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Siffler en travaillant - ft. Yaxley & Yaxley
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Lun 23 Mar - 6:21


Siffler en travaillant

16.02.04 § ft. Ramona Yaxley & Madalina Yaxley § 504 mots

◊ ◊ ◊

Je n’en peux plus.

Je n’en plus plus de cette école ; de ses cours et de son personnel. Je ne supporte plus les autres étudiants, qu’ils envahissent ma salle commune ou pourrissent les couloirs. Je n’en veux plus, de ces leçons à la con qui ne me serviront jamais au cours de ma vie. J’ai besoin que l’on me laisse souffler, respirer, reprendre mon souffle. J’ai l’impression que, depuis ce foutu décret, rien ne va plus. Jamais je n’ai droit à une pause. S’il ne s’agit pas d’être abandonnée par mon fiancé, on arrête mon grand-père. Mieux, encore ! Dernièrement, on cherche à nous passer des attentats sur le dos, aux deux autres Carrow et moi. Je sais combien il est cliché d’entendre ces mots prononcés par la bouche d’une adolescente, mais je ne peux m’empêcher de croire fiévreusement que personne ne comprend.

Je ne désire pas passer pour une victime, loin de là mon intention. J’ai des faiblesses, je les connais et tente de les dompter, mais j’évite de les exposer. Elles existent lorsque les bougies sont éteintes, lorsque les rideaux de mon baldaquin sont tirés. Dans mes meilleurs jours, elles m’attendent patiemment sur mon lit, prêtes à regagner leur place dans mon crâne une fois que je suis cachée sous les draps. D’autres, elles trouvent un moyen de s’accrocher à ma cheville, à mon bras, à mon cou. Et elles me suivent. Parfois, ça ne dure que le temps d’un cours, et j’arrive à les abandonner sur un pupitre en quittant la salle ; parfois, elles me portent compagnie du réveil au coucher. Et lors de ces nuits sans fin, je n’ai pas toujours le choix : je dois prendre l’air. Marcher un peu, me vider l’esprit. La salle commune suffit souvent, surtout lorsque les flammes dansent encore dans le foyer devant mes cent-pas. Mais il m’arrive, de temps en temps, de me glisser hors des cachots pour remplacer les insécurités par des images fraîches de tableaux endormis.

Généralement, je m’en sors pas mal. Je connais les recoins, j’évite de m’aventurer… Mon objectif, c’est de trouver le sommeil. Jamais je ne me balade par pur plaisir d’arpenter les couloirs, j’ai autre chose à faire. Mais ce foutu préfet, l’autre soir, n’a rien voulu entendre. J’ai essayé de lui expliquer, pourtant, sans entrer dans les détails… Et il a balayé l’air de sa main, stipulant que des excuses, il en entendait à la tonne. Et juste comme ça, j’ai écopé d’une retenue. Me voilà donc, comme une imbécile, à astiquer des trophées à la con, alors que tout le monde vit sa vie. Je les frotte d’une main de moins en moins vigoureuse, tandis que la fatigue me gagne enfin. J’en veux à mon corps, vraiment, de m’offrir le sommeil seulement lorsque je n’y ait pas droit. Mes doigts glissent sur le torchon, alors que je ne fais que le passer sur les surfaces. Il faut que je trouve la force mais, par Merlin, je ne le dirai jamais assez ; je n’en peux plus.

(c) oxymort

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Sam 28 Mar - 15:52
Siffler en travaillant
  • Tirage matinal ci-haut
  • 488 mots
« Maman… mais arrête tu m’embêtes là… je dois faire ma ronde et personne ne me prend au sérieux avec toi dans les parages ! » avait-elle pesté, chassant sa mère d’un revers de la main tandis que la femme aux étoffes vaporeuses s’élançait dans une valse imaginaire. Et elle s’exaltait d’une jubilation que l’infante arrivait difficilement à comprendre, sa voix portant d’un écho désapprobateur le long des couloirs de l’école. « Madalina Aurora Yaxley. J’ai passé la journée enfermée dans ta salle commune… et c’est d’un ennui mortel ma petite Lina ! Pour rien au monde je ne retournerai là-bas. Je ne suis pas un bibelot ! Je suis un être vi… mort… » avait-elle pleurniché, virevoltant autour de la blonde qui ne se contentait que de croiser les bras, ses pas résonnant d’un claquement sonore qu’elle remarquait à peine tant les galipettes de sa mère la distrayait. « Ça ne se passera pas comme ça ! Il faudra m’attraper Lina ! » avait chantonné sa mère avant de s’élancer dans une course folle, tournant brusquement un couloir sans oublier de faire tomber un tableau au passage. La blonde l’observa d’un air ahuri, une main se posant brusquement sur ses lèvres pour en étouffer une plainte horrifiée. Ah non, ce n’était pas possible… mais quelle mouche l’avait piqué celle-là ? Était-ce nécessaire de traumatiser les pauvres sorciers immortalisés sur une toile à coup de pinceaux magiques ?

Et d’un hoquet mortifié, la jeune Yaxley s’était rapidement mise à sa poursuite, s’excusant délibérément au portrait qui insultait encore sa défunte móðir. Il fallait avouer qu’il avait une bonne raison, même si son vocabulaire était un brin obscène pour être verbalisé dans une école pour jeunes sorciers. Et ses pas claquaient durement sur le sol de pierre. Et ses cheveux détachés volaient au vent, sous sa poursuite effrénée contre sa propre mère… qui trichait en l’occurrence… ce n’était pas juste… les morts ne ressentaient pas la douleur lors d’efforts physiques. L’infante Yaxley s’arrêta subitement, posant ses mains contre ses cuisses pour reprendre son souffle qui se faisait manifestement difficile. Puis un mouvement attira son attention, fronçant les sourcils, elle tourna la tête pour regarder l’étudiante qui se trouvait dans la salle des trophées avec difficulté… ces points blancs qui troublaient sa vue… sans doute était-ce un indice concernant ses capacités physiques… visiblement elle n’était pas au meilleur de sa forme. Elle s’approcha d’un pas lent, discernant les couleurs des verts se dévoiler sous ses prunelles… devinant bien rapidement à qui cette crinière brune appartenait ! « Mais Lily… Qu’est-ce que tu as fait encore !? Et puis… c’est pas du tout comme ça qu’on procède, tu mets tes doigts partout sur la cire ! » avait-elle dit d’une voix tremblante, à bout de souffle. Tant pis pour sa mère, elle tomberait bien sur un fantôme qui lui apprendrait les bonnes manières…

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Sam 28 Mar - 17:45
Calée, bien au chaud dans son lit, la Blairelle lisait tranquillement un livre qu'une camarade de dortoir lui avait prêté. Ca parlait d'un endroit imaginaire et magnifique, de batailles pour briser le joug des forces du mal, de légendes et autres choses inventées qui lui ravissaient le coeur et l'esprit. Si un tel endroit existait pour de vrai, pour sûr qu'elle le trouverait et irait y vivre. Au début, elle s'était difficilement laissée convaincre, plus habituée aux choses terre à terre. Mais maintenant qu'elle avait dévoré presque la moitié du pavé de papier en deux jours, elle n'avait plus aucun doute sur sa propension à aimer ce genre de littérature. D'ailleurs, elle demanderait à Lisa si elle avait d'autres oeuvres à lui conseiller, une fois qu'elle en aurait fini avec celle-là. Mais ses yeux commençaient à piquer et un bâillement trahit alors son besoin de sommeil. Avec précaution, elle glissa une pierre plate volcanique en guise de marque page et déposa le volume sur sa table de chevet. Avant de s'enrouler dans ses couvertures, elle descendit faire un tour aux toilettes. Elle faillit avaler sa brosse à dent quand, en relevant la tête face au miroir, le reflet de la mère de Madalina se dessina derrière elle. Son sursaut brusque lui fit se cogner le coude contre le dur évier en marbre veiné, et elle eut une exclamation douloureuse en grimaçant :

« - Aouch ! Oh, vous m'avez flanqué une de ces trouilles, Aurora… Elle se frottait frénétiquement le coude à travers son pull. Qu'est-ce que vous faites là ? »

La femme éthérée se contenta d'éclater d'un rire élégant, cristallin, mais franchement sonore. Mona aurait juré voir les vitres de la salle d'eau trembler, sur le point de voler en éclats d'être soumises à des vibrations si aiguës. Les Poufsouffles avaient beau ne pas être de nature querelleuse, ils n'apprécieraient pas pour autant que leur repos soit troublé par un esprit un peu trop guilleret. Heureusement, elle connaissait un peu son caractère et visiblement, celle-ci était sur le mode du jeu, aussi tard qu'il fût. Pour ne pas risquer une nouvelle hilarité, la sorcière proposa de sortir de la salle commune pour aller dans le couloir. Et l'idée sembla séduire Aurora, qui traversa l'épais mur de pierre en une pirouette joyeuse. Et dire qu'elle avait prévu de se coucher tôt… C'était un peu bizarre, que Madalina l'ait laissée quitter la tour des aigles si tard. Mais qu'à cela ne tienne, elle affronterait les courants d'air des couloirs en pyjama tartan et en pull gris oversized pour garantir la tranquillité des autres élèves. Après bien trop de volées des escaliers, qui n'en faisaient toujours qu'à leur tête, la blonde se trouva au troisième étage. D'un revers de manche, elle épongea son front luisant, alors que la fantôme voletait avec légèreté. Et puis un bruit de fond, comme des voix, attira son attention. Evidemment, il fallait que ce soit un soir de repos qu'elle tombe sur des étudiants enfreignant le règlement… Mais sa surprise fut telle qu'elle s'interrompit dans son élan, bouche bée, voyant ses cousines à quatre pattes, en train d'astiquer des trophées de Quidditch aussi vieux que le château lui-même.

« - Sans blague… Elle sourit et ajouta : Vous savez si vous pouvez vraiment pas vous empêcher de nettoyer des trucs, il me semble que les elfes ont besoin d'aide en cuisine après les repas. »

597 mots

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Jeu 2 Avr - 21:45


Siffler en travaillant

16.02.04 § ft. Ramona Yaxley & Madalina Yaxley § 550 mots

◊ ◊ ◊

Frotte et frotte et frotte. Récure, récure. Mais qu’est-ce que c’est chiant, comme idée de retenue ! Ils auraient pu me faire ranger les livres délaissés dans la bibliothèque, ou aider à corriger des contrôles de premières années. Qu’on me fasse désherber le jardin ou qu’on me force à aider en cuisine ! Les possibilités sont infinies, alors pourquoi me demander de nettoyer des trophées dont plus personne ne tire fierté ? Quelle perte de temps. Quelle tâche ingrate.

Je recule pour observer mon travail et pince du nez devant le résultat. Le métal ne brille pas autant que je ne l’aurais espéré. Et cette tache, là, qui refuse de partir malgré mes efforts déployés… Je me gratte le front, le torchon toujours entre mes doigts, et me remet à la tâche. Frotte et frotte et frotte. Récure, récure. J’ai envie de lui cracher dessus, à ce symbole de la victoire, qui me nargue en me rabaissant au statut de bonne. Mais une voix fluette m'interrompt dans mon élan, et ma tête se tourne vers la silhouette qui s’approche. Madalina. « Oui. Oui, je m’en doute, que je rétorque entre mes dents. Mais personne ne s’est donné la peine de me montrer comment faire, alors bon. On fait ce qu’on peut, par ici. » Je me retire du trophée et le lui présente d’une main, l’invitant à me partager son expertise en décrassement de babioles d’or et de bronze. « Franchement, j’étais persuadée que le processus serait semblable à celui d’entretien de l’argenterie, mais il s’avère que les produits et la techniques sont complètement diffé— » Je m’arrête, remarquant sa poitrine qui s’élève à un rythme effréné. « Mais… ça va, toi ? Tu n’avais pas besoin d’accourir à mon secours, tu sais ! Dans le pire des cas, le travail aurait été mal fait et j’aurais eu… une autre retenue. Ce n’était pas la peine de— » Une lueur bleutée attire alors le coin de mon oeil, et je ne tourne la tête qu’assez rapidement pour percevoir la fin d’une pirouette. « Ah. »
Alors, il faut s’avoir que j’ai quelques réserves quant à ma mère. Certaines méthodes, certains mots qu’elle a pu utilisés me paraissent maintenant un peu trop durs, un peu trop sévères. Cependant, jamais je n’ai eu besoin de courir derrière elle car elle décidait de faire des siennes. Jamais. Et j’en suis bien reconnaissante. « Tu veux… aller la chercher ? que je demande avec une véritable inquiétude. Je vais me débrouiller, tu sais. Dans le pire des cas, j’ai qu’à enchanter le torchon… »

Une nouvelle voix signale sa présence, et je rejette ma tête vers l’arrière dans un soupir. Il ne manque plus que Ed et Winnie, et je pourrais qualifier cette heure de colle de réunion familiale. « Oui, bonsoir Mona. Je t’en pris, moque-toi ! » Je pointe le trophée d’un air triomphant et lance, d’un sarcasme marqué : « Pourquoi m’assigner un travail utile en cuisine quand on peut me faire récurer toute la gloire de Poudlard ? » Mes mains se posent sur mes hanches alors que mon cou s’étire en direction du couloir, comme si le geste me permettrait une meilleure vision de l’horizon. « Bon, alors. Vous m’aidez à nettoyer, ou on part plutôt à la chasse de ta mère, Mad ? »

(c) oxymort

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