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Parasites ! - Cours de sciences moldues #2 | Sujet commun
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

Lemony Anderson

Lemony Anderson
Super vilain
hiboux : 536
Lun 20 Avr - 12:54

Parasites ! - Cours de sciences moldues #2
Tout est politique.
Mon cours en est la preuve. On pourrait croire qu’enseigner l’esprit critique, la méthode scientifique, une certaine culture, ce serait une volonté se détachant de tout positionnement sur un quelconque échiquier ou agenda politique, quelque chose de pensé juste pour le bien être des étudiants, et que personne ne s’y opposerait ou quoi. Et pourtant, ce cours existe par la volonté du Ministre et de Granger, et pourtant c’est une décision du ministère qui l’a rendu obligatoire aux premières années, qui en a changé le fond et la forme. Il me fait rire, Severus, à défendre Poudlard comme un territoire neutre, à exclure, à gronder, à menacer et à hausser la voix. Je suis là parce que c’est politique. Ce que je fais est politique – même si je ne demande pas à un étudiant de donner de sa voix pour ou contre le ministre, de chanter pour un criminel en fuite. Tout est politique.

En ce moment, nous traitons de biologie évolutive avec les élèves, en approfondissant plus ou moins le sujet selon l’année d’étude. Et j’ai tremblé à chaque séance à l’idée qu’un étudiant ne pose la question fatidique de la sorcellerie ; parce que je n’ai pas la réponse. Comment se joue l’apparition et la disparition de la magie, est-ce une évolution, une différence, une tare ?  Ca ne doit pas être un vrai avantage évolutif d’ailleurs, sans quoi il y aurait beaucoup plus de sorciers. Comment évoquer subtilement ces sujets avec les étudiants ? La question la plus politique de la thématique du mois m’a donné des sueurs froides ces dernières semaines. Pourtant, à voir le conflit qui aujourd’hui divise le monde magique, il y en a des choses à dire, de politique, sur l’évolution et sur les sorciers. Aujourd’hui, j’ai choisi mon axe d’attaque, quelque chose de plus subtile. Ça veut venir pleurer de l’abrogation des statuts du sang ? Ça veut se protéger sans chercher à avancer, en excluant la masse nouvelle ? Et bien, je vais jouer moi aussi.

Comme souvent, la disposition de la salle a changé, et il ne peut pas avoir échappé à mes étudiants que je n’apprécie pas particulièrement les cours magistraux pour l’étude des sciences, préférant l’expérience et l’échange. A quoi cela pourrait bien leur servir de toute façon, je ne suis plus face à mes petits allemands chez qui j’essayais d’éveiller une vocation avec mon accent à couper au couteau. Qui parmi les élèves de Poudlard rêvera aux mêmes universités, aux mêmes recherches que moi ? Qui se voudra scientifique dans un monde magique ? Non, même si je suis un programme, même s’il doit y avoir un examen, c’est la capacité de raisonner, de vérifier, d’appliquer un protocole et de comprendre pourquoi celui-ci est important que je veux inculquer aux étudiants ; c’est la pensée critique. Les bureaux sont disposés en deux demis cercle se faisant face, de façon à ce que chacun puisse se voir et s’entendre – aujourd’hui, c’est un cas pratique que nous allons voir. Dans un coin de la salle, sur deux tables côte à côte trônent toujours le microscope et mon ordinateur ensorcelé, mis à la disposition des étudiants le temps des cours (lequel, grâce à l’antenne dans un coin de la salle, bénéficie même d’une connexion à internet). La bibliothèque et le coin lecture sont toujours là, ainsi que les portraits de savants réalisés par les étudiants depuis de début de l’année (il commence à y avoir une sacrée collection). Au fond de la salle, au dessus du tableau noir, la même banderole est accrochée au début de l’année, où est inscrit en bleu “Toute science suffisamment avancée est indiscernable de la magie.” Et en dessous, mon écriture penchée a blanchi le tableau.

Lemony Anderson a écrit:
Thématique du mois : L’évolution
Cours pratique : Le parasitisme.

Groupes :
Exercice pratique :
Les fourmis :
Les parasites :

Biographies :

Sujet libre :


Assis sur une chaise au milieu du cercle, je regarde les étudiants s’installer, un sourire tranquille aux lèvres. Je suis fou de rage la plupart du temps depuis ce terrible concert, mais par miracle, je retrouve presque toujours une certaine contenance quand je fais cours. J’aime mon métier, et ce n’est pas à ces gosses de payer pour la stupidité de leur directeur ou des adultes en général. Ça s’installe en discutant et piaillant, certains font comme si je n’étais pas là, d’autres sont encore aux abonnés absents. Je laisse quelques minutes s’écouler avant de m’éclaircir la voix. « S’il vous plaît, un peu de calme… Vous êtes en cours. » Comme le silence se fait, je réajuste par habitude mes lunettes sur mon nez – qui n’avaient pourtant pas particulièrement bougé, il faut vraiment que je perde ce tic. « Bonjour tout le monde. Aujourd’hui, nous continuons notre mois sur l’évolution et la biologie par un exercice un peu spécial qui va vous demander de former deux équipes qui s’entraideront pour survivre au dépend ou malgré l’autre. Si certains ne souhaitent pas participer à cet exercice, ils peuvent aussi choisir de rédiger la biographie d’un savant moldu illustre en utilisant les ouvrages de la bibliothèque et l’ordinateur pour faire leur recherche. Un ou deux étudiants maximum. Si vous voulez absolument étudier quelque chose (de pertinent dans le cadre de ce cours, il est toujours interdit d’étudier une autre matière pendant ma classe, n’est-ce pas Monsieur Sanders), il y a toujours la possibilité de me proposer un sujet libre – à nouveau, pas plus de deux étudiants pour ce groupe non plus. Si vous êtes dans l’un ou l’autre de ces cas, je vais vous demander d’aller vous installer près de l’ordinateur, je viendrai vous voir quand j’aurais expliqué l’exercice à vos camarades. » Sourire poli. « Aujourd’hui, selon le demi cercle où vous vous êtes assis, vous serez au choix une colonie de fourmis, ou un organisme parasitaire particulier, et vous devrez trouver un moyen de coexister et d’évoluer avec ou malgré l’autre groupe. Avant toute chose, qui parmi vous peut m’expliquer ce qu’est un parasite ? Et me donner des exemples ? »

Code by FRIMELDA

NOTE

La participation au cours n'est pas obligatoire, mais elle rapportera des points pour votre maison. De même, le travail demandé pour le cours n'est pas obligatoire, mais rapporte des points (après, si vous voulez passer le cours à poser des questions et interagir avec les autres, c'est aussi possible).

Vous pouvez au choix :
- Participer au jeu fourmis vs. parasites, il s'agira d'un échange entre vous et avec Lemony.
- Demander à faire un autre exercice, Lemony vous aura moins à l’œil. Vous pouvez même faire des recherches sur internet, mais attention, je surveille l'historique internet des étudiants.
- Décider de réaliser la biographie de quelqu'un, seul ou en groupe. Vous pouvez en profiter pour distraire vos camarades, ou à nouveau faire des recherches sur internet (mais toujours, je veille). Si vous choisissez ça, il vous sera demandé d'exposer dans l'un de vos messages, soit à la classe soit par écrit à Lemony, ce que vous avez trouvé.


Je tiens à noter que je n’ai personnellement aucune connaissances scientifiques sérieuses. Je m’appuie sur des vidéos de vulgarisation, que je posterai ici quand le cours aura avancé.

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Invité
Lun 20 Avr - 21:21


PARASITES ! - COURS DE SCIENCES MOLDUES #2

Fourmis & Parasites

◊ ◊ ◊

Ava arrangeait sa cape, elle avait beau être un petit peu tête en l’air, voir beaucoup, elle aimait respecter les valeurs de l’école et être bien habiller en faisait partie. La jeune fille lissa délicatement les plis de sa cape pour essayer de les enlever. Voilà qui ferait l’affaire. Alors qu’elle s’apprêtait à saisir son livre sur les moldus, ainsi qu’une plume et de quoi écrire, elle sentit quelqu’un tirer sur sa cape. Un rire amusé sortit de sa gorge alors qu’elle posa son regard sur Simba. Le petit spitz nain avait décidé de ne pas laisser partir son acolyte. Pour ça, il avait délicatement (enfin façon de voir), le bas de sa cape et tirait avec toute sa bonne volonté. Il grognait de toutes ses forces, mais cela n’était pas agressif, au contraire, il s’agissait plus d’une invitation au jeu. La passion d’Ava pour les animaux n’était plus à faire. Elle avait toujours grandi avec des chiens et des chevaux. Si ces derniers lui manquaient atrocement, elle s’était fait une raison. Impossible d’avoir sa jument à Poudlard, l’école ne possédait pas d’écuries, et ce n’était pas le style de l’école. Sans oublier que l’équitation était une pratique bien plus moldue que sorcière. Pour autant, Ava n’était pas décidée à laisser tomber. Elle montait à cheval pendant les vacances scolaires quand elle rentrait chez elle. Ce n’était pas très souvent, mais ça avait au moins le mérite d’exister. Ses parents avaient eu la délicate attention de lui offrir pour ses 16 ans, un animal qu’elle pourrait amener à Poudlard. Voilà, comment Simba était arrivé dans sa vie. Cela ne faisait que quelques mois, mais elle s’y était déjà énormément attaché. Le chiot n’avait pas encore un an, il n’était pas très beau. Son poil n’atteignait pas encore sa longueur, il ressemblait plus à un renard malade qu’à un beau spitz, mais Ava n’y apportait pas une grande importance. En temps normal, elle n’aimait pas les petits chiens, mais impossible pour elle d’avoir un berger allemand à ses côtés dans l’enceinte de l’école. Voilà pourquoi Simba était un bon choix et puis de toute façon, elle s’y était atrocement attachée. « Tu sais que tu vas déchirer ma cape à force de faire ça... » Elle se baissa et attrapa le chien qui ne mit pas longtemps pour se coller contre elle. « Et ça ne changera rien, tu ne peux pas venir avec moi ! » C’était la règle, et celle-ci était assez compréhensible. Si chaque élève ramenait son animal de compagnie en classe, cette dernière finirait plus en ménagerie qu’autre chose. Délicatement, la jeune femme caressa la tête du chiot qui se laissa faire. Visiblement, il appréciait tout particulièrement les caresses. Malgré son envie de continuer à profiter de son chien, Ava dû se résoudre à le poser au sol. Elle attrapa délicatement la petite grenouille verte que tout son dortoir détestait. Et pour cause à chaque fois qu’il mordait dedans, elle lançait un cri strident. De quoi ravir le chien, mais pas les oreilles de ses colocataires. Heureusement, à ce moment précis, Ava était seule dans la pièce. Simba partit comme une bombe en direction du petit objet vert qu’il saisit entre ses dents avant de le rapporter à sa maîtresse. Après 3 lancers, Ava s’arrêta et tendit une sucrerie à Simba. « Fais le beau. » Le chien prit place et se redressa, assis sur ses fesses arrières. « C’est bien mon beau. » Délicatement, elle lui offrit la friandise qu’il goba en moins de deux secondes. « Allez Simba, je dois vraiment y aller. » Elle l’attrapa et le posa dans son panier. « On se voit tout à l’heure. » Et pour ne pas qu’elle s’ennuie, elle lui donna un petit os à ronger. 

10 minutes plus tard, la jeune femme rentra avec d’autres élèves dans la salle de classe. Elle aimait le cours de sciences moldues. Cela lui rappelait l’école. Celle ou elle avait été pendant 10 bonnes années. Ses parents auraient aimé la voir continuer dans le cursus normal, mais pour Ava, cela s’était avéré impossible. Elle devait apprendre à contrôler sa magie. Aujourd’hui, c’était chose faite et la jeune femme essayait au contraire de s’améliorer, mais ce n’était pas pour ça, qu’elle oubliait d’où elle venait. Par rapport aux autres élèves, en particulier, les sangs-purs, Ava était avantagée et pour cause elle avait grandi dans ce monde. C’était à la fois amusant et énervant de voir leurs réactions face à ce que certains élèvent ne comprenaient pas. Pour eux, tout cela était si étrange. Comme quand elle avait expliqué quelques années plus tôt, sa passion pour les jeux vidéos. Elle avait même ramené sa game boy advance, autant dire que nombreux étaient les élèves qui s’étaient énervés pour combattre des pokémons. 

Nombreux étaient donc les élèves qui n’appréciaient pas ce cours, surtout quand on savait que ce dernier avait été mis en place par Harry Potter et Hermione Granger. Alors évidemment vu les tensions actuelles cela ne passaient pour tout le monde. Heureusement pour Ava, c’était un réel plaisir de retrouver un cours où la réflexion était mise en avant. Elle prit place sur sa chaise et posa sa feuille sur son pupitre. Autour d’elle, des mines renfrognées, d’autres fatiguées, et quelques-unes visiblement attentive. Beaucoup d’élèves se demandaient ce que la science moldue pourrait leur apporter. Ava avait beau leur expliquer qu’il était toujours bon de connaître un éventail de choses et s’ouvrir à des techniques différentes, elle passait toujours pour la sang de bourbe un peu loufoque qui tentait de s’intégrer dans le monde de la magie. Elle remarque tout de suite les changements de la salle, il faut bien avouer que le professeur n’est pas du genre à faire des cours comme elle a eu l’habitude. Sûrement, parce que ce n’est ce que l’on recherche entre ses murs. Elle n’en sait rien, mais elle lui sourit à son arrivée avant de prendre place.

Aujourd’hui, le cours est orienté sur le parasitisme. La jeune femme remarque rapidement le microscope dans le coin de la salle. Un objet qu’elle connaît, mais qu’elle n’a jamais vraiment utilisé. Alors elle est assez curieuse de voir comment cela fonctionne. Elle se force à ne pas rire en voyant le mot évolution sur le tableau. Cela la ramène à sa vie Moldu, avec les comics et les Xmens. L’évolution et au coeur de ses histoires. Gamine, elle rêvait de faire partie des élèves du professeur X. Ignorant qu’elle aussi posséderait, un petit truc en plus qui l’éloignerait de l’homo sapiens. Doucement, le cours commence et Ava décide de faire partie des deux groupes, préférant profiter pleinement de ce cours, que de passer son temps à faire des recherches sur des scientifiques moldus, surtout qu’elle en connaît déjà pas mal sur le sujet. Visiblement, pour le moment, le cours n’est pas très animé. Alors elle lève la main et quand le regard de l’enseignant se pose sur elle, Ava prend la parole. «  Un parasite est un organisme qui vit au dépens d’un autre. Il ne peut vivre et se développer que dans une autre organisme. Comme les vers chez les animaux de compagnie, par exemple. »

(c) oxymort

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Invité
Mer 22 Avr - 14:39



SCIENCES MOLDUES
Cours Poudlard


C’est l’un des premiers cours de sciences moldues auxquels Safia assiste. Il y a bien eu celui de la semaine précédente où elle n’a pas compris grand-chose, une fin de chapitre, semblait-il, mais où elle a écouté poliment, et voilà que ça recommence. Les cours de sciences moldues ont eu tôt fait de s’ériger dans les cours que Safia aime le moins. Elle ne voit pas l’intérêt d’étudier les moldus ou leur science. Elle ne comprends rien, non plus, parce qu’elle n’y connaît rien. l’algèbre et la géométrie ont fait partie de sa formation auprès de la première épouse de son père et de son père lui-même parce que les nombres et les formes géométriques peuvent être employées dans de nombreux rituels. A ce titre, elle excelle d’ailleurs en arithmancie. Mais les sciences moldues… non. A la rigueur, développer des équations aurait pu lui plaire. Jouer avec les chiffres et les formes aussi. Mais expliquer le vivant… Elle ne voit pas l’intérêt de ça. Le vivant est tel que les Dieux l’ont voulu, il n’y a pas vraiment matière à explorer ou étudier.

Alors elle écoute poliment, prend occasionnellement des notes et laisse son esprit vagabonder la plupart du temps. Elle n’y comprends rien, en plus, à tous ces mots techniques. Elle parle un anglais correct, mais elle n’a pas le vocabulaire spécialisé. Alors elle patauge en faisant rouler sa plume entre ses doigts, les yeux perdus dans le vide. Et puis le prof se met à parler. Elle écoute, essaie de tout bien comprendre. Elle réfléchit encore au sens des mots de l’enseignant lorsqu’une de ses camarades de classe – Ava, qu’elle a rencontré quelques jours plus tôt – répond à sa question. Elle prends des notes, Safia. Mi-anglais, mi-arabe. Sa langue maternelle reprend parfois le dessus, alors elle revient à la ligne d’en dessous et commence à écrire dans sa langue. Ce n’est pas facile, pour elle, ce cours, car elle ne sait pas toujours si elle a bien compris. Elle a, sur elle, un petit dictionnaire bilingue arabe/anglais et anglais/arabe, alors elle zyeute le tableau pour trouver l’orthographe exacte du mot « parasite » et enfin comprendre ce dont il retourne. Une fois le mot en arabe compris, elle le note soigneusement sur son parchemin, de même que le mot fourmi qu’elle ne connaissait pas en anglais non plus.

Ces cours là sont toujours ceux qui lui demandent le plus de travail, et c’est dans ces cours-là aussi qu’elle ne cesse de maudire son père d’avoir préféré l’option « Poudlard » à l’option « précepteur privé » pour son éducation. Franchement, qui s’en fout des fourmis et des parasites ? Mais soit, il faut faire contre fortune bon coeur, et un jeu, c’est dans ses cordes, elle peut tenter. Elle attend les instructions, alors. Elle s’est mise du côté de ce qui semble être « parasite » si elle a bien observé son professeur, mais elle n’en est pas sûre. Elle croise les doigts. Maintenant qu’elle a les mots en arabe qui correspondent à ces notions, elle voit ça comme un jeu d’échec, un endroit où elle pourrait mettre en place des stratégies. Elle aime bien ça, la stratégie, elle l’a étudiée avec sa mère.

500+ mots
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Eirian Almasdóttir

Eirian Almasdóttir
MEMBRE
hiboux : 385
pictures : Parasites ! - Cours de sciences moldues #2 | Sujet commun 190218090309833479
Dim 26 Avr - 22:31
Bon, avec le temps, son avis au sujet des cours de Sciences Moldues avait quelque peu changé. Eirian n'y allait pas avec la plus grande joie, comme beaucoup de ses petits camarades par ailleurs, mais ce n'était plus avec mauvaise foie. Eirian n'aimait toujours pas cette foutue science bien trop complexe au goût d'une enfant qui avait grandis loin de toutes avancés technologiques, mais... Mais il fallait avouer que @Lemony Anderson était un excellent professeur aux yeux de la petite Verbena. Ses cours étaient très instructifs et lui, en tant qu'enseignant, était patient, à l'écoute et gentil. Quand à ses cours, ils avaient l'art de lui rappeler ses bouquins de Science-Fiction. De plus, la fillette appréciait ses petites activités de groupe. Bon, parfois, c'était des exercices assez difficile pour l'enfant des bois qu'elle était, mais ils avaient au moins le mérite d'être vivifiant ; ça changeait de devoir rester des heures assis dans un bureau et de retranscrire les leçons. Mais il était amusant de voir comment beaucoup faisait la gueule et traînait des pieds pour se rendre en classe ! Genre, comme un refus de se lier à ces « Moldues ». Comme si c'était dégradant pour l'image du Sorcier de l'Ordre d'Hermès. Elle le voyait, la petite Eirian, cette condescendance chez certains de ses camarades face à Lemony et sa science. Ce qui, en soit, ne faisait qu’accroître l'admiration de la petite blaireautin pour le professeur ; le pauvre doit se sentir bien seul face à une armée d'apprentis Sorciers aussi hermétiques au monde extérieur non magique.

Mais pour revenir à la petite Verbena, elle ne fut pas la dernière arrivée, ce qui était, en soit, une bonne nouvelle. Seul le cours de Sortilèges avait ce privilège, mais ne parlons pas de sujet qui fâche. Comme à son habitude, Eirian cherche dans le décors de cette salle ce qui pourrait l'aider à identifier les prochaines activités. Difficile à dire. Alors son regard se posa sur le tableau noir : le parasitisme... Sérieux ?! La Verbena failli éclater dans une joie inéluctable, pinçant ses lèvres pour retenir ses petites couinements d'allégresses. Par contre, le corps s’excite et elle sautilla quelque saut sur place pour exprimer son empressement sur le cours. Alors elle s'élance à une place, lançant un « Bonjour Lemony ! » le plus joyeux et d'amour au professeur. Oui, oui, toujours ses problèmes de tutoiement dû au fait qu'il est presque de la famille, tout ça, mais bon, il semblait autoriser ça donc c'était un peu de sa faute ! Et hop, on sort son carnet de note, de quoi écrire et on commence même à dessiner - apparemment, c'était comme considéré comme un schéma de recherche pour ce cours et Eirian était très, très, très inspiré par le sujet -. Malgré ses gribouillages, elle écoutait d'une oreille attentive, comme durant la leçon d'astronomie. Elle, elle savait déjà ce qu'elle voulait faire et ce n'était pas avec les fourmis ! Elle espérait seulement qu'il accepte son sujet libre assez... spécial dirons-nous. Elle avait hâte de lui demander après les questions de cours.

Savoir, par ailleurs, ce qu'était un « parasite » était pertinent, assez simple en soit, bien qu'Eirian aurait eu du mal à expliquer avec des mots... Plus avec des dessins. Mais elle n'aurait pas pris le choix du verre chez les chiens comme exemple. Plus le gui dans la catégorie de la flore et pour la faune... Eirian a un frisson d'horreur, marmonnant dessus son carnet :

Faut pas oublier les nématomorphes...

Sales créatures démoniaques !
589 mots

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