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Une chocogrenouille de reconciliation ?- Emrys
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Ven 1 Mai - 23:05


Une chocogrenouille de reconciliation ?s

Emrys & Ava

◊ ◊ ◊

Le week-end s’était une fois de plus installé à Poudlard. Ava avait la mauvaise habitude de rester plus souvent au lit durant ces deux jours. Elle aimait passer un peu plus son temps sous la couette, comme à la maison, même si ici, elle n’avait pas la bonne odeur de la lessive de sa mère. À ses côtés, Simba dormait sur le dos, les pattes contre son ventre. Visiblement ces petits moments lui allaient bien et il resta immobile quand Ava se redressa dans son lit. Elle n’était pas la seule à profiter de la matinée. Plusieurs de ses camarades dormaient encore ce qui arrangeait bien la Gryffondor. Dernièrement, elle était un bon sujet de conversation et préférait éviter tout nouvel interrogatoire. Doucement, elle se glissa hors de son lit et enfila ses chaussons licornes. Elle les adorait, surtout quand ils clignotaient, mais les piles venaient de rendre l’âme et elle faisait toujours attention ne pas ramener trop de choses moldus avec elle. Pour le moment aucune règle n’interdisait d’en posséder… Elle faisait tout de même attention. Ava avait appris, à ses dépens, que certains objets moldus ne font pas bon ménage avec la magie, comme si la technologique avec laquelle elle avait grandi était incompatible avec le monde magique. La blonde ne savait pas pourquoi, mais il y avait sûrement une explication. Tout en laissant ses pensées vagabondaient. Ava attrapa ses affaires et son chien. Une fois sur le sol, le petit spitz étira d’abord ses pattes avant, puis ses pattes arrière comme l’aurait fait un chat. Dans cette situation elle pensait souvent au roi lion, quand Simba chantait, « C’est moi Simba, c’est moi le roi, du royaume animal. » A chaque fois qu’elle voyait son chien se mouvoir, elle y pensait. Après tout sa petite boule de poils avait une tendance à être une véritable star, ça lui allait bien.  « Allez viens. » Ses affaires sous le bras, la jeune femme partit en direction de la salle de bain. Rien de mieux qu’une bonne douche pour bien se réveiller.

Ava en sortit 30 minutes plus tard toujours en compagnie de Simba qui trottinait gaiement derrière elle. Il était temps de le faire sortir. Les dimanches, les couloirs étaient toujours plus vides, les élèves vaguaient à leur occupation. Parfois Ava s’entraînait au Quidditch, mais pas aujourd’hui. Elle avait toute la journée pour elle, même si elle avait encore des devoirs à terminer. Nul doute qu’elle terminerait sa journée à la bibliothèque, mais pour le moment, elle avait le temps de profiter de son temps libre. Simba ne mit pas longtemps à s’élancer à l’extérieur. Visiblement, il était heureux de pouvoir gambader. Enfonçant ses mains dans ses poches, la blonde se mit à suivre son chien partit en direction du grand parc. Malgré le froid hivernal, le soleil était au rendez-vous, mais le vent lui était glacial. Ava remonta son écharpe, elle n’allait pas passer toute sa journée dehors. Vivement les bons jours, elle commençait à en avoir marre du froid. Laissant son petit chien vagabonder, Ava prit place sous une des voûtes du château. Elle pouvait observait Simba d’ici et était un peu épargné par le vent. Parfois son chez elle lui manquait, comme aujourd’hui. Sa famille lui manquait, même ses imbéciles de frères jumeaux qu’elle avait parfois envie de transformer en cochons. Mais ce qui lui manquait le plus c’était son cheval et ses compétitions de Cso. A chaque vacance, elle s’entraînait avec son beau Galaad. L’hongre connemara lui avait été offerte quelques années avant par sa mère. C’était elle qui le travaillait pendant qu’Ava était à Poudlard. Autant dire qu’il était parfaitement dressé et qu’elle pouvait se faire plaisir quand elle se retrouvait chez ses parents. Alors parfois, même si elle adorait l’école de magie anglaise, Ava avait le mal du pays. Elle se recroquevilla contre elle-même, songeuse.

Voila quelques temps qu’elle n’avait pas parler à Emrys. Pas depuis leur dernière rencontre à pré-au-lard. Rien de vraiment surprenant, elle le connaissait assez bien pour savoir qu’il ne viendrait pas la voir. Déjà qu’il ne faisait quasiment jamais en temps normal. C’était peut-être ça qui la fatiguait le plus, l’impression de toujours devoir lui courir après. Parfois, elle avait juste envie du contraire. Ava ne s’en voulait. Elle avait agi comme elle le faisait très souvent. Disons que ça lui ressemblait. En tout cas, il était clair qu’elle n’irait plus jamais le voir tant qu’il serait en compagnie de ses amis serpentard. Il avait bien insisté sur ce fait, ou même si ce n’était pas le cas, la blonde l’avait perçu ainsi. Se demandant bien où il la situait. En tout cas, il était assez clair qu’elle lui faisait honte, ça elle l’avait bien enregistré. Ce soir-là, elle était rentrée et avait pleuré quasiment toute la nuit dans son lit. Évidemment ce n’était pas passé inaperçu et le lendemain, elle avait dû s’expliquer sur son étrange comportement. Cédric avait saisi l’occasion pour venir la réconforter, mais tout ne s’était pas passé comme prévu. La jeune femme s’était montrée froid. En fait, elle n’avait aucune envie qu’il la console. Preuve de plus qu’elle n’était pas aussi amoureuse que lui… Voir pas du tout. Puis, Cédric s’était engagé sur un sujet glissant, Emrys et ça avait été la goutte de trop. « Pourquoi tu t’entêtes avec lui, il ne t’apporte rien de bon. » « C’est mon meilleur ami. » « Un meilleur ami, ça ne te parle pas comme ça, tu ne le vois quasiment jamais. Il a qu’à rester avec ses potes Serpendard. De toute façon c’est un abruti, on dirait qu’il porte le monde sur ses épaules. Depuis que je te le dis qui ne te mérite pas.» «  Jusqu’à preuve du contraire, je suis capable de choisir mes fréquentations toute seule. » lui avait-elle répondu de manière sèche. Elle en avait marre qu’on décide pour elle. « Franchement tu lui trouves quoi, tu dis que vous êtes amis, vous faite rien ensemble !!! » La discussion s’était envinée, jusqu’à ce qu’Ava finisse par rompre. La jeune femme avait besoin d’espace. Elle avait marre d’etre sujets pour tout. Marre que Cédric mette ses pieds dans sa relation avec Emrys, marre de devoir faire le tampon entre les deux pour rien. Elle était encore plus fatiguée de faire semblant de l’aimer, de lui faire croire qu’elle partageait ses sentiments. Alors la blonde lui avait dit que c’était fini, qu’elle ne pouvait plus évoluer ainsi. Autant dire que Cédric ne s’était pas attendu à un tel renversement de situations. Depuis il avait bien essayé de rétablir le contact, mais Ava ne lui en avait pas laissé la chance, si ce n’est pour lui dire qu’elle était désolée, mais qu’elle ne pouvait pas continuer à lui mentir. Autant dire qu’elle passait désormais pour une fille pas très fréquentable. Étrangement et malgré la situation assez désagréable. Ava se sentait soulagée, l’air lui semblait plus respirable, comme si elle venait de se retirer un poids. Cela faisait longtemps qu’elle doutait de sa relation, s’en libérer, c’était un peu comme retrouver une certaine légèreté. Un aboiement étranglé lui parvint aux oreilles. Simba était revenu à ses côtés, assis, il observait avec un morceau de bois dans la bouche. Visiblement, il était temps pour la jeune femme de se lever et de lancer le jeu.

Il était un peu plus de 21 heures et Ava terminait enfin son devoir concernant les soins aux créatures magiques. C’était un de ses cours préférés, voir son préféré. Elle y apprenait toujours plein de choses et surtout elle découvrait des créatures fantastiques. Dans quelques jours, elle devait rendre un exposé sur les Kelpys. Un démon des eaux irlandais ressemblant à s’y méprendre à un cheval. Contrairement aux moldus qui finissent très souvent comme repas pour ces êtres, les sorciers peuvent les contrôler grâce à une bride. Pour cela il faut utiliser un sortilège de mise en place. Ava termina par une petite référence concernant le monstre du Loch Ness. Une créature qui fascinait depuis des années les moldus, beaucoup cherchaient encore à trouver ce qui se cachait derrière cette photo prise en 1934.  Tous ignoraient qu’il s’agit en fait d’un Kelpy, le plus connu et le plus grand du monde sorcier. Un large sourire se dessina sur les lèvres d’Ava qui ferma un livre sur les créatures vivants dans les milieux marins. Elle venait enfin de terminer son devoir. Il était temps pour elle de regagner tranquillement son dortoir. Le livre sous le bras, elle s’enfonça dans les nombreuses allées de la bibliothèque. C’est entre celles-ci qu’elle aperçut Emrys. Il était assis, au sol, une fois de plus la tête dans un livre. Souvent elle se demandait ce qu’il trouvait plaisant à être ainsi assis sur le sol. Ava avait essayé bien sûr, mais très rapidement, elle avait mal aux fesses. Bref, la jeune femme continua sa route pour ranger son livre un peu plus loin.

Ava resta quelques minutes, seule, face à la rangée de livres consacrés aux créatures magiques. Non, elle n’était pas en train de réfléchir au prochain livre qu’elle pourrait emprunter, mais bien à ce qu’elle allait faire. S’arrêter pour lui rentrer ou regagner le dortoir. A vrai dire, elle était un peu face à un dilemme. Elle craignait de le déranger, mais en même temps, si elle ne faisait pas un vers lui, elle pouvait faire une croire sur leur amitié. Alors la jeune femme rassembla son courage. Elle allait essayer, une dernière fois et si ça ne fonctionnait pas et bien elle laisserait tomber. Simba sur ses talons, elle s’avança vers l’allée ou se trouvait Emrys. Elle tendit une chocogrenouille à Simba qui l’attrapa délicatement et s’empressa de l’apporter au brun. Le chien couina pour attirer son attention et tapota avec sa patte sur la jambe du serpentard. « Qu’est-ce que tu lis ? » demanda t’elle ? « Pas encore des trucs interdis au moins… » Elle tentait de plaisanter, peut-être pas très bien, mais c’était un début



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Sam 2 Mai - 22:12
Une chocogrenouille
de réconciliation


« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
« Mo' ? » Douce, presque hésitante s'élève-t-elle, la voix du Serpentard, alors que debout dans la volière de Poudlard, une centaines de chouettes l'observent de leurs yeux fatigués. Et en chacun de ces regards, semble-t-il y apercevoir un certain agacement face à cet humain qui vient interrompre leur sieste en cette fin d'après-midi. Pourtant, alors que le silence se fait pesant au milieu des oiseaux ébouriffés dans leur sieste, un léger hululement se fait entendre, suivi quelques instants plus tard d'un bruissement d'ailes, alors qu'un grand rapace ne vienne se poser sur le bras d'Emrys. Et comme si souvent, le bec du rapace ne tarde point à s'enfoncer dans la sombre chevelure de l'étudiant, épouillant délicatement ses cheveux comme elle aurait pu le faire avec un autre oiseau. Cela fait désormais cinq ans que la ninoxe partage la vie du brun, ayant été un cadeau reçu suite à son admission en deuxième année à Poudlard, mais déjà, est-il impossible pour lui de s'imaginer de nouveau vivre sans cette chouette. Pourtant, n'est-ce point là le premier oiseau partageant la vie du brun, ni même le plus enclin au contact, la petite perruche qui l'a accompagné à travers les horreurs de son enfance, elle a été bien plus pot-de-colle que cela, si souvent juchée sur l'épaule du brun, ou pendant d'un quelconque endroit de ses pulls. Non, le lien qui l'unit à ce rapace bien plus indépendant est différent, bien plus difficile à décrire - mais pas moins précieux, aux yeux du brun. Ainsi, n'est-ce sans doute point étonnant qu'après un long et fatiguant entraînement de quidditch, c'est à la volière qu'il se rend, passer un petit moment avec son compagnon à plume avant de ne se mettre aux devoirs qui ne cessent de s'entasser depuis plusieurs jours déjà. Leurs ASPIC ne sont peut-être qu'à plus d'une année encore, mais cela n'empêche pour autant pas leurs professeurs de leurs donner des devoirs comme si ces derniers sont cette année encore - ou peut-être est-ce là une autre stratégie d'occuper leurs esprits afin qu'ils ne se laissent pas distraire d'avantage des événements de ces derniers mois, ou pire, qu'ils ne suivent l'exemple des élèves expulsés... Songeur, le brun laisse-t-il ses doigts s'enfuir sous le pelage de la ninoxe, la grattant avec délicatesse jusqu'à ce que cette dernière ne se tord le cou, une expression de bonheur dessiné sur son fin visage. « Je ne vais pas tarder à y aller, tu sais. » Et face à la chouette qui l'observe de ses yeux intelligents, il finit par ajouter: « Pas qu'je veux. Les devoirs. » Avec douceur, le rapace lui pince-t-il l'oreille, tel un geste affectueux et un reproche à la fois, avant, en un hululement, de s'envoler reprendre sa place au milieu des autres chouettes.

En un léger soupire, le brun attrape-t-il son sac si négligemment jeté au sol lors de son entrée dans la volière, avant de quitter cet endroit si spécial qu'il y, au cours des années, appris à apprécier. Il est temps pour lui de s'éloigner de son côté, et d'enfin se pencher sur cette dissertation qu'ils ont à rendre lors de leur prochain cours d'alchimie.

Devant lui, les marches s'enchaînent, alors qu'il laisse derrière lui la volière et les chouettes pour se diriger vers cet endroit que presque l'on peut appeler sa seconde maison, tellement y passe-t-il du temps. Et une dizaine de minutes plus tard, c'est cette odeur si particulière de parchemins qui lui titille les narines, alors qu'il entre dans la bibliothèque, saluant d'un bref signe de la tête celle qui maintien l'ordre de ses lieux, avant de s'enfoncer parmi les rangées, toujours d'avantage, jusqu'à se retrouver au milieu de celles dédiées aux potions et à la si noble science de l'alchimie. Négligemment, pose-t-il une fois de plus son sac au sol, avant de parcourir les rangées, attrapant au passages quelques gros volumes dont les titres non seulement titillaient l'esprit, mais sonnaient telle les promesses de réponses face à la dissertation à rendre quelques jours plus tard.

Ainsi, lorsque le soleil hivernal peu après se couche, et les lampes s'allument, est-il assis au milieu des rangés, dos appuyé contre un mur et livres étalés autour de lui. Et au fur et à mesure que les minutes s'écoulent, le parchemin posé devant lui se remplit de son écriture petite et difficilement lisible à quiconque à part lui. Sa dissertation sur les améliorations qu'a porté Zosimos de Panoplis à l'alchimie de la période hellénistique, elle, n'a point vraiment avancée, mais ses notes ne cessent de s'allonger. Absorbé par sa lecture, ne cesse-t-il de feuilleter les différents livres, comparant leurs références et notant leurs arguments, jusqu'à ce qu'un jappement bien connu brise le silence, et qu'une boule de poil apparaît devant lui, et que des petites pattes ne tardent à se faufiler sur son parchemin, y étalant l'encore encore mouillée. « Vraiment, Simba ? » grommelle-t-il, alors que d'une main, il soulève le petit chien, pendant que l'autre ne pose le pot d'encre hors de la portée de ce dernier: autant éviter de mourir assassiné par la bibliothécaire pour avoir taché ses précieux ouvrages, bien que, techniquement, cela ne serait point de sa faute - mais est-ce certainement là un détail que cette première ne voudrait point entendre. Ce n'est que lorsque le petit canidé, visiblement heureux de revoir le brun grommelant,ne tente de lui lécher son visage et de part la même occasion fait tomber quelque chose sur les jambes du brun que ce dernier cesse de chercher à mettre en sécurité les écrits. Et lorsque son regard se pose sur la chocogrenouille, un léger sourire se dessine sur les lèvres du beau brun. Depuis leur enfance, y a-t-il entre Ava et lui cette règle qu'aucune dispute, qu'aucun argument, ne peut être si grave entre eux pour qu'il ne puisse être résolu par une chocogrenouille... Une règle inventée bien peu de temps après que la blonde n'ait découvert son don, et qui pourtant à ce jour toujours persiste. Et bien que le brun toujours en veuille à la Gryffindor pour la scène inexplicable qu'elle lui a faite quelque temps plus tôt, face à ce geste, cette excuse silencieuse, ne peut-il s'empêcher de lever la tête et chercher du regard celle qu'il devine être tout prêt. Car est-ce là le pouvoir qu'a la blonde sur lui: peu importe à quel point elle peut parfois le frustrer en le poussant dans ses retranchements, il n'est finalement pas capable de lui en vouloir bien longtemps - du moins, pas lorsque cette dernière vient à lui avec un tel geste pacifique. Certes, lui en veut-il toujours pour cette scène dont il ne comprend toujours pas la cause, mais fait est que la blonde lui a manqué, sans doute plus même qu'il ne veuille l'admettre. Et pourtant, reste-t-il sur la retenue face à Ava, tout simplement parce que depuis leur dernière rencontre, il ne sait clairement plus à quoi s'attendre d'elle, ou même sur quel pied danser. Va-t-elle lui refaire une autre scène ? Pour l'instant du moins, y a-t-il espoir que non. « Parce que je ne lis que ça, des trucs interdits? » laisse-t-il échapper. « Tiens. » ajoute-t-il, tendant le petit chien à sa propriétaire. Si Emrys apprécie les animaux, les préfère-t-il tout de même plus grand que cet estomac sur pattes à peine plus grand qu'un rat - bien que Simba soit mignon, ça il doit bien l'admettre. « Tu d'vrais faire gaffe, la bibliothécaire va faire une crise si elle le voit. » Heureusement que le petit chien peut facilement être caché dans un sac si cette dernière vienne à s'approcher, car le brun ne préfère même pas imaginer la réaction si elle qui est si protectrice envers ses livres voit un animal dans sa bibliothèque... « C'est pour le cours d'Alchimie. » finit-il par répondre à l'initiale question d'Ava. Puis, passant ses doigts dans ses cheveux ébouriffés encore depuis son entrainement, il s'étire. « Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? » Peut-être cherchent-il tous deux à faire des efforts, mais pour l'instant, l'ombre de leur dispute passée plane-t-elle encore sur leur conversation, chacun restant sur son initiale retenue. Et alors que ses lèvres sont désormais bien closes, pousse-t-il un de ses livres, libérant une place à Ava si cette dernière souhaite s'asseoir. Un petit geste pour beaucoup, et pourtant, est-il bien grand pour le brun, si peu expressif en temps normal. Tout est loin d'être oublié entre eux, et la scène des Trois Balais toujours ronge l'esprit du brun, mais face à ce traité enfantin scellé par la chocogrenouille, tente-t-il de faire un effort.


(c) DΛNDELION

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Sam 2 Mai - 23:26


Une chocogrenouille de reconciliation ?s

Emrys & Ava

◊ ◊ ◊

La bibliothèque est un lieu qu’Ava a toujours apprécié. Déjà pour son calme, mais aussi pour son coté mystérieux. Quand on venait d’un monde comme celui d’Ava, la bibliothèque de Poudlard ressemblait à un lieu magique qu’on ne voit que dans des films. Quand elle avait vu pour la première fois, elle avait eu l’impression de tomber dans un de ses films qui avaient bercé son enfance. Une fois rentrée chez elle, Ava n’avait pas trouvé les mots pour expliquer la beauté des lieux et ses mystères à sa famille. À vrai dire, elle voulait leur montrer son monde, celui de la magie, mais c’était interdit et Ava savait qu’il s’agissait d’une règle qu’elle ne pourrait jamais transgresser. Ainsi jamais elle ne pourrait partager sa vraie vie de sorcière avec sa famille. C’était peut-être ça le plus dur dans toute cette histoire car les personnes qui l’avaient mise au monde ne pouvaient pas comprendre ce que leur fille vivait réellement. Elle n’était pas la seule à en souffrir, sa famille aussi. Malgré leurs efforts respectifs, il y avait toujours ce fossé qui les opposait, comme s’ils vivaient dans deux mondes différents et que rien au monde ne pourrait changer ça. Ava était la seule qui connaissait les deux mondes, elle trouvait de l’intérêt dans chacun, mais préférait le monde sorcier qui offrait, pour elle, tellement plus de possibilités. Elle savait que ses parents en souffraient, car ils avaient compris qu’il ne pourrait jamais récupérer leur petite fille. Celle d’avant, quand Ava ne possédait pas de pouvoirs magiques, ou disons quand elle ne les avait pas encore découvert. Maintenant qu’elle savait les contrôler, elle ne se voyait plus vivre sans, ils faisaient partie d’elle. Ava avait encore bien de choses à apprendre et elle était ravie de le faire. Il lui tardait de terminer son apprentissage d’animagus, mais pour le moment, elle en était encore très loin. Elle ne savait même pas si elle y arrivait un jour, mais elle essayerait de toutes ses forces. Pour le moment, même si elle avait trouvé son animal, elle n’arrivait a rien de très concret… Seul le travail et les années lui permettraient de réussir ce petit exploit, mais pour le moment, elle avait encore énormément de choses à apprendre.

À cette heure-là, la bibliothèque était vide. La plupart des élèves étaient retournés dans les salles communes de leur dortoir pour profiter de leur dimanche soir. En vérité, c’était la période qu’Ava préférait pour venir étudier. Il y avait toujours une ambiance particulière le dimanche soir, sûrement à cause du manque d’élèves. En tout cas, elle était heureuse d’avoir fini son devoir sur les kelpys. Elle mourrait d’envie de partir faire un petit tour en Ecosse. Peut-etre aurait-elle la chance de découvrir cet animal fantastique. Voir de le chevaucher avec classe ! Les yeux perdus dans le vague, la blonde reva quelques temps à son escapade sur le dos de l’animal aquatique avant de se rappeler de sa dangerosité. Elle était peut-etre une sorcière, mais une jeune et rien ne lui disait qu’elle réussirait à dompter l’animal. En fait, elle avait bien plus de chance de finir par se faire manger… L’idée ne lui était pas très plaisante. Dommage, elle allait devoir trouver un autre moyen d’observer ces créatures. Souvent elle réfléchissait à l’après. Au métier qu’elle pourrait exercer quand elle aurait terminé ses études. En vérité, elle se voyait bien travailler au ministère pour venir en aide aux créatures magiques. La seule chose qu’elle voulait, c’était de travailler d’une manière positive. De ne pas les tuer, mais plutôt de les protéger.

Il était temps pour la Gryffondor de quitter la bibliothèque et de retrouver son lit. Elle avait un peu traîné ce soir, elle n’avait pas envie de croiser Cédric, ni d’autres élèves de sa maison. Beaucoup lui posaient des questions, ou la toisaient. Même si elle assumait son choix, elle préférait ne pas être au centre de l’attention et pouvoir remonter dans les dortoirs sans attirer les regards. A vrai dire, elle n’était pas vraiment surprise de croiser Emrys dans les allées, cela lui ressemblait assez. Elle était plus surprise de trouver le courage d’aller le voir. Ava était fière, elle n’aimait pas avouer ses torts, mais avec Emrys ce n’était pas vraiment la question. C’était son meilleur ami, et malgré tout ce qu’elle pouvait lui reprocher, elle n’arrivait pas à tenir ses distances. Elle avait besoin de le voir, même quand il boudait. Visiblement, elle n’était pas la seule qui était heureuse de la retrouver. Emrys ne supportait pas Simba, mais le petit chien l’adorait. Il essayait toujours de jouer avec lui, mais bien évidemment le brun avait d’autres choses à faire. Parfois il allait même jusqu’à lui mordiller le mollet, ce qui ne plaisait pas vraiment à son meilleur ami, mais ça elle pouvait facilement le comprendre. En tout cas, c’était avec une certaine fierté et la queue magnifiquement recourbée sur le dos que le chien s’élança en trottinant vers le serpentard. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres quand la voix du brun s’éleva dans les airs. Pendant quelques secondes qui parurent très longues à la blonde, elle resta en retrait, préférant observer la réaction du garçon. Heureusement pour elle, bien rapidement, elle comprend que tous les feux sont aux verts et ne met pas longtemps avant de se rapprocher du petit Duo. « Tu as vu, c’est un nouveau tour… Tu as eu de la chance, souvent il grignote la moitié du papier… » Simba n’était pas très intelligent, voir un peu bête, mais Ava l’aimait quand même.

« Fais pas comme si tu ne sais pas de quoi je parle. » En règle générale, Ava et Emrys respectaient les règles, mais ils leur étaient arrivés à une ou deux reprises de franchir la porte de la réserve pour fourrer leur nez dans des ouvrages pas très recommandés. Bien évidemment il s’agissait là de curiosité, même si Ava aimait surtout le goût du risque. En vérité, si Emrys avait été amené à lire ce genre de livres et bien c’était en majeur partie à cause d’Ava et de ses grandes idées… « D’ailleurs peut-etre qu’on devrait retourner y faire un petit tour un de ces jours » lui glissa t’elle dans un murmure. Toute émoustillée à l’idée de retenter l’aventure. Pour ne pas trop embeter son meilleur ami, la blonde attrapa la boule de poils rouquine qui tentait de laver le visage de son meilleur ami. « Viens là toi. » Elle l’attrapa avant de se laisser glisser à coté d’Emrys. Par habitude, elle déposa son chien sur ses genoux, mais il ne tarda pas à bondir sur le sol. Ce chien n’écoutait jamais.« Figure toi qu’elle me laisse l’amener quand y a pas beaucoup de monde. Je crois qu’elle l’aime bien… Elle m’a parlé qu’elle en avait eu, Simba doit le lui rappeler, sinon je ne vois pas pourquoi, elle le tolère. »

Contrairement à Emrys, Ava n’étudiait pas l’alchimie. Elle aurait pu, mais avait préféré une autre option. « Et c’est sur quel sujet ? » Elle se doutait que le sujet de l’alchimie était vaste, Emrys pouvait travailler sur beaucoup de choses. « Hmmm je suis venue finir un devoir de soins aux créatures magiques. » lui répondit-elle quand son meilleur ami lui demanda ce qu’elle faisait ici. « Une petite étude sur les Kelpys. » Emrys n’était pas vraiment intéressé par ce genre de choses, mais elle aimait bien lui en parler. « Tu savais que le monstre du loch Ness était en fait un Kelpy ? » La blonde se mit à rire, quand je pense que ça fait encore débat dans le monde des moldus. « En tout cas j’espère qu’ils ne découvriront jamais de quoi il s’agit, autant pour lui, que pour nous. » Ava était bien placé pour savoir que l’humanité sans pouvoir craignait par-dessus tout ce qu’elle ne connaissait pas. Si un jour, le monde découvrirait l’existence de la sorcellerie, Ava doutait que cela puisse bien se passer. Du coup, elle espérait que cela ne soit jamais le cas. « Je t’ai vu, alors j’ai décidé de venir te voir. Je voulais… » Elle n’était pas vraiment douée pour ça, mais bon l’important ce n’était pas vraiment la manière mais plus le fond. « M’excuser pour la dernière fois. » La blonde passa ses mains autour de ses genoux avant de poser un regard doux sur son meilleur ami. « Tu m’as manqué. » Un léger sourire en coin, elle l’observe avant de briser une nouvelle fois le silence. « Tu ne l’ouvres pas ? » D’un coup d’œil, elle lui indique la chocogrenouille Après tout, peut-être allait-il pouvoir agrandir sa collection. « Faut que je te montre quelque chose ! » Ah oui elle avait presque oublié. « Simba ?! » Le spitz posa son regard sur la jeune femme. « Fais le mort. » En guise de réponse le canidé se laissa tomber sur le sol. Il se roula, avant de se mettre sur le dos, les quatre pattes retournées contre son lui. Et en plus, comme pour se moquer d’elle, il se mit à ronfler. Ava laissa échapper un long soupire. « Je sais pas si un jour, j’arriverai à en faire quelque chose… Si seulement il acceptait les gros chiens, j’aurais pris un australien ou un berger allemand ! » Autrement dit, une race de chien avec un peu plus de neurones que le spitz nain. « Comment va Morgana ? » Cela faisait longtemps qu’elle ne l’avait pas vu.



(c) oxymort



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1 interraction avec un animal de compagnie

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Dim 3 Mai - 22:54
Une chocogrenouille
de réconciliation


« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Il y a un adage qui dit qu’on fait toujours du mal à ceux qu’on aime mais il oublie de dire qu’on aime ceux qui nous font du mal.* Peut-être le brun ne s'en rend pas encore compte, mais jamais un adage n'aurait mieux su décrire l'état dans lequel actuellement il se trouve. Incapable est-il de voir au-delà de son propre cœur serré, de voir que cette froide distance que toujours il impose blesse également la blonde - et comment pourrait-il? Jamais n'a-t-il été des plus expressifs, jamais n'a-t-il été doué pour lire les émotions des autres - et pourtant, jamais non plus Ava ne lui a fait une telle scène. Certes, avec la blonde, faut-il s'attendre à des moments pour le moins houleux, mais aujourd'hui encore, ne comprend-il pas où elle a voulu en venir. Peut-être aurait-il pu en insister, aurait-il pu chercher à comprendre d'où venait l'étrange comportement de la blonde - mais comme si souvent lorsqu'on le met face à un mur, s'est-il refermé, et les joues rougissantes, a-t-il uniquement cherché à fuir cette scène qui le mettait dans l’embarras. La scène qui par la suite lui a valu bien des moqueries aussi de la part de ses amis. Alors, non, lui faudra-t-il plus qu'une chocogrenouille pour oublier,  mais fait est que les amis d’enfance… Si vous vous en débarrassez pas à l’adolescence, c’est un truc que vous traînez toute votre vie. ** - et autant dire que de semer Ava n'est qu'une vaine illusion, comme trop souvent elle le lui a prouvé durant leur enfance. Et, au fond, peut-être cela l'arrange-t-il. Peut-être que malgré le fait que bien souvent, la blonde n'use sa bien fine patience, ne veut-il pas la repousser - pas pour de bon du moins. Alors du moins cherche-t-il à ranger au placard la côté plus grognon de sa personnalité, laissant du moins une chance à cette tentative de réconciliation, comme toujours entamée par Ava.

« C'est... baveux comme tour. » laisse-t-il échapper, alors que contre le pan de sa cape, il essuie l'emballage. Evidemment, cela ressemble là à la blonde que de croire que de tels tours plairont à d'autres qu'elle - après tout, qui ne rêverait pas de recevoir une chocogrenouille dont l'emballage est recouvert de bave ? Mais est-ce bien là une remarque qui point ne franchit ses lèvres: même le brun a compris que mieux vaut-il ne rien dire au sujet du chien-rat de la blonde si l'on espère vivre encore une journée de plus.

« Et pourquoi t'voudrais y aller ? » laisse-t-il échapper, le son de son Pays de Galle natal traînant toujours dans sa voix. La réserve de la bibliothèque contient-elle bien des secrets - mais ces derniers touchent-ils essentiellement à cette forme de magie que la blonde n'est que trop rapide à condamner, sans pour autant en connaitre toute son étendue. Cette magie rythmée de sang et de sortilèges oubliés, que beaucoup qualifient de noire. « T'sais qu'il te suffit de demander pour avoir accès aux bouquins ? » Après tout, sont-ils désormais en sixième année de défense contre les forces du mal et Arst obscures, et l'accès à ces livres dont les secrets sont si savamment gardés dans la réserve leur sont désormais accessibles. A condition bien sûr d'avoir une note de la part d'une de leurs professeurs - mais n'est-ce là qu'une formalité, n'est-ce pas ? Car parmi les employés de Poudlard, toujours s'en trouve un assez sensible à la flatterie voilée par l'intérêt qu'à pour sa matière un de ses étudiants - ou du moins est-ce là une carte qu'a déjà joué le brun à plus d'une reprise déjà, satisfaisant ainsi cette soif de savoir qu'est le sien en même temps que sa fascination pour ces sortilèges si raffinés qui y sont décrits.

« C'est sur les apports de Zosimos de Panoplis à l'alchimie de l'antiquité, et pourquoi ses enseignements nous sont toujours utiles de nos jours. » laisse-t-il échapper, mais bien que ce soit là sa plus longue phrase d'aujourd'hui, est-il pourtant certain que cela n'aiderait point la blonde à comprendre de quoi il parle, réellement - après tout, lui parler de potions et d'alchimie et comme parler à Emrys d'animaux magiques: aussi passionnant que soit le sujet pour la personne en parlant, autant plongent-ils leur interlocuteurs en un état de somnolence. Indiquant de par un léger haussement d'épaules qu'il ne désire point s'étendre sur le sujet, il ajoute: « De l'équilibre des quatre éléments si t'veux. Il croyait qu'ils fondent et se spiritualisent selon des règles immuables, régis par le même processus de séparation et de mélange qui régit l'Univers. » Ayant passé les dernières heures le nez plongé dans des textes anciens, aurait-il pu continuer à parler d'avantage sur le sujet - mais à quoi bon, lorsqu'il ne sait que trop bien que son interlocutrice ne s'y passionnera guère ? A la place, laisse-t-il la blonde parler de kelpis et de moldus, deux sujets qui que bien peu l'intéressent. « Faudrait déjà qu'ils voient quelques chose - ils sont aveugles les moldus quand même. » se contente-t-il de répondre, sans pour autant entièrement parvenir à cacher ce mépris qu'est le sien face aux moldus. Et comment aurait-ce pu en être autrement ? Avec la guerre qu'a fait rage lors de son enfance, sa mère a-t-elle préféré résider loin des autres sorciers, de rester dans ce village et cette maison qu'il leur a laissé, lui, le jour où il a décidé de prendre la poudre d'escampette. Et pourtant, contrairement à Ava, jamais Emrys ne s'y est senti à l'aise dans ce monde, ne recevant des moldus uniquement mépris et regards de travers. Après tout, pour eux, il n'était que le fils du bon-à-rien, ce garçon que l'on préfère éviter, oublier, pour ne point être forcé d'admettre que son petit monde peut-être n'est pas aussi parfait que l'on l'imagine. Que tout ne tourne pas qu'autour de pelouses vertes impeccablement entre-tenues et que l'image de famille parfaite souvent n'est que façade. Non, au cours des années, le brun a-t-il toujours d'avantage appris à mépriser ce monde, préférant de loin celui que lui a transmis le sang de sa mère et préférant éviter toute insinuation même à l'héritage qu'est celui transmis par son géniteur. Et sur ce point du moins, Ava semble-t-elle avoir appris la leçon transmise au cours des dernières années, puisque bien rapidement, change-t-elle de sujet - et face à l'excuse pourtant timide, les lèvres du brun s'étirent en un mouvement à peine perceptible. Il lui a manqué. Des paroles si simples pourtant, et même si son faciès point le montre, sont-elles loin de le laisser indifférent. Il aurait pu lui dire qu'elle aussi lui a manqué - et pourtant, fierté et retenue empêchent-elles ces mots de franchir ses lèvres. Toujours a-t-il été peu loquace, plus encore lorsqu'il s'agit de parler sentiments - et ce n'est pas aujourd'hui que cela changera. A la place, se contente-t-il d'ouvrir l'emballage de la confiserie, et tenant une des pattes de la grenouille entre ses doigts, la tend-il à la blonde: après tout, est-ce là également part de leur rituel, de partager cette offrande de paix.

Et alors que le chocolat ravit ses papilles, son ventre se met à grouiller rappelant au brun que, plongé dans ses devoirs, c'est une fois de plus qu'il a oublié un repas - heureusement, y a-t-il dans son dortoir encore des restes de son colis hebdomadaire de friandises que lui envoie sa mère, car cela devra faire l'affaire jusqu'à demain matin du moins. « Fascinant. » Qui sait, peut-être est-ce le manque de sucre ou cette fatigue qui lentement se fait sentir, qui font qu'il a bien du mal à se passionner pour le tour que si fièrement lui présente Ava - mais en même temps, celui-ci ne fait-il qu'aller dans le sens du caractère du petit canidé hors-sol, puisqu'au lieu d'un véritable tour, ce dernier ne tarde pas à ronfler, arrachant à Emrys au passage un léger bâillement. A vrai dire a-t-il bien espéré pouvoir caler encore une heure ou deux de devoirs aujourd'hui - mais peut-être sur ce point, a-t-il vu trop gros. « Elle va bien - même si vaut mieux certainement jamais lui présenter Simba, elle va en faire qu'une bouchée. » Après tout, dans la nature, son espèce est-elle connue pour s'en prendre aux animaux bien plus grands et lourds que ce petit chien. Puis, pendant un bref instant, son regard se perd-il dans celui de la jolie blonde. « Bon, t'vas me dire c'qui va pas ? » Beau a-t-il ne pas être doué pour lire les émotions des autres, un défaut bien si souvent lui fait mettre pieds dans le plats - et pourtant, connait-il assez bien la blonde pour savoir qu'il y a autre chose que ces futilités qu'aujourd'hui ils échangent. Alors, ils peuvent continuer à tourner autour du pot, mais il est déjà assez tard pour ne pas se laisser aller à de tels jeux aujourd'hui.

(c) DΛNDELION

*Fight Club
**Ma vie en l’air

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Lun 4 Mai - 0:28


Une chocogrenouille de reconciliation ?s

Emrys & Ava

◊ ◊ ◊

De nouveau, assise à côté de son meilleur ami, Ava ne pouvait s’empêcher de se dire que la vie était bien étrange. Quelques jours, plus tôt, elle n’aurait jamais eu la force de venir à sa rencontre, mais en cette fin de journée, elle avait trouvé le courage nécessaire. Un léger sourire étira ses lèvres tandis qu’elle laissait une fois de plus son esprit vagabondé. Elle se rappelait d’un film et d’une phrase en particulier. Celle-ci disait "La vie est une série de destins et d’incidents croisés échappant à notre contrôle". Ava trouvait cela assez vrai. Après tout, si ses parents n’avaient pas fait le choix de déménager dans cette petite ville d’Angleterre, elle n’aurait sans doute jamais rencontré Emrys. Peut-être n’aurait-elle jamais compris qu’elle était une sorcière. L’idée était terrifiante, elle ne savait pas ce qu’elle serait devenue, si la maman d’Emrys ne lui était pas venue en aide à ce moment-là. Elle savait qu’il y avait très peu de chance pour qu’une amitié entre elle et le brun ait vu le jour à Poudlard. Après tout leur histoire était née à cause du caractère de la petite fille. C’était elle qui s’était immiscé dans la vie d’Emrys et parfois Ava se disait qu’il a fait tout simplement finit par l’accepter, car cela était bien moins fatiguant que de toujours devoir la repousser. En tout cas, elle espérait tout de même qu’il l’apprécie pour sa personnalité et non pas parce qu’il était obligé de la supporter. La discussion qu’il avait eue la dernière fois l’avait refroidie. Désormais, elle doutait de leur amitié, mais elle n’avait pas vraiment envie d’en parler, parce qu’elle ne voulait pas envenimer la situation. Emrys avait une place très spéciale dans la vie de la blonde et dans son cœur aussi. Et c’était peut-être pour ça que la situation lui semblait si compliqué. On rencontre des milliers de gens et aucun ne nous touche, et tout à coup, on rencontre une personne et notre vie est changée, pour toujours… C’était un peu ça, Emrys pour elle, mais si elle lui disait ça, il y avait de forte chance pour qu’il parte en courant. Pour le moment, elle préférait l’observer, tandis qu’il regardait la chocogrenouille un peu baveuse. « Peut-être… Mais... » La blonde tenta de changer de voix avant de rajouter « Un peu gluant, mais appétissant. » Bon elle avait encore pas mal de progrès à faire avant de faire parfaitement la voix de Simba… Un jour, elle y arriverait. « Tu penses que je devais me lancer dans une carrière d’imitatrice ? » Vu la tête du brun, ce n’était pas une très très bonne idée. « Dommage, je pensais avoir de quoi faire carrière. » plaisante-t’elle tout en se calant un peu plus contre la bibliothèque. Visiblement, Simba apprécie de pouvoir l’utiliser comme cousin, mais ça ce n’est pas vraiment une surprise. Le spitz aime en effet tout ce qui est confortable. Ava doit même lui mettre un petit manteau pour qu’il sorte lorsque la pluie a décidé de s’inviter. Parce que oui, tout le monde sait que la pluie fait friser le magnifique poil de monsieur Simba… 

«  Mais parce que c’est amusant. » Pour quelles autres raisons voudrait-elle y aller. « Si je demande y a plus aucun intérêt à y aller en cachette et ça perd tout son intérêt. » Vraiment, il fallait tout lui expliquer ou quoi ? S’ils demandaient, il n’y aurait pas la petite excitation juste avant de rentrer dans la salle, ni la mise en œuvre de leur plan. « Bon ok… Et si on tentait la forêt interdite ! » Bon d’accord, c’était un tout autre niveau et vu ce qui se passait actuellement, ce n’était peut-être pas la meilleure idée. « Tu sais qu’en toute logique, c’est moi qui suis censée t’empêcher de faire des conneries... » Ou pas, mais bon ce n’était pas si grave après tout. Ava rêvait depuis longtemps de visiter la forêt interdite. Le simple fait que cela soit interdit, lui donnait envie d’y aller. « Bon c’était peut-être pas le meilleur moment ». Ava n’avait pas envie de se faire renvoyer...Et une petite excursion dans la forêt interdite risquait bien de lui coûter sa place. « Non… Mauvaise idée… Pas pour le moment... » Elle allait devoir trouver autre chose pour avoir un petit peu la frousse. « Et si on allait faire un tour dans la cabane hurlante. » Bon ce n’était pas génial, mais ça pouvait au moins leur faire un peu hérisser les poils…

 « Dommage qu’il n’y ai pas de parcs d’attractions dans le coin ! » Elle ne savait même pas si cela existait dans le monde sorcier. « Tu sais s'il y en a d’ailleurs ? Nous, on a disneyland ou l’alton tower… voir universel studio si on va aux états unis, mais concernant les sorciers ? » C’était une question sérieuse… Elle n’avait jamais vraiment réfléchi à la question. Ce qui était sur c’est qu’elle adorait les parcs d’attractions. Ses parents l’avaient amené deux ans plus tôt à Disneyland Paris. Ils avaient passés 3 journées de folie avec ses frères. Un pur moment de bonheur et d’amusement. Ava aimerait y retourner avec Emrys, mais il n’aimait pas vraiment se mêler aux moldus… Alors monter dans un grand 8…

« Ouais... » En fait, non, elle n’est pas vraiment convaincue et comprend pourquoi elle n’a pas choisi l’alchimie. Il ne lui a dit qu’une phrase et elle ne comprend. « J’ai rien compris... » finit-elle pas dire. Ce n’est pas qu’elle n’a pas essayer de saisir ce qu’il était en train de lui dire, mais que c’est tout simplement trop compliqué pour elle. « Du coup, tu as déjà essayé de changer des matières ou pour le moment vos cours sont plus théorique, tu dois faire quoi en pratique ? » Ava savait que le sujet était intéressant et qu’il apportait sûrement de bonnes notions, dont certaines devaient être utile dans la vie sorcière, sauf qu’elle savait que ce genre de matières n’était pas vraiment faite pour elle. 


« Hmmm c’est pas faux. » Laisse t’elle échapper en entendant Emrys parler des moldus. « Et ce n'est sûrement pas plus mal pour nous. » C’est assez étrange. Parfois elle se sent totalement sorcière, parfois, elle se souvient d’où elle vient. Ses parents sont des moldus comme ses petits frères. « On ne peut pas trop leur en vouloir, ils vivent dans un monde sans magie, ils ne savent pas voir derrière les apparences. » Tente t’elle d’expliquer bien maladroitement. « En tout cas, un jour, j’aimerais bien y aller… En écosse, au Loch Ness… il paraît que c’est superbe. »

Si Emrys avait envie de calme, c’était raté. Ava parlait toujours autant et les facéties de Simba n’aidaient pas. Voilà qu’il tentait désormais de faire un trou dans la chaussure d’Ava. « Simba ! Arrête ! » Une fois de plus, elle le rattrape et le dépose sur ses genoux, en espérant que cette fois, il y reste ! « Tu verras, un jour, tu le trouveras vraiment fantastique ! » dit-elle, pleine d’espoir, même si au fond d’elle, elle n’est vraiment pas certaine que cela puisse arriver. « Si ta chouette touche Simba, j’utilise ses plumes pour en faire des flèches ! » Il est dingue ou quoi ! Personne touche à Simbounet, faudra lui passer sur le corps. 

« Hmmm » La, conversation qu’elle a tant désiré, semble être sur le point d’arriver et voilà qu’elle cherche ses mots. Elle qui avait pourtant la langue si pendue quelques jours plus tôt, ne sait plus vraiment pas ou commencer. Il lui faut donc quelque temps pour se lancer, pour trouver les bons mots. Ceux qui expliqueront aux mieux ses sentiments. « C’est juste que... » Allez Ava, ce n’est pas si difficile, il suffit juste d’aligner des mots l’un après l’autre. « Dernièrement, j’ai l’impression que tu cherches à m’éviter. Je sais que ce n’est pas toujours facile, que tu n’aimes pas trop être rattaché au monde des moldus. » Bon en s’affichant avec Ava, ce n’était pas très facile. « Que tu n’aimes pas être le centre de l’attention, sauf qu’évidemment, en me fréquentant, c’est un peu le cas. » Parce que oui les amitiés entre les serpentards et les Gryffondors n’étaient pas très courante, voir même inexistante. « Après, c’est peut-être moi qui me fait des idée, c’est possible aussi. » Volontairement, elle préfère ne pas lui parler de Cédric. En effet, elle a peur qu’Emrys pense que sa séparation est la raison de sa venue ici. Alors que ce n’est pas du tout le cas. « Alors peut-être qu’on grandit chacun de nos côtés et qu’on prend des chemins différents… Ce que je peux comprendre après tout, c’est toujours moi qui t’a suivi partout, tu ne l’as jamais vraiment choisi. » Et c’était peut-être ça qui la faisait autant douter. « La dernière fois, je sais pas, en te voyant partir, j’ai cru que j’allais te perdre, alors j’ai mal réagi, mais c’est juste parce que je tiens à toi… Après, tu as le droit de sortir avec qui tu veux, sans que j’ai des choses à redire. » La vie d’Emrys lui appartenait, elle n’avait rien à dire là dessus. « Je suis désolée si je t’ai fait honte la dernière fois, ce n’était pas voulu, je ne viendrais plus t’embêter quand tu es en compagnie des amis de ta maison. De toute façon, je crois qu’on n'est pas trop compatibles eux et moi. » En effet, ils ne pouvaient pas se supporter, alors si Ava voulait éviter les scènes comme celle de la dernière fois, autant qu’elle évite de les croiser, cela réduisait grandement les risques. 

(c) oxymort



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Jeu 14 Mai - 21:30
Une chocogrenouille
de réconciliation


« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Un bref instant, laisse-t-il vaguer son regard vers la réserve, alors que les paroles de la blonde frappent ses tympans. Toujours a-t-il été curieux, assoiffé de ce savoir qui ne se trouve qu'à quelques pas, et qui pourtant semble si loin. Des livres contenant pour certains des retranscriptions de pouvoirs qu'il peine encore à ne serait-ce qu'imaginer. Mais contrairement à la blonde désormais assise à ses côtés, la raison la plus part du temps l'emporte chez le brun - mais est-ce si surprenant ? Lorsque le risque n'est point à la hauteur de la récompense, lorsque un autre chemin permet d'arriver au même résultat, alors pourquoi prendre le risque d’entacher une réputation encore immaculée ? Pourtant, n'est-il point couard le ténébreux brun - mais n'apprécie-t-il point le risque inutile. Pour l'instant, jamais n'a-t-il eu du mal à obtenir les livres qu'il a pu souhaiter lire, alors pourquoi inutilement enfreindre les règles si l'on ne peut rien y gagner, mais uniquement perdre ? Certes, cela serait-il fascinant l'idée que de feuilleter les livres contenus dans cette section, découvrant page par page les mystères de la réserve - mais cela, jamais ne parviendront-ils à avoir assez de temps pour le faire. « Amusant, c'est le Gryffindor pour stupide. » Des paroles qu'échappent de ses lèvres, alors que ses doigts passent dans ses boucles brunes, dégageant de son visage ces mèches qui toujours semblent voiler son regard. Et comme si souvent, ses paroles sont-elles bien peu délicates - mais voilà ce qui n'est point une surprise lorsqu'on connais le brun, car aussi adroit qu'il est lorsqu'il s'agit de ses études, aussi doué est-il pour mettre les pieds dans le plat lorsque les relations sociales sont en jeu - et ce souvent sans même en prendre conscience.

« M'dis pas que t'as toujours pas vu d'licornes. L'prof doit avoir les oreilles qui sifflent alors, l'pauvre. » Sans que le brun ne s'en rende réellement compte, doucement leur discussion reprend-elle ce ton plus détendu, abandonnant doucement rancœur et colère qui ont peuplé leur dernière rencontre à Pré-au-Lard - et la moquerie qui a ce moment illumine le regard du serpent clairement souligne ce fait. Après tout, n'est-ce point là, dans l'existence des licornes, qu'Ava a finalement trouvé un certain réconfort après la découverte qu'elle n'était pas une simple moldu ? Encore aujourd'hui, le brun peut-il se souvenir de tous les monologues que cette dernière lui a faite, exposant en long, large et travers à quel point ces animaux étaient fascinant - bien que du haut de ses neuf ans, ne parvenant point à voiler sa déception au fait qu'aucune d'entre elles n'avaient la crinière aux couleurs de l'arc-en-ciel telle que la ridicule bestiole qu'elle portait à cette époque d'imprimée sur son T-shirt ? Et au fond, reste-t-il persuadé que c'est à cause de cette ambition point si secrète d'un jour poser yeux sur un de ces animaux qu'elle croyait appartenir à la mythologie que la blonde à choisi le cours de soin aux créatures magiques. « Ava Moore qui s'plie au règlement, c'est l'monde à l'envers. » Quelques mots seulement, et pourtant dégoulinent-ils de sarcasme et moquerie. Depuis leur enfance, la blonde a-t-elle pris un malin plaisir à franchir les limites, et à voir dans les interdictions des encouragements silencieux. « M'dis pas que tu te souviens tout à coup de ton badge. » Son regard qui pour un court instant se pose sur l'insigne de préfète que trop clairement dévoile ce de quoi il parle. « C'est quoi déjà qu'tu disais ? Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.* »

Et pourtant, si en compagnie de la blonde, le brun est bien plus bavard qu'il ne l'est en temps normal, ne peut-il pour autant pas s'empêcher d'à nouveau rouler des yeux devant la bavardise de cette dernière. Décidément, jamais cette dernier sait-elle se taire, sautant d'un sujet à l'autre, souvent même sans entre eux. « C'est pas juste d'la transmutation. » Enfin, comment peut-il lui expliquer qu'il s'agit là de bien plus, d'une véritable science, basant sur ses propres principes si particuliers de l'équilibre et le changement d'état ? Que les pouvoirs exquis de la Pierre philosophale peut-être font partie du plus grand art de cette matière, mais que ce n'est point la le seul ? « 'nfin t'as pas besoin d'faire semblant de t'y intéresser. » Après tout, n'est-ce point un secret que leurs intérêts sont des plus divergents - alors à quoi bon de se forcer de parler d'un sujet qui ennuierait la blonde, et risque d'agacer le brun pour expliquer même ce qui semble si évident pour lui?

« Faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. » Vers le plafond, ses yeux se lèvent: car s'il y a une certitude dans sa vie, c'est bien que jamais il n'appréciera ce petit essuie-pieds qui toujours suit la blonde. Enfin, n'est-ce pas tant contre Simba que cela se dirige, car s'il est insupportable, a-t-il du même quelque chose d'attachant, mais bien plus contre l'idée même d'avoir un aussi... peut-on vraiment appeler ça un chien ? Mais finalement, n'est-ce pas là ce qui dans les paroles de la blonde a fait tiquer le Serpent. « Faudrait déjà qu'elle te laisse approcher. » Morgana est-elle une certainement aussi peu sociable que ne l'est son maître, refusant de se laisser toucher par un autre humain que le brun. « Et t'es la seule que t'arriveras à blesser avec d'flèches. » Car vu comme la blonde est maladroite, cela est étonnant qu'en lui mettant une baguette dans la main, elle n'ait encore blessé personne.

Sauf que si le brun peut-être n'est pas bien bavard jusqu'ici, sent-il que cela ne risque pas de s'améliorer. Pourquoi a-t-il été si stupide que d'évoquer ce sujet qu'ils sont jusque là parvenus à évoquer? Pourquoi a-t-il du ainsi ouvrir la porte à lancer la blonde sur un sujet dont-il n'a finalement pas envie d'en parler ? Certes, en toute théorie, ne l'a-t-il point lancé sur ce point particulier, n'évoquant que ce qui visiblement semble peser sur l'esprit de la jeune femme - mais comment a-t-il pu être aussi stupide que de ne pas voir de quoi justement il s'agit ? Décidément, ne comprendra-t-il jamais les relations sociales, et encore moins les filles - même celles avec lesquelles pourtant il est ami depuis bien des années. « C'est pas comme si t'avais beaucoup de temps pour l'remarquer. » laisse-t-il échapper. « 'fin on est vraiment obligé de parler ça, finalement ? C'pas comme si y avait grand chose à dire d'toute façon. On est occupé avec les cours et tout ça. » Et sur ce point là, n'est-ce pas un mensonge. Entre ses cours, le club de potions et les entraînements de Quidditch, passe-t-il le restant de son temps à la bibliothèque, cherchant à assurer ses devoirs. « Puis sincèrement, c'est pas en t'voyant faire une scène qu'on a envie d'passer du temps avec toi. Franchement, t'croyais quoi, qu'en me hurlant dessus, j'ai envie d'parler avec toi ? » Le connait-elle vraiment aussi mal ?
(c) DΛNDELION

* Spiderman
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Ven 15 Mai - 0:32


Une chocogrenouille de reconciliation ?s

Emrys & Ava

◊ ◊ ◊

Ava était heureuse de retrouver la compagnie d’Emrys, même si elle marchait encore sur des œufs. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il pouvait mettre du temps à pardonner les choses. Même si elle pensait qu’elle n’avait pas fait grand-chose de mal, la jeune femme préférait éviter de relancer les hostilités. Après tout, c’était ça aussi l’amitié, parfois, il faut savoir prendre sur soi et passait au-dessus de sa fierté. Hélas, une partie d’elle doutait qu’Emrys puisse en faire autant pour elle. Elle se demandait même s’il prendrait le risque de venir la sauver, si cela lui faisait risquer sa notoriété ou son image si lisse. Est-ce qu’il se mettrait en danger pour lui venir en aide ? Elle en doutait fortement. La blonde garda cependant ces doutes pour elle, Emrys ne les comprenait pas de toute manière. Il ne réfléchissait pas de la même façon et ce n’était peut-être pas plus mal, c’est ce qui faisait aussi leurs différences. Elle préférait parler de choses un peu plus courantes, comme son envie de visiter la réserve, de nuit si possible. Un peu comme elle pourrait aller visiter une maison hantée le soir d’Halloween. C’était ce petit piment qu’elle recherchait, mais visiblement, ce n’était pas le cas de son meilleur ami, qui n’avait visiblement pas perdu sa langue de serpent pour la tacler. « Oui, je sais, je suis la stupide Gryffondor, et je continuerai de l’être. » Après tout peut-être avait-il raison, si ça se trouve elle l’était et ne le remarquait pas, mais franchement elle en doutait. Et elle préférait stupide que de vivre sa vie pour plaire aux autres et être accepté. Car contrairement à lui, Ava se moquait du regard ses autres, il lui importait peu, car celui-ci ne lui permettrait jamais d’être heureuse. Les vrais amis vous aiment comme vous êtes, vous n’avez besoin de vous forcer en rien. Elle gardait cela pour elle, sachant que si elle le disait Emrys le prendrait sûrement mal. Parfois, elle avait l’impression de ne rien pouvoir lui dire de négatif, sans qu’il ne prenne la mouche. Dans ces moments-là, elle se disait toujours que cela ne servait à rien qu’elle continue à espérer que son meilleur ami change. Plus elle grandissait et moins elle s’épanouissait dans leur relation, elle avait l’impression d’étouffer à devoir toujours faire attention à ne pas être…Elle.

« Les licornes sont des animaux qui se montrent peu, elles sont rares, et les personnes en ayant vu le sont encore plus. » Bien sûr qu’elle en rêvait, comme beaucoup d’élèves, mais voilà elle n’en avait pas encore eu l’occasion. « Et contrairement à ceux que tu sembles penser mon monde ne tourne pas autour des licornes… » Il disait ça pour la titiller, elle le connaissait bien… mais voilà ça l’énervait. Comme si elle était une écervelée qui rêvait de licornes et de cacas papillons. « C’est vrai que dans mon monde à moi, il n’y a que des poneys, ils mangent des arcs-en-ciel, et ils font des cacas papillons !... » Elle soupira et sa mèche se releva alors qu’elle s’étirait un peu. « Concernant mon prof, il ne doit pas avoir autant les oreilles qui sifflent vu qu’il m’a proposé de l’accompagner aux écuries de Poudlard, je vais pouvoir m’occuper des abraxans et des sombrals. » En espérant que cela puisse un minimum intéresser Emrys… mais encore fallait-il pour ça qu’il s’intéresse à la vie si ennuyante d’Ava. « Tu seras le premier au courant si je croise une licorne arc-en-ciel. » Finit-elle par dire d’une voix amusée avant de jeter un regard autour d’elle pour regarder partir un élève. À ce rythme-là, la bibliothécaire ne va pas tarder à les mettre dehors. « Je n'ai pas vraiment envie de me faire virer… Je n’ai pas le choix. C’est Poudlard ou rien. » Alors elle tentait de filer droit, même si ce n’était pas facile. Fort heureusement, elle trouvait toujours des moyens pour pimenter sa vie à l’école. « Sérieux ? tu as pas le droit de l’utiliser contre moi.» Elle lève les yeux au ciel. « C’est pas de moi, c’est oncle ben dans spiderman. » D’ailleurs, si elle s’en rappelait bien, il lui avait dit à l’époque que c’était nul, archi nulle même, mais visiblement il s’en souvenait. « Celle que je préfère, c’est On aurait tort d’être à moitié en vie, à moitié nous-même. Je la trouve assez vraie. » Ava voulait être elle-même et elle espérait qu’Emrys comprenne ce qu’elle voulait lui dire, même s’il ne comprenait pas du tout sa passion pour les comics. « Pour ta gouverne, je mérite mon badge. » dit-elle avec fierté. « Et j’en suis totalement à la hauteur. » Cela n’était pas facile tous les jours, mais la jeune femme arrivait à se débrouiller.

Malgré sa bonne volonté et son plaisir a être aux cotés de son meilleur ami, elle remarque rapidement qu’elle l’agace. Une fois de plus, elle doit trop parler et la réplique de spiderman lui revient en plein tête. Pourquoi imposer sa personnalité à Emrys, si cela l’énerve autant, pourquoi s’acharner avec une amitié qui lui demande de plus en plus d’énergie à gérer. Ava n’en sait rien, si ce n’est qu’elle doit être très attaché à lui..

« Je ne sais pas, j’y comprends rien. » Ava a toujours été honnête, elle ne va pas faire semblant de comprendre quelque chose si ce n’est pas le cas. L’alchimie ne l’a jamais vraiment intéressée, même si elle trouve la vie de Nicolas Flamel passionnante. Le truc, c’est qu’elle n’a franchement pas le temps de se pencher sur le sujet, et que ses capacités intellectuelles sont douées pour d’autres pratiques que celle de l’alchimie. Pour autant, cela ne l’empêche pas d’aimer entendre Emrys en parler. Vu qu’il est passionné par ce qu’il raconte, il arrive facilement à l’intéresser, même si elle ne comprend qu’un mot sur deux. « Pourquoi je ferai semblant de m’intéresser ? Enfin pas grave laisse tomber. » Autant ne pas continuer sur le sujet. Autant qu’ils ne discutent pas, s’ils ne peuvent même pas s’intéresser à la vie de l’autre. Cela ne rassure pas la jeune femme…bien au contraire et elle commence à en avoir gros sur la patate. Parfois, elle se demande vraiment comment Emrys la voit ? Plus ils discutent et plus le tableau lui semble sombre.

« Je vois pas pourquoi tu l’aimes pas, il est petit et c’est sûrement pas le genre de chien dont je rêvais, mais c’est un cadeau de mes parents et malgré tous ses défauts, il est gentil et plein de bonnes volontés. » Alors oui, elle s’était attachée à lui. « Au moins, il me laisse parler et je ne l’ennuie pas… » glisse t’elle dans un murmure. Heureusment pour Ava, Simba n’était pas le seul à l’écouter et a aimer son petit coté moulin à paroles. D’ailleurs en entendant la voix de sa maîtresse, le spitz releva la tête et laissa échapper un petit aboiement comme pour valider les propos de la gryffondor. « C’est mon petit lion a moi, à défaut de pouvoir avoir plus grand. » Plaisanta la blonde. Difficile en effet de dresser un tel animal et puis elle n’avait pas vraiment envie. Après tout la place d’un lion se trouvait dans la nature et pas en tant qu’animal de compagnie. « T’es peut-être pas au courant, mais je tire très bien à l’arc… » Pour cause, son frère adorait ça et parfois Ava s’entraînait avec lui. Alors même si ce n’était pas une experte, elle savait viser la cible. « Mais bon tu as toujours d’autres choses à faire quand je t’invite. » Emrys ne se mêlait pas vraiment à la vie de famille d’Ava, elle ne lui en voulait pas, c’était comme ça, mais s’il avait fait, et bien, il aurait été au courant de son petit côté robin des bois. « La prochaine fois, tu auras qu’à venir, je te mettrais la pâté avant de t’écraser avec mon kart à Mario. » Un sourire taquin se dessina sur le visage de la blonde alors qu’elle s’amusait à gazouiller le ventre de son chien.

« Hmmm Emrys, je ne veux pas paraître désagréable, mais je préfère être honnête. Une amitié, ce n’est pas à sens unique. Si je n’étais pas venue te parler ? Serais-tu venue me voir ? » Elle plongea ses iris dans ceux de son ami. « Je vais te dire la réponse : Non. Alors on va mettre ça sur le dos de mon comportement qui n’était pas adéquat. En effet, j’ai mal agi. Je suis d’accord. Le truc, c’est que pour une amitié tienne, il faut s’en donner les moyens. Tu ne viens jamais me voir, je ne peux pas venir quand tu es en compagnie de tes amis serpentard. En gros le seul moment où je peux te voir, c’est ici à la bibliothèque. Et encore pas très longtemps parce que tu as beaucoup de travail, ce que je peux comprendre. Quand je parle trop, je t’énerve. En fait la question que je me pose, c’est ce que tu aimes chez moi et pourquoi tu t’infliges ma présence si je te fais honte et si aussi chiante pour toi ? Pose toi vraiment la question ! Est-ce que tu as envie que je sois en ta compagnie ? Est-ce que je suis réellement une amie ? Je suis fatiguée Emrys. Fatiguée de devoir me cacher pour te voir, fatiguée de devoir faire attention à ce que je dis pour ne pas que tu en es marre que je parle. Marre que tu te me dises que je suis stupide et que je te fais honte. Aujourd’hui je suis venue te voir, parce que je tiens énormément à toi, mais il y a un jour où je ne le ferais plus, parce que ce genre de relation, ça ne peut pas toujours être que dans un sens.» Ava s’était exprimée avec calme, mais elle craignait que son meilleur ami ne la comprenne pas, comme toujours en fait. « Tu as qu’à y réfléchir. » dit-elle en se redressant, quasiment certaine qu’il allait de toute façon lui fausser compagnie.

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Jeu 21 Mai - 16:14
Une chocogrenouille
de réconciliation


« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
« C'est ça c'qu'on t'a dit sur les licornes ? » Ennuyé par un tel sujet, comme de la plupart de sujets n'incluant ni livres, ni balais, le brun pourtant pour un court instant lève son regard de la carte de chocogrenouille qu'il tient entre ses mains, pour le porter sur la blonde à ses côtés. « C'pas comme si on sait qu'il y en a dans la Forêt Interdite, et qu'le prédécesseur de ton prof en a justement amené en cours. » Un fait que les élèves de quelques années plus âgés que lui n'ont cessé de répéter dans le passé - et ce même venant des froides Serpentards qui pourtant toujours prétendent ne point pouvoir être impressionnés. « T'es sûre qu'tu vas en cours ? Parce qu'bon, j'semble savoir plus qu'toi à ce sujet, et j'ai jamais pris un cours de soin aux créatures magiques. » Une tentative de plaisanterie, qui certainement n'est qu'à moitié réussi - mais du moins pour une fois, a-t-il d'avantage fait attention à ses paroles, évitant le tant tentant 'j'ai mieux à faire que d'aller à ce genre de cour', qui certainement lui aurait valu une remarque des plus explosives de la part de la blonde. Mais sincèrement, ces cours certainement point valent la peine d'y assister, si la Gryffindor est si mal informée sur ces créatures pourtant réputées pour si souvent revenir à l'épreuve des BUSES - ou du moins, est-ce là ce qu'il a cru comprendre de part les si nombreuses complaintes résonnant dans les donjons des Serpentards il y a presque une année déjà, lorsque tous les cinquième années se préparaient aux épreuves de leur Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire. Ou peut-être a-t-il mal compris ou retenu quelque chose, après tout, n'est-ce pas là un sujet qui particulièrement l'intéresse - ni est-il du genre à s'intéresser grandement aux dires des autres, préférant de loin la compagnie des livres à celle des humains.

Et certainement est-ce également pour cela qu'il est aussi peu enthousiaste face aux idées proposées par la blonde. Certes, comme bon nombre de vipères vertes, a-t-il également un certain irrespect pour le règlement - tout comme la Gryffindor d'ailleurs - mais contrairement à ces derniers, tient-il bien trop à sa réputation d'élève irréprochable, et surtout à son futur pour agir si la promesse du succès ne dépasse pas de loin le risque. Après tout, a-t-il de grands plans pour son futur, Emrys, qui toujours espère qu'un jour, il parviendrait à un poste où l'on oublierait ce sang de moldu qui souille ses veines. Un espoir qu'il sait vain pourtant, bien trop conscient de l'importance qu'a le sang dans la société dans laquelle ils vivent - mais du moins espère-t-il ne plus être défini par ce lien regrettable. Espérant d'une certaine manière même qu'en travaillant pour s'élever dans la société magique, il parviendrait à oublier, lui, cette partie là de son histoire. « Fallait pas la sortir à tout bout d'champs, cette phrase, si tu voulais pas qu'on te la sorte en retour. » Combien de fois a-t-il pu entendre cette fameuse phrase durant toutes ces années qui se sont écoulés depuis leur naissance ? Il ne saurait le dire, ayant arrêté de compter il y a bien longtemps déjà.

« Tu l'mériterais plus encore si le P s'rait pour Péroreur ou Pipelette. » ajoute-t-il, alors que d'un air faussement exagéré, ses yeux se lèvent vers le plafond. Non parce que franchement, les lèvres d'Ava ne semblent jamais immobiles - à part peut-être dans son sommeil, mais même là, cela n'étonnerait point le ténébreux brun d'entendre qu'elle y parlerait également. « tu s'rais vraiment sans égale. » Peut-être la taquine-t-il un peu sur ce point particulier, et pourtant, y a-t-il dans ses paroles également une part de réalité.

Mais finalement, est-ce là bien plus facile de parler de tels sujets, puisque décidément, sur d'autres, Emrys ne tarde-t-il point à mettre les pieds dans le plat. Enfin, sur ce coup pourtant, doit-il avouer qu'il est loin de comprendre la réaction de la blonde : pourquoi se montre-t-elle vexée, alors qu'ils savent tous les deux que l'alchimie ne fait certainement pas partie des intérêts d'Ava, et que ses connaissances à ce sujet certainement se limitent à ce qu'elle a pu lire sur la carte chocogrenouille de Nicholas Flamel ? Ce n'est point là un désir de rabaisser son amie d'enfance, mais un simple constat face à leurs intérêts si divergents. « Oh, c'est bon, on sait tous les deux que c'est vrai. Tu connais pas grand chose à l'alchimie, moi au soin des créatures magiques. Si ça nous intéresserait, on aurait choisi les sujets en question.  » Déjà que parfois, il se demande pourquoi la blonde a choisi de garder le cour de potions, car n'est-il que trop évident que ce n'est pas là une matière qu'elle apprécie... Enfin, n'est-ce pas là d'une grande importance finalement.

« J'ai mieux à faire que d'jouer à ces conneries moldus. » laisse-t-il froidement échapper, pas pour la première fois pourtant. Ava le connait-elle donc si mal ? De croire qu'il souhaite être mêlé ne serait-ce qu'une seconde à ces trucs de moldu ? De toute sa vie, il n'a reçu des moldus que souffrance et condescende, se forgeant depuis bien longtemps déjà un dégoût pour tout ce qui touche de près ou de loin à ce monde - et si peut-être Ava ignore toujours certains détails de son enfance datant d'avant leur rencontre, n'est-elle que trop courant de ce qu'il pense de ce monde. Alors pourquoi ne peut-elle pas respecter cela ? Pourquoi ne peut-elle pas accepter qu'il ne souhaite point avoir à faire à ce monde, et à la place veut le traîner dans ces trucs débiles, comme si elle n'était au courant de rien ? Comme si ce que pense Emrys ne l'intéresse même pas ? Et pourtant, dans ses suivantes paroles, lui fait-elle des reproches à lui, comme si de tout ça, elle n'en prend même pas conscience. « A sens unique ??? Bon sang Ava, t'arrives même pas à respecter qu'on puisse ne pas s'intéresser à certaines choses ! Que j'ai p't-être pas envie d'être mêlé à ces trucs de moldus. Que je sais quel est mon monde, et c'est certainement pas un où on joue à ces jeux débiles de Mario machin ! Parce que sincèrement, on croirait qu'tu fais même pas un effort pour essayer de comprendre - et alors qu'on devrait croire que t'ai au moins compris ça depuis toutes ces années. Parce que oui, ça fait aussi partie de l'amitié hein, de respecter les opinions des autres. T'as déjà essayé d'comprendre ? Parce que tu te plains, mais t'essaies même pas d'voir l'autre côté des choses. D'voir que franchement, tu ne fais pas non plus d'efforts pour essayer de respecter mon point d'vue. Et puis tu t'entends ? J'ai jamais dit que t'étais stupide ou j'ai-pas-quoi d'autres, faut arrêter quoi. Et franchement, tu veux quoi, qu'on dise oui et amen à tout, qu'on n'ait pas d'autres amis ou intérêts qu'toi ? Tout pendant que toi tu t'en fou qu'on puisse ne pas apprécier une situation dans laquelle tu nous forces et qui peut-être est associé à des souvenirs qu'on préfère oublier ?  Alors p't-être tu devrais retourner voir ton petit-ami. » Un bien long monologue pour le brun, qui toujours ne comprend pas la blonde... comme quoi le cœur d'une femme est un océan de secrets *, mais peut-être aussi celui des hommes, car si le brun a craché la dernière phrase, sent-il à ces mots son cœur se pincer. « 'fin j'sais même pas pourquoi je me fatigue parce que franchement, t'es déjà tellement campée sur ta position. Mais bon, si je t'ai considéré comme amie pendant des années, c'est pas pour rien. Mais ça veut pas dire que j'dois accepter toutes tes propositions ou que j'peux pas passer du temps avec d'autres gens. T'as  bien une vie, d'autres amis, un petit ami, alors faut aussi que t'acceptes que j'puisse en avoir aussi. »

Énervé par la tournure qu'a une fois de plus surpris, commence-t-il à ramasser ses affaires qui trainent sur le sol de la bibliothèque - de toute évidence, l'ambiance studieuse n'est plus vraiment de mise, et certainement ferait-il mieux que de retourner à son dortoir.

* Titanic
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Ven 22 Mai - 14:47


Une chocogrenouille de reconciliation ?s

Emrys & Ava

◊ ◊ ◊

« C’est une référence moldue, tu peux pas comprendre. » laisse-t’elle échapper en roulant des yeux. Laissons les licornes, là où elles sont, le sujet ne semble pas être très agréable. Pourtant, c’est mignon les licornes, hélas pour elle, Ava ne semble pas avoir les bonnes informations. La prochaine fois, elle gardera pour elle ses petites références acquises au fil des années passés en compagnie de sa famille et de ses frères. La jeune femme est assez déçue de la réponse de son meilleur ami, il aurait au moins pu lui dire que c’était bien, mais une fois de plus, elle a l’impression qu’il se moque qu’elle. Visiblement, elle ne pourra partager son plaisir de s’occuper des abraxans et autres sombrals, uniquement avec Simba. « Justement personne ne sait tout ce qu’il y a dans la forêt interdite. Si elle était si connue, on aurait le droit de s’y promener. » Elle était dangereuse, tout le monde le savait. Alors oui, elle était contente de pouvoir en découvrir plus à ce sujet, même si une fois de plus elle était bien la seule que ça intéressait. « Hmmm je vois ça. » répond-elle, pas vraiment dans sa plaisanterie. Déjà qu’elle est assez tendue ces derniers temps, ce genre de blague est loin de la faire rire…  Bref visiblement ni l’un ni l’autre ne sont capable de comprendre les plaisanteries de l’autre… Ce qui n’était pas le cas avant, du moins pas qu’elle s’en souvienne. Après tout, en grandissant, parfois, on prend des routes différentes, et c’est peut-être ce qui est en train de se jouer ici, dans cette petite pièce, entourés par les livres qu’ils aiment tant. A la différence qu’Ava aime aussi la compagnie des êtres humains. Emrys, lui, a toujours eu tendance à fuir la présence de ses semblables. Ava n’a jamais cherché à savoir pourquoi, après tout chacun est différent, et c’est cette différence qui rend les relations sociales si intéressantes. Ava connaissait les licornes sur le bout des doigts, elle avait d’ailleurs obtenu la note maximal aux buses.  En toute logique, elle en savait même plus que lui, mais elle n’avait jamais eu la chance d’en voir. Les licornes sont timides, elles ne sont ni comme les abraxans, ni les sombrals. Les licornes vivant dans la forêt interdite évitées donc les endroits ou pouvaient se promener les élèves et aucun prof digne de ce nom n’amènerait ses élèves observer des licornes. C’est elles qui choisissent d’établir le contact ou non. En tout cas, elle gardera cela pour elle, préférant ne pas continuer le sujet sur cette espèce de créatures magiques.
« Très très drôle Emrys... » Oui, Ava parle, sûrement trop. Ou peut-être est-ce lui qui n’aime tout simplement pas ça. Certaines personnes apprécient sa facilité à communiquer, mais elle ne le prend pas mal. Ava parle et aime parler, c’est sa manière d’être depuis qu’elle est née. Même avant de parler, elle n’arrêtait pas de faire des bruits avec sa bouche. A tel point que même sa pédiatre avait dit à sa mère, qu’Ava avait de forte chance pour devenir chanteuse. Heureusement pour la survie de l’humanité, cela n’était jamais arrivé, car si Ava parlait beaucoup, c’était une bien piètre chanteuse. Elle aimait la musique cependant, son lecteur mp3 n’étant jamais loin d’elle.

« J’adore la photographie, mais je n’étudie pas la photo, j’adore l’océan , je n’étudie pas l’océanographie. » Parfois elle a l’impression qu’il est très limité dans sa manière de penser. Comme s’il n’arrivait pas à sortir de la pièce dans laquelle il évoluait. Certes Ava n’avait pas choisi l’alchimie, car cette matière ne l’intéressait pas plus que ça, elle avait préféré choisir une qui répondait plus à ses attentes et à ses capacités. Pourtant, elle était curieuse et avide d’apprendre. Alors, elle ne voyait pas ou était le mal de lui demander quelques informations sur l’alchimie. «  Si je veux en savoir plus, je demanderai à quelqu’un d’autre. »Voilà qui serait sûrement plus facile. Elle laisse tomber l’idée de lui expliquer qu’on peut essayer de s’intéresser à la vie des gens sans trouver cela ennuyeux, que l’on peut même trouver cela passionnant et intéressant, mais il est tard et n’a pas envie de se lancer dans une discussion qui n’aboutira pas. Cela ne sert à rien et la jeune fille n’a pas du tout l’énergie pour ça.

« Désolée Emrys de vivre dans un monde de conneries de Moldus ! » Et voilà, ça allait repartir. Emrys détestait le monde moldu. Ava ne pensait pas comme lui, et pour cause, elle vivait dans ce monde. Elle était écartelée entre le monde sorcier et moldu, et non elle n’avait pas envie de choisir. Pourquoi le devrait-elle ? Elle savait qu’elle finirait par travailler dans le monde sorcier, surement y ferait-elle sa vie, mais elle ne tournerait jamais le dos à la vie moldue. Tout simplement parce qu’elle avait sa famille qui faisait partie de ce monde. « T’inquiète pas plus jamais je te demanderai de venir participer à ces conneries du monde moldu ! » Franchement, elle en était à se demander ce qu’il pensait de sa famille. Ils étaient sûrement des crétins de moldus… Elle n’avait aucune envie de s’étendre sur le sujet. Franchement, cette guéguerre sorcière – moldu la fatiguait depuis 6 ans et elle avait bien d’autres choses à faire que de choisir un camp.  
« Mais en fait, tu as vraiment rien compris Emrys. Il est bien dommage que dans ce monde sorcier, il n’existe pas de traducteurs à émotions. Mais tu vois même avec, je pense que tu serais incapable de me comprendre. Je t’ai jamais forcé à jouer, je t’ai jamais mis un pistolet sur la tempe que je sache. » Ou sinon elle avait oublié, mais ça serait étonnant. J’ai toujours respecté tes opinions, mais toi ? Est-ce que tu respectes les miennes ? » Oui il pouvait se poser la question, parce que ça allait en sens inverse. Jusqu’à preuve du contraire, elle avait le droit d’aimer joué à la console, comme se coller devant des series tv sans que ça lui pose problème. "Dire oui et amen tout ? Bha si c’était le cas, y a longtemps que je te parlerai plus !  Oui parce qu’il lui disait à 98 % non. Je vois pas depuis quand je t’interdis d’avoir d’autres amis... » En fait, elle n’avait jamais demandé qu’il ne soit ami qu’avec elle et n’entraîne aucune relation avec les serpentards. Elle était juste dessus, qu’il n’essaie pas de l’intégrer, comme elle avait essayer de faire, se moquant bien du regard des autres. « Si tu t’intéressais un minimum a ma vie, tu serais au courant que mon histoire avec Cédric et terminé, mais pour ça, c’est vrai, faudrait déjà qu’on parle en fait. » Attrapant son chien dans ses bras qui se mit à japper. « Chuutt Simba » Ava se redressa et attrapa ses affaires de cours déposées sur le sol. « On souffre tous dans la vie Emrys, je n’y suis pour rien. Alors si tu ne veux plus souffrir et bien oublie moi, parce que jamais je ne serais 100 % sorcières. Ma famille est moldue, je les aime, et cela ne changera jamais. Mais ne t’inquiète pas, a partir d’aujourd’hui, tu n’auras plus besoin de te forcer à côtoyer les abrutis de moldus. Et je m’excuse pour toutes les souffrances occasionnées. Ah oui, et s’il y a de mauvais moldus, il y a des bons aussi. Comme il y a de bons et mauvais sorciers !!! » Elle savait ce qu’il avait vécu, elle le déplorait, mais elle ne pouvait rien y faire. C’était comme ça tout simplement.  Ce n’était pas elle la fautive, ni les moldus, ni mario kart, mais son père. Ava doutait que l'alcoolisme existe uniquement dans le monde non sorcier… Cela arrivait partout et c’était terrible. Mais hélas, Ava ne pouvait pas retirer la douleur de son meilleur ami, même si elle avait envie. Comme elle ne pouvait pas rayer une partie de sa vie.

« Mais je ne t’ai jamais forcé à rien Emrys. Je ne t’ai jamais demandé de choisir. Je viens juste de te dire que je tiens à toi et que j’aimerai pouvoir passer plus de temps avec toi, sans que cela ne dégénère. » Hélas, à chaque fois qu’elle exprimait ses sentiments, cela tournait au vinaigre. « Si ce que je ressens te dérange, je n’y peux rien , car c’est mon ressenti, je ne demande pas pas de l’accepter, ni de changer ta précieuse vie, je t’en fais juste part ! » Et jusqu’à preuve du contraire ce n’était pas interdit. « Tu n’as jamais été un ami comme les autres pour moi et c’est parce que je tiens à cette amitié que je me bats pour elle. Ou du moins, je me battais, mais j’en peux plus, je suis fatiguée de tout ça, de cette incompréhension grandissante entre nous. Et j’ai essayé, j’ai tellement essayé de te comprendre, mais c’est pas possible, on se comprend plus. » Elle avait envie de pleurer, mais la blonde tenait, elle ne voulait pas pleurer devant lui.
« Donc vu que visiblement, on est incapable de se comprendre, autant en rester là. Bonne soirée Emrys » dit-elle sans s’attarder plus sur le sujet, avant de partir en direction de la sortie, elle salua la bibliothécaire et lui souhaita une bonne soirée avant de partir en direction de son dortoir. Visiblement, ils n’avaient plus rien à se dire.

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