la menace d’une guerre qui se fait sentir.

- Beaucoup de facteurs rentrent en jeu, elle n’est que la tête d’un mouvement plus profond. Couper la tête résout rarement les problèmes.

Tu fais tourner ton zippo entre tes doigts, silencieux, un peu sombre. Ce n’est pas toujours la tête qu’il faut couper, effectivement – mais ne rien faire du tout n’arrangera rien non plus. Est-ce que c’est elle, qu’il faudrait arrêter, vraiment ? Ou tuer, quoique les hermétiques rechignent volontiers à en arriver là ? Quelle action aurait le plus de chance d’empêcher une guerre ? Tu rallumes ta cigarette et tires dessus avant de l’éloigner un peu de toi pour estimer combien de bouffées tu peux encore espérer avaler avant de la finir. Tu fumes trop.

- Ce qui est certain, c’est que nous vivons une période délicate et charnière. Hélas j’ai bien peur que les convictions de certains nous entraînent encore vers une guerre.

Il ne lâche rien sur les attentats, malgré ta question. Un instant, ta mâchoire se crispe alors que tu t’agaces, mais tu te reprends très vite et c’est la voix cassée d’un tremollo un peu pathétique que tu t’exclames :

- Mais c’est bien cela qui me fait peur Tristan ! Je ne suis pas certain, moi, de pouvoir tenir une nouvelle guerre. Mon fils commence à grandir, je ne veux pas qu’il se retrouve au milieu de cela, et je ne suis pas un sorcier, je n’ai aucune capacité pour nous défendre. Si les choses avaient dégénéré, le jour du concert, qu’est-ce qui serait arrivé au Petit Ogre ? Qu’est-ce qui me serait arrivé ?

Tu te persuaderais presque toi-même que tu n’es qu’un pauvre cracmol sans défense inquiet pour sa famille. Cadell a eu du nez, en inventant ce petit conte pour vous, il y a soixante dix ans.

- Depuis combien de temps est-ce que nous nous connaissons, mon cher ami ? Est-ce que tu peux me dire que les mesures qui seront prises pour protéger les gens comme moi seront suffisantes ? Que nous ne risquons pas d’être les victimes collatérales d’un conflit qui ne nous concerne pas vraiment ? Je veux dire… Je te parlais des attentats à l’instant, mais il y a eu ceux à Poudlard aussi, il y a eu des étudiants de touchés… Est-ce que c’est à cela que je dois m’attendre ? Pour moi, ou mes sœurs, ou mon frère ? Ou mon fils, même ?

Tu as insisté sur le mot fils. Tu ne les laisserais pas toucher à un seul de ses cheveux, mais il ne sait pas lui, que tu es capable de le protéger, de te protéger. Et c’est un père. Il doit bien comprendre, cela doit bien être une corde sensible. Ça le serait pour toi, il te faut bien l’admettre.

- Je ne te demande pas de me dire ce qui se passe au Ministère, mais je… J’ai besoin de ne pas passer ma vie à craindre pour Hamlet, ni pour aucun autre Price.

D’un geste un peu dramatique, tu écrases ton mégot dans le cendrier sur la table. Tu n’es pas le plus mauvais d’entre vous pour cuisiner les gens, mais c’est vrai que c’est toujours plus simple quand tu mets des menaces de mort dans la discussion.


@Tristan G. Weasley - 859 mots
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