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Niveau ASPIC [6 & 7ème année] | Cours de potions #2
 :: Salon de Thé & Bar à chats :: SAISON 1 :: RP

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Dim 23 Fév - 16:07

Niveau ASPIC [6 & 7ème année] | Cours de potions #2

Le marathon commence !

Le concert de Reissen a fini dans le chaos le plus complet, et il s’en est fallu un cheveux que l’évènement tourne à l’émeute générale. Et les journaux, depuis, ne savent pas de quoi s’offusquer le plus : que le Ministère ai laissé se dérouler un anniversaire scandaleux sur le parvis de la banque Gringotts en l’honneur de l’ennemi public numéro un, @Lucius A. Malefoy ? Que Reissen ai dépassé les bornes en matière de propagande élitiste ? Que des enfants aient été manipulé dans l’histoire pour offrir un spectacle horrifique ? Que le collège Poudlard n’ai rien vu, à moins qu’au contraire, ce soit là la preuve de sa réelle allégeance ? Ou que les forces de l’ordre soient présent lors de l’évènement et qu’ils n’aient pas réagi à temps ?
Rita Skeeter s’en est donnée à cœur joie, et ses critiques n’ont épargné personne. Sa plume acérée a égratignée toutes les personnalités du monde magique, quoique @Narcissa Black-Malefoy eut l’air de s’attirer une certaine compassion de la part de la journaliste. Visiblement admirative de la chef de file des Insurgés, Skeeter semble s’écarter volontiers de son devoir d’impartialité dès qu’il faut parler de Narcissa.

Mais qui aurait cru que les machinations de Lady Malefoy auraient eu un tel impact sur la vie de Poudlard ? @Severus Rogue est entré dans une telle fureur qu’il a élaboré un authentique labeur d’Inquisition pour retrouver tous les instigateurs du complot. Et nul n’est épargné : professeurs comme élèves, il attend de trouver tous les responsables de cette lamentable mise en scène orchestrée par Reissen.
La première conséquence ? Le « départ » du professeur Ernst Wilson, dont le siège de directeur de maison des Serdaigles est revenu au professeur @Lemony Anderson. Regulus Black plaint beaucoup son collègue, car être nommé à ce poste dans une telle situation n’a rien d’agréable. Il plane une atmosphère de malaise dès que le sujet est évoqué… ou parfois tout simplement quand on croise le professeur Anderson.
L’autre conséquence, c’est le climat de suspicion qui règne chez les élèves. Qui donc s’est amusé à collaborer avec le fameux groupe subversif ? Les regards se tournent naturellement vers les membres de la chorale de l’école, explicitement citée par Reissen sur sa vidéo. Ont-ils collaborés en sachant à quelles fins cela devait mener ?

C’est ainsi que ce mois de février débute : morose. Pourtant, la joie et la frivolité auraient du être au rendez-vous. La St Valentin est proche, la frénésie des couples devraient se propager dans les couloirs comme une épidémie de grippe. Pas cette année. Les élèves tirent une tête de déterrés, et la fête des amoureux ne s’évoque que par timides murmures.
Même la tentative ratée du Boursouf Masqué et de ses comparses pour délivrer les Boursoufs captifs du cours de potions ne suffit pas à changer l’atmosphère pénible qui flotte dans les couloirs. C’est tout juste si les élèves en ont entendu parler.
Le pas nerveux du professeur de potions, Regulus Black, trahit son anxiété. Il déteste travailler dans ces conditions, et pire, il déteste avoir raison en matière de prévision. Car tous ces évènements sont exactement ce qu’il craignait, à savoir que l’école a bien fini par voir sa neutralité ébranlée. C’est précisément la raison qui l’a poussé à intégré le corps professoral de Poudlard. Aujourd’hui, il est à parier qu’il croisera en cours des élèves ayant participé à la mise en scène macabre de Reissen. Le malaise assuré.
Il ouvre sa classe, traverse la pièce sans la voir et pose sa tasse de thé fumante sur son bureau. Quelle plaie ! Il n’y a pas pire ambiance pour enseigner.

D’un coup de baguette magique, Regulus allume les lampes de la classe, qui diffusent une agréable clarté, bienvenue dans ces salles souterraines des cachots. La lumière s’y fait rare et les murs froids et humides n’ont rien d’agréable ni d’optimiste. Les chaudrons attendent que les élèves allument un feu et fassent bouillonner leurs mixtures.
Pour une fois, le professeur n’utilise pas la magie pour inscrire les instructions de son cours au tableau noir. Le crissement de la craie sur la surface lisse du panneau l’apaise, et se concentrer sur la liste des potions au programme pour ce mois-ci lui évite de penser encore aux troubles qui secouent l’école en ce début de février.

Lorsque la sonne cloche, il met un point final à sa rédaction et pose la craie dans un gros soupir. Attendant la venue de ses élèves, il boit son thé qui réchauffe son corps et relit tout ce qu’il a écrit au tableau. Cette fois, il va demander un marathon à ses élèves.

Quand les élèves entreront dans la salle de classe, ils découvriront le sujet du cours, mais également  ce qu’il implique à leur niveau : Les potions de grands pouvoirs.
Complexes et longues à préparer, elles vont demander à leurs préparateurs de venir régulièrement en classe pour ajouter des ingrédients, contrôler la température, remuer, laisser fermenter… certaines potions réclament un mois entier de préparation. Mais la connaissance de ces mixtures sera nécessaire pour ses élèves, en particulier pour ceux dont la voie est de devenir maîtres en potions, guérisseurs ou encore Aurors.

« Nous allons ce mois-ci nous concentrer sur l’élaboration de potions de grands pouvoirs. Vous passerez ces prochaines semaines à concocter l’une d’entre elle, au choix, avant d’en tester la qualité en présence de votre professeur de potions.
Même si, en raison de la durée de leur préparation, la fabrication de ces potions n’est pas demandée à l’examen des ASPIC, il est important pour vous de la maîtriser. Car certaines formations professionnelles vous réclameront de les fabriquer à la perfection. Les plus exigeantes d’entre elles sont notamment celles sanctionnant la Maîtrise en potions, la formation de guérisseurs et la formation des Aurors. Dans le dernier cas, 50 % des candidats recalés le sont à cause des potions. Alors n’hésitez pas à venir chercher le professeur en cas de besoin, ou de chercher conseil auprès du club de potions.  

Vous réaliserez donc au choix :

- Un sérum de vérité
- Polynectar
- Amortentia
- Philtre régénérateur à base de mandragore»



1018 mots
_________________________________________________________________
L'event "cours" va durer tous le mois de février IRP, vous avez donc toute cette période pour participer à la leçon.
Comme vous pouvez le constater, vous aurez à concocter une potion dont la fabrication prend beaucoup de temps. Vous pouvez au choix décrire son élaboration en un post, ou choisir de fractionner en plusieurs posts.
A la fin de la leçon, la potion doit être présentée à Regulus Black pour savoir quelle note vous sera attribuée.
Exclamation N'oubliez pas de prendre en compte le fait qu'il faut plusieurs jours ou semaines pour la fabrication lors de vos réponses.   Exclamation

DEV NERD GIRL

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Mar 24 Mar - 11:14
Condensé de labeur



Quelques rognures de brignolet musardaient sur la cotonnade de son jupon alors qu’elle perforait silencieusement les entrailles de Poudlard, l’esprit hagard. Le stigmate du concert de Reissen était encore gouleyant dans moult gosiers, bien que certains fussent perclus d’une contrariante digestion. Elle-même ne savait qu’en recueillir. L’engouement qu’elle mangeottait pour leur berceuse qualifiée par maintes  languettes de ‘coquecigrue’ ne s’était pourtant pas ébaroui. Tout en elle sécrétait l’indocilité. Après un âge tendre acculé au soupir, réprimée dans la sombreur de la vergogne, la jeune fille cultivait goulûment la liberté d’expression. L’étincelle évanescente  alléguée sur la coupole firmamentale par un anonyme avait arrondi la cacophonie ambiante d’un inépuisable mémento. La vérité ne sera pas oubliée. Percutantes syllabes.

La caresse d’une nescience humectait sa cabèche, comme celle de ses camarades, sur l’identité des jeunes sympathisants à la chorale. Diluée parmi les ignares, elle se tâtait intimement sur l’envisageable implication de @Pelagia H. Ollivander. Avait-elle appuyé cette insurrection discordante ? Son agrément parmi le gratin chantant de Poudlard taquinait sa responsabilité, et celle des autres affiliés. Moult apostrophes chatouillaient lobes frontaux. Inféconde velléité d’espérer butiner des précisions auprès de son tuteur (@Severus Rogue). Ce serait comme palabrer à un parapet.

Le carbelot endigué sur le mamelon de l’élucubration, elle prenait conscience de son assiduité devant la carcasse boisée du battant de porte derrière laquelle devait croquer le marmot son professeur @Regulus Black. La considération qu’elle grignotait silencieusement à son égard la rendait appliquée, ses habituelles excentricités amorties sous coton. « Bonjour professeur »  Elle l’acquitterait presque de son ineptie du cours précédent avec les boursoufs. Chétifs croquignols, martyrs de l’apprentissage.

Les potions de grands pouvoirs. Survolait l’incisive turquoise sur l’ardoise. L’amorce gourmette suscitait son appétition de curiosité.

La croupe arc-boutée derrière son pupitre, les pavillons se déployaient sur les indications du professeur. Les abîmes clapotaient d’inspiration devant l’arsenal de potions suggéré. L’évocation des quelques professions vassales à la maîtrise de ces concoctions chatouillait son ciboulot. Jusqu’à l’heure, elle s’était représenté un horizon parmi les joueurs de Quidditch mais présentement, le tâtonnement la picotait. La passion croquée par l’ambition, elle barguignait entre les perspectives d’Auror et de maître des potions. Sa dilection pour l’acribie qu’exigeait l’art des potions, qu’elle tâtait auprès de son précepteur  @Nasiya Abasinde dans la cantonade de sa boutique, butait contre la fureur qu’elle nourrissait pour le talion. Et cette rémanente démangeaison d’agir et jouir d’expédition grattait furieusement sa couenne. Des motivations également inspirées par l’illusre dextérité en potion de son tuteur ("Severus Rogue") et l’intégrité des lois soutenue par @Moira A. Oaks, marraine de son insatiable amie (@Remy Nott) mais aussi présidente du magenmagot  estimée. Copieuse incertitude affolait entrailles.

La commissure s’élaguait d’un rictus narquois. Son inclination farouche aurait pu l’échouer parmi les lions. Elle se ramentevoyait l’oscillation du choixpeau magique sur la maison à laquelle elle allait incombée.

Après de populeuses ambages mentales, elle se déterminait finalement sur le sérum de vérité. Une nuance à priori plus digeste que le Veritaserum. L’écueil d’asticoter les tréfonds. Quelques gouttelettes pourvoyaient au succès de son arc-boutant, paraitrait-il. Ses disquisitions dans l’écume de la bibliothèque se manifestaient souventefois fécondes.
L’aventure empirique d’un mois.

Concentrée sur le labeur prospectif, la rouquine engageait consciencieusement les préliminaires, s’appliquant à la préparation de son attirail. Les incisives avaient déjà piqueté d’attention le chaudron d’argent, puisard d’élaboration. Quelques phalanges mignotaient son granuleux contour, goupillant sur le bois un récipient de 100 fl. Oz, une tasse à mesure de 200 fl. Oz, un tube à essai de taille standard, une tige d’agitation en verre et enfin, un récipient de stockage. ‘Ok pour le matériel ! Maintenant les ingrédients…’  La matière grise mitonnait à feu doux, le temps de tâter le prélude de cette affriolante expérimentation. Elle s’accordait au même battement que les fourneaux. L’importance résidait dans l’assiduité du rangement, la disposition de chaque élément et donc, la prescience d’une anicroche lambda. Scrupuleuse considération.

La rouquine rôdaillait à la lisière des ripailles. Elles abondaient avec pudicité dans le demi-jour des cachots. Premièrement happée sous son joug, l’eau de potion standard. Furetant parmi moult ingrédients, elle s’était mémorisé l’exploitation de poudre de pierre de lune et de crocs de vipère, ainsi qu’un flacon de Ptolémée. Sa lymphe cinabre l’affriandait tel l’onctueux nectar du miel.  Il ne lui manquait plus que 2 tritons bouillis, un œil de dragon.

L’arsenal disposé, elle esquissait la composition par la mise en ébullition de l’eau de potion standard. Mieux valait-il ne pas trop chatouiller le chaudron, sous peine d’accueillir sa cuisante chatterie. L’eau frétillante, elle ajoutait le flacon de Ptolémée et s’atermoyait l’espace de cinq minutes. Maints entortillages mentaux se dénouaient sur une instance bousculée d’un rabiot de cinq minutes, tourniquant la substance dans le sens primesautier de l’horloge. ‘C’était bien dix minutes…pfffiouh concentrée Winnie, sois concentrée !’ Une fois le laps grignoté, elle incorporait la poudre de lune par cuillerée jusqu’à ce qu’à obtenir une mélange harmonieux, l’émouvant avec liant dans une attractive circumduction.

Le soupçon d’un pudibond soupir contrariait le clédal de ses lèvres tandis que chaloupaient sur sa protubérance frontale quelques vermeilles rouflaquettes. La mixture mignotant sans tambour ni trompette, elle s’appliquait au découpage des tritons, tranchant habilement dans la longitudinale pour bissecter leur dard. L’ourlet inférieur pignoché par quelques canines, la concentration occultée dans l’igue houleux, Winnie s’était oubliée dans sa petite bulle. Quelques fois, elle s’en desquamait pour éparpiller d’obreptices lorgnades, renâclant le climat humecté d’une laborieuse tension. ‘Ça cocote la bête par ici’ Truffe retroussée, diableteau regagnait abîmes condensés, accouant ses onduleuses synapses.

L’étuve du chaudron ponctuée jusqu’à cents degrés, elle croquait le marmot fugacement jusqu’à la mise à ébullition. Les bulles s’esclaffaient dans un silencieux chambard lorsqu’elle ajoutait les tritons disséqués. Le bras toupillait la cuillère deux fois dans le sens anti-horaire avant d’enrichir le nectar avec l’œil de dragon, le sens giratoire permuté l’espace de trois circonvolutions. ‘Mhh ça devrait le faire’  L’instant n’était plus à l’hésitation.  Allégeant l’incandescent foyer du chaudron, minaudant juste à côté, elle grippait une bouteille où aoûterait le panachage durant le sursis d’un cycle lunaire abouti.

Le flottement d’un contentement étreignait sa conscience sur cette mise en bouche. La première étape ceinte, elle n’avait plus qu’à surseoir. « Pfiouh j’ai le ciboulot en compote ! »  Soupirait-elle en déployant ses membres dans un craquètement confortable, les muscles débandés sur son tabouret. Une fois la bouteille entreposée, paluches harpaient sacoche avant d’arquepincer la poudre d’escampette vers le gosier du-cul-de-basse-fosse. « À dans un cycle lunaire, professeur ! »



1.072 mots



(Deuxième poste en perspective après le premier cycle lunaire complet achevé)

(c) AMIANTE


(407 mots)

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Mer 25 Mar - 17:17
Mona renifla exagérément fort, si fort que le bruit peu ragoûtant se répercuta en écho dans les cachots humides. Descendre dans les tréfonds du château ne lui réussissait vraiment pas ; d'ailleurs, elle laissait souvent le soin aux autres préfets de surveiller ces lieux, lors des rondes. Sans surprise, c'était souvent les Serpentards qui choisissaient cette tâche. Peut-être étaient-ils habitués à l'ambiance glauque et pesante de leur territoire ? Après tout, leur salle commune était un aquarium panoramique, plantée sous le Lac Noir. Elle eut un frémissement à l'idée de dormir là-dessous ; non, elle avait trop besoin des douces brises et de l'odeur des bois. Avec discrétion, elle se moucha en entrant dans la classe de Potions. Tout en étalant devant elle son manuel, sa balance en étain, son chaudron en cuivre et toute sa panoplie d'outils, elle lut les consignes inscrites au tableau, derrière le bureau du professeur Black, qu'elle salua. Un sursaut d'adrénaline tordit ses tripes ; on passait aux choses sérieuses. Bien qu'elle fût loin d'être larguée, ce cours lui prodiguait toujours un sentiment de stress qu'elle ne connaissait pas ailleurs. La Blairelle craignait l'échec, les regards moqueurs et surtout la réprimande. La préparation de potions, c'était bien plus complexe que d'apprendre par cœur les dates des batailles sanglantes des anciennes maisons sorcières. C'était l'aléatoire, qui lui faisait appréhender sa performance ; car après tout, c'était une des matières qui exigeaient l'excellence théorique pour miroiter sur la pratique. Elle relut l'intitulé ; les potions de grands pouvoirs. En dessous, une liste qui ouvrait le choix ; le Veritaserum piqua sa curiosité. Nouvelle dose d'adrénaline parcourant son être, lui targuant de se mettre au travail. Ça va aller, Mona, tu vas y arriver, se répétait-elle en cherchant la page correspondante dans son livre.

Les sourcils froncés, elle remonta sa tignasse blonde en un chignon serré, de sorte qu'aucune mèche intempestive ne viendrait perturber sa concentration. Le plus dur, c'était de se lancer, elle le savait. Bien que sa réputation fût celle d'une grande bosseuse, elle n'en demeurait pas moins flemmarde sur les bords. Il lui arrivait de repousser des échéances auto-imposées, pour flâner encore un peu à la bibliothèque, ou simplement dormir plus longtemps à la fin d'une semaine de cours endiablée. En réunissant les ingrédients dont elle avait besoin, elle repensa au sujet précédent ; tout le monde avait été passablement marqué. Même si elle y voyait l'intérêt concret, Mona avait désapprouvé silencieusement l'empoisonnement du petit Boursouf afin de tester l'efficacité de leurs antidotes. L'application restait encore le meilleur moyen d'apprendre, certes, mais à quel prix ? Elle s'attelait à découper en fines lamelles des tiges de digitale, qu'il fallait ensuite faire tremper pendant douze jours dans une solution de sel de la Mer Morte et de bave de dendrobate violette. Un véritable régal. Tous les ingrédients avaient des propriétés hautement toxiques ou hallucinogènes ; rien d'étonnant à cela, du moins, pour un breuvage capable d'extirper la vérité, et seulement la vérité. Et après avoir ajouté deux mesures de poussière de cobalt, il fallait remuer le tout à feux doux pendant trente-quatre minutes, en faisant trois pauses réparties à des temps tout aussi précis et impairs. La Yaxley se demandait bien qui avait pu découvrir pareille recette, tant sa réalisation était minutieuse et longue. Surtout longue.

Alors, au bout d'une bonne heure, elle lava ses ustensiles avec précaution puis les rangea dans son sac à dos. Avant de quitter son poste, elle refit une checklist mentale de toutes ses préparations et de ce qui lui restait à faire jusqu'à la fin du cycle lunaire. Une fois sûre et certaine que rien ne manquait, elle sortit silencieusement, en adressant un au revoir au maître des potions, qui avait surveillé leurs préparations avec attention. Elle devrait revenir dans quelques jours pour continuer, et puis ne surtout pas louper le coche dans l'incorporation des ingrédients. A moins de vouloir intoxiquer tout le sous-sol, elle avait intérêt à faire attention. Les yeux piquants de fatigue, elle était néanmoins fière d'avoir si bien commencé.

709 mots
Mona a choisi le Veritaserum. Second post prévu pour terminer la potion.

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Mer 1 Avr - 21:04

Cours #2 Potions

Une bise glaciale accueille Février, mordant cruellement toute chair à nue, et entretenant ainsi la moindre affection hivernale. Bien idiot celui qui s’imagine passer entre les mailles du filet, car rhumes et grippes sont particulièrement tenaces cette année. L’infirmerie ne désemplie pas d’apprentis sorciers de tous âges, venus enrayer l’épidémie grâce aux bons soins de l’infirmier bougon. Ce dernier avait tout naturellement prévu une belle provision de Pimentine, certainement commandée à l’avance auprès du professeur de potions.
Digression de saison, me direz-vous. Nullement, je vous réponds. En cette belle matinée, votre blairelle estimée a vu son chemin bifurquer en direction du dispensaire, et rejoindre la foule déjà dense des petits contaminés du jours. Les nasaux sont au supplice, le concert de toux et de râles va bon train. Le soigneur, tout à sa tâche, grommelle, car il sait qu’il en a ainsi pour la journée. Lorsque je sors de la salle de soin, c’est emmitouflée dans une épaisse écharpe aux couleurs de ma maison, les oreilles fumantes, victimes des effets secondaires de la Pimentine. Certains comparses éprouvent quelques hontes à sortir ainsi, il n’en va guère de même avec moi. Je préfère finir la tête enfumée, que de me retrouver mourante au fond de mon lit, terrassée par une fièvre d’hyppogriffe.

La suite des réjouissances mène mes pas vers les profondeurs inquiétantes des cachots, antre privilégiée des Vert et Argent, où les ombres nombreuses s’étirent plus que de raison. Pour qui n’aime guère les ténèbres et les secrets, il convient de ne pas s’attarder. Cependant, l’heure est à l’étude et c’est précisément en ces lieux que se tient mon prochain cours. La confection des potions est un art dans lequel je tente de m’appliquer, car toujours pratique dans le quotidien. Alors que je déambule dans le dernier couloir, je m’interroge sur le thème du jour. Potions de soin, puis poisons, que seront maintenant nos décoctions à faire bouillir dans nos chaudrons ? La réponse se fait jour lorsque je passe le pas de la porte. Comme toujours, le parfum qui se dégage de la pièce semble âcre, mélange du fumet de divers ingrédients ici entreposés. Fioles et bocaux, aux murs sont exposés. J’y accorde à peine un regard, me concentrant plutôt sur le tableau qui me fait face. L’énoncé est clair, les potions de grands pouvoirs sont à l’honneur. Longues, difficiles, mais fort pratiques, il est logique de les voir pratiquées pour les ASPIC.
Quid du menu ? Un sérum de vérité ? Il est des secrets qu’il vaut mieux ne pas connaître, et c’est plutôt proverbial dans le contexte actuel. De toute manière, ce n’est pas comme si j’ambitionnai une brillante carrière d’Auror, car je me sais tout à fait inapte à ce type de besogne. Il n’est point question de compétences, mais bien de prédisposition naturelle. Courir après des criminels aguerris, côtoyer quotidiennement le danger et la mort, me noyer ensuite sous les rapports, si cela fait rêver un grand nombre de mes camarades, le concept me pétrifie. Je ne goûte que fort peu à l’héroïsme, et mes amis le savent mieux que tout, pour que j’affronte le péril, il faut m’y envoyer à bon coup de pied dans le croupion.
Amortentia et autres philtres d’amour sont également là pour le coup. Ils n’évoquent rien pour moi, l’attrait de l’amour m’est étranger. Et si d’aventure vient à moi le coup de foudre, il n’y aurait aucun intérêt à faire naître une réciprocité factice. Il n’en résulterait finalement que douleur et désillusion.
Les deux derniers attisent un peu plus mon intérêt : Un philtre régénérateur à base de mandragore ? Je connais. Rien de mieux pour rendre son état normal toute personne ayant été pétrifiées. Tout médicomage digne de ce nom connaît bien cette potion. Pour ceux qui choisissent cette voie, sa préparation va de soi.
Mais c’est vers le polynectar que se tourne mon cœur. Certainement mue par mon caractère fripon, je récite dans ma tête la liste des ingrédients de la fameuse potion. Pour toute canaille qui se respecte, voici une décoction digne d’intérêt. Pour se dissimiler de tout ennemi, changer de faciès est une idée de génie. Bien malin celui qui saura reconnaître sa proie derrière un masque anonyme.

Me délestant d’un « bonjour monsieur » en passant devant le bureau du professeur @Regulus Black, je dépose lourdement mon sac bien rempli sur ma paillasse. Un chaudron m’y attend déjà, presque aussi impatient que moi de débuter la confection. Prise d’une hardiesse inhabituelle, je sors mon livre de potions, le feuillette rapidement jusqu’à la page désirée. Celle-ci est tachée et écornée, preuve s’il en est de mon intérêt pour ce genre de potions.
La complexité de cette préparation réside dans la maîtrise du temps et de la température de chauffe. Il faut bien deux heures pour entamer la première partie de la confection, puis la laisser chauffer un mois durant, avant de reprendre le travail sur deux jours.
C’est la première fois que je me penche sur pareil labeur. Mon cœur palpite d’excitation comme d’appréhension.  C’est rare, mais je souhaite vraiment décrocher une bonne note sur un exercice pratique.

Dans mon chaudron, je porte l’eau à ébullition. Dans l’eau frémissante, je plonge mes trois mesures de sisymbre, puis deux bottes de polygonum. Je vérifie au préalable que mes ingrédients soient de premier choix. De leur fraîcheur et de leur bonne qualité dépendent la réussite de mon projet.
Mais reprenons : Après avoir mélangé ma mixture trois fois dans le sens des aiguilles d’une montre,  je la laisse bouillir 60 à 80 minutes. Ce qu’il faut de temps pour préparer mes prochains ingrédients. Je sors quatre sangsues de leur bocal, l’odeur est insoutenable. Dans une coupelle je les réserve, et m’échine à présent à broyer mes deux chrysopes dans un mortier. Sous le pilon, j’écrase énergiquement jusqu’à obtention d’une fine poudre. Je vérifie d’un œil attentif la finesse qui en résulte, et satisfaite, je jette un bref regard sur le liquide bouillonnant. Tout va bien, je n’ai plus rien à faire, à part attendre que la cuisson arrive à terme. Je fixe le sablier qui décompte les minutes. Bigre, qu’il est est aisé de se laisser porter par l’ennui ! Je lutte contre mon esprit qui tente quelques escapades oniriques, vice de tous les doux rêveurs de la planète.
Le dernier grain tombe, le glas sonne (façon de parler), je saute de mon tabouret et reprend ma petite recette là où je l’avais laissée. La teinte et la consistance de ma mixture semblent en adéquation avec ce que décrit mon manuel. Petit sourire ravi taquine le coin de mes lèvres. C’est enorgueillie que j’ajoute mes quatre sangsues et mes deux mesures de poudre de chrysopes, pour laisser le tout chauffer trente minutes à feux doux. Par acquis de conscience, je relis la recette, cherche la petite bête, mais rien ne me semble aberrant. Encore une fois, le temps est long et nargue ma patience, mais je tiens bon. Comme quoi, les gens ont raison, tout n’est question de volonté. Las ! Je ne suis pas de ceux qui en dispose à profusion.
La demi-heure passée, je laisse chauffer ma potion comme indiquée. Va maintenant pour plusieurs jours de chauffe, qu’il me faudra régulièrement venir vérifier. Un long mois de supplice pour savoir qui, de l’échec ou de la réussite, se verra auréolée. Le moral est bon, je fais le tour de la question, je ne décèle aucune erreur. Si ma préparation foire, ce sera une question de sabotage.

Deux heures ont passées. C’est lessivée mais satisfaite que je range manuel et ustensiles, lâche un « au revoir » guilleret, tant à l’adresse du professeur que de mes camarades encore affairés. Les couloirs sont froids et humides, mais j’y fais à peine attention. La Pimentine a fait son effet, je me sens d’attaque. Pourrai-je espérer décrocher des lauriers ? Je suis certaine que mon paternel en serait très fier. C’est rare les fois où je peux me vanter d’une quelconque adresse, et en potions c’est mon objectif du mois.

(Deuxième phase de la préparation prévu après un cycle lunaire.)

1341 mots
Codage par Libella sur Graphiorum

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Jeu 16 Avr - 11:53
Le cycle lunaire venait de se renouveler, et Mona en bavait sévère. La jeune lune, à peine âgée de quelques jours, lui semblait moqueuse lorsqu'elle dessinait sa courbe pâle dans le ciel noir. Encore nauséeuse et particulièrement irritable, elle ne supportait pas de la regarder ; ça la frustrait intensément, et parfois, elle en venait à maudire sa condition de lycane. Pourtant, la blonde avait été élevée dans l'idée qu'il fallait être fier de ses origines, peu importait le regard des autres. Mais jamais un sorcier lambda ne comprendrait ce déchirement interne, cette lutte quotidienne pour apprendre à vivre avec le loup qui s'agite à l'intérieur. Et aujourd'hui, elle se sentait épuisée de ce combat acharné, elle aurait simplement voulu aresto momentum le cours de la vie, pour mettre en pause le temps et ne plus avoir à subir les horribles faces de la lune. Comme vous pouvez vous en douter, descendre dans l'humidité profonde des cachots était loin de l'enchanter ; si elle n'en avait rien eu à faire de ses notes, elle aurait mille fois préféré retourner à l'infirmerie pour dormir de longues heures. Mais la sorcière n'avait pas vraiment le choix, c'était bien ça le problème. Le pas lourd, elle entra dans la salle de classe en grommelant un bonjour, ne prenant même pas la peine de lever le nez pour reconnaître la présence de potentiels camarades. Après tout, ils savaient qu'il valait mieux la laisser tranquille, durant la semaine qui suivait la pleine lune.

Avec mauvaise humeur, elle consulta ses notes de la séance passée, parce qu'il était évidemment impossible de tout retenir de tête. Le Veritaserum était loin d'être aussi facile à préparer qu'une décoction de camomille, et le processus de fabrication n'avait ni queue ni tête, pour elle. En soupirant, la Yaxley récupéra les tiges de digitales qui avaient mariné pendant douze jours, pas un de plus, et les étala soigneusement sur une planche à découper avant d'en faire de petites lamelles. Et puis, naturellement, la volonté de bien faire son travail prit le dessus sur son humeur amère. D'un coup de baguette, elle augmenta la température du feu crépitant sous son chaudron, où bullait un liquide étonnamment limpide. Le sérum de vérité avait cette particularité d'être incolore et inodore ; pourtant, elle se souvenait de la pâte épaisse et brunâtre qui mijotait lorsqu'elle avait quitté son poste de travail il y avait plus d'une semaine. Même avec toute la mauvaise volonté du monde et son apathie naturelle envers l'art des potions, elle devait reconnaître que c'était remarquable. La transformation n'était pas toujours pour le pire, visiblement. Après avoir incorporé les tiges, en leur laissant le temps de fondre complètement, elle réduisit en poudre la langue d'un serpent. Croyez le ou non, un si petit ingrédient dégageait une odeur insoutenable, du moins pour sa truffe hypersensible. En écrasant le produit pour en obtenir de la poudre, Mona dut sortir précipitamment pour aller vomir aux toilettes. C'était vraiment le pire cours qu'on puisse imaginer, dans cet état. Elle prit son temps pour se débarbouiller et boire de l'eau, son reflet livide dans le miroir n'étant pas vraiment d'un prompt réconfort. Par réflexe, elle glissa sa main dans sa poche et toucha son cristal de béryl puis s'imposa des grandes inspirations. Tu peux y arriver, Mona.

Un autre haut le coeur la saisit quand elle versa la poudre malodorante dans son chaudron, mais ce fût le dernier. Il fallait maintenant jouer avec les différentes températures, pour faire réduire le mélange. La préparation du Veritaserum s'avérait non seulement fastidieuse, mais en plus de ça, on n'en produisait qu'une quantité ridicule par rapport au nombre et à la quantité d'ingrédients utilisés. Raison de plus pour les sorciers de rebrousser chemin à la lecture de la procédure. Une vingtaine de minutes plus tard, elle retira son chaudron du feu et le plongea dans un bain de glace, pour arrêter l'émulsion. Un joli rond de fumée s'éleva gracieusement du récipient, ponctuant sans doute la fin de ces heures de labeur. Elle n'avait aucune idée de sa réussite à l'exécution, ce serait au professeur Black d'en juger. Délicatement, elle versa le liquide qui ressemblait à du verre fondu dans une petite fiole et l'étiquetta, avant de la remettre sur le bureau. Soulagée d'être arrivée au bout de ce devoir, elle quitta les cachots le coeur plus léger qu'en y entrant.

770 mots

Pour Mona, le cours est fini ! Merci beaucoup.
 :smi19:

EDIT : @Regulus Black ooooups je ne savais pas que tu posterais pour signifier la deuxième partie du cours, navrée ! :smi43: merci encore pour ce cours !

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Ven 17 Avr - 14:46

Niveau ASPIC [6 & 7ème année] | Cours de potions #2

Le marathon commence !

La première phase de préparation se termina sans embûche, les élèves quittant le cours d’un air exténués, mais ils semblaient globalement satisfaits par leurs préparations. Exceptionnellement, la salle de classe ne serait pas fermée dans la journée pour permettre aux aspirants ASPIC de passer voir leur potion et travailler les ingrédients qui doivent l’être à des jours bien précis.

Dans les semaines qui suivent, l’odeur de divers ingrédients séchés ou marinés s’élève dans la salle et empuanti tous les objets et les tissus. Le professeur Black a beau venir très régulièrement aérer la pièce, l’odeur monte vite à la tête et donne facilement quelques céphalées. Même l’enseignant regrette que le froid de l’hiver et la rigueur qu’impose ces potions longues et délicates ne leur interdise de les préparer en extérieur.
Les sérums de vérité ont le vent en poupe, et nombreuses de ces mixtures choisies bouillonnent tranquillement dans leurs chaudron. Un peu plus loin, les prémices d’un polynectar attendent que leur auteur vienne y remettre son nez. L’échéance de l’examen n’est pas loin. Une lune passe.

C’est sous des traits épuisés, l’humeur sombre, que Miss @Ramona E. Yaxley arrive en tête, prête à en découdre avec sa potion. Le professeur Black éprouve de la pitié pour elle, et l’encourage en silence. Par soucis d’impartialité, il ne se montra pas plus aimable ou accommodant envers qu’envers les autres jeunes potionistes. Il lui permet simplement de se rendre aux toilettes chaque fois qu’elle éprouve le besoin de se soulager, l’odeur prenante qui règne en ces lieux l’incommodant plus que les autres. La plus grande finesse olfactive de la jeune fille la rend plus vulnérable à l’âcreté de certains parfums.

Lorsqu’elle quitte la salle de classe, posant sa fiole sur le bureau du professeur, c’est avec un visage des plus soulagés. La demoiselle va mériter un peu de repos. Espérons pour elle qu’elle écope d’une bonne note.

Regulus Black se tourne ensuite vers ses autres élèves et les observe terminer aussi leur potion, chacun se débattant avec ses ingrédients et sa recette.


339 mots
_________________________________________________________________
Mona est vraiment trop rapide  :smi11:

Nous entamons la deuxième phase de la préparation.

Pour ceux qui n'ont pas encore participé au cours, il est toujours possible de le faire. (@Pelagia H. Ollivander, @Themis Higgs, @Veredis S. Beurk, @Elian Dubois). C'est le moment de collecter du point pour votre maison.

DEV NERD GIRL

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Jeu 21 Mai - 21:39
Cours de potions #2


« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
« T'gênes pas surtout, Mo' » Mi-ennuyé, mi-amusé est son ton lorsqu'il s'adresse à la chouette qui lui fait face. De ses grands yeux immobiles, cette dernière l'observe-t-elle de cet air impassible si particulier aux individus de son espère, du jus de citrouille toujours dégoulinant de son bec. Comme tant les autres chouettes, Morgana a-t-elle débarquée lors du déjeuner, avec à ses serres attachée une autre lettre de la mère du brun. Depuis les récents événements qui ont ébranlés Poudlard, et surtout depuis la découverte que Lucius Malfoys, l'ancien mangemort, est parvenu des mois durant à s'infiltrer dans l'école, sa mère est-elle devenue plus collante que jamais. Et d'un point de vue strictement intellectuel, peut-il le comprendre le brun : après tout, est-il la seule famille qui lui reste, sa famille de naissance ayant choisi de lui tourner le dos le jour où elle a décidé de s'enfuir avec un moldu. Une décision de la part des sorciers qu'Emrys ne peut que trop comprendre - sans parler que pour le bien de sa mère comme du sien, aurait-il valu bien mieux qu'elle écoute les dires de sa famille. Qu'elle évite ce moldu qui finalement n'a fait que pourrir leurs vies des années durant, avant de ne prendre la poudre d'escampette - mais n'est-ce là que de l'histoire ancienne. Une histoire que le brun de toute évidence préfère oublier, tout comme tout ce qui de près ou loin touche à ce sang de moldu qui parcourt ses veines. Alors avec un air quelque peu agacé, attrape-t-il la lettre que porte la chouette - car s'il peut comprendre les raisons poussant sa mère a si souvent lui écrire, cela ne lui donne-t-il pas moins de régresser au stade de simple enfant... mais en jetant un coup d'oeil sur sa montre, glisse-t-il la lettre dans son sac -de toute évidence, les mots de sa mère devront-ils attendre, a-t-il des cours auxquels il doit se rendre.


part I
Les pieds traînants et l'esprit ailleurs, parcourt-il les couloirs, se faufilant jusqu'au fond de la salle où habituellement il est assis, né perché dans ses livres et ingrédients étalés sur la table. Aujourd'hui du moins encore, sa table est-elle propre, déserte presque, jusqu'à ce que lentement, il pose méticuleusement ses ingrédients et livres sur la table. Un court instant durant, ses doigts parcourent-ils la reliure de cuire revêtue d'or de ce manuel qui tant de fois déjà a sauvé certaines de ses potions :  le Manuel avancé de préparation de potions, dans son édition soigneusement édité par celui qui certainement fait partie des plus grands potionistes de sa génération - et qui également se trouve être le directeur de leur école. Mais rapidement, ce court moment d'absence est-il interrompu de par le grincement d'une porte : leur professeur de potion vient d'arriver dans les crissements d'une craie sur le tableau le ramènent-ils à la réalité, et à la lecture de ces quelques mots, le brun se trouve-t-il envahi d'un enthousiasme certain. Depuis le début de son apprentissage, ressent-il ce constant besoin de faire ses preuves, et que peut-il y avoir de mieux pour cela que cette catégorie de potions dont le nom désormais orne le tableau ? Les potions de grand pouvoir. Ces potions réputés non seulement de par leurs effets des impressionnants et enviables, mais également de part la difficulté que réside dans leur concoction.
Pendant un long moment, tourne-t-il les pages de son manuel, le brun, hésitant entre ces diverses potions qui s'offrent à lui - avant de finalement s'arrêter sur cette potion qui au cours des derniers temps a été sur les lèvres de tout le monde. La  potion qui des mois durant a permises à un des ennemis numéros un du ministère de vivre et enseigner à Poudlard même, sans qu'aucun ne s'en rendre compte. Le polynectar. De loin, est-ce là une des potions à la plus longue préparation à laquelle jamais il s'est tenté - enfin, n'est-ce point la préparation de la potion en elle-même qui est aussi consommatrice de temps, mais bien celle de ses ingrédients. Rien que les insectes entrant constituant un des nombreux éléments doivent cuire durant 21 jours...
source

Plusieurs fois, survole-t-il la recette, prenant notes avec son stylo plume aux armoiries d'Ilvermorny les dates auxquelles il lui faudra faire les diverses étapes de l'élaboration de la potion - car pour aujourd'hui, finalement peut-il faire bien peu de choses, si ce n'est commencer la cuisson des chrysopes...

part II
Un mois s'est-il écoulé depuis le jour où le professeur Black a dévoilé au tableau l'ambitieux objectif de ces dernières semaines. Un mois rythmé par les courses efreinées en direction de la salle de classe, entre deux cours ou bien le soir. Un mois où la nauséabonde odeur de sangsues écrasées mélangées au sisymbre cueilli à la pleine lune, au chrysopes cuites durant 21 jours, ainsi que polygonum
a fini par être remplacé au cours des dernières journée par l'odeur pire encore dégagée par la phase deux de la préparation de la potion. Maintenant, les 1080 minutes de la dernière phase de cuisson de la potion sont-elles écoulées, mais les yeux du brun ne cessent de nerveusement parcourir ces quelques lignes constituant la phase 2 de la préparation :
Citation :
Ajouter 3 mesures de peau de serpent d'arbre du Cap
Ajouter 1 mesure de corne de bicorne dans le mortier
Écraser finement
Ajouter 1 mesure de corne de bicorne écrasée dans le chaudron
Faire chauffer à une température élevée pendant 20 secondes
Agiter votre baguette au-dessus du chaudron
Laisser bouillir pendant 1080 minutes à 1440 minutes
Ajouter 1 chrysope dans le chaudron
Mélanger 3 fois dans le sens contraire des aiguilles d'une montre
Élément du corps d'une personne

source
Non, n'a-t-il rien oublié, de cela est-il certain, et pourtant, à l'approche de cet instant de vérité où la réussite de son dur mois de labeur sera révélé, sent-il battre son cœur bien rapidement sous l'effet de la nervosité. La nervosité qu'à chaque cours, il ressent lorsqu'arrive l'instant de tester sa potion. Les potions sont de loin sa meilleure matière, et peut-être est-ce justement pour cela que l'échec pour lui est inimaginable
(c) DΛNDELION


1021 mots
interaction avec son animal de compagnie
utilisation de deux objets de son inventaire (Manuel de potions annoté par S. Rogue, et stylo-plume autorechargeant)

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