Sanctions784 motsTu n'avais pas été mécontent de voir tes entraînements de quidditch diminuer ces derniers jours, pouvant te concentrer sur les révisions de tes ASPICS. Toutefois, cela n'était pas du genre de Pelagia de ne vous donner aucune nouvelle de la sorte. Cela faisait quelques jours que tu ne l'eusses vue et personne ne semblait au courant de quoique ce soit. Tu avais ouï des ennuis à propos d'un concert et tout ce qui va avec. Tu étais resté loin de tout cela, sentant que cela ne se terminerait pas bien. Rejoignant tes camarades dans le hall pour manger, tu t'assis et remarquas une fois de plus l'absence de votre capitaine d'équipe. Était-elle malade ? Cela commençait à t'inquiéter cette histoire. Tu pris place parmi les camarades de ta maison, pensif, puis écoutas le discours du directeur. Outré, dégoûté, furieux, cela fut l'état dans lequel les mots du directeur te mirent. Renvoyer des élèves à quelques mois de leurs ASPICs ??? A quoi bon diriger une école si c'est pour anéantir l'avenir de jeunes gens qui se sont donnés tant de mal durant sept ans ?! Tes poings se serrèrent, ne comprenant pas la décision du chef de l'établissement. Qu'il y ait sanction, tu le comprenais, mais celle-ci était bien trop importante à ton goût. Quel point essayait-il de marquer ? N'a-t'il pas compris que l'instauration de la peur au sein d'une population étudiante ne faisait que faire croître leur opposition ?
Écoeuré par cette injustice tu ne mangeas pas. Ton regard navigua entre les tables des autres maisons. Apparemment tu n'étais pas le seul à trouver cela excessif. Tu vis ton amie Serdaigle, Jökla, partir. Tu l'aurais probablement suivie dans d'autres circonstances, mais le Professeur Anderson fut plus rapide. Heureusement qu'il était là, il y avait encore quelques professeurs qui savaient faire prendre d'humanité dans cette école. Tu n'étais pas peu ravi d'être en dernière année, dans quelques temps tu partirais d'ici et tout cela sera derrière toi. Contenant la colère grandissant en toi, tu repensas aux mots du directeur. En plus de sacrifier les avenirs de deux élèves, il balayait avec cela toutes vos chances de remporter la coupe de Quidditch. Quand bien même un capitaine fusse élu, il vous manquerait un joueur. Trouver quelqu'un d'aussi talentueux que Pelagia en quelques jours était impossible. Cela faisait une injustice de plus. À quoi bon s'être entraîné toute l'année ? Tu étais dégoûté, tu avais seulement envie de partir toi aussi de cet endroit. Nonobstant tu savais que cela n'était pas la solution, tu devais avoir une mention digne de ce nom aux examens arrivant si tu voulais partir, ce que tu allais faire, histoire de leur envoyer un bras d'honneur. Ta réussite serait ta vengeance.
Tes pensées étaient bousculées par quelques paroles, tu ne comprenais même pas comment certains pouvaient accepter telle cruauté. Oui ils ont leurs torts, mais ce ne sont que des adolescents, n'était-ce pas normal de transgresser quelques règles et chercher l'opposition durant cette période de vie ? Tu laissas échapper un soupire de désarroi et résilience. Naturellement, tes yeux cherchèrent Themis, tu avais besoin de la voir. Tu trouvas Winnie à sa table, puis vis la belle brune que tu cherchais se lever, presque livide, avant de ne disparaître de ta vue. Était-elle tombée ? Tu te baissas pour voir au niveau des pieds des étudiants et vis son dos. Que faisait-elle par terre ? Tu ne savais pas ce que cela signifiait, mais une chose était sûre, cela n'allait pas. Te levant brusquement au risque d'en faire sursauter plus d'un, tu courus rejoindre ta belle. Lorsque tu te trouvas à sa hauteur, tu notas son regard vide et sa respiration saccadée. Inquiet, tu t'assis en face d'elle à même le sol et pris ses mains.
« Themis ? Themis regarde moi, c'est Elian. » dis-tu d'un air inquiet.
Craignant l'attaque de panique, tu attrapas un sac en papier sur lequel reposait quelques fruits que tu fis tomber sans t'en préoccuper.
« Poussez-vous svp elle a besoin de calme. » dis-tu aux Serpentards assis à proximité.
Une fois que tu eusses croisé son regard, tu positionnas le sac de manière à recouvrir ses voies respiratoires et l'invitas à te faire confiance.
« Respire dans le sac mon amour cela va aller. Tu es en sécurité tout va bien. »
Dès qu'elle sera en capacité de marcher tu l'emmènerais dans un endroit plus calme, mais pour le moment tu ne tenais pas à la brusquer. Tu te contentas de lui sourire d'un air rassurant et caressas sa main au fur et à mesure qu'elle respirait. Ta colère disparut instantanément, seul le reflet de ta préoccupation pour celle que tu aimais était visible dans ton regard à présent.
La situation était — c’était le moins qu’on puisse dire — tendue à Poudlard. Lemony, Malachy, Nott, Hekate. Elle lança un regard vers ses collègues, inquiet, suspicieux. Malgré leurs différences politiques, et leurs ententes personnelles variables, qu’ils s’entendent bien les uns avec les autres ou non, qu’ils soient sur la même longueur d’onde ou non, il semblait tout de même que la plupart des enseignants désapprouvaient le comportement de Severus, qui avait encouragé à la délation, et qui maintenant virait des gosses de septième année. Alors. Ce soir était le soir où cette histoire trouverait sa conclusion à Poudlard. Mais. Dénouement serait-il possible ? Conclusion était-elle imaginable ? Tout ça ne fera qu’ajouter du chaos, elle en était certaine. Et, à en voir leur tête, ses collègues aussi.
Yolanda resta sans bouger, sans parler à la table des professeurs. Elle d’ordinaire si volubile et à l’aise, se sentait gênée. Elle sentait un étau se refermer sur elle, un étau invisible. Ces gamins en face d’elle, ces gamins qui allait être privés d’ASPIC, de diplôme, de statut et de stabilité dans le monde magique, ces gamins dont Rogue venait de balayer l’avenir devant les yeux de toute la Grande Salle, étaient-ils plus fautifs qu’elle ? C’était délirant, et ça l’obsédait. Comment avait-elle pu s’en sortir, elle, la sorcière aux mains sales, le professeur en flagrant délit, alors que ces gamins à peine majeurs, ou même pas, écopaient d’une sanction qui allait impacter leur vie. Elle remercia mentalement le Ciel, et Owen d’où il était. Mon Dieu.
« Lors de leurs entretiens avec moi, ni l’un, ni l’autre n’a éprouvé de remord quant à ses actes et tous deux m’ont assuré avoir agi dans le respect de leurs convictions personnelles, qu’elles soient morales ou politiques. »
Du remord… Est-ce qu’elle en avait eu… ?
Mais ceci n’était pas à propos d’elle. C’était à propos de ces gosses. Qui n’étaient, somme toutes, que des gosses. Certes, ils avaient participé à la chorale, mais encore une fois qui était-elle pour leur reprocher d’avoir collaboré avec Narcissa… ? Cette situation était comme un miroir qu’on lui tendait, dans lesquels elle contemplait ses propres péchés, et voyait ce qui advenait à ceux qui avaient fait moins qu’elle. Elle se sentait d’un coup paralysée par la culpabilité. Tendue, gênée, inquiète, ayant absorbé dans son corps même l’inquiétude ambiante, elle jeta encore une fois un œil à ses collègues, à Camille surtout. Que devait-il penser de tout ça ? Après tout, ils avaient trempé dans le même égout tous les deux…
Lemony se lève rapidement, courant après une élève de Serdaigle qui s’est levée de table. C’est un parfait directement de maison, Lemony. Un parfait professeur. Elle l’imagine bien, doux et rassurant et responsable, à s’assurer que les petits dont il avait la responsabilité ne soient pas trop traumatisés. Et elle ? Et elle ? Avait-elle encore sa place ici ? Elle observait la Grande Salle, silencieuse, encore. L’ambiance était lourde, tendue, elle avait l’impression que des Détraqueurs allaient entrer à tout moment et l’envoyer droit à Azkaban… Mais elle était totalement paranoïaque. Impossible de se raisonner, mais elle le savait pourtant. Et. Lentement, le directeur se leva. Sans doute se croyait-il discret, à serpenter comme cela entre les tables pour sortir de la Grande Salle — qu’allait-il faire ? Allait-il seulement faire quelque chose ? ou se retirait-il ? ou suivait-il Lemony pour le réprimander ? Tout cela n’avait aucun sens.
Elle, toujours, ne faisait rien, ne disait rien, figée. Elle lança, encore, un regard presque suppliant à @Camille Nott . Sans doute lui seul pouvait comprendre l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait. Malgré toutes les dissonances qui pouvaient exister dans les relations entre elle et ses collègues, aujourd’hui elle sentait qu’elle avait besoin d’eux, de leur unité à tous en tant que corps enseignant. Ce n’était plus une histoire d’opinions politiques, tant que de responsabilités à assumer en tant que professeurs pour protéger leurs élèves.
Sanctions - Event Poudlard D'une allure pressée, l'aiglonne traversa le hall d'entrée du Château, fonçant tête baissée et bras croisés contre sa poitrine en direction du grand escalier. Des larmes silencieuses s'écoulèrent le long de ses joues rougies, brouillant la vision des marches se tenant juste devant elle. La blondinette marqua une courte pause et cligna des yeux à de nombreuses reprises, complètement désarçonnée. De ses petits doigts, elle les frotta ensuite frénétiquement et s'étala du fard partout sur le visage. Jökla découvrit contrariée la noirceur de ses mains et trifouilla dans les poches de sa cape à la recherche d'un mouchoir, en vain. De toutes les façons, tout cela m'avait plus la moindre importance, l'adolescente s'apprêtait à s'enfouir sous la couette de son lit moelleux et à ne plus jamais en ressortir.
Dans son dos, des bruits de pas résonnèrent tapageusement dans les hauteurs de la bâtisse et l'alertèrent sur la présence d'une autre personne. Elle essuya grossièrement le fard dégoulinant de ses pommettes et devina avec étonnement la silhouette de son Directeur de maison, @Lemony Anderson. Celui-ci l’interpella aussitôt et se précipita à son niveau, dyspnéique. Instinctivement, la demoiselle recula légèrement, très gênée. Elle ne considérait pas qu'il eût été dans ses habitudes de se donner en spectacle pour attirer l'attention et elle détestait l'idée de s'être faite remarquer au moment du dîner. De plus, elle n'était pas prête à discuter du renvoi de ses camarades avec l'un des professeurs de Poudlard, elle était bien trop en colère.
« Jökla… Ça va ? Je suis là si tu as besoin tu sais. Mais… Ça ne sert à rien de partir maintenant. Sauter ton repas de ce soir ne fera pas changer Rogue d’avis. Il y a peut être d’autres étudiants de Serdaigle qui vivent mal cette situation, il vaut mieux rester ensemble et se serrer les coudes… »
Se serrer les coudes ? La Verbena n'était plus très sûre d'en avoir envie. Cette foutue école ne lui avait attirer que des ennuis, et ce malgré tous ses efforts pour s'y intégrer. Chaque jour, elle priait Heimdall, gardien de la forteresse des Dieux, pour trouver sa voie au sein du Château et de tous les esprits hermétiques. Elle s'était donnée tellement de peine pour pardonner à ses détracteurs et témoigner de l'indulgence envers les âmes égarées. Même si les choses s'étaient arrangées en ce début d'année scolaire, Jökla ne pouvait que se rendre à l'évidence : elle était à bout de force et elle se perdait petit à petit dans des chemins obscurs.
« J'aime pas cet endroit, je suis désolée. Je veux partir... J'aime pas Poudlard. Chouina la môme de seize ans à l'attention de son Directeur de maison. Incapable de se contenir plus longtemps, elle éclata en sanglots, hoquetant pitoyablement. C'est tellement injuste... »
Lemony lui proposa de se joindre au prochain atelier de son club, celui de journalisme, il semblait penser que c'était une bonne idée. Paumée, la jeune sorcière l'interrogea du regard, pas certaine de saisir ce qu'il attendait d'elle. Elle hocha la tête machinalement et lui répondit de sa toute petite voix fluette : « D'accord, j'essayerai de venir... » Elle lui adressa un fin sourire du bout des lèvres, frottant de nouveau ses yeux humides. Après tout, ce n'était pas le moment approprié pour faire un scandale. Elle ne manquerait pas d'envoyer un hibou à son père dès le lendemain matin pour déchaîner toute sa colère. Le professeur des sciences moldues ne méritait pas d'en prendre plein la tronche, il n'y était strictement pour rien du tout dans l'expulsion de son amie. Il tentait de lui apporter son aide, à sa manière même si Jökla était convaincue que plus rien ni personne ne pourrait l'apaiser.
« Je veux bien y retourner. » Si Monsieur Anderson revenait seul à la Grande Salle, peut-être serait-il mal perçu de ses collègues. C'était un bon Directeur de maison, à l'écoute des jeunes sorciers et il ne méritait pas d'essuyer un échec en public. De plus, Jökla ne manquerait pas une occasion de signifier indirectement à Rogue que Lemony avait mieux agi que lui-même. Elle lui en voulait tellement, au grand Maître des potions.
Ils revinrent tous deux sur leurs pas et aperçurent une tierce personne tapie dans l'ombre, au bout du couloir. L'aiglonne se raidit aussitôt et stoppa net dans sa marche, perplexe. Même dans l'obscurité, elle reconnaissait aisément le sinistre @Severus Rogue, Directeur de l’École de Sorcellerie Poudlard. Avec son teint cireux et ses cheveux particulièrement gras, il était repérable entre mille et c'était vraiment la dernière personne que Jökla avait envie de croiser. Depuis combien de temps était-il là, à les écouter ? La blondinette se tourna vers le professeur de sciences moldues et le supplia du regard : « Heu... » balbutia-t-elle. Elle espérait de tout cœur qu'il allait les sortir de cette galère.:copyright:️ 2981 12289 0
« J'aime pas cet endroit, je suis désolée. Je veux partir... J'aime pas Poudlard. » @Jökla Vularsdóttir hoquette, balbutie et finit par éclater en sanglots devant moi. Oh Jökla… « C'est tellement injuste... » Je me demande si ce serait mal vu, de la prendre dans mes bras, de lui assurer que tout va bien se passer. Je ne connais pas bien sa tradition, mais j’imagine que la jeune fille peut se sentir ici aussi perdue que je l’ai été, moi-même, le né moldu arrivant d’un autre monde, accroché à cet autre monde. « Jökla... » Je me sens impuissant. Cela est au dessus de mes forces, de mes compétences. Je ne sais pas vraiment si Severus ne nous sortira pas, dans quelques semaines, une nouvelle brillante et terrible idée qui heurtera les élèves. Qui ira à l’encontre de ce que nous essayons de faire ici, les guider, les soutenir. Quel apprentissage peut-on vraiment tirer de ce qui se passe ? Rester dans le rang, ou partez, et tant pis pour vos examens, pour votre avenir, nos luttes d’adultes comptent plus que votre futur. Remarquable. Il y avait tellement mieux à faire. Certains de ces gosses se souviennent de la guerre, on aurait pu faire appel à leur bon sens, leur demander de réfléchir aux conséquences, proposer des discussions, des lieux pour échanger, leur expliquer pourquoi Poudlard doit être neutre. Mais Poudlard n’est pas neutre. Je ne suis pas neutre, Severus n’est pas neutre, nombreux sont les professeurs à ne pas être neutres, pro ou contre ministère d’ailleurs. « Ça n’est pas Poudlard. Poudlard est une école où tu peux apprendre, un pensionnat où tu as des amis, un refuge où tu pourras toujours trouver de l’aide. » Je me suis senti mal à Poudlard, j’ai eu du mal à y trouver ma place… Mais j’en garde quelques très beaux souvenirs. Il ne faudrait pas que ce qui se passe lui enlève ça. Ça n’est pas Poudlard le problème, c’est le monde magique, leur monde magique plein de haine, de mépris, de stupidité et de personnes irresponsables et irréfléchies occupant des postes importants. Quelques fois, je crois que je déteste les sorciers. « Je comprends que ce soit difficile, maintenant, mais ne déteste pas Poudlard pour ce qui se passe. Je... » Je ne peux pas exactement lui dire que je considère que la décision du directeur est stupide. Je me pince les lèvres, en cherchant mes mots. L’inviter au club journal, faire de tout cela quelque chose de constructif. En tirer des leçons. Avancer. Montrer qu’il peut exister une autre voie, une autre façon de penser. Une alternative saine à cette folie. « D'accord, j'essayerai de venir... » Elle essuie ses larmes, et je lui rends le sourire qu’elle m’adresse.
« Je veux bien y retourner. » Je hoche la tête avec une expression que je veux enthousiaste et rassurante. Si je peux éviter à une étudiante de sauter son repas ce soir, ce sera déjà une petite victoire. J’en retrouverais presque moi-même l’appétit. Tout cela me terrifie et m’enrage, je crois. Le mépris pour ma matière, le mécontentement des parents d’élèves, l’évocation de mon sang-de-bourbe, déjà, c’était beaucoup. Mais un attentat, un concert pour un criminel, et maintenant des renvois… J’inspire en essayant de ne pas laisser mes pensées transparaître – tout ira bien, et je trouverais, nous trouverons, un moyen de faire de ceci quelque chose. Je m’arrête net, quand j’aperçois au coin du couloir @Severus Rogue. Merveilleux, vraiment. Je sens le regard de la blonde se tourner vers moi, et je me force à sourire. Ne pas laisser transparaître les dissensions au sein de corps enseignant, ne rien faire ou dire de stupide. « Directeur. » Ma voix est froide, quoique je parviens à garder un calme qui me surprend moi-même. Qu’a-t-il entendu ? Je n’ai rien dit qui puisse me compromettre, je n’ai pas remis en cause son autorité, son bon sens, et ce malgré mon immense envie de le faire. « Je raccompagnais miss Vularsdóttir dans la Grande Salle. Quelque chose ne va pas ? » Derrière lui, j’aperçois le Baron Sanglant qui nous regarde avec une sorte de curiosité. J’ai toujours détesté ce fantôme, ses yeux vides, ses chaînes, les traces de sang qui le recouvrent… Et j’ai toujours trouvé particulièrement sinistre d’en avoir fait le fantôme de Serpentard, surtout avec la Dame Grise pour les Serdaigles… Mon regard bleu va de lui à Rogue, et un sourire un peu hargneux se dessine sur mes lèvres. Il ne me faudrait pas grand-chose pour me laisser aller à une comparaison douteuse.
Il a été repéré, Severus Rogue. Il faut dire que la discrétion n’a pas été son fort, avec le Baron Sanglant sur les talons. Dans ce couloir, loin, trop loin du tumulte du Grand Hall, un autre huis clos se joue. Trois protagonistes : l’ireux Lemony Anderson, le machiavelique Severus Rogue, la révolte adolescente faite Jökla Vularsdottir. Autant dire que la rencontre ne peut qu’être fracassante. Lemony, en bon directeur de Serdaigle, défie du menton le Directeur lorsque Jökla semble frôler la panique. Il a entendu, celui qu’elle considère comme un con, un imbécile. Il a entendu chaque mot murmuré à son propos, a deviné chacune des récriminations adressées à son encontre. Il faut dire qu’il est le Machiavel de ce château : celui qui prend les décisions qu’il croit les plus justes possibles.
Et comme son prédécesseur, il dit agir « pour le plus grand bien » et sacrifie son âme à une chimère. Ils ont raison d’être en colère ceux qui sillonnent la terre de leurs larmes. Ils ont raison d’être en colère ceux qui ont a subir le joug d’un monarque aussi inique et fautif que ceux qui l’ont précédé à cette charge.
Alors il demeure attentif à ne rien laisser paraître et hoche gravement la tête, laissant passer le professeur et son élève. Qu’aurait-il pu répondre ? Quelques pas. Severus Rogue rassemble son courage pour ce qu’il sait être une confrontation à venir. Sa voix s’élève dans les ténèbres d’une soirée déjà trop pesante.
« Mademoiselle Vularsdottir ? »
Il la voit tressaillir imperceptiblement, sait qu’elle l’a entendu.
« Un représentant du département de la Justice magique doit passer demain récupérer des dossiers ici ; on m’enverra sans doute un brigadier comme de coutume. Souhaiteriez-vous que je demande à ce que l’on m’envoie votre père si vous éprouviez le désir de voir un visage familier ? »
Severus Rogue faisant preuve d’un tressaillement d’empathie avec toute la maladresse qui le caractérise ? Qui donc s’est déguisé à coup de polynectar et joue une mauvaise farce ? Plus Lucius Malefoy, au moins…
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Félicitations aux participants ! Vos actions vous permettent de gagner cent mornilles ainsi qu'une récompense de quête exclusive !
Safia Zahab remporte un exemplaire de pr. K. Soseki, La magie comme un poème (création d’inscriptions magiques), éditions de Mahoutokoro Jökla Vularsdóttir remporte un manuscrit médiéval du Íslendingabók en vieux norrois Eirian Almasdóttir remporte un Service à thé traditionnel (conservation de la chaleur, incassable, diffusion des odeurs du thé) et son assortiment de thés japonais de qualité supérieure. Lemony Anderson remporte un exemplaire dédicacé de la Bricole Magique, trucs et astuce pour pimper son électroménager moldu de Wyatt Watt Edwa D. Black remporte une potion d’aiguise-méninges. Severus Rogue remporte un exemplaire de pr. J. Dubongoût De savoureuses concotions (théorie des potions sur l’amélioration du goût des préparations, éditions de Beauxbâtons Winnie Carrow remporte une Plume à lettre de feu festive à variation de couleur David Collins remporte un sac à dos sans fond avec charme d’allègement Themis Higgs remporte un Bracelet "amour lointain" (la pierre s'illumine quand l'être aimé pense à vous) Elian Dubois remporte Bracelet "amour lointain" (la pierre s'illumine quand l'être aimé pense à vous) Yolanda Yeabow remporte un flacon de l’Eau de Cologne du Dr Senbond, pour elle (permet à celle qui la porte d'être sensiblement plus attirante. Une affaire de phéromones)