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Amnésies (Safia)
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: Fiches présentation

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Dim 12 Avr - 22:37
Safia Zahab
CORNE DE LICORNE
Nom ZAHAB, le nom de papy. Elle le porte fièrement, parce qu’elle est fière d’appartenir à cette famille partie de rien, chassée d’Iran sur les terres d’Egypte et désormais riche d’enfants, d’argent et d’influence ; Prénoms SAFIA, la pure, la sage. Elle ne sait pas trop ce que son père espérait quand il l’a affublée d’un prénom pareil, mais elle le porte avec fierté. ; Âge 15 ANS depuis peu, les tatouages sur ses mains sont encore frais ; Date de naissance 18 JANVIER 1898, il paraît que sa mère a accouché avec deux jours de retard sur la date estimée… Peut-être qu’elle ne voulait pas voir le monde ? ; Lieu de naissance CAIRE, sa terre, son amour de toujours ; Signe astrologique CAPRICORNE, mais ça ne l’intéresse pas trop ; Nationalité ÉGYPTIENNE, et la grisaille de l’Écosse la déprime déjà… ; Statut Civil CÉLIBATAIRE, même si sa mère s’est mariée à son âge, elle est bien contente que son père n’ait pas encore annoncé, claironnant, de contrat de mariage, ni pour sa grande sœur, ni pour elle. Elle se trouve trop jeune pour trouver un bon mari. ; Préférences sexuelles SE QUESTIONNE, mais n’ayant jamais eu la moindre expérience amoureuse ou sexuelle, elle ne pourrait pas y répondre ; Statut du sang SANG MÊLÉ non pas à de pauvres moldus mais à une ancêtre Nagin. Il paraît que ça vient de la famille de Papa. Son autre famille, avant. ; Tradition EUTHANATOS, et elle n’a jamais compris la mauvaise réputation de sa tradition… Ils ne font rien de mal, après tout.  ; Baguette ou autre focus TATOUAGE, même si elle a tout oublié du rituel qui a nécessité son obtention, BAGUETTE achetée à la hâte chez Ollivander à leur arrivée… comme ça, elle peut se fondre dans la masse à Poudlard ; Patronus AUCUN, même pas un nuage de fumée. Il y a un blocage, elle ne sait pas d’où ça vient, elle en a pourtant plein des souvenirs heureux ; Dons LÉGER GLAMOUR, apparemment, les nagins ne se contentent pas de parler Fourchelang… ils ont aussi la capacité de faire ignorer leur queue de serpent dans le monde au moyen d’un glamour… enfin, ça c’est sur la théorie, parce que son père lui a dit que mamie n’y était jamais arrivé… Par contre, il semblerait que l’aptitude se développe doucement chez Safia, et elle fait systématiquement tourner les têtes sur son passage depuis qu’elle a ces tatouages… C’est comme si le rituel avait renforcé son pouvoir latent… ça ou bien les anglais qui ont une fascination pour les jeunes filles orientales ; Pouvoirs EST CAPABLE DE PARLER ANGLAIS, c’est une sorte de super-pouvoir compte tenu du temps qu’elle a passé à dormir dans la classe de son précepteur… ; Particularités AMNÉSIE, le rituel euthanatos pour acquérir ses tatouages a été si traumatisant pour elle qu’elle a perdu tout souvenir qui y soit lié. Elle s’est révéillée, un matin, désorientée, avec ces tatouages. Ses parents se sont bien rendu compte qu’il y avait quelque chose qui clochait, mais le timing est mauvais : il a fallu déménager et il faut maintenant aller à Poudlard. Activité Professionnelle, études, métier, autre ÉLÈVE à Poudlard en 5e année. Bien qu’elle ait parfois quelques difficultés avec la langue, elle arrive tout de même à suivre assidument ses cours, même ceux qui lui paraissent très bizarres comme les sciences moldues ou l’histoire de la magie.
CARACTÈRE / ANECDOTES
Elle est CHARMANTE, Safia. C’est une belle jeune fille souriante, calme, assurée. Le genre de nana qu’on voudrait avoir pour amie. Jamais un mot plus haut que l’autre, elle a été éduquée dans un cadre strict et cela se sent dans le raffinement de ses manières. Elle est APPLIQUÉE dans ses études. Pour elle, il est très important de ne pas décevoir ses parents, et surtout son père. Comme lui, elle aime découvrir des choses, apprendre de nouvelles choses, découvrir de nouvelles cultures. Elle est SOCIABLE, Safia, elle vit mal la solitude et a besoin d’être entourée, besoin de parler avec les uns et les autres, d’apprendre à connaître ceux qui l’entourent. En cela, elle a hérité du goût pour le monde de son père : quand il est dans une pièce, on ne peut voir que lui tellement il en impose. C’est sa petite dernière, sa princesse, et à ses yeux, son père est son héros, celui qui leur apprend tout depuis qu’ils sont tout petits. Comme son père, elle est PIEUSE, c’est la seule des enfants à n’être pas musulmane. Elle a surpris, un soir, son père à prier le Dieu-Serpent Apophis quand elle était toute enfant. Alors elle lui a posé des questions, il a répondu, et peu à peu, elle s’est trouvée fascinée par l’histoire tragique de ce dieu qui s’est mis à faire le mal parce qu’il a trop souffert des autres. Elle le prie, comme son père : qu’il les garde tous les deux de devenir de mauvaises personnes, et qu’il les laisse sur un chemin vertueux en favorisant leur chance. Car c’est la malchance qui fait les mauvais hommes. Elle porte toujours au majeur gauche une bague en or représentant un serpent que son père lui a offert pour son dixième anniversaire et qui est charmée pour s’adapter à la taille de son doigt. COQUETTE, elle aime s’habiller avec goût, et elle trouve que l’uniforme règlementaire de Poudlard est une insulte à la civilisation. Elle compense en portant toujours sur elle des bijoux en or, discrets mais précieux. Elle a trois trous sur chaque lobe et porte des clous qu’elle n’enlève jamais. Tous ses bijoux sont charmés contre le vol par l’artisan sorcier qui les a fait au Caire et ont coûté une fortune à ses parents.

CURRICULUM VITAE


Naissance

L’histoire de la famille est devenue un conte. Safia n’en sait que le mythe que son père et ses grands parents ont bien voulu lui raconter. Hakim et Sérine sont venus d’Iran, chassés par des affrontements internes aux Euthanatoi de la région, ils se sont établis au Caire et ont survécu, prospéré, jusqu’à avoir une famille aussi vaste que les cieux et innombrable que les étoiles dans la voûte céleste. Tous sont leurs enfants, ceux qu’ils ont eus, ceux qu’ils ont recueilli. Djouded, son père est de ceux-là. Sans nom, il a offert à sa famille le nom de son père adoptif. Gamin des rues, pauvre mais intelligent, il a été recueilli par la famille et élevé parmi les siens. Safia rêve à ce qu’aurait pu être sa vie si son père n’avait pas eu une si bonne étoile. De la mère biologique de son père, elle ne sait que deux choses : c’était une femme-serpent, et elle est morte. Du père biologique, elle ne sait ni le nom, ni la profession, ni le métier. Hakim Zahab est le père de Djouqed dans tous les sens qui comptent, et elle a appris à ne plus poser de question là dessus.

C’est dans cette vaste famille soudée que Safia a grandi. Née en 1989 par une nuit de pleine lune, elle est la première (et seule) enfant de la deuxième épouse de Djouqed. Elle sait que ses parents se sont mariés quand sa mère était encore très jeune, elle venait de fêter son quinzième anniversaire et de recevoir les tatouages qui symbolisent son entrée dans l’âge adulte. Elle est née avec deux jours de retard sur la date annoncée, un beau bébé dans les bras d’une jeune mère. La petite dernière de la famille. Ses trois aînés et leur mère étaient là pour l’accueillir au monde, et il paraît qu’elle a tout de suite adoré Hakim II, son grand frère, plus que les autres. Il paraît qu’elle riait lorsque le petit Hakim, alors âgé de huit ans, s’approchait de son berceau pour lui chatouiller la joue.

Enfance

Safia aime profondément sa famille. Ce sont des gens heureux, humains. Ils ont le coeur sur la main, et Dieu dans leur coeur. Ils protègent les pauvres, se battent pour la dignité des faibles. Elle grandit choyée, entourée par un père aimant qui la gâte comme si elle était la huitième merveille du monde, et deux mères qui, chacune à leur manière son centrales dans sa vie. La matriarche, Dana, première épouse de son père, veille sur toute la famille et la dirige d’une main de fer dans un gant de velours. Sa propre mère, Laïla, supervise l’entraînement de ce petit monde. C’est avec Dana que Safia apprend à coudre, écrire et réciter des poèmes, l’histoire de son pays et les chansons d’amour des dames du monde. C’est avec elle qu’elle entend les sourates du Coran et reçoit les enseignements des très sages. Mais c’est avec sa mère, Laïla, qu’elle apprend à se battre, à esquiver, à grimper, à voltiger dans les cieux. Car, Laïla le dit : une fille doit être capable de se défendre. Dans un monde d’hommes, elle doit être plus forte qu’eux pour pouvoir protéger sa vertu et son honneur. Il faut que personne ne sous-estime sa force, et que personne ne la considère comme une enfant. A quinze ans, une fille est femme, et une femme est une lionne qui se bat pour protéger les siens encore plus férocement qu’un homme. Parce qu’elle peut donner la vie, elle doit aussi savoir la prendre.

C’est avec son père, pourtant, qu’elle aime passer le plus de temps, il lui apprend la magie, il lui apprend à percevoir les énergies magiques et lui enseigne surtout la théorie cachée derrière la magie : les euthanatoi voient la magie comme une toile d’araignée, avec ses forces et ses faiblesses. Là où le maillage est plus lâche, il faut frapper. Tout court à sa ruine, la mort est inexorable, la mort est naturelle. C’est une amie avec laquelle il faut marcher, de laquelle il ne faut pas s’effrayer, alors les euthanatoi marchent avec elle et abrègent les souffrances de ceux qui vivent là où le maillage de la grande toile magique est trop large. Tant qu’elle n’est pas adulte, elle ne pourra pas manipuler la magie, mais pour se préparer à ce jour où lui sera enfin donnée la chance . Son père et Hakim, son grand frère. Ils veillent sur elle, la protègent. Elle est leur fille ou leur petite sœur, la petite dernière, le joyau de la famille. Et elle le sait. Et elle en joue. Elle en profite pour grandir tranquillement, et poser avec impunité toutes les questions qu’elle peut avoir. C’est ainsi qu’un soir, du haut de ses six ans, elle surprend son père en pleine prière au coeur de la nuit et en apprend davantage sur ses réelles croyances. Elle a toujours su que son père adorait les serpents et qu’il pouvait leur parler (elle est un peu jalouse de Hakim qui partage ce don de fourchelang avec son père), mais elle ne sait pas grand-chose de plus sur les nagin ou sur sa grand-mère paternelle. Alors elle l’écoute. Soir après soir, il lui apprend les mystères d’Apophis et la fascinante épopée de ce dieu haï de tous : grand serpent battu et soumis dans toutes les légendes, il attaque la barque du dieu solaire Ré pour se venger et tenter de plonger le monde dans la nuit. Légende tordue dans la bouche de son père pour en tirer des enseignements : le monde est une affaire de chance, rien de plus. Certains naissent avec les bonnes disposition pour s’en sortir, d’autres non. Les Euthanatoi peuvent la manipuler, cette chance, et bâtir leur propre destinée. Car Apophis, c’est ce pauvre hère monstrueux diabolisé par les autres dieux et par les hommes. S’il avait pu bénéficier d’une main tendue, une seule, ne serait-il pas celui qui règne aujourd’hui. Séduite par cette histoire et par les enseignements qu’en tire son père, Safia décide d’embrasser avec lui ces idées.

Et la petite grandit. A mesure que les années passent, la date fatidique se rapproche. Safia est une jeune fille intelligente et joueuse, joyeuse et ouverte au monde. Grandir dans une famille d’euthanatoi a assoupli son code moral et elle ne peut s’empêcher d’avoir au fond du coeur cet fierté d’appartenir à une tradition si ancienne et si sage. Elle ne méprise pas spécifiquement les Hermétiques, mais a, en revanche beaucoup de méfiance à leur égard, car son père et la matriarche, Dana, lui ont bien raconté comment ils se sont imposés partout en pillant la culture des autres. Pour les moldus, elle a cette sorte de bienveillance paternaliste que ses parents ont pour eux : ils sont nés faibles, alors il faut être indulgent avec eux et les guider. Il est normal, pour elle, que les sorciers dominent les moldus, mais c’est en revanche la marque des despotes que de les dominer pour les asservir : il faut que le sorcier élève les nés moldus et protège les faibles dénués de pouvoir magique. Elle adhère également aux discours euthanatoi disant que prendre une vie n’est rien, que cela fait partie des plans de l’univers. La Magie guide tout, même leur bras. Elle leur offre la clairvoyance, elle leur permet de voir dans le monde les signes de la ruine, de les anticiper et de frapper sur les fragilités pour détruire ce qui est trop faible pour survivre afin que naisse sur le terreau de leurs dépouilles un monde nouveau, plus fort, plus pur, plus beau. Pour elle, tuer peut être un acte charitable et elle sait, techniquement le faire. Elle n’a jamais pris de vie, mais sa mère l’a bien entraînée. Souple et athlétique, Safia n’a pas beaucoup de force et n’est pas très grande, mais elle compense depuis son plus jeune âge par sa vivacité, sa souplesse et ses excellents réflexes. Comme ses frères, sa sœur, ses parents et ses grands parents avant elle, Safia a été formée pour être une machine à tuer qui s’ignore depuis son plus jeune âge. Dans son cerveau, elle ne fait pas le lien entre le savoir théorique et pratique qu’elle acquière et l’acte du meurtre. Prendre une vie est quelque chose de noble et d’abstrait pour elle, une vue de l’esprit, un et si… Jusqu’à cette fameuse nuit.

Initiation

Ils fêtaient encore, quelques heures plus tôt, les quinze ans de la petite dernière. Toute la famille est rassemblée, même ses oncles, tantes, cousins, cousines. Tout ce petit monde festoie sous l’oeil du couple fondateur de la famille, Hakim et Sérine. Safia est à l’honneur, elle est fière comme un coq. Couverte de présents, acclamée, saluée par tous, elle passe de bras en bras, reçoit les bénédictions et les félicitations de dizaines de personnes assemblées sous ce même toit. Les festivités se prolongent jusque tard dans la nuit, jusqu’à ce que le tout prenne une allure plus solennelle. Son père, Djouqed, l’emmène dehors, la guide dans le dédale assoupi des bas-fonds du Caire. Il lui désigne une jeune femme qui fait le tapin. Safia est frappée de surprise. Elle lui ressemble, cette prostituée, presque traits pour traits. Le symbole est fort, ce même symbole que Hakim, des années auparavant avait dressé comme une embuscade pour Djouqed : il fallait faire mourir Abdel Hayek, trop faible, pour que naisse de ses vestiges un fauve, un serpent, un démon. Djouqed. Safia Zahab est-elle aussi trop faible pour survivre ? Encouragée par son père, elle s’approche de la femme, lui propose de louer ses services. Quel mal peut venir d’une gamine ? La prostituée accepte, prend le bracelet d’or que Safia lui propose en paiement. Les deux femmes s’égarent dans une ruelle voisine : Djouqued les suit, à pas de loup, observe. Safia est maladroite. Son cerveau est embrouillé par l’ivresse d’un moment, d’un instant. Tous les discours de ses parents prennent enfin sens. Ceux de sa mère, surtout. Cette prostituée la sous-estime, elle est faible. Une enfant, comme elle. Sauf que Safia s’apprête à passer à l’âge adulte. Elle plaque ses lèvres sur celles de la prostituée et enfonce dans son estomac une lame. Elle a un drôle de goût sur les lèvres, un mélange de crasse et de tabac, alors elle frappe encore, s’arrachant à l’étreinte surprise de sa vis à vis. Elle frappe, jusqu’à ce que son office soit accompli. Le sang lui bat aux tempes. Comme son père avant elle, elle laisse une rage contenue, sombre, noire prendre le dessus. Elle laisse le monstre grandir et frappe, encore et encore, pour effacer du visage de la morte le rictus de surprise qui l’a défiguré. Elle frappe jusqu’à ce qu’il ne reste que sang, chair, débris d’os et son anneau d’or maculé de poisse qu’elle récupère et passe à son poignet. Le métal tinte autour de ses membres brûlants d’avoir trop travaillés. Et le sang de sa victime a pris lentement la forme d’arabesques sur ses mains. Doigts, dos de la main, poignet. Aucun espace n’échappe plus aux tatouages orientaux gravés à même sa peau.

Elle a les jambes qui flageollent alors qu’elle contemple ses mains et le corps détruit à côté d’elle. Ses vêtements de fête sont saccagés, son père est près d’elle, la fierté allumée dans son regard. Il la tient tout près d’elle et, à deux, ils contemplent l’œuvre sauvage de sa fille. Safia est celle qui lui ressemble le plus dans cette épreuve. Cirine, sa sœur aînée, avait frappé une fois avec une précision chirurgicale. Hakim, au contraire, avait joué avec sa victime comme un chat l’aurait fait avec une souris. Kahil avait été touchant de maladresse et d’incertitude. Mais eux, Djouqed et Safia sont les mêmes. Des monstres ne pouvant apporter au monde que le chaos pour leur propre satisfaction.

Un Mauvais Rêve

La vie a repris son court. Le lendemain du meurtre rituel, Safia s’est réveillée dans son lit, courbaturée avec les mains tatouées. Elle a eu beau se repasser le souvenir de la veille, la fête, les cadeaux, elle n’a aucune idée de la façon dont ces tatouages sont arrivés là. Elle s’est extirpée du lit, est descendue prendre son petit déjeuner. Tout le monde la félicite, son père la prend dans ses bras, lui glisse qu’il est fier d’elle. Ses frères et sœurs sont près d’elle. Cirine un peu en retrait, ses yeux lancent des éclairs à leur père, Hakim est le plus démonstratif, Kahil est un peu mal à l’aise. Quelque chose s’est passé. Elle le sait, elle le sent. Mais le Rituel est un des secrets les mieux gardés. On ne prévient pas de ce qu’il se passe pendant de rituel, jamais. La seule chose que savent les jeunes gens, c’est qu’ils deviendront enfin des adultes, acquerrant leurs tatouages rituels. Enfin, ils pourront se servir de magie. Elle regarde ses mains. Elle les a, ces tatouages.

Elle les a.

Est-ce vraiment si important de ne pas se souvenir des circonstances les lui ayant offerts ?

Ce qu’elle ignore, en revanche, est que ce black-out, cette amnésie est précisément la raison pour laquelle elle est incapable de convoquer un patronus : le seul souvenir assez puissant qu’elle pourrait utiliser, la seule euphorie douloureuse qu’elle pourrait convoquer est le sentiment libérateur d’appartenir à la tradition des Euthanatoi, d’être libre, puissante, lorsqu’elle a accompli le meurtre rituel. Un cocktail de sentiments si contradictoires que son cerveau n’a pas supporté l’événement.

Vers le Royaume Uni

Il fait moche, froid, venteux. Safia a resserré son col. Ils viennent à cinq : Son père, ses deux épouses, Kahil et elle, se paumer dans ce pays polaire où on pourrait faire de la crème glacée en laissant du lait sur le pas de la porte. Elle fait la gueule, Safia. Elle aurait bien aimé rester au Caire avec Hakim resté là bas pour gérer le patrimoine familial et servir de bras droit à Papy… ou aller aux Etats Unis avec Cirine qui finit un stage là bas en tant qu’avocate. Mais certainement pas aller se paumer en Angleterre dans un lieu où il pleut plus souvent qu’il ne fait beau ! Et lorsqu’en plus, ses parents leur ont annoncé qu’ils allaient devoir aller à l’école, elle a boudé encore plus. Une école anglaise avec des uniformes ! C’est bon quoi… Elle a fait toute sa scolarité en bénéficiant de précepteurs grassement payés, pourquoi devrait-elle aller s’enfermer dans des dortoirs avec d’autres enfants ? Elle ne veut pas être loin de ses parents, elle ne veut pas. En plus, elle a découvert quelques jours plus tôt qu’elle semblait faire tourner les têtes sur son passage, son père lui a dit que ça doit être l’un des pouvoirs de sa mère : les Nagins sont censés pouvoir faire oublier leur queue de serpent en charmant leurs proies. Il pense que les tatouages, en l’aidant à canaliser sa magie ont aussi aidé ce pouvoir, somme toute assez faible, à se manifester. Même si ce n’est pas facile d’être toujours le centre de l’attention lorsqu’elle sort, Safia s’est sentie fière. Comme son frère préféré, Hakim, et comme son père, elle a hérité de dons nagins. Ça l’a fait se sentir spéciale, et l’a un peu mieux aidée à accepter le déménagement en Angleterre et la perspective d’aller à l’école à Poudlard… Surtout que Kahil, lui, semble ravi à la perspective de sortir un peu du cadre familial.

Son père l’a prise à part et lui demande de le faire, pour lui. Il argue que c’est important pour son avenir, son CV. Il lui dit aussi qu’il ne sera jamais loin et qu’ils pourront communiquer tous les jours par le biais de hiboux ou même, en cas de coup dur, par appel de cheminette. En outre, il a obtenu du Directeur de pouvoir voir ses enfants le Dimanche. C’est apparemment quelque chose que pas mal de parents négocient, surtout quand ils sont d’autres traditions, pour offrir à leurs enfants une éducation complémentaire.

C’est le coeur un peu plus léger que Kahil et Safia se rendent donc à Poudlard. Safia est anxieuse et agacée : cette histoire de répartition, c’est débile, et ne parlons pas de ces uniformes ridicules ! Et les baguettes ? Elle a un bout de bois en sa possession… Un bout de bois ! Bon, d’accord, un bout de bois avec une plume de phénix dedans… Mais ça reste un bout de bois ! Comment tu veux faire de la magie avec ça ? Elle est répartie à Serdaigle et y entame sa cinquième année… en cours d’année. Les cours pratiques tels les sortilèges, les potions, la métamorphose lui paraissent d’une facilité déconcertante. Parce que son père l’a entraînée depuis l’enfance à sentir les flux magiques, elle a bien compris que la baguette et les tatouages remplissaient le même office : canaliser la magie pour obtenir un effet. Elle trouve la magie de l’Ordre d’Hermès restrictive et la magie euthanatos beaucoup plus intuitive. Si elle est incapable de jeter le sort du patronus et déteste les cours de défense contre les forces du mal qu’elle juge stupides (et d’abord, c’est quoi les « forces du mal »?) parce qu’ils cataloguent la magie sur des valeurs morales, elle est en revanche douée en duel (mais son père lui a interdit de s’inscrire à ce club, en lui disant qu’il ne fallait pas qu’elle montre à des non-initiés les secrets de sa magie, l’Ordre d’Hermès ayant la fâcheuse manie de piller les secrets des autres traditions pour mieux les affaiblir), et brillante pour apprendre de nouveaux sorts. Elle joue la bonne petite Hermétique, agite sa baguette pour faire des jolies couleurs, et se débat avec les cours qui lui posent le plus de difficulté : les sciences moldues auxquelles elle ne comprend rien (parce que ses parents ne leur ont jamais enseigné les bases de la science, en revanche, elle est très douée en arithmancie et sait jouer avec les chiffres pour les interpréter et tisser des sortilèges avec eux) et l’histoire de la magie qu’elle trouve ennuyeuse à crever. Elle s’est inscrite au club de potions et aime aussi la botanique, même si elle n’a pas la main très verte. Elle adore l’astronomie aussi, surtout que le ciel anglais n’est pas exactement le même que le ciel du Caire, mais elle trouve qu l’astrologie et la divination, ce sont des grosses conneries. Comme elle est au Royaume Uni, et qu’il y a ici des traditions qui ont d’autres pratiques magiques que le bout de bois, elle a pris le cours d’étude des runes et oghams… Et c’est quand même carrément mieux que cette histoire de faire des gestes avec une baguette en prononçant des sorts à la con das un latin de cuisine.


FT. Rowan Blanchard ; Pseudonyme Serenity ; Âge 19 ans ; Comment as-tu trouvé le forum ? mon « pôpa » m’a traînée par la manche ; Un petit mot à ajouter ? je ne suis pas dingue des designs sombres, mais j’ai adoré le contexte et les annexes ; Ta fréquence de connexion variable avec les études, mais plusieurs fois par semaine !




Dossier scolaire
POUDLARD


SERDAIGLE
(ou gryffondor)
5E ANNÉE
CLUB
POTIONS


BUSES & ASPICS
Cours suivis :
- Sortilèges
- Métamorphose
- Potions
- Botanique
- Défense contre les Forces du Mal
- Sciences Moldues
- Histoire de la magie
- Astronomie
- Arithmancie
- Runes et oghams

Invité

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Invité
Dim 12 Avr - 22:46
OOoooh, une mini Djouq :smi53:

Bienvenue demoiselle ! C'est génial de voir la famille s'agrandir, je ne connaissais pas du tout ton avatar, mais elle est superbe !

J'ai hâte de voir cette petite égyptienne évoluer en jeu (s'habituera-t-elle à la grisaille ? :kwua: ).

Bon courage pour la suite de ta fiche, n'hésite pas à passer faire un tour sur la CB :smi62:

Cecil A. Selwyn

Cecil A. Selwyn
MONSIEUR LE DIRECTEUR
hiboux : 3012
pictures : Amnésies (Safia)  UQKrvcx
TEATIME is always epic with englishmen | ALWAYS in love with his dear Lily | BOOKS lover | MAGISTER es potionis
Dim 12 Avr - 22:53
Mais tellement de nouveaux élèves à Poudlard <3

C'est @Djouqed qui va être content de voir sa petite dernière incarnée aussi vite *O* Bienvenue à toi sur le forum ! Le début de ta fiche est tellement tellement, TELLEMENT ENTHOUSIASMANT :smi40:

J'ai très hâte de te voir la finir et de rencontrer ton perso en jeu dans le MEILLEUR CLUB DU MONDE (aka. les potions !)

Bon courag pour la fiche, en cas de questions, n'hésite pas <3 on est là pour ça !

Djouqed

Djouqed
MEMBRE
hiboux : 174
pictures : Amnésies (Safia)  200405051035524820
Dim 12 Avr - 23:01
Mais nooooooooooooooooooooooooooooooooon :smi41: :smi41: :smi41: :smi41: :smi41: :smi41: :smi41:

Mais t'es fooooooolle ! Mais je suis trop contente :smi44:

Aaaaaaah ! Ma petite Safia ! Mais tu l'as fait ! Mais t'es folle ! Mais c'était pas toi qui disait "j'arrête de créer des nouveaux persos, j'en ai déjà trop ?" :smi49:

Je suis tellement, tellement, TELLEMENT contente :smi62:

Invité

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Invité
Dim 12 Avr - 23:18
Ohhh une réunion de famille, j'suis trop émue :smi4: !!! Bienvenue à la jeune et jolie Safia à Poudlard et qui est plus avec ce personnage qui vient enrichir une famille de folie et qui est full de promesses :smi62:

Invité

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Invité
Dim 12 Avr - 23:22
Je te souhaite quand même la bienvenue même si t'as dit de vilaines choses sur la CB :shocked:
Bon courage pour cette fiche, c'est que Poudlard se remplit ! :smi13:

Invité

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Invité
Dim 12 Avr - 23:34
Merci tout le monde :smi7: Vous êtes des crèmes canari :smi8: Je suis trop contente :toto:

@Mara Lochlainn : juste parce que c'est toi : "bon, okay, il est pas si mal, Rupert Grint"

Nasiya Abasinde

Nasiya Abasinde
Et j'ai crié, crié !
hiboux : 467
pictures : Amnésies (Safia)  Ed8b52550214f71a86510011cbe0e9df5a75f2c2
Lun 13 Avr - 0:38
J'ai déjà eu l'occasion de te le dire, mais officiellement : bienvenue tout plein, jolie Safia ! Enfin, quelqu'un qui me soutient dans le désamour vocal de Ron Weasley What a Face Bref, trêves de bêtises, j'ai très hâte de voir la gamine de Djou se dessiner sous tes mots, ça va être très, très plaisant à lire, tout ça ! :smi17:

A. Josiah N'Da

A. Josiah N'Da
MODÉRATRICE & MJ
hiboux : 1086
pictures : Amnésies (Safia)  Voodoo-ppl
Lun 13 Avr - 1:22
Citation :
elle trouve que l’uniforme règlementaire de Poudlard est une insulte à la civilisation

Moi aussi, par tous les dieux, moi aussi ...

Yaaaaaaaaaa bienvenue ici, et ravie que @Djouqed nous ramène pareils personnages ! J'ai très très hâte de découvrir ta louloute, je crois que nous avons déjà un lien de prévu en collaboration avec ton cher papa. Trop trop hâte de la découvrir au travers de cette fiche :smi46:

Si tu as la moindre question, c'est le leitmotiv mais c'est la vérité : surtout, n'hésite pas.

Avec ça, je vais te souhaiter du courage pour boucler ça :leuv:

Invité

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Invité
Lun 13 Avr - 10:42
Merci beaucoup à vous :smi63:

Je n'hésiterai pas à vous assaisonner de questions si j'en ai :smi72:

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